1 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
1 vre d’un « ordre » analogue aux anciens ordres de chevalerie . Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la conquête des homm
2 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
2 vre d’un « ordre » analogue aux anciens ordres de chevalerie . Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la conquête des homm
3 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
3 n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une chevalerie  ! Et le principe de cet ordre nouveau n’est autre que celui de la voc
4 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
4 la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la chevalerie était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes
5 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
5 le commune à la passion et à la guerre que fut la chevalerie médiévale. 104. « L’idée antique du travail indigne de l’homme libre
6 vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie  », écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 105. Il y a l’
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
7 un groupe historique donné : l’élite sociale, la chevalerie du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
8 e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
9 de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
10 e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’une survivance3. Enfin la nature même de l’obsc
11 t littéralement « contenue » par les règles de la chevalerie . C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
12 aine et en violence anarchisante. À mesure que la chevalerie , même sous sa forme profanée de savoir-vivre — les usages qu’il faut
13 nt peuvent-ils nous présenter tel qu’un modèle de chevalerie ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
14 reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
15 ristan devait servir à illustrer le conflit de la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
16 code évidemment, qui ne peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
17 Roman avaient choisi en toute conscience pour la chevalerie « courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
18 pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu, chevalerie et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
19 l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de chevalerie , et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
20 sans condition de la part du lecteur de roman. La chevalerie , c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
21 dont elles se sentent menacées. La coutume de la chevalerie fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
22 e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
23 la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevalerie , il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
7 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
24 enfants en viennent plus robustes. » (Amyot). La chevalerie féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
25 us avez dédaignée au carrefour, était celle de la chevalerie terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
26 ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la chevalerie célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
27 et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
8 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
28 sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de chevalerie . Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
29 exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
30 Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (voir sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même, paraît-il, l’i
31 rne à la conception de l’amour dans les romans de chevalerie et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
32 térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de chevalerie comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
33 pas dans les pauvres extravagances des romans de chevalerie mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
34 de sainte Thérèse, on constate que les romans de chevalerie ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
35 vait évidemment souligner le parallélisme avec la chevalerie , aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 104. Ciascun amante, danse
9 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
36 serie démolit le mariage par en bas, alors que la chevalerie le ridiculisait d’en haut. Comme on peut le voir, entre autres, dans
37 et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la chevalerie , jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
38 antès ne cite point les très nombreux romans de «  chevalerie célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion132. Il ne s’en p
39 ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la chevalerie légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
40 mort s’y atténue en séparation volontaire, et la chevalerie faire place à la vertu qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille
41 à massacrer les « purs ». 119. Ai-je dit que la chevalerie d’amour méridionale se distinguait de la chevalerie féodale en ceci s
42 evalerie d’amour méridionale se distinguait de la chevalerie féodale en ceci surtout : c’est que tout homme, fût-il bourgeois ou v
10 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
43 d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie . 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
44 ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La chevalerie , loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
45 vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la chevalerie . Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
46 symboliques. « En tant que principe militaire, la chevalerie était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
47 bour symbolise la transition entre l’époque de la chevalerie et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
48 guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la chevalerie par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
49 premier rang parmi les facteurs de la lutte. La chevalerie représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
50 emps se « profane » : aux Jugements de Dieu, à la chevalerie sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
51 on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la chevalerie , bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
52 t), il semble que le parallélisme institué par la chevalerie entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
53 i est la dissolution des formes instituées par la chevalerie . C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
54 société. La réponse du xiie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
11 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
55 la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la chevalerie était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes
12 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
56 vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie  », écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. Mais pour d’aut
13 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
57 us, en tant que mythe de l’amour-passion. 2. –  Chevalerie sacrée La pensée médiévale en général est saturée de conceptions
58 t mise en exploict » ; c’est de là que procède la chevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une
59 hevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une imitation des chœurs des anges autour du trône de
14 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
60 lite sociale, la société courtoise et pénétrée de chevalerie du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
61 e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
62 de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
63 e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’une survivance4. Enfin la nature même de l’obsc
64 t littéralement « contenue » par les règles de la chevalerie . C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
65 aine et en violence anarchisante. À mesure que la chevalerie , même sous sa forme profanée de savoir-vivre - les usages qu’il faut
66 nt peuvent-ils nous présenter tel qu’un modèle de chevalerie ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
67 reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
68 ristan devait servir à illustrer le conflit de la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
69 code évidemment, qui ne peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
70 Roman avaient choisi en toute conscience pour la chevalerie « courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
71 pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu, chevalerie et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
72 l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de chevalerie , et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
73 sans condition de la part du lecteur de roman. La chevalerie , c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
74 dont elles se sentent menacées. La coutume de la chevalerie fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
75 e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
76 la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevalerie , il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
15 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
77 e leurs enfants en viennent plus robustes »18. La chevalerie féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
78 us avez dédaignée au carrefour, était celle de la chevalerie terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
79 ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la chevalerie célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
80 et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
16 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
81 sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de chevalerie . Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
82 exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
83 Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (voir sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même, paraît-il, l’i
84 rne à la conception de l’amour dans les romans de chevalerie et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
85 térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de chevalerie comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
86 pas dans les pauvres extravagances des romans de chevalerie mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
87 de sainte Thérèse, on constate que les romans de chevalerie ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
88 ait évidemment souligner le parallélisme, avec la chevalerie , aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 122. Ciascun amante, danse
17 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
89 serie démolit le mariage par en bas, alors que la chevalerie le ridiculisait d’en haut, comme on peut le voir, entre autres, dans
90 et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la chevalerie , jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
91 antès ne cite point les très nombreux romans de «  chevalerie célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion150. Il ne s’en p
92 ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la chevalerie légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
93 mort s’y atténue en séparation volontaire, et la chevalerie fait place à la vertu, qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille
18 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
94 d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie . 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
95 ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La chevalerie , loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
96 vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la chevalerie . Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
97 symboliques. « En tant que principe militaire, la chevalerie était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
98 bour symbolise la transition entre l’époque de la chevalerie et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
99 guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la chevalerie par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
100 e premier rang parmi les facteurs de la lutte. La chevalerie représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
101 ps se « profanise » : aux Jugements de Dieu, à la chevalerie sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
102 on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la chevalerie , bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
103 t), il semble que le parallélisme institué par la chevalerie entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
104 i est la dissolution des formes instituées par la chevalerie . C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
105 société. La réponse du xiie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
19 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
106 vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie  », écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 226. Il y a l’
20 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
107 lite sociale, la société courtoise et pénétrée de chevalerie du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
108 e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
109 de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
110 e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la chevalerie n’était plus guère qu’une survivance (Appendice 2). Enfin la nature m
111 t littéralement « contenue » par les règles de la chevalerie . C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
112 aine et en violence anarchisante. À mesure que la chevalerie , même sous sa forme profanée de savoir-vivre — les usages qu’il faut
113 mment peuvent-ils nous présenter tel un modèle de chevalerie ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
114 reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
115 ristan devait servir à illustrer le conflit de la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
116 code évidemment, qui ne peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
117 Roman avaient choisi en toute conscience pour la chevalerie « courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
118 pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu, chevalerie et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
119 l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de chevalerie , et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
120 sans condition de la part du lecteur de roman. La chevalerie , c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
121 dont elles se sentent menacées. La coutume de la chevalerie fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
122 e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
123 la préférence accordée par l’auteur à la règle de chevalerie , il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
21 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
124 leurs enfants en viennent plus robustes. »11 La chevalerie féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
125 ous avez dédaignée au carrefour était celle de la chevalerie terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
126 ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la chevalerie célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
127 et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
22 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
128 sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de chevalerie . Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
129 exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La chevalerie errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
130 Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de chevalerie (voir sa Vie par elle-même, chap II) ; elle eut même, paraît-il, l’id
131 rne à la conception de l’amour dans les romans de chevalerie et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
132 térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de chevalerie comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
133 pas dans les pauvres extravagances des romans de chevalerie mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
134 de sainte Thérèse, on constate que les romans de chevalerie ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
135 vait évidemment souligner le parallélisme avec la chevalerie , aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 112. Ciascun amante, danse
23 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
136 serie démolit le mariage par en bas, alors que la chevalerie le ridiculisait d’en haut. Comme on peut le voir, entre autres, dans
137 et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la chevalerie , jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
138 antès ne cite point les très nombreux romans de «  chevalerie célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion139. Il ne s’en p
139 ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la chevalerie légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
140 mort s’y atténue en séparation volontaire, et la chevalerie fait place à la vertu qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille,
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
141 d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie . 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
142 ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La chevalerie , loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
143 vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la chevalerie . Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
144 symboliques. « En tant que principe militaire, la chevalerie était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
145 bour symbolise la transition entre l’époque de la chevalerie et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
146 guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la chevalerie par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
147 e premier rang parmi les facteurs de la lutte. La chevalerie représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
148 ps se « profanise » : aux Jugements de Dieu, à la chevalerie sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
149 on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la chevalerie , bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
150 t), il semble que le parallélisme institué par la chevalerie entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
151 i est la dissolution des formes instituées par la chevalerie . C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
152 société. La réponse du xiie siècle avait été la chevalerie courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
25 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
153 vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie  », écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. 208. Il y a l’
26 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
154 t mise en exploict » ; c’est de là que procède la chevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une
155 hevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une imitation des chœurs des anges autour du trône de
27 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
156 s de renaître et moins d’avenir que les ordres de chevalerie . Et je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont r
28 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
157 s de renaître et moins d’avenir que les ordres de chevalerie . Je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont reno
29 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
158 s de renaître et moins d’avenir que les ordres de chevalerie . Je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les forts vont reno
30 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
159 unal et les Cortès, l’ordre de Saint-François, la chevalerie , — et ce modèle de l’unité dans le divers qu’est la musique, cette pl
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
160 mier philosophe de l’Histoire, la décadence de la chevalerie dans les romans qui fondent son prestige. Et combien de passions sont
32 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
161 n antérieur au christianisme, et plus encore à la chevalerie courtoise. Du point de vue de la psychologie individuelle, l’antérior
33 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
162 n antérieur au christianisme, et plus encore à la chevalerie courtoise. Du point de vue de la psychologie individuelle, l’antérior
34 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
163 ) et de l’esprit religieux. Mais les temps de la chevalerie sont révolus ; voici venu le temps de la « barbarie philosophique »,
35 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
164 héologiques, le printemps de l’amour courtois, la chevalerie et les communes. Tous ces mouvements profonds de l’âme, toutes ces ré
36 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
165 ives, qui ne doivent rien au droit romain. b) La chevalerie , forme des plus particulières et de très brève durée réelle dans notr
166 a bien montré que dès les premiers écrits sur la chevalerie , au xiiie siècle, on déplore son irrémédiable décadence. 11. Thèse-
37 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
167 é Rudel, l’éloge de la chasteté, les règles de la chevalerie , où tout indique la volonté d’imposer une retenue aux instincts. Car
38 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
168 relier non seulement les mystiques mais aussi les chevaleries de l’Iran et de l’Europe médiévale, sans oublier « certaines doctrine
39 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
169 lois d’Amour strictement codifiées, les règles de chevalerie  : tout indique la même volonté d’imposer une retenue aux instincts, d
170 La mort s’y atténue en renoncement mutuel, et la chevalerie fait place à la vertu, qui conclut en faveur du monde, de sa morale.
40 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
171 0 que les toutes premières mentions des ordres de chevalerie dans les chroniques médiévales parlent déjà de l’état de décadence où
172 onneur jouent un rôle analogue dans les ordres de chevalerie , à Rhodes, à Malte, ou chez les Templiers. La rigueur de la Règle a p
41 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
173 iciens militarisés, obéissant, à la manière de la chevalerie médiévale, à son propre code et à sa propre hiérarchie interne, soust
42 1988, Inédits (extraits de cours). Communautés, communes
174 fane, quoiqu’étant coloré de sacré, les ordres de chevalerie  ; — la Table ronde, connue par les romans bretons, qui est une commun
43 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
175 partie de la littérature européenne, les idées de chevalerie , les doctrines de la passion), les valeurs germaniques, extrêmement i