1 e forteresse protégée, qui ne risque plus rien du charnel et du temporel, qui ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le

2 t, parmi nous, n’est rien — hors la démonstration charnelle et déchiffrable d’une action. Jésus-Christ est le verbe incarné, la v

3 ire : dans l’histoire, dans ce temps, nous sommes charnels , non seulement d’abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté ét

4 ire : dans l’histoire, dans ce temps, nous sommes charnels , non seulement d’abord, mais ensuite et toujours. Mais la primauté ét

5 lesquels l’âme arrive à transgresser ses limites charnelles et temporelles, à s’oublier en Dieu, son principe ». La question est

6 lesquels l’âme arrive à transgresser ses limites charnelles et temporelles ». Fort bien, répondrait un marxiste, si le christiani

7 ous nous chargerons de l’homme « dans ses limites charnelles et temporelles ». C’est aussi ce que dit l’Évangile, où il n’est pas

8 ner de plus abstrait, de plus séparé des réalités charnelles , de plus innocemment idéaliste, de plus faussement positiviste, de pl

9 : Cela est-il possible à l’homme dans ses limites charnelles  ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant ? Cette dé

10 conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles . Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasion s’opposen

11 ner de plus abstrait, de plus séparé des réalités charnelles , de plus innocemment idéaliste, de plus faussement positiviste, de pl

12 : Cela est-il possible à l’homme dans ses limites charnelles  ? Cela exige-t-il de moi un acte précis, ici et maintenant ? Cette dé

13 conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles . Mais ce qui est sûr, c’est que le conformisme et l’évasion s’opposen

14 al selon Marx, et non pas créature spirituelle et charnelle . 48. En particulier, dans les Thèses sur Feuerbach. On peut y lire u

15 e cette passion se détachait des rythmes du désir charnel  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour

16 antie du plaisir, c’est-à-dire de l’Éros purement charnel , et non du tout divinisé100. ⁂ On objecte alors que le mariage ne ser

17 ar exemple par le seul sentiment d’une fraternité charnelle , d’un coude à coude pathétique. Ce n’est pas là une hypothèse : il su

18 détesté, c’est la fatalité de l’être individuel, charnel , créé, et lié à toute la création. C’est par lui et à travers lui que

19 pénètre de tout son corps, de tout son sentiment charnel , on l’accepte avec toute la nature, sans préjugés ni fausse pudeur. C

20 amour courtois serait une idéalisation de l’amour charnel C’est la thèse la plus courante. On pourrait se borner à rappeler que

21 les poètes de cette époque, l’expression du désir charnel est si vive et parfois si brutale qu’il est vraiment impossible de se

22 ression « vive et brutale » d’un désir évidemment charnel  ? Dans la crudité de certains termes ? Mais elle était courante et na

23 e, la confusion de l’amour mystique et de l’amour charnel ait pu s’établir assez vite.) 36. Parmi les sectes gnostiques influe

24 sont seuls enveloppés de ténèbres, c’est le désir charnel qui les sépare encore. Ils sont ensemble et pourtant ils sont deux. I

25 versante des mélodies révèle un monde où le désir charnel n’est plus qu’une dernière et impure langueur dans l’âme qui se guéri

26 e cette passion se détachait des rythmes du désir charnel  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour

27 antie du plaisir, c’est-à-dire de l’Éros purement charnel , et non du tout divinisé204. ⁂ On objecte alors que le mariage ne ser

28 t un amour spirituel, par opposition à tout amour charnel  » (p. 195). L’amour courtois serait au contraire « l’expression poéti

29 ique du retour à la nature, d’une fraternité plus charnelle , d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souveni

30 Amour courtois serait une idéalisation de l’amour charnel . C’est la thèse la plus courante. On pourrait se borner à rappeler qu

31 les poètes de cette époque, l’expression du désir charnel est si vive et parfois si brutale qu’il est vraiment impossible de se

32 ression « vive et brutale » d’un désir évidemment charnel  ? Dans la crudité de certains termes ? Mais elle était courante et na

33 a foi en une force occulte qui naissait de l’élan charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circonstance

34 l’accouplement. Il admettait toutes les manœuvres charnelles , sauf « l’acte »… L’amour contenu est bien le moteur intérieur de cet

35 e initiation à la Féminité insaisissable aux sens charnels . » L’auteur semble avoir deviné le caractère « tantrique » que prend

36 sont seuls enveloppés de ténèbres, c’est le désir charnel qui les sépare encore. Ils sont ensemble et pourtant ils sont deux. I

37 versante des mélodies révèle un monde où le désir charnel n’est plus qu’une dernière et impure langueur dans l’âme qui se guéri

38 e cette passion se détachait des rythmes du désir charnel  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour

39 antie du plaisir, c’est-à-dire de l’Éros purement charnel , et non du tout divinisé222. ⁂ On objecte alors que le mariage ne ser

40 Amour courtois serait une idéalisation de l’amour charnel C’est la thèse la plus courante. On pourrait se borner à rappeler que

41 les poètes de cette époque, l’expression du désir charnel est si vive et parfois si brutale qu’il est vraiment impossible de se

42 ression « vive et brutale » d’un désir évidemment charnel  ? Dans la crudité de certains termes ? Mais elle était courante et na

43 a foi en une force occulte qui naissait de l’élan charnel réprimé… L’amour pur, c’est celui qui reste tel dans des circonstance

44 l’accouplement. Il admettait toutes les manœuvres charnelles , sauf « l’acte »… L’amour contenu est bien le moteur intérieur de cet

45 e initiation à la Féminité insaisissable aux sens charnels . » L’auteur semble avoir deviné le caractère « tantrique » que prend

46 sont seuls enveloppés de ténèbres, c’est le désir charnel qui les sépare encore. Ils sont ensemble et pourtant ils sont deux. I

47 versante des mélodies révèle un monde où le désir charnel n’est plus qu’une dernière et brûlante langueur dans l’âme qui se gué

48 e cette passion se détachait des rythmes du désir charnel  ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éternité sans retour

49 antie du plaisir, c’est-à-dire de l’Éros purement charnel , et non du tout divinisé. Je répète toutefois que le mariage ne saura

50 t un amour spirituel, par opposition à tout amour charnel  » (p. 195). L’amour courtois serait au contraire « l’expression poéti

51 uté des hommes se fonde d’abord sur des relations charnelles et concrètes. C’est pourquoi l’individualisme qui les néglige est une

52 ue d’un retour à la nature, d’une fraternité plus charnelle , d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souveni

53 uté des hommes se fonde d’abord sur des relations charnelles et concrètes. C’est pourquoi l’individualisme, qui les néglige, est u

54 ue d’un retour à la nature, d’une fraternité plus charnelle , d’une communion avec la masse dans le mystère des origines : souveni

55 détesté, c’est la fatalité de l’être individuel, charnel , créé, et lié à toute la création. C’est par lui et à travers lui que

56 pénètre de tout son corps, de tout son sentiment charnel , on l’accepte avec toute la nature, sans préjugés ni fausse pudeur. C

57 ar exemple par le seul sentiment d’une fraternité charnelle , d’un coude à coude pathétique. Ce n’est pas là une hypothèse : il su

58 pénètre de tout son corps, de tout son sentiment charnel , on l’accepte avec toute la nature, sans préjugés ni fausse pudeur. C

59 étérosexuel » était d’autant plus pur que rien de charnel ne s’y mêlait. « C’est ainsi que je me suis complètement blousé », ré

60 x textes. Vous verrez qu’il ne s’agit que d’amour charnel . Aucun texte de l’antiquité ne nous présente l’amour comme lié à la m

61 conflit, il n’en va pas ainsi du spirituel et du charnel dans l’homme pécheur ; ni de la liberté et du service dans l’homme co

62 t bien dans cette vie, dans cette existence toute charnelle  57 que l’homme doit se convertir ; c’est « ici-bas », sans évasion po

63 non par sympathie élective toujours égoïste et «  charnelle  », mais dans l’égalité de tous devant Dieu. On s’étonne : cet amour g

64 se et nostalgique, par son acquiescement au monde charnel , par son sens cosmique du langage musical, par sa rondeur, sa pesante

65 non par sympathie élective toujours égoïste et «  charnelle  », mais dans l’égalité de tous devant Dieu. On s’étonne : cet amour g

66 étérosexuel » était d’autant plus pur que rien de charnel ne s’y mêlait60. « C’est ainsi que je me suis complètement blousé ! »

67 mage de sa mère reste permis, tant que le « désir charnel  » est inhibé. 2° En revanche, désirer les corps brunis de jeunes « va

68 mystérieux que s’il était interprété en termes «  charnels  », comme le fit Origène. 4. Jésus donne quelques-unes de ses révélati

69 al selon Marx, et non pas créature spirituelle et charnelle . 29. En particulier, dans les Thèses sur Feuerbach. On peut y lire u

70 dans un lit, nu contre nue, sans accomplir l’acte charnel . ») J’ai deux raisons également importantes d’insister sur l’asag et

71 uppression des « attaches au sol » et des « liens charnels  » ; mais nous ne savons pas encore quoi. Notons ici que l’expression

72 . Le catharisme prêche l’abstention des relations charnelles procréatrices. Mais la plupart des simples « croyants », jugeant trop

73 rique. Elle est appelée dans sa réalité à la fois charnelle et mystique comme l’amour même. Deux générations plus tard, le théâtr