1
sur le papier ou dans la terre. Un tel sens de la
communauté
put induire certains à parler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment
2
ous nous sentons incapables pour admettre dans la
communauté
de la foi chrétienne l’homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant l
3
e génération n’avait trouvé spontanément pareille
communauté
d’attitude essentielle. C’est qu’aucune jamais n’eut à dévisager une
4
r une cause commune de la jeunesse française, une
communauté
d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
5
herché d’illustration en dehors des limites de la
communauté
qu’elle a servie pendant cinq siècles. Dans l’ascendance directe de m
6
n qui la reliait à notre histoire et à l’ancienne
communauté
, j’ai mieux distingué, par contraste, son humanité singulière. Et mai
7
. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la
communauté
des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
8
la communauté des personnes responsables. Mais la
communauté
n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
9
thes. On a cru trouver en eux les principes d’une
communauté
nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
10
avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle
communauté
humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
12
chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la
communauté
. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
13
sophiques en préparation : L’Homme debout. g. «
Communauté
révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris, n° 8, février 1934, p. 14-
14
omme lui, le sens de la solitude et le sens de la
communauté
— indissolubles —, on est une objection vivante à tout individualisme
15
de l’homme exerçant librement sa vocation dans la
communauté
. Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la
16
signifie pas que le croyant doive s’isoler de la
communauté
, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
17
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la
communauté
doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
18
s encore il pourra et devra affirmer que la seule
communauté
réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
19
ctivités mensongères de ce temps à l’utopie d’une
communauté
chrétienne, par l’artifice indispensable, mais peut-être aussi tout f
20
onsabilité. Et voilà bien le seul fondement d’une
communauté
vivante. L’écrivain sera créateur dans la mesure où il obéira à sa se
21
abilité de ses écrits, vous le rendrez aussi à la
communauté
, vous recréerez le lien vivant de l’auteur avec son public. Une fois
22
ssi endurant que le malheur. Et rien ne fonde une
communauté
comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, c
23
rien ne fonde une communauté comme le malheur. La
communauté
des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mai
24
l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la
communauté
des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté
25
cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie
communauté
qui puisse exister pour un peuple ». ⁂ J’ai tenu à citer ces passages
26
n de n’importe quelle nation, de n’importe quelle
communauté
. Le « fait nation », dans les dernières phrases de Pillau, n’apparaît
27
, ne se trouvent pas naturellement unis par cette
communauté
d’affections et d’idées qui forme ce qu’on appelle l’esprit d’une nat
28
nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une
communauté
nouvelle, ce ferment révolutionnaire, qui fait défaut au Plan du 9 ju
29
r une. La jeunesse déracinée cherche une nouvelle
communauté
. Or, on s’unit toujours pour ou contre quelque chose. Des gens qui so
30
désespéré. Ils chercheront un nouvel ordre. Leur
communauté
sera donc une communauté d’idéal autant que de refus. Risquons ici un
31
nt un nouvel ordre. Leur communauté sera donc une
communauté
d’idéal autant que de refus. Risquons ici un parallèle qui n’est peut
32
atrie et nation ; ne pourrait-on pas dire que les
communautés
fondées par l’attachement aux intérêts locaux — communautés patriotiq
33
s fondées par l’attachement aux intérêts locaux —
communautés
patriotiques — sont naturellement conservatrices, alors que les commu
34
sont naturellement conservatrices, alors que les
communautés
fondées par la revendication d’un idéal — communautés nationales — so
35
unautés fondées par la revendication d’un idéal —
communautés
nationales — sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot nation da
36
é d’abord l’idéal de la Révolution française, une
communauté
« spirituelle », au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homm
37
cipation à l’actualité éternelle du Christ. 8.
Communauté
Tout ainsi que dans la Communion, Jésus-Christ nous est donné, dit
38
sonne, fondement nécessaire et suffisant de toute
communauté
vivante et progressive. 9. Deux négations de la personne Et mai
39
thes. On a cru trouver en eux les principes d’une
communauté
nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
40
avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle
communauté
humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
41
signifie pas que le croyant doive s’isoler de la
communauté
, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
42
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la
communauté
doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
43
s encore il pourra et devra affirmer que la seule
communauté
réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
45
r une cause commune de la jeunesse française, une
communauté
d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
46
ître sur l’être. La Personne : fondement de la
Communauté
La personne, c’est l’homme en acte, c’est-à-dire l’homme engagé da
47
chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la
communauté
. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
48
Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en
communauté
, aller en prison, se taire, négliger les précautions d’usage, épouser
49
thes. On a cru trouver en eux les principes d’une
communauté
nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
50
avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle
communauté
humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
51
signifie pas que le croyant doive s’isoler de la
communauté
, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
52
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la
communauté
doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
53
s encore il pourra et devra affirmer que la seule
communauté
réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
55
r une cause commune de la jeunesse française, une
communauté
d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
56
tre sur l’être. La Personne : fondement de la
Communauté
La personne, c’est l’homme en acte, c’est-à-dire l’homme consciemm
57
chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la
communauté
. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
58
Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en
communauté
, aller en prison, se taire, négliger les précautions d’usage, épouser
59
st actif, créateur et responsable vis-à-vis de la
communauté
. Elle n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation, mais,
60
rsonnelle de chaque homme, de chaque membre d’une
communauté
. Toute personne, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt
61
re, et nous serons de plus en plus, un ordre, une
communauté
de personnes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent
62
ntaisies. Ce caractère les isole d’abord de toute
communauté
sociale et organique. Car les uns nient cette communauté au nom d’une
63
uté sociale et organique. Car les uns nient cette
communauté
au nom d’une liberté dont ils négligent d’ailleurs de témoigner par d
64
monde où la « masse » s’organise, se fragmente en
communautés
organiques. Un monde personnaliste est un monde sans masses. C’est da
65
lle-même. La Révolution appartient à la première
communauté
personnaliste qui saura s’imposer et gouverner conformément à la mesu
66
appartient » de fait et de droit à cette première
communauté
, mais il faut dire encore qu’une telle communauté est la Révolution,
67
communauté, mais il faut dire encore qu’une telle
communauté
est la Révolution, sans nul autre attribut. Nous avons défini dans No
68
ond, son vrai sujet, c’est l’étude concrète de la
communauté
qui peut s’instituer par le jeu des passions, ou les liens du métier,
69
ssi endurant que le malheur. Et rien ne fonde une
communauté
comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, c
70
rien ne fonde une communauté comme le malheur. La
communauté
des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mai
71
l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la
communauté
des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté
72
cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie
communauté
qui puisse exister pour un peuple. » N’est-il point là le vrai tragiq
73
dans le même langage ; cette unité vivante, cette
communauté
où toute pensée et toute action se répondaient, où il était normal, s
74
on. Pour nous, la vraie nation française c’est la
communauté
des personnes responsables, conscientes de la mission libératrice de
75
as entendre. Pauvre Lawrence à la recherche de sa
communauté
solaire !34 C’est son meilleur prétexte à fuir les hommes. Mais après
76
la grande presse. Rien de plus frappant que cette
communauté
de refus à gauche et à droite, parmi les troupes. Il est temps de do
77
propagées par l’apparition du mythe au sein d’une
communauté
. Le bourgeois reste justiciable de la seule psychologie, en tant qu’o
78
st actif, créateur et responsable vis-à-vis de la
communauté
. Elle n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation, mais
79
rsonnelle de chaque homme, de chaque membre d’une
communauté
. Toute personne, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt
80
situation exceptionnelle et provisoire a créé une
communauté
d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
81
misère, dernier argument, dernier fondement de la
communauté
moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
82
i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de
communauté
: nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
83
ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une
communauté
nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse, qui deva
84
res nations libérales, est dans la création d’une
communauté
libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
85
e grand, pour personne de concret, ni pour aucune
communauté
, — pour on ne sait quel « prestige » évanouissant, ou quels bénéfices
86
dernières entraîne nécessairement la ruine de la
communauté
, par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un princip
87
et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette
communauté
de réflexes et d’obsession ? N’est-elle pas une somme de nos défaites
88
ai dire, et dans le fait, ruinent les bases de la
communauté
. On convient de s’entendre sur des malentendus42. À ce prix, l’on nou
89
n nourrit une paix sans racines. (Alors que toute
communauté
réelle naît d’une entente passionnée sur le sens de certains maîtres-
90
dernières entraîne nécessairement la ruine de la
communauté
, par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un principe
91
et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette
communauté
de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
92
ous avons vu comment les grandes cultures, et les
communautés
nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
93
efus individuel, des génies destructeurs de toute
communauté
, affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
94
en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la
communauté
, contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
95
situation exceptionnelle et provisoire a créé une
communauté
d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
96
serait celle qui lui offrirait la promesse d’une
communauté
. Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
97
ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse
communauté
, une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
98
avant le bien particulier. Ce qui est utile à la
communauté
populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
99
tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute
communauté
réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
100
l’heure : où trouver le fondement final de toute
communauté
réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
101
misère, dernier argument, dernier fondement de la
communauté
moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
102
i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de
communauté
: nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
103
ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une
communauté
nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
104
res nations libérales, est dans la création d’une
communauté
libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
105
ntelligence, ou une morale de la culture, dans la
communauté
qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
106
tal qui peut nous orienter dès à présent vers une
communauté
solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
107
e l’existence même de la pensée, et par suite, la
communauté
que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
108
sure, le fondement de la culture apte à régir une
communauté
nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
109
toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute
communauté
vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
110
ans l’instant. La personne est le fondement de la
communauté
, en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
111
i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la
communauté
est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
112
. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la
communauté
des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
113
la communauté des personnes responsables. Mais la
communauté
n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
114
non point par une discipline de marche. La vraie
communauté
unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
115
e cette apparition concrète, et élémentaire de la
communauté
, je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h
116
dernières entraîne nécessairement la ruine de la
communauté
, par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un princip
117
et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette
communauté
de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
118
ous avons vu comment les grandes cultures, et les
communautés
nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
119
efus individuel, des génies destructeurs de toute
communauté
, affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
120
en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la
communauté
, contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
121
situation exceptionnelle et provisoire a créé une
communauté
d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
122
serait celle qui lui offrirait la promesse d’une
communauté
. Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
123
ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse
communauté
, une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
124
avant le bien particulier. Ce qui est utile à la
communauté
populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
125
tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute
communauté
réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
126
l’heure : où trouver le fondement final de toute
communauté
réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
127
misère, dernier argument, dernier fondement de la
communauté
moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
128
i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de
communauté
: nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
129
ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une
communauté
nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
130
res nations libérales, est dans la création d’une
communauté
libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
131
ntelligence, ou une morale de la culture, dans la
communauté
qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
132
tal qui peut nous orienter dès à présent vers une
communauté
solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
133
e l’existence même de la pensée, et par suite, la
communauté
que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
134
sure, le fondement de la culture apte à régir une
communauté
nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
135
toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute
communauté
vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
136
ans l’instant. La personne est le fondement de la
communauté
, en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
137
i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la
communauté
est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
138
. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la
communauté
des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
139
la communauté des personnes responsables. Mais la
communauté
n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
140
non point par une discipline de marche. La vraie
communauté
unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
141
de cette apparition concrète et élémentaire de la
communauté
, je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h
142
alisme a brisé les rapports humains au sein de la
communauté
; il a créé une nouvelle forme d’esclavage, le prolétariat salarié ;
143
il faudrait se soucier d’être utile, de servir la
communauté
, et non plus seulement d’amuser ou de se montrer original. Et qu’on n
144
iel, notre philistin méconnu se voit chassé de la
communauté
des siens. Et par sa faute ! c’est là son amertume. Ici intervient l’
145
ases fort inquiétantes, telles que : « C’est à la
communauté
unitaire que la personne emprunte sa forme et son être. » Les trois d
146
concevoir que les conseillers d’État forment une
communauté
, et, encore bien moins, une communauté révolutionnaire. Il n’apparaît
147
orment une communauté, et, encore bien moins, une
communauté
révolutionnaire. Il n’apparaît pas en effet que le Conseil d’État soi
148
tre l’existence d’une semblable autorité dans les
communautés
humaines réelles et fécondes. 75. Sur la notion de commune mesure,
149
re arraisonner les féodaux d’industrie du pays. «
Communauté
», mot de passe de cette génération, n’aurons-nous fait que l’appeler
150
n’a pas su donner le sens civique, le sens de la
communauté
. Qui est-ce qui se préoccupe en France de donner au peuple une éducat
151
ces deux grandes questions de la culture et de la
communauté
dans un ouvrage théorique intitulé Penser avec les mains . Mais tand
152
je m’aperçois que c’est la nostalgie d’une vraie
communauté
qui constitue leur trame profonde. Mais il y a aussi la nature, l’océ
153
tes si j’ose dire — de l’œuvre littéraire dans la
communauté
. Il n’y a pas, et il ne peut y avoir encore une école littéraire pers
154
tal entre les droits de la personne et ceux de la
communauté
. 76. On disait en Allemagne, pendant la guerre : « Les alliés voudra
155
7)ag Le monde entier connaît la geste de cette
communauté
de sans-foyers, d’âmes sauvages et musiciennes, les douze « Cavaliers
156
ersité, toute autonomie spirituelle au sein de la
communauté
. Il y va de notre tout, personnel, mais aussi de la valeur de la comm
157
re tout, personnel, mais aussi de la valeur de la
communauté
pour tous les hommes qui la composent. Ne fût-ce que pour cette seule
158
n’a pas su donner le sens civique, le sens de la
communauté
. Qui est-ce qui se préoccupe en France de donner au peuple une éducat
159
de vise à l’affirmation d’un ordre externe, d’une
communauté
vivante. Les témoignages que nous devons porter en faveur de cet ordr
160
et des indiscrets, tantôt moralement exclus de la
communauté
locale, nous assistons non sans une gêne croissante, au développement
161
de ma mauvaise humeur, c’est qu’il n’y a plus de
communauté
. Car s’il est vrai que tous les hommes sont frères de par leur commun
162
malheur seul peut encore rassembler les hommes en
communautés
pacifiques ? Vendredi saint (avril 1935) Pour vivre de peu. —
163
féodaux d’industrie du pays. 18 mai 1935 «
Communautés
». — On en parle beaucoup en France, depuis quelques années ; mais ce
164
nt leurs dégoûts d’anarchistes ? Si l’on veut une
communauté
, il faut d’abord un but commun, et positif, un principe créateur et p
165
la discipline des travaux forcés. Il faut que la
communauté
soit pour chacun la possibilité de vivre mieux sa vie. Mais cela pose
166
phénomène fondamental de la reconstruction d’une
communauté
autour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la soif d’une tyrann
167
de sa vocation unique, mais cependant relié à la
communauté
par l’exercice de cette vocation. L’homme libre et relié, c’est le ch
168
on. L’homme libre et relié, c’est le chrétien des
communautés
primitives : c’est le chevalier des légendes médiévales ; c’est l’art
169
petites nations. Nous sommes une Confédération de
communautés
régionales. C’est dans la mesure où nous voulons rester cela, et le d
170
D’autre part, il nous tente par la promesse d’une
communauté
restaurée, d’un coude-à-coude physique, d’une grande camaraderie. Et
171
enions conscience de nos raisons de vivre dans la
communauté
, et des devoirs qu’impliquent nos libertés actuelles. Je le répète :
172
evise : Honneur, paix et liberté dans le monde.
Communauté
, égalité et pain pour le Peuple. N’oublions pas, dans nos démocrati
173
itaires décrivent les fastes du nouveau Reich, la
communauté
recréée, les usines qui rendent à plein, l’armée motorisée, la libert
174
phénomène fondamental de la reconstruction d’une
communauté
autour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la soif d’une tyrann
175
combattus, car leur erreur est préjudiciable à la
communauté
populaire, et antinaturelle puisqu’elle est d’origine raciale étrangè
176
phénomène fondamental de la reconstruction d’une
communauté
autour d’un sentiment sacré. Et ce n’est pas la soif d’une tyrannie,
177
Mais de ce vide naît un appel. Et cet appel à une
communauté
nouvelle, à une « mystique » comme on le répète un peu partout, plus
178
al-socialisme se trouve avoir donné le type d’une
communauté
régressive, fondée sur les seules choses révolues, sur tout ce que l’
179
ns « suffisamment nombreux ». 13. Pour former une
communauté
, il vaut mieux n’être qu’une douzaine. 14. Pour se risquer personnell
180
eux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seule
communauté
qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’Éternel qu’elle espère
181
des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une
communauté
originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
182
ristianisme triompha. La primitive Église fut une
communauté
de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
183
une idéalisation commune67 » et fondent ainsi une
communauté
, — comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéism
184
talement : de nos jours, on retrouve çà et là des
communautés
mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
185
et le mystère sanglant autour duquel se crée une
communauté
nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
186
êts privés, incapables de fournir les bases d’une
communauté
solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
188
pas de se rendre en Alsace, pour y rejoindre des
communautés
d’Amis de Dieu dont Hattinger lui avait parlé ? Et la première visite
189
pire des morts, ce mouvement de dissolution de la
communauté
primitive, c’est la naissance même de la Grèce. Sur le fond indistinc
190
ndividus se groupent pour constituer de nouvelles
communautés
(les thiases) comparables à la cité au sens moderne. Alors que la tri
191
tefois, ce mouvement centrifuge, par rapport à la
communauté
d’origine, s’il se confond d’abord, soulignons-le, avec l’intelligenc
192
sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une
communauté
nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
193
istoire. La Grèce individualiste a triomphé de la
communauté
barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à s
194
orme un vide social, une angoisse, un appel à une
communauté
. L’anarchie et la tyrannie, successivement, ont fait faillite. Quelle
195
sent possibles. Ou bien l’on cherche à recréer la
communauté
primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression v
196
raintes sacrées. C’est là ce que j’appellerai une
communauté
régressive. L’autre possibilité de communauté, c’est celle qu’imagine
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une communauté régressive. L’autre possibilité de
communauté
, c’est celle qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une sociét
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élation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une
communauté
progressive. La réalisation historique de la première possibilité s’e
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e demeure persuadé que la seule possibilité d’une
communauté
progressive n’eût pas suffi à éveiller la volonté de la réaliser et d
200
e vue sociologique où je me place ici ? C’est une
communauté
spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales,
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é spirituelle formée d’un grand nombre de petites
communautés
locales, que l’on pourrait appeler d’un terme moderne : des cellules.
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it appeler d’un terme moderne : des cellules. Ces
communautés
ne sont pas fondées sur le passé ni sur des origines communes. « Il n
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endent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
communautés
étranges constituent bel et bien les germes d’une société véritable.
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spirituellement et socialement, l’Église est une
communauté
d’hommes qui sont à la fois libres et engagés. Libérés par Celui qui
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, recréa, tout au long du Moyen Âge, une sorte de
communauté
sacrée, de société sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prév
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Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la
communauté
fondée sur la personne courait le danger d’une double déviation : d’u
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réaction inévitable à la déviation romaine de la
communauté
catholique. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective
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oi serait confuse. » L’Église primitive était une
communauté
spirituelle de personnes, d’hommes nouveaux, à la fois libres et enga
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s libres et engagés, constituant une multitude de
communautés
locales. Telles seront à nouveau les Églises réformées. Point de cent
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é, autonome et pourtant responsable au sein de la
communauté
. Ainsi le citoyen calviniste, qui vit profondément et quotidiennement
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a plus de recours, plus de pardon à espérer : la
communauté
spirituelle ne peut pas en appeler à une instance supérieure à l’État
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’il n’existe rien au-delà. Pour définir une telle
communauté
, reprenons une des catégories que nous définissions en débutant. La r
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religieuse du fascisme, a créé le type même d’une
communauté
régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sa
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e d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une
communauté
fondée sur le passé : le sang, la race, la tradition, les morts. Voil
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r des forces individuelles mais engagées dans une
communauté
réelle. J’ai cherché, en second lieu, à tenir compte des conditions d
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arce qu’un jour il a tout sacrifié au salut de la
communauté
. Le paradoxe central d’une pièce sur Nicolas, sa tension créatrice, r
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drame de la personne à ses répercussions dans la
communauté
. Le dialogue est simplifié à l’extrême de manière à pouvoir supporter
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des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une
communauté
originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
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ristianisme triompha. La primitive Église fut une
communauté
de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
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une idéalisation commune66 » et fondent ainsi une
communauté
— comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéisme
221
talement : de nos jours, on retrouve çà et là des
communautés
mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
222
et le mystère sanglant autour duquel se crée une
communauté
nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
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êts privés, incapables de fournir les bases d’une
communauté
solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
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des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une
communauté
originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
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ristianisme triompha. La primitive Église fut une
communauté
de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
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une idéalisation, commune » et fondent ainsi une
communauté
— comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéis
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talement : de nos jours, on retrouve çà et là des
communautés
mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
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et le mystère sanglant autour duquel se crée une
communauté
nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
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êts privés, incapables de fournir les bases d’une
communauté
solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
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îtres… mais finissant par constituer de nouvelles
communautés
religieuses. » Elles sont nombreuses — des centaines de mille, selon
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et privées de commune mesure. Décadence de la
communauté
Je préciserai ce que j’appelle ici la commune mesure d’une civilis
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umaine qui se détruit, le fondement même de toute
communauté
. Alors paraît le règne de la force ! Si nulle autorité spirituelle ne
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rmidable et inconscient appel des masses vers une
communauté
humaine rénovée dans son esprit et dans ses signes, l’appel de toute
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sée qui peut nous orienter dès à présent vers une
communauté
solide et pourtant libérale ? Il nous faut rapprendre à penser, à pen
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en même temps privé de relations concrètes. Or la
communauté
des hommes se fonde d’abord sur des relations charnelles et concrètes
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e. Elle a pour effet mécanique de dissocier toute
communauté
naturelle. Et alors se produit le phénomène auquel nous avons assisté
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uve des contraintes qui le rassurent. Appel à une
communauté
: c’est le secret de toute révolution. Alors, d’un coup de balancier,
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éal réalisé, au ier siècle de notre ère, par les
communautés
de l’Église primitive. Le chrétien primitif est un homme qui, du fait
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relation avec des frères et l’introduit dans une
communauté
nouvelle. Voilà l’homme que j’appelle une personne : il est à la fois
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histoire, la mesure de l’individu engagé dans la
communauté
. Cette œuvre n’est pas utopique. Car je me refuse à nommer utopie le