1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
1 Russie, vers le passé, vers l’Orient, tentant des amours nouvelles et les fuites les plus folles hors de la réalité, ils forme
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 scille entre la violence et le désespoir (c’est l’ amour ), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de ses certitudes f
3 est fille de la fatigue. La Muse a trop veillé. L’ amour moderne, nerveux, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un amou
4 x, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un amour de fatigués (Les Nuits, l’Europe galante, de Morand). La lucidité aig
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
5 fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’ Amour — sourit avec une grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en pu
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
6 s. Nous choisissons les idées comme on choisit un amour dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant de s’y jeter, et do
7 r, et dont on craint de ressortir trop différent. Amour de soi, qui nous tourmente obscurément et nous obsède de craintes et
8 eur de subir l’empreinte imprévisible des choses. Amour de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 sieurs reprises. C’est « par la divination de cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit) sent ce que sent la bête en même t
10 ’immenses amants »6. Mais envers les taureaux cet amour tourne en adoration ou en une véritable horreur sacrée. Voici Alban d
11 orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre amour que celui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans le
6 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 que des sentiments et le mouvement perpétuel de l’ amour . Plaisir de se sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui ti
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
13 ouvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un amour réveillé l’envahit. Et Closain rencontre, dans l’inévitable bar, le c
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
14 ire. Cependant que ma joie — un état de grâce, un amour — ne pouvait se satisfaire de telle possession particulière, ne pouva
15 es et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’ amour  ! Voir l’heure à la pendule pendant l’étreinte d’un adieu et calculer
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
16 prétentieuse qu’incertaine. Son affaire, c’est l’ amour , et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voulez-vous
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Billets aigres-doux (janvier 1927)
17 ier 1927)c Pour Harriet V. A.-W. Poste aux amours perdues Sur le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes
18 es, ô col roide, En souffrance mes baisers. L’ amour est un alibi Nos lèvres sitôt que jointes, Ô dernier mensonge tu,
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
19 ation qui orne de beautés illusoires l’objet de l’ amour . Mais les jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et
20 nche d’allure. On ne sait ce qui la retient : son amour  ? son manque d’amour ? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adole
21 sait ce qui la retient : son amour ? son manque d’ amour  ? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitis
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
22 ». Mais plus voluptueux que philosophe, c’est à l’ amour qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectionnement de
23 ordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline, un amour se noue, qui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’amour n’e
24 ui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’ amour n’est-il possible qu’entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pa
25 autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur amour , à force de petites blessures. Ce n’est pas le moins troublant d’une
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
26 ’humain, l’imperfection secrète qui fait naître l’ amour . Parce que la création est venue après la théorie. Parce qu’une fois
27 . Et même il appelait Orphée « une tragédie de l’ amour conjugal ». Vraiment, nous n’en demandions pas tant… g. « Orphée san
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
28 rne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il attend de l’ amour . Une confidence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il aime encor
29 urde tristesse des choses qui vous échappent, des amours impossibles, des histoires dont on ne sait pas la fin ni le sens véri
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
30 fini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours . ....................................................................
31 ...... Solitude, antichambre du ciel. À travers l’ amour ou la poésie — et d’autres, à travers les déserts de la sainteté que
32 rnées. Nous aimions la révolution comme on aime l’ amour . Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exemple — parce
33 age de tendresse va crever sur le monde. Aigles d’ amours , oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos langues aériennes. On n’a
16 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
34 st pas seulement pour le plaisir, mais plutôt par amour du courant d’air. Cela dérange toujours quelques frileux, mais les au
35 en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur amour à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour p
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
36 ai si fort… En un quart d’heure, je connaissais l’ amour dans ce qu’il a de plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement h
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
37 abitude de boire et de fumer excessivement, leurs amours , l’égoïsme, le mépris de la réalité, l’exaltation maladive de l’imagi
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
38 et ce n’est pas que je m’en vante, — j’ai tué un amour naissant, à force de le crier sur les toits. Ainsi, parler littératur
39 , qui sont à la vraie vie ce que le flirt est à l’ amour . II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écriva
40 des mépris qui sont de sournoises déclarations d’ amour . Tel qui raille l’Église et les curés, c’est qu’il se fait une très h
41 moires seront des romans « bien modernes ». Leurs amours sont des pastiches de Morand, et ils en sont tout fiers : « Il n’y a
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
42 Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elle
43 iétudes du désir viennent troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et c’est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure
44 s droits. an. « Jean-Louis Vaudoyer : Premières amours (Plon, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
21 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
45 assurance contre faillites morales et douleurs d’ amour — ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’
22 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
46 sus, le roman repart dans une troisième action (l’ amour de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressante à vrai
23 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
47 indre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musiq
48 ue l’approche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heure anxieuse
49 de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour . Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertig
50 i du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux Amours de Vienne. — Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vi
51 gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’ amour dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
52 un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet amour , c’était parce que je découvrais en elles de secrètes ressemblances,
53 dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel apparaît peu à peu, à travers la simultanéité de
54 in la substance véritable et unique de toutes ses amours , il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde n
24 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
55 sent par leurs écrits. Aragon, qui a le sens de l’ amour , a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (belles). Il est même
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
56 aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’ amour , donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de souffri
57 l’amour, donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’ amour , par refus de souffrir. Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindr
58 un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’ amour de soi dans « l’illusion ». Sachons gré à M. de Pourtalès de ce qu’il
26 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
59 me on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’ amour et à lui-même conjointement. Plusieurs ivresses l’ont envahi bruyamme
27 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
60 console des nécessités modernes, dégradantes. Cet amour de l’invention romanesque considérée comme une revanche de la poésie
28 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
61 Ailleurs Colombes lumineuses des mains de mon amour écloses voyageuses ah ! que d’aucun retour vous ne laissiez le gage a
62 clatant du jour scintillera l’invisible gage d’un amour perdu. s. « Prison. Ailleurs. Étoile de jour », Revue de Belles-
29 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
63 rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’ amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
64 ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’ amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Madam
65 femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’ amour … Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
66 ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’ amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
67 oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’ amour , tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
30 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
68 ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur amour de la vérité tout court. Celle-là même qui paraît anarchique dans un
31 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
69 loppe qu’hier vous m’adressâtes une déclaration d’ amour destinée à une femme blonde. Je suis noire. Mais je sais qui c’est. J
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
70 iades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’ amour , où tout se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
71 her de voir une intention providentielle dans cet amour de la destruction et de l’anarchie que les génies directeurs de ce te
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
72 st simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour ) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement
73 t les accords imitent la blancheur éclatante de l’ amour … Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme s
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
74 iades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’ amour , où tout se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
75 her de voir une intention providentielle dans cet amour de la destruction et de l’anarchie que les génies destructeurs de ce
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
76 st simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour ) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement
77 t les accords imitent la blancheur éclatante de l’ amour … Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme s
38 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
78 peu ou pas mal de littérature. Et c’est à un tel amour qu’on va demander sa revanche contre la mesquinerie morale du milieu…
79 ssions sexuelles. Qui viendra rendre le sens de l’ amour idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de Breuil effl
39 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
80 vient de dire ton nom même avec l’accent de notre amour et mon visage est immobile tourné vers l’ombre où tu m’entends. II
40 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
81 commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’ amour . Durant cette méditation, nous avons gagné une rue pauvrement éclairé
41 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
82 ’adoration, à se créer une part angélique. III L’ amour , loin de causer une « désorganisation du moral », multiplie à nos yeu
42 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
83 ui des rêveries de certaines pubertés ; quant à l’ amour , Maldoror ne paraît pas de taille à le concevoir au-delà de sa tendre
43 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
84 mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’ amour jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
85 l’être profond de la race. On ne discute pas cet amour , on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
44 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
86 nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh 
87 choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’ amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
88 se serait mis à tourbillonner sur place. 14. L’ amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
89 re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’ amour hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
90 vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
91 aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’ amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
92 n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on chérit surtout
93 réclame et dont personne ne vit… Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
94 nt personne ne vit… Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
45 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
95 eux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de l’ amour du prochain a tourné pratiquement à la méfiance systématique du voisi
46 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
96 n ami Hilaire Belloc dont voici la traduction : L’ amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu d
97 yaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’ Amour . « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, di
98 sa dernière heure, d’aimer et de souffrir par son amour . C’était là choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoi
99 e se souvenir, c’est-à-dire souffrir, vieillir. L’ amour étant d’essence éternelle, ses manifestations dans notre vie — dans l
100 force de souffrance, le courage de sacrifier son amour . Mais elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
101 s raconte dans ces deux volumes, témoignent que l’ amour chrétien peut encore aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le
102 L’organisme social demande des sacrifices pour l’ amour des vivants. » Le conflit intérieur s’intensifie bientôt jusqu’à pro
103 e, s’accrochent à ses manches et l’escortent avec amour . ⁂ Avant de tirer les conclusions qu’impose cette œuvre avec l’autori
104 C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’ amour de la vie revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il s
48 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
105 ge de M. Édouard Martinet, intitulé André Gide, l’ amour et la divinité, M. Albert Thibaudet exprime son regret de ce qu’un te
49 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
106 uvrant son impuissance à susciter dans le monde l’ amour dont il aurait besoin, qu’il imagine et dont il meurt. Car la vie est
107 reils faits lorsque l’esprit s’y attache et que l’ amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le monde est habité par de
50 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
108 drame de l’éthique individuelle, — une affaire d’ amour , une affaire de la solitude. Une pensée et une vie sont aux prises :
51 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
109 rifié le corps, et l’âme est prête à recevoir « l’ amour d’en haut ». Car telle est le yoga occidental, dont le Second Faust r
52 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
110 s risques — aussi refusés Tout se détourne en l’ amour décrié du seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains leur no
53 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
111 ercice de ces activités, composerait des poèmes d’ amour , des romans, des drames philosophiques, les meilleurs de son époque.
112 quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’ amour d’En-Haut » venant à sa rencontre — Goethe nous apparaît comme non ch
54 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
113 Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour . (Mais à Moscou, les petits Russes naissent avec un couteau entre les
114 nt empoisonnés jusque dans leurs pensées et leurs amours . Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut que la violence
55 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
115 qui est ; ils témoignent de plus de mépris que d’ amour vrai des hommes, ils abusent de l’empire et de la condamnation style
56 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
116 aus Mann (septembre 1932)h Ce n’est pas pour l’ amour du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la
117 Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais pour l’ amour de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexandre a c
57 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
118 e1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’ amour n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin, nulle dista
119 efuse de s’accomplir pleinement. L’Italien fait l’ amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’amour et en tire une méta
120 amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’ amour et en tire une métaphysique4. Le plaisir est pour lui rareté, friandi
58 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
121 indre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amour tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musiq
122 ue l’approche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations — l’heure anxieuse e
123 de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour . Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertig
124 i du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux Amours de Vienne. Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vie
125 gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’ amour dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
126 un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet amour , c’était parce que je découvrais en elles de secrètes ressemblances,
127 dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel peu à peu transparaît au travers de ses manifesta
128 sion, il connaît enfin la substance unique de ses amours , il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde n
59 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
129 ueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’ amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’ageno
130 onne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’ amour  ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un seuil. C’étai
131 prême délice de libération, une prière pour que l’ amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune
132 e personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’ amour seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs politesses imite dériso
133 complice d’une angoisse plus bouleversante que l’ amour , à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore e
60 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
134 mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’ amour jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
135 l’être profond de la race. On ne discute pas cet amour , on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
136 nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh 
137 choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’ amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
138 e serait mis à tourbillonner sur place. xiv L’ amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
139 re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’ amour hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
140 vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
141 aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’ amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
142 n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on chérit surtout
143 réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
144 nt personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
61 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
145 rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’ amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
146 ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’ amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme G
147 femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’ amour . Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
148 ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’ amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
149 oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’ amour , tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
62 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
150 Et j’ai copié dans Swedenborg des passages sur l’ amour des anges et des humains, — l’amour, qui est le lieu des correspondan
151 assages sur l’amour des anges et des humains, — l’ amour , qui est le lieu des correspondances, qui est le degré suprême de la
152 possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’ amour qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dan
153 nteur est chose souveraine, — elle seule domine l’ amour . Les plus grands spectacles naturels sont des spectacles de lenteur o
154 sale, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’ amour s’est libéré dans tout mon être et s’élance vers ces vies proches. Oh
155 ur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est
63 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
156 commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’ amour . Durant cette méditation, nous avons gagné une rue pauvrement éclairé
64 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
157 Vos actions et vos pensées, votre conception de l’ amour se réfèrent en vérité à une carte postale en couleurs. Et non pas à l
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
158 e1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’ amour n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin, nulle dista
159 efuse de s’accomplir pleinement. L’Italien fait l’ amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’amour et en tire une méta
160 amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’ amour et en tire une métaphysique. Le plaisir est pour lui rareté, friandis
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
161 ueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’ amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’ageno
162 onne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’ amour  ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un seuil. C’étai
163 prême délice de libération, une prière pour que l’ amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune
164 e personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’ amour seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs politesses imite dériso
165 complice d’une angoisse plus bouleversante que l’ amour , à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore e
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
166 mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’ amour jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
167 l’être profond de la race. On ne discute pas cet amour , on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
168 nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh 
169 choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’ amour du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
170 qui se serait mis à tourbillonner sur place. L’ amour en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
171 re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’ amour hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
172 vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un amour ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
173 aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’ amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
174 n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on chérit surtout
175 réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
176 nt personne ne vit. Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
177 rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’ amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
178 ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’ amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme G
179 femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’ amour . Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
180 ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’ amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
181 oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’ amour , tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
182 Et j’ai copié dans Swedenborg des passages sur l’ amour des anges et des humains, — l’amour, qui est le lieu des correspondan
183 assages sur l’amour des anges et des humains, — l’ amour , qui est le lieu des correspondances, qui est le degré suprême de la
184 possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’ amour qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dan
185 nteur est chose souveraine, — elle seule domine l’ amour . Les plus grands spectacles naturels sont des spectacles de lenteur o
186 sale, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’ amour s’est libéré dans tout mon être et s’élance vers ces vies proches. Oh
187 ur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
188 la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour , mais le cœur s’ouvre — l’aube est l’heure du pardon délivrant — et j
189 J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’ amour . Le silence attendait, l’absence était profonde, et chaque être prése
190 n mot dit en passant. Elle avait les pudeurs de l’ amour … Quand je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mé
191 e les femmes, un autre enfin comme une passion. L’ amour n’est pas encore rationné, que je sache ? Et s’il est vrai, s’il n’es
192 refermer sur quelque obsession de l’Avoir, chaque amour enrichit tout l’amour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’am
193 bsession de l’Avoir, chaque amour enrichit tout l’ amour . Entre deux mondes aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchir
194 mour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’ amour ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’anime et vole et se réjouisse, et
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
195 faut choisir l’un contre l’autre, et qu’entre ces amours il n’est que de la haine. Comment un Suisse le croirait-il ? Si je me
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
196 arer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’ amour , comme il aime à s’y retrouver. Je nage à Baveno dans l’eau tiède et
197 e le veut la coutume, l’histoire de mes Premières Amours . On m’a conspué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul amour doit res
198 ’a conspué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul amour doit rester mon secret. Je la guette à midi, quand elle descend dans
199 mal et bien suprême, qu’on nomme si légèrement l’ amour .
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
200 s les vraies patries sont celles où l’on naît à l’ amour . Un portrait de notre pays, peint de là-haut, ne ressemblerait guère
74 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
201 ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’ amour , assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
75 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
202 , un de ces scandales héroïques qui vous valent l’ amour des femmes et quelque honneur parmi les hommes. Autant de gags chapli
76 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
203 s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’ amour des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
204 e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’ amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
205 a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
206 e en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
77 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
207 alvin ne fonde pas notre vie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait tout incapables par nous-
208 ie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour d
209 sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l’ amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nou
78 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
210 se pour une réponse. La plénitude est un combat d’ amour . Mais aimer ? C’est d’abord répondre, — c’est en même temps et c’est
211 it je, n’a pas d’autre mouvement que la peur ou l’ amour . Non qu’il ait à choisir : déjà il fuit, déjà il s’offre. C’est le je
212 alors le secret du grand Pan s’ouvrirait-il à son amour  ? Mais serait-ce amour ou défi ? Empédocle n’a rien sauvé. Je garde m
213 d Pan s’ouvrirait-il à son amour ? Mais serait-ce amour ou défi ? Empédocle n’a rien sauvé. Je garde ma raison. Et, pour le r
214 xprime chez les lakistes ce même sentiment mêlé d’ amour et de terreur, que ces mots soient intraduisibles en notre langue13 ?
215 re divisent l’homme en esprit et en corps, seul l’ amour d’espérance, charité de la foi, nous permet d’apporter à la Nature un
216 ui embrasse l’être anxieux de la créature. En cet amour , enfin, l’homme et les choses accèdent au concret de leur existence,
79 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
217 ue Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l’ Amour . L’universalité du désespoir, qui est la thèse maîtresse de cette œuv
80 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
218 ssentiment. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’ amour chrétien n’est que « la fine fleur du ressentiment » que les natures
219 s savons ce qu’ils font »). On parle aussi de l’«  amour de ses ennemis » et l’on « sue à grosses gouttes ». Il est facile de
220 centrale : nous en sommes venus à substituer « l’ amour de l’humanité » à l’amour du prochain commandé par le Christ : et c’e
221 venus à substituer « l’amour de l’humanité » à l’ amour du prochain commandé par le Christ : et c’est au nom de cet amour de
222 n commandé par le Christ : et c’est au nom de cet amour de l’humanité que nous revendiquons les fausses valeurs décrites par
223 ites par Nietzsche. Nous ne voulons plus l’acte d’ amour personnel — qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons tout sim
224 exige de nous un moindre sacrifice. (On éloigne l’ amour  : ainsi l’amour de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour d
225 moindre sacrifice. (On éloigne l’amour : ainsi l’ amour de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour du genre humain a
226 our de la patrie passe avant celui du prochain, l’ amour du genre humain avant celui de la patrie.) Cet humanitarisme entraîne
227 ent contre l’héroïsme chrétien ; à l’origine de l’ amour de l’humanité, il y a, comme Fichte l’avait vu, une haine des hommes 
81 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
228 humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’ amour du prochain. Ni ange, ni bête, ni droite ni gauche. Pessimisme quant
82 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
229 en prose sont d’un franciscain. Il y a en lui un amour des objets, un sens de la nature, une compréhension des symboles qui
83 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
230 ière si touchante, et c’est ce qu’ils appellent l’ amour .57 » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié énigmatiqu
84 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
231 parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à peu près unanime figure la bonne conscience conservatrice du régime
232 remières, ceux qui méprisent la vie bourgeoise, l’ amour et le mariage bourgeois, l’idéalisme romantique, la croyance vulgaire
233 e, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’ Amour , la Civilisation, — les lieux communs de l’ère finissante ne sont plu
85 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
234 ynisme d’un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’ amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affic
86 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
235 ’éléments imprévisibles. Un autre trouble est cet amour théorique de l’Humanité, qui traduit une fuite devant l’humanité part
87 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
236 s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’ amour des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
237 e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’ amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
238 a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
239 e en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
88 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
240 humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’ amour du prochain. Ni ange ni bête, ni droite ni gauche26. Pessimisme quant
89 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
241 ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’ amour , assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
90 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
242 le, ces trois notions : le travail, le service, l’ amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a
243 étendre plus sur le troisième exemple, celui de l’ amour du prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconc
244 prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconcevable et impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
91 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
245 homme qui voudrait témoigner par des actes de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infailliblement po
246 re, négliger les précautions d’usage, épouser par amour , faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser, admirer. D’u
92 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
247 ynisme d’un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’ amour du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affic
93 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
248 ’éléments imprévisibles. Un autre trouble est cet amour théorique de l’Humanité, qui traduit une fuite devant l’humanité part
94 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
249 s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’ amour des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
250 e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’ amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
251 a complètement perverties. On nous a présenté cet amour du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
252 e en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
95 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
253 humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’ amour du prochain. Ni ange ni bête, ni droite ni gauche. Pessimisme quant a
96 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
254 ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’ amour , assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
97 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
255 le, ces trois notions : le travail, le service, l’ amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a
256 étendre plus sur le troisième exemple, celui de l’ amour du prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconc
257 prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconcevable et impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
98 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
258 homme qui voudrait témoigner par des actes de son amour réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infailliblement po
259 re, négliger les précautions d’usage, épouser par amour , faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser, admirer. D’u
99 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
260 nt de militer bruyamment dans le parti, moins par amour passionné pour son idéal que par haine des autres partis, et souvent
100 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
261 André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)j L’ amour d’un homme de cinquante ans et d’une jeune femme forme l’unique sujet
262 ux êtres dont la vocation paraît inséparable de l’ amour qui les domine. Une analyse racinienne des sentiments s’unit ici à la
263 té tendre de son « inquisition » rend un sens à l’ amour humain, disqualifié dans la littérature d’aujourd’hui par trop d’indi