1
nt, une intrigue puissante, des personnages d’une
belle
richesse psychologique. En fermant le livre on a presque l’impression
2
ms puissants de l’Asie sauront encore éveiller de
beaux
rêves. Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et c
3
ion les possède, les exalte, les affole. Les plus
beaux
types créés par Unamuno sont ces femmes dures et passionnées, Raquel
4
meurs ? Déjà un Mac Orlan, un Kessel ont donné de
beaux
exemples du parti que peut tirer le nouveau romantisme de ce chaos. S
5
aise de l’énorme cri de délivrance du peuple fou.
Belles
étincelles échappées d’un brasier. Pour les causes de l’incendie, voi
7
, tout de même nous avons un corps, et c’est très
beau
, Breton, de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a des gens p
8
des gens pour vous faire du pain ; et c’est très
beau
, Aragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on voudrait que de m
9
re Drieu la Rochelle, s’il voulait…) o. « Adieu,
beau
désordre… (Notes sur la jeune littérature et la morale) », Bibliothèq
10
ut bien dire du diable et se termina sous le plus
beau
soleil de printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne saur
11
it de créer à notre vie moderne un décor utile et
beau
. Or « la grande ville, phénomène de force en mouvement, est aujourd’h
12
esprit… Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-vous
belle
, mon amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je vous aime moins que je
13
Jérusalem : le christianisme n’est-il pas le plus
beau
don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des pages d’un accent très nob
14
nquises. Il n’empêche que son livre manifeste une
belle
unité de pensée, et qu’il propose quelques directions très nettes de
15
avait la vie des hommes pour demain, et il était
beau
d’y songer un peu avant de nous abandonner à l’oubli luxueux des rues
16
être seul parmi la foule, lève les yeux, au plus
beau
ciel du monde. h. « Soir de Florence », La Semaine littéraire, Genè
17
à la Grande salle des Conférences, devant un très
bel
auditoire, est un des plus passionnants et des plus controversés de l
18
que de « déplaire au roi » vont reprendre de plus
belle
: la guerre civile succède aux dragonnades. M. Esmonin s’abstient d’e
19
de vous trouver peut-être assise en face de votre
bel
ami laqué, souriante… Enfin, un peu après 6 heures, je suis sorti. Il
20
atroce spectacle que celui d’une maîtresse jadis
belle
et diserte qui tombe au ruisseau en prononçant de séniles calembours…
22
ont les plaidoyers, tissus des mensonges les plus
beaux
et des plus mélodieuses palinodies, font encore rêver les anges écœur
23
es tentatives de libération les plus violentes et
belles
— malgré tant de maladresses dédaigneuses, de bravades et de faciles
24
n plus haute de l’angoisse humaine, et vous aurez
beau
rire, pharisiens, et dire qu’elle est née dans un café de Paris. « Je
25
profond. En somme, et avant tout, un écrivain, un
bel
écrivain, comme on dit. Et qui sait tirer un admirable parti littérai
26
J’appartiens à la grande race des torrents. » Une
belle
phrase, n’est-ce pas ? Je ne sais qu’un Montherlant qui pourrait l’os
27
nage. Sous une certaine rhétorique — mais la plus
belle
, — ce qui tressaille et m’atteint au vif, c’est tout de même un déses
28
ordre politique par exemple. Parce que c’est très
beau
, ridiculement, spirituellement, juvénilement, incontestablement beau.
29
spirituellement, juvénilement, incontestablement
beau
. Mais alors, Aragon, pourquoi se faire marchand des œuvres complètes
30
. 13. Le Paysan de Paris. j. « Louis Aragon, le
beau
prétexte », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribou
31
sait : « Je suis né pour la mort. » Il fait assez
beau
pour que s’ouvre ce cœur de l’après-midi, comme un camélia de tendre
32
core aussi plantureuse que les formes, il y a une
belle
richesse de lueurs sur une matière traitée largement et d’une abondan
33
irs et assurés, le cou robuste, les mains d’un si
beau
dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur, tout cela communique une
34
avoir faite lui-même. Car il est artisan, dans le
beau
sens ancien du terme, tout comme son frère Charles Barraud, qui lui,
35
que les visages qui s’y reflèteront soient aussi
beaux
que ceux qu’il peint ou modèle, le soir, à la lampe, en compagnie de
36
insi qu’il atteint d’emblée dans ses statues à un
beau
style dépouillé et hardi. Mais il y avait quelque lourdeur dans des m
37
ines herbes. Capitale de la douleurak, ce sont de
belles
syllabes sereines, et dans cette ville, Éluard est le plus séduisant,
38
et adonné à mal » (Calvin). Le tableau n’est pas
beau
, mais on y sent une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque
39
t assez pour me permettre d’entreprendre quelques
beaux
vols… » Dès lors, je vécus, comme vous me voyez vivre encore, dans un
40
je n’y échapperai pas plus qu’un autre : et qu’un
beau
soir il faille écrire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais v
41
, que « ceci, c’est une autre histoire, une autre
belle
histoire, une autre très belle histoire ». (Et vous verriez à quoi ce
42
istoire, une autre belle histoire, une autre très
belle
histoire ». (Et vous verriez à quoi cela peut servir, une citation.)
43
ve, et pas embarrassé du tout pour vous lâcher un
beau
pavé mathématique au milieu d’une effusion « lyrique », histoire de n
44
isir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si
belle
rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique, qui se tint un
45
n ivresses avec la même joie, mon cheval fou, mon
beau
Désir s’ébroue et part sitôt que je vais m’endormir, ah ! galope, car
46
à l’oublier dans le rêve, dans l’utopie, dans une
belle
doctrine… Il faudrait d’abord prendre conscience du péril. Nous ne te
47
laudissait chaque soir entre deux airs anglais Le
Beau
Danube bleu, en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-êt
48
où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus
beaux
peut-être, mais inconnus. Voilà que la forme blanche, sous un brusque
49
x acteurs. Puis Gérard embrassa paternellement la
belle
effarée, et nous sortîmes, après avoir délivré le homard qui, laissé
50
r, a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (
belles
). Il est même un des très rares parmi les jeunes qui ait vraiment don
51
traité de clown, cela ne va pas loin.) C’est une
belle
rage (ô combien partagée !) vainement passée (quitte à renaître heure
52
onner l’air bête à ceux qui le sont en créant une
belle
œuvre serait, par exemple, plus efficace. Aragon se retourne sans ces
53
sticulations, de gros mots et de discours en très
beau
style contre un monde très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à c
54
t Barrès, mais ne l’ait point trompé : « Avec son
beau
regard de rêve, — lit-on dans l’Ennemi des Lois — son expression amou
55
e où l’on ne sait plus créer avec joie des formes
belles
, ce monde qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage
56
amais ! » Officiers élégants, tout de noir vêtus,
belles
femmes aux voix agréablement rauques… Sortez pour en suivre une, arrê
57
lement grave ; une voix douce et virile ; et quel
beau
titre ! « Saisir » n’est-ce point l’acte essentiel de la poésie ? Tou
58
omme elle paraît ici bien établie, triomphante, à
beau
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux, ces âmes indu
59
l s’apprête à cracher sur ce que je dirai de plus
beau
… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bo
60
us » de la tâche des instituteurs : Faire de ces
belles
analyses logiques, et grammaticales, où tout retombait droit… Et de c
61
grammaticales, où tout retombait droit… Et de ces
beaux
problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les c
62
comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse
beau
demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vaincus, les tours de carr
63
cole les modèles de ce qu’on nommait autrefois la
belle
ouvrage ? On va supprimer les leçons de calligraphie. La disciplin
64
fice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une
belle
carrière. Mais ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma su
65
ouer au prophète, on nous promet de tous côtés de
belles
catastrophes. Je suis de ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. (« C
66
7. L’Instruction publique contre le progrès Un
beau
titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous. Il faut av
67
quipe d’idéalistes pratiques d’en faire sortir le
beau
miracle d’une civilisation aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait q
68
l s’apprête à cracher sur ce que je dirai de plus
beau
… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bo
69
us » de la tâche des instituteurs : Faire de ces
belles
analyses logiques, et grammaticales, où tout retombait droit… Et de c
70
grammaticales, où tout retombait droit… Et de ces
beaux
problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les c
71
comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse
beau
demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vaincus, les tours de carr
72
cole les modèles de ce qu’on nommait autrefois la
belle
ouvrage ? On va supprimer les leçons de calligraphie. 3.e. La disc
73
fice administratif. Et c’est ce qui s’appelle une
belle
carrière. Mais ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma su
74
ouer au prophète, on nous promet de tous côtés de
belles
catastrophes. Je suis de ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. (« C
75
7. L’instruction publique contre le progrès Un
beau
titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pensez-vous. Il faut av
76
quipe d’idéalistes pratiques d’en faire sortir le
beau
miracle d’une civilisation aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait q
77
er regard, dans un matin plein de mouettes — « Un
beau
bruit d’ailes me fait un ciel » — la vaporeuse beauté du lac de Neuch
78
li. Ce peintre se montre plus occidental dans les
beaux
volumes pleins de ces paysages, que dans ses dessins, dont Kikou Yama
79
précision… À la dernière page, l’artiste fait une
belle
grimace : le lecteur ne l’imitera pas. be. « Kikou Yamata : Saisons
80
raconte l’histoire suivante qui est une des plus
belles
du monde : Un prince italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat
81
s une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus
belle
œuvre, sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’ac
82
barbe en crin de cheval du diable. L’héroïne est
belle
comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses larmes le s
83
e. Car on ne voit que ce qu’on mérite. — Les plus
beaux
fantômes, et les plus réels, ce sont les anges. Mais ceux-là seuls pa
84
retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
beau
feindre l’intérêt le plus singulier pour ce château sur la rive, ils
85
regarder jaillir sans fin contre soi l’eau de ce
beau
Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir
86
atafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très
beau
tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or. L’h
87
armi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement
belle
dans un peignoir noir et blanc… Je ne puis avaler mon verre de ce caf
88
ite, et devient extrêmement exigeant, car le plus
beau
mensonge atteint à peine le degré d’intérêt d’une vérité banale, et s
89
Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front,
belle
carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-corps, myt
90
erse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très
belle
), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend
91
zon est aussi lointain qu’on l’imagine, tout a de
belles
couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air…
92
uf les demi-juifs — mais laids comme des paysans,
beaux
hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent.
93
’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si
belles
qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus q
94
Il faut choisir entre les bonnes manières et les
belles
manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pouvoir de s’enivrer, ils
95
’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru
beau
, en faire le tour, mais voilà qui est affaire de pur caprice, tandis
96
Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque
belles
dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jou
97
. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus
bel
âge de la vie… — Où était placé notre mal ? dans quelle partie de not
98
sécularisme que répond M. Gabriel Marcel dans une
belle
conférence prononcée au Foyer des étudiants protestants, et que la No
99
it il pratique cet étrange sectionnement, il aura
beau
se recommander de la Raison ou de l’Esprit, nous resterons inquiets,
100
Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de la
belle
matière mise en valeur dans sa pureté, sa nudité, ce sens de l’artisa
101
trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du
beau
et le goût intransigeant du vrai, c’est le trait le plus évidemment «
102
s neuf dans cette trilogie philosophique, mais un
bel
ensemble d’observations justes et souvent profondes sur les grandeurs
103
n peu les autres. M. Charles Du Bos, dans la très
belle
préface qu’il a donnée à la traduction française note avec raison que
104
iscussions, et qu’en tant d’autres pages de cette
belle
œuvre, d’une simple indication tranquille et profonde sur l’état d’âm
105
s victoires. » Nous empruntons ces lignes au très
bel
essai que Robert de Traz intitula Nietzsche et les hauteurs 23, et qu
106
uchement idéaliste et pourtant jamais dupe de ses
beaux
sentiments lorsqu’il s’y mêle des motifs tout matériels. Ses larmes
107
par moments. C’est là qu’il retrouve Tsuruko, la
belle
jeune fille qu’il aimait dans son adolescence. Et l’idylle passionnée
108
s ; de rentrer bien vite dans sa maison garnie de
belles
nattes et de se plonger dans ses livres de philosophie. Il entendait
109
le tableau, ou au contraire en s’excitant sur ses
belles
actions. Il les note, simplement, sans oublier d’indiquer ses hésitat
110
bert Thibaudet, nous ont fait penser qu’il existe
bel
et bien un Loti vu de Genève, non pas sous la forme d’un ouvrage comp
111
utrage, voire à une impudeur. » À l’opposition du
Beau
objectif et de l’Intéressant sentimental qui pour Schiller et surtout
112
dont cette œuvre serait comme le frontispice (aux
beaux
noirs et gris profonds). Un critique fort écouté29, à son propos, fit
113
otre foi originale. Le siècle, hélas, décorait du
beau
nom de libéralisme l’absence de toute exigence unifiante entre la pen
114
Swedenborg, lectures de son adolescence, figurent
bel
et bien dans son évolution une de ces crises où l’être spirituel déco
115
e, cela convient aux gens du monde et surtout aux
belles
dames qui n’ont rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà con
116
he et la part active qu’il prit aux réunions de «
belles
âmes » suscitées par l’apostolat du comte de Zinzendorf. C’était le t
117
nts, et que les adversaires de la religion eurent
beau
jeu d’exploiter, on le sait. Mais, comme l’établit fort justement Cur
118
souvent manifeste ? Ce serait faire la part trop
belle
au monde, que nous refusons. Mais il peut être utile d’en dégager ce
119
tirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
beau
jour cédé à la tentation du pittoresque et défini, au goût du temps,
120
laudissait chaque soir entre deux airs anglais Le
Beau
Danube bleu, en commémoration polie d’un passé imaginaire, ou peut-êt
121
où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus
beaux
peut-être, mais inconnus. Et voici que la forme blanche, sous un brus
122
x acteurs. Puis Gérard embrassa paternellement la
belle
effarée, et nous sortîmes, non sans avoir délivré le homard qui, lais
123
riez ? Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de
belles
personnes — en vain ! Et quelle tenue. Ici l’on sait encore qu’un Amé
124
nique fait encore des enfants et ils sont grands5
beaux
et nombreux, racés et fades. Cette société n’a peut-être pas encore o
125
retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
beau
feindre l’intérêt le plus singulier pour ce château sur la rive, ils
126
regarder jaillir sans fin contre soi l’eau de ce
beau
Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir
127
atafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très
beau
tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or. L’h
128
armi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement
belle
dans un peignoir noir et blanc… Je ne puis avaler mon verre de ce caf
129
ite, et devient extrêmement exigeant, car le plus
beau
mensonge atteint à peine le degré d’intérêt d’une vérité banale, et s
130
Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front,
belle
carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-corps, myt
131
lline (pour que les vents ne l’emportent pas), un
beau
nid de poète : car demeurer ici, c’est demeurer vraiment « en pleine
132
erse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très
belle
), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend
133
zon est aussi lointain qu’on l’imagine, tout a de
belles
couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air…
134
uf les demi-juifs — mais laids comme des paysans,
beaux
hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent.
135
’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si
belles
qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus q
136
Il faut choisir entre les bonnes manières et les
belles
manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pouvoir de s’enivrer, ils
137
’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru
beau
, en faire le tour, mais voilà qui est affaire de pur caprice, tandis
138
Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque
belles
dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jou
139
omme elle paraît ici bien établie, triomphante, à
beau
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux, ces âmes indu
140
emous dans l’eau. Un char traverse lentement. Une
belle
auto derrière s’impatiente, tandis que les collégiens vont flairer sa
141
omme ne saurait plus les désigner sans fraude. Un
bel
assortiment de monstres ! (J’ai lu le journal après dîner.) Et tous l
142
s’en retourne avec cette conviction : « Ce fut un
bel
enterrement ! » Et de même, ceux qui auront pris soin de moi au momen
143
se. Va-t-elle apostropher le destin ou pousser de
beaux
cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il
144
barbe en crin de cheval du diable. L’héroïne est
belle
comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses larmes le s
145
ons bon, félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit
bel
et bien d’une question de nourriture, — la question fondamentale, et
146
raconte l’histoire suivante qui est une des plus
belles
du monde : Un prince italien ayant commandé à Pergolèse un Stabat Ma
147
s une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus
belle
œuvre, sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’ac
148
à mi-voix. 20. Depuis lors a paru Samsara — un
beau
livre baroque — et dont le titre explique tout ce qui peut être expli
149
inq minutes je ne saurai plus même voir s’il fait
beau
ou s’il fait vilain. Lord Artur. — Je pense sérieusement que vous ne
150
indifférents. C’est pourquoi vous admettez que «
beau
» temps est le contraire de « mauvais » temps, et vous n’avez jamais
151
être le « bon » temps, ni si les tempêtes sont «
belles
». C’est pourquoi vous pensez encore que le bonheur peut exister en d
152
me faisait souhaiter dans ma prière « qu’il fasse
beau
demain », je pensais en dessous que j’aimais mieux les herbes mouillé
153
l temps ferait-il pour vous ? Lord Artur. — … Le
beau
mot : courtisane… Ce n’est pas qu’elle soit belle, peut-être, mais qu
154
beau mot : courtisane… Ce n’est pas qu’elle soit
belle
, peut-être, mais qu’elle pleure, qui me réchauffe. Parce qu’elle se t
155
tirait comme une étrangère. Néanmoins, j’eusse un
beau
jour cédé à la tentation du pittoresque et défini, au goût du temps,
156
riez ? Vous mourrez avec elle.) Cependant, que de
belles
personnes — en vain ! Et quelle tenue. Ici, plus qu’ailleurs, l’origi
157
retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
beau
feindre l’intérêt le plus singulier pour ce château sur la rive, ils
158
regarder jaillir sans fin contre soi l’eau de ce
beau
Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir. Sans avoir
159
atafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très
beau
tapis mince, ou bannière, avec des caractères turcs brodés en or. L’h
160
armi elles, des Tziganes, dont l’une affreusement
belle
dans un peignoir noir et blanc… Je ne puis avaler mon verre de ce ca
161
Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front,
belle
carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’eau jusqu’à mi-corps, myt
162
colline pour que les vents ne l’emportent pas, un
beau
nid de poète : car demeurer ici, c’est demeurer vraiment en « pleine
163
erse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très
belle
), nous inscrivons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend
164
zon est aussi lointain qu’on l’imagine, tout a de
belles
couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air…
165
uf les demi-juifs — mais laids comme des paysans,
beaux
hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent.
166
’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si
belles
qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus q
167
Il faut choisir entre les bonnes manières et les
belles
manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pouvoir de s’enivrer, ils
168
’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru
beau
, en faire le tour, mais voilà qui est affaire de pur caprice, tandis
169
Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque
belles
dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’arrêter quelques jou
170
omme elle paraît ici bien établie, triomphante, à
beau
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux, ces âmes indu
171
emous dans l’eau. Un char traverse lentement. Une
belle
auto derrière s’impatiente, tandis que les collégiens vont flairer sa
172
omme ne saurait plus les désigner sans fraude. Un
bel
assortiment de monstres ! (J’ai lu le journal après dîner.) Et tous l
173
s’en retourne avec cette conviction : « Ce fut un
bel
enterrement ! » Et de même, ceux qui auront pris soin de moi au momen
174
se. Va-t-elle apostropher le destin ou pousser de
beaux
cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il
175
barbe en crin de cheval du diable. L’héroïne est
belle
comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses larmes le s
176
ons bon, félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit
bel
et bien d’une question de nourriture, — la question fondamentale, et
177
u’on a cessé de penser qu’il est meilleur ou plus
beau
que tout autre, mais avec lui l’on se sent bien. Ses défauts crèvent
178
. Mais dans cette relation, vous existez. J’aurai
beau
faire, ils me diront encore : « Vous estimez vraiment que l’Amérique
179
eils plus délicats que les sens de l’homme. Cette
belle
crise radio-poétique s’étant heureusement dénouée dans les hauteurs d
180
Et des fleurs vraies ! Ah mon cher, ici tout est
beau
!… — Mais tout ici a été fait par les Américains pendant la guerre… —
181
mme un bon vin. Et j’ai feuilleté des éditions si
belles
qu’on se demande quels talents les méritent. Ce qu’il y a de plus int
182
. Alertés, je n’en suis pas sûr. L’ennui, avec ce
beau
pays, ce n’est pas qu’il soit si propre et bien tenu, trait dont s’ég
183
et malgré la Restauration, l’on s’aperçut que ce
beau
mouvement d’horlogerie fine retardait sans espoir sur l’heure du sièc
184
n singe au naturel, en guise d’armes parlantes du
beau
mythe de l’Égalité… Et pourtant si le « grand Ostervald », si Corneil
185
dit qu’Andersen écrivit quelques-uns de ses plus
beaux
contes pendant le séjour qu’il fit au Locle, dans la neige… Neuchâtel
186
Il a fallu le prix Nobel pour qu’on s’aperçût un
beau
jour qu’il était parmi nous, caché dans sa pèlerine. Une semaine plus
187
des Mohicans de mon enfance. Je le trouvais bien
beau
. Pourquoi l’ai-je quitté ? …Et nous n’irons jamais au lac d’Amatitlán
188
es entassées avec art. Nous passions les clédars (
beau
mot celtique, l’un des rares qui subsistent chez nous) et les refermi
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ore ému par ce petit être tremblant. C’était trop
beau
… Le lièvre détala. Combien d’occasions merveilleuses ai-je laissées d
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riotarde, riche et peureuse, les églises auraient
beau
multiplier les manifestations publiques, les assemblées pacifistes, l
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ion de mots ? Dans l’un et l’autre cas, il s’agit
bel
et bien de savoir quel sens l’homme veut donner à sa vie, comment il
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t contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse
beau
demain, ce n’est pas prier, c’est exprimer un vœu, un vœu d’humaniste
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aisse s’étendre l’empire de la nécessité. On aura
beau
l’intensifier10 : la tâche grandira d’autant. Et la tristesse. « L
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e ce que l’on y met dès l’origine. 10. On aura
beau
l’appeler « travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux
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ces sociales. Que devenaient, dans tout cela, les
belles
synthèses de la théologie libérale ? L’arrière-plan de bourgeoisie et
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vérités éternelles (1932-1933)x La lecture du
bel
article de M. Arnold Reymond, paru dans votre n° 1, me met la plume à
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guée, des grands prêtres de l’Insoluble. Mais, un
beau
jour, les événements nous réveillent brusquement. Maintenant, il va f
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s dont ils s’éloignent de plus en plus. Mais j’ai
beau
ne pas croire, pour mon compte, à la réalité de tous ces mythes, j’ai
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mon compte, à la réalité de tous ces mythes, j’ai
beau
ne pas croire qu’ils aient le droit de disposer de nos vies, je suis
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t d’un préjugé romantique, la décadence n’est pas
belle
, ni la mort. Ce qui est beau, c’est la lutte contre la mort. Ce qui e
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décadence n’est pas belle, ni la mort. Ce qui est
beau
, c’est la lutte contre la mort. Ce qui est grandiose, c’est la victoi
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une chose au monde plus difficile à réussir qu’un
beau
roman : c’est un roman chrétien. Qu’est-ce donc qu’un roman chrétien
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gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir
bel
et bien sondée ? Ce serait un conte bleu, ou un volume de la Biblioth
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u toute commune mesure. Que se passerait-il si un
beau
jour le public se mettait à l’école des penseurs ? On verrait éclater
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ndé de pouvoir dans une banque, se voit arrêté un
beau
matin par deux inspecteurs. Ces messieurs lui apprennent qu’il est in
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nante de cette vue d’origine purement doctrinale.
Bel
exemple du pouvoir des philosophes. Encore faut-il que les philosophe
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e éducation piétiste, un secret terrifiant et une
belle
aisance matérielle. Du secret il tira son œuvre ; sa fortune, il la c
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maladie mortelle (le péché)54. L’homme naturel a
beau
dénombrer tout l’horrible, et tout épuiser, le chrétien se rit du bil
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u n’ont rien fait de mieux. Ils ont eu parfois de
beaux
cris, mais à qui les adressaient-ils ? À la galerie plus qu’à eux-mêm
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». Et plusieurs des paroles de Pillau, — les plus
belles
peut-être — pourraient s’appliquer au destin de n’importe quelle nati
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ttement supérieure. J’ajouterai même que c’est un
bel
éloge du talent de M. Malraux que de constater que ses livres sont le
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gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir
bel
et bien sondée ? Ce serait un conte bleu, ou un volume de la Biblioth
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. Johan Bojer, et s’il était là, je lui ferais ma
belle
révérence paysanne et je lui dirais : — Asseyez-vous. — Et je lui fer
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ferais le café, et j’irais lui chercher mon plus
beau
pot de confitures… Elle voudrait voir aussi Reymont, et Gorki. « Dit
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e de travail que M. Goguel adopte au départ revêt
bel
et bien la forme d’une explication de cause à effet. On pense couramm
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après quinze autres meurtriers, un Ravaillac… Le
bel
irénisme de Viénot, la réserve qu’il observe avec constance dans son
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ui, rien n’est plus vicieux pour la raison que ce
beau
cercle indivisible, irréfutable, du concret. Mais le jugement sceptiq