1
vre d’un « ordre » analogue aux anciens ordres de
chevalerie
. Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la conquête des homm
2
vre d’un « ordre » analogue aux anciens ordres de
chevalerie
. Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la conquête des homm
3
n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une
chevalerie
! Et le principe de cet ordre nouveau n’est autre que celui de la voc
4
la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la
chevalerie
était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes
5
le commune à la passion et à la guerre que fut la
chevalerie
médiévale. 104. « L’idée antique du travail indigne de l’homme libre
6
vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la
chevalerie
», écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 105. Il y a l’
7
un groupe historique donné : l’élite sociale, la
chevalerie
du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
8
e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la
chevalerie
médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
9
de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de
chevalerie
furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
10
e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la
chevalerie
n’était plus guère qu’une survivance3. Enfin la nature même de l’obsc
11
t littéralement « contenue » par les règles de la
chevalerie
. C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
12
aine et en violence anarchisante. À mesure que la
chevalerie
, même sous sa forme profanée de savoir-vivre — les usages qu’il faut
13
nt peuvent-ils nous présenter tel qu’un modèle de
chevalerie
ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
14
reflètent et la cultivent. Il est probable que la
chevalerie
courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
15
ristan devait servir à illustrer le conflit de la
chevalerie
et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
16
code évidemment, qui ne peut être que celui de la
chevalerie
du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
17
Roman avaient choisi en toute conscience pour la
chevalerie
« courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
18
pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu,
chevalerie
et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
19
l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de
chevalerie
, et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
20
sans condition de la part du lecteur de roman. La
chevalerie
, c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
21
dont elles se sentent menacées. La coutume de la
chevalerie
fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
22
e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de
chevalerie
et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
23
la préférence accordée par l’auteur à la règle de
chevalerie
, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
24
enfants en viennent plus robustes. » (Amyot). La
chevalerie
féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
25
us avez dédaignée au carrefour, était celle de la
chevalerie
terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
26
ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la
chevalerie
célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
27
et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de
chevalerie
féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
28
sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de
chevalerie
. Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
29
exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La
chevalerie
errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
30
Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de
chevalerie
(voir sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même, paraît-il, l’i
31
rne à la conception de l’amour dans les romans de
chevalerie
et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
32
térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de
chevalerie
comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
33
pas dans les pauvres extravagances des romans de
chevalerie
mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
34
de sainte Thérèse, on constate que les romans de
chevalerie
ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
35
vait évidemment souligner le parallélisme avec la
chevalerie
, aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 104. Ciascun amante, danse
36
serie démolit le mariage par en bas, alors que la
chevalerie
le ridiculisait d’en haut. Comme on peut le voir, entre autres, dans
37
et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la
chevalerie
, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
38
antès ne cite point les très nombreux romans de «
chevalerie
célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion132. Il ne s’en p
39
ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la
chevalerie
légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
40
mort s’y atténue en séparation volontaire, et la
chevalerie
faire place à la vertu qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille
41
à massacrer les « purs ». 119. Ai-je dit que la
chevalerie
d’amour méridionale se distinguait de la chevalerie féodale en ceci s
42
evalerie d’amour méridionale se distinguait de la
chevalerie
féodale en ceci surtout : c’est que tout homme, fût-il bourgeois ou v
43
d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la
chevalerie
. 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
44
ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La
chevalerie
, loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
45
vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la
chevalerie
. Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
46
symboliques. « En tant que principe militaire, la
chevalerie
était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
47
bour symbolise la transition entre l’époque de la
chevalerie
et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
48
guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la
chevalerie
par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
49
premier rang parmi les facteurs de la lutte. La
chevalerie
représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
50
emps se « profane » : aux Jugements de Dieu, à la
chevalerie
sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
51
on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la
chevalerie
, bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
52
t), il semble que le parallélisme institué par la
chevalerie
entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
53
i est la dissolution des formes instituées par la
chevalerie
. C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
54
société. La réponse du xiie siècle avait été la
chevalerie
courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
55
la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la
chevalerie
était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes
56
vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la
chevalerie
», écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. Mais pour d’aut
57
us, en tant que mythe de l’amour-passion. 2. –
Chevalerie
sacrée La pensée médiévale en général est saturée de conceptions
58
t mise en exploict » ; c’est de là que procède la
chevalerie
qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une
59
hevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et
chevalerie
humaine », est une imitation des chœurs des anges autour du trône de
60
lite sociale, la société courtoise et pénétrée de
chevalerie
du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
61
e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la
chevalerie
médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
62
de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de
chevalerie
furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
63
e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la
chevalerie
n’était plus guère qu’une survivance4. Enfin la nature même de l’obsc
64
t littéralement « contenue » par les règles de la
chevalerie
. C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
65
aine et en violence anarchisante. À mesure que la
chevalerie
, même sous sa forme profanée de savoir-vivre - les usages qu’il faut
66
nt peuvent-ils nous présenter tel qu’un modèle de
chevalerie
ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
67
reflètent et la cultivent. Il est probable que la
chevalerie
courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
68
ristan devait servir à illustrer le conflit de la
chevalerie
et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
69
code évidemment, qui ne peut être que celui de la
chevalerie
du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
70
Roman avaient choisi en toute conscience pour la
chevalerie
« courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
71
pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu,
chevalerie
et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
72
l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de
chevalerie
, et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
73
sans condition de la part du lecteur de roman. La
chevalerie
, c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
74
dont elles se sentent menacées. La coutume de la
chevalerie
fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
75
e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de
chevalerie
et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
76
la préférence accordée par l’auteur à la règle de
chevalerie
, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
77
e leurs enfants en viennent plus robustes »18. La
chevalerie
féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
78
us avez dédaignée au carrefour, était celle de la
chevalerie
terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
79
ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la
chevalerie
célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
80
et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de
chevalerie
féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
81
sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de
chevalerie
. Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
82
exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La
chevalerie
errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
83
Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de
chevalerie
(voir sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même, paraît-il, l’i
84
rne à la conception de l’amour dans les romans de
chevalerie
et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
85
térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de
chevalerie
comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
86
pas dans les pauvres extravagances des romans de
chevalerie
mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
87
de sainte Thérèse, on constate que les romans de
chevalerie
ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
88
ait évidemment souligner le parallélisme, avec la
chevalerie
, aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 122. Ciascun amante, danse
89
serie démolit le mariage par en bas, alors que la
chevalerie
le ridiculisait d’en haut, comme on peut le voir, entre autres, dans
90
et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la
chevalerie
, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
91
antès ne cite point les très nombreux romans de «
chevalerie
célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion150. Il ne s’en p
92
ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la
chevalerie
légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
93
mort s’y atténue en séparation volontaire, et la
chevalerie
fait place à la vertu, qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille
94
d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la
chevalerie
. 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
95
ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La
chevalerie
, loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
96
vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la
chevalerie
. Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
97
symboliques. « En tant que principe militaire, la
chevalerie
était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
98
bour symbolise la transition entre l’époque de la
chevalerie
et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
99
guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la
chevalerie
par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
100
e premier rang parmi les facteurs de la lutte. La
chevalerie
représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
101
ps se « profanise » : aux Jugements de Dieu, à la
chevalerie
sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
102
on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la
chevalerie
, bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
103
t), il semble que le parallélisme institué par la
chevalerie
entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
104
i est la dissolution des formes instituées par la
chevalerie
. C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
105
société. La réponse du xiie siècle avait été la
chevalerie
courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
106
vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la
chevalerie
», écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 226. Il y a l’
107
lite sociale, la société courtoise et pénétrée de
chevalerie
du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
108
e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la
chevalerie
médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
109
de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de
chevalerie
furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
110
e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la
chevalerie
n’était plus guère qu’une survivance (Appendice 2). Enfin la nature m
111
t littéralement « contenue » par les règles de la
chevalerie
. C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
112
aine et en violence anarchisante. À mesure que la
chevalerie
, même sous sa forme profanée de savoir-vivre — les usages qu’il faut
113
mment peuvent-ils nous présenter tel un modèle de
chevalerie
ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
114
reflètent et la cultivent. Il est probable que la
chevalerie
courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
115
ristan devait servir à illustrer le conflit de la
chevalerie
et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
116
code évidemment, qui ne peut être que celui de la
chevalerie
du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
117
Roman avaient choisi en toute conscience pour la
chevalerie
« courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
118
pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu,
chevalerie
et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
119
l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de
chevalerie
, et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
120
sans condition de la part du lecteur de roman. La
chevalerie
, c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
121
dont elles se sentent menacées. La coutume de la
chevalerie
fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
122
e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de
chevalerie
et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
123
la préférence accordée par l’auteur à la règle de
chevalerie
, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
124
leurs enfants en viennent plus robustes. »11 La
chevalerie
féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
125
ous avez dédaignée au carrefour était celle de la
chevalerie
terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
126
ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la
chevalerie
célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
127
et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de
chevalerie
féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
128
sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de
chevalerie
. Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
129
exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La
chevalerie
errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
130
Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de
chevalerie
(voir sa Vie par elle-même, chap II) ; elle eut même, paraît-il, l’id
131
rne à la conception de l’amour dans les romans de
chevalerie
et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
132
térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de
chevalerie
comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
133
pas dans les pauvres extravagances des romans de
chevalerie
mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
134
de sainte Thérèse, on constate que les romans de
chevalerie
ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
135
vait évidemment souligner le parallélisme avec la
chevalerie
, aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 112. Ciascun amante, danse
136
serie démolit le mariage par en bas, alors que la
chevalerie
le ridiculisait d’en haut. Comme on peut le voir, entre autres, dans
137
et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la
chevalerie
, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
138
antès ne cite point les très nombreux romans de «
chevalerie
célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion139. Il ne s’en p
139
ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la
chevalerie
légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
140
mort s’y atténue en séparation volontaire, et la
chevalerie
fait place à la vertu qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille,
141
d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la
chevalerie
. 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
142
ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La
chevalerie
, loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
143
vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la
chevalerie
. Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
144
symboliques. « En tant que principe militaire, la
chevalerie
était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
145
bour symbolise la transition entre l’époque de la
chevalerie
et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
146
guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la
chevalerie
par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
147
e premier rang parmi les facteurs de la lutte. La
chevalerie
représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
148
ps se « profanise » : aux Jugements de Dieu, à la
chevalerie
sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
149
on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la
chevalerie
, bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
150
t), il semble que le parallélisme institué par la
chevalerie
entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
151
i est la dissolution des formes instituées par la
chevalerie
. C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
152
société. La réponse du xiie siècle avait été la
chevalerie
courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
153
vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la
chevalerie
», écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 208. Il y a l’
154
t mise en exploict » ; c’est de là que procède la
chevalerie
qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une
155
hevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et
chevalerie
humaine », est une imitation des chœurs des anges autour du trône de
156
s de renaître et moins d’avenir que les ordres de
chevalerie
. Et je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont r
157
s de renaître et moins d’avenir que les ordres de
chevalerie
. Je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont reno
158
s de renaître et moins d’avenir que les ordres de
chevalerie
. Je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont reno
159
unal et les Cortès, l’ordre de Saint-François, la
chevalerie
, — et ce modèle de l’unité dans le divers qu’est la musique, cette pl
160
mier philosophe de l’Histoire, la décadence de la
chevalerie
dans les romans qui fondent son prestige. Et combien de passions sont
161
n antérieur au christianisme, et plus encore à la
chevalerie
courtoise. Du point de vue de la psychologie individuelle, l’antérior
162
n antérieur au christianisme, et plus encore à la
chevalerie
courtoise. Du point de vue de la psychologie individuelle, l’antérior
163
) et de l’esprit religieux. Mais les temps de la
chevalerie
sont révolus ; voici venu le temps de la « barbarie philosophique »,
164
héologiques, le printemps de l’amour courtois, la
chevalerie
et les communes. Tous ces mouvements profonds de l’âme, toutes ces ré
165
ives, qui ne doivent rien au droit romain. b) La
chevalerie
, forme des plus particulières et de très brève durée réelle dans notr
166
a bien montré que dès les premiers écrits sur la
chevalerie
, au xiiie siècle, on déplore son irrémédiable décadence. 11. Thèse-
167
é Rudel, l’éloge de la chasteté, les règles de la
chevalerie
, où tout indique la volonté d’imposer une retenue aux instincts. Car
168
relier non seulement les mystiques mais aussi les
chevaleries
de l’Iran et de l’Europe médiévale, sans oublier « certaines doctrine
169
lois d’Amour strictement codifiées, les règles de
chevalerie
: tout indique la même volonté d’imposer une retenue aux instincts, d
170
La mort s’y atténue en renoncement mutuel, et la
chevalerie
fait place à la vertu, qui conclut en faveur du monde, de sa morale.
171
0 que les toutes premières mentions des ordres de
chevalerie
dans les chroniques médiévales parlent déjà de l’état de décadence où
172
onneur jouent un rôle analogue dans les ordres de
chevalerie
, à Rhodes, à Malte, ou chez les Templiers. La rigueur de la Règle a p
173
iciens militarisés, obéissant, à la manière de la
chevalerie
médiévale, à son propre code et à sa propre hiérarchie interne, soust
174
fane, quoiqu’étant coloré de sacré, les ordres de
chevalerie
; — la Table ronde, connue par les romans bretons, qui est une commun
175
partie de la littérature européenne, les idées de
chevalerie
, les doctrines de la passion), les valeurs germaniques, extrêmement i