1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 Henry de Montherlant, héritier d’une tradition chevaleresque , mène sa vie comme une ardente aventure. Les épisodes s’appellent : c
2 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
2 the de Tristan, utilisant les formes de la morale chevaleresque pour exprimer sans l’avouer une conception tout hérétique de l’amour.
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
3 ème et de son actualité. Précisons que les règles chevaleresques qui jouaient bel et bien au xiiie siècle un rôle de contrainte absol
4 la seconde moitié du xiie siècle entre la règle chevaleresque et les coutumes féodales. Peut-être n’a-t-on pas assez marqué à quel
5 au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque . L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. La magie persua
6 mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque , comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de faire passer pour
4 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
7 apparaissent alors sont des répliques aux ordres chevaleresques . (Le moine est « chevalier de Marie »). Saint Bernard de Clairvaux eu
8 cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque , dont les titres de quelques traités mystiques de cette école donnent
9 pas songer au Roman de la Rose ? Et le symbolisme chevaleresque se retrouve dans l’ouvrage de Nizani de Ganja : le Roman des Sept Bea
10 vers 1914, ont gardé par le fait de leur origine chevaleresque — et pour d’autres raisons peut-être — un parallélisme constant avec
5 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
11 est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevaleresque  : c’est le désir de la prouesse qui est le moteur des hauts faits de
12 signalé le goût des mystiques pour la littérature chevaleresque . Sainte Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (
13 t tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque . La question a d’ailleurs été traitée, par un auteur qui offre toutes
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
14 es de séparation. Elle terrorise avec délices son chevaleresque soupirant, et l’on voit Polexandre, dans le roman de Gomberville, par
15 hèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque  : la candeur et la courtoisie. ⁂ Il me semble que la fascination qu’e
7 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
16 individuel que se fait sentir l’action de l’idéal chevaleresque , mais dans la conduite même des batailles, et jusque dans la politiqu
17 litiques inspirées au Moyen Âge par la conception chevaleresque , ce sont essentiellement selon Huizinga : la lutte pour la paix unive
18 Marche, tous deux historiographes du fastueux et chevaleresque duché de Bourgogne au xve siècle. L’amour et la mort s’y marient dan
19  rangée », un siège « en règle », et la tradition chevaleresque dans ce qu’elle a de plus élevé et de plus fou retrouvera un dernier
20 ans la politique Chassée du champ de la guerre chevaleresque , lorsque ce champ cesse d’être clos comme doit l’être un terrain de j
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
21 a cour et de la noblesse est imprégnée de l’idéal chevaleresque . Cette conception envahit même le domaine de la religion : la prouess
22  : le Déclin du Moyen Âge, p. 78.) La conception chevaleresque constituait pour l’esprit superficiel de ces auteurs [Froissart, Mons
23 ement social, se servait de la fiction de l’idéal chevaleresque à l’aide de laquelle elle réduisait le monde aux proportions d’une be
24 dans les compositions lyriques, romans et épopées chevaleresques des troubadours (1856). C’est un lexique donnant la traduction d’envi
9 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
25 ème et de son actualité. Précisons que les règles chevaleresques qui jouaient bel et bien au xiiie siècle un rôle de contrainte absol
26 la seconde moitié du xiie siècle entre la règle chevaleresque et les coutumes féodales. Peut-être n’a-t-on pas assez marqué à quel
27 au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque . L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. La magie persua
28 mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque , comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de faire passer pour
10 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
29 cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque , dont les titres de quelques traités mystiques de cette école donnent
30 pas songer au Roman de la Rose ? Et le symbolisme chevaleresque se retrouve dans l’ouvrage de Nizam de Ganja : le Roman des Sept Beau
31 apparaissent alors sont des répliques aux ordres chevaleresques  : le moine est « chevalier de Marie ». En 1140, à Lyon, les chanoines
32 vers 1914, ont gardé par le fait de leur origine chevaleresque — et pour d’autres raisons peut-être — un parallélisme constant avec
11 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
33 est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevaleresque  : c’est le désir de la prouesse qui est le moteur des hauts faits de
34 signalé le goût des mystiques pour la littérature chevaleresque . Sainte Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (
35 t tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque . La question a d’ailleurs été traitée par un auteur qui offre toutes
12 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
36 es de séparation. Elle terrorise avec délices son chevaleresque soupirant, et l’on voit Polexandre, dans le roman de Gomberville, par
37 hèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque  : la candeur et la courtoisie. ⁂ Il me semble que la fascination qu’e
13 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
38 individuel que se fait sentir l’action de l’idéal chevaleresque , mais dans la conduite même des batailles, et jusque dans la politiqu
39 litiques inspirées au Moyen Âge par la conception chevaleresque , ce sont essentiellement, selon Huizinga : la lutte pour la paix univ
40 Marche, tous deux historiographes du fastueux et chevaleresque duché de Bourgogne au xve siècle. L’amour et la mort s’y marient dan
41  rangée », un siège « en règle », et la tradition chevaleresque dans ce qu’elle a de plus élevé et de plus fou retrouvera un dernier
42 ans la politique Chassée du champ de la guerre chevaleresque , lorsque ce champ cesse d’être clos comme doit l’être un terrain de j
14 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
43 ème et de son actualité. Précisons que les règles chevaleresques qui jouaient bel et bien au xiiie siècle un rôle de contrainte absol
44 la seconde moitié du xiie siècle entre la règle chevaleresque et les coutumes féodales. Peut-être n’a-t-on pas assez marqué à quel
45 au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chevaleresque . L’avantage de ces modes d’expression saute aux yeux. La magie persua
46 mesure où elle n’en donne point. Et la rhétorique chevaleresque , comme d’ailleurs toute rhétorique, est le moyen de faire passer pour
15 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
47 cathares encore — par une rhétorique amoureuse et chevaleresque , dont les titres de quelques traités mystiques de cette école donnent
48 pas songer au Roman de la Rose ? Et le symbolisme chevaleresque se retrouve dans l’ouvrage de Nizami de Ganja : le Roman des Sept Bea
49 apparaissent alors sont des répliques aux ordres chevaleresques  : le moine est « chevalier de Marie ». En 1140, à Lyon, les chanoines
50 vers 1914, ont gardé par le fait de leur origine chevaleresque — et pour d’autres raisons peut-être — un parallélisme constant avec
16 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
51 est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevaleresque  : c’est le désir de la prouesse qui est le moteur des hauts faits de
52 signalé le goût des mystiques pour la littérature chevaleresque . Sainte Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (
53 t tous fortement imbus de rhétorique courtoise et chevaleresque . La question a d’ailleurs été traitée, par un auteur qui offre toutes
17 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
54 es de séparation. Elle terrorise avec délices son chevaleresque soupirant, et l’on voit Polexandre, dans le roman de Gomberville, par
55 hèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque  : la candeur et la courtoisie. Il me semble que la fascination qu’exe
18 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
56 individuel que se fait sentir l’action de l’idéal chevaleresque , mais dans la conduite même des batailles, et jusque dans la politiqu
57 litiques inspirées au Moyen Âge par la conception chevaleresque , ce sont essentiellement selon Huizinga : la lutte pour la paix unive
58 Marche, tous deux historiographes du fastueux et chevaleresque duché de Bourgogne au xve siècle. L’amour et la mort s’y marient dan
59  rangée », un siège « en règle », et la tradition chevaleresque dans ce qu’elle a de plus élevé et de plus fou retrouvera un dernier
60 ans la politique Chassée du champ de la guerre chevaleresque , lorsque ce champ cesse d’être clos comme doit l’être un terrain de j
19 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
61 a cour et de la noblesse est imprégnée de l’idéal chevaleresque . Cette conception envahit même le domaine de la religion : la prouess
62 ga, Le Déclin du Moyen Âge, p. 78.) La conception chevaleresque constituait pour l’esprit superficiel de ces auteurs [Froissart, Mons
63 ement social, se servait de la fiction de l’idéal chevaleresque à l’aide de laquelle elle réduisait le monde aux proportions d’une be
64 dans les compositions lyriques, romans et épopées chevaleresques des troubadours (1856). C’est un lexique donnant la traduction d’envi
20 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
65 apparaissent alors sont des répliques aux ordres chevaleresques  : le moine est « chevalier de Marie ». En 1140, à Lyon, les chanoines
21 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
66 par le précieux petit livre d’Herrigel sur L’Art chevaleresque du tir à l’arc 88. Le vers de Rilke sur le vin a donc pu lui rappeler
22 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
67 hèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque  : la candeur et la courtoisie.124 Observons aussi que Don Juan succ
23 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
68 hèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque  : la candeur et la courtoisie.50. » Observons aussi que Don Juan succ
24 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
69 en par le fameux petit livre d’Herrigel sur L’Art chevaleresque du tir à l’arc 89. Le vers de Rilke sur le vin a donc pu lui rappeler
25 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
70 monde européen de deux principes : … de l’esprit chevaleresque (spirit of gentleman) et de l’esprit religieux. Mais les temps de la
26 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
71 , « intrépides », « valeureux », « vaillants », «  chevaleresques  », « héroïques », « brillants », « braves », ou au moins « courageux 
27 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
72 outume germanique. D’où les ordres monastiques et chevaleresques , puis les communes urbaines et rurales, avec leurs conseils et leurs
28 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
73 t en droit de la garder pour lui selon la coutume chevaleresque qu’illustrent les tournois dont la dame est le « prix ». S’il n’en fa
74 en, encore qu’il traduise et transpose la légende chevaleresque dans le langage d’une petite noblesse vaudoise embourgeoisée et dans
29 1988, Inédits (extraits de cours). Communautés, communes
75 États-nations dérivés des communautés militaires chevaleresques . Car les universités sont des communautés dans l’ordre de la liberté