1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e on peut », avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vouloir unir dans une même philosophie la morale jésuite
2 on les appelle ou non idées générales, et j’avoue bien volontiers qu’il n’est pas une opinion sur le monde à laquelle je ne
3 hiérarchies que sur celui de la solidarité, comme bien l’on pense). Enfin, enseignement plus général de la morale sportive :
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
4 ontre nos poncifs intellectuels. Mais elle risque bien de nous en rendre un peu plus esclaves. Car depuis Freud — dont ils s
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
5 nt Paul Colin, est peu intéressant. On en a connu bien d’autres de ces jeunes gens prétentieux et sincères qui se croient un
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
6 as non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien peigné. Rabevel, c’était un portrait balzacien du brasseur d’affaire
7 abre a tenté, et en somme, réussi, une entreprise bien téméraire de nos jours : un roman à thèse aussi intelligent que vivan
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
8 ersonnalité. Leur Prologue pourrait presque aussi bien être celui d’une pièce de Pirandello. N’annonce-t-il pas que les pers
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
9 rs, une simplicité qui n’est pas familière. C’est bien la poésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur, mais qui se pen
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
10 5)m L’Irlande contemporaine offre un spectacle bien passionnant : celui de la renaissance d’une littérature nationale à l
11 mener à chef cette libération, un Yeats, un A.E., bien d’autres, ont su payer de leur personne. Effet, puisque l’héroïsme d’
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
12 t s’arrête au moment où l’on est sûr que ça brûle bien . Quel sujet plus riche pouvait-on rêver pour un psychologue de la pui
13 alpole, dont nous commençons aujourd’hui un roman bien différent, a vu la Révolution sans romantisme, dans le détail de la v
14 écit doit sauter quelques semaines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu choqu
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
15 devant un orchestre qui, sans eux, jouerait aussi bien , aussi mal. Quant aux meneurs de l’opinion publique, il est trop tard
16 à la culture et à la libération du moi paraissent bien les ancêtres des nouvelles générations de héros de roman, lesquels so
17 Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger, tout de même nous avons un corps, et c’est très
18 nos jeunes moralistes. Le mot de paradoxe serait bien pauvre pour expliquer ce besoin de porter à son excès toute chose, au
19 le des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque,
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
20 gieuse de Jacques Rivière, qui se trouva préciser bien des points laissés en suspens dans la première partie de la conférenc
21 acun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’usage de la parole, puis on va se
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
22 sse en plein jour et à toute vitesse. » Telle est bien la nouveauté de son théâtre et de l’art qu’il défend en peinture, en
12 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
23 Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien dire du diable et se termina sous le plus beau soleil de printemps. L
24 liberté, tout simplement. Mais précisons : c’est bien plus que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et de s
13 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
25 faites à l’image de notre esprit, le lui rendent bien dans la suite ; c’est peut-être pourquoi nous accordons voix dans le
26 oute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien  ! je sens très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs,
27 e suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien  cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un p
14 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
28 s qui abondent dans les Bestiaires font pardonner bien d’autres pages de vrais délires taurologiques. Quand le lyrisme de Mo
15 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
29 de lui-même, comme c’est si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : les meilleurs documents sur
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
30 e me paraît liée à cette confusion. Mais s’il est bien établi que les lois de la vie sont essentiellement différentes des lo
31 sez proche du cubisme littéraire, et qu’il serait bien utile d’adopter, si l’on veut éviter les confusions qui sont en train
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
32 l sera pardonné à Montherlant beaucoup de défauts bien agaçants pour sa souveraine désinvolture. Elle est tonique comme le s
18 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
33 romos, de romantisme… nous voici dans une réalité bien plus étrange.) Une atmosphère de triste volupté emplit notre monde à
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
34 rire, on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poé
20 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
35 sulter de cette confrontation, s’évanouit : c’est bien plutôt une unité supérieure de l’esprit humain que nous découvrons, e
21 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
36 re corps parmi les ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne veut pas avouer qu’elle
37 ux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. La qualité des souvenirs qu’il me livre me renseigne assez
38 mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne saurait atteindre « la vérité sur soi » en se servant
39 s libérateurs La fonction de l’homme est aussi bien de croire que de constater. F. Raub. La sincérité obstinée d’un Ri
40 e encore. Pitoyable, trop visiblement, tu prêtais bien quelques voiles à mon dégoût d’un moi que la vie me montrait si déses
41 peut-être dérisoire vers quoi je me portais, mais bien ces figurants de mon bonheur que je me conciliais pour des retours po
22 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
42 e M. Coué, nous nous persuadons que tout ira très bien . Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que jamais, et plus qu
43 frent et de les considérer avec sympathie. Il est bien facile de s’écrier : « Après moi, le déluge ! », et de se détourner d
44 utre chose ».) Nous ne prétendons pas plus être «  bien bellettriens » — prétention éminemment peu bellettrienne. Que sommes-
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
45 te dans l’éternité. « Éternité désaffectée, c’est bien dommage, dit-il en s’étirant ; le printemps désormais rendra le ciel
24 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
46 s qui suivent leurs pasteurs proscrits. On espère bien convertir de gré ou de force tous ceux qui resteront « Les enfants se
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
47 tal qui l’empêtre de réticences, et le fait jouer bien maladroitement son rôle d’homme… « Captif de sa propre jeunesse. » C’
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
48 . « Officiellement comblé, et par dedans… comment bien dire ? inquiet ? aride ? heureux ? » pour lui, comme pour Barnabooth,
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
49 Peut-être ne vous ai-je pas vraiment aimée, mais bien ce goût profond de ma destruction, ce rongement, cette sournoise rech
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
50 tère ne peut plus dépasser l’auteur : il l’a trop bien organisé. En somme, ce qu’il faut reprocher à Cocteau, c’est d’avoir
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
51 e historiette un peu plus banale que nature, très bien photographiée. C’est le film du type « Jeux de soleil dans les jardin
52 variés, ça fait toujours plaisir de voir des gens bien habillés. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « Une étude sur le Monde
53 la naïveté qu’il faut, approuve et dit : « C’est bien ça, c’est comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
54 absolu à la fois mystique et anarchique : ce sont bien les grands traits de notre inquiétude. (Mais peut-être M. Rops a-t-il
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
55 est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de séductions nous ont en vain tentés, ô torture
56 cigare. Vous vous êtes assuré que la porte ferme bien sur l’infini. Rien à craindre de ce côté. Retournez à vos amours. ...
57 ’immobilité miraculeuse des statues7. » Il s’agit bien de critique littéraire ! Nous sommes ici en présence d’une des tentat
58 — c’est qu’il symbolise tout cet état d’esprit «  bien Parisien » dont de récentes statistiques de librairie montrèrent les
59 statistiques de librairie montrèrent les ravages bien plus étendus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai sur la sin
60 de métaphysique, vous lirez ça en attendant. Très bien fait. Excellente méthode ! (Sort le Sens Critique, un peu bousculé.)
61 défense sous peine de mort de s’en écarter. Voilà bien leur désinvolture, car enfin, elle est déesse. Mais entre leurs mains
62 ais entre leurs mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille courti
63 cez des frontières géographiques à la raison ? Eh bien , c’est vous qui l’aurez voulu, mais tant pis, nous serons du Nord. No
64 nt dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit «  bien français » qui s’associe à tant d’objets de votre mépris, en prenant
65 aimions la Révolution qui nous perdrait corps et biens dans sa grandeur comme une femme merveilleuse nous perdrait corps et
66 rassure. « Il s’y retrouve. » Il pense que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’est très bellettr
67 stoires de copains qui ont mal tourné, on pensait bien , ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et tou
68 (dans Commerce). 8. Et malgré certaines théories bien superficielles et hâtives, comme cette prétention à la libération par
32 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
69 rent rien des courants les plus modernes, et sont bien situés pour n’en prendre que le meilleur ; mais l’émulation, l’atmosp
70 e notre petit pays accueillera cette consécration bien méritée du talent d’un de ses enfants… » Car le fils prodigue, s’il r
71 nitiative comme celle de Neuchâtel 1927 7 il aura bien mérité sa place parmi les artistes neuchâtelois. Actuellement, Meili
72 ive ! Voilà qui laisse espérer parmi nos artistes bien d’autres rapprochements moins paradoxaux. Donzé n’est pas de ceux pou
73 ras dessous. Et l’on apprend peu à peu des choses bien curieuses sur son compte. Il a fait de la pâtisserie, mais on m’assur
33 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
74 , entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux volè
75 ue chose, tout de même, de laqué, d’élégant, de «  bien français » ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plu
34 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
76 me cette violence de redressement où je distingue bien autre chose que les « éclats de l’impuissance ». Un plus délicat eut
77 morceaux très divers qui composent ce livre sont bien mauvais, à côté d’autres magnifiquement jetés. Mais cette imperfectio
78 a rend sympathique. Et puis, tout de même, on est bien heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
79 uparavant, et pas toujours défavorable, croyez-le bien … Le goût de la propriété étant à mon sens l’un des plus vulgaires et
80 que vous ce que mes principes peuvent avoir de «  bien jeune », de banal presque, et, pis, d’agréablement paradoxal. Seuleme
36 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
81 eils à la jeunesse (mai 1927)n « On a reproché bien des choses aux romantiques : le goût du suicide, l’habitude de boire
82 est besoin de rappeler Candide : nous pensons que bien avant Voltaire il y avait des autruches pour enseigner cette méthode
37 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
83 z en chantonnant le titre sur un air sentimental, bien décidé au fond, à retrouver Patsy, l’Irlandaise perdue par cet improb
84 cherche. Vous voilà même tenté de l’en féliciter. Bien plus, vous découvrez dans ses fantoches une malicieuse et fine psycho
38 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
85 effets. J’avoue prendre à cette étude un intérêt bien vif. Et cela fournit un merveilleux sujet de conversation, au café. D
86 elques-uns » peuvent encore se reconnaître. Quand bien même elle n’aurait plus d’autre excuse que celle-là, la littérature m
87 une « maladie » dont je parviens à tirer quelque bien pour ma vie. Le jour où les soins qu’elle exige me coûteront des sacr
88 elle sorte que leurs mémoires seront des romans «  bien modernes ». Leurs amours sont des pastiches de Morand, et ils en sont
39 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
89 te lourde charge le poids de nos péchés. Ils sont bien nôtres. Et nous y tenons, ah ! comme nous y tenons ! q. « Adieu au
40 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
90 voir pas l’air dupe. Mais il a des façons parfois bien désobligeantes de voir juste. Et quand son bonhomme se plaint de ce q
91 secrète complaisance à se regarder vivre qui est bien d’aujourd’hui — entre autres. ap. « Léon Bopp : Interférences (La R
41 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
92 heures. J’étais seul. Le café est un lieu anonyme bien plus propice au rêve que ma chambre où m’attendent tous les soirs qua
42 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
93 trop dit que notre époque est chaotique. Je crois bien , au contraire, que l’histoire n’a pas connu de période où les directi
94 l et de repos qu’il offre à ses ouvriers semblent bien apporter une solution définitive aux problèmes du surmenage et du pau
95 rs plus. Ford leur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de prendre tôt ou tard. Il est préférable qu’ils s’y engagent
96 cet abaissement de prix — la concurrence n’étant bien entendu qu’une cause accessoire. Dire que l’état du marché est tel qu
97 it trompé sur ses véritables besoins. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle peut amener, en se généralisan
98 e, je crois que l’idée fixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne au point d’en exclure toute considération
99 t. Dans le cas le plus favorable, « il se passera bien de cette littérature ». Plus tard, « puisqu’elle n’est pas utile, ell
100 e peu de morale nécessaire aux affaires, tout ira bien . (On pense que les formes de la morale peuvent exister sans leur subs
101 technique et ses conditions. Dans cette mécanique bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en devient insensible et que l
43 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
102 qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants. Mais un tour de tourniquet anéantissait cette V
103 re vraiment, parce que c’est toi, parce que c’est bien toi de nouveau qui m’appelles et qui vas me quitter… — C’est une chos
104 C’est d’ailleurs une chose que je comprends assez bien , ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À ce m
105 é qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien , mais peut-être était-ce la même sous deux attributs différents. Tout
106 un sourire du type le plus courant : « Vous êtes bien gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre chacun un b
107 n un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment quelque chose d’
44 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
108 Verne fut poète avant tout — et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des per
109 — où seuls les poètes savent se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode pour c
45 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
110 malgré son premier chapitre, variation sur un mot bien français et ses applications faciles à cent célébrités locales. (Quan
111 s d’exemples qui méritent de l’être. Et l’on voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l’absurde c
46 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
112 e ». N’est-ce point trop demander à une existence bien indécise, que son échec même ne relève pas, et qui tire sa grandeur d
47 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
113 e par l’abondance des autobiographies, mais aussi bien par celle des miroirs. C’est pourquoi il en installe un sur sa table
114 re l’aspect psychologique d’une aventure qui en a bien d’autres, d’aspects. Il est bon que le lecteur dérisoirement troublé
48 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
115 té de lui répondre d’un air connaisseur que c’est bien composé. J’avoue prendre cette autobiographie tellement au sérieux qu
116 autobiographie tellement au sérieux que j’ai été bien étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la vie d’un homme de let
49 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
117 pouvait y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit critique fort alerte. Jugez-en à la façon dont il
118 un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est sur le même plan ; le dessin d’ail
50 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
119 ussi sont en grosses lettres, et tout cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce peuple s’est
51 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
120 té d’un « Hypérion ». En cherchant, je trouverais bien aussi un « Nietzsche » à fond plat. Des saules se penchent vers l’eau
121 dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et seulement d
122 t qu’un oubli. Et pourtant, comme elle paraît ici bien établie, triomphante, à beau fixe. Pourquoi troubler le miroir innoce
52 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
123 geois, où tout, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une désopilante poésie nou
124 es petites merveilles qui valent de gros romans «  bien faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire où il
53 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
125 lique. Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien française, hélas. ba. « André Rolland de Renéville : Rimbaud le Voy
54 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
126 plan philosophique en particulier, où je me sens bien plus près de M. Gabriel Marcel, qu’il attaque. (M. Benda trahit à son
127 a besoin qu’on lui demande l’impossible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la pensé
55 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
128 e : « Vous avez commis une erreur, cher ami, mais bien excusable de la part d’un poète en état, sans doute, d’inspiration. J
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
129 ui seule eût pu, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche, ils sont plus
130 précise de leurs principes par quoi se signalent bien souvent nos tolérants par inertie, je ne sais. Mais je m’attends à ce
131 tre l’époque, et on le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrograde, u
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
132 charme de cette fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauvaises notes dans no
133 que les autres auront fait juste, et qui voudrait bien pleurer, et qui recommence à gratter son ardoise où sèchent des traîn
134 nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de choses douloureusement ennuyeuses
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
135 e à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mate
136 c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
137 d’études. On a divisé l’enseignement en branches bien distinctes. On attribue à chacune un certain nombre d’heures par sema
138 (pour diviser la page en casiers rectangulaires, bien proprement.) Évidemment, il est préférable de savoir aussi les noms d
139 sance de la nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaît
140 r sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » La préparation civique Tous les pontifes de l’inst
141 tre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas seulement les meilleurs qui sont
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
142 4. L’illusion réformiste Bien entendu, tout cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens.) On n
143 as une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’école
144 un grignotement du système officiel qui pourrait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
145 Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui expl
146 t liée aux intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie siècle qu’une utopie
147 ’un groupement politico-financier. Et il y aurait bien vite des députés pour célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je, la
62 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
148 oit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien  ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon c’est le péc
149 ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. (« C’est bien fait. C’était trop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’Écol
150 crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par ce qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
151 En fait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puiss
152 usez un peu la notion de démocratie, vous trouvez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationalistes. En vérité, démoc
153 is à la place. Et parce que je ne propose rien de bien précis, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander
154 s ne pouvait offrir la moindre préfiguration ? Eh bien  ! induisez de cette similitude les possibilités formidables que nous
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
155 ateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’École empêche même de concevoir Elle cultive ce qu’il y a d’
156 t de choses. Il est pour le « mieux » contre le «  bien  ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’or
157 er, auteur de manuels d’histoire et de géographie bien connus, pour l’esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est p
158 n sait, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une rédemption du journalisme,
159 lèle peut être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, exécuté dans deux plans différents. Le drill es
160 drill de l’esprit. Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils désignent d’ailleurs.
161 ue des heures d’exercices gémissants. De même, le bien supérieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre
162 ieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux que le nombre parce qu’ell
163 quoi l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public. Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque ch
164 ivée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien . Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils compre
165 orte qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour redonner quelque saveur à ses jugements. C’
166 dans son activité publique sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin que vou
65 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
167 ui seule eût pu, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche, ils sont plus n
168 précise de leurs principes par quoi se signalent bien souvent nos tolérants par inertie, je ne sais. Mais je m’attends à ce
169 tre l’époque, et on le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses du type : vous êtes un rétrograde,
66 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
170 charme de cette fantaisie. Mais ce qui fait très bien dans un Cahier de la quinzaine, ça faisait de mauvaises notes dans no
171 que les autres auront fait juste, et qui voudrait bien pleurer, et qui recommence à gratter son ardoise où sèchent des traîn
172 nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de choses douloureusement ennuyeuses
67 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
173 e à une classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mate
174 c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’école
68 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
175 d’études. On a divisé l’enseignement en branches bien distinctes. On attribue à chacune un certain nombre d’heures par sema
176 (pour diviser la page en casiers rectangulaires, bien proprement). Évidemment, il est préférable de savoir aussi les noms d
177 sance de la nature humaine. L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaît
178 r sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » 3.f. La préparation civique Tous les pontifes de l
179 tre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme.   4. Ce ne sont pas seulement les meilleurs qui son
69 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
180 4. L’illusion réformiste Bien entendu, tout cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens). On n
181 as une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’école
182 un grignotement du système officiel qui pourrait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait
70 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
183 Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui expl
184 t liée aux intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie siècle qu’une utopie
185 ’un groupement politico-financier. Et il y aurait bien vite des députés pour célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je, la
186 ter l’envie de bousculer quoi que ce soit. J’aime bien les tremblements de terre, vous tombez mal. J’appartiens à cette espè
71 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
187 oit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien  ! elle apprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon, c’est le pé
188 ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. (« C’est bien fait. C’était trop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’Écol
189 crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus que par ce qu’elle enseigne à connaître, elle constitue la plus
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
190 En fait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puiss
191 ez un peu la notion de démocratie, vous trouverez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationalistes. En vérité, démoc
192 is à la place. Et parce que je ne propose rien de bien précis, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander
193 s ne pouvait offrir la moindre préfiguration ? Eh bien  ! induisez de cette similitude les possibilités formidables que nous
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
194 ateau occidental. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’École empêche même de concevoir. Elle cultive ce qu’il y a d
195 des choses. Il est pour le « mieux » contre le «  bien  ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’or
196 er, auteur de manuels d’histoire et de géographie bien connus, pour l’esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est p
197 n sait, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est rien de moins qu’une rédemption du journalisme,
198 lèle peut être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un geste identique, exécuté dans deux plans différents. Le drill es
199 drill de l’esprit. Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils désignent d’ailleurs.
200 ue des heures d’exercices gémissants. De même, le bien supérieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre
201 ieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux que le nombre parce qu’ell
202 quoi l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public. Certains proposent en rougissant de leur hardiesse quelque ch
203 ivée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien . Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils compre
204 orte qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour redonner quelque saveur à ses jugements. C’
205 ns ses activités publiques sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin que vou
74 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
206 ofondes qui échangent leurs douceurs. Tiens moi bien nous allons partir l’air s’entrouvre un feu rose éclôt voici ton heur
75 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
207 lets qu’on la lui rend ? Je le trouve en tout cas bien tonique, celui que Beausire et Simond viennent d’écrire au sujet de q
208 l Français ne saurait accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que s’en offusque
209 3… Ils recherchent tous un équilibre, le trouvent bien vite, comme de juste, s’en lassent, cherchent alors un déséquilibre,
210 oses comme on fait le tour des galeries du Lido : bien décidé à ne rien acheter qui mette en péril le budget mensuel. Ô sens
211 d’un Racine, d’un Descartes ?) D’ailleurs, c’est bien simple, si vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment
212 iller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un effort digne de ce qu’ils furent…
213 ant est un peu plus redoutable que Robespierre ». Bien . Ah ! très bien ! Mais qu’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surho
214 lus redoutable que Robespierre ». Bien. Ah ! très bien  ! Mais qu’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surhomme, jamais abse
76 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
215 seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’allemand, — et l’allem
216 t là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon ; mais bien quelques sirènes. Albert Béguin, André Würmser, Théobaldus Bombast et
217 Monnier sont là. Jacques Chenevière pourrait très bien être là, puisqu’en ma voisine, je reconnais la Jeune fille de neige.
218 re de tendresse au premier regard. Mais non, trop bien élevée, elle se ressaisit, pense à Genève, reprend aussitôt de la con
219 les roseurs boréales. Hoffmann n’est pas là, mais bien Dollonne, ce qui revient au même. Une femme fatale et un grand incomp
220 ................ Allons, allons, puisque te voilà bien perdu cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le sais, l
77 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
221 que nous atteindrons une réalité supérieure, mais bien en surpassant nos sens par notre intelligence, celle-ci à son tour pa
222 a formulé cette question, qu’il n’osait résoudre, bien des mystiques, des poètes, des philosophes, des psychiatres, des mora
78 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
223 l’œuvre avec une intelligence que l’on rencontre bien rarement dans les essais consacrés jusqu’ici à Ducasse. Ce « précurse
224 certes, mais plus réellement dangereuse. On sent bien ici que le critique a dominé son sujet. Mais pourquoi se refuse-t-il
225 ts comme 93, mais où certaine bêtise trouve assez bien son compte. Et quant à l’orthodoxie instaurée par les surréalistes, e
79 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
226 poirs aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œil, dans le
227 pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien , jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes
228 ut-être n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien , jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et ce
229 dès le lendemain, m’échappant du programme, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’a
230 de de l’homme moderne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant : c’est à la sensibilité même qu’on impose une livrée. — «
231 ds, me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie, c’est bien joli !… » — Non, Monsieur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie.
232 e question de sentiment… C’est que vous êtes déjà bien malade. Il perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait f
233 vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois pe
234 les voir trépigner, je continuerai à chercher mon bien de midi à quatorze heures, temps qu’ils réservent à la mastication, e
235 oyage ne réside pas dans sa vérité générale, mais bien se réfugie dans sa particulière véracité, vertu décevante comme ce qu
236 oir sans doute chimérique, mais qu’on peut croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas encor
237 grois que l’auteur, d’ailleurs israélite. Il y a, bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revues bie
238 térature officielle destinée à remplir les revues bien pensantes. Elle traite de sujets « bien hongrois » dans un style acad
239 es revues bien pensantes. Elle traite de sujets «  bien hongrois » dans un style académique qui me paraît être le contraire d
240 vante du génie littéraire de cette race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident), revu
80 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
241 excellence, germanique ; mythe païen, mais il est bien troublant de le voir se mêler, dans la troisième version de ce drame,
242 ithèse de Hölderlin : l’« économie » d’un Goethe, bien superficiellement qualifiée de bourgeoise, est en réalité la garantie
243 écédés de Fragments dont je me demande s’il était bien légitime de les traduire. On a respecté scrupuleusement les « blancs 
81 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
244 ois, qu’il me préserve de tout amour pour quelque bien particulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je n
245 intellectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience.
246 de la prodigalité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assu
247 étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à Gérard de N
248 ce.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus dans
249 psychologie. — Une vaste licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son jeu des définitions)… pas de but. — C’est vous qu
250 ’indique que les choses les plus évidentes. C’est bien pourquoi l’Objet n’a pas de nom. Parfois je me suis demandé s’il n’ét
251 quelle raison t’attirait donc ici, sinon l’espoir bien fou d’y retrouver l’émotion d’un miracle imminent… ou moins encore :
252 qualité, une tendresse, quelque similitude… Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à
82 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
253 er la liberté humaine ? C’est que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la pensée scientifique. Cherchant des lois, la
254 entale, p. 695.) 8. Les humanités y trouveraient bien leur place : la connaissance des étymologies est l’une des garanties
83 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
255 ù renaître. Je ne sais pas aujourd’hui le livre «  bien pensant » qui pose avec une pareille acuité le problème central de no
84 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
256 tent en jeu de gros problèmes à propos d’ouvrages bien minces. C’est qu’aujourd’hui le moindre chien écrasé pose toute la qu
257 u impitoyable, descriptible et sec ». Mais est-il bien légitime de voir dans un tel « résidu » l’essence de l’Europe, — « so
258 purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien entendu, la question religieuse apparaît comme périmée. Avec M. Bruns
85 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
259 rative. Le titre de l’exposition, si l’on y prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question délicate de l’exi
260 gés. Il y a là une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte aux meubles de Boulle, aux Gobelins, aux pot
261 ra-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant
86 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
262 t qu’aujourd’hui les masses veulent conquérir des biens spirituels et matériels réservés autrefois à ceux-là seuls qui, par l
263 t organiser la conquête et la distribution de ces biens  : d’où la technique. Cette prétention des masses, légitime d’ailleurs
264 rée par les civilisations spiritualistes comme le bien suprême dont seuls quelques élus peuvent se rendre dignes (les brahma
87 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
265 manesques : une individualité et un milieu social bien défini. À ces deux éléments s’en ajoute un troisième qui est moins vi
266 is je sais que c’est beaucoup leur demander. » Eh bien  ! non, c’est au contraire décharger ces critiques d’une tâche impossi
267 rale, malgré ce que dit l’auteur dans sa préface. Bien plutôt, elle est l’expression concrète d’une loi divine et humaine, e
268 me le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les actions d’autrui qu’il estime connaître. Simplement,
269 t qu’on allait à l’église le dimanche, tout était bien  ; inutile d’en demander plus. » Parlant de son pasteur préféré, la mê
270 ement portés à confondre notre bonheur avec notre bien , et à taxer d’immoralisme tout acte qui entraîne des ruines humaines.
88 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
271 docteur ès lettres, vient de nous donner un livre bien utile22. En vérité, il fallait une sorte d’intrépidité pour entrepren
272 spirent. Ce thème éthique et philosophique paraît bien être le plus fécond et le plus adéquat à la nature alpestre. Il conti
89 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
273 un monde revendiqué par le communisme, comme son bien propre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vie de Kaga
274 mment, ils contribuent à créer leur légende. Ici, bien au contraire, et surtout dans le premier volume, nous assistons à l’e
275 , nul parti pris de « réalisme » littéraire, mais bien le signe d’une absence d’hypocrisie tout à fait insolite, et qui dans
276 vantable dans sa course. Il pensait que c’eût été bien agréable si le wagon entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le
277 es philanthropiques à tous les vents ; de rentrer bien vite dans sa maison garnie de belles nattes et de se plonger dans ses
278 ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien éloigné du vulgaire. » Mais au même moment une autre voix intérieure
279 e la profession de procureur devait être vraiment bien désagréable, puisqu’elle exigeait de celui qui s’y livrait de se fâch
280 modeste et intelligent qui est plus émouvant que bien des chants de victoire de « sauvés ». Une âme parfaitement consciente
281 ès lui sont possibles, en action, surtout dans le bien , dans la sainteté, mais toujours ils s’accompagnent d’une mesure parf
282 t assimiler christianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa »,
90 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
283 it pas si « mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air — je suis prêt à le concéder au-delà de ce qu
91 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
284 ibaudet, nous ont fait penser qu’il existe bel et bien un Loti vu de Genève, non pas sous la forme d’un ouvrage complet, mai
285 itique la plus moderne les confirme et les répète bien souvent sans les connaître. Et « le point de vue de Genève » — c’est-
92 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
286 leine de charme mais sans forme et sans but, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet homme indiscret est
287 particulier, dans Christ et l’âme du monde — mais bien plutôt qu’à force d’approfondir leur domaine propre, il les mine et l
93 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
288 et trouve son expression moderne dans des œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique, que
289 e et nécessaire, aujourd’hui, de confesser. Aussi bien , la force qui nous est promise doit-elle nous rendre ce courage léger
290 ement égoïste, et par là si précaire qu’il côtoie bien souvent l’angoisse, ou pis encore : un sentiment d’indifférence et d’
291 e faire figure, aux yeux de beaucoup, de livres «  bien protestants ». Je serais même tenté de dire, forçant un peu ma thèse,
292 ns notre monde tel qu’il est. Mais c’est parfois, bien au contraire, par leur succès et dans leur épanouissement qu’ils mani
293 tiquement acceptable ? Nous avons trop souvent et bien trop volontiers souffert que l’on nous attribue un moralisme tout sem
294 lité, de son insistance… Et de ce fait qui paraît bien la confirmer : le dessèchement distingué de notre art. Toute forme re
295 due de notre incapacité à faire par nous-mêmes le bien , dans l’abandon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu.
296 Mais quoi ? Le but ne fut jamais de démolir, mais bien plutôt de dénoncer un principe destructeur. C’est au nom d’une foi po
297 ’où naquirent les Tragiques d’un d’Aubigné. Aussi bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car si la forme artistique adé
94 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
298 timarxiste) qu’elles déterminent chez Ramuz, mais bien au contraire de ceci : qu’il me semble entendre pour la première fois
299 ète, « le peuple tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que traverse l’URSS, au-delà de l’insolen
300 s l’ingéniosité, ni dans l’harmonie de sons, mais bien dans la pesée. Tous les procédés ramuziens, juxtapositions brutales,
301 ent c’est l’esprit de ces Signes. Aussi serait-il bien insuffisant de dire d’une telle œuvre, datée de 1919 et reparue en un
95 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
302 onstrueuse contradiction ! Comme s’il n’était pas bien pire de commettre un acte qui vous laisse dans le doute (et l’on s’at
303 n s’attire pourtant une responsabilité. » Il faut bien constater que plusieurs générations2 cultivèrent ce défaut d’exigence
304 sent : j’ai tel idéal de véracité, de justice, eh bien  ! dès aujourd’hui je m’en vais l’appliquer. Comment le pourraient-ils
305 r aiguillon si on les y compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de préséance, entre philosophes-professeurs q
96 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
306 nt cette défense a réussi. Par contre ils veulent bien voir la révolte chez ceux-là qui la crient, et la magie chez ceux qui
307 mais, croyons-nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans leur commune grandeur. Seule la croyance en une analogi
308 a sage et très fervente Mlle de Klettenberg. Mais bien plus que dans une spiritualité facilement épurée, le mysticisme de ce
309 org, lectures de son adolescence, figurent bel et bien dans son évolution une de ces crises où l’être spirituel découvre sa
310 purifiera jusqu’au mythe. La donnée initiale est bien la même : c’est l’attrait d’une vision qui transcende la vie médiocre
311 Mourir obsédé par ce travail. Ainsi cette vie est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expérience la remplit : l’enva
312 mais en tant qu’il signifie quelque chose… Il est bien rare que l’on soit apte à s’agréger ce qui est supérieur. C’est pourq
313 er ce qui est supérieur. C’est pourquoi l’on fait bien , dans la vie ordinaire, de garder ces choses-là pour soi et de n’en d
314 s né pour résoudre le problème de l’univers, mais bien pour rechercher où tend ce problème, et ensuite se maintenir entre le
315 es maximes qu’autant qu’elles sont utiles pour le bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elles seront
97 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
316 e ne puis répondre de la manière. Je suis parfois bien tranquille à ce sujet, parfois, quand je suis calme, très calme, et q
317 génie, c’est le sens tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tragiqu
318 e le tragique essentiel de notre condition. C’est bien là que réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la plus
319 umain au sein d’une nature harmonieuse — et quand bien même il fait intervenir, à la fin, « l’amour d’En-Haut » venant à sa
320 s mêmes raisons, servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie
98 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
321 temps la définition de notre humanisme, s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le monde entier nous
322 erait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’humilité de la personne, l’org
323 ns publiée en tête du numéro 1. Le lecteur voudra bien s’y reporter. »
99 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
324 re de problèmes avec une prédilection à vrai dire bien compréhensible, car cela mène pratiquement à l’acceptation des soluti
325 à moins que ce ne soit à de grandes distances, et bien au-delà du cercle qui intéresse concrètement le bourgeois. Cela comme
100 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
326 ne cible facile pour les réactionnaires. Et c’est bien pour cela qu’il nous paraît urgent de leur coller une étiquette qui l
327 n des « petits purs » De doux jeunes gens trop bien peignés viennent vous tenir des théories effarantes sur la violence à
328 aut une pureté dépourvue de violence. Nous sommes bien décidés à ne pas rancir dans une doctrine donnée. La seule pureté vra
329 rchant, quitte à marcher dans leurs plates-bandes bien ratissées. La violence joyeuse du créateur s’inquiète peu d’une disci
330 e ou se fâcher ? Ceux qui se demandent si je suis bien « dans la ligne », ceux qui se demandent si je « remplis les conditio