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lure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’
amor
fati, l’adhésion volontaire et joyeuse à la fatalité inéluctable. C’e
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lure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’
amor
fati, l’adhésion volontaire et joyeuse à la fatalité inéluctable. C’e
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vie meinent et dure : Tant s’entr’aiment de bone
amor
L’un par l’autre ne sent dolor. Dira-t-on que les poètes de cette ép
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. Voilà pourquoi l’Amour suppose la chasteté. E d’
amor
mou castitaz (d’amour vient chasteté) chante le troubadour toulousain
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ur sans fin n’était le mal qu’il aime, la « joy d’
amor
», le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira, que je
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it été le martyre religieux au sommet de la joy d’
amor
: Al-Hallaj se rendait au supplice en riant. Je lui dis : Maître qu’
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à vient que la passion « enthousiaste », la joy d’
amor
des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humaine malhe
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rs, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’
amor
dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point
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lise de Rome : Roma, se dresse l’Église d’Amour :
amor
, et la seconde accuse la première d’avoir inverti sataniquement le no
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vie meinent et dure : Tant s’entr’aiment de bonne
amor
L’un par l’autre ne sent dolor. Dira-t-on que les poètes de cette ép
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. Voilà pourquoi l’Amour suppose la chasteté. E d’
amor
mou castitaz (d’amour vient chasteté) chante le troubadour toulousain
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ur sans fin n’était le mal qu’il aime, la « joy d’
amor
», le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira,
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aura décidé de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’
amor
fati de Nietzsche.) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du phi
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à vient que la passion « enthousiaste », la joy d’
amor
des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humaine malhe
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rs, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’
amor
dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point
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vie meinent et dure : Tant s’entr’aiment de bonne
amor
L’un par l’autre ne sent dolor. Dira-t-on que les poètes de cette ép
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. Voilà pourquoi l’Amour suppose la chasteté. E d’
amor
mou castitaz (d’amour vient chasteté) chante le troubadour toulousain
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ur sans fin n’était le mal qu’il aime, la « joy d’
amor
», le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira, que je
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aura décidé de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’
amor
fati de Nietzsche.) Quand Béroul limitait à trois ans l’action du phi
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à vient que la passion « enthousiaste », la joy d’
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des troubadours, devait fatalement aboutir à la passion humaine malhe
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rs, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’
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dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point
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lure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’
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fati, l’adhésion volontaire et joyeuse à la fatalité inéluctable. C’e
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erator et de pontifex : Rex Carolus caput orbis,
amor
populique, decusque Europae venerandus apex, pater optimus, heros
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erator et de pontifex : Rex Carolus caput orbis,
amor
populique, decusque Europæ venerandus apex, pater optimus, heros Augu
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pandit dans le monde occidental la contagion de l’
amor
de lonh, d’où devaient sortir pendant des siècles tous nos poèmes et
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ont exercé un impact profond en rendant la joy d’
amor
à la mode. Les films et la littérature bon marché nous affectent en p
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ent le jeu érotique par excellence, qui suppose l’
amor
imperfectus comme condition non seulement de fin’amors mais de joie «
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s la même chanson, les vers célèbres : La nostr’
amor
vai enaissi Com la branca de l’albespi… Ainsi va-t-il de notre amour
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; amour de la princesse lointaine, rappelant « l’
amor
de lonh » de Jaufré Rudel pour la comtesse de Tripoli, et c’est en vé