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bien cela qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la
brûlure
douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la res
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’un « homme nouveau ») se termine par d’horribles
brûlures
— ou par l’intervention de Staline-Métaneire. Pourquoi Gide continue-
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me d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’âme de
brûlure
, ni même de conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureus
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as survivre à l’éclat de sa consommation. Mais sa
brûlure
demeure inoubliable, et c’est elle que les amants veulent prolonger e
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d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la
brûlure
, et la conscience de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la sou
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er l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse
brûlure
. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul aux Cor
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a réalité, mais en tant qu’elle éveille en lui la
brûlure
délicieuse du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exalt
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lements, embrassements, ouragans de l’impatience,
brûlure
d’amour qui dévore nuit et jour, orgie d’amour, délices ruisselantes,
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rthodoxes : « Mourir de ne pas mourir.106 » La «
brûlure
suave ». Le « dard d’amour » qui blesse sans tuer. Le « salut » de l’
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amour impossible laissait au cœur des hommes une
brûlure
inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une soif que la mort seul
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certaine jeunesse tout au moins, le besoin d’une
brûlure
nostalgique ; et tout cela composait une sorte de complexe que l’on p
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este de vie. » 126. Saint Jean de la Croix : « Ô
brûlure
suave ! » et tout le commentaire de ce vers dans la Vive flamme d’amo
13
ion avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la
brûlure
d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la brûlure intense et dév
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re d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la
brûlure
intense et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a v
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me d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’âme de
brûlure
, ni même de conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureus
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as survivre à l’éclat de sa consommation. Mais sa
brûlure
demeure inoubliable, et c’est elle que les amants veulent prolonger e
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d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la
brûlure
, et la conscience de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la sou
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er l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse
brûlure
. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul aux Cor
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a réalité, mais en tant qu’elle éveille en lui la
brûlure
délicieuse du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exalt
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lements, embrassements, ouragans de l’impatience,
brûlure
d’amour qui dévore nuit et jour, orgie d’amour, délices ruisselantes,
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rthodoxes : « Mourir de ne pas mourir124. » La «
brûlure
suave ». Le « dard d’amour » qui blesse sans tuer. Le « salut » de l’
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amour impossible laissait au cœur des hommes une
brûlure
inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une soif que la mort seul
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certaine jeunesse tout au moins, le besoin d’une
brûlure
nostalgique ; et tout cela composait une sorte de complexe que l’on p
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este de vie. » 144. Saint Jean de la Croix : « Ô
brûlure
suave ! » et tout le commentaire de ce vers dans la Vive flamme d’amo
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ion avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la
brûlure
d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la brûlure intense et dév
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re d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la
brûlure
intense et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a v
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me d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’âme de
brûlure
, ni même de conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureus
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as survivre à l’éclat de sa consommation. Mais sa
brûlure
demeure inoubliable, et c’est elle que les amants veulent prolonger e
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d’un amour impossible ? C’est que nous aimons la
brûlure
, et la conscience de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la sou
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er l’idée de l’amour ou sa mortelle et délicieuse
brûlure
. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul aux Cor
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a réalité, mais en tant qu’elle éveille en lui la
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délicieuse du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exalt
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lements, embrassements, ouragans de l’impatience,
brûlure
d’amour qui dévore nuit et jour, orgie d’amour, délices ruisselantes,
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thodoxes : « Mourir de ne pas mourir. »114 La «
brûlure
suave ». Le « dard d’amour » qui blesse sans tuer. Le « salut » de l’
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amour impossible laissait au cœur des hommes une
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inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une soif que la mort seul
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certaine jeunesse tout au moins, le besoin d’une
brûlure
nostalgique ; et tout cela composait une sorte de complexe que l’on p
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ste de vie. » 133. Saint Jean de la Croix : « Ô
brûlure
suave ! » et tout le commentaire de ce vers dans la Vive flamme d’amo
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ion avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la
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d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la brûlure intense et dév
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re d’amour plus que la possession d’Iseut. Car la
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intense et dévorante de la passion le divinise, et comme Wagner l’a v
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me d’obéir, en sorte qu’il n’est plus en l’âme de
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, ni même de conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureus
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douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la res
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bien cela qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la
brûlure
douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la res
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ssentent. Le sentiment brûlant dans leur cœur, la
brûlure
elle-même, l’autre n’étant que prétexte à brûler. Enfin, il faut rele
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r archaïque, eaux, rochers, gorge, dragon, dieux,
brûlure
et fraîcheur. ⁂ Nous errons maintenant parmi les champs de ruines, ve
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ui rappelle que la passion anéantit son objet. Sa
brûlure
, au début délicieuse, qu’on appelle l’état amoureux, n’est que sa for