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tes les épreuves d’un peuple misérable, des pires
brutes
qu’il recueille dans sa chambre, et qu’il couvre de ses propres habit
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is lorsqu’il stigmatise les méfaits des « grandes
brutes
mécaniques », sa verve — qu’il me pardonne l’image technique — n’embr
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pourquoi ?) nos désirs. Cette sorte de providence
brute
tout à fait inintelligible est le simple succédané de l’intelligible
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eur ? Non, l’homme qui agit autrement qu’une bête
brute
, et qui pourtant ne se croit pas un ange. Quels intérêts ? Les plus «
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eur ? Non, l’homme qui agit autrement qu’une bête
brute
, et qui pourtant ne se croit pas un ange. Quels intérêts ? Les plus «
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tère du réel, c’est l’effort ; parce que la chose
brute
exige le plus dur effort, parce que l’homme est le plus humain là où
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iver un temps où il ne se trouverait même plus de
brutes
intelligentes, comme Dioclétien, pour redonner le coup de pouce indis
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subissent). Un homme violent, c’est une espèce de
brute
qui refuse de discuter, de donner ses raisons, et qui frappe du poing
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a reconnaître au ras du sol, au niveau des choses
brutes
et brutales. Pourtant, rien n’est plus poétique qu’un rassemblement d
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qui broie et magnifie l’individu fécond, la belle
brute
déchaînée, etc. » L’un de ces prophètes est allé jusqu’à dire : « Je
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mper un seul instant : il n’y a pas de « belles »
brutes
, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore con
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t : il n’y a pas de « belles » brutes, il y a des
brutes
. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’h
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qui broie et magnifie l’individu fécond, la belle
brute
déchaînée, etc. » L’un de ces prophètes est allé jusqu’à dire : « Je
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mper un seul instant : il n’y a pas de « belles »
brutes
, il y a des brutes. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore con
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t : il n’y a pas de « belles » brutes, il y a des
brutes
. L’idée de beauté, qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’h
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qui broie et magnifie l’individu fécond, la belle
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déchaînée, etc. » L’un de ces prophètes est allé jusqu’à dire : « Je
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mper un seul instant : il n’y a pas de « belles »
brutes
, il y a des brutes. L’idée de beauté qu’un Lawrence croit encore cons
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t : il n’y a pas de « belles » brutes, il y a des
brutes
. L’idée de beauté qu’un Lawrence croit encore consistante, c’est l’hé
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nt dans ce qu’ils savent naturellement, comme des
brutes
… Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’au
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le manque de tenue, ni pour le culte des « belles
brutes
», ni pour la guerre. Mais je constate que dans une société où le sen
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nt dans ce qu’ils savent naturellement, comme des
brutes
… Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’au
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le manque de tenue, ni pour le culte des « belles
brutes
», ni pour la guerre. Mais je constate que dans une société où le sen
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nt dans ce qu’ils savent naturellement, comme des
brutes
… Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’au
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avec sa dignité impénétrable aux tentations de la
Brute
. On avait dit aux jeunes nazis qu’ils allaient conquérir un pays de b
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pourquoi ?) nos désirs. Cette sorte de providence
brute
, tout à fait inintelligible, est le simple succédané de l’intelligibl
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itère du réel c’est l’effort ; parce que la chose
brute
exige le plus dur effort, parce que l’homme est le plus humain là où
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t, volontiers philosophe, l’agent de police bonne
brute
ou puits de sagesse populaire ; la femme à bijoux, comtesse de palace
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a reconnaître au ras du sol, au niveau des choses
brutes
et brutales. Pourtant, rien n’est plus poétique qu’un rassemblement d
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c’est un certain dynamisme, une certaine approche
brute
, instinctive, et parfois émue de la « vie »… On ne sait trop. Le save
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ons-nous fait de la force ? Nous la laissons à la
brute
hitlérienne. Et qu’avons-nous fait de l’esprit ? L’inefficacité par e
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avec sa dignité impénétrable aux tentations de la
brute
. On avait dit aux jeunes nazis qu’ils allaient conquérir un pays de b
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a reconnaître au ras du sol, au niveau des choses
brutes
et brutales. Pourtant, rien n’est plus poétique qu’un rassemblement d
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c’est un certain dynamisme, une certaine approche
brute
, instinctive, et parfois émue de la « vie »… On ne sait trop. Le save
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ons-nous fait de la force ? Nous la laissons à la
brute
hitlérienne. Et qu’avons-nous fait de l’esprit ? L’inefficacité par e
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avec sa dignité impénétrable aux tentations de la
brute
. On avait dit aux jeunes nazis qu’ils allaient conquérir un pays de b
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c’est un certain dynamisme, une certaine approche
brute
, instinctive, et parfois émue de la « vie »… On ne sait trop. Le save
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ginez deux hommes qui se disputent : l’un est une
brute
, et son point de vue, c’est que la brutalité doit toujours triompher
38
es manières viendront à bout de tout. Mais, si la
brute
se jette soudain sur lui, dans le corps à corps qui s’ensuit, vous ne
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méfié, les vêtements en désordre. Physiquement la
brute
a perdu, mais la brutalité a triomphé. La brute a donc imposé son poi
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a brute a perdu, mais la brutalité a triomphé. La
brute
a donc imposé son point de vue. Ainsi d’Hitler et de l’Europe démocra
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mbarrassé d’informations en vrac et de sensations
brutes
, recherchées et subies jusqu’au point de provoquer une réaction nouve
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ginez deux hommes qui se disputent : l’un est une
brute
, et son point de vue, c’est que la brutalité doit toujours triompher
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es manières viendront à bout de tout. Mais, si la
brute
se jette soudain sur lui, dans le corps à corps qui s’ensuit, vous ne
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méfié, les vêtements en désordre. Physiquement la
brute
a perdu, mais la brutalité a triomphé. La brute a donc imposé son poi
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a brute a perdu, mais la brutalité a triomphé. La
brute
a donc imposé son point de vue. Ainsi d’Hitler et de l’Europe démocra
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ver l’existence d’une continuité entre la matière
brute
et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus
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comme il vous plaira et cessez d’obéir comme des
brutes
! » Aussitôt la panique se répand dans les cœurs. L’opinion publique,
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même désir d’une même « justice » qui animait les
brutes
au pouvoir et leurs victimes ! Honte aux politiciens européistes qui
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ver l’existence d’une continuité entre la matière
brute
et la pensée la plus abstraite. Il faudrait alors dissocier bien plus
50
tion de certaines conventions, protégeant chez la
brute
et l’innocent les premières chances de l’esprit, — ou mettant à l’abr
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iduation, au-delà même de la matière que l’on dit
brute
, mais encore tangible et sensible, elle découvre, et mesure l’énergie
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tion de certaines conventions, protégeant chez la
brute
et l’innocent les premières chances de l’esprit, — ou mettant à l’abr
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iduation, au-delà même de la matière que l’on dit
brute
, mais encore tangible et sensible, elle découvre et mesure l’énergie
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trois ou quatre-mille ans, sont encore de vraies
brutes
. La perfectibilité a commencé à faire de grands progrès en Asie, à ce
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seul chef de camp de travail forcé, pas une seule
brute
totalitaire n’a jamais pu se réclamer de sa doctrine pour tenter de j
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s. Il a conquis l’Amérique, l’enlevant aux forces
brutes
de la nature et aux peuplades indomptables qui l’habitaient, puis il
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étique de la rugosité, de la lenteur, de la chose
brute
et qui résiste, finalement de l’élémentaire considéré comme le plus v
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nymes ou presque… » Cette esthétique de la chose
brute
et lourde, substituée au concept trop maniable, correspond à une éthi
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. Nous ne ressemblions vraiment pas à ces petites
brutes
d’extrême droite pour qui « nouveau » veut dire « ancien » et pour qu
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ion latente ou des accès de colère. Une révolte
brute
« Faire la révolution » en lançant des bombes ? Allons donc ! La r
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ui, d’une prise étroite sur les réalités les plus
brutes
, les moins poétiques au sens banal du mot. « On ne fait de la poésie
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es que l’homme a trop souvent nommées des « bêtes
brutes
», quand elles étaient rendues telles, à vrai dire, par la bêtise et