1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
1 ès qu’on essaie de définir l’originalité de notre canton , tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupar
2 reste soi-même étonné. Principauté prussienne et canton suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
3 une famille parmi d’autres… Je la voyais dans son canton  ; mais dans la Suisse, mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge q
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
4 iale dans le commerce quotidien, c’est le Nord du canton qui a gagné et nous a faits républicains, voilà cent ans. Il nous don
5 es endroits. (Exercice pour enfants des écoles du canton  : corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles, il aurait
6 t pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le canton de Berne. Mais je me souviens aussi de l’état d’esprit qui entretient
4 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
7 nsiste, souffre. Et cela ne se passe plus dans le canton de Vaud, mais dans le domaine propre de Ramuz qui est l’élémentaire.
5 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
8 incidents de la moindre paroisse « libriste » du canton de Vaud. Son sens aigu de la qualité intellectuelle, sa rigueur criti
6 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
9 ne très petite échelle : celle de certains petits cantons suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plén
7 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
10 s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce canton si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
8 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
11 he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce canton .) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
9 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
12 ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un canton de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller, dans
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
13 té, et notre statut intérieur de confédération de cantons , découlent des conséquences précises dans les ordres les plus divers.
14 raduisent nos journaux — et spécialement dans les cantons romands — est en contradiction constante avec notre neutralité, et ce
15 pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons . De plus, les mesures toutes récentes organisant la couverture des fr
16 Par exemple : les droits des communes et ceux du canton  ; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de
17 s des communes et ceux du canton ; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’Eu
18 erres franco-allemandes ne dissocient le lien des cantons , et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins.
11 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
19 ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un canton de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller dans u
12 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
20 s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce canton si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
21 he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce canton .) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
13 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
22 gation du seul principe qui tienne rassemblés nos cantons , et de l’idéal commun qui nous a fédérés. Jamais, depuis le xiiie si
14 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
23 Dieu merci, ne trouvait pas à s’exercer dans nos cantons paisibles. Pourquoi n’y aurait-il pas de nos jours, sous une forme pl
24 nds la Suisse dans la réalité vivante d’un de ses cantons  ; des hommes qui, à force d’être Vaudois avec génie, soient des valeu
15 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
25 ’à une échelle réduite : celle de certains petits cantons suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plén
16 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
26 ’en va pas de même chez nos confédérés des petits cantons . Et c’est pourquoi les catholiques n’ont pas eu de peine à s’annexer
27 e l’action politique de Nicolas, Pacificateur des cantons et adversaire du régime des pensions, la Contre-Réformation insistait
28 tisanes non dissimulées, les politiciens des cinq cantons catholiques cherchent leur salut dans des soutiens extérieurs, et les
29 ber adjure Zurich de conserver l’ancienne foi des cantons  : mais vous savez très bien que Zurich seule garde le souci de la vie
30 s figures symboliques ou historiques : les treize cantons , des apôtres, des prophètes et des représentants de la hiérarchie cat
31 e à coups de fouet par le prophète Elie. Puis les cantons personnifiés viennent discuter le renouvellement de l’ancienne allian
32 que la Mort ait accompli son Jugement, les treize cantons reparaissent et loue la sagesse du frère Claus. Les cantons catholiqu
33 paraissent et loue la sagesse du frère Claus. Les cantons catholiques reconnaissent qu’il avait eu raison de les mettre en gard
34 t les doctrines qu’on ne met pas en pratique. Les cantons protestants, pour leur part, se repentent de leur orgueil. Et Nicolas
17 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
35 tion de Zurich et offerte au public suisse par le canton de Neuchâtel. Il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce d
36 e chose de profondément émouvant dans ce don : un canton offre à son pays une œuvre suisse, faite par un des musiciens les plu
18 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
37 orité des Suisses d’aujourd’hui, surtout dans les cantons protestants, Nicolas de Flue est une figure quasi mythique, édifiante
38 la vénération du peuple, surtout dans les petits cantons , a déjà mis au rang des saints (bien que la canonisation se fasse att
39 s on lui fait prendre part, il se retire dans son canton natal pour y exercer les fonctions patriarcales de juge de paix, tout
40 n l’année 1486, quinze assemblées de la Diète des cantons n’ont pas suffi pour rétablir l’union. C’est alors que se placent les
41 une menace de guerre civile entre cités et petits cantons . Mais voici l’heure de Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à
42 ndemain de la guerre, Robert Dürrer, historien du canton d’Unterwald. C’est une véritable somme critique de tout ce que la tra
43 de Coire. Ajoutons qu’en 1585, une délégation des cantons réformés se rendit en pèlerinage au Ranft et « sur les lieux consacré
44 qui se trouvent condamner toute la politique des cantons catholiques. On sait d’autre part que l’archiduc Ferdinand II d’Autri
45 nt l’idée confédérale créatrice de la Suisse. Les cantons personnifiés prenaient la parole tour à tour, comme à la Diète (Uri s
46 les richesses étrangères ; Nicolas pacifiant les cantons en rappelant aux « régionalistes » que notre État est d’abord une uni
19 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
47 ntant des villes. Altinghausen, représentant des cantons forestiers. Haimo, curé de Stans. le messager de Fribourg et Soleur
20 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
48 Il a rendu de grands services à sa commune et au canton . Un assistant. —  C’est grâce à son argent que tu t’es fait nommer
21 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
49 ramassant hommes et femmes, tous pauvres gens des cantons suisses et des bailliages. Ils ont appris nos mélodies le long des ro
50 ai. Si Dieu le veut, j’écarterai la guerre de nos cantons où vous avez trouvé refuge. Mais renoncez vous-même à faire la guerre
51 en est bien gardé… Il n’est pas sûr que tous les cantons soient d’accord — et ceux d’ici n’écoutent que ta voix, frère Claus !
52 urité n’a qu’une seule base sûre : l’alliance des cantons entre eux, au nom de Dieu. Si nous gardons le Pacte, nulle puissance,
22 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
53 le Landamman. Le Landamman. —  Nous avons huit cantons confédérés. Les villes disposent de trois voix : Zurich, Berne, Lucer
54 t le Carnaval de cette année. Les jeunes gens des cantons forestiers, ivres de bière mais surtout d’aventures, se forment en co
55 n d’eux, un soldat debout, portant la bannière du canton représenté.) Le président. —  Députés des campagnes et des villes,
56 s campagnes et des villes, représentants des huit cantons confédérés ! Pour la dernière fois en cette année, nous déclarons ouv
57 onsidérant que trop longtemps nos communes et nos cantons ont poursuivi leurs intérêts particuliers au détriment de la puissanc
58 là pour sauver l’alliance contre les égoïsmes des cantons . Que chacun sacrifie à tous ! Altinghausen. —  Et moi je dis que n
59  —  Halte ! Halte ! Haimo. —  Députés des huit cantons , je vous adjure de par Dieu ! vous assembler une dernière fois ! L
60 lisant). —  Au nom de la vénérable Diète des huit cantons confédérés ! Considérant tous les périls qui nous menacent à l’intéri
61 . Toute alliance étrangère est interdite soit aux cantons , soit aux partis, et tout subside en nature ou argent, afin que nulle
23 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
62 utaire de notre Confédération et de chacun de nos cantons . J’essaierai de concrétiser ce point de vue par l’exemple d’un drame
63 ène prévue, et les ressources disponibles dans le canton qui devait prendre la charge du spectacle. Et voici, quelque peu sché
64 à recruter en Suisse, et particulièrement dans le canton de Neuchâtel, qui m’a demandé d’écrire ce drame. Il existe en effet c
65 nts personnes, dans les diverses régions de notre canton , se mirent de grand cœur à la tâche : acteurs amateurs recrutés dans
66 e perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du canton  ! Certes, la guerre étant intervenue, tout s’est trouvé suspendu à la
24 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Hommage à C. F. Ramuz (mai 1940)
67 comme accidentelles, de centres européens dans un canton  : Zurich au xviiie siècle, Coppet, Bâle au temps de Burckhardt et de
25 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
68 faut de solidarité entre les classes et entre les cantons . Mais là encore, la résistance « aveugle » de quelques-uns sauva la S
26 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
69 on parle de « l’indépendance » de la Suisse. 10. Canton de Genève. e. « L’Église et la Suisse », Les Cahiers protestants, La
27 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
70 ale », les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conservateurs sont souvent ceux qui, me dit-on, se gênent le
71 nombre et les groupements restreints. Les petits cantons , chez nous, ont voix égale avec les grands, les catholiques avec les
28 1940, Articles divers (1938-1940). La Ligue du Gothard : raisons d’espérer (13 septembre 1940)
72 syndicats et des corporations, pour préparer par canton une organisation professionnelle qui est la première mesure à prendre
29 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
73 es d’action commune ont été posées dans plusieurs cantons . Des équipes locales de la Ligue se sont constituées afin de pousser
74 ouve mêlés en des proportions diverses, selon les cantons , syndicalistes et corporatistes, membres du groupe d’Oxford et des gr
75 la fédération. Sinon nous les rassemblerons, par cantons , sous l’égide de notre équipe locale. La fédération des équipes canto
30 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VI. Que faire tout de suite ?
76 , ainsi : organisation de groupes locaux (dans le canton , la commune, l’entreprise) ; renseignements et enquêtes ; lutte contr
31 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VII. Réformes politiques
77 démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-ci se voit menacée par un certain capitalisme
78 s subventions doivent y remédier. La vitalité des cantons et des communes dépend de celle des entreprises et des familles. Nous
32 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). IX. Premiers résultats de notre action
79  communautés de travail », esquissées dans divers cantons n’auraient pas vu si tôt le jour. Quel que soit le scepticisme qu’on
33 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
80 x : « vivre en la liberté des Suisses et de faire cantons  ». (Fédéralisme calviniste !)
34 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
81 ité et notre statut intérieur de confédération de cantons , découlent des conséquences précises dans les ordres les plus divers.
82 pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons . De plus, les mesures toutes récentes organisant la couverture des fr
83 Par exemple : les droits des communes et ceux du canton  ; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de
84 s des communes et ceux du canton ; les droits des cantons et ceux de la Confédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’Eu
85 es franco-allemandes ne dissociassent le lien des cantons , et l’on avait par trop souffert de la grande politique des voisins.
35 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
86 on des Suisses s’élargira. Peu à peu, de nouveaux cantons s’allieront aux communes du Gothard. Un réseau compliqué de pactes re
87 villes aux campagnes. Et chaque fois que l’un des cantons voudra prendre la tête de la Ligue, il trouvera tous les autres unis
88 thieu Schinner — ne pouvait être gouverné par les cantons dépourvus de pouvoir central. Ou bien ce pouvoir aurait dû être impro
89 ivant, par le rattachement sur pied d’égalité des cantons italiens et romands. Notre fédéralisme actuel ne date donc que de 184
90 is se recouvrir exactement. Le noyau primitif des cantons forestiers s’allie aux villes de Lucerne et Zurich ; puis conquiert a
91 par là devient l’allié au second degré des autres cantons  ; Berne ensuite noue des liens particuliers avec Zurich, et d’autre p
92 autorité, souvent décisive d’ailleurs. Plusieurs cantons se trouvent appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquelle
93 on apparition en Suisse à partir du moment où les cantons ont conclu une alliance unique et uniforme, au lieu qu’auparavant cha
94 s grandes dimensions, au-delà des limites de leur canton natal, et sans nul détriment pour ce dernier, bien au contraire. Tand
95 aire en miniature ; ceux qui veulent être de leur canton d’abord ou uniquement et appellent cela « fédéralisme », alors qu’ils
36 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
96 ale », les subsides et les allocations ; mais les cantons les plus conservateurs sont souvent ceux qui, me dit-on, se gênent le
97 nombre et les groupements restreints. Les petits cantons , chez nous, ont voix égale avec les grands ; les catholiques avec les
37 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
98 tion réaliste, prolonge encore dans la vie de nos cantons une existence condamnée ailleurs par des faits que je n’ai pas à rapp
38 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
99 eur ancienne tradition de faire la guerre. Chaque canton a son propre système de défense, selon sa topographie et ses ressourc
100 y a autant de centres de résistance qu’il y a de cantons ou de villes, autant de bases de défense qu’il y a de défilés et de m
39 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
101 acré. C’est pour le garder libre que nos premiers cantons ont reçu la liberté d’Empire. Or il se trouve que providentiellement,
40 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
102 vaste halle décorée d’écussons de nos vingt-deux cantons , et le banquet commence incontinent. Nous sommes une bonne centaine,
41 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
103 ns tous réunis pour déjeuner, on dominait tout un canton de marécages mélancoliques ; et parfois l’on voyait scintiller dans u
42 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
104 s. On ne comprend rien à la réalité sociale de ce canton si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se
105 he. (Car la droite n’ose pas dire son nom dans ce canton .) Les partis de gauche ont fait liste commune : cela s’appelle le fro
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
106 et, la guerre civile qui allait éclater entre les cantons suisses vainqueurs du Téméraire. C’était pour moi jusqu’à ce soir une
107 es moyens que peut offrir, par exemple, un de nos cantons suisses : fanfare, chœurs, troupe d’acteurs non professionnels. J’hab
44 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
108 acré. C’est pour le garder libre que nos premiers cantons ont reçu la liberté d’Empire. Or il se trouve que, providentiellement
109  communautés de travail », esquissées dans divers cantons , n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
45 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
110 vaste halle décorée d’écussons de nos vingt-deux cantons , je serre les mains les plus énormes et calleuses que j’ai jamais tou
46 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
111 . » À la deuxième objection, je répondrai que les cantons suisses n’ont adopté une constitution commune qu’en 1848, au terme d’
112 réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire simplement 
113 édéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons , ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
114 uisse illustre ce principe. Chaque fois qu’un des cantons , comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus p
115 qu’un des cantons, comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus peuplé que les autres, a cru pouvoir imp
116 es 48 États, ni la Suisse par les délégués des 22 cantons . Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
117 à réaliser, et rapidement, comme le fut celle des cantons suisses en 1848. La nécessité en est évidente, la maturation historiq
47 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
118 z-le : « Je me garderai bien de dire que certains cantons sont moins authentiquement suisses que d’autres, mais peut-être pourr
119 espoirs, les mêmes objections s’y retrouvent. Les cantons disent : nos industries seront ruinées si nous supprimons les péages.
48 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
120 ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux cantons . Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
49 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
121 siste pas seulement dans l’autonomie des régions, cantons ou nations, ainsi que le conçoivent trop souvent les Suisses romands 
122 es luttes des Waldstätten contre Zurich, puis des cantons campagnards contre les villes, et finalement l’attitude généreuse des
50 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
123 . » À la deuxième objection, je répondrai que les cantons suisses n’ont adopté une constitution commune qu’en 1848, au terme d’
124 réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire simplement 
125 édéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons , ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
126 uisse illustre ce principe. Chaque fois qu’un des cantons , comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus p
127 qu’un des cantons, comme Zurich, ou un groupe de cantons citadins, plus riche ou plus peuplé que les autres, a cru pouvoir imp
128 ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux cantons . Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
129 à réaliser, et rapidement, comme le fut celle des cantons suisses en 1848. La nécessité en est évidente, la maturation historiq
51 1948, Suite neuchâteloise. I
130 ès qu’on essaie de définir l’originalité de notre canton , tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupar
131 reste soi-même étonné. Principauté prussienne et canton suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins
52 1948, Suite neuchâteloise. V
132 une famille parmi d’autres… Je la voyais dans son canton  ; mais dans la Suisse ; mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge
53 1948, Suite neuchâteloise. VIII
133 iale dans le commerce quotidien, c’est le Nord du canton qui a gagné et nous a faits républicains, voilà cent ans. Il nous don
134 es endroits. (Exercice pour enfants des écoles du canton . Corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles, il aurait
135 t pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le canton de Berne. Mais je me souviens aussi de l’état d’esprit qui entretient
54 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
136 i proches, — comme vous circulez aujourd’hui d’un canton à l’autre de la Suisse. Imaginez cette Europe grande ouverte, où les
137 nations ne disparaîtraient pas davantage que les cantons n’ont disparu en se fédérant, mais où les guerres entre nations devie
138 draient aussi impossibles que la guerre entre nos cantons . Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à n
55 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
139 nations ne disparaîtraient pas davantage que nos cantons n’ont disparu en se fédérant, mais où les guerres entre nations devie
140 draient aussi impossibles que la guerre entre nos cantons . Imaginez ensuite cette grande Europe aussi décidée que la Suisse à n
56 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
141 ce. En Suisse, la situation diffère beaucoup d’un canton à l’autre. C’est ainsi que l’État de Genève accorde le congé du samed
142 nt alors à la lutte, il a envoyé sa fille dans un canton voisin, où la loi paraît plus tolérante. L’instruction primaire de so
57 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
143 rté d’établissement ou d’échange commercial entre cantons , point d’unité monétaire, point de représentation des peuples. Un seu
144 mer les meubles. Il y eut une guerre civile entre cantons , qui fit voir l’impuissance du Pacte. Il y eut un long branle-bas de
145 . Pendant le mois d’août, le peuple vote dans les cantons . Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
146 drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des cantons . Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
147 u des souverainetés cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
148 autant de siècles, et souvent davantage, que nos cantons . Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
58 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
149 leur variété ait empêché les États des US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est d
59 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, n’oubliez pas l’exemple de la Suisse (3 octobre 1950)
150 rté d’établissement ou d’échange commercial entre cantons , point de représentation des peuples. Un seul organe commun, la Diète
151 mer les meubles. Il y eut une guerre civile entre cantons , qui fit voir l’impuissance du pacte. Il y eut un long branle-bas de
152 n. Pendant le mois d’août le peuple vote dans les cantons . Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
153 drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des cantons . Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
154 u des souverainetés cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
155 autant de siècles, et souvent davantage, que nos cantons . Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
60 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
156 ience de la guerre de Trente Ans a montré que les cantons ne peuvent rester unis que s’ils s’abstiennent de prendre part aux gu
61 1950, Lettres aux députés européens. Première lettre
157 rté d’établissement ou d’échange commercial entre cantons , point d’unité monétaire, point de représentation des peuples. Un seu
158 mer les meubles. II y eut une guerre civile entre cantons , qui fit voir l’impuissance du Pacte. Il y eut un long branle‑bas de
159 . Pendant le mois d’août, le peuple vote dans les cantons . Le 12 septembre, la Diète proclame que la Constitution est acceptée
160 drapeau suisse est arboré à côté des drapeaux des cantons . Aucun des troubles graves, aucune des ruines prévues et dûment calcu
161 u des souverainetés cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depuis des siècles ; que les problèmes écon
162 autant de siècles, et souvent davantage, que nos cantons . Leurs sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’Europe dans l
62 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
163 leur variété ait empêché les États des US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale absolue n’est d
63 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
164 vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux cantons. Et pourquo
165 ns ne pouvait être opposée à celle des vingt-deux cantons . Et pourquoi pas l’Europe ? La France, l’Allemagne, l’Italie et
64 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
166 ie ? Je suis né à Neuchâtel, c’est-à-dire dans le canton qui a été le dernier à se rallier à la fédération suisse en 1848. Jus
65 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
167 ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
66 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
168 La Suisse, c’est la boule de neige. Trois petits cantons qui se donnent la main. Et puis, une oscillation vers l’ouest — et qu
169 encore, et voilà finalement agglomérés les treize cantons . Qui n’ont pas à élever de monuments au « Rassembleur de la Terre hel
170 ez même pas de familles qui en aient « fait » les cantons . Mais l’esprit ? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analy
171 l’autre, dépendant uniquement des autorités d’un canton — et émouvantes quand on pense à la somme de sacrifices que chacune d
172 es représente, à l’effort que représente, pour un canton comme celui de Fribourg, la création et l’activité d’une université d
173 . Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. C’est ce que je
174 khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Lucien Febvre.
67 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
175 La Suisse ne subsiste que par la fidélité de ses cantons à une alliance indiscutée, donc sans terme prévu. C’est pourquoi le P
176 salles d’école, le souvenir de trois députés des cantons fondateurs de la Confédération, croisant leur main gauche tandis qu’i
177 . Ainsi fut constitué un noyau primitif de quatre cantons . Il ne tarda guère à s’allier avec la ville impériale de Zurich, et à
178 lle fit des bailliages. À la première ligue des «  Cantons forestiers » renforcée par les villes, s’adjoignirent au cours des xi
179 ers 1500, la Confédération se composait de treize cantons souverains, flanqués de nombreux alliés, villes libres, abbayes, vall
180 pays sujets. La transformation des bailliages en cantons , au cours des siècles suivants, puis l’entrée officielle des cités ro
181 aités enchevêtrés. Notons seulement que plusieurs cantons se trouvaient appartenir à deux ou trois réseaux d’alliances, lesquel
182 aire, en temps de guerre. En réalité, ce sont les cantons suisses qui ont créé et pratiqué les premiers, d’une manière qui n’a
183 établi l’équité de la cause et l’outrage reçu, le canton intéressé peut requérir les Confédérés de le secourir. Cependant… cha
184 les Confédérés de le secourir. Cependant… chaque canton n’est pas allié à tous les autres. Mais bien que tous n’aient pas les
185 us n’aient pas les mêmes droits, toutefois, si un canton requiert un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’a
186 un ou deux alliés de le venir secourir, tous les cantons s’assemblent, les premiers appelés avertissant les autres. Mais avant
187 leur pouvoir. Et comme il pourrait arriver qu’un canton soit assailli tellement à l’improviste que l’ennemi tiendrait tous le
188 tiendrait tous les passages, et par conséquent le canton n’aurait aucun moyen de demander secours par lettres ni par ambassade
189 u’il sera besoin d’avoir prompt secours, tous les cantons confédérés aideront de toutes leurs forces, comme s’ils étaient nommé
190 e plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de cantons aux intérêts communs. Toutes les fois qu’un ou plusieurs des membres
191 l’alliance sur pied d’égalité réelle : les petits cantons recevant des avantages de droit qui compensaient les avantages de fai
192 stait un seigneur sur ses terres et plusieurs des cantons possédaient des bailliages, qu’ils opprimaient parfois durement. L’ég
193 istoire de la Suisse se confond avec la lutte des cantons contre les Habsbourg. À mesure que cette maison affermit son pouvoir
194 s au sujet du partage. La guerre civile entre les cantons citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais
195 a guerre civile entre les cantons citadins et les cantons campagnards est sur le point d’éclater. Mais à la dernière minute, un
196 e alliance étrangère sera désormais interdite aux cantons , les villes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues, et le
197 elle Nicolas n’avait cessé de mettre en garde les cantons . Son rêve était de constituer au centre du continent un grand État qu
198 a Réforme, voulut attaquer Zurich avec l’aide des cantons du centre, demeurés catholiques, Zwingli fut chargé du plan de défens
199 ngli fut chargé du plan de défense. Vainqueur des cantons catholiques dans une première série de guerres locales, il devint à p
200 temps de systole, de repliement, de réaction. Les cantons du Centre continuaient à se gouverner selon le système des Landsgemei
201 rner selon le système des Landsgemeinde. Mais les cantons dont le « chef-lieu » était une cité de quelque importance, Zurich, L
202 ites républiques cantonales, même dans les petits cantons à Landsgemeinde. Goethe, voyageant en Suisse vers la fin du xviiie s
203 elle des « commérages », vint se réfugier dans le canton de Berne — le plus strictement aristocratique de tous —, et qu’à pein
204 e tirer sur la foule. On trouvait des troupes des cantons au service des rois de France, de Prusse, d’Angleterre et d’Espagne,
205 nta pas de faire de considérables concessions aux cantons  : il prononça un éloge de leur fédéralisme, fort surprenant de la par
206 prophétique : Sans les démocraties de vos petits cantons , vous ne présenteriez rien que ce que l’on trouve ailleurs ; vous n’a
207 sanctionnant le retour au statut de la Ligue des cantons — augmentée de neuf États nouveaux — ils réaffirmèrent solennellement
208 ertaine. Le régime de la souveraineté absolue des cantons s’était révélé incapable de faire face à une menace étrangère. La néc
209 ut centralisé dont on venait de les délivrer, les cantons multipliaient les mesures « nationalistes », les barrières douanières
210 crise larvée s’aggrava soudain lorsqu’en 1847 les cantons catholiques constituèrent une Ligue séparée (Sonderbund) pour résiste
211 créter le bannissement des jésuites. L’armée des cantons protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha au cours d’u
212 resserrer définitivement l’alliance fédérale des cantons . La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des vaincus : le
213 Constitution fédérale de la Suisse : la Ligue des cantons devenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée, d’un budget
214 e demeurée considérable de ses communes et de ses cantons , enfin la lenteur relative avec laquelle elle avait assimilé certains
215 isse fût-il le problème des droits respectifs des cantons et de la Confédération. Les partis de droite représentaient la tendan
216 sive de son fédéralisme. N’allait-on pas voir les cantons romands et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons aléman
217 ds et italiens prendre parti pour les Alliés, les cantons alémaniques pour les empires centraux ? On le vit en effet. Pendant q
218 ns religieuses et surtout les jalousies entre les cantons citadins et campagnards n’avaient contraint la Confédération à une po
219 ercle de châteaux. C’est au cours de la lutte des cantons contre les baillis des Habsbourg que se place l’épisode de Guillaume
68 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
220  ? En obtenant l’agrégation à une commune dans un canton . Ce fait très simple contient en germe la plupart des distinctions fo
221 il doit choisir la commune — et par conséquent le canton  — dont il désire faire partie. « La naturalisation ne sera parfaite q
222 le candidat aura été agréé par une commune et un canton  ; c’est alors seulement qu’il sera un citoyen suisse »7. Dans notre d
223 e la commune au pouvoir fédéral en passant par le canton , car c’est selon ce processus que s’est constituée, historiquement, l
224 ement des relations entre la Confédération et les cantons , mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les commu
225 pas leur territoire… C’est à ces origines que nos cantons doivent de n’être jamais devenus des États bureaucratiques et central
226 s. La commune tranche en première instance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révélé particulièrement eff
227 i nommé syndic ou président de commune, selon les cantons ). La commune a le droit de lever des impôts, et parfois même d’exiger
228 onomie va de soi chez les Suisses. Le contrôle du canton sur les communes se limite à examiner la conformité des décisions com
229 ptes (parfois le budget) des municipalités. Le canton L’indigénat d’une commune donne droit de cité dans un canton. Et l
230 digénat d’une commune donne droit de cité dans un canton . Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifi
231 ommune donne droit de cité dans un canton. Et les cantons sont les éléments de base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les
232 e base sur lesquels repose l’édifice fédéral. Les cantons suisses sont des États souverains « dans la mesure où leur souveraine
233 ière aux Suisses. Ils n’oublient jamais que leurs cantons sont antérieurs à la Confédération, qui a résulté de leurs alliances
234 ation très poussée dans d’autres domaines. Chaque canton possède son gouvernement composé des trois pouvoirs habituels, l’exéc
235 par le peuple à la majorité absolue dans quelques cantons , ou selon le système proportionnel dans la plupart des autres. Trois
236 e proportionnel dans la plupart des autres. Trois cantons seulement (Glaris, Unterwald et Appenzell) ont conservé l’antique ins
237 t d’une société politique de notre temps, dans un canton fort évolué : sur les 35 000 habitants qu’il contient, un quart seule
238 se manifestent guère que dans les parlements des cantons à prédominance citadine, comme Genève. Partout ailleurs, les considér
239 ues ne sont pas celles des religions ; celles des cantons ne sont pas celles des régions économiques ; et celles des cultures n
240 ation La structure politique de la plupart des cantons telle qu’on vient de la décrire, date du premier tiers du xixe siècl
241 mplifiée et aérée. Cette évolution intérieure des cantons , unifiant leurs régimes dans une large mesure, allait faciliter le pa
242 uite des Affaires étrangères et l’arbitrage entre cantons . Ses délibérations se voyaient constamment stérilisées par l’oppositi
243 résistance fut si forte, surtout dans les anciens cantons de la Suisse centrale, que Bonaparte se vit contraint de revenir à l’
244 ’égalité entre les citoyens d’une part, entre les cantons et les « pays sujets » d’autre part. La Restauration conserva ces deu
245 it qu’une faible garantie pour l’indépendance des cantons , en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles puissances unifié
246 Suisse ressemblait à l’Europe d’aujourd’hui. Les cantons souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
247 bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les cantons multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
248 es plus longs, mais moins coûteux. Cependant, les cantons s’obstinaient dans leur refus de s’ouvrir les uns aux autres, et croy
249 souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des cantons ou des États-nations modernes. Il vaut la peine de citer les termes d
250 r les hommes de la Confédération et les hommes du canton … Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
251 antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de cantons , et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
252 éjà divisé, un nouveau brandon de discorde15. Les cantons , s’ils renonçaient à la souveraineté, perdraient leurs traditions. La
253 nion économique. On prédisait tantôt la ruine des cantons riches (ce qui n’élèverait pas le niveau de vie des autres) et tantôt
254 . Celle-ci fut adoptée au mois d’août, par quinze cantons et demi contre six et demi. Le 6 novembre, les Chambres se réunirent
255 la fédération limite en droit la souveraineté des cantons , elle sauvegarde en fait leur existence distincte, elle agrandit le c
256 peuple, et le Conseil des États, mandataires des cantons . Ces deux conseils ont des pouvoirs égaux, et leur accord est indispe
257 e mode d’élection des conseillers varie selon les cantons . C’est tantôt le peuple, tantôt le Grand Conseil ou la Landsgemeinde
258 à raison d’un député par 22 000 habitants, chaque canton ou demi-canton formant un arrondissement ou collège électoral. (Toute
259 édérale ». Elle est en même temps le chef-lieu du canton auquel elle donne son nom. Ces détails de protocole sont significatif
260 dre essentiellement collégial, qu’il s’agisse des cantons ou de la Confédération. Les décisions importantes du gouvernement éma
261 ui lui sont adressées par les conseils ou par les cantons  » (art. 102, § 4 de la Constitution). Mais si les Chambres repoussent
262 st en grande partie neutralisé par les droits des cantons et par le contrôle populaire (référendum). Au surplus, quelle que soi
263 u pour la déterminer : les partis politiques, les cantons , la langue, la religion. Comme il n’y a que sept conseillers, il est
264 choisir plus d’un membre du Conseil dans le même canton , et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plu
265 l dans le même canton, et la coutume veut que les cantons de Zurich, Berne et Vaud, les plus peuplés, aient droit à un siège en
266 aient droit à un siège en tout temps. Les autres cantons se voient représentés comme accidentellement, selon le jeu des trois
267 ; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux cantons , en tant qu’il exerce une fonction de vigilance et d’arbitrage pour l
268 érends entre la Confédération, d’une part, et les cantons ou les corporations, d’autre part. Les citoyens peuvent en outre lui
269 timent leurs droits constitutionnels lésés par un canton , « ce qui a grandement contribué à l’emploi de méthodes correctes dan
270 tain nombre de partis n’existent que dans un seul canton , ou même dans une seule région de ce canton. Les partis qui ont acqui
271 seul canton, ou même dans une seule région de ce canton . Les partis qui ont acquis quelque importance sur le plan fédéral son
272 nce centralisatrice. Ils défendent les droits des cantons contre Berne. À ce titre, et par un curieux glissement de sens, ils s
273 our défendre les droits des agriculteurs dans les cantons où le parti catholique est faible ou inexistant, comme Berne. Le grou
274 ante de la Confédération. Certes, l’autonomie des cantons n’est mise en question par personne. Elle reste totale au point de vu
275 des routines. D’autre part, il va de soi que les cantons sont trop petits pour constituer des marchés distincts. Une politique
276 est faite par 30 000 citoyens actifs ou par huit cantons  » (art. 89) et il en va de même pour les traités internationaux de lo
277 législative et constitutionnelle existe dans les cantons . Sur le plan fédéral, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou p
278 sser, « Démocratie et fédéralisme. Confédération, canton , commune », in La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur
279 5. 16. Ce qui donne 44 députés, puisqu’il y a 22 cantons , dont trois sont divisés en demi-cantons n’élisant chacun qu’un seul
69 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
280 mières fabriques de machines s’installent dans le canton de Zurich, malgré la résistance de la population. Les cens et les dîm
281 ientale du pays, et plus particulièrement dans le canton de Zurich. Ces usines ont construit les locomotives et les dynamos le
282 cteurs favorables. Le gouvernement fédéral et les cantons subventionnent de diverses manières la production agricole. Les paysa
283 fédérative du pays, la forte décentralisation des cantons et des foyers urbains, diminue l’isolement moral et physique du paysa
284 les plus grands contrastes, mais plutôt entre les cantons . Fait remarquable, l’unification économique du pays n’a pas entraîné
285 redoutaient il y a cent ans ses adversaires. Les cantons primitifs conservent leur primitivisme, si on les compare à Zurich ou
286 ndent comme les Markgenossenschaften des premiers cantons , à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauvreté du
287 é des cellules de base — communes et entreprises, cantons et cartels régionaux — tend à ralentir l’évolution vers l’étatisme, d
70 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
288 provoquer tant de divorces. La Suisse, divisée en cantons , est un pays où « tout le monde se connaît », où le contrôle social e
289 ts négatifs. Il est frappant de constater que les cantons à majorité socialiste ne se montrent pas plus « progressistes » que l
290 e 6 ou 7 ans jusqu’à l’âge de 12 ou 13, selon les cantons . Quel que soit leur niveau social, qu’ils deviennent plus tard ouvrie
291 es sexes est encore combattue en théorie dans les cantons catholiques, mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons
292 mais elle est pratiquée un peu partout. Quelques cantons laissent aux communes le soin de juger de l’opportunité des classes m
293 lèves. Ce régime n’est rendu praticable, dans les cantons pauvres, que par l’octroi de subventions fédérales. Il en résulte que
294 édérale dans un domaine jalousement gardé par les cantons reste unique à notre connaissance33. La Constitution de 1848 autorisa
295 e d’indignation, par l’opinion publique des trois cantons . Cependant, tout en sauvegardant avec vigilance leurs caractères loca
296 rtion, se recrutent dans la même ville ou le même canton , parlent avec le même accent, et appartiennent aux mêmes milieux soci
297 à l’autre du territoire ont appris aux hommes de cantons différents à se connaître et à collaborer plus étroitement. D’autre p
298 ge le commun dénominateur des Suisses de tous les cantons , des deux religions et des quatre langues. 30. Un des plus fins mora
71 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
299 uissance temporelle avec les grands féodaux : les cantons primitifs devront s’armer contre eux aussi souvent que contre les Hab
300 e ne fait pas partie de la Confédération des XIII cantons . Et l’œuvre du réformateur français qu’elle adopte va rayonner dans t
301 tiendront la lutte, souvent sanglante, contre les cantons catholiques du Centre, jusqu’aux débuts du xviiie siècle. Dès l’époq
302 1529, battus en 1531 puis de nouveau en 1656, les cantons protestants finiront par établir leur prépondérance au terme de la « 
303 nt, le droit d’établissement était refusé par les cantons aux Suisses d’une confession différente de celle de la majorité. La C
304 sions tel qu’on ne peut plus parler proprement de cantons protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plu
305 prement de cantons protestants, mais seulement de cantons à majorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne,
306 ajorité protestante (la plus forte étant celle du canton de Berne, où l’on ne trouve qu’un catholique pour sept habitants.) En
307 des catholiques augmente plus rapidement dans les cantons naguère protestants, que celui des protestants dans les cantons demeu
308 e protestants, que celui des protestants dans les cantons demeurés presque entièrement catholiques. Cela s’explique en bonne pa
309 ois toutes protestantes, cependant que les petits cantons ruraux du centre offrent peu de possibilités à l’immigration. Cette i
310 nonciation totale aux alliances particulières des cantons , soit entre eux, soit avec l’étranger. Les conceptions politiques de
311 sse non pas le lien fédéral, mais l’autonomie des cantons . Chez certains auteurs, comme Ramuz, il devient presque synonyme de s
312 itique, elle défend la traditionnelle liberté des cantons , car elle y voit la garantie la plus certaine de ses droits contre le
72 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
313 t à l’ensemble des autres, et majoritaire dans un canton , une région, un domaine essentiel de la vie commune. Il arrive même q
314 pays, l’unification serait sa perte. Laissons aux cantons leur particularisme, comme à nos régiments leurs particularités. Nous
315 urs dialectes, dont ils possèdent au moins un par canton , l’allemand officiel (Hochdeutsch ou Schriftdeutsch) étant réservé au
316 hitlérisée. Il crée entre les citoyens d’un même canton une communauté très vivante, faite de nuances familières, d’allusions
317 immigrants de la Péninsule répandus dans tous les cantons suisses. L’helvétisation du Tessin a progressé très rapidement depuis
318 collectés dans la population ou souscrits par les cantons . De 1939 à 1947, l’Agence des prisonniers de guerre, installée à Genè
319 25 sections auxiliaires dispersées dans d’autres cantons , a transmis aux prisonniers et à leurs familles près de 120 millions
320 international du travail. Ainsi, de même que les cantons catholiques avaient mérité du pape Jules II le titre perpétuel de « d
321 acquise que par 415 000 voix contre 323 000, dix cantons et demi (contre onze et demi) la refusant. Une fois entrée dans la Li
322 édérer, comme surent le faire il y a cent ans les cantons suisses. Encore faut-il que cette fédération soit bien réelle et sinc
73 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
323 ersistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons désunis. Mais au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qu
324 nt fédéraliste, loin d’abolir la souveraineté des cantons , la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent assez bien l’ext
74 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
325 tative de Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des cantons souverains, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d
326 , cette Diète « n’avait en fait d’emprise sur les cantons que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés »8. La divi
327 ts pour l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
328 textes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
329 nsemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
330 déral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
75 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
331 édéraliste parvint à se faire accepter par les 22 cantons qui étaient encore, au début de 1848, des États parfaitement souverai
332 ances qui existaient depuis des siècles entre les cantons souverains étaient trop lâches : elles ne permettaient pas une défens
333 admettait que les cordons douaniers séparant les cantons étouffaient l’économie. Mais toute proposition de pacte fédéral plus
334 pacte fédéral plus étroit se heurtait au veto des cantons , jaloux de leur souveraineté sacrée. La solution qui s’imposa finalem
335 rbund (1847), fut la suivante : loin d’exiger des cantons une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
336 : Article premier. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
337 semble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
338 éral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
339 (etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des cantons , ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
76 1955, Articles divers (1951-1956). Reynold et l’Europe (1955)
340 s éléments, séparés en Europe, voisinent dans nos cantons , nos familles, nos esprits. Et leur conciliation vivante nous définit
77 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
341 ’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton , presque jamais celui de la nation entière. Tandis que le grand espri
342 , mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors, pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son
78 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
343 tative de Strasbourg. Composée d’ambassadeurs des cantons souverains, pourvus du droit de veto, cette Diète « n’avait en fait d
344 , cette Diète « n’avait en fait d’emprise sur les cantons que dans la mesure où elle se conformait à leurs volontés »28. La div
345 ts pour l’Europe d’aujourd’hui. Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur souveraineté, la Constitution suisse de 1848
346 extes : Article 1. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
347 semble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
348 éral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
79 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
349 onfédération helvétique a groupé en 1848 tous les cantons suisses. 5. La Suisse dépend de l’Europe Jusqu’ici, la Suisse e
350 avec la révision des manuels d’enseignement de ce canton . C’est ainsi que l’année dernière a paru un livre de lecture qui cont
80 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
351 de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pas plus que cette unification, d’ailleurs, n’a supprimé ce
352 sa naissance au Pacte du Grütli, conclu par trois cantons en 1291. Cette alliance excluait à peu près les neuf dixièmes de la S
81 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
353 modèle de civisme. On passe en cinq minutes d’un canton à un autre. Leurs habitants ne se connaissent guère entre eux. S’aime
82 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
354 res empires se pensaient le plus grand, dans leur canton de la planète. Mais l’Europe la première a rendu l’histoire du monde
83 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
355 suivies de discussions, pour les instituteurs du canton  ; — une enquête finale sur les résultats de cette action. De plus, le
84 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
356 s petits ensembles constituant des républiques ou cantons , pourvus chacun de son gouvernement particulier et de ses propres éco
357 je vous ai lu tout à l’heure, nous parlait de nos cantons suisses. Tantôt on nous dit au contraire : « Les Européens n’ont, au
358 ents partis, ou nous autres Suisses de différents cantons , nous n’aurions vraiment pas grand-chose en commun… Vus d’Amérique, q
85 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
359 régnait sur le monde : il n’en connaissait qu’un canton . Mais nous ne sommes pas victimes d’une illusion semblable lorsque no
86 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
360 98, tenta d’imposer une Constitution unitaire aux cantons . Cette expérience jacobine de « République une et indivisible » échou
361 artisan d’une « organisation fédérative où chaque canton se trouve organisé suivant sa langue, sa religion, ses mœurs, son int
362 Acte de Médiation rétablissait l’indépendance des cantons . Au lendemain de la chute de l’empereur, en 1815, un nouveau Pacte fé
363 onnaire. Il restaurait la pleine souveraineté des cantons , remplaçait le pouvoir central par une simple Diète composée de pléni
364 térieurs, ils variaient de la démocratie directe ( cantons primitifs) à la monarchie (principauté de Neuchâtel) en passant par l
365 té qu’une faible garantie pour l’indépendance des cantons , en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles grandes puissance
366 us le Pacte de 1815 à l’Europe d’aujourd’hui. Les cantons souverains étaient les maîtres incontestés de leur politique économiq
367 bles de s’entendre sur aucune mesure commune, les cantons multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard des autres. Pr
368 n pour ne pas corriger des erreurs analogues. Les cantons se montraient incapables de pratiquer une politique commune à l’égard
369 roits de péages sur les marchandises passant d’un canton à un autre ou d’une commune à une autre. « Il y en avait partout, sau
370 elève encore W. Martin, et il signale que le seul canton du Tessin « ne prélevait pas moins de treize taxes différentes sur la
371 elle n’en dépendait pas moins du bon plaisir des cantons , dans ce domaine.) Cependant, la population augmentait rapidement. Un
372 et inhumainement exploité s’était formé dans les cantons urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s
373 tait formé dans les cantons urbains ; et dans les cantons ruraux, les jeunes gens entreprenants s’expatriaient ou s’engageaient
374 la Régénération conquit le pouvoir dans plusieurs cantons en vue de hâter l’avènement d’une Suisse unie. En 1832, la Diète admi
375 ie. En 1832, la Diète admit, sous la pression des cantons « régénérés », le principe d’une révision du Pacte fédéral. Une commi
376 r les hommes de la Confédération et les hommes du canton … Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil état de c
377 antes, les vœux, les projets d’un grand nombre de cantons , et cette anxiété elle-même, et ce malaise général qu’il est impossib
378 éer un équilibre vivant entre la souveraineté des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui
379 eraineté des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous les droits qui ne sont pas expressément cédés au po
380 essément cédés au pouvoir fédéral ». La Ligue des cantons , enfin dotée d’organes législatifs, exécutifs, judiciaires, administr
381 r plusieurs fois renvoyé à des commissions. Trois cantons seulement avaient osé le proposer à la ratification populaire. Le ver
382 es : le sentiment national et la souveraineté des cantons . Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même au sein de
383 introduisant « un brandon de discorde » parmi les cantons  : il le devint en effet, de par l’acharnement qu’eux-mêmes montrè­ren
384 mmun, au nom des préjugés de la souveraineté. Les cantons catholiques, où le parti conservateur restait le maître, n’hésitèrent
385 t en secret des canons et des fusils. Lorsque les cantons libéraux décrétèrent le bannissement de l’ordre des jésuites, en 1847
386 décision, rapidité et humanité. En 26 jours, les cantons catholiques, battus séparément, étaient amenés à la reddition. L’étra
387 ent généreux : par souscription publique dans les cantons protestants, ils contribuèrent à couvrir la dette de guerre des catho
388 nommée par la Diète et comprenant un délégué par canton , se réunit pour la première fois le 17 février 1848. La majorité des
389 i, le projet ayant été transmis préalablement aux cantons , la Diète en aborda l’examen. Une première lecture, un renvoi de quel
390 par les deux tiers environ des représentants des cantons . La ratification populaire devait avoir lieu avant le 1er septembre.
391 fois pour prendre connaissance des résultats : 15 cantons et demi contre 6 et demi et 170 000 électeurs contre 72 000 (environ)
392 eut choisir plus d’un de ses membres dans le même canton . Un Tribunal fédéral connaît des différends de droit civil entre l’Ét
393 érends de droit civil entre l’État central et les cantons , corporations ou particuliers. Enfin et surtout, le problème théoriqu
394 articles : Article 1. Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance, … forment dan
395 ensemble la Confédération suisse. Article 3. Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
396 édéral. Article 5. La Confédération garantit aux cantons leur territoire, leur souveraineté dans les limites fixées à l’art. 3
397 ères de la Confédération, quitte à indemniser les cantons  ; qu’elle uniformise les poids, mesures et monnaies, et nationalise l
398 domaine culturel et éducatif à la discrétion des cantons  ; qu’enfin elle prévoit une procédure de révision « en tout temps » p
399 on examen par la Diète, à sa ratification par les cantons et les peuples, et à sa mise en vigueur effective, paraît d’autant pl
400 entraves au libre établissement des citoyens d’un canton dans un autre, avait été présentée par les opposants comme devant fat
401 des industries « protégées », l’envahissement des cantons riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement
402 sement des cantons riches par la main-d’œuvre des cantons pauvres, enfin le nivellement au plus bas des diversités culturelles,
403 s et utopies ». L’ascension économique d’un riche canton industriel comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rura
404 el comme Zurich fut immédiate ; celle d’un pauvre canton rural comme Glarus (son voisin) plus lente, mais certaine ; et chacun
405 n donner ici même un aperçu : la Suisse compte 25 cantons  ! Les meilleurs ouvrages d’ensemble sur l’histoire suisse considérée
87 1961, Articles divers (1957-1962). Nos meilleurs esprits (1961)
406 mportants qu’on lui donnera sont inconnus hors du canton . Ces trois points appelleraient d’infinis commentaires, un livre enti
407 ’une vallée, d’une cité, plus rarement celui d’un canton , presque jamais celui de la nation entière. Cette situation entraîne
408 . Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton — alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel. Au fond de son t
409 khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Voilà qui est bien dit et bien vu, mais le Français n
410 quittant leur pays. Paracelse quitta très tôt son canton natal de Schwyz, Léonard Euler vécut en Allemagne et à la cour de Rus
88 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
411 rends seront tranchés par le roi d’Espagne et les cantons suisses. Le devoir d’alliance des huit souverains joue également pour
412 , trois ; les Sept Provinces, quatre ; les treize cantons et petites souverainetés voisines, deux ; les duchés de Holstein et d
89 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
413 me et c’est ce qu’on observe aujourd’hui avec les cantons Suisses et les Provinces-Unies ou États de Hollande, où plusieurs cit
90 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
414 Révolution de février à Paris, cependant que les cantons suisses décidaient de se fédérer, qu’un Parlement fédéral allemand se
415 808-1881) avait été l’auteur du code civil de son canton natal, Zurich, avant de devenir à Heidelberg l’un des plus célèbres p
416 ent des avantages d’une vraie fédération pour les cantons jadis « souverains » de son pays, recule devant cette solution lorsqu
91 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
417 France, de l’Autriche, des cités italiennes, des cantons suisses, des Flandres. Celles de la papauté produisent le même effet
92 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
418 qui survit en Suisse dans les Landsgemeinden des cantons montagnards. De là un droit qui, entre les deux extrêmes du jus roman
93 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
419 ocurer une coopération sans réserve avec d’autres cantons ou pays. Votre congrès ayant pour premier objectif de surmonter cette
94 1962, Articles divers (1957-1962). La conjuration des officiers en juin 1940 : Journal d’un témoin III (26 juin 1962)
420  communautés de travail », esquissées dans divers cantons , n’auraient pas vu si tôt le jour. Nous savons qu’en réunissant des e
95 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
421 s qui en naissent. D’autant plus nous sommes d’un canton , d’un pays, d’un climat religieux ou idéologique, d’autant plus nous
96 1962, Articles divers (1957-1962). La commune, base essentielle de notre civilisation (novembre-décembre 1962)
422 des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits cantons suisses, formant le Ring sur la place principale.) Lire et parler
97 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
423 des parlements, c’est la Landsgemeinde des petits cantons suisses, formant le Ring sur la place principale.) Il n’est pas de d
98 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
424 les meilleurs artistes suisses sont d’abord d’un canton déterminé (qui n’est parfois qu’une ville, Bâle ou Genève) mais ils n
425 . Mais quand ils réussissent à se dégager de leur canton , alors pas de milieu, ils atteignent à l’universel… Et plus d’obstacl
426 khardt ou, dans un autre domaine, Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Ainsi, le stade national est sauté. J’oserai dire que
427 taux ; parfois, pour les déterminer. Les premiers cantons suisses reçurent leurs libertés non des suzerains de la région, mais,
428 ’esprit commune aux créateurs issus de nos divers cantons , on aura plus de chances de les trouver dans le domaine du roman : La
429 ys et l’autonomie dans son sein non seulement des cantons , mais des communes et des multiples groupes professionnels favorise u
430 en citerai quelques exemples. La souveraineté des cantons en matière de culture et d’éducation explique et justifie l’existence
99 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
431 obsessionnel » bloque beaucoup d’esprits dans nos cantons romands. Un seul en a tiré une œuvre forte, c’est Ramuz. Mais il ne c
100 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
432 gation de toute hégémonie. Chaque fois qu’un des cantons plus riche ou plus peuplé que les autres, comme Zurich, ou un groupe
433 plé que les autres, comme Zurich, ou un groupe de cantons coalisés au nom de leurs intérêts particuliers, ou de leur idéologie,
434 d’élection du Conseil des États (deux députés par canton ), mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dans les cou
435 ats, ni la Suisse par les délégués des vingt-deux cantons . Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-des
436 reize États américains en 1783, et les vingt-deux cantons suisses en 1848, ont compris qu’isolés ils tombaient, mais qu’unis il
437 ituation comparable à bien des égards à celle des cantons suisses au lendemain de la guerre du Sonderbund, et notamment devant
438 réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons contre la centralisation. Pour les uns, fédérer veut dire surtout s’u
439 édéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons , ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilibre continuel
440 résolu la quadrature du cercle. Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur souveraineté, elle la garantit expressément,
441 s : Article premier. — Les peuples des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans
442 nsemble la Confédération suisse. Article 3. — Les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée par l
443 éral. Article 5. — La Confédération garantit aux cantons leur territoire, la souveraineté dans les limites fixées par l’articl
444 (etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des cantons , ces articles ont résolu le problème à la satisfaction générale depui
445 rope désunie. Voyons cela d’un peu plus près. Les cantons suisses n’ont plus le droit de faire la guerre, ni d’entretenir leur
446 ves et d’état civil, comme c’est le cas entre les cantons suisses depuis 1848 — d’autant mieux se manifesteront les réalités ré
447 èle, du moins transposable tel quel du régime des cantons à celui des États. Car les cantons correspondent à peu près à des rég
448 du régime des cantons à celui des États. Car les cantons correspondent à peu près à des régions à la fois naturelles et cultur
449 l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers cantons avaient reçu « l’immédiateté impériale » pour défendre le col du Goth
450 rattaché à la masse protestante et alémanique du canton de Berne. Un mouvement séparatiste s’y manifeste. 8. Cas de la Catal