1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
1 pure dans celui de l’action. M. Cadier montra le conflit de la théologie moderne avec l’action religieuse en s’appuyant sur de
2 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
2 c’est impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que certains prétendent menaçant ? Malgré l’« anxiété mélancolique »
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
3 e monde échappe toujours à nos cadres — perpétuel conflit du réel avec nos rêves de puissance : notre ambition la plus haute éc
4 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
4 uelques chances encore de régler pacifiquement le conflit du capital et du travail. « Se fordiser ou mourir », écrivait récemme
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
5 utre problème de non moindre valeur tragique : le conflit de la jeunesse d’après-guerre et des parents. Encore un sujet qui att
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
6 idieuses ; cela permet aussi de résoudre certains conflits apparemment sans issues : les acteurs du drame n’hésitent pas à louer
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
7 de des sacrifices pour l’amour des vivants. » Le conflit intérieur s’intensifie bientôt jusqu’à provoquer en lui une sorte de
8 i les innombrables sentiments : doutes, passions, conflits qu’il met en jeu, c’est toujours l’absence absolue d’hypocrisie de sa
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
9 n’est pas à moi-même que je m’intéresse, mais au conflit de certaines idées, dont mon âme n’est que le théâtre, et où je fais
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
10 aurat doit se tromper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Je
10 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
11 entrale de notre condition, et que, enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’
12 oppositions naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impos
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
13 de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétis
14 nt l’ampleur est sans précédent. Ce n’est plus de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous,
15 plus de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une men
16 ce donc plus, comme le marque Th. Maulnier, qu’un conflit d’intérêts ? Et d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pa
17 usent toute synthèse, toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital. Il n’y a pas de troisième terme, — ou c’est la m
18 es élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « mo
19 affirme. 19. Toute solution systématique du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en sol et dans sa dur
20 supprime l’un des deux premiers termes. Ainsi des conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle, initiative privée-
12 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
21 onnaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes, de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « d
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 qui ne trouve nulle part où s’exercer : d’où les conflits purement « moraux » qui nous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolesce
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
23 onnaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes, de faits ou de droits ; l’Europe centrale, de ces choses « d
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
24 qui ne trouve nulle part où s’exercer : d’où les conflits purement « moraux » qui nous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolesce
16 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
25 doctrines qui prétendent résoudre humainement les conflits essentiels ; rejeter toutes les solutions fabriquées par la « pensée
17 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
26 s la mesure où l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute prob
27 manisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet ho
28 nistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour lui une so
29 ie défense de l’homme, lieu naturel du nécessaire conflit de l’ange et de la bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
30 bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux conflits naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-o
31 a victoire sur les difficultés naturelles, sur ce conflit qui constitue la raison d’être de la plupart des hommes ? Sera-t-il a
32 omme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu
33 e nous, en tant qu’elle se trouve engagée dans un conflit réel et concret, exigeant une décision. 2. Ch. Westphal rappelait la
18 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
34 moyens. Elle ne peut que retarder l’accession aux conflits nécessaires. e. « [Réponse à l’enquête « La jeunesse française deva
19 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
35 personne, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet engagement personnel, nos révoltés préfèrent l’engag
36 que la thèse, la seule vérité résidant dans leur conflit nécessaire, assumé en pleine conscience. Telle sera notre position d’
20 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
37 s. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour
21 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
38 tion à quelque idéale synthèse, elle s’exalte des conflits sans cesse renaissants que suscite l’exigence de la personne lorsqu’e
39 ttement au Hegel des hégéliens. Hegel supprima le conflit lorsqu’il voulut en étaler les éléments dans le temps et l’Histoire.
40 y ait une virtu dans l’acceptation volontaire du conflit permanent ; qu’il y ait au contraire un principe de dégradation éthiq
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
41 ous : la personne c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte provoquant un
42 c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se résout par l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un risq
43 ui se résout par l’acte, — cet acte provoquant un conflit et un risque nouveaux, générateurs de créations nouvelles. L’acte et
23 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
44 s qui soient. ⁂ On l’a bien vu récemment, lors du conflit dramatique qui l’a opposé, seul ou à peu près, au puissant parti des
24 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
45 es institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institution
25 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
46 a définirons tout à l’heure — ou mieux encore, le conflit personnel, et nous prenons pour norme ce conflit, étendu à tous les o
47 conflit personnel, et nous prenons pour norme ce conflit , étendu à tous les ordres de l’activité humaine : politique, économiq
48 ait. La personne, c’est l’individu engagé dans un conflit créateur avec lui-même d’abord, avec la nature ensuite, avec l’ambian
49 nature ensuite, avec l’ambiance sociale enfin. Ce conflit comporte un choix permanent, donc un risque permanent, c’est-à-dire u
50 es institutions reproduisent à tous les degrés le conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institution
26 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
51 ité d’une morale individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et
52 question ne peut être concrète — ne peut être un conflit véritable — que si c’est un autre homme, en face de moi, qui me la po
53 On voudrait nous faire croire aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du tu et du je se résout pratiquement dans un no
27 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
54 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas
55 oncret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit , et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaie
56 e de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elle
57 stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’individ
58 oits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette
59 evait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insup
60 omme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’hom
61 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le
62 ’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit , et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble d
63 ce. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le troisième p
64 is existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui nai
65 définition. Parti[r] des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des
66 tidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les uti
28 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
67 r les vieilles armures, et recherchons plutôt les conflits vitaux pour lesquels elles furent inventées. La sémantique ainsi comp
29 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
68 onstituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’acte pris comme point de départ 18 se fo
30 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
69 ne morale qui mette des obstacles et qui crée des conflits dramatiques dans les vies les plus dépourvues d’apparences. N’est-ce
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
70 ste. Je me refuse à voir en lui la solution de ce conflit mauvais qu’il fixe sans le dépasser. 19. L’aspect animique du corps
32 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
71 aux prisonniers2 — ou bien elle s’engage dans un conflit concret, — et découvre bientôt qu’il est social ou politique. Ce n’ét
33 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
72 mble dont il dérivait. Il était donc fatal que le conflit individu-État fût résolu au profit du plus grand des deux et aboutît
34 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
73 entrale de notre condition, et que, enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’
74 oppositions naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impos
35 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
75 vraie ne va pas sans quelque ironie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’éprouve par de bien autres mines que celles qu
36 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
76 s la mesure où l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute prob
77 manisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet ho
78 nistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour lui une so
79 mme considéré comme le lieu naturel du nécessaire conflit de l’ange et de la bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
80 bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux conflits naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-o
81 a victoire sur les difficultés naturelles, sur ce conflit qui constitue la raison d’être de la plupart des hommes ? Sera-t-il a
82 omme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu
83 e nous, en tant qu’elle se trouve engagée dans un conflit exigeant une décision concrète pour se réaliser. 41. « Le chrétien e
37 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
84 de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétis
85 ur est sans précédent. Ce n’est plus seulement de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous,
86 ment de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une men
87 ont mine de « réussir ». N’est-ce donc plus qu’un conflit d’intérêts ? Et d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pa
88 usent toute synthèse, toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital. Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est
89 es élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « mo
90 voici. 56. Toute solution systématique du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa dur
91 supprime l’un des deux premiers termes. Ainsi des conflits individu-société, petite-patrie nation culturelle, initiative privée-
38 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
92 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas
93 oncret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit , et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaie
94 e de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elle
95 stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’indivi
96 oits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette
97 evait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insup
98 omme en acte, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’hom
99 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le
100 ’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit , et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble d
101 ce. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le dernier pa
102 mais existé qu’à l’état de définition. Partir des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui nai
103 e définition. Partir des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des
104 tidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les uti
39 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
105 s. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour
40 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
106 canique de l’histoire qui supprime l’individu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cette tradition
107 onstituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion de l’homme actif et créateur, se fondent u
41 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
108 aux prisonniers3 — ou bien elle s’engage dans un conflit concret, et découvre bientôt qu’il est social ou politique. Ce n’étai
42 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
109 mble dont il dérivait. Il était donc fatal que le conflit individu-État fût résolu au profit du plus grand des deux et aboutît
43 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
110 cifique de notre condition, et que, enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’
111 oppositions naturelles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impos
44 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
112 vraie ne va pas sans quelque ironie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’éprouve par de bien autres mines que celles qu
45 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
113 s la mesure où l’on est décidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent, hic et nunc. Avant d’al
114 manisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet ho
115 nistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’humanisme constitue pour lui une so
116 mme considéré comme le lieu naturel du nécessaire conflit de l’ange et de la bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux
117 bête ? L’homme soviétique se trouve soustrait aux conflits naturels. Il vit dans un monde où il n’y aura bientôt plus — se dit-o
118 a victoire sur les difficultés naturelles, sur ce conflit qui constitue la raison d’être de la plupart des hommes ? Sera-t-il a
119 omme chrétien est à la fois ange et bête. Dans ce conflit perpétuel, il trouve sa joie et sa souffrance — peu importe le nom qu
120 e nous, en tant qu’elle se trouve engagée dans un conflit exigeant une décision concrète pour se réaliser. 34. « Le chrétien e
46 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
121 de risques mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétis
122 ur est sans précédent. Ce n’est plus seulement de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous,
123 ment de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de conflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la vie sous le coup d’une men
124 ont mine de « réussir ». N’est-ce donc plus qu’un conflit d’intérêts ? Et d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pa
125 usent toute synthèse, toute solution mécanique du conflit nécessaire et vital. Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est
126 es élémentaires : elle n’est qu’une projection du conflit de la personne. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « mo
127 aites. 49. Toute solution systématique du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en soi et dans sa dur
128 supprime l’un des deux premiers termes. Ainsi des conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle, initiative privée-
47 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
129 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions, n’ayant pas compté avec l’homme concret, n’ont pas
130 oncret, n’ont pas compté avec le principe de tout conflit , et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaie
131 e de tout conflit, et sont sans forces contre les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les hommes. Elle
132 stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui éclatent sont alors sanglants. L’évolution de la notion d’indiv
133 oits de l’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette
134 evait dans l’esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences, aboutit à rendre les différences insup
135 mme consciemment et volontairement engagé dans le conflit vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’hom
136 re la nature concrète de l’homme, qui comporte le conflit . Les institutions qui comptent avec l’homme concret, comptent avec le
137 ’homme concret, comptent avec le principe de tout conflit , et ont pour but de rendre les antagonismes féconds pour l’ensemble d
138 ce. Fortes de leur souplesse, elles empêchent les conflits de s’accumuler et d’éclater en désordres sanglants. Si le dernier pa
139 mais existé qu’à l’état de définition. Partir des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui nai
140 e définition. Partir des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des
141 tidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des conflits qui naissent de la diversité des régions et des races, — pour les uti
48 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
142 s. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour
49 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
143 canique de l’histoire qui supprime l’individu, le conflit tragique et la responsabilité spirituelle. C’est dans cette tradition
144 onstituant la personne (l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion de l’homme actif et créateur, se fondait u
50 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
145 mettaient leur soin à vivre en marge de tous les conflits et refusaient d’être considérés comme des citoyens responsables, ils
51 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
146 du drame, avec l’étrange prétention d’arbitrer le conflit vital, de séparer les deux antagonistes : de leur permettre, pensait-
52 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
147 Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)m Un conflit religieux « déchire » la France lors de l’avènement de Henri IV. Ains
148 lent nos manuels. Car selon les manuels, tous les conflits « déchirent », tous les édits « apaisent », si c’est l’État qui les a
149 -il « apaisé » quoi que ce soit, en imposant à un conflit spirituel le cadre étatique d’un décret destiné avant tout à raffermi
150 homme qui venait d’« apaiser » par une boutade le conflit qui depuis longtemps avait « déchiré » sa conscience, l’homme du « Pa
151 antagonistes ? Fixer, cristalliser de la sorte un conflit , c’est fixer et cristalliser un désordre. C’est croire que l’absence
152 tés spirituelles, et sous prétexte d’apaiser leur conflit . Si l’on rappelle en outre les guerres du Languedoc entre Rohan et Ri
153 our la vie politique et économique du pays. b) Le conflit spirituel étouffé par la force, sans être en rien résolu pour autant,
154 ercher par quels moyens Henri IV eût pu donner au conflit politique et religieux de son époque une tournure moins fatale pour l
53 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
155 llera que notre condition chrétienne est celle du conflit dialectique : L’Église est ordonnée à cette condition de batailler c
54 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
156 ith dégage puissamment l’origine philosophique du conflit qui domine le monde présent. L’effondrement de l’idéalisme hégélien s
55 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
157 ndiquer pour mémoire : la scission socialiste, le conflit mal dissimulé de l’Action française et du comte de Paris, la décompos
56 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
158 Nous reconnaissons la réalité et la nécessité des conflits humains. Mais il y a d’autres solutions que la guerre. Faire valoir t
159 tre optique, oui ! Parce que vous placez tous les conflits dans le cadre rigide des nations. La nation-bloc, telle que vous la c
160 ut l’effort de la civilisation est là : tirer des conflits naturels et nécessaires des forces nouvelles, et non pas aboutir à la
57 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
161 ui, son élan meurt en anarchie. La solution de ce conflit est évidente, c’est peut-être pourquoi bien peu l’ont vue jusqu’à pré
58 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
162 ellement humaine, c’est-à-dire qu’elle exprime un conflit permanent et fécond, celui du créateur et du monde tel qu’il est ou t
59 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
163 et sa foi dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve, du matériel et de l’humain, de la nécessité et
164 résoudra en créations toujours nouvelles le vieux conflit de l’individu et de la masse.   6. La violence nécessaire. Car notre
165 plus adroits le mouvement stakhanoviste. 59. Le conflit de Marx et de Nietzsche chez plusieurs jeunes hommes d’aujourd’hui.
60 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
166 ne prophétie qui se retourne. De Man part donc du conflit qui oppose au xxe siècle une culture bourgeoise décontenancée et une
167 iste : elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs et exploités. Il est vrai que de Man pousse « au-delà
168 it, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritable. Là où Marx se contente d’opposer des intérêts contradictoi
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
169 la vérité « pour nourrir une paix fardée32 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la mesure recréée, c’est da
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
170 et sa foi dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve, du matériel et de l’humain, de la nécessité et
171 x plus actifs le mouvement stakhanoviste. 45. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’au
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
172 i résoudra en création toujours nouvelle le vieux conflit de l’individu et de la masse. 6° La violence nécessaire. — Car notre
64 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
173 és pour si peu dans le concret, j’entends dans le conflit et l’acte personnels. La pensée libre du bourgeois et la science des
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
174 tré, à son refus d’agir et de se risquer dans les conflits qui existent, ou que la pensée crée, la mission d’une culture nouvell
175 nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux, et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’
176 Évolution contre Personne. Nous retrouvons ici le conflit de Marx et de Nietzsche. Mais derrière eux et avant eux, deux noms :
177 rait ses produits. La réalité vivante est dans le conflit .) Une pensée tendue vers l’action saura seule donner forme aux réalit
178 e dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un conflit , c’est-à-dire la présence du réel. Il rend à ma pensée sa gravité, so
179 l s’agit là de deux mouvements de fuite devant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles. Mais ce qui est
180 d’aujourd’hui abusent avec le même succès en des conflits non moins stériles, s’ils sont évidemment moins meurtriers. Comment u
181 ité d’une morale individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et
182 estion ne peut être concrète — et ne peut être un conflit véritable — que si c’est un autre homme, en face de moi, qui me la po
183 ciples puissants nous assurent aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du toi et du moi se résout pratiquement dans un
184 it aux règles de l’art. Nous l’avons ramené à des conflits éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se r
185 s ramené à des conflits éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout point dans une séparation ma
186 éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout point dans une séparation mauvaise, mais dans un act
187 prit de l’homme se manifeste dès l’origine par le conflit qu’il institue dans le monde. Mais ce conflit, s’il vient à perdre sa
188 le conflit qu’il institue dans le monde. Mais ce conflit , s’il vient à perdre sa violence, se relâche en éléments désormais dé
66 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
189 ement agonique, mais encore ordonnateur. C’est un conflit et une rupture, mais aussi une nouvelle mise en ordre. C’est ici que
190 l’individu qui se sait et se veut engagé dans le conflit créateur. Mais en s’affirmant, c’est-à-dire en changeant de plan, en
191 ité accentue encore la tension. Le nouvel état du conflit est plus aigu que l’ancien. Au fur et à mesure qu’elle se libère, la
192 alut n’est jamais dans le repli, dans le refus du conflit concret. L’invention de l’homme « intérieur » suppose et permet celle
193 comme un va-et-vient du « donné » à l’abstrait. ( Conflit de l’identité et de la réalité, voir Meyerson). Il n’y a de paradoxe
194 ne fera briller son éclair que bien rarement. Les conflits contre le temps, contre l’espace, contre la matière, qui reprennent i
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
195 ne prophétie qui se retourne. De Man part donc du conflit qui oppose au xxe siècle une culture bourgeoise décontenancée et u
196 iste : elle aboutit à mettre en évidence le vieux conflit des exploiteurs et des exploités. Il est vrai que de Man pousse « au-
197 it, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritable. Là où Marx se contente d’opposer des intérêts contradictoi
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
198 la vérité « pour nourrir une paix fardée33 ». Ce conflit de la mesure stérilisée, idolâtrée, et de la mesure recréée, c’est da
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
199 et sa foi dans ce miracle qui résoudrait seul le conflit du calcul et du rêve, du matériel et de l’humain, de la nécessité et
200 x plus actifs le mouvement stakhanoviste. 46. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la vie de beaucoup de jeunes hommes d’au
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
201 i résoudra en création toujours nouvelle le vieux conflit de l’individu et de la masse. 6° La violence nécessaire. — Car notre
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
202 és pour si peu dans le concret, j’entends dans le conflit et l’acte personnels. La pensée libre du bourgeois et la science des
72 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
203 tré, à son refus d’agir et de se risquer dans les conflits qui existent, ou que la pensée crée, la mission d’une culture nouvell
204 nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’o
205 Évolution contre Personne. Nous retrouvons ici le conflit entre les marxistes et Nietzsche. Mais derrière eux et avant eux, deu
206 rait ses produits. La réalité vivante est dans le conflit .) Une pensée tendue vers l’action saura seule donner forme aux réalit
207 e dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un conflit , c’est-à-dire la présence du réel. Il rend à ma pensée sa gravité, so
208 de s’endormir, deux mouvements de fuite devant le conflit humain tel qu’il se joue dans nos limites charnelles. Mais ce qui est
209 d’aujourd’hui abusent avec le même succès en des conflits non moins stériles, s’ils sont évidemment moins meurtriers. Comment u
210 ité d’une morale individuelle apte à résoudre les conflits sociaux se réduirait probablement aux vertus de surdité, de cécité et
211 estion ne peut être concrète — et ne peut être un conflit véritable — que si c’est un autre homme, en face de moi, qui me la po
212 ciples puissants nous assurent aujourd’hui que le conflit fécond, la communion du toi et du moi se résout pratiquement dans un
213 it aux règles de l’art. Nous l’avons ramené à des conflits éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se r
214 s ramené à des conflits éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout point dans une séparation ma
215 éthiques. Au cœur de tout conflit fécond, de tout conflit qui ne se résout point dans une séparation mauvaise, mais dans un act
216 prit de l’homme se manifeste dès l’origine par le conflit qu’il institue dans le monde. Mais ce conflit, s’il vient à perdre sa
217 le conflit qu’il institue dans le monde. Mais ce conflit , s’il vient à perdre sa violence, se relâche en éléments désormais dé
73 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
218 e la logique rigide du système devait conduire au conflit armé avec Carthage, source profonde, si indirecte qu’elle apparaisse,
219 érales. L’État est devenu l’arbitre souverain des conflits sociaux, et la notion de Bien commun national s’est substituée à cell
220 tion.) Et c’est la guerre de 1914. Cet inévitable conflit ne résout rien, bien au contraire. Il suscite une formidable concurre
221 nomie rationnelle mondiale) — ne peut être que le conflit armé, à une échelle monstrueuse. Ainsi le capitalisme a brisé les rap
74 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
222 on des violences passionnelles qu’a déchaînées le conflit espagnol ? Combats, sinon d’aveugles, du moins de borgnes. Et les Fra
75 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
223 onc être amené à juger en dernier ressort de tous conflits qui auraient été portés d’abord devant des tribunaux particuliers, da
224 des tribunaux particuliers, dans la mesure où ces conflits intéressent les personnes humaines en tant que telles. Plus encore to
225 connaissance du fait capital de la polarité et du conflit multiformes de l’homme avec le monde et avec lui-même77, conflit qui
226 rmes de l’homme avec le monde et avec lui-même77, conflit qui trouve son expression sociale vivante et dynamique aussi bien dan
76 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
227 la culture créatrice. Elle tend à substituer aux conflits déclarés des « gentlemen’s agreements ». Elle essaie de sauvegarder à
228 e est en définitive pacifiante : elle accepte les conflits , les fait mûrir et les résout en créations. Mais la méthode qui règne
77 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
229 rsonne est recréée. Dès maintenant, elle entre en conflit avec le monde et ses formes mauvaises. Dès maintenant, elle porte tém
230 , aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en conflit avec certaines structures politiques, et contribue, par son action la
231 s du Décalogue, et au devoir d’amour chrétien. Le conflit est inévitable. Suffira-t-il dès lors de se laisser persécuter ? N’av
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
232 ue. Il se voit entraîné hors de sa ligne dans des conflits où sa personne n’est pas totalement engagée, parce qu’elle ne les a p
233 ond que de refuges, de facilité. C’est refuser le conflit , non le résoudre. Car la question, la permanente et vraie question es
234 e vertige est à l’extérieur. Et lorsque éclate le conflit entre notre moi et le monde c’est au monde que nous donnons tort. Nou
235 corps à corps avec le monde et c’est toujours le conflit goethéen ; mais aujourd’hui tout se passe comme si le but final était
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
236 ct intact et offensif. Peu capables de dominer le conflit normal et fécond des créations de la raison et des impulsions de « la
80 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
237 rgure. Foi et idolâtrie La considération du conflit séculaire que décrit l’Ancien Testament nous ramène avec une insistan
238 idéalisme et de réalisme au sens courant. Mais le conflit de la foi et de la vue n’est en somme qu’un autre aspect du conflit d
239 et de la vue n’est en somme qu’un autre aspect du conflit de la vocation et du destin. Il fait comprendre l’esprit de révolte q
81 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
240 de la liberté politique, l’audace de pousser les conflits jusqu’à leur pleine maturation, jusqu’à leur solution réelle. L’audac
82 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
241 parfois que si l’on parvient à éviter de nouveaux conflits armés, il se peut que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens
83 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
242 mettaient leur soin à vivre en marge de tous les conflits et refusaient d’être considérés comme des citoyens responsables, ils
84 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
243 de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asserv
244 n instant ramener la crise actuelle du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie médiévale. Car cette dernière, comme
245 rgissent sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres t
246 conformisme. Il n’y a plus, à proprement parler, conflit de deux morales hostiles — et par suite plus de mythe possible — mais
247 science des rapports conjugaux. Jung analyse le «  conflit psychologique » et les « névroses » qui seraient à l’origine du mal (
248 rmale parmi les étudiants, le sérieux accordé aux conflits passionnels « à trois » ou « à quatre » — renouvelés de la Lucinde de
85 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
249 ue de l’Allemagne d’avant-guerre, des origines du conflit de 1914, de la guerre, de la révolution, puis de la République de Wei
250 égociations, mêmes tentatives pour « localiser le conflit  », là à la Serbie, ici à la Tchécoslovaquie. Le dénouement a été diff
251 4, la guerre a éclaté et l’Allemagne, au terme du conflit , n’a rien obtenu. En 1938, la guerre n’a pas éclaté, et l’Allemagne a
86 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
252 èrent (entrevue de Berchtesgaden). 4. Pourquoi le conflit s’aggrava-t-il subitement ? — Le litige était réglé en principe. Mais
87 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
253 e disputent notre Occident. La connaissance de ce conflit , de ses origines historiques et psychologiques, de son enjeu spiritue
254 religion avec nos plus vieilles croyances, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétienne. Première co
255 u’il n’en a connu aucune, et qu’il est en deçà du conflit . Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa
88 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
256 parfois que si l’on parvient à éviter de nouveaux conflits armés, il se peut que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens
257 ste ». Je reconnais la réalité et la nécessité de conflits humains. Mais il y a d’autres solutions que la guerre. Faire valoir t
258 tre réalité, oui ! Parce que vous placez tous les conflits dans le cadre rigide des nations. La nation-bloc, telle que vous la c
259 rt de la civilisation est là : rendre féconds les conflits nécessaires. Et non pas aboutir à la suppression d’un des antagoniste
89 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
260 l, le rachat du péché d’origine ? Ce n’est pas un conflit accidentel, c’est encore moins un conflit politique qu’il faut cherch
261 pas un conflit accidentel, c’est encore moins un conflit politique qu’il faut chercher à l’origine réelle des persécutions hit
90 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
262 onge à la folie d’un Kierkegaard. Alors éclate le conflit véritable entre l’humanisme et la foi, le scandale au sens paulinien,
91 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
263 eur du Roman de Tristan et Iseut veut y voir un «  conflit cornélien entre l’amour et le devoir ». Cette interprétation classiqu
264 ’aventure de Tristan devait servir à illustrer le conflit de la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux d
265 la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, nous l’avons vu page 7, le conflit de deux «
266 deux devoirs ou même, nous l’avons vu page 7, le conflit de deux « religions » —, l’on s’aperçoit que bien des épisodes s’écla
267 emeure le vassal d’un seigneur. D’où naîtront des conflits de droit, dont le Roman offre plus d’un exemple. Reprenons l’épisode
268 èse, fort vraisemblable, que le Roman illustre un conflit de « religions », nous avons pu préciser et cerner les principales di
92 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
269 sentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux.) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication de ce tablea
270 es troubadours. Voici Tristan livré au plus cruel conflit , lorsqu’au soir de ses noces avec Iseut aux blanches mains, il ne peu
271 notre crise du mariage, il n’y a pas moins que le conflit de deux traditions religieuses, c’est-à-dire une décision que nous pr
93 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
272 t de cette époque, est le premier témoignage d’un conflit que le mariage chrétien était censé résoudre. On y voit l’âme récemme
273 pter les conditions qui nous sont faites, dans le conflit de l’esprit et de la chair ; et c’est tenter de les surmonter non plu
94 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
274 bituelle de sexualité qui accompagnait les grands conflits ne s’est guère produite qu’à l’arrière dans les populations civiles.
275 les deux livres terminaux : le premier situant le conflit du mythe et du mariage dans nos mœurs, le second décrivant une attitu
95 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
276 de l’Amour, c’est-à-dire de l’Éros divinisant, en conflit éternel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asserv
277 n instant ramener la crise actuelle du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie médiévale. Car cette dernière, comme
278 rgissent sans fin des problèmes insolubles, et ce conflit menace en permanence toutes nos « sécurités » sociales. En d’autres t
279 conformisme. Il n’y a plus, à proprement parler, conflit de deux morales hostiles — et par suite plus de mythe possible — mais
280 science des rapports conjugaux. Jung analyse le «  conflit psychologique » et les « névroses » qui seraient à l’origine du mal (
281 rmale parmi les étudiants, le sérieux accordé aux conflits passionnels « à trois » ou « à quatre » — renouvelés de la Lucinde de
96 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
282 e disputent notre Occident. La connaissance de ce conflit , de ses origines historiques et psychologiques, de son enjeu spiritue
283 religion avec nos plus vieilles croyances, et du conflit de l’hérésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétienne. Première co
284 u’il n’en a connu aucune, et qu’il est en deçà du conflit . Pour cet homme-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa
97 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
285 rivalité entre le vassal et son suzerain ; — d’un conflit entre l’hommage dû au suzerain et l’hommage donné à la femme ; — d’un
286 mbreux soulèvements et émeutes occasionnés par le conflit religieux. D’autre part, on sait bien que saint François avait été le
98 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
287 e désignent ces termes sont présentes, et sont en conflit à l’époque de la Réforme. Essayons de les dégager sommairement. Le bu
288 forme dans l’évolution de l’Europe, puis dans les conflits actuels. J’ai essayé de vous montrer que sa doctrine représente, en s
99 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
289 insignes. Le théâtre individualiste analysait les conflits intérieurs de la bourgeoisie des grandes villes ; le théâtre collecti
290 s villes ; le théâtre collectiviste symbolise les conflits politiques au sein des foules des grandes nations. Or, nous n’avons p
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
291 eur du Roman de Tristan et Iseut veut y voir un «  conflit cornélien entre l’amour et le devoir ». Cette interprétation classiqu
292 ’aventure de Tristan devait servir à illustrer le conflit de la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux d
293 la chevalerie et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, nous l’avons vu page 16, le conflit de deux
294 deux devoirs ou même, nous l’avons vu page 16, le conflit de deux « religions » —, l’on s’aperçoit que bien des épisodes s’écla
295 emeure le vassal d’un seigneur. D’où naîtront des conflits de droit, dont le Roman offre plus d’un exemple. Reprenons l’épisode
296 èse, fort vraisemblable, que le Roman illustre un conflit de « religions », nous avons pu préciser et cerner les principales di