1
serait un poète surréaliste. « Il faut jeter une
bombe
, dit-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de ces orages qui ra
2
planche d’anatomie. Le torse véritablement énorme
bombe
une chemise verte à petits carreaux ornée d’un nœud papillon mauve. S
3
e verra retomber sur sa tête, sous la forme d’une
bombe
de 1000 kg son invention humanitaire. Par quelle fatalité mauvaise to
4
terre, idéaux et réalités, est pulvérisé par les
bombes
. Au plus fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contr
5
terre, idéaux et réalités, est pulvérisé par les
bombes
. Au plus fort de la persécution entreprise par Julien l’Apostat contr
6
e verra retomber sur sa tête, sous la forme d’une
bombe
de 1000 kilos son invention humanitaire. Par quelle fatalité mauvaise
7
tre insensibilité morale et spirituelle : par les
bombes
. 20. Le Faussaire Beaucoup de gens pensent que le Führer doit ê
8
e, une énorme cacophonie dominée par le bruit des
bombes
. Un de ces fous à la sagesse bavarde, comme on en trouve dans les caf
9
us attaquaient ! Les hommes discutaient à coup de
bombes
, qui ne prouvaient rien de ce qui était en cause. Ils somnolaient dan
10
tre insensibilité morale et spirituelle : par les
bombes
. 22. Le Faussaire Beaucoup de gens pensaient vers 1940 : « Le
11
e, une énorme cacophonie dominée par le bruit des
bombes
. Un de ces fous à la sagesse bavarde, comme on en trouve dans les caf
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us attaquaient ! Les hommes discutaient à coup de
bombes
, qui ne prouvaient rien de ce qui était en cause. Ils somnolaient dan
13
tre insensibilité morale et spirituelle : par les
bombes
. 22. Le Faussaire Beaucoup de gens pensaient vers 1940 : « Le F
14
e, une énorme cacophonie dominée par le bruit des
bombes
. Un de ces fous à la sagesse bavarde, comme on en trouve dans les caf
15
ce qu’ailleurs — la discussion sur l’avenir de la
Bombe
bat son plein. Bien entendu, l’opinion des savants domine tout. Leur
16
Aussi défendent-ils tous l’idée que la guerre des
bombes
serait la fin des hommes, et que le seul moyen de l’empêcher est un g
17
Les enfants américains réclament des
bombes
atomiques (20 décembre 1945)d Noël ! La ruée vers les magasins s’e
18
uvernements, demandent pour leur Noël des petites
bombes
atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn, viennent d’être blessés sér
19
de Dieu envers les hommes ». Est-il besoin de la
bombe
, et des grèves, et de la famine européenne, et de la guerre endémique
20
la… » d. « Les enfants américains réclament des
bombes
atomiques », Carrefour, Paris, n° 70, 20 décembre 1945, p. 4.
21
ique de l’an mille, dont on pouvait penser que la
Bombe
allait renouveler l’hystérie, ne paraissait pas dominer l’assemblée.
22
nation. — Pensez-vous, dit une autre dame, que la
Bombe
puisse faire sauter la terre ? — Cela se discute… Certains de mes col
23
paraison avec la meilleure chance d’autrui. Or la
Bombe
détruirait probablement toute possibilité de comparaison. Les événeme
24
ivent dans la peur les uns des autres. Quant à la
Bombe
, elle a multiplié par 20 000 au moins la liberté de craindre le pire
25
; et l’avion à la guerre des continents. Voici la
Bombe
, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’est-à-dire : à une
26
boles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la
Bombe
, et l’Unité considérée partout et de tout temps comme objet rond, pom
27
Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la
bombe
(20 avril 1946)r Parmi tous les projets de contrôle de la Bombe qu
28
946)r Parmi tous les projets de contrôle de la
Bombe
que l’on a suggérés depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
29
depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
Bombe
aux petits pays pour qu’ils soient protégés contre les grands. Ces de
30
par neuf de leurs bonnes intentions. 2. Donner la
Bombe
au gouvernement mondial, pour faire la police des nations. Deux chamb
31
es éliraient compterait les ministères suivants :
Bombe
et Répression des États, Échange des matières premières, Sens général
32
d. Et de vrai, c’est dans ce pays que la première
Bombe
vient d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure d
33
les arrivent encore à se battre. Admettons que la
Bombe
soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affirment. Admett
34
plus. Admettons que l’on invente une parade à la
Bombe
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que leur expérience démo
35
oqueront. Il est évident que l’une d’entre elles,
Bombe
en main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile mêm
36
« Dialogues sur la bombe atomique : La paix ou la
bombe
», Pour la Victoire, New York, n° 16, 20 avril 1946, p. 1-2.
37
ernier mot. (Et dire que j’allais l’oublier !) La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. — Êtes-vous fou ? De quoi donc parliez-
38
repris nos sens. Certains pressentent déjà que la
Bombe
est en train de se dégonfler, pour ainsi dire. Après tout, nous devio
39
courage de commencer. À plus forte raison pour la
Bombe
… — Je ne trouve pas la raison bien forte, en vérité. Hitler n’a pas e
40
moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la
Bombe
est différent. Je vous répète qu’elle supprimera la possibilité de ri
41
pour nous-mêmes, de nos actes. Si l’emploi de la
Bombe
est décisif, il n’y a pas de punition à redouter. Il est donc clair q
42
auter la Terre. — Alors, pourquoi dites-vous : la
Bombe
n’est pas dangereuse ? — Pour une raison très simple. La Bombe est un
43
as dangereuse ? — Pour une raison très simple. La
Bombe
est un objet. Les objets ne sont jamais dangereux. Ce qui est dangere
44
riblement, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on n
45
! C’est d’un comique démesuré. Le contrôle de la
Bombe
, que l’on discute à longueur de colonne, dans toute la presse, est la
46
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
47
la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la
Bombe
nous menace et nous tente à la fois. Et voilà bien le progrès le plus
48
e son pays « refusent de livrer le contrôle de la
bombe
aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
49
s omniscients et de rayons qui feraient sauter la
bombe
tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
50
sommes sans défense, mais encore le secret de la
bombe
sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
51
ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de
bombes
. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit (les grosses dé
52
r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois
bombes
sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
53
du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeois que la
Bombe
doit être administrée. Notez que, si elle ne l’est pas, quelqu’un va
54
’une paix pourtant facile à concevoir : donner la
Bombe
au gouvernement mondial, supprimer les armées et ouvrir les frontière
55
e fait du problème posé, qui les dépasse comme la
Bombe
dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
56
un homme, tandis que le problème est mondial. La
Bombe
est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
57
nelle : au mois de mai ou de juillet, une ou deux
bombes
seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dan
58
ernier mot. (Et dire que j’allais l’oublier !) La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. — Êtes-vous fou ? De quoi donc parliez
59
repris nos sens. Certains pressentent déjà que la
bombe
est en train de se dégonfler, pour ainsi dire. Après tout, nous devio
60
courage de commencer. À plus forte raison pour la
Bombe
… — Je ne trouve pas la raison bien forte, en vérité. Hitler n’a pas e
61
moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la
Bombe
est différent. Je vous répète qu’elle supprimera la possibilité de ri
62
pour nous-mêmes, de nos actes. Si l’emploi de la
Bombe
est décisif, il n’y a pas de punition à redouter. Il est donc clair q
63
auter la Terre. — Alors, pourquoi dites-vous : la
Bombe
n’est pas dangereuse ? — Pour une raison très simple. La Bombe est un
64
as dangereuse ? — Pour une raison très simple. La
Bombe
est un objet. Les objets ne sont jamais dangereux. ⁂ Ce qui est dange
65
riblement, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
, et c’est lui seul qui se prépare à l’employer. Quand je vois qu’on n
66
! C’est d’un comique démesuré. Le contrôle de la
Bombe
, que l’on discute à longueur de colonne, dans toute la presse, est la
67
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
68
la seule. On ne peut plus l’éviter depuis que la
Bombe
nous menace et nous tente à la foi. Et voilà bien le progrès le plus
69
; et l’avion à la guerre des continents. Voici la
Bombe
. À quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’est-à-dire à une g
70
boles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la
Bombe
, et l’Unité considérée partout et de tout temps comme objet rond, pom
71
posant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la
Bombe
! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Ca
72
e ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la
Bombe
seule peut nous débarrasser des armées, des souverainetés nationales,
73
elles entretiennent sur la planète. Je dis que la
Bombe
peut nous délivrer de deux manières : soit en faisant sauter le tout,
74
a frontière, comme autrefois, en attendant que la
Bombe
vienne volatiliser leurs centres vifs en une seconde, négligeant les
75
yant également annoncé son intention de jeter une
bombe
sur la calotte polaire, pour voir ce que cela donnerait, le même sava
76
atomes. Parmi tous les projets de contrôle de la
Bombe
que l’on a suggérés ces derniers mois, j’en retiens deux : 1° Donner
77
s derniers mois, j’en retiens deux : 1° Donner la
Bombe
aux petits pays pour qu’ils soient protégés contre les grands. Ces de
78
par neuf de leurs bonnes intentions. 2° Donner la
Bombe
au gouvernement mondial, pour faire la police des nations. Deux chamb
79
es éliraient compterait les ministères suivants :
Bombe
et Répression des États, Échange des matières premières, Sens général
80
d. Et de vrai, c’est dans ce pays que la première
Bombe
vient d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure d
81
les arrivent encore à se battre. Admettons que la
Bombe
soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affirment. Admett
82
plus. Admettons que l’on invente une parade à la
Bombe
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que leur expérience démo
83
oqueront. Il est évident que l’une d’entre elles,
Bombe
en main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile mêm
85
u’elle sera demain, après le « sifflement » d’une
bombe
« plutonienne » qui « réduira malignement en cendres » et en « énorme
86
nd concert de la fin de juillet. o. « Demain la
bombe
ou la chance d’en finir avec la terre », Le Figaro, Paris, n° 585, 30
87
nt les peuples quant aux risques institués par la
bombe
. Il se peut que cette campagne ait été orchestrée par les services de
88
’expérience. Trois jours avant le lancement de la
bombe
, on annonçait la démission du fameux Dr Oppenheimer, qui fut le chef
89
es américaines, au cours de l’hiver dernier. « La
bombe
ne fait que décupler l’importance de l’armée de terre », disait devan
90
ensable, puisque c’est elle qui transporterait la
bombe
, ou abattrait les bombardiers ennemis. La Marine vient de gagner la p
91
une explosion atomique sous-marine. Ils jugent la
bombe
du type Nagasaki — celle qui fut lancée dimanche soir — démodée et mi
92
vue qui m’importe. Les problèmes que nous pose la
bombe
restent intacts, autant que les palmiers de Bikini. Et si les amiraux
93
u’augmenter le danger. La seule défense contre la
bombe
reste le gouvernement mondial, seul armé de la bombe pour assurer la
94
be reste le gouvernement mondial, seul armé de la
bombe
pour assurer la police parmi les États. Et le seul moyen d’accélérer
95
ouvernements, demandent pour leur Noël de petites
bombes
atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn, viennent d’être blessés sér
96
de Dieu) envers les hommes ». Est-il besoin de la
bombe
, et des grèves, et de la famine européenne, et de la guerre endémique
97
? » Nous la rassurons. Tout se réduit à quelques
bombes
jetées par erreur sur Lausanne et Genève, il y a plusieurs semaines.
98
eau de guerre coulé à quai, coupé en deux par une
bombe
et couvert d’une rouille éclatante. Mon fils, âgé de 5 ans, me demand
99
ouvernements, demandent pour leur Noël de petites
bombes
atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn, viennent d’être blessés sér
100
de Dieu) envers les hommes ». Est-il besoin de la
bombe
, et des grèves, et de la famine européenne, et de la guerre endémique
101
dans un problème d’échecs, pour remarquer que la
bombe
confirmait son point de vue : la science n’est qu’une mythologie, ses
102
nventions d’un jeu quelconque. — N’empêche que la
bombe
a éclaté au moment prévu ! remarqua le docteur. — La belle preuve, ré
103
aventureuse avec plus d’assurance que jamais, la
Bombe
autorisant toutes les hardiesses. Les médecins allopathes, disais-je,
104
une large embardée tout près de nous. « Voilà la
bombe
anatomique ! », cria le docteur tandis qu’une vague submergeait la je
105
de la fin de la guerre se trouve déclassée par la
Bombe
. Nous n’aurons pas de Onze Novembre, parce que nous venons d’avoir un
106
d’avoir un Six Août, et que c’est à partir de la
Bombe
, non de la paix, que l’ère nouvelle sera comptée. D’ailleurs, il s’ag
107
mbre d’Américains ont accueilli la nouvelle de la
Bombe
. — Nous avons perdu la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement p
108
-vous sûrs, répliquent les premiers, que c’est la
Bombe
qui a mis fin à la guerre ? Les Russes disent que c’est l’armée russe
109
er sur les informations de ce genre. — Mais si la
Bombe
a fourni le prétexte, c’est donc elle, pratiquement, qui a fait cesse
110
e la guerre allait se terminer de toute façon. La
Bombe
n’a donc servi que le Mikado, et c’est pour lui en fin de compte, pou
111
fallait-il donc faire à votre avis ? Détruire la
bombe
? Feindre que les recherches avaient échoué ? Courir le risque de pro
112
iency : pourquoi, disent-ils, n’avoir pas jeté la
bombe
sur une région dépeuplée du Japon, en invitant les seigneurs de Tokyo
113
arlez toujours ! Le fait est que nous l’avons, la
Bombe
! Et nous sommes décidés à en garder le secret. Le président, après q
114
’ose opiner qu’il était préférable de détruire la
Bombe
et tout le Manhattan Project. C’est peut-être humiliant, mais c’est a
115
’un bon film policier. Si l’on nous privait de la
Bombe
, je suis sûr que la déception surpasserait de beaucoup le soulagement
116
ielle de quelques idées folles que je conçois. La
bombe
d’Hiroshima, transportée par un B-29 volant à 550 km à l’heure, ne pe
117
absurde, car il y a tout à parier que la première
bombe
serait pour New York, et mettrait hors d’usage en une seconde le méca
118
ration urbaine, l’avion, la « défense » contre la
Bombe
, tout va dans le même sens. On nous a tout d’abord invités ou forcés
119
les paysans, seront les premiers objectifs de la
bombe
. Nous ne les abandonnerons pas pour si peu. Nous les transporterons à
120
iqué dans le Times : le seul et vrai secret de la
Bombe
atomique réside dans la puissance industrielle de l’Amérique. C’est a
121
de ce pays « refusent de livrer le contrôle de la
Bombe
aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
122
omniscients, et de rayons qui feraient sauter la
Bombe
tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
123
sommes sans défense, mais encore le secret de la
Bombe
sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
124
ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de
bombes
. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit — les grosses d
125
r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois
bombes
sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
126
ce qu’ailleurs — la discussion sur l’avenir de la
Bombe
bat son plein. Bien entendu, l’opinion des savants domine tout. Leur
127
Aussi défendent-ils tous l’idée que la guerre des
bombes
serait la fin des hommes, et que le seul moyen de l’empêcher est un g
128
ique de l’an mille, dont on pouvait penser que la
Bombe
allait renouveler l’hystérie, ne paraissait pas dominer l’assemblée.
129
nation. — Pensez-vous, dit une autre dame, que la
Bombe
puisse faire sauter la Terre ? — Cela se discute… Certains de mes col
130
paraison avec la meilleure chance d’autrui. Or la
Bombe
détruirait probablement toute possibilité de comparaison. Les événeme
131
du Brave Garçon, et de l’Esprit bourgeois, que la
Bombe
doit être administrée. Notez que si elle ne l’est pas, quelqu’un va n
132
e fait du problème posé, qui les dépasse comme la
Bombe
dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
133
un homme, tandis que le problème est mondial. La
Bombe
est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
134
s menaces de guerre ! Et que ferions-nous sans la
Bombe
? Depuis des mois, les grandes manchettes sur huit colonnes ont dispa
135
lieux communs qui enchantent notre âge, comme la
Bombe
, la Guerre et la Paix, la Démocratie et le gouvernement du Monde, vou
136
ivent dans la peur les uns des autres. Quant à la
Bombe
, elle a multiplié par 20 000 la liberté de craindre le pire à chaque
137
; et l’avion à la guerre des continents. Voici la
Bombe
, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’est-à-dire : à une
138
boles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la
Bombe
, et l’Unité considérée partout et de tout temps comme objet rond, pom
139
posant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la
Bombe
! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Ca
140
e ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la
Bombe
seule peut nous débarrasser des armées, des souverainetés nationales,
141
elles entretiennent sur la planète. Je dis que la
Bombe
peut nous en délivrer de deux manières : soit en faisant sauter le to
142
a frontière, comme autrefois, en attendant que la
Bombe
vienne volatiliser leurs centres vifs en une seconde, négligeant les
143
er que mes arguments sur les nations, la paix, la
Bombe
, et le colonel, procèdent d’un esprit subversif, imbu de paradoxes et
144
’en démordre d’un poil et de rien comprendre à la
Bombe
. Elle augmente l’importance de l’infanterie, dit un général d’infante
145
e l’air, car c’est elle qui portera ou abattra la
bombe
. (Quand chacun sait que la bombe sera catapultée, ou simplement envoy
146
ra ou abattra la bombe. (Quand chacun sait que la
bombe
sera catapultée, ou simplement envoyée par la poste.) Et tous en chœu
147
s savants, non des généraux, qui ont construit la
bombe
. 2. Ces savants affirment et prouvent qu’il n’y a pas de parade imagi
148
yant également annoncé son intention de jeter une
bombe
sur la calotte polaire, pour voir ce que cela donnerait, le même sava
149
alistes. Parmi tous les projets de contrôle de la
Bombe
que l’on a suggérés depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
150
depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
Bombe
aux petits pays pour qu’ils soient protégés contre les grands. Ces de
151
par neuf de leurs bonnes intentions. 2. Donner la
Bombe
au gouvernement mondial, pour faire la police des nations. Deux chamb
152
es éliraient compterait les ministères suivants :
Bombe
et Répression des États, Échange des matières premières, Sens général
153
d. Et de vrai, c’est dans ce pays que la première
Bombe
vient d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure d
154
les arrivent encore à se battre. Admettons que la
Bombe
soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affirment. Admett
155
plus. Admettons que l’on invente une parade à la
Bombe
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que leur expérience démo
156
oqueront. Il est évident que l’une d’entre elles,
Bombe
en main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile mêm
157
dernier mot, et dire que j’allais l’oublier ! La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblement
158
dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la Bombe est une absur
159
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
Bombe
est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
160
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
161
nelle : au mois de mai ou de juillet, une ou deux
bombes
seraient jetées sur une flotte de cent bâtiments de guerre réunie dan
162
dans un problème d’échecs, pour remarquer que la
bombe
confirmait son point de vue : la science n’est qu’une mythologie, ses
163
nventions d’un jeu quelconque. — N’empêche que la
bombe
a éclaté au moment prévu ! remarqua le docteur. — La belle preuve, ré
164
aventureuse avec plus d’assurance que jamais, la
Bombe
autorisant toutes les hardiesses. Les médecins allopathes, disais-je,
165
une large embardée tout près de nous. « Voilà la
bombe
anatomique ! », cria le docteur tandis qu’une vague submergeait la je
166
de la fin de la guerre se trouve déclassée par la
Bombe
. Nous n’aurons pas de Onze Novembre, parce que nous venons d’avoir un
167
d’avoir un Six Août, et que c’est à partir de la
Bombe
, non de la paix, que l’ère nouvelle sera comptée. D’ailleurs, il s’ag
168
mbre d’Américains ont accueilli la nouvelle de la
Bombe
. — Nous avons perdu la face, s’écriaient-ils, nous avons moralement p
169
-vous sûrs, répliquent les premiers, que c’est la
Bombe
qui a mis fin à la guerre ? Les Russes disent que c’est l’armée russe
170
r sur les informations de ce genre. — Mais si la
Bombe
a fourni le prétexte, c’est donc elle, pratiquement, qui a fait cesse
171
e la guerre allait se terminer de toute façon. La
Bombe
n’a donc servi que le Mikado, et c’est pour lui en fin de compte, pou
172
fallait-il donc faire à votre avis ? Détruire la
bombe
? Feindre que les recherches avaient échoué ? Courir le risque de pro
173
iency : pourquoi, disent-ils, n’avoir pas jeté la
bombe
sur une région dépeuplée du Japon, en invitant les seigneurs de Tokyo
174
arlez toujours ! Le fait est que nous l’avons, la
Bombe
! Et nous sommes décidés à en garder le secret. Le président, après q
175
’ose opiner qu’il était préférable de détruire la
Bombe
et tout le Manhattan Project. C’est peut-être humiliant, mais c’est a
176
’un bon film policier. Si l’on nous privait de la
Bombe
, je suis sûr que la déception surpasserait de beaucoup le soulagement
177
ielle de quelques idées folles que je conçois. La
bombe
d’Hiroshima, transportée par un B-29 volant à 550 km à l’heure, ne pe
178
absurde, car il y a tout à parier que la première
bombe
serait pour New York, et mettrait hors d’usage en une seconde le méca
179
ration urbaine, l’avion, la « défense » contre la
Bombe
, tout va dans le même sens. On nous a tout d’abord invités ou forcés
180
les paysans, seront les premiers objectifs de la
bombe
. Nous ne les abandonnerons pas pour si peu. Nous les transporterons à
181
it est dû à la fin des hostilités, plutôt qu’à la
Bombe
. » — « Alamogordo (New Mexico). Des poules qui n’avaient pas pondu de
182
ans le N. Y. Times : le seul et vrai secret de la
Bombe
atomique réside dans la puissance industrielle de l’Amérique. C’est a
183
de ce pays « refusent de livrer le contrôle de la
Bombe
aux Nations unies », cependant que la même enquête révèle que 65 % so
184
omniscients, et de rayons qui feraient sauter la
bombe
tôt après son départ, chez l’adversaire. Mais quand bien même on inve
185
sommes sans défense, mais encore le secret de la
Bombe
sera demain celui de Polichinelle, et enfin si quelqu’un nous attaque
186
ys, disons la Suisse, manufacture une douzaine de
bombes
. Ce n’est pas une question d’argent comme on le croit — les grosses d
187
r se tirer d’un mauvais pas, envoie deux ou trois
bombes
sur New York. (Je prends l’exemple le plus invraisemblable, pour qu’o
188
ce qu’ailleurs — la discussion sur l’avenir de la
Bombe
bat son plein. Bien entendu, l’opinion des savants domine tout. Leur
189
Aussi défendent-ils tous l’idée que la guerre des
bombes
serait la fin des hommes, et que le seul moyen de l’empêcher est un g
190
anique de l’An Mil, dont on pouvait penser que la
bombe
allait renouveler l’hystérie, ne paraissait pas dominer l’assemblée.
191
gination. Pensez-vous, dit une autre dame, que la
Bombe
puisse faire sauter la Terre ? Cela se discute… Certains de mes collè
192
Les événements qui passent l’imagination — et la
Bombe
m’en paraît le modèle accompli — n’intéressent ou n’inquiètent que su
193
paraison avec la meilleure chance d’autrui. Or la
Bombe
détruirait probablement toute possibilité de comparaison. Les événeme
194
du Brave Garçon, et de l’Esprit Bourgeois, que la
Bombe
doit être administrée. Notez que si elle ne l’est pas, quelqu’un va n
195
e fait du problème posé, qui les dépasse comme la
Bombe
dépasse tout. Devant le monde à unifier, ils paraissent frappés d’un
196
un homme, tandis que le problème est mondial. La
Bombe
est un cas international, qui ne peut être résolu qu’à une échelle pl
197
s menaces de guerre ! Et que ferions-nous sans la
Bombe
? Depuis des mois, les grandes manchettes sur huit colonnes ont dispa
198
lieux communs qui enchantent notre âge, comme la
Bombe
, la Guerre et la Paix, la Démocratie et le gouvernement du Monde, vou
199
ivent dans la peur les uns des autres. Quant à la
Bombe
, elle a multiplié par vingt mille la liberté de craindre le pire à ch
200
; et l’avion à la guerre des continents. Voici la
bombe
, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’est-à-dire : à une
201
boles : la Terre, le Globe, la Boule, la Tête, la
Bombe
, et l’Unité considérée partout et de tout temps comme objet rond, pom
202
posant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la
Bombe
! Suprême élément d’ordre ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Ca
203
e ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la
Bombe
seule peut nous débarrasser des armées, des souverainetés nationales,
204
elles entretiennent sur la planète. Je dis que la
Bombe
peut nous en délivrer de deux manières : soit en faisant sauter le to
205
a frontière, comme autrefois, en attendant que la
Bombe
vienne volatiliser leurs centres vifs en une seconde, négligeant les
206
er que mes arguments sur les nations, la paix, la
Bombe
, et le colonel, procèdent d’un esprit subversif, imbu de paradoxes, v
207
’en démordre d’un poil et de rien comprendre à la
Bombe
. Elle augmente l’importance de l’infanterie, dit un général d’infante
208
e l’air, car c’est elle qui portera ou abattra la
Bombe
. (Quand chacun sait que la Bombe sera lancée par fusée ou simplement
209
ra ou abattra la Bombe. (Quand chacun sait que la
Bombe
sera lancée par fusée ou simplement envoyée par la poste.) Et tous en
210
s savants, non des généraux, qui ont construit la
Bombe
. 2. Ces savants affirment et prouvent qu’il n’y a pas de parade imagi
211
yant également annoncé son intention de jeter une
bombe
sur la calotte polaire, pour voir ce que cela donnerait, le même sava
212
alistes. Parmi tous les projets de contrôle de la
Bombe
que l’on a suggérés depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
213
depuis six mois, j’en retiens deux : 1. Donner la
Bombe
aux petits pays pour qu’ils soient protégés contre les grands. Ces de
214
par neuf de leurs bonnes intentions. 2. Donner la
Bombe
au gouvernement mondial, pour faire la police des nations. Deux chamb
215
es éliraient compterait les ministères suivants :
Bombe
et Répression des États, Échange des matières premières, Sens général
216
d. Et de vrai, c’est dans ce pays que la première
bombe
vient d’être construite. Exagérée sans doute et dépassant la mesure d
217
les arrivent encore à se battre. Admettons que la
bombe
soit moins puissante que les savants autorisés ne l’affirment. Admett
218
plus. Admettons que l’on invente une parade à la
Bombe
, selon l’axiome des militaires, sans oublier que leur expérience démo
219
oqueront. Il est évident que l’une d’entre elles,
Bombe
en main, essaiera d’imposer sa paix à toutes les autres. (Inutile mêm
220
dernier mot, et dire que j’allais l’oublier ! La
Bombe
, n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblemen
221
dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la Bombe est une absur
222
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
Bombe
est une absurdité. On nomme des comités pour la retenir ! C’est comme
223
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra bien coit
224
lle : au mois de mai ou de juillet, deux ou trois
bombes
seraient jetées sur une flotte sacrifiée de cent bâtiments de guerre,
225
t toutes violées sans exception par l’usage de la
Bombe
atomique… J’avoue que je n’avais pas pensé à l’uniforme et au respect
226
dra à celui qui disposera du plus grand nombre de
bombes
. Quelle place y aura-t-il dans une guerre de laboratoires pour les ta
227
nt paraître près d’un an après le lancement de la
Bombe
. J’avoue les avoir publiées sans discrétion dans les pays les plus di
228
Et beaucoup d’entre nous pressentent déjà que la
Bombe
est en train de se dégonfler, pour ainsi dire. Après tout, nous devio
229
courage de commencer. À plus forte raison pour la
Bombe
… » Je ne trouve pas l’argument bien fort, en vérité. Hitler n’a pas e
230
moral qu’il eût couru à l’employer. Le cas de la
Bombe
est différent. Je vous répète qu’elle supprimera la possibilité de ri
231
s pour nous-mêmes de nos actes. Si l’emploi de la
Bombe
est décisif, il n’y a pas de punition à redouter. Il est donc clair q
232
é. Les États-Unis d’Amérique ont aujourd’hui 1500
bombes
en magasin, dont certaines, nous affirme-t-on, sont mille fois plus p
233
nger dans ma liberté, dans ses risques. 15. Les
bombes
américaines de 1943-1945 ont totalement détruit ce quartier historiqu
234
planche d’anatomie. Le torse véritablement énorme
bombe
une chemise verte à petits carreaux ornée d’un nœud papillon mauve. S
235
? » Nous la rassurons. Tout se réduit à quelques
bombes
jetées par erreur sur Lausanne et Genève, il y a plusieurs semaines.
236
eau de guerre coulé à quai, coupé en deux par une
bombe
et couvert d’une rouille éclatante. Mon fils, âgé de 5 ans, me demand
237
dans un problème d’échecs, pour remarquer que la
bombe
confirmait son point de vue : la science n’est qu’une mythologie, ses
238
nventions d’un jeu quelconque. — N’empêche que la
bombe
a éclaté au moment prévu ! remarqua le docteur. — La belle preuve, ré
239
mperceptibles, ou désintégrations microscopiques.
Bombe
atomique de poche et à retardement, à craindre de près pendant presqu
240
ouvernements, demandent pour leur Noël de petites
bombes
atomiques. Trois d’entre eux, à Brooklyn, viennent d’être blessés sér
241
de Dieu) envers les hommes. » Est-il besoin de la
bombe
, et des grèves, et de la famine européenne, et de la guerre endémique
242
monde qu’un combat de coqs avec le problème de la
bombe
. Et tout cela n’est que trop naturel. Il est parfaitement naturel que
243
l pas proposé, en 1945, de livrer le secret de la
bombe
aux quatre Grands, donc pratiquement à l’URSS ? Au risque de passer p
244
qu’elle nous croira les plus forts. — Tant que la
bombe
sera de notre côté… Que pensez-vous de ce délai de cinq ans qu’on cit
245
nécessaire à la Russie pour fabriquer ses propres
bombes
? — La Russie peut avoir la bombe d’ici deux ans au moins. D’ici dix
246
er ses propres bombes ? — La Russie peut avoir la
bombe
d’ici deux ans au moins. D’ici dix ans au plus. Ce qui est sûr, c’est
247
t bien que leur avantage est d’y rentrer. La «
bombe
» et le monde… La nuit est venue. Nous passons dans un petit salon
248
l’opinion publique sur les problèmes que pose la
bombe
. Cet homme se sent-il responsable de la menace d’Apocalypse qu’il a c
249
rompt et, de son air malicieux et bonhomme : « La
bombe
, dit-il, n’a pas changé les conditions de la guerre beaucoup plus que
250
ent déjà fait les raids massifs d’avions. Mais la
bombe
a du moins l’avantage de rendre les masses plus conscientes du danger
251
terme duquel les États-Unis proposent de céder la
bombe
à un organisme international doté de pouvoirs de contrôle illimités.
252
n par les nazis. Mais, bientôt après, éclatait la
bombe
d’Hiroshima et de Rougemont écrivait aussitôt ses étincelantes Lettr
253
mis à l’ordre du jour par la nouvelle arme. « La
bombe
n’est pas dangereuse, disait-il en substance, mais les hommes qui l’u
254
seul qui déchaîne les forces qui aboutissent à la
bombe
ou à la paix. Il n’y a de fatalité que lorsque l’homme démissionne. E
255
me dans ce simple dilemme : la Planète unie ou la
Bombe
. Et je veux dire : Si les États-Unis et la Russie ne s’entendent pas,
256
aurait été découvert, et que par conséquent… « La
bombe
, m’a-t-il dit, n’a pas changé les conditions de la guerre beaucoup pl
257
ent déjà fait les raids massifs d’avions. Mais la
bombe
a du moins l’avantage de rendre les masses plus conscientes du danger
258
bombe atomique n’interrompra pas vos travaux… La
bombe
n’est pas dangereuse du tout, me répond-il. C’est un objet. Les objet
259
s ! « S’il en est, nous ne marchons pas, saute la
bombe
et périsse le monde : ça nous fait moins peur que Churchill… » Ces pe
260
me dans ce simple dilemme : la Planète unie ou la
Bombe
. Et je veux dire : Si les États-Unis et la Russie ne s’entendent pas
261
d’assembler de puissantes armées promises, par la
Bombe
, à l’évaporation. L’Europe nécessaire On me dit encore : « Vous
262
re que nous sommes libres, après Heisenberg et la
Bombe
, de penser n’importe quoi, et que cela changera tout. Pardon ! La sci
263
et en Europe, qu’il n’y avait qu’une parade à la
bombe
, c’était le gouvernement mondial. Je n’ai pas un mot à retirer de ce
264
s ! « S’il en est, nous ne marchons pas, saute la
bombe
et périsse le monde : ça nous fait moins peur que Churchill… » Ces pe
265
es cinquièmes colonnes et l’Amérique numérote ses
bombes
. Ainsi l’urgence s’ajoute à la nécessité. J’essaierai maintenant de r
266
ginot, comme l’Amérique l’été dernier derrière sa
Bombe
. Je voulais introduire, ce soir, une discussion qui, je l’espère, de
267
ens aussi, mais en un mot.) 2) L’éclatement d’une
bombe
H vérifie cette harmonie préétablie, ou ce mariage de notre esprit et
268
lections, les crises nationales, les prétendues «
bombes
diplomatiques » de l’Est et de l’Ouest, elle perd de vue le problème
269
ans plus tard, sur la base de cette équation, une
bombe
nouvelle tuerait en une seconde plus de cent-vingt-mille Japonais ? I
270
(de Dieu) envers les hommes. Est-il besoin de la
bombe
, et des grèves, et de la famine européenne, et de la guerre endémique
271
paix Mettant fin aux chances de la guerre, la
bombe
H nous rejette aux risques de la paix. La détente n’a pas d’autre ori
272
a jusqu’à l’excès — devenu courant — d’opposer la
bombe
H à l’idée du progrès, voire à la recherche scientifique en général :
273
cette angoisse devant l’ère des machines et de la
Bombe
n’en est pas moins révélatrice de notre condition occidentale. Il s’a
274
et de mille chroniqueurs, épouvantés enfin par la
Bombe
H, prennent du « progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assi
275
hnique personnifiée et sur ses produits, comme la
Bombe
, dès lors douée d’une sorte d’intrinsèque capacité de nuire à l’homme
276
es « antimodernes » que j’ai dits. Erreur sur la
Bombe
. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : « La Bombe n’est pas dangereus
277
Bombe. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : « La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblement
278
dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la Bombe est une absur
279
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
Bombe
est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
280
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra coite dan
281
découvertes géniales d’Einstein aboutissent à la
Bombe
atomique. Malédiction sur l’invention ! Mais que veut-on dire ? Imagi
282
t-il, quand il a constaté que tout va mal, que la
bombe
H, le conflit Est-Ouest, la conjoncture économique, le problème colon
283
n par libre choix, mais parce qu’ils possèdent la
Bombe
H. Chacun d’eux se trouve devant l’autre dans la position qu’on nomme
284
oi, elle est là pour payer — et l’on sait que les
bombes
H coûtent plus cher que nos divisions réunies — mais alors c’en sera
285
poser à ces remises au pas. Il n’y aurait que les
bombes
H américaines. Or il est clair que ces bombes H ne seront jamais util
286
les bombes H américaines. Or il est clair que ces
bombes
H ne seront jamais utilisées si les Russes interviennent chez les « n
287
iplient, les avions tombent, croyez-moi, c’est la
Bombe
. Elle va détruire les neuf dixièmes du genre humain. Un jour elle fer
288
l’a pas cité, quel journaliste ? En pensant à la
Bombe
, bien sûr. Mais la Bombe n’a jamais rien fait sans l’ordre exprès d’u
289
aliste ? En pensant à la Bombe, bien sûr. Mais la
Bombe
n’a jamais rien fait sans l’ordre exprès d’un président, d’un général
290
la moindre erreur de calcul peut faire éclater la
bombe
H. A. — Tout cela vous mène irrésistiblement à concevoir un régime do
291
bé par un problème d’échecs, pour lui annoncer la
bombe
d’Hiroshima, il me dit tranquillement : « Qu’est-ce que cela prouve ?
292
a jusqu’à l’excès — devenu courant — d’opposer la
Bombe
H à l’idée du progrès, voire à la recherche scientifique en général :
293
cette angoisse devant l’ère des machines et de la
Bombe
n’en est pas moins révélatrice de notre condition occidentale. Il s’a
294
et de mille chroniqueurs, épouvantés enfin par la
Bombe
H, prennent du « progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assi
295
hnique personnifiée et sur ses produits, comme la
Bombe
, dès lors douée d’une sorte d’intrinsèque capacité de nuire à l’homme
296
es « antimodernes » que j’ai dits. Erreur sur la
Bombe
. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : « La Bombe n’est pas dangereus
297
Bombe. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : « La
Bombe
n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Ce qui est horriblement
298
dangereux, c’est l’homme. C’est lui qui a fait la
Bombe
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la Bombe est une absur
299
et qui se prépare à l’employer. Le contrôle de la
Bombe
est une absurdité. On nomme des Comités pour la retenir ! C’est comme
300
’aller casser les vases de Chine. Si on laisse la
Bombe
tranquille, elle ne fera rien, c’est clair. Elle se tiendra coite dan
301
découvertes géniales d’Einstein aboutissent à la
Bombe
atomique. Malédiction sur l’invention ! Mais que veut-on dire ? Imagi
302
les conséquences d’une théorie mathématique ? La
Bombe
atomique est sortie de E = mc2 . Fallait-il empêcher Einstein de fair
303
pêcher l’Occident menacé d’en tirer d’une part la
Bombe
H, d’autre part (à plus longue échéance il est vrai), les moyens de s
304
uses et profondes. Prenons un exemple brûlant. La
bombe
H est un « risque » et plus grand que celui de la bombe A ; elle n’es
305
H est un « risque » et plus grand que celui de la
bombe
A ; elle n’est pas un progrès pour autant, et son interdiction dans l
306
scientifiques qui peuvent aboutir aussi bien à la
Bombe
et à ses effets qu’à l’abondance et aux loisirs — lesquels ne manquer
307
uis les expériences concluantes (l’avion vole, la
bombe
éclate au centième de seconde prévu) ; dans les deux cas, l’effet pro
308
evanche, nos preuves paraissent tautologiques. La
Bombe
éclate, c’est entendu : on avait tout arrangé pour cela ! Qu’est-ce q
309
é la lettre proposant à Roosevelt de fabriquer la
bombe
. Tout ne s’est-il point passé comme si le calcul profond du daimôn qu