1
Russie, vers le passé, vers l’Orient, tentant des
amours
nouvelles et les fuites les plus folles hors de la réalité, ils forme
2
scille entre la violence et le désespoir (c’est l’
amour
), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de ses certitudes f
3
est fille de la fatigue. La Muse a trop veillé. L’
amour
moderne, nerveux, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un amou
4
x, saugrenu jusqu’au sadisme, trop lucide, est un
amour
de fatigués (Les Nuits, l’Europe galante, de Morand). La lucidité aig
5
fut aussi le prosateur charmant du Pédagogue et l’
Amour
— sourit avec une grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en pu
6
s. Nous choisissons les idées comme on choisit un
amour
dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant de s’y jeter, et do
7
r, et dont on craint de ressortir trop différent.
Amour
de soi, qui nous tourmente obscurément et nous obsède de craintes et
8
eur de subir l’empreinte imprévisible des choses.
Amour
de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame
9
sieurs reprises. C’est « par la divination de cet
amour
qu’Alban (le jeune héros du récit) sent ce que sent la bête en même t
10
’immenses amants »6. Mais envers les taureaux cet
amour
tourne en adoration ou en une véritable horreur sacrée. Voici Alban d
11
orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre
amour
que celui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans le
12
que des sentiments et le mouvement perpétuel de l’
amour
. Plaisir de se sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui ti
13
ouvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un
amour
réveillé l’envahit. Et Closain rencontre, dans l’inévitable bar, le c
14
ire. Cependant que ma joie — un état de grâce, un
amour
— ne pouvait se satisfaire de telle possession particulière, ne pouva
15
es et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’
amour
! Voir l’heure à la pendule pendant l’étreinte d’un adieu et calculer
16
prétentieuse qu’incertaine. Son affaire, c’est l’
amour
, et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voulez-vous
17
ier 1927)c Pour Harriet V. A.-W. Poste aux
amours
perdues Sur le mont gris pâlissants Des bouquets de vagues brumes
18
es, ô col roide, En souffrance mes baisers. L’
amour
est un alibi Nos lèvres sitôt que jointes, Ô dernier mensonge tu,
19
ation qui orne de beautés illusoires l’objet de l’
amour
. Mais les jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre. Et
20
nche d’allure. On ne sait ce qui la retient : son
amour
? son manque d’amour ? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adole
21
sait ce qui la retient : son amour ? son manque d’
amour
? Pour Jacques, il souffre d’une incurable adolescence, d’un défaitis
22
». Mais plus voluptueux que philosophe, c’est à l’
amour
qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectionnement de
23
ordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline, un
amour
se noue, qui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’amour n’e
24
ui commence où souvent l’on finit. Et peut-être l’
amour
n’est-il possible qu’entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pa
25
autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur
amour
, à force de petites blessures. Ce n’est pas le moins troublant d’une
26
’humain, l’imperfection secrète qui fait naître l’
amour
. Parce que la création est venue après la théorie. Parce qu’une fois
27
. Et même il appelait Orphée « une tragédie de l’
amour
conjugal ». Vraiment, nous n’en demandions pas tant… g. « Orphée san
28
rne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il attend de l’
amour
. Une confidence, un baiser, et il ne la reverra jamais. Il aime encor
29
urde tristesse des choses qui vous échappent, des
amours
impossibles, des histoires dont on ne sait pas la fin ni le sens véri
30
fini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos
amours
. ....................................................................
31
...... Solitude, antichambre du ciel. À travers l’
amour
ou la poésie — et d’autres, à travers les déserts de la sainteté que
32
rnées. Nous aimions la révolution comme on aime l’
amour
. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exemple — parce
33
age de tendresse va crever sur le monde. Aigles d’
amours
, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos langues aériennes. On n’a
34
st pas seulement pour le plaisir, mais plutôt par
amour
du courant d’air. Cela dérange toujours quelques frileux, mais les au
35
en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur
amour
à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour p
36
ai si fort… En un quart d’heure, je connaissais l’
amour
dans ce qu’il a de plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement h
37
abitude de boire et de fumer excessivement, leurs
amours
, l’égoïsme, le mépris de la réalité, l’exaltation maladive de l’imagi
38
et ce n’est pas que je m’en vante, — j’ai tué un
amour
naissant, à force de le crier sur les toits. Ainsi, parler littératur
39
, qui sont à la vraie vie ce que le flirt est à l’
amour
. II Sur l’insuffisance de la littérature On reconnaît un écriva
40
des mépris qui sont de sournoises déclarations d’
amour
. Tel qui raille l’Église et les curés, c’est qu’il se fait une très h
41
moires seront des romans « bien modernes ». Leurs
amours
sont des pastiches de Morand, et ils en sont tout fiers : « Il n’y a
42
Jean-Louis Vaudoyer, Premières
amours
(août 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elle
43
iétudes du désir viennent troubler de ravissantes
amours
d’adolescents. Et c’est Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure
44
s droits. an. « Jean-Louis Vaudoyer : Premières
amours
(Plon, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
45
assurance contre faillites morales et douleurs d’
amour
— ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’
46
sus, le roman repart dans une troisième action (l’
amour
de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressante à vrai
47
indre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un
amour
tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musiq
48
ue l’approche d’une grandeur où se perdraient nos
amours
terrestres dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heure anxieuse
49
de lumière m’apparaît avec le visage même de mon
amour
. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertig
50
i du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux
Amours
de Vienne. — Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vi
51
gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’
amour
dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
52
un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet
amour
, c’était parce que je découvrais en elles de secrètes ressemblances,
53
dans la même minute toutes les incarnations d’un
amour
dont l’être éternel apparaît peu à peu, à travers la simultanéité de
54
in la substance véritable et unique de toutes ses
amours
, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde n
55
sent par leurs écrits. Aragon, qui a le sens de l’
amour
, a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (belles). Il est même
56
aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’
amour
, donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de souffri
57
l’amour, donc la douleur ; ici, c’est l’absence d’
amour
, par refus de souffrir. Mais chez un être raffiné, la peur d’étreindr
58
un être raffiné, la peur d’étreindre aboutit à l’
amour
de soi dans « l’illusion ». Sachons gré à M. de Pourtalès de ce qu’il
59
me on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’
amour
et à lui-même conjointement. Plusieurs ivresses l’ont envahi bruyamme
60
console des nécessités modernes, dégradantes. Cet
amour
de l’invention romanesque considérée comme une revanche de la poésie
61
Ailleurs Colombes lumineuses des mains de mon
amour
écloses voyageuses ah ! que d’aucun retour vous ne laissiez le gage a
62
clatant du jour scintillera l’invisible gage d’un
amour
perdu. s. « Prison. Ailleurs. Étoile de jour », Revue de Belles-
63
rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’
amour
et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
64
ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’
amour
s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Madam
65
femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’
amour
… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
66
ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’
amour
leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
67
oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’
amour
, tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
68
ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur
amour
de la vérité tout court. Celle-là même qui paraît anarchique dans un
69
loppe qu’hier vous m’adressâtes une déclaration d’
amour
destinée à une femme blonde. Je suis noire. Mais je sais qui c’est. J
70
iades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’
amour
, où tout se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
71
her de voir une intention providentielle dans cet
amour
de la destruction et de l’anarchie que les génies directeurs de ce te
72
st simplement un homme libre qui a une foi (ou un
amour
) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement
73
t les accords imitent la blancheur éclatante de l’
amour
… Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme s
74
iades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’
amour
, où tout se confond miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
75
her de voir une intention providentielle dans cet
amour
de la destruction et de l’anarchie que les génies destructeurs de ce
76
st simplement un homme libre qui a une foi (ou un
amour
) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement
77
t les accords imitent la blancheur éclatante de l’
amour
… Que dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’homme s
78
peu ou pas mal de littérature. Et c’est à un tel
amour
qu’on va demander sa revanche contre la mesquinerie morale du milieu…
79
ssions sexuelles. Qui viendra rendre le sens de l’
amour
idéal — celui qui transfigure ? Le roman de M. Jullien de Breuil effl
80
vient de dire ton nom même avec l’accent de notre
amour
et mon visage est immobile tourné vers l’ombre où tu m’entends. II
81
commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’
amour
. Durant cette méditation, nous avons gagné une rue pauvrement éclairé
82
’adoration, à se créer une part angélique. III L’
amour
, loin de causer une « désorganisation du moral », multiplie à nos yeu
83
ui des rêveries de certaines pubertés ; quant à l’
amour
, Maldoror ne paraît pas de taille à le concevoir au-delà de sa tendre
84
mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’
amour
jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
85
l’être profond de la race. On ne discute pas cet
amour
, on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
86
nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout
amour
pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh
87
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’
amour
du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
88
se serait mis à tourbillonner sur place. 14. L’
amour
en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
89
re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’
amour
hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
90
vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un
amour
ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
91
aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’
amour
perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
92
n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
amour
égoïste, comme un être dont on a besoin et en qui l’on chérit surtout
93
réclame et dont personne ne vit… Et certes un tel
amour
est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
94
nt personne ne vit… Et certes un tel amour est un
amour
mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
95
eux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de l’
amour
du prochain a tourné pratiquement à la méfiance systématique du voisi
96
n ami Hilaire Belloc dont voici la traduction : L’
amour
de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu d
97
yaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’
Amour
. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, di
98
sa dernière heure, d’aimer et de souffrir par son
amour
. C’était là choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoi
99
e se souvenir, c’est-à-dire souffrir, vieillir. L’
amour
étant d’essence éternelle, ses manifestations dans notre vie — dans l
100
force de souffrance, le courage de sacrifier son
amour
. Mais elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi
101
s raconte dans ces deux volumes, témoignent que l’
amour
chrétien peut encore aujourd’hui pénétrer un monde revendiqué par le
102
L’organisme social demande des sacrifices pour l’
amour
des vivants. » Le conflit intérieur s’intensifie bientôt jusqu’à pro
103
e, s’accrochent à ses manches et l’escortent avec
amour
. ⁂ Avant de tirer les conclusions qu’impose cette œuvre avec l’autori
104
C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’
amour
de la vie revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il s
105
ge de M. Édouard Martinet, intitulé André Gide, l’
amour
et la divinité, M. Albert Thibaudet exprime son regret de ce qu’un te
106
uvrant son impuissance à susciter dans le monde l’
amour
dont il aurait besoin, qu’il imagine et dont il meurt. Car la vie est
107
reils faits lorsque l’esprit s’y attache et que l’
amour
ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le monde est habité par de
108
drame de l’éthique individuelle, — une affaire d’
amour
, une affaire de la solitude. Une pensée et une vie sont aux prises :
109
rifié le corps, et l’âme est prête à recevoir « l’
amour
d’en haut ». Car telle est le yoga occidental, dont le Second Faust r
110
s risques — aussi refusés Tout se détourne en l’
amour
décrié du seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains leur no
111
ercice de ces activités, composerait des poèmes d’
amour
, des romans, des drames philosophiques, les meilleurs de son époque.
112
quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’
amour
d’En-Haut » venant à sa rencontre — Goethe nous apparaît comme non ch
113
Varsovie, et en France on ne se tue plus que par
amour
. (Mais à Moscou, les petits Russes naissent avec un couteau entre les
114
nt empoisonnés jusque dans leurs pensées et leurs
amours
. Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut que la violence
115
qui est ; ils témoignent de plus de mépris que d’
amour
vrai des hommes, ils abusent de l’empire et de la condamnation style
116
aus Mann (septembre 1932)h Ce n’est pas pour l’
amour
du laurier, mais pour l’amour de son ami Clitus, poète abstrait à la
117
Ce n’est pas pour l’amour du laurier, mais pour l’
amour
de son ami Clitus, poète abstrait à la mode de 1920, qu’Alexandre a c
118
e1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’
amour
n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin, nulle dista
119
efuse de s’accomplir pleinement. L’Italien fait l’
amour
et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’amour et en tire une méta
120
amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’
amour
et en tire une métaphysique4. Le plaisir est pour lui rareté, friandi
121
indre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un
amour
tragiquement mêlé à des forces inconnues et menaçantes. Mais la musiq
122
ue l’approche d’une grandeur où se perdraient nos
amours
terrestres dans d’imprévisibles transfigurations — l’heure anxieuse e
123
de lumière m’apparaît avec le visage même de mon
amour
. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de te revoir, vertig
124
i du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux
Amours
de Vienne. Certes, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vie
125
gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’
amour
dans un monde où la question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
126
un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet
amour
, c’était parce que je découvrais en elles de secrètes ressemblances,
127
dans la même minute toutes les incarnations d’un
amour
dont l’être éternel peu à peu transparaît au travers de ses manifesta
128
sion, il connaît enfin la substance unique de ses
amours
, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde n
129
ueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’
amour
qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’ageno
130
onne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’
amour
! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un seuil. C’étai
131
prême délice de libération, une prière pour que l’
amour
soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune
132
e personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’
amour
seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs politesses imite dériso
133
complice d’une angoisse plus bouleversante que l’
amour
, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore e
134
mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’
amour
jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
135
l’être profond de la race. On ne discute pas cet
amour
, on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
136
nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout
amour
pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh
137
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’
amour
du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
138
e serait mis à tourbillonner sur place. xiv L’
amour
en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
139
re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’
amour
hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
140
vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un
amour
ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
141
aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’
amour
perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
142
n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
amour
égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on chérit surtout
143
réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel
amour
est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
144
nt personne ne vit. Et certes un tel amour est un
amour
mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
145
rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’
amour
et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
146
ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’
amour
s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme G
147
femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’
amour
. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
148
ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’
amour
leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
149
oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’
amour
, tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
150
Et j’ai copié dans Swedenborg des passages sur l’
amour
des anges et des humains, — l’amour, qui est le lieu des correspondan
151
assages sur l’amour des anges et des humains, — l’
amour
, qui est le lieu des correspondances, qui est le degré suprême de la
152
possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’
amour
qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dan
153
nteur est chose souveraine, — elle seule domine l’
amour
. Les plus grands spectacles naturels sont des spectacles de lenteur o
154
sale, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’
amour
s’est libéré dans tout mon être et s’élance vers ces vies proches. Oh
155
ur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un
amour
dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est
156
commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’
amour
. Durant cette méditation, nous avons gagné une rue pauvrement éclairé
157
Vos actions et vos pensées, votre conception de l’
amour
se réfèrent en vérité à une carte postale en couleurs. Et non pas à l
158
e1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’
amour
n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin, nulle dista
159
efuse de s’accomplir pleinement. L’Italien fait l’
amour
et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’amour et en tire une méta
160
amour et n’épilogue pas. L’Allemand ne fait pas l’
amour
et en tire une métaphysique. Le plaisir est pour lui rareté, friandis
161
ueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’
amour
qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’ageno
162
onne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’
amour
! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un seuil. C’étai
163
prême délice de libération, une prière pour que l’
amour
soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard de jeune
164
e personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’
amour
seul eût mérité ces fastes ; l’usage de leurs politesses imite dériso
165
complice d’une angoisse plus bouleversante que l’
amour
, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore e
166
mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’
amour
jaloux du merveilleux, avec quoi l’on est trop souvent tenté de confo
167
l’être profond de la race. On ne discute pas cet
amour
, on ne réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de pol
168
nt fascinant à la fois, qu’il me préserve de tout
amour
pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh
169
choses disparaîtraient… Le vertige (la peur et l’
amour
du vertige). Qu’est-ce qu’il y aurait de l’autre côté ? Se laisser ch
170
qui se serait mis à tourbillonner sur place. L’
amour
en Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils
171
re à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’
amour
hongrois t’emportera dans une inénarrable confusion de sentimentalism
172
vec une vertigineuse docilité dans les voies d’un
amour
ineffable et se perd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne sa
173
aintenant, maintenant, où tu n’es pas — et tant d’
amour
perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu
174
n seul et même acte. Peut-être l’ai-je aimée d’un
amour
égoïste, comme un être dont on a besoin et de qui l’on chérit surtout
175
réclame et dont personne ne vit. Et certes un tel
amour
est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ?
176
nt personne ne vit. Et certes un tel amour est un
amour
mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fall
177
rté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’
amour
et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le
178
ourmente cet être faible, humilié par le monde. L’
amour
s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme G
179
femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’
amour
. Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîn
180
ais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’
amour
leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils
181
oses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’
amour
, tout justement, nous fait comprendre, dans le temps même qu’il nous
182
Et j’ai copié dans Swedenborg des passages sur l’
amour
des anges et des humains, — l’amour, qui est le lieu des correspondan
183
assages sur l’amour des anges et des humains, — l’
amour
, qui est le lieu des correspondances, qui est le degré suprême de la
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possessions en rêve — ce signal d’alarme —, et l’
amour
qu’ils essaient encore le samedi soir n’est plus cet infini repos dan
185
nteur est chose souveraine, — elle seule domine l’
amour
. Les plus grands spectacles naturels sont des spectacles de lenteur o
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sale, retenir des larmes ? Un soudain excès de l’
amour
s’est libéré dans tout mon être et s’élance vers ces vies proches. Oh
187
ur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un
amour
dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est
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la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même
amour
, mais le cœur s’ouvre — l’aube est l’heure du pardon délivrant — et j
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J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’
amour
. Le silence attendait, l’absence était profonde, et chaque être prése
190
n mot dit en passant. Elle avait les pudeurs de l’
amour
… Quand je me souviens — c’est l’Europe. Parce que l’Europe est la mé
191
e les femmes, un autre enfin comme une passion. L’
amour
n’est pas encore rationné, que je sache ? Et s’il est vrai, s’il n’es
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refermer sur quelque obsession de l’Avoir, chaque
amour
enrichit tout l’amour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’am
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bsession de l’Avoir, chaque amour enrichit tout l’
amour
. Entre deux mondes aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchir
194
mour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’
amour
ne soit pas déchiré ! Mais qu’il s’anime et vole et se réjouisse, et
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faut choisir l’un contre l’autre, et qu’entre ces
amours
il n’est que de la haine. Comment un Suisse le croirait-il ? Si je me
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arer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’
amour
, comme il aime à s’y retrouver. Je nage à Baveno dans l’eau tiède et
197
e le veut la coutume, l’histoire de mes Premières
Amours
. On m’a conspué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul amour doit res
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’a conspué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul
amour
doit rester mon secret. Je la guette à midi, quand elle descend dans
200
s les vraies patries sont celles où l’on naît à l’
amour
. Un portrait de notre pays, peint de là-haut, ne ressemblerait guère
201
ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’
amour
, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
202
, un de ces scandales héroïques qui vous valent l’
amour
des femmes et quelque honneur parmi les hommes. Autant de gags chapli
203
s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’
amour
des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
204
e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’
amour
du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
205
a complètement perverties. On nous a présenté cet
amour
du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
206
e en société. On a transporté dans l’histoire cet
amour
qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
207
alvin ne fonde pas notre vie religieuse sur notre
amour
pour Jésus-Christ — amour dont il nous sait tout incapables par nous-
208
ie religieuse sur notre amour pour Jésus-Christ —
amour
dont il nous sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour d
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sait tout incapables par nous-mêmes — mais sur l’
amour
de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nou
210
se pour une réponse. La plénitude est un combat d’
amour
. Mais aimer ? C’est d’abord répondre, — c’est en même temps et c’est
211
it je, n’a pas d’autre mouvement que la peur ou l’
amour
. Non qu’il ait à choisir : déjà il fuit, déjà il s’offre. C’est le je
212
alors le secret du grand Pan s’ouvrirait-il à son
amour
? Mais serait-ce amour ou défi ? Empédocle n’a rien sauvé. Je garde m
213
d Pan s’ouvrirait-il à son amour ? Mais serait-ce
amour
ou défi ? Empédocle n’a rien sauvé. Je garde ma raison. Et, pour le r
214
xprime chez les lakistes ce même sentiment mêlé d’
amour
et de terreur, que ces mots soient intraduisibles en notre langue13 ?
215
re divisent l’homme en esprit et en corps, seul l’
amour
d’espérance, charité de la foi, nous permet d’apporter à la Nature un
216
ui embrasse l’être anxieux de la créature. En cet
amour
, enfin, l’homme et les choses accèdent au concret de leur existence,
217
ue Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l’
Amour
. L’universalité du désespoir, qui est la thèse maîtresse de cette œuv
218
ssentiment. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’
amour
chrétien n’est que « la fine fleur du ressentiment » que les natures
219
s savons ce qu’ils font »). On parle aussi de l’«
amour
de ses ennemis » et l’on « sue à grosses gouttes ». Il est facile de
220
centrale : nous en sommes venus à substituer « l’
amour
de l’humanité » à l’amour du prochain commandé par le Christ : et c’e
221
venus à substituer « l’amour de l’humanité » à l’
amour
du prochain commandé par le Christ : et c’est au nom de cet amour de
222
n commandé par le Christ : et c’est au nom de cet
amour
de l’humanité que nous revendiquons les fausses valeurs décrites par
223
ites par Nietzsche. Nous ne voulons plus l’acte d’
amour
personnel — qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons tout sim
224
exige de nous un moindre sacrifice. (On éloigne l’
amour
: ainsi l’amour de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour d
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moindre sacrifice. (On éloigne l’amour : ainsi l’
amour
de la patrie passe avant celui du prochain, l’amour du genre humain a
226
our de la patrie passe avant celui du prochain, l’
amour
du genre humain avant celui de la patrie.) Cet humanitarisme entraîne
227
ent contre l’héroïsme chrétien ; à l’origine de l’
amour
de l’humanité, il y a, comme Fichte l’avait vu, une haine des hommes
228
humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’
amour
du prochain. Ni ange, ni bête, ni droite ni gauche. Pessimisme quant
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en prose sont d’un franciscain. Il y a en lui un
amour
des objets, un sens de la nature, une compréhension des symboles qui
230
ière si touchante, et c’est ce qu’ils appellent l’
amour
.57 » Rire du solitaire, qui ressemble peut-être à la pitié énigmatiqu
231
parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet
amour
à peu près unanime figure la bonne conscience conservatrice du régime
232
remières, ceux qui méprisent la vie bourgeoise, l’
amour
et le mariage bourgeois, l’idéalisme romantique, la croyance vulgaire
233
e, la Puissance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’
Amour
, la Civilisation, — les lieux communs de l’ère finissante ne sont plu
234
ynisme d’un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’
amour
du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affic
235
’éléments imprévisibles. Un autre trouble est cet
amour
théorique de l’Humanité, qui traduit une fuite devant l’humanité part
236
s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’
amour
des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
237
e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’
amour
du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
238
a complètement perverties. On nous a présenté cet
amour
du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
239
e en société. On a transporté dans l’histoire cet
amour
qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
240
humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’
amour
du prochain. Ni ange ni bête, ni droite ni gauche26. Pessimisme quant
241
ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’
amour
, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
242
le, ces trois notions : le travail, le service, l’
amour
du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a
243
étendre plus sur le troisième exemple, celui de l’
amour
du prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconc
244
prochain. Il est évident pour un chrétien que cet
amour
est inconcevable et impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
245
homme qui voudrait témoigner par des actes de son
amour
réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infailliblement po
246
re, négliger les précautions d’usage, épouser par
amour
, faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser, admirer. D’u
247
ynisme d’un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’
amour
du peuple et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affic
248
’éléments imprévisibles. Un autre trouble est cet
amour
théorique de l’Humanité, qui traduit une fuite devant l’humanité part
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s d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’
amour
des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement d
250
e d’obéissance à l’ordre de Dieu, qui s’appelle l’
amour
du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le mo
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a complètement perverties. On nous a présenté cet
amour
du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard
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e en société. On a transporté dans l’histoire cet
amour
qui doit être un acte, une présence et un engagement immédiat. Acte,
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humainement bienfaisante que l’Évangile appelle l’
amour
du prochain. Ni ange ni bête, ni droite ni gauche. Pessimisme quant a
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ntre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’
amour
, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que
255
le, ces trois notions : le travail, le service, l’
amour
du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a
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étendre plus sur le troisième exemple, celui de l’
amour
du prochain. Il est évident pour un chrétien que cet amour est inconc
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prochain. Il est évident pour un chrétien que cet
amour
est inconcevable et impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
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homme qui voudrait témoigner par des actes de son
amour
réel, de sa pitié pour le peuple trompé, passerait infailliblement po
259
re, négliger les précautions d’usage, épouser par
amour
, faire scandale sans épiloguer, là où il faut, mépriser, admirer. D’u
260
nt de militer bruyamment dans le parti, moins par
amour
passionné pour son idéal que par haine des autres partis, et souvent
261
André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)j L’
amour
d’un homme de cinquante ans et d’une jeune femme forme l’unique sujet
262
ux êtres dont la vocation paraît inséparable de l’
amour
qui les domine. Une analyse racinienne des sentiments s’unit ici à la
263
té tendre de son « inquisition » rend un sens à l’
amour
humain, disqualifié dans la littérature d’aujourd’hui par trop d’indi