1
ortes pour pouvoir tout lire, et il n’y aura plus
besoin
de roman catholique. » C’est ce qu’on pourrait appeler une « morale c
2
re. Souhaitons d’entendre encore M. Meili. Est-il
besoin
de souligner l’importance de telles prises de contact entre artiste e
3
une vision générale de notre temps et un évident
besoin
d’impartialité. Son art bénéficie de cette vision. Je ne saurais résu
4
ertu cardinale pour le créateur. Mais quel est ce
besoin
si général de s’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivr
5
me où s’éveille un désenchantement qui l’amène au
besoin
d’une mystique. Et pour finir, l’un des derniers venus, Marcel Arland
6
s inquiétudes modernes : la perte d’une foi. Il a
besoin
de Dieu, mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que
7
de paradoxe serait bien pauvre pour expliquer ce
besoin
de porter à son excès toute chose, au-delà de toutes limites. « Il n’
8
ivilisation mécanicienne. (Les machines n’ont pas
besoin
de sommeil.) La fatigue devient un des éléments les plus importants d
9
ce cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous
besoin
d’un autre amour que celui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible d
10
tions à l’établissement d’une éthique adaptée aux
besoins
modernes. w. « Ramon Fernandez : Messages (NRF, Paris) », Bibliothè
11
’élan appelait. Second exemple. — J’éprouve le
besoin
de faire le point : à quoi en suis-je, qui suis-je ? Je revois des ac
12
que le mensonge est sincère aussi, qui révèle mon
besoin
de mentir. Il devient dès lors impossible de faire rien qui ne soit s
13
oi-même une volonté — si profonde qu’elle n’a pas
besoin
de s’expliciter pour être efficace — qui m’interdit de nommer ce dont
14
t, parce que de ces « ratages » naît le perpétuel
besoin
d’évasion qui est la condition de son progrès moral. C’est ainsi qu’i
15
ie humaine pour nous sans prix ? Mais nous avions
besoin
de révolution pour vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synony
16
arrière-pensée d’apologie, ou même simplement un
besoin
d’être aimés qui faussaient leurs voix pour les rendre plus touchante
17
z modestement n’être pas inédit. Mais point n’est
besoin
de rappeler Candide : nous pensons que bien avant Voltaire il y avait
18
nt de vue de la psychologie de l’écrivain, est un
besoin
organique, un peu anormal, que l’on satisfait dans certains états de
19
t des Ford. Alors les hommes hurleront un affreux
besoin
mystique. Vous réveillerez-vous pour les désaltérer, dieux de l’Orien
20
uve la religion qu’aux convertis — qui n’ont plus
besoin
de preuves. Il reste qu’un livre comme celui-ci tend un merveilleux p
21
st momentanément trop chère ; mais surtout que le
besoin
qu’on a de tel objet est satisfait ou a disparu. Il semble alors que
22
s le plaisir ou l’intérêt véritable du client. Le
besoin
ayant disparu, la production devant se maintenir, il n’y a qu’une sol
23
maintenir, il n’y a qu’une solution : recréer le
besoin
. Pour cela, on abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il es
24
candale est qu’il l’ait trompé sur ses véritables
besoins
. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle peut amener,
25
la production s’intensifie, plus il faut créer de
besoins
et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsister qu’en progressant. M
26
que nous payons à la terre la satisfaction de nos
besoins
. » — Ford se moque de la philosophie. Il ne peut empêcher que son att
27
capricieuse dans le plaisir, la conscience de ses
besoins
et de ses buts propres, humains et divins. Mauvais loisirs. Ford lui
28
ance… Mais le temps approche où vous n’aurez plus
besoin
de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène,
29
oi pour se voir ? Il y a dans l’homme moderne un
besoin
de vérifier qui n’est plus légitime dès l’instant qu’il se traduit pa
30
ar esprit scientifique, par doute méthodique, par
besoin
de définir, par défiance envers les dieux. À chaque regard dans notre
31
entre jeunes hommes ivres. Mais alors point n’est
besoin
de formuler cette ivresse ; autrement que par des cris. 5. Avec toute
32
ait un de ces miracles de liberté dont nous avons
besoin
pour croire que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voic
33
de M. Benda sera d’avoir soutenu que l’humanité a
besoin
qu’on lui demande l’impossible. Et quand bien même elle croirait n’en
34
Et quand bien même elle croirait n’en avoir plus
besoin
. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en butte aux sarcasmes des
35
e qu’ils l’ont établi à la mesure exacte de leurs
besoins
. Nous ne croyions plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nou
36
inégale de ces disciplines ; de la diversité des
besoins
; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain, qu’il se trouve que
37
pter aux particularités psychologiques, voire aux
besoins
purement sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants ? Ce se
38
10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il
besoin
de déclarer formellement qu’une telle attitude n’est en aucune façon
39
it moderne. C’est sa façon à elle de répondre aux
besoins
de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il e
40
poque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses
besoins
. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a
41
ormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout
besoin
d’une purge violente qui chasse ce ver solitaire du matérialisme. Et
42
matérialisme. Et quand on m’aura démontré que les
besoins
de l’époque exigent une organisation à outrance du monde, je répondra
43
où cette exigence est satisfaite naît un nouveau
besoin
qui est précisément d’échapper à cette organisation. Or il semble bie
44
plan elles ne font que traduire la diversité des
besoins
individuels. Méditez un peu ces truismes : On apprend plus d’une chos
45
ici que pour impressionner le public. Je n’ai pas
besoin
de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisen
46
Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et sur ce
besoin
dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait que l’éco
47
e qu’ils l’ont établi à la mesure exacte de leurs
besoins
. Nous ne croyions plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nou
48
inégale de ces disciplines ; de la diversité des
besoins
; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain, qu’il se trouve que
49
pter aux particularités psychologiques, voire aux
besoins
purement sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants ? Ce se
50
Voir note A à la fin du livre, p. 65. 11. Est-il
besoin
de déclarer formellement qu’une telle attitude n’est en aucune façon
51
it moderne. C’est sa façon à elle de répondre aux
besoins
de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il e
52
poque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses
besoins
. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a
53
ormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout
besoin
d’une purge violente qui chasse ce ver solitaire du matérialisme. Et
54
matérialisme. Et quand on m’aura démontré que les
besoins
de l’époque exigent une organisation à outrance du monde, je répondra
55
où cette exigence est satisfaite naît un nouveau
besoin
qui est précisément d’échapper à cette organisation. Or il semble bie
56
plan elles ne font que traduire la diversité des
besoins
individuels. Méditez un peu ces truismes : On apprend plus d’une chos
57
ici que pour impressionner le public. Je n’ai pas
besoin
de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisen
58
15. Cf. ce que dit Tolstoï sur cette haine et ce
besoin
dans ses Articles pédagogiques encore très actuels, du fait que l’éco
59
aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
besoin
et en qui l’on chérit surtout ce dont on manque : touchantes annexion
60
and chargé de sa filature6. Ah ! comme nous avons
besoin
d’être purifiés d’une odeur de laboratoire dont notre pensée reste im
61
leau, car, pour lui, « être poétique, c’est avoir
besoin
d’illusions ». Je soutiendrais volontiers le contraire, mais M. Nizan
62
le problème de la création intéresse, l’artiste a
besoin
plus que quiconque de principes définis — je ne dis pas de cadres — q
63
a circulation des idées citadines, éprouveront le
besoin
de créer véritablement quelques valeurs nouvelles, il se peut que cer
64
ue. Je ne tiens pas du tout à imiter ce Père. Nul
besoin
de citer à la barre d’un jugement dernier anticipé un esprit qui s’ho
65
olonté tendue, c’est là ce que nous avons surtout
besoin
qu’on nous montre… Je lui sais gré particulièrement d’éclairer cette
66
non du bon côté ; l’âme, que tourmente un suprême
besoin
d’épanchement, s’est déversée, mais elle a mal choisi son confident :
67
l’existence personnelle qu’avant tout nous avons
besoin
. Kierkegaard nous en propose le type le plus efficace. Et c’est ainsi
68
e à susciter dans le monde l’amour dont il aurait
besoin
, qu’il imagine et dont il meurt. Car la vie est une espèce de marâtre
69
ssement de notre foi dans l’avenir de la Réforme,
besoin
minoritaire de trouver des alliés à bon compte sur un terrain où la c
70
cette même lenteur imposée par la nature, ce même
besoin
de précision utile. Ce n’est pas un art d’après le peuple4, mais on d
71
es assez de signes irrévocables pour n’avoir plus
besoin
de solliciter les biographes. On a souvent rappelé l’amitié du jeune
72
soit « chrétien » ou « païen » ? Nous n’avons pas
besoin
d’avoir raison (contre lui, contre les athées) ; nous n’avons pas bes
73
contre lui, contre les athées) ; nous n’avons pas
besoin
d’avoir beaucoup de grands hommes — ni même d’avoir quoi que ce soit
74
oïsmes, tolérances diverses, absence de grandeur,
besoin
de sécurité, etc.). 2. « … fermement attaché… » On ne peut tenir ferm
75
à les attribuer à des facteurs inventés pour les
besoins
de la cause, et qui paraissent totalement étrangers aux buts de notre
76
méfiance vis-à-vis de toute nouveauté réelle, ce
besoin
de contrôler la naissance des idées dangereuses, ce moralisme qui pré
77
vraie défense, c’est l’attaque. Nous avons moins
besoin
d’idées justes que d’idées efficacement justes ; moins besoin de noti
78
es justes que d’idées efficacement justes ; moins
besoin
de notions « correctes » que de notions dynamiques. Nietzsche réclama
79
les hommes tels qu’ils sont, — des hommes qui ont
besoin
d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout a
80
politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont
besoin
tout autant qu’on leur montre la vanité d’une chose si nécessaire. Te
81
maxime calviniste par excellence : « Point n’est
besoin
d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Cette a
82
tre les mains du prolétaire qui, justement, avait
besoin
d’être conduit par la pensée de quelques-uns22. Proposition antirévol
83
parle de cette seule chose au monde qui n’ait pas
besoin
d’arguments pour juger les idoles du monde ; de cette seule chose pou
84
bientôt que rien n’est comparable. Quel était ce
besoin
de fixer, de cerner, de localiser dans l’espace des sentiments ou des
85
eux ont leur origine dans un perpétuel et anxieux
besoin
de dire les choses, comme pour s’en assurer à la fois et s’en délecte
86
ance… Mais le temps approche où vous n’aurez plus
besoin
de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumière quitta la scène,
87
aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
besoin
et de qui l’on chérit surtout ce dont on manque : touchantes annexion
88
. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a
besoin
de nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir. C’est un
89
es intellectuels, les ouvriers, les exploités ont
besoin
de tels mythes. Mais au regard de la nature, cela n’a point de sens.
90
bientôt que rien n’est comparable. Quel était ce
besoin
de fixer, de cerner, de localiser dans l’espace des sentiments ou des
91
eux ont leur origine dans un perpétuel et anxieux
besoin
de dire les choses, comme pour s’en assurer à la fois et s’en délecte
92
aimée d’un amour égoïste, comme un être dont on a
besoin
et de qui l’on chérit surtout ce dont on manque : touchantes annexion
93
es intellectuels, les ouvriers, les exploités ont
besoin
de tels mythes. Mais au regard de la nature, cela n’a point de sens.
94
. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a
besoin
de nos jours ? On parle toujours de son appétit de plaisir. C’est un
95
? Tout de suite les questions personnelles, et ce
besoin
de réformer le prochain… Est-ce que ceux qui vivent sous ce toit sont
96
le même sens. Ainsi, pour me sentir Européen, nul
besoin
de quitter ce salon campagnard où je suis revenu m’asseoir : il me su
97
laît ! ⁂ Retour à l’essai rendu nécessaire par le
besoin
de mettre en ordre l’énorme quantité de faits nouveaux que nous décou
98
gences qui révoltent le bon sens, faire naître le
besoin
et la soif d’une telle force. Et voilà bien la seule acception chréti
99
actéristiques de notre temps, c’est sans doute le
besoin
qu’il a de mettre en question les questions elles-mêmes. Nous nous re
100
la personne créatrice, ils ont substitué pour les
besoins
de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre
101
plein de vie et de pathétique, d’une époque qui a
besoin
, plus que de toute autre chose, de critiques lucides. 6. Un volume
102
ains le répètent, d’une dogmatique que nous avons
besoin
. Ce n’est pas d’une systématique, d’ailleurs déduite a posteriori. Ce
103
n et d’engagement concret dont nous avons le plus
besoin
. Cessons de nous réfugier derrière des complexités que nous créons à
104
’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le
besoin
d’obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie.
105
e était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le
besoin
qu’on avait créé8. Dans la vie de tous les jours, la revendication de
106
es et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses
besoins
, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, dé
107
dé par la vie des choses et des êtres, on n’a pas
besoin
d’arguments pour faire sentir l’absurdité des « lois » qui, pour cert
108
e et les choses. Aussi bien n’éprouve-t-il pas le
besoin
de s’affirmer matérialiste. La position de Ramuz paraît assez voisine
109
le primum vivere se trouve être réalisé, et quel
besoin
alors d’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils vivent bien
110
l’Évangile et de ses exigences concrètes. Est-il
besoin
de marquer, pour finir, que cette critique de l’esprit bourgeois engl
111
ifiées. Celle que l’Ordre nouveau propose à notre
besoin
de sacrifice, c’est la qualité d’homme par excellence, la qualité cré
112
e. C’est facile d’être négatif. Et je n’avais pas
besoin
qu’on m’y aide. Pourquoi n’avez-vous jamais eu le courage, vous Franç
113
plus bas ? Ne penserez-vous jamais à ceux qui ont
besoin
de comprendre le monde ? — J’ai une grande dette de reconnaissance à
114
pour faire croire qu’ils sont forts. Je n’ai pas
besoin
que vous me désespériez. Je le suis assez moi-même. — Aidez-moi… — Le
115
oir un peu mieux que « les gens » de quoi ils ont
besoin
et ce qu’ils demandent réellement ? Car les gens ne demandent pas ce
116
ique qu’il nous offre est de celles qui n’ont pas
besoin
de condiments pour produire leur brûlante saveur. Rien de plus excita
117
é en lui un pouvoir de colère, et par ailleurs le
besoin
de penser, il se voit obligé de répondre activement aux empiètements
118
nais, les jugent suffisants, et n’éprouvent aucun
besoin
de les étayer autrement. Je ne saurais croire pourtant à l’efficacité
119
n et d’engagement concret dont nous avons le plus
besoin
. Cessons de nous réfugier derrière des complexités que nous créons à
120
’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le
besoin
d’obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie.
121
les hommes tels qu’ils sont, — des hommes qui ont
besoin
d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout a
122
politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont
besoin
tout autant qu’on leur montre la vanité d’une chose si nécessaire. Te
123
maxime calviniste par excellence : « Point n’est
besoin
d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Cette a
124
actéristiques de notre temps, c’est sans doute le
besoin
qu’il a de mettre en question les questions elles-mêmes. Nous nous re
125
à adhérer à l’une d’entre elles, que j’éprouve le
besoin
de mettre au point, ici, quelques définitions. 47. Que ceux qui s’in
126
tre les mains du prolétaire qui, justement, avait
besoin
d’être conduit par la pensée de quelques-uns58 ! Mais ce sont les « r
127
parle de cette seule chose au monde qui n’ait pas
besoin
d’arguments pour juger les idoles du monde ; de cette seule chose pou
128
e était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le
besoin
qu’on avait créé63. Dans la vie de tous les jours, la revendication d
129
es et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses
besoins
, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, dé
130
contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait
besoin
de fomenter contre lui-même les coups de force de l’histoire ! Fol
131
ançais moyen, né social, et décidé à le rester, a
besoin
d’affirmer hautement qu’il est égalitaire. C’est à peine paradoxal, c
132
la personne créatrice, ils ont substitué pour les
besoins
de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre
133
é en lui un pouvoir de colère, et par ailleurs le
besoin
de penser, il se voit obligé de répondre activement aux empiètements
134
nais, les jugent suffisants, et n’éprouvent aucun
besoin
de les étayer autrement. Je ne saurais croire pourtant à l’efficacité
135
n et d’engagement concret dont nous avons le plus
besoin
. Cessons de nous réfugier derrière des complexités que nous créons à
136
’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le
besoin
d’obéir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie.
137
les hommes tels qu’ils sont, — des hommes qui ont
besoin
d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont besoin tout a
138
politique pour suppléer à leur faiblesse, qui ont
besoin
tout autant qu’on leur montre la vanité d’une chose si nécessaire. Te
139
maxime calviniste par excellence : « Point n’est
besoin
d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Cette a
140
actéristiques de notre temps, c’est sans doute le
besoin
qu’il a de mettre en question les questions elles-mêmes. Nous nous re
141
à adhérer à l’une d’entre elles, que j’éprouve le
besoin
de mettre au point, ici, quelques définitions. 41. Ceux qui s’indign
142
tre les mains du prolétaire qui, justement, avait
besoin
d’être conduit par la pensée de quelques-uns51 ! Mais ce sont les « r
143
parle de cette seule chose au monde qui n’ait pas
besoin
d’arguments pour juger les idoles du monde ; de cette seule chose pou
144
e était facile ; mais elle ne satisfaisait pas le
besoin
qu’on avait créé55. Dans la vie de tous les jours, la revendication d
145
es et scandaleuses. L’homme cessa de croire à ses
besoins
, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standard de vie, dé
146
contre ma faiblesse. Misère de l’homme, qu’il ait
besoin
de fomenter contre lui-même les coups de force de l’histoire ! Fol
147
ançais moyen, né social, et décidé à le rester, a
besoin
d’affirmer hautement qu’il est égalitaire. C’est à peine paradoxal, c
148
la personne créatrice, ils ont substitué pour les
besoins
de leurs systèmes l’individu abstrait, l’atome désigné par un chiffre
149
équence pour eux si nouvelle, qu’ils éprouvent le
besoin
de « justifier » leurs interventions politiques, — comme si cela n’al
150
souvent moins par haine des autres partis que par
besoin
d’entretenir de vieux débats dont on connaît par cœur tous les argume
151
ême dans la vraie politique. Car d’une part, il a
besoin
de la base matérielle assurée par l’État, d’autre part, il ne peut cr
152
crivains de ces années éprouvent simultanément le
besoin
de s’exprimer par des romans du format standard : 224 ou 600 pages ex
153
t-Simon, « sans le moindre prétexte et sans aucun
besoin
». Voilà qui est bien vu, mais mal interprété. Le prétexte en effet n
154
. Et c’est la devise du Taciturne : « Point n’est
besoin
d’espérer pour entreprendre… » Mais encore faut-il entreprendre. D’ab
155
« Les œuvres des écrivains ont été faites par le
besoin
organique qu’ont les écrivains de s’exprimer ». Ou encore : « L’Écriv
156
un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous avons
besoin
de sentir devant nous un adversaire vraiment dangereux, il nous faut
157
térielle. Au contraire : nous avons un trop grand
besoin
des différences et des oppositions naturelles pour vouloir les anéant
158
e. Il y aura toujours des chroniqueurs qui auront
besoin
de parler de Rimbaud pour faire jeune. Il y aura toujours des conserv
159
battage commercial. Ce sont ces livres-là qui ont
besoin
de la critique pour atteindre le lecteur. Mais alors c’est le public
160
non point d’après la consommation possible et les
besoins
du public, mais d’après le budget de la maison. 2. Le déluge de livre
161
nce est pour eux si nouvelle, qu’ils éprouvent le
besoin
de « justifier » leurs interventions politiques, — comme si cela n’al
162
souvent moins par haine des autres partis que par
besoin
d’entretenir de vieux débats dont on connaît par cœur tous les argume
163
même dans la vraie politique. Car d’une part il a
besoin
de la base matérielle assurée par l’État, d’autre part il ne peut cré