1
ureur : « À peine a-t-il touché la piste d’herbe,
c’est
une allégresse héroïque qu’infuse à son corps la douce matière. L’air
2
ds pas ? » — Mais plus que le corps en mouvement,
c’est
la domination de la raison sur ce corps qui est exaltante, et c’est c
3
n de la raison sur ce corps qui est exaltante, et
c’est
cette domination qui est le but véritable du sport. On accepte une rè
4
aiblesse est le péché capital pour le sportif. Or
c’est
la faiblesse « qui fait lever la haine ». « La faiblesse est mère du
5
la haine ». « La faiblesse est mère du combat. »
C’est
donc à un lacédémonisme renouvelé que nous conduirait cette « éthique
6
t » tempérée de raison. Ce qu’on en peut retenir,
c’est
la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la démocratie que l’Églis
7
paradoxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui écrit : «
C’est
sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder la conduite
8
et il n’y aura plus besoin de roman catholique. »
C’est
ce qu’on pourrait appeler une « morale constructive » : porter l’effo
9
place modeste, si peu que ce soit pour la paix »,
c’est
une affirmation qui d’un coup condamne beaucoup d’antérieures protest
10
premiers ; il s’affirme aujourd’hui des seconds.
C’est
pour avoir contemplé Verdun, en tête à tête avec le génie de la mort.
11
t. Vers quels buts ? On verra plus tard. L’urgent
c’est
d’avancer. Et l’on atteindra peut-être ces régions élevées où les élé
12
unissent dans la grandeur. La paix qu’il appelle,
c’est
autre chose que l’absence de guerre, c’est une paix que travaillerait
13
pelle, c’est autre chose que l’absence de guerre,
c’est
une paix que travaillerait le levain des vertus guerrières. « Il faut
14
rs héroïques, peut-être trop grands pour la paix,
c’est
vers de plus sereines exaltations qu’il va porter son ardeur. Il va c
15
la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tantôt
c’est
l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt c’es
16
lier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt
c’est
l’autre qui impose son absolu. Une soumission au réel durement consen
17
ernier agent de liaison de nos esprits, va périr.
C’est
du moins ce que proclame M. Breton en un manifeste dont la pseudo-nou
18
nge sur la pauvreté d’un art purement formel. Car
c’est
ici le tragique de cette mystification : la plupart des surréalistes
19
t ils se réclament imprudemment, — on sait ce que
c’est
que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalisme ! Surréalisme S.
20
aine sympathie. L’agaçant, avec les surréalistes,
c’est
que — pour reprendre un mot de Cocteau — ils « embaument de vieilles
21
on de mage qui ne fera plus longtemps impression.
C’est
grand dommage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au
22
tion, fondent des groupes dissidents. Le miracle,
c’est
que le plus sauvage génie ait choisi un être de cette espèce pour le
23
y a quelque chose au-dedans de moi. Qu’est-ce que
c’est
donc ? » Ses premiers dessins sont de gauches copies de Millet. Mais
24
ce liquider des stocks américains. Et ses romans,
c’est
aussi une liquidation : les faits s’y pressent et s’y bousculent ; de
25
du brasseur d’affaires. Le sujet du Tarramagnou,
c’est
« la nouvelle mise en servitude du peuple rustique de France ». En ef
26
à-vis du gouvernement, le libérateur va se lever.
C’est
un descendant de Roland le Camisard, ce « Tarramagnou », ce « petit h
27
’est-ce pas le meilleur style pour un romancier ?
C’est
plutôt, je crois, une certaine harmonie générale dans le récit et le
28
aissance de l’Orient, une conscience d’elle-même.
C’est
peut-être pour provoquer cette confrontation seulement qu’on a imagin
29
ue si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau,
c’est
à quelques savants européens qu’il le devra, tandis que d’un mouvemen
30
n’as qu’une valeur de symbole », a dit A. Breton.
C’est
de cet Orient qu’il s’agit, et Jean Schlumberger le définit encore :
31
autres nous imposent », dit un héros de Mauriac.
C’est
un « homme seul » qu’a peint « par le dedans » M. Jean Prévost, en un
32
ns probante. Une œuvre d’art que ce petit livre ?
C’est
avant tout une démonstration ; mais, puissante de sûreté et d’évidenc
33
ules l’écrivain ; et aussi quelques sentences : «
C’est
de la faiblesse de nos yeux que frissonnent les étoiles. » f. « Jea
34
nt le « bon chemin » de la santé et de la raison.
C’est
à lui que va la sympathie de l’auteur et la nôtre. h. « Otto Flake
35
onduit au crime. Et s’ils s’imposent comme types,
c’est
encore et uniquement par leur obsédante volonté. Car on imagine diffi
36
stant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière.
C’est
peut-être pourquoi il insiste sur le fait que Vinet se déclarait « un
37
songeurs, une simplicité qui n’est pas familière.
C’est
bien la poésie d’une époque tourmentée dans sa profondeur, mais qui s
38
ans l’admiration son sens critique de Parisienne.
C’est
une sympathie malicieuse qui anime ses amusants portraits et ses comm
39
oule suffisent pour en préciser les conséquences.
C’est
ainsi qu’interviennent les trois Anglais mêlés au drame. M. Walpole l
40
de trébucher et de faire du bruit. Il songea : —
C’est
la fin pour moi. Puis : — Quelle imprudence ! Avec la lumière et peut
41
Il sent autour de lui quelque chose qui le gêne.
C’est
l’empire. Il le renverse, pour voir. Pendant qu’il est encore ébahi d
42
dans ses concessions à de telles critiques. Mais
c’est
pour affirmer avec d’autant plus de force que « en situant tout le de
43
reil dialectique ne sait produire que l’illusion.
C’est
la revanche du fameux scrupule protestant, qui ne peut être un danger
44
ument anarchiste. Ceux qui s’essaient à l’action,
c’est
encore pour cultiver leur moi. Ils y cherchent un fortifiant, je ne s
45
elle excitation, quelle révélation ou quel oubli.
C’est
un dilettantisme qu’ils ont peut-être appris dans Barrès. Il leur man
46
itude foncière, une foi en la valeur de l’action.
C’est
pourquoi ils ne peuvent prétendre à l’action sociale que l’époque réc
47
tendre à l’action sociale que l’époque réclame 1.
C’est
aussi pourquoi l’on ne saurait accorder trop d’importance à leurs ten
48
iduelle à recréer. Nous y employer, pour l’heure,
c’est
la seule façon efficace de servir. ⁂ On se complaît à répéter que nou
49
mpête. L’unité de notre temps est en profondeur :
c’est
une unité d’inquiétude. Barrès et Gide : ils ont construit des édific
50
de son roman, de se voir vivre, dans son œuvre ?
C’est
ici la conception même de la littérature, telle qu’elle apparaît chez
51
esponsable de tout le « mal », le romantisme — et
c’est
plus que probable. Mais il en tirait une raison nouvelle de le condam
52
re à manger, tout de même nous avons un corps, et
c’est
très beau, Breton, de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a
53
t qu’il y a des gens pour vous faire du pain ; et
c’est
très beau, Aragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on voudrai
54
buche, oscille entre la violence et le désespoir (
c’est
l’amour), et, déchiré de contradictions, tire du désordre de ses cert
55
Arland, — plus jeune, il n’a pas fait la guerre —
c’est
le même désenchantement précoce, sans la brusquerie de ses aînés. Enc
56
de Dieu, mais il attend en vain sa Révélation : «
C’est
peut-être que je suis médiocre entre les hommes ». C’est plutôt qu’il
57
eut-être que je suis médiocre entre les hommes ».
C’est
plutôt qu’il est trop attaché encore à se regarder chercher, absorban
58
lement légitime à leurs yeux, mais « tabou » ; et
c’est
vertu que de favoriser son expansion. — Mais je trouve en moi ordre e
59
de toute forme. Attitude parfaitement folle, mais
c’est
justement de quoi se glorifient ses tenants, ils y voient la suprême
60
s tempéraments. Le geste de Lafcadio généralisé :
c’est
le surréalisme. De l’acte gratuit commis par un héros de roman, à la
61
ilise une borne que pour sauter plus loin. Ainsi,
c’est
par humilité qu’on renoncera à la vertu, sous prétexte qu’elle pousse
62
vertu, sous prétexte qu’elle pousse à l’orgueil ;
c’est
par sincérité qu’on mentira, puisque parfois nous sommes spontanément
63
, qui lui faisait mépriser son propre intérêt6… »
c’est
proprement la perversion d’une vertu qui se brûle elle-même. Je ne va
64
it et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’époque,
c’est
une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de littérat
65
xplication mystique une explication scientifique.
C’est
donc à la seule volonté de choisir. M. le pasteur Bertrand de Lyon, r
66
l’augmentation des salaires. Ce que nous voulons,
c’est
élever l’homme au-dessus de la plus dégradante condition, et nous n’y
67
ité foncière du roman de Jouve reste indéniable :
c’est
son mouvement purement lyrique, sa progression accordée à celle des é
68
1926)r Un léger flirt avec la muse, parce que
c’est
dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la vie est bête à p
69
Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)s
C’est
le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’a
70
ur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ?
C’est
une vétille. s. « C.-C. Rivier : L’Athée (Payot, Lausanne) », Bibli
71
e mécanique et de rapidité. Il lassera, parce que
c’est
toujours le même déclic. Cocteau le sait, et pour varier il tire tant
72
e, à me perdre. » Vouloir la vérité pure sur soi,
c’est
se refuser à l’élan vital qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa
73
r. Alors le miracle apparut, grandit. Le miracle,
c’est
l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout ce qu’il y a de plus protes
74
t, grandit. Le miracle, c’est l’esprit d’Aubonne.
C’est
ce miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journe
75
puisse se produire ailleurs qu’en terre romande.
C’est
l’esprit de liberté, tout simplement. Mais précisons : c’est bien plu
76
rit de liberté, tout simplement. Mais précisons :
c’est
bien plus que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et
77
rsonnelle et de s’affirmer aux dépens d’autrui, —
c’est
la liberté dans la recherche. Chose plus rare qu’on ne pense, à Aubon
78
oute, le modèle des réponses désirées. Tout cela,
c’est
l’atmosphère de la chapelle où ont lieu travaux et méditations. Dehor
79
après avoir été créée par lui, — comme la poésie.
C’est
ainsi que le problème de l’Urbanisme se place au croisement des préoc
80
boutades mordantes, en brèves fusées de lyrisme.
C’est
d’une verve puissante jusque dans la statistique. On en sort convainc
81
eux et des parcs, la nature annexée à la ville. «
C’est
un spectacle organisé par l’Architecture avec les ressources de la pl
82
notre esprit, le lui rendent bien dans la suite ;
c’est
peut-être pourquoi nous accordons voix dans le débat d’écrire, aux fo
83
ns de détail dont je m’exagérais l’importance. Et
c’est
ainsi par feintes que je progressais, jusqu’au jour où je m’avouai un
84
ésordre où l’on glisse vers la mort. L’important,
c’est
de ne pas se défaire. Mais rien n’était résolu. Me voici devant quelq
85
oudre, mais que je dois feindre d’avoir résolus :
c’est
ce qui s’appelle vivre. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de
86
te parfois, heureux : « J’ai donc la foi ? » Mais
c’est
encore une question… Je crois qu’il ne faut pas attendre immobile dan
87
foi, mais peut-être arriverai-je à la vouloir, et
c’est
le tout. S’il est une révélation, c’est en me rendant plus parfait qu
88
uloir, et c’est le tout. S’il est une révélation,
c’est
en me rendant plus parfait que je lui préparerai les voies. Agir ? Su
89
ces vers la destruction et vers la construction ;
c’est
un mélange à doses égales de mort et de vie. Et c’est à l’intelligenc
90
t un mélange à doses égales de mort et de vie. Et
c’est
à l’intelligence de faire primer la vie, puisque n’est pas encore par
91
ublier, me perdre dans une vie nouvelle : (Créer,
c’est
se surpasser). J’entends des phrases qu’il ne faut pas encore compren
92
e certitude qu’elles n’avaient pas encore en moi.
C’est
en quoi ma sincérité est tendancieuse. 5. Quant à adhérer à une doct
93
eligion. Un système n’est pas vrai, il est utile.
C’est
pourquoi je ne puis comprendre les excommunications et les intransige
94
sans que cela sente un peu l’étable ? L’étonnant,
c’est
de voir à quel point Montherlant reste poète jusque dans la descripti
95
pathie que Montherlant note à plusieurs reprises.
C’est
« par la divination de cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit) s
96
le lyrisme de Montherlant décolle de la réalité,
c’est
tout de suite une orgie d’évocations antiques, de rapprochements supe
97
autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et
c’est
un moraliste de grande race, qui peut nous mener à des hauteurs où de
98
e de tous ces tableaux de violence et de passion,
c’est
la présence d’un tempérament. À l’inverse de tant d’autres qui s’anal
99
. Il en parle, il le chante avec pathétique. Mais
c’est
parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend
100
fois la plus subtile de ses ruses de psychologue.
C’est
parce que son livre, aux petits chapitres à la fois si concis et ache
101
ssionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et
c’est
ce qui donne à ses notations tout leur prix. Elles ne nous renseignen
102
t pas sur une partie orientale de lui-même, comme
c’est
si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre
103
utant qu’une politesse, leur paraît une beauté »,
c’est
pour affirmer par contraste une « préférence irréductible pour le vra
104
immense paresse, jusqu’à leur mysticisme, partout
c’est
une démission qu’ils désirent. Du difficile oubli de soi-même nous av
105
Ce qui définit le plus profondément l’Occidental,
c’est
peut-être la fidélité. » Ses remarques sur la psychologie de l’Égypti
106
comment collaborer, comment se comprendre, et si
c’est
impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que certains préte
107
salut. « La seule leçon à attendre des musulmans,
c’est
que le spectacle de leur décadence nous enseigne comment éviter la nô
108
» dont Fernandez donne une critique décisive. Et
c’est
justement par opposition à la conception proustienne de la personnali
109
ns ce portrait de Montherlant toréador, à 16 ans,
c’est
surtout le Montherlant actuel que l’on sent. C’est dire que le livre
110
’est surtout le Montherlant actuel que l’on sent.
C’est
dire que le livre vaut par son allure plus que par des qualités de co
111
e est tonique comme le spectacle des athlètes. Et
c’est
elle avant tout que j’admire dans ces Bestiaires, presque malgré leur
112
, des collines fluides et roses. De l’autre côté,
c’est
le vide, où s’en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer.
113
ins, les tendances contradictoires d’un individu.
C’est
pour traiter ce sujet pirandellien qu’on s’embarque dans une croisièr
114
avire succombant sous les allégories. L’étonnant,
c’est
que le livre soit réellement amusant, et qu’il trouve une sorte d’uni
115
ction, et sous sa défense on devine une détresse.
C’est
encore une vision de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense,
116
oir résulter de cette confrontation, s’évanouit :
c’est
bien plutôt une unité supérieure de l’esprit humain que nous découvro
117
provisoirement — que satisfaisante pour l’esprit.
C’est
ainsi que nous trompant nous-mêmes, sous le prétexte toujours de prob
118
ce qui s’oppose en premier lieu à la spontanéité.
C’est
pourquoi Gide écrit ailleurs : « En chaque être, le pire instinct me
119
e meilleur moyen de se livrer à ses déterminants,
c’est
de mener la vie gratuite que réclament les surréalistes. Le contraire
120
rielles. Ce n’est plus l’élan pur que je décris :
c’est
un élan freiné dans mon esprit, c’est le frein lui-même, bientôt — pa
121
je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit,
c’est
le frein lui-même, bientôt — par un mouvement normal de l’attention —
122
n mouvement normal de l’attention — et fatalement
c’est
à la découverte d’une faiblesse que j’aboutis : ce quelque chose qui
123
ngez l’éclairage, et la chaumière devient palais.
C’est
l’objection classique et irréfutable à toute introspection : ce dalto
124
ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose,
c’est
bien le second. La qualité des souvenirs qu’il me livre me renseigne
125
t de la méthode indiquée dans le premier exemple.
C’est
un cas-limite, j’en conviens. Pourtant, n’est-ce pas le schéma de tou
126
folle, puis tout finit dans un râle, brusquement
c’est
le vide. Centre de soi, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers l
127
t, j’ai pu soupçonner des profondeurs ; mais déjà
c’est
le chaos. Mon corps et moi, le livre si poignant de René Crevel, est
128
erpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre
c’est
ce « merveilleux contraire » de l’élan vital qu’il nomme élan mortel
129
d’aujourd’hui. J’ai dit : ravages du sincérisme.
C’est
plus exactement faillite qu’il faudrait. Faillite de toute introspect
130
composer ; impuissance à inventer. Car inventer,
c’est
se porter à l’extrême pointe de soi, et, d’un élan, se dépasser ; c’e
131
trême pointe de soi, et, d’un élan, se dépasser ;
c’est
créer une différence. Pourquoi les romanciers modernes ont-ils tant d
132
nes ont-ils tant de mal à créer des personnages ?
C’est
parce qu’une sorte de sincérité les retient d’imposer aux héros ce ry
133
est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère,
c’est
avoir toutes les pensées » (Rivière). Mais on ne peut se maintenir da
134
à faire le saut dans le vide qu’exige toute foi ;
c’est
la volonté de sincérité, c’est-à-dire une sincérité tournée au vice,
135
ombre que de tendre vers ce modèle. Dirais-je que
c’est
ma sincérité d’y aller par les moyens les plus efficaces ? Mais on no
136
que je me conciliais pour des retours possibles.
C’est
ainsi que fidèle à soi-même au plus profond de l’être, on entretient
137
quelles merveilleuses duperies cela suppose. Mais
c’est
une honnêteté peut-être plus réelle que l’autre. Et l’on conçoit que
138
uction dans les salons. Constater une faiblesse,
c’est
toujours un peu en prendre son parti. La sincérité crée en nous un fa
139
espèce de souffrance véritablement insupportable,
c’est
celle qu’on tire de soi-même.) Hypocrisie, ce sourire des sphinx ; hy
140
n d’être nous-mêmes. Et, disons-le tout de suite,
c’est
en cela uniquement — être nous-mêmes — que consistera notre programme
141
les modestes… Être nous-mêmes, avons-nous dit,
c’est
à la fois notre but et notre excuse en publiant cette revue. Nous ne
142
Que sommes-nous donc ? Le plus qu’on puisse dire,
c’est
que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez lu nos huit numéros.
143
es termes d’un traité de paix. Entre moi et vous,
c’est
la guerre. » Voilà pour les critiques, « punaises glabres et poux bar
144
ue aussi prétentieuse qu’incertaine. Son affaire,
c’est
l’amour, et certain désespoir vaste et profond comme l’époque. « Voul
145
n’est pas le meilleur livre de l’auteur d’Anicet.
C’est
pourtant un des plus significatifs du romantisme nouveau. J’ai nommé
146
les régions de chasse gardée du ci-devant soleil.
C’est
là qu’Urbain, premier du nom dans sa famille, laquelle n’avait compté
147
ur poste dans l’éternité. « Éternité désaffectée,
c’est
bien dommage, dit-il en s’étirant ; le printemps désormais rendra le
148
llence M. Diamanty, ministre de Roumanie à Paris.
C’est
encore mieux dans le style. e. « Dans le style », Revue de Belles-L
149
rateur expose comment on en vint à la révocation.
C’est
d’abord l’influence du clergé, jaloux de ses droits considérables enc
150
êmes pour que ce mot, ce geste, soient possibles.
C’est
d’Armande surtout qu’on les attendrait, plus franche d’allure. On ne
151
n rôle d’homme… « Captif de sa propre jeunesse. »
C’est
ici un autre sujet du roman, qui se mêle étroitement au premier… Mais
152
commodité ». Mais plus voluptueux que philosophe,
c’est
à l’amour qu’il ira demander la souffrance indispensable au perfectio
153
vasion qui est la condition de son progrès moral.
C’est
ainsi qu’il consent, non sans une imperceptible satisfaction, l’aveu
154
Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excuse :
c’est
un peu prétentieux de vous écrire au moment où je vais me suicider, d
155
ux de plaisir, comme on dit, sans doute parce que
c’est
là que se nouent les douleurs les plus atrocement inutiles. La premiè
156
i oubliée. Puis je vous ai revue, aux courses, et
c’est
là que j’ai découvert que vous existiez en moi, à certain désagrément
157
i je devrais me tuer, pourquoi je souffre, ce que
c’est
que la souffrance, ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y
158
e souffre, ce que c’est que la souffrance, ce que
c’est
que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris, s
159
symbole dans la pièce. » Ce qui me gêne pourtant,
c’est
d’y découvrir possibles deux interprétations symboliques au moins ; d
160
consiste à écrire une phrase ». Et cette phrase,
c’est
un cheval savant qui la lui a dictée : « Madame Eurydice Reviendra De
161
ers. » — « Ce n’est pas une phrase, s’écrie-t-il,
c’est
un poème, un poème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or, on dé
162
mort. » Or, on découvre à la fin de la pièce que
c’est
une anagramme un peu ordurière. Ainsi les rêves publiés par les surré
163
isé. En somme, ce qu’il faut reprocher à Cocteau,
c’est
d’avoir réussi complètement une pièce, prouvant une fois de plus que
164
profond prend le masque d’une aimable mélancolie.
C’est
la sourde tristesse des choses qui vous échappent, des amours impossi
165
plus banale que nature, très bien photographiée.
C’est
le film du type « Jeux de soleil dans les jardins, complets variés, ç
166
fond de boulevards et parmi les toits flottants,
c’est
assez tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000 yeux de la
167
et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et
c’est
heureux. Nous manquons d’entraînement dans le domaine du merveilleux
168
nt où ils pourront se pousser en disant : « C’que
c’est
cochon ! » Mais le moment ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon vo
169
t avec la naïveté qu’il faut, approuve et dit : «
C’est
bien ça, c’est comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’e
170
té qu’il faut, approuve et dit : « C’est bien ça,
c’est
comme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie
171
omme quand on rêve. » Un des défauts d’Entr’acte,
c’est
la fantaisie recherchée de certaines scènes (l’enterrement). Cela fai
172
ébut, et Entr’acte mérite d’être ainsi qualifié :
c’est
peut-être le premier film où l’on a fait du ciné avec des moyens prop
173
sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! »
C’est
une question d’épuration des moyens. Rendre le plus par le moins, c’e
174
puration des moyens. Rendre le plus par le moins,
c’est
le fait d’un art à sa maturité. Mais ce sont là critiques de style. D
175
mme en chien, cela n’a rien d’étonnant au cinéma.
C’est
la photographie d’une chose qui ne serait étonnante que dans le réel
176
urnant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma,
c’est
, par exemple, l’éclosion d’une rose, un homme qui court au ralenti, c
177
au ralenti, certaines coïncidences de mouvements…
C’est
une réalité quotidienne dans une lumière qui la métamorphose ; c’est
178
uotidienne dans une lumière qui la métamorphose ;
c’est
un temps nouveau, et l’espace en relation se modifie pour maintenir j
179
odifie pour maintenir je ne sais quelle harmonie…
C’est
une réalité aussi réelle que celle dont nous avons convenu et que nou
180
gineux du Silence. On nous montre des Dieux, mais
c’est
pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Ta
181
s à peine parfumés, les vices enlacés aux vertus,
c’est
un ricanement splendide comme un éclat de rire de condamné à mort et
182
dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense : «
C’est
donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhensible ! » — et l
183
nse : « C’est donc incompréhensible ». On dit : «
C’est
incompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré. C’est incompréhens
184
ncompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré.
C’est
incompréhensible !, trois mots dont l’un savant. Je ne connais pas de
185
r remède contre Dieu. Monsieur, vous avez dit : «
C’est
incompréhensible ! » — avec une indignation où j’admire une pointe d’
186
même celui de souffrir. Le dernier rire d’Aragon,
c’est
l’éclat de sa joie brusque d’être seul sur un faux sommet vers quoi d
187
met vers quoi des faibles s’efforcent — mais déjà
c’est
de plus loin qu’il les nargue. Il connaît enfin une solitude défendue
188
est-ce encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur,
c’est
qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II
189
ique qu’il trouverait sans doute un peu ridicule.
C’est
ainsi que l’on arrive à croire, pour un autre, que c’est arrivé, ajou
190
insi que l’on arrive à croire, pour un autre, que
c’est
arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet ce terme, à des exa
191
e de n’être pas qu’un jeu littéraire. Mais enfin,
c’est
encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle et chez qui t
192
s belle, — ce qui tressaille et m’atteint au vif,
c’est
tout de même un désespoir en quoi je ne vais pas m’empêcher de reconn
193
mier coup qu’on se donne la peine de l’écraser, —
c’est
qu’il symbolise tout cet état d’esprit « bien Parisien » dont de réce
194
s être de quelque utilité… Moi. — Ah ! oui, oui…
c’est
cela, utilité,… en effet,… oui, oui, très intéressant. Seulement, mon
195
as moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon, bon,
c’est
entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas que « l’
196
peu de chose s’il ne spéculait sur l’incertain »,
c’est
un académicien qui l’a dit. Voulez-vous me faire quelque chose là-des
197
sse. Mais entre leurs mains qu’est-elle devenue ?
C’est
bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille c
198
s frontières géographiques à la raison ? Eh bien,
c’est
vous qui l’aurez voulu, mais tant pis, nous serons du Nord. Nous sero
199
individus pour qui l’esprit est la seule réalité.
C’est
pourquoi nous ne pourrons plus séparer du concept de l’esprit celui d
200
re petite révolution à nous, dans tel domaine. Et
c’est
même ceci que je ne puis pardonner aux surréalistes : qu’ils aient vo
201
ême gauche. Je ne dirai pas, comme on a fait, que
c’est
très joli de crier merde pour Horace, Montaigne, Descartes, Schiller,
202
ond dans l’ordre politique par exemple. Parce que
c’est
très beau, ridiculement, spirituellement, juvénilement, incontestable
203
française, la politique, et ne voyez-vous pas que
c’est
faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux dans leur langue et
204
tion même est ce qu’il y a de plus français ; que
c’est
elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si authentiquemen
205
eur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il pense que
c’est
bien jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards, c’est très bel
206
jeune. Et : encore un qui rue dans les brancards,
c’est
très bellettrien. Un disque de gramo comme par hasard nasille : Nous
207
es affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah !
c’est
vrai, il allait oublier, il y a encore cette histoire, comment dites-
208
ce n’est plus détruire, ce n’est plus combattre,
c’est
l’épanouissement violent d’une immense fleur palpitante au parfum de
209
e immense fleur palpitante au parfum de passions,
c’est
une atmosphère toute chargée d’éclairs qui nous atteignent sans cesse
210
it Freud « président de la République du Rêve » –
c’est
presque un non-sens de chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rê
211
chercher l’absolue liberté dans le rêve. Le rêve,
c’est
la tyrannie des souvenirs ; et ce n’est pas se libérer que de brasser
212
10. Musset de La coupe et les lèvres. Mais oui,
c’est
paradoxal. 11. Les livres les plus répandus à Genève sont Ma vie et
213
moins somptueuse. Et bien sûr, je n’ai pas bougé.
C’est
une question d’amitié. Pourtant je suis seul dès cette heure, et mes
214
illes locales retentissent de touchants échos : «
C’est
avec un légitime orgueil que notre petit pays accueillera cette consé
215
ous allons parler méritent d’être appelés jeunes,
c’est
par leurs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la légende à l’h
216
cènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et
c’est
merveille de constater combien l’épuration rigoriste de sa technique
217
té est un petit chef-d’œuvre de réalisme stylisé.
C’est
d’un art très volontaire, qui connaît ses ressources et sait en user
218
une poupée, compose une affiche ou une mosaïque,
c’est
elle qui permettra de reconnaître une de ses œuvres. Et aussi ce brin
219
prend et vous retient dans un tableau de Bouvier,
c’est
toujours une sorte de dissonance, un défaut par où l’on va peut-être
220
s siens. Vous retournez une toile appuyée au mur,
c’est
un Renoir… Retournez-en une autre, ce doit être un dessin d’horlogeri
221
ement perpétuel. Une autre encore : cette fois-ci
c’est
un Evard : des roses noires sur une table, dans un espace bizarrement
222
eprenez ce que vous pensiez n’être qu’une épure :
c’est
intitulé « nature morte ». Pourquoi pas naissance d’un songe ? C’est
223
ture morte ». Pourquoi pas naissance d’un songe ?
C’est
en effet un rêve de précision qui s’incarne dans ces motifs géométriq
224
rlogeries impossibles sont des pièges à chimères.
C’est
ainsi qu’on fait une découverte. Attention qu’André Evard n’aille tro
225
, supposant une décomposition primitive en plans.
C’est
ainsi qu’il atteint d’emblée dans ses statues à un beau style dépouil
226
qui ont su se dégager de son outrance théorique.
C’est
dans la manière cubiste encore que Perrin décora naguère fort plaisam
227
ctères se résument dans son avidité de puissance.
C’est
par l’argent qu’on domine notre âge : il devient grand industriel, as
228
araît proprement inhumaine. Tout dire, vraiment ?
C’est
l’exigence d’une détresse cachée ; elle fait bientôt considérer toute
229
ane, son apaisement, pour Arthur, sa « maladie »,
c’est
encore l’« élan mortel » que décrivait Mon Corps et Moi. Quand l’anal
230
sentimental que cruel. « J’ai la beauté facile et
c’est
heureux. » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré q
231
acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais
c’est
ici qu’il s’agit de ne pas confondre inexplicable avec incompréhensib
232
alité à notre civilisation, — et je sais bien que
c’est
là un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat
233
n s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après,
c’est
un long adieu et le corps se fige à mesure que l’esprit s’établit sur
234
diculement, les fondements mêmes de la société. »
C’est
avec le produit du vol d’un tronc de chapelle que j’édifiai à mes par
235
ivures où je vois le véritable intérêt de ma vie.
C’est
vous dire que seule une certaine caresse de l’événement naissant peut
236
e de l’événement naissant peut encore m’émouvoir.
C’est
un plaisir de chaque minute auquel succède immédiatement le sommeil.
237
compliments, ce qui est de mauvaise politique, —
c’est
l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est sans bavures, sans ré
238
z-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter,
c’est
que je cherche ce qu’on est convenu d’appeler — pardonnez la lourdeur
239
les conclusions morales qu’elle paraît impliquer,
c’est
ce caractère de, comment dirai-je…, de juvénile insouciance, pour ne
240
lyrisme des noms géographiques vous fatigue ; que
c’est
une vraie manie de nommer à tout propos d’Annunzio, Pola Negri, Charl
241
ordez que s’il force un peu la dose de fantaisie,
c’est
plutôt par excès de facilité que par recherche. Vous voilà même tenté
242
a Bible de ne pas entrer dans les cafés. Et puis,
c’est
égal, ce soir, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des
243
e, une injure de pythie. Vous dites de ce conte :
c’est
trop écrit. Vous dites de ce roman : c’est trop agréable. Vous dites
244
onte : c’est trop écrit. Vous dites de ce roman :
c’est
trop agréable. Vous dites d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche : que
245
dites d’un goût qu’on aurait pour Nietzsche : que
c’est
de la littérature. Alors, quelque paysan du Danube survenant : — Je v
246
« fou », « hallucinant » ou « purement gratuit ».
C’est
de la littérature. À force d’avoir mérité ces épithètes, pour nous l
247
t comme vous pensez, d’une ingratitude salutaire,
c’est
refus de limiter le mal. Je vous vois envahi par des démons que vous
248
ains Orientaux cette croyance : nommer une chose,
c’est
avoir puissance sur elle. Images, pensées des autres, je vous ai mis
249
e crier sur les toits. Ainsi, parler littérature,
c’est
faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de li
250
ns d’amour. Tel qui raille l’Église et les curés,
c’est
qu’il se fait une très haute idée de la religion. Ainsi, de la littér
251
eul moyen de connaissance concrète du monde. Mais
c’est
à condition qu’on ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pure écr
252
plus rarement, de quoi se payer un petit voyage.
C’est
l’aveu d’une faiblesse secrète. Et c’est une réaction de défense. On
253
voyage. C’est l’aveu d’une faiblesse secrète. Et
c’est
une réaction de défense. On cherche un mot, une phrase, pour tuer une
254
conversation, au café. Dans un salon, par contre,
c’est
d’un ridicule écrasant : mais rien n’est plus facile que d’y échapper
255
du métier l’on a convenu de passer sous silence.
C’est
assez drôle de voir le malaise des chers confrères. Ils ne pardonnent
256
nt, celui qui rend le mieux compte de la réalité,
c’est
André Breton qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des hommes,
257
mme ce sympathique Philippe Soupault, que « ceci,
c’est
une autre histoire, une autre belle histoire, une autre très belle hi
258
’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien
c’est
le récit d’un été de vacances, quand les premières inquiétudes du dés
259
troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et
c’est
Un vieil été. Cette nouvelle, très supérieure aux deux autres, est un
260
pplication du souvenir, d’une séduction certaine.
C’est
un art de détails ; mais si délicat et d’une si subtile convenance av
261
opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux.
C’est
un recueil de divers articles et essais, dont certains — le Message d
262
i accompagnent une création littéraire. Bien sûr,
c’est
cela, le malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et plein de ver
263
t leur facilité même est une réussite. Léon Bopp,
c’est
le combat d’un tempérament avec l’esprit de géométrie. Un scientisme
264
s avec une légère exaltation : — Vous avez gagné,
c’est
admirable, ah ! mon Dieu, je vous remercie, Monsieur… Il saisit son j
265
rraine aux dents jaunes. Ah ! perdre, perdre ; et
c’est
toujours à qui perd gagne ! Sauter follement d’une destinée dans l’au
266
esse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)aq
C’est
un livre sympathique ; et il vaut la peine de le dire car la chose n’
267
l passe son enfance à jouer avec des outils, « et
c’est
avec des outils qu’il joue encore à présent », dit‑il. Le plus mémora
268
elle dose d’« humour » il met dans l’expression),
c’est
la rencontre d’une locomotive routière. « Depuis l’instant où, enfant
269
type unique d’automobile utilitaire »2. Dès lors,
c’est
une suite de chiffres indiquant le progrès de sa production, d’année
270
tive aux problèmes du surmenage et du paupérisme.
C’est
un résultat qu’on n’a pas le droit humainement de sous-estimer. Les g
271
venue l’heure de la juger. Le héros de l’époque,
c’est
l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’o
272
époque, c’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ?
C’est
la plus grave question qu’on puisse poser à notre temps. II. M. Fo
273
e l’industriel n’ait plus qu’à plier bagage. Mais
c’est
ici que Ford montre le bout de l’oreille, et que son but réel est la
274
ouvriers et leur donne une apparence de liberté,
c’est
pour mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs
275
que son attitude ne porte un nom philosophique :
c’est
au plus pur, au plus naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et
276
de ce monde un séjour meilleur pour les hommes. »
C’est
le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. « Ce que j’ai à
277
ophie réclame. « Ce que j’ai à cœur, aujourd’hui,
c’est
de démontrer que les idées mises en pratique chez nous ne concernent
278
problèmes techniques où son triomphe est facile.
C’est
le technicien parfait qui combat les techniciens imparfaits. Il ne se
279
veux. Mais si j’insiste un peu sur ses « idées »,
c’est
pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on pourrait appeler le
280
La formidable erreur de la bourgeoisie moderne
c’est
de croire que les choses pourront aller ainsi longtemps encore. On se
281
réfugie avec une paresse et une légèreté inouïes,
c’est
le signe d’une complicité avec un état de choses funeste pour l’Espri
282
uneste pour l’Esprit. Si l’Esprit nous abandonne,
c’est
que nous avons voulu tenter sans lui une aventure que nous pensions g
283
ossession véritable, la connaissance de l’Esprit.
C’est
déjà un fait d’expérience. Et qui n’en pourrait citer un exemple indi
284
t les supporter. Il abandonne donc la place, mais
c’est
pourtant lui seul qui nous permettrait de jouir de notre liberté. La
285
c netteté et courage. Pour le reste, je pense que
c’est
une question de foi. 1. Une enquête faite à Genève a révélé que le
286
et blanc, la ravissante héroïne est à son piano,
c’est
un duo des ténèbres et de la pureté où vibrent par instants les accor
287
revoir, vertige de te perdre vraiment, parce que
c’est
toi, parce que c’est bien toi de nouveau qui m’appelles et qui vas me
288
e perdre vraiment, parce que c’est toi, parce que
c’est
bien toi de nouveau qui m’appelles et qui vas me quitter… — C’est une
289
e nouveau qui m’appelles et qui vas me quitter… —
C’est
une chose singulière, prononce une voix, à côté de moi, c’est une cho
290
ose singulière, prononce une voix, à côté de moi,
c’est
une chose singulière que le pouvoir de cette musique. Voici que vous
291
ent pouvais-je être le seul à l’avoir entendu ? —
C’est
, me répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au monde des êtres v
292
urs, dépourvu d’ironie, mais non pas de légèreté.
C’est
une sorte d’inconstance folâtre qui cache une incapacité définitive à
293
le, qui est toute caresses, a peur de l’étreinte…
C’est
d’ailleurs une chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais p
294
etrouver la sensation jusque dans les choses — et
c’est
cela seul qui donna un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosoph
295
bavarde, je philosophe, et vous allez me dire que
c’est
trop facile pour un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livron
296
urée des danses. Gérard bâillait : « Voilà ce que
c’est
que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que
297
s ennuyer terriblement. Du moins, moi. Pour vous,
c’est
différent, vous êtes moderne, vous vous contentez peut-être de cette
298
contentez peut-être de cette pêche miraculeuse —
c’est
une façon de parler — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisi
299
ue les miennes étaient de meilleure qualité : car
c’est
une pauvre illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le p
300
ue ceux qui les fréquentent ne savent plus ce que
c’est
que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été
301
nomme Clarissa, parce que cela lui va. Mais comme
c’est
odieux qu’une créature aussi parfaite soit touchée par les mains outr
302
dépareillée, vous n’avez pas de ressemblance, et
c’est
ce qui vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un
303
afond à caissons dorés, l’étendent indéfiniment —
c’est
un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ;
304
t les bras de Clarissa dans sa danse, et Clarissa
c’est
aussi l’Anglaise aux citrons de Pompéi, l’Octavie du golfe de Marseil
305
e ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrire,
c’est
une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en une heure, en un
306
vasion — où seuls les poètes savent se perdre. Et
c’est
bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode p
307
ui qui mène 60 parties d’échecs simultanément, et
c’est
naturel : je m’en avoue plus éloigné et m’en sais plus dépourvu si po
308
les jeunes qui ait vraiment donné quelque chose.
C’est
pourquoi j’ai lu ce livre, malgré son premier chapitre, variation sur
309
à Goethe, traité de clown, cela ne va pas loin.)
C’est
une belle rage (ô combien partagée !) vainement passée (quitte à rena
310
cer ! Mais il reste à portée de voix du troupeau.
C’est
sans doute son rôle. Il le tient magnifiquement. Mais qu’on nous lais
311
es ambitions. Écoutons Garine, l’un de ces chefs (
c’est
lui qui parle au nom de l’auteur, je pense) : « Il me semble que je l
312
Expérience faite, l’absurde retrouve ses droits.
C’est
ainsi que, masqué par l’enchaînement passionnant de l’action, il se d
313
de moyens d’action puissants : s’il les a gâchés,
c’est
qu’il a eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas su aimer. Le s
314
gâchés, c’est qu’il a eu peur, et s’il a eu peur
c’est
qu’il n’a pas su aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amo
315
e Chopin, c’était l’amour, donc la douleur ; ici,
c’est
l’absence d’amour, par refus de souffrir. Mais chez un être raffiné,
316
uelqu’un, Stéphane cherche à savoir ce qu’il est.
C’est
une autre manie de sa génération. Mais là encore il se singularise :
317
ographies, mais aussi bien par celle des miroirs.
C’est
pourquoi il en installe un sur sa table de travail, de façon à pouvoi
318
des autos, le ridiculise chez le coiffeur. Déjà,
c’est
avec une sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’
319
serait-ce pas devenir un centre de pur esprit ? »
C’est
un premier filet d’eau vive qui perce le sol aride : mais Stéphane n’
320
propre regard, il se cherche dans d’autres yeux,
c’est
pourquoi il fait peur à certaines femmes. Un soir, après quelques al
321
ssièreté de lui répondre d’un air connaisseur que
c’est
bien composé. J’avoue prendre cette autobiographie tellement au série
322
mère avec cette virile et religieuse tendresse ?
C’est
un Chinois, c’est un Américain qui viennent nous rapprendre que les s
323
irile et religieuse tendresse ? C’est un Chinois,
c’est
un Américain qui viennent nous rapprendre que les sources de la poési
324
selle conspiration pour insister sur la laideur. “
C’est
une frasque de gosses à laquelle nous nous livrons, voilà tout, moi e
325
le grand tueur de son époque ? Rendre impuissant
c’est
à coup sûr tuer. Or on parle de l’élever à la présidence de la Républ
326
« Belles-Lettres,
c’est
la clé des champs… » (janvier 1929)r 1. Belles-Lettres, c’est la c
327
s champs… » (janvier 1929)r 1. Belles-Lettres,
c’est
la clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres, c’est de l’alcool
328
clef des champs. 2. L’essence de Belles-Lettres,
c’est
de l’alcool à brûler les cervelles et les réputations. 3. Belles-Let
329
e pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas cru,
c’est
qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le monde mod
330
t simplement. 7. (Secret). r. « Belles-Lettres,
c’est
la clef des champs… » [Réponse à l’enquête sur l’« Essence de Belles-
331
aissait à son destin des rayons glissent et rient
c’est
la caresse des anges parmi les formes de l’ombre C’était l’aube et
332
toile qui l’accueille au sommet ravi d’un silence
c’est
le miroir d’une absence mais le signe de sa grâce Dans l’or vert év
333
t j’ai eu la sagesse de ne rien tenter au-delà ».
C’est
le comble de l’économie bourgeoise que cette administration exacte d’
334
st (23 mai 1929)b Passer de Vienne à Budapest,
c’est
, en six heures d’express, changer totalement d’atmosphère, passer de
335
gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu, —
c’est
leur formule de salutation — vous constatez que cette profusion de li
336
oprement « saisissante » ? Mais le plus émouvant,
c’est
ici l’approche d’un silence partout pressenti, qui s’impose, qui apai
337
en sorte que plusieurs touches sonnent encore, et
c’est
là-dessus qu’il improvise, oh ! j’aimerais tant aller là-bas, cette f
338
ölderlin : « Ce piano dont il a cassé les cordes,
c’est
vraiment l’image de son âme ; j’ai voulu attirer là-dessus l’attentio
339
appé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit.
C’est
une sorte de vieillard qui reparaît en Allemagne. Et durant trente an
340
considère un ravissant médaillon de marbre) — Ça,
c’est
Diotima. » On rougirait à moins. — « Je ne puis pas parler de lui, ic
341
r écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer,
c’est
seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre les let
342
a vérité est plus humaine, est plus divine, quand
c’est
une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop
343
oudain simultanés ?… Le tragique de la facilité,
c’est
qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant, comme elle paraît ici bien ét
344
nifient plus de désespoir qu’ils ne s’en doutent…
C’est
un dévergondage sentimental, plein de malices et d’envies de pleurer.
345
radicalement antimoderne, parce que désintéressé.
C’est
un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse vivre, c’est l’impo
346
ême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse vivre,
c’est
l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera d’avoir sout
347
urs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda,
c’est
son dur amour de la vérité tout court. Celle-là même qui paraît anarc
348
i d’ailleurs était la bonne, car le grand Remède,
c’est
un Simple. Des hurlements de rage ne tardèrent point à s’élever de to
349
une femme blonde. Je suis noire. Mais je sais qui
c’est
. J’ai fait suivre. Alexandrine un jour m’a laissé entendre qu’elle vo
350
pages tous les méfaits de l’instruction publique.
C’est
à peine assez pour indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bor
351
Marx, le vol des frères Wright, et tout bêtement,
c’est
le cas de le dire : l’instruction publique.) Résumé : 1° On a le droi
352
la distinction classique du fait et du droit ; et
c’est
pourquoi je considérerai d’abord l’instruction publique dans ses réal
353
ui s’attendrissent sur leurs souvenirs de classe.
C’est
qu’ils les confondent avec ceux de leur enfance et les font indûment
354
e grise, où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et
c’est
cela l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble plus au souci qu
355
L’année suivante, on me mit à l’école, parce que
c’est
la loi. La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rê
356
oivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre,
c’est
stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes choses
357
hoses égales d’ailleurs, dans un certain domaine,
c’est
vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec entho
358
es de la vie. 2. Dans le cas le plus favorable,
c’est
un silence, un vide. C’était en dehors de la vie. 3. du pain rassis.
359
à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais
c’est
en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux-là n’
360
mitable sérieux, avec un P majuscule. On sent que
c’est
là son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Instituteur. Signes
361
. La laideur des collèges n’est pas accidentelle.
C’est
celle même du régime. l’architecture de nos « palais scolaires ». sym
362
ans la conception démocratique du monde. Entrons,
c’est
pire encore. Beaucoup d’enfants ont un frisson de dégoût au moment de
363
nnées de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que
c’est
un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducat
364
n : mais l’absence de style est encore un style ;
c’est
même le pire.
365
tions pratiques. Le programme a) l’horaire :
c’est
un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel on verse les matières les p
366
i oublié le nom. Une autre conséquence du gavage,
c’est
qu’on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler c
367
it à aucun état social existant. Ce qui est vrai,
c’est
que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’on oblige les
368
etire de plus évident de mon expérience scolaire,
c’est
une grosse vérité que le bon sens m’eût par ailleurs fait voir : il n
369
ition sur La Neige, Victoria X, 10 ans, écrit : «
C’est
l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur
370
à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige,
c’est
comme des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est
371
cher sur la flèche de l’édifice administratif. Et
c’est
ce qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne t
372
l’influence d’une famille anormale. Mais d’abord
c’est
sanctionner cet état anormal (il y aurait sans doute d’autres moyens
373
-science, on a voulu apporter de la science. Mais
c’est
un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités. On a
374
je voudrais l’enfant tout court. Or il paraît que
c’est
très dangereux. Néanmoins je soupçonne dans tous ces mouvements des p
375
u et embelli d’un même mouvement. Morigéner l’une
c’est
faire pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est savoir ce que
376
faire pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une,
c’est
savoir ce que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y au
377
ne pour eux si rare. Un fait simple, par exemple,
c’est
que la Démocratie sans l’instruction publique est pratiquement irréal
378
par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que
c’est
absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps de découvrir la Liberté9, parc
379
eur sensibilité plus qu’aux idées des autres. Or,
c’est
une révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’École. Mes argum
380
r me dire ça chez moi, n’est-ce pas, mes agneaux.
C’est
justement dans la mesure où je participais de l’écœurant optimisme bo
381
s fils du peuple souffrent moins d’un tel régime,
c’est
qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connaissance aussi sensible. Ils ign
382
apprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon
c’est
le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon se
383
uis de ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. («
C’est
bien fait. C’était trop laid ».) À peine capable de nous instruire, l
384
nécessaire à l’équilibre d’une civilisation — et
c’est
l’aspect négatif de sa trahison —, mais encore elle tend à développer
385
spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne.
C’est
sa façon à elle de répondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque !
386
re ne l’entraîne dans une direction tout opposée.
C’est
très malin d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut-il
387
éponse. Regardez un écolier préparer ses devoirs,
c’est
frappant : il apprend les questions aussi bien que les réponses. J’av
388
ontente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas.
C’est
plutôt une vase où s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
389
… Or si je dis que l’École est contre le progrès,
c’est
que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne v
390
ignes dans le vide à des hasards gros de dangers,
c’est
peut-être à quoi notre génération devra limiter l’efficacité de ses e
391
perasse ? Réponse ? Petits étourdis. Réponse non,
c’est
un recul. Cette critique du fonctionnarisme, vous alliez le dire, est
392
encore dans toute la conduite moderne de la vie.
C’est
notre américanisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est l
393
te moderne de la vie. C’est notre américanisme et
c’est
notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement intérieu
394
anisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et
c’est
le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatri
395
érieur dont souffre notre imagination créatrice ;
c’est
lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose q
396
ent, il tue les existences particulières, ou bien
c’est
qu’elles sont déjà mortes. Mais le temps vient où elles renaîtront à
397
on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement.
C’est
pourquoi je réclame l’expulsion de la congrégation radicale des insti
398
’il défend son opinion de toutes ses forces. Mais
c’est
un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrigadé. L’anarc
399
e mine stupidement rassurée que vous vous dites :
c’est
tout à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que c’est qu
400
moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que
c’est
que libre, ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les sots vont
401
ce que c’est que libre, ou consacré.) L’utopiste,
c’est
l’inventeur. Les sots vont répétant que c’est un être qui ignore le r
402
te, c’est l’inventeur. Les sots vont répétant que
c’est
un être qui ignore le réel. C’est justement parce qu’il le connaît mi
403
nt répétant que c’est un être qui ignore le réel.
C’est
justement parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’il y a vu des fissur
404
demption du journalisme, ce que je propose-là. Et
c’est
ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réfo
405
is pas à la possibilité d’une réforme suffisante.
C’est
une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les col
406
’école est le plus gros obstacle à sa culture. Et
c’est
cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est
407
s-ci. Ce qui l’empêche de comprendre, ici encore,
c’est
la peur scolaire des mots. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sou
408
oire, une sensibilité plus aiguisée. En tout cas,
c’est
à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. No
409
nombre parce qu’elle le contient en puissance. Et
c’est
pourquoi l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public. Ce
410
ous pour redonner quelque saveur à ses jugements.
C’est
pourquoi l’on ne peut plus attaquer un fonctionnaire dans son activit
411
aques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du mot,
c’est
le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte le cou. 13. Écono
412
pages tous les méfaits de l’instruction publique.
C’est
à peine assez pour indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bor
413
Marx, le vol des frères Wright, et tout bêtement,
c’est
le cas de le dire : l’instruction publique.) Résumé : 1° On a le droi
414
la distinction classique du fait et du droit ; et
c’est
pourquoi je considérerai d’abord l’instruction publique dans ses réal
415
ui s’attendrissent sur leurs souvenirs de classe.
C’est
qu’ils les confondent avec ceux de leur enfance et les font indûment
416
e grise, où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et
c’est
cela l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble plus au souci qu
417
L’année suivante, on me mit à l’école, parce que
c’est
la loi. La première classe fut agréable : j’alignais des bâtons en rê
418
oivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre,
c’est
stérile, mais ça ne fait de mal à personne, et de plus, toutes choses
419
hoses égales d’ailleurs, dans un certain domaine,
c’est
vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec entho
420
de la vie. 3. Dans le cas le plus favorable,
c’est
un silence, un vide. C’était en dehors de la vie.
421
à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais
c’est
en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux-là n’
422
laideur des « collèges » n’est pas accidentelle.
C’est
celle même du régime. L’architecture de nos « palais scolaires » symb
423
ans la conception démocratique du monde. Entrons,
c’est
pire encore. Beaucoup d’enfants ont un frisson de dégoût au moment de
424
nnées de votre vie, citoyens ! Et vous pensez que
c’est
un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducat
425
n : mais l’absence de style est encore un style :
c’est
même le pire.
426
pratiques. 3.a. Le programme a) l’horaire :
c’est
un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel on verse les matières les p
427
i oublié le nom. Une autre conséquence du gavage,
c’est
qu’on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler c
428
it à aucun état social existant. Ce qui est vrai,
c’est
que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’on oblige les
429
etire de plus évident de mon expérience scolaire,
c’est
une grosse vérité que le bon sens m’eût par ailleurs fait voir : il n
430
osition sur La Neige, Victoria, 10 ans, écrit : «
C’est
l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur
431
10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige,
c’est
comme des petits morceaux de vouate. » Il est évident que Sylvie est
432
cher sur la flèche de l’édifice administratif. Et
c’est
ce qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne t
433
l’influence d’une famille anormale. Mais d’abord
c’est
sanctionner cet état anormal (il y aurait donc sans doute d’autres mo
434
-science, on a voulu apporter de la science. Mais
c’est
un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités. On
435
je voudrais l’enfant tout court. Or il paraît que
c’est
très dangereux. Néanmoins, je soupçonne dans tous ces mouvements des
436
û et embelli d’un même mouvement. Morigéner l’une
c’est
faire pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est savoir ce que
437
faire pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une,
c’est
savoir ce que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y au
438
ne pour eux si rare. Un fait simple, par exemple,
c’est
que la Démocratie sans l’instruction publique est pratiquement irréal
439
par toutes ses voix, d’un milliard de façons, que
c’est
absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps de découvrir la Liberté 9, par
440
eur sensibilité plus qu’aux idées des autres. Or,
c’est
une révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’École. Mes argum
441
r me dire ça chez moi, n’est-ce pas, mes agneaux.
C’est
justement dans la mesure où je participais de l’écoeurant optimisme b
442
s fils du peuple souffrent moins d’un tel régime,
c’est
qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connaissance aussi sensible. Mais at
443
pprendra que le seul péché qui n’a pas de pardon,
c’est
le péché contre l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon se
444
uis de ceux qui s’en réjouissent mauvaisement. («
C’est
bien fait. C’était trop laid ».) À peine capable de nous instruire, l
445
nécessaire à l’équilibre d’une civilisation — et
c’est
l’aspect négatif de sa trahison —, mais encore elle tend à développer
446
spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne.
C’est
sa façon à elle de répondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque !
447
re ne l’entraîne dans une direction tout opposée.
C’est
très malin d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut-il
448
éponse. Regardez un écolier préparer ses devoirs,
c’est
frappant : il apprend les questions aussi bien que les réponses. J’av
449
ontente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas.
C’est
plutôt une vase où s’enlise notre civilisation ; et où la Démocratie
450
… Or si je dis que l’École est contre le progrès,
c’est
que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. Et cette thèse ne v
451
ignes dans le vide à des hasards gros de dangers,
c’est
peut-être à quoi notre génération devra limiter l’efficacité de ses e
452
perasse ? Réponse ? Petits étourdis. Réponse non,
c’est
un recul. Cette critique du fonctionnarisme, vous alliez le dire, est
453
encore dans toute la conduite moderne de la vie.
C’est
notre américanisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est l
454
te moderne de la vie. C’est notre américanisme et
c’est
notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement intérieu
455
anisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et
c’est
le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatri
456
érieur dont souffre notre imagination créatrice ;
c’est
lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose q
457
ent, il tue les existences particulières, ou bien
c’est
qu’elles sont déjà mortes. Mais le temps vient où elles renaîtront à
458
on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement.
C’est
pourquoi je réclame l’expulsion de la congrégation radicale des insti
459
’il défend son opinion de toutes ses forces. Mais
c’est
un anarchiste de la mauvaise espèce, un anarchiste embrigadé. L’anarc
460
e mine stupidement rassurée que vous vous dites :
c’est
tout à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que c’est qu
461
moi ! — Détrompez-vous. Vous ne savez pas ce que
c’est
que libre ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeur. Les sots vont
462
ce que c’est que libre ou consacré.) L’utopiste,
c’est
l’inventeur. Les sots vont répétant que c’est un être qui ignore le r
463
te, c’est l’inventeur. Les sots vont répétant que
c’est
un être qui ignore le réel. C’est justement parce qu’il le connaît mi
464
nt répétant que c’est un être qui ignore le réel.
C’est
justement parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’il y a vu des fissur
465
demption du journalisme, ce que je propose-là. Et
c’est
ainsi qu’on peut imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réfo
466
is pas à la possibilité d’une réforme suffisante.
C’est
une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles, raser les col
467
’école est le plus gros obstacle à sa culture. Et
c’est
cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est
468
s-ci. Ce qui l’empêche de comprendre, ici encore,
c’est
la peur scolaire des mots. Ce terme hindou agace, trouble ou fait sou
469
oire, une sensibilité plus aiguisée. En tout cas,
c’est
à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. No
470
nombre parce qu’elle le contient en puissance. Et
c’est
pourquoi l’aristocratie de l’esprit est nécessaire au bien public. Ce
471
ous pour redonner quelque saveur à ses jugements.
C’est
pourquoi l’on ne peut plus attaquer un fonctionnaire dans ses activit
472
aques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du mot,
c’est
le genre distingué de la bourgeoisie qui se monte le cou. 13. Écono
473
e goût des esprits singuliers, si vous croyez que
c’est
par l’extrême pointe du singulier que l’esprit pénètre dans la poésie
474
lon l’auteur un peu ou pas mal de littérature. Et
c’est
à un tel amour qu’on va demander sa revanche contre la mesquinerie mo
475
che en Nouveau Messie, comme dit Annie Besant. Et
c’est
charmant, disent les dames. Je ne suis pas aussi dur que les dames. …
476
ance, de questions qui dépassent un certain plan.
C’est
mal vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre au
477
C’est mal vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je,
c’est
pour les résoudre aussitôt et d’une manière aussi peu compromettante
478
raines d’un Racine, d’un Descartes ?) D’ailleurs,
c’est
bien simple, si vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vrai
479
u’il ignore que la grâce seule permet de vouloir…
C’est
Nietzsche, et quelque chose par-dessus, tout de même… Mais ceci, comm
480
ux yeux de quelques-uns. Paris, avril 1930. 13.
C’est
ici que paraît tout de même la grandeur d’un Ramuz, dont Beausire ne
481
gique ou tout simplement germanique. L’Allemagne,
c’est
la Poésie, et la France c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pa
482
nique. L’Allemagne, c’est la Poésie, et la France
c’est
la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion d’hon
483
eur. Quand vous prenez un taxi passé onze heures,
c’est
double tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous, si vous êtes s
484
ens pas trop embarrassé ; comme j’habite l’Odéon,
c’est
toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons pre
485
t d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue… (
C’est
ici le lieu de l’avouer : je ne saurais entretenir que mes rapports d
486
r ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
C’est
tout près parce que j’ai peur. En même temps c’est très loin parce qu
487
’est tout près parce que j’ai peur. En même temps
c’est
très loin parce que je me réjouis. La Maison des Ogres est au 53 rue
488
oir au sein de mes erreurs les moins préméditées,
c’est
sans doute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’h
489
ce Marthaler. Mais ne parlons pas de mangeaille :
c’est
tout de suite écœurant et prétentieux. Je suis de ceux qui mangent sa
490
ais la Barcarolle en descendant le Grand Canal, —
c’est
une romance assez déchirante, à mi-voix… ............................
491
sarde, et qui n’a pas peur… ⁂ Le reste de la vie,
c’est
toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement d
492
tenteront, mais de leur égaler notre conscience.
C’est
un effort de création — car toute découverte du monde spirituel revêt
493
escents. Ce qui le caractérise le plus fortement,
c’est
sa « révolte absolue », forcenée, jusqu’au rire dément, — ses injures
494
licieux de réaliser une idée fixe injustifiable :
c’est
le plaisir même de l’enfance. Je portais donc ma vision d’Orient et j
495
couverte, on tourne dans un escalier compliqué :
c’est
plein de colonnettes et de statues dégradées et charmantes. (Vue sur
496
ible de situer dans l’ensemble des constructions.
C’est
là qu’on entre. Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert
497
rne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant :
c’est
à la sensibilité même qu’on impose une livrée. — « Je comprends, me d
498
omprends, me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie,
c’est
bien joli !… » — Non, Monsieur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fanta
499
nt de mots pour une simple question de sentiment…
C’est
que vous êtes déjà bien malade. Il perd le sentiment, disait-on, du
500
n est trop souvent tenté de confondre le bizarre.
C’est
le faux merveilleux qui a discrédité le vrai, lequel est quotidien, c
501
dire quelque chose d’une scène pittoresque. Mais
c’est
une autre fois que je l’ai vue, à Pest, lors d’un autre séjour, dans
502
iterait à chercher après coup des transitions, et
c’est
alors que l’on est tenté de mentir, si fort tenté que l’on cède à cou
503
té que l’on cède à coup sûr, en se persuadant que
c’est
pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au cont
504
ition de lui ressembler, ne fût-ce que de loin, —
c’est
alors ce qu’on appelait un paradoxe, du temps des petites manières. C
505
prendre au sérieux ce que je vois. Ruse connue :
c’est
l’histoire du mot que vous avez sous la langue ; je vous conseille de
506
s d’hommes d’affaires. Ce qu’on prétend défendre,
c’est
son droit, ses intérêts. Mais, en Hongrie, le nationalisme est une pa
507
âce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. («
C’est
Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de
508
n vide trois verres d’un trait en guise de salut.
C’est
alors que se déplient les cartes de « la Hongrie mutilée ». — « Savez
509
de la surproduction des machines et des enfants.
C’est
parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils sont en sc
510
raies, n’est-ce point le climat de la passion ? —
C’est
celui de la Hongrie14. 9. Une lettre de Matthias Corvin « Matth
511
laint de ce qu’il y a peu de poètes par le monde.
C’est
dans l’ordre des choses, et l’on sait qu’il suffit de très peu de sel
512
Hongrie. Attila, me dit-on, y régna. Aujourd’hui
c’est
la résidence du Prince Primat. Au-dessus du palais de l’archevêché, s
513
hez les Tchèques déjà… Nous allons aux bains, car
c’est
dans la piscine que nous devons rencontrer le poète. Cheveux noirs d’