1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
1 sur le papier ou dans la terre. Un tel sens de la communauté put induire certains à parler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment
2 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
2 ous nous sentons incapables pour admettre dans la communauté de la foi chrétienne l’homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant l
3 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
3 e génération n’avait trouvé spontanément pareille communauté d’attitude essentielle. C’est qu’aucune jamais n’eut à dévisager une
4 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
4 r une cause commune de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
5 herché d’illustration en dehors des limites de la communauté qu’elle a servie pendant cinq siècles. Dans l’ascendance directe de m
6 n qui la reliait à notre histoire et à l’ancienne communauté , j’ai mieux distingué, par contraste, son humanité singulière. Et mai
6 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
7 . Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
8 la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
7 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
9 thes. On a cru trouver en eux les principes d’une communauté nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
10 avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
8 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
11 Communauté révolutionnaire (février 1934)g L’époque où nous vivons cherche la
12 chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté . Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
13 sophiques en préparation : L’Homme debout. g. «  Communauté révolutionnaire », L’Ordre nouveau, Paris, n° 8, février 1934, p. 14-
9 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
14 omme lui, le sens de la solitude et le sens de la communauté — indissolubles —, on est une objection vivante à tout individualisme
10 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
15 de l’homme exerçant librement sa vocation dans la communauté . Telle est notre Révolution, la seule réelle, la seule totale, et la
11 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
16 signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté , mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
17 doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
18 s encore il pourra et devra affirmer que la seule communauté réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
19 ctivités mensongères de ce temps à l’utopie d’une communauté chrétienne, par l’artifice indispensable, mais peut-être aussi tout f
13 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
20 onsabilité. Et voilà bien le seul fondement d’une communauté vivante. L’écrivain sera créateur dans la mesure où il obéira à sa se
21 abilité de ses écrits, vous le rendrez aussi à la communauté , vous recréerez le lien vivant de l’auteur avec son public. Une fois
14 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
22 ssi endurant que le malheur. Et rien ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, c
23 rien ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mai
24 l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté
25 cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple ». ⁂ J’ai tenu à citer ces passages
26 n de n’importe quelle nation, de n’importe quelle communauté . Le « fait nation », dans les dernières phrases de Pillau, n’apparaît
15 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
27 , ne se trouvent pas naturellement unis par cette communauté d’affections et d’idées qui forme ce qu’on appelle l’esprit d’une nat
28 nation elle-même. Or c’est bien le principe d’une communauté nouvelle, ce ferment révolutionnaire, qui fait défaut au Plan du 9 ju
16 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
29 r une. La jeunesse déracinée cherche une nouvelle communauté . Or, on s’unit toujours pour ou contre quelque chose. Des gens qui so
30 désespéré. Ils chercheront un nouvel ordre. Leur communauté sera donc une communauté d’idéal autant que de refus. Risquons ici un
31 nt un nouvel ordre. Leur communauté sera donc une communauté d’idéal autant que de refus. Risquons ici un parallèle qui n’est peut
32 atrie et nation ; ne pourrait-on pas dire que les communautés fondées par l’attachement aux intérêts locaux — communautés patriotiq
33 s fondées par l’attachement aux intérêts locaux —  communautés patriotiques — sont naturellement conservatrices, alors que les commu
34 sont naturellement conservatrices, alors que les communautés fondées par la revendication d’un idéal — communautés nationales — so
35 unautés fondées par la revendication d’un idéal — communautés nationales — sont essentiellement révolutionnaires ? Le mot nation da
36 é d’abord l’idéal de la Révolution française, une communauté « spirituelle », au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homm
17 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
37 cipation à l’actualité éternelle du Christ. 8. Communauté Tout ainsi que dans la Communion, Jésus-Christ nous est donné, dit
38 sonne, fondement nécessaire et suffisant de toute communauté vivante et progressive. 9. Deux négations de la personne Et mai
18 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
39 thes. On a cru trouver en eux les principes d’une communauté nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
40 avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
19 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
41 signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté , mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
42 doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
43 s encore il pourra et devra affirmer que la seule communauté réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
20 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
44 frère. C’est l’acte personnel qui fonde la seule communauté vivante.
21 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
45 r une cause commune de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
22 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
46 ître sur l’être. La Personne : fondement de la Communauté La personne, c’est l’homme en acte, c’est-à-dire l’homme engagé da
47 chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté . Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
23 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
48 Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en communauté , aller en prison, se taire, négliger les précautions d’usage, épouser
24 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
49 thes. On a cru trouver en eux les principes d’une communauté nouvelle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu auta
50 avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant
25 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
51 signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté , mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette f
52 doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit toujours être subordonnée à cette fin la plus haute de l’homme q
53 s encore il pourra et devra affirmer que la seule communauté réelle et humainement bienfaisante est celle qui se fonde dans ce rap
26 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
54 frère. C’est l’acte personnel qui fonde la seule communauté vivante.
27 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
55 r une cause commune de la jeunesse française, une communauté d’attitude essentielle ? Il semble que la solidarité du péril crée en
28 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
56 tre sur l’être. La Personne : fondement de la Communauté La personne, c’est l’homme en acte, c’est-à-dire l’homme consciemm
57 chaque homme qu’il tienne sa place unique dans la communauté . Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix vér
29 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
58 Elle sait voyager à pied, camper, nager, vivre en communauté , aller en prison, se taire, négliger les précautions d’usage, épouser
30 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
59 st actif, créateur et responsable vis-à-vis de la communauté . Elle n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation, mais,
60 rsonnelle de chaque homme, de chaque membre d’une communauté . Toute personne, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt
31 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
61 re, et nous serons de plus en plus, un ordre, une communauté de personnes qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent
32 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
62 ntaisies. Ce caractère les isole d’abord de toute communauté sociale et organique. Car les uns nient cette communauté au nom d’une
63 uté sociale et organique. Car les uns nient cette communauté au nom d’une liberté dont ils négligent d’ailleurs de témoigner par d
64 monde où la « masse » s’organise, se fragmente en communautés organiques. Un monde personnaliste est un monde sans masses. C’est da
65 lle-même. La Révolution appartient à la première communauté personnaliste qui saura s’imposer et gouverner conformément à la mesu
66 appartient » de fait et de droit à cette première communauté , mais il faut dire encore qu’une telle communauté est la Révolution,
67 communauté, mais il faut dire encore qu’une telle communauté est la Révolution, sans nul autre attribut. Nous avons défini dans No
33 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
68 ond, son vrai sujet, c’est l’étude concrète de la communauté qui peut s’instituer par le jeu des passions, ou les liens du métier,
34 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
69 ssi endurant que le malheur. Et rien ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, c
70 rien ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mai
71 l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté
72 cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple. » N’est-il point là le vrai tragiq
35 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
73 dans le même langage ; cette unité vivante, cette communauté où toute pensée et toute action se répondaient, où il était normal, s
36 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
74 on. Pour nous, la vraie nation française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes de la mission libératrice de
37 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
75 as entendre. Pauvre Lawrence à la recherche de sa communauté solaire !34 C’est son meilleur prétexte à fuir les hommes. Mais après
38 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
76 la grande presse. Rien de plus frappant que cette communauté de refus à gauche et à droite, parmi les troupes. Il est temps de do
39 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
77 propagées par l’apparition du mythe au sein d’une communauté . Le bourgeois reste justiciable de la seule psychologie, en tant qu’o
40 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
78 st actif, créateur et responsable vis-à-vis de la communauté . Elle n’est pas une obligation imposée par l’État ou la nation, mais
79 rsonnelle de chaque homme, de chaque membre d’une communauté . Toute personne, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt
41 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
80 situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
81 misère, dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
82 i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de communauté  : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
83 ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse, qui deva
84 res nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
42 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
85 e grand, pour personne de concret, ni pour aucune communauté , — pour on ne sait quel « prestige » évanouissant, ou quels bénéfices
43 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
86 dernières entraîne nécessairement la ruine de la communauté , par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un princip
87 et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette communauté de réflexes et d’obsession ? N’est-elle pas une somme de nos défaites
44 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
88 ai dire, et dans le fait, ruinent les bases de la communauté . On convient de s’entendre sur des malentendus42. À ce prix, l’on nou
89 n nourrit une paix sans racines. (Alors que toute communauté réelle naît d’une entente passionnée sur le sens de certains maîtres-
45 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
90 dernières entraîne nécessairement la ruine de la communauté , par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un principe
91 et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette communauté de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
46 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
92 ous avons vu comment les grandes cultures, et les communautés nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
93 efus individuel, des génies destructeurs de toute communauté , affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
94 en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la communauté , contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
47 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
95 situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
48 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
96 serait celle qui lui offrirait la promesse d’une communauté . Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
97 ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse communauté , une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
98 avant le bien particulier. Ce qui est utile à la communauté populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
49 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
99 tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute communauté réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
100 l’heure : où trouver le fondement final de toute communauté réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
101 misère, dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
102 i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de communauté  : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
103 ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
104 res nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
51 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
105 ntelligence, ou une morale de la culture, dans la communauté qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
106 tal qui peut nous orienter dès à présent vers une communauté solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
52 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
107 e l’existence même de la pensée, et par suite, la communauté que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
53 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
108 sure, le fondement de la culture apte à régir une communauté nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
109 toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute communauté vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
110 ans l’instant. La personne est le fondement de la communauté , en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
111 i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la communauté est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
112 . Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
113 la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
114 non point par une discipline de marche. La vraie communauté unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
115 e cette apparition concrète, et élémentaire de la communauté , je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h
54 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
116 dernières entraîne nécessairement la ruine de la communauté , par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un princip
117 et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette communauté de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
55 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
118 ous avons vu comment les grandes cultures, et les communautés nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
119 efus individuel, des génies destructeurs de toute communauté , affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
120 en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la communauté , contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
56 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
121 situation exceptionnelle et provisoire a créé une communauté d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
57 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
122 serait celle qui lui offrirait la promesse d’une communauté . Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
123 ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse communauté , une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
124 avant le bien particulier. Ce qui est utile à la communauté populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
58 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
125 tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute communauté réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
126 l’heure : où trouver le fondement final de toute communauté réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
59 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
127 misère, dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
128 i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de communauté  : nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
129 ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
130 res nations libérales, est dans la création d’une communauté libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
60 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
131 ntelligence, ou une morale de la culture, dans la communauté qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
132 tal qui peut nous orienter dès à présent vers une communauté solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
61 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
133 e l’existence même de la pensée, et par suite, la communauté que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
62 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
134 sure, le fondement de la culture apte à régir une communauté nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
135 toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute communauté vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
136 ans l’instant. La personne est le fondement de la communauté , en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
137 i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la communauté est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
138 . Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
139 la communauté des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
140 non point par une discipline de marche. La vraie communauté unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
141 de cette apparition concrète et élémentaire de la communauté , je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h
63 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
142 alisme a brisé les rapports humains au sein de la communauté  ; il a créé une nouvelle forme d’esclavage, le prolétariat salarié ;
64 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
143 il faudrait se soucier d’être utile, de servir la communauté , et non plus seulement d’amuser ou de se montrer original. Et qu’on n
65 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
144 iel, notre philistin méconnu se voit chassé de la communauté des siens. Et par sa faute ! c’est là son amertume. Ici intervient l’
66 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
145 ases fort inquiétantes, telles que : « C’est à la communauté unitaire que la personne emprunte sa forme et son être. » Les trois d
67 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
146 concevoir que les conseillers d’État forment une communauté , et, encore bien moins, une communauté révolutionnaire. Il n’apparaît
147 orment une communauté, et, encore bien moins, une communauté révolutionnaire. Il n’apparaît pas en effet que le Conseil d’État soi
148 tre l’existence d’une semblable autorité dans les communautés humaines réelles et fécondes. 75. Sur la notion de commune mesure,
68 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
149 re arraisonner les féodaux d’industrie du pays. «  Communauté  », mot de passe de cette génération, n’aurons-nous fait que l’appeler
69 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
150 n’a pas su donner le sens civique, le sens de la communauté . Qui est-ce qui se préoccupe en France de donner au peuple une éducat
70 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
151 ces deux grandes questions de la culture et de la communauté dans un ouvrage théorique intitulé Penser avec les mains . Mais tand
152 je m’aperçois que c’est la nostalgie d’une vraie communauté qui constitue leur trame profonde. Mais il y a aussi la nature, l’océ
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
153 tes si j’ose dire — de l’œuvre littéraire dans la communauté . Il n’y a pas, et il ne peut y avoir encore une école littéraire pers
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
154 tal entre les droits de la personne et ceux de la communauté . 76. On disait en Allemagne, pendant la guerre : « Les alliés voudra
73 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
155 7)ag Le monde entier connaît la geste de cette communauté de sans-foyers, d’âmes sauvages et musiciennes, les douze « Cavaliers
74 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
156 ersité, toute autonomie spirituelle au sein de la communauté . Il y va de notre tout, personnel, mais aussi de la valeur de la comm
157 re tout, personnel, mais aussi de la valeur de la communauté pour tous les hommes qui la composent. Ne fût-ce que pour cette seule
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
158 n’a pas su donner le sens civique, le sens de la communauté . Qui est-ce qui se préoccupe en France de donner au peuple une éducat
159 de vise à l’affirmation d’un ordre externe, d’une communauté vivante. Les témoignages que nous devons porter en faveur de cet ordr
76 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
160 et des indiscrets, tantôt moralement exclus de la communauté locale, nous assistons non sans une gêne croissante, au développement
161 de ma mauvaise humeur, c’est qu’il n’y a plus de communauté . Car s’il est vrai que tous les hommes sont frères de par leur commun
162 malheur seul peut encore rassembler les hommes en communautés pacifiques ? Vendredi saint (avril 1935) Pour vivre de peu. — 
163 féodaux d’industrie du pays. 18 mai 1935 «  Communautés  ». — On en parle beaucoup en France, depuis quelques années ; mais ce
164 nt leurs dégoûts d’anarchistes ? Si l’on veut une communauté , il faut d’abord un but commun, et positif, un principe créateur et p
165 la discipline des travaux forcés. Il faut que la communauté soit pour chacun la possibilité de vivre mieux sa vie. Mais cela pose
77 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
166 phénomène fondamental de la reconstruction d’une communauté autour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la soif d’une tyrann
78 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
167 de sa vocation unique, mais cependant relié à la communauté par l’exercice de cette vocation. L’homme libre et relié, c’est le ch
168 on. L’homme libre et relié, c’est le chrétien des communautés primitives : c’est le chevalier des légendes médiévales ; c’est l’art
169 petites nations. Nous sommes une Confédération de communautés régionales. C’est dans la mesure où nous voulons rester cela, et le d
79 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
170 D’autre part, il nous tente par la promesse d’une communauté restaurée, d’un coude-à-coude physique, d’une grande camaraderie. Et
171 enions conscience de nos raisons de vivre dans la communauté , et des devoirs qu’impliquent nos libertés actuelles. Je le répète :
80 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
172 evise : Honneur, paix et liberté dans le monde. Communauté , égalité et pain pour le Peuple. N’oublions pas, dans nos démocrati
173 itaires décrivent les fastes du nouveau Reich, la communauté recréée, les usines qui rendent à plein, l’armée motorisée, la libert
81 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
174 phénomène fondamental de la reconstruction d’une communauté autour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est pas la soif d’une tyrann
82 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
175 combattus, car leur erreur est préjudiciable à la communauté populaire, et antinaturelle puisqu’elle est d’origine raciale étrangè
83 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
176 phénomène fondamental de la reconstruction d’une communauté autour d’un sentiment sacré. Et ce n’est pas la soif d’une tyrannie,
84 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
177 Mais de ce vide naît un appel. Et cet appel à une communauté nouvelle, à une « mystique » comme on le répète un peu partout, plus
178 al-socialisme se trouve avoir donné le type d’une communauté régressive, fondée sur les seules choses révolues, sur tout ce que l’
85 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
179 ns « suffisamment nombreux ». 13. Pour former une communauté , il vaut mieux n’être qu’une douzaine. 14. Pour se risquer personnell
86 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
180 eux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seule communauté qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’Éternel qu’elle espère
87 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
181 des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une communauté originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
182 ristianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
183 une idéalisation commune67 » et fondent ainsi une communauté , — comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéism
88 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
184 talement : de nos jours, on retrouve çà et là des communautés mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
89 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
185 et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
186 êts privés, incapables de fournir les bases d’une communauté solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
187 discussion, la querelle, l’explication) entre la communauté et les puissances du mythe.
90 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
188 pas de se rendre en Alsace, pour y rejoindre des communautés d’Amis de Dieu dont Hattinger lui avait parlé ? Et la première visite
91 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
189 pire des morts, ce mouvement de dissolution de la communauté primitive, c’est la naissance même de la Grèce. Sur le fond indistinc
190 ndividus se groupent pour constituer de nouvelles communautés (les thiases) comparables à la cité au sens moderne. Alors que la tri
191 tefois, ce mouvement centrifuge, par rapport à la communauté d’origine, s’il se confond d’abord, soulignons-le, avec l’intelligenc
192 sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu isolé retrouve des contraintes
193 istoire. La Grèce individualiste a triomphé de la communauté barbare du sang. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à s
194 orme un vide social, une angoisse, un appel à une communauté . L’anarchie et la tyrannie, successivement, ont fait faillite. Quelle
195 sent possibles. Ou bien l’on cherche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression v
196 raintes sacrées. C’est là ce que j’appellerai une communauté régressive. L’autre possibilité de communauté, c’est celle qu’imagine
197 une communauté régressive. L’autre possibilité de communauté , c’est celle qu’imagine l’être spirituel. C’est l’espoir d’une sociét
198 élation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communauté progressive. La réalisation historique de la première possibilité s’e
199 e demeure persuadé que la seule possibilité d’une communauté progressive n’eût pas suffi à éveiller la volonté de la réaliser et d
200 e vue sociologique où je me place ici ? C’est une communauté spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales,
201 é spirituelle formée d’un grand nombre de petites communautés locales, que l’on pourrait appeler d’un terme moderne : des cellules.
202 it appeler d’un terme moderne : des cellules. Ces communautés ne sont pas fondées sur le passé ni sur des origines communes. « Il n
203 endent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces communautés étranges constituent bel et bien les germes d’une société véritable.
204 spirituellement et socialement, l’Église est une communauté d’hommes qui sont à la fois libres et engagés. Libérés par Celui qui
205 , recréa, tout au long du Moyen Âge, une sorte de communauté sacrée, de société sacrale d’allure collectiviste. Il fallait le prév
206 Si la foi venait à disparaître ou à s’altérer, la communauté fondée sur la personne courait le danger d’une double déviation : d’u
207 réaction inévitable à la déviation romaine de la communauté catholique. Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective
208 oi serait confuse. » L’Église primitive était une communauté spirituelle de personnes, d’hommes nouveaux, à la fois libres et enga
209 s libres et engagés, constituant une multitude de communautés locales. Telles seront à nouveau les Églises réformées. Point de cent
210 é, autonome et pourtant responsable au sein de la communauté . Ainsi le citoyen calviniste, qui vit profondément et quotidiennement
211 a plus de recours, plus de pardon à espérer : la communauté spirituelle ne peut pas en appeler à une instance supérieure à l’État
212 ’il n’existe rien au-delà. Pour définir une telle communauté , reprenons une des catégories que nous définissions en débutant. La r
213 religieuse du fascisme, a créé le type même d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sa
214 e d’une communauté régressive, c’est-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang, la race, la tradition, les morts. Voil
92 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
215 r des forces individuelles mais engagées dans une communauté réelle. J’ai cherché, en second lieu, à tenir compte des conditions d
216 arce qu’un jour il a tout sacrifié au salut de la communauté . Le paradoxe central d’une pièce sur Nicolas, sa tension créatrice, r
217 drame de la personne à ses répercussions dans la communauté . Le dialogue est simplifié à l’extrême de manière à pouvoir supporter
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
218 des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une communauté originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
219 ristianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
220 une idéalisation commune66 » et fondent ainsi une communauté — comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéisme
94 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
221 talement : de nos jours, on retrouve çà et là des communautés mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
95 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
222 et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
223 êts privés, incapables de fournir les bases d’une communauté solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
224 discussion, la querelle, l’explication) entre la communauté et les puissances du mythe.
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
225 des travaux récents, renforçant l’hypothèse d’une communauté originelle des croyances religieuses en Orient et en Occident. ⁂ Bien
226 ristianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Constantin, puis des empe
227 une idéalisation, commune » et fondent ainsi une communauté — comparable à l’Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéis
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
228 talement : de nos jours, on retrouve çà et là des communautés mennonites mêlées d’éléments russes — doukhobors et khlystis — au Can
98 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
229 et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle : la Nation. Or la Nation, c’est la transposition de la pas
230 êts privés, incapables de fournir les bases d’une communauté solide. La nation même que l’on invoquait avait perdu de son prestige
231 scussion, l’affrontement, l’explication) entre la communauté et les puissances du mythe.
99 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
232 îtres… mais finissant par constituer de nouvelles communautés religieuses. » Elles sont nombreuses — des centaines de mille, selon
100 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
233 et privées de commune mesure. Décadence de la communauté Je préciserai ce que j’appelle ici la commune mesure d’une civilis
234 umaine qui se détruit, le fondement même de toute communauté . Alors paraît le règne de la force ! Si nulle autorité spirituelle ne
235 rmidable et inconscient appel des masses vers une communauté humaine rénovée dans son esprit et dans ses signes, l’appel de toute
236 sée qui peut nous orienter dès à présent vers une communauté solide et pourtant libérale ? Il nous faut rapprendre à penser, à pen
237 en même temps privé de relations concrètes. Or la communauté des hommes se fonde d’abord sur des relations charnelles et concrètes
238 e. Elle a pour effet mécanique de dissocier toute communauté naturelle. Et alors se produit le phénomène auquel nous avons assisté
239 uve des contraintes qui le rassurent. Appel à une communauté  : c’est le secret de toute révolution. Alors, d’un coup de balancier,
240 éal réalisé, au ier siècle de notre ère, par les communautés de l’Église primitive. Le chrétien primitif est un homme qui, du fait
241 relation avec des frères et l’introduit dans une communauté nouvelle. Voilà l’homme que j’appelle une personne : il est à la fois
242 histoire, la mesure de l’individu engagé dans la communauté . Cette œuvre n’est pas utopique. Car je me refuse à nommer utopie le