1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 interrogeant l’Europe du xviiie prenait surtout conscience de son propre génie, l’Europe d’aujourd’hui semble chercher dans une
2 lutôt qu’une réelle connaissance de l’Orient, une conscience d’elle-même. C’est peut-être pour provoquer cette confrontation seule
3 -être pour la première fois le rôle de l’Europe «  conscience du monde », entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratt
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 ruine. Mais certes, il est temps qu’une lueur de conscience inquiète quelques chefs, montre à quelques meneurs aveugles d’une soc
5 ion, il y a un problème de morale à résoudre, une conscience individuelle à recréer. Nous y employer, pour l’heure, c’est la seule
6 graduellement l’intelligence de nos instincts, la conscience de nos limites naturelles, tout ce qui servirait de frein à notre gli
7 n à notre glissade vers des folies. ⁂ Recréer une conscience individuelle ; retrouver le sens social, le sens des ensembles et des
8 rand.) Il faut agir, ou bien être agi. Donner une conscience à l’époque, ou se défaire avec elle et dériver vers un Orient d’oubli
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
9 pas toujours l’objet. Peur de perdre le fil de la conscience de soi, peur de subir l’empreinte imprévisible des choses. Amour de s
10 convenance en quoi se composent le plaisir et la conscience de Mes limites. Je m’attache particulièrement à retrouver ces limites
11 du digne. L’époque nous veut, comme elle veut une conscience . Je fais partie d’un ensemble social et dans la mesure où j’en dépend
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
12 oi, grands dieux ? — nous prenons chaque jour une conscience plus claire de la vanité de nos buts, « capables d’agir jusqu’au sacr
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
13 es, mathématiques aux pinces de crabe, examens de conscience toujours ratés — on ne m’y prendra plus ! — morales américaines et hy
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
14 sance devient douloureuse et troublante. Ainsi la conscience tue la connaissance. (« Connaissance » étant pris avec son sens le pl
7 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
15 durée normale et capricieuse dans le plaisir, la conscience de ses besoins et de ses buts propres, humains et divins. Mauvais loi
8 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
16 complexe et comme réduite à deux dimensions ; la conscience ne pouvait y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
17 s principes. Tourmentés par les scrupules de leur conscience libérale, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
18 se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut d
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
19 éateurs de l’instruction publique aient eu pleine conscience de ce qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant10. Je dis simpl
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
20 système religieux. Pour quiconque a une foi et la conscience de cette foi, il n’est d’enseignement véritable que religieux. Mais l
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
21 s principes. Tourmentés par les scrupules de leur conscience libérale, ils fuient la rigueur jusque dans leurs raisonnements. Pour
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
22 se prennent pas pour de la petite bière. Ils ont conscience d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut d
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
23 créateurs de l’instruction publique aient pleine conscience de ce qu’ils faisaient — et je les excuse pour autant 10. Je dis simp
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
24 système religieux. Pour quiconque a une foi et la conscience de cette foi, il n’est d’enseignement véritable que religieux. Mais l
17 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
25 mes qui nous tenteront, mais de leur égaler notre conscience . C’est un effort de création — car toute découverte du monde spiritue
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
26 que ne saurait l’être le créateur. Car une telle conscience appartient au critique avant tout, et c’est pourquoi il fait de la cr
19 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
27 . (Cités par M. Brunschvicg dans Le Progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, p. 695.) 8. Les humanités y trouver
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
28 s établies…, goût des actions des hommes lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refus des « conditions » de la vie
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
29 hants et d’affections élevées, tandis que déjà la conscience éteinte ne la dirige plus et qu’elle flotte au hasard, sans but et sa
22 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
30 le trépas… » Alors paraît le doute, entraînant la conscience . « Je vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tô
31 x, qui sont la marque même de la réalité dans une conscience occidentale. Supprimez l’un des termes, et la vie se détend, le tragi
32 rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà conscience d’être quelque chose ici-bas, et qui par conséquent doit tous les jou
23 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
33 istorique. Elle pose cependant un problème que la conscience intellectuelle des chrétiens ne peut et ne doit éviter. Goethe est un
34 vec toute la bonne foi que nécessite un examen de conscience . ⁂ Goethe s’est toujours affirmé chrétien, mais d’une façon si partic
24 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
35 a pris son temps. Mais ce temps, où le prendre en conscience , et à qui ? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on veut agir sur l
25 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
36 la bourgeoisie conservatrice. Elle pose devant la conscience de « l’honnête homme » un problème que toutes ses convictions inconsc
26 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
37 es, faute d’être assumés sur le plan commun de la conscience où ils s’exalteraient en s’opposant franchement, tirent à hue et à di
27 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
38 , et peut-être le secret désir de l’éveiller à la conscience . Le but de ce débat, celui de Kierkegaard, celui de Nietzsche, celui
28 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
39 vif du débat — à savoir si Martin, « objecteur de conscience  », a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait
40 s tirades sur le fameux principe de la liberté de conscience . Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurar
41 anarcho ou pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience morale. On en parla, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respecta
42 n nom dans tous les cas où il s’agit en vérité de conscience de classe, de conscience bourgeoise. Mais qu’elle se mêle un jour de
43 ù il s’agit en vérité de conscience de classe, de conscience bourgeoise. Mais qu’elle se mêle un jour de s’affirmer par une person
29 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
44 cepte pas la souffrance comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme le signe d’un manque à la loi. Il y a
45 rd qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience , c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscie
46 e, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans
30 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
47 teurs et des retards d’où naissent le désir et la conscience . De là des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinée
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
48 ang qui court ; ainsi de la respiration. Il n’y a conscience que du discontinu. Il n’y a sentiment que de ce qui nous quitte, ou n
49 cepte pas la souffrance comme une condition de la conscience du réel, mais la repousse comme le signe d’un manque à la loi. Il y a
50 rd qui s’appuie sur soi-même : et voici naître la conscience , c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscie
51 e, un état d’intensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
52 teurs et des retards d’où naissent le désir et la conscience . De là des pertes de temps ; mais de là aussi les inventions destinée
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
53 de sursis d’une liberté dont nous avions à peine conscience , parce qu’elle était notre manière toute naturelle de respirer et de
54 encore, qui m’a paru se libérer dans beaucoup de consciences et beaucoup de pays, parfois à la faveur de la détresse des masses dé
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
55 x que moi ? Mais que voient-ils, dont je n’ai pas conscience et que je croyais bien quitté ? Il se retourne et le voilà tout étonn
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
56 e chose en nous qui n’est pas moins intime que la conscience , mais qui lui est antérieur et qui lui survivra ; quelque chose que l
36 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
57 t. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’
37 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
58 plus de violence réelle les eût fait accéder à la conscience active et concrète de l’époque ; et c’eût été le premier pas vers le
38 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
59 faits. » On n’attendait pas de Ramuz un examen de conscience . S’il s’interroge, dans Une Main, c’est plutôt un examen de son corps
39 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
60 ccès de mauvaise humeur. Mais de là à prendre une conscience active de la révolution, de là à concevoir l’ordre nouveau, il y a un
61 nécessaires. Et voilà une question réglée, et une conscience qui se rendort, et un littérateur qui retourne à ses petits papiers.
62 nt dans leur conflit nécessaire, assumé en pleine conscience . Telle sera notre position d’attaque vis-à-vis des intellectuels qui
40 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
63 sa tragique ironie, que le théologien doit avoir conscience , s’il veut parler valablement. Mais de quoi va-t-il encore pouvoir pa
64  : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homm
41 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
65 de doux ahuris, qui partent dans la vie avec une conscience pure et des gants beurre-frais. Ils ne tardent pas à rencontrer une j
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
66 être Légion… Sans doute n’avons-nous pas toujours conscience de les servir. Vous me direz peut-être que, pour votre compte, la cla
43 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
67 sme sans âme. ⁂ À ce degré d’évolution du mal, la conscience du danger s’obscurcit. Une espèce d’indifférence monstrueuse se répan
68 tenant consommée, il ne subsiste en l’homme nulle conscience effective. Seul, le désir qu’il dit avoir de « communier » avec la Na
69 conduisait un homme aux solitudes naturelles, la conscience de l’« étrangeté » d’un tel cas se voilait et faisait bientôt place à
44 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
70 rodiguées jusqu’ici avec autant de science que de conscience , mais qui se répétaient fastidieusement. Surtout, il situera, définit
45 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
71 idemment à propos de l’attitude des objecteurs de conscience qu’il y a lieu de souligner le plus fortement ce danger. Je n’ai pas,
72 danger. Je n’ai pas, ici, à juger l’objection de conscience . Je me bornerai à deux remarques seulement. Dans la mesure où l’objec
46 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
73 ous sentons, en nous, obscurément blessées. Notre conscience à moitié endormie ne se réveille plus que sous les coups. Il nous fau
74 ature quand tous les autres auront passé. Mais la conscience bourgeoise les ignore avec une rigueur obstinée. Nous pourrions simpl
75 je n’y crois pas — je dis : de l’homme rendu à la conscience de sa liberté. Toute création suppose une liberté, ou plus exactement
76 rature sur les masses, parce qu’elle restaure une conscience commune. Nous voyons aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeuniss
47 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
77 aut lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir éprouvé par ce livre la grandeur d’un
48 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
78 éforme comme autant de conquêtes de la liberté de conscience en général, plutôt que de la foi. Ceci dit, l’on ne saurait assez lou
49 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
79 ffort tout à fait « personnel » pour exprimer une conscience philosophique que l’auteur voudrait d’ailleurs considérer comme le bi
80 que celle d’une fatalité abstraite pesant sur la conscience du sujet. Mais dès que l’homme secoue ce sortilège, sort de ses ombre
81 s choisir. (Et c’est dans ce débat qu’apparaît la conscience .) Mais ni le corps de l’homme ne peut être conçu comme réel sans l’in
82 ves. C’est une tentative impie pour substituer la conscience à la vocation personnelle, c’est-à-dire pour substituer, dans l’échel
83 liberté. C’est une usurpation de l’éternel par la conscience contingente, par cette conscience insinuée comme un retard entre l’in
84 ’éternel par la conscience contingente, par cette conscience insinuée comme un retard entre l’individu et sa pressante vocation. L
50 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
85 onnellement. Il se peut que cela tranquillise des consciences faiblement troublées ; il se peut que cela dispense de porter sérieus
51 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
86 être Légion… Sans doute n’avons-nous pas toujours conscience de les servir. Vous me direz peut-être que, pour votre compte, la cla
52 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
87 s, s’accommodent assez aisément de l’objection de conscience , alors que les lois rationnelles de l’État français transforment auss
88 français transforment aussitôt cette objection de conscience en un péril pour la défense nationale et l’ordre public. Quatrième q
89 , c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu ( conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus
53 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
90 à accepter, à prendre sur soi et assumer en toute conscience la conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion,
54 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
91 t. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’
55 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
92 onnellement. Il se peut que cela tranquillise des consciences faiblement troublées ; il se peut que cela dispense de porter sérieus
56 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
93 être Légion… Sans doute n’avons-nous pas toujours conscience de les servir. Vous me direz peut-être que, pour votre compte, la cla
57 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
94 s, s’accommodent assez aisément de l’objection de conscience , alors que les lois rationnelles de l’État français transforment auss
95 français transforment aussitôt cette objection de conscience en un péril pour la défense nationale et l’ordre public. Quatrième q
96 , c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu ( conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus
58 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
97 à accepter, à prendre sur soi et assumer en toute conscience la conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion,
59 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
98 t. Mais il faudrait auparavant qu’il ait pris une conscience vraiment révolutionnaire de son vice interne, vice qui affecte dès l’
60 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
99 s, c’est leur conviction qu’on peut développer la conscience politique des ouvriers à l’intérieur de leur lutte économique, en se
61 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
100 de Dieu, encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience , notion humaine de la justice, science, mystique de la vie, droit au
62 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
101 ais on invoque cette fois les droits sacrés de la conscience . Telle étant la pâtée officielle, le point de vue de l’Ordre nouveau
102 conflit qui depuis longtemps avait « déchiré » sa conscience , l’homme du « Paris vaut bien une messe ! », c’est encore l’homme de
103 eur, pendant que tant d’autres sacrifiaient leurs consciences à leurs biens et à leur repos et achetaient l’un et l’autre par des a
63 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
104 aliste, encore que très peu de bourgeois aient eu conscience d’avoir ce goût. Mais son opposition si frénétique à la bêtise de sa
64 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
105 d de leur prison, tout près d’ici, posent à notre conscience leur silencieuse et troublante question. Nous sommes, me direz-vous,
65 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
106 re au langage une aussi poignante vertu que cette conscience d’une mission à remplir et d’un dialogue à soutenir avec l’époque. No
66 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
107 morceau lyrique, notre honorable député avait-il conscience de soulever l’un des problèmes les plus impressionnants du siècle ? A
108 mes les plus impressionnants du siècle ? Avait-il conscience de l’aveu que signifiait son entreprise ? Car enfin, poser la questio
109 st pas invraisemblable : abdiquer toute espèce de conscience est une tentation fascinante pour l’homme qui a mauvaise conscience.
67 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
110 u Front paysan, nous distinguons les germes d’une conscience fédéraliste qui appelle des institutions Ordre nouveau. Enfin, un peu
68 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
111 jamais. Cependant il est hors de doute qu’il eut conscience de cet aspect particulier de son destin qui qualifie précisément la v
69 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
112 cherche : l’écho des formules orthodoxes dans la conscience des fidèles, et des fidèles de ce pays de France dont on ne peut nier
70 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
113 fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a pris conscience de sa réalité nationale depuis bientôt 150 ans ; pour un pays enfin d
71 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
114 Droit de mourir pour la vérité, Pour un examen de conscience , Le Souverain sacrificateur. On les trouvera « chez le traducteur, à
72 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
115 ès typique, et à plusieurs égards. Il résume avec conscience les phases d’une décadence catastrophique de l’idée de Progrès aux dé
73 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
116 ntraire d’une mise en question de « Dieu » par la conscience morale de l’homme. L’opposition apparaît absolue. Mais l’une des gran
74 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
117 sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
118 nt le tout de l’homme ? Le rappel permanent et la conscience actuelle de ce but final suffisent-ils à animer toutes les facultés h
119 lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur conscience , et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
120 soulèvement de la Renaissance, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
121 en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
75 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
122 s. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience , souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils s
123 est ce conformisme enthousiaste qui tient lieu de conscience commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime pol
76 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
124 retard, à tout prix. Vous avez, vous Français une conscience nationale unitaire qui nous a toujours fait défaut. Tous vos manuels
77 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
125 le lecteur ne tardera pas à voir qu’il figure la conscience exigeante, et comme le juge incorruptible et amical du héros et de so
126 s cesse, avec une sorte d’humour inflexible, à la conscience la plus sobre de notre humaine condition. On dirait qu’il incite ses
127 une espèce de « grève perlée » : c’est à force de conscience , de naturel, d’exactitude dans l’exercice de leurs tâches banales et
78 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
128 e. C’est aussi qu’il est le premier à définir une conscience nouvelle de la culture créatrice — conscience dont je n’ai pas encore
129 une conscience nouvelle de la culture créatrice —  conscience dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité ou la valeur, mais don
130 siècle avaient changé. Mais on n’en avait pas une conscience assurée, positive. 6. Il est curieux de noter qu’à la page 36 de so
79 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
131 sophique, cette espérance quasi religieuse, cette conscience d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idé
132 t du xixe siècle, cet idéal est installé dans la conscience européenne. Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on pro
133 il libérera, s’il est besoin, de tout scrupule la conscience du capitaliste — auquel personne ne posera plus de question gênante  
80 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
134 e formel : la vraie mesure réside d’abord dans la conscience permanente d’une finalité commune à toutes nos œuvres. En second lieu
135 Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle po
81 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
136 lise de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette décadence me paraît se traduire, ou se trahir, par
137 pproche même de la menace qui donne à Dante cette conscience aiguë de la mesure à sauvegarder. Déjà s’avance le très subtil faussa
82 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
138 s. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience , souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils s
139 est ce conformisme enthousiaste qui tient lieu de conscience commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime pol
83 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
140 es fins communes à la pensée et à l’action. Et la conscience de ces fins est la vraie force animatrice d’une société. Les génies s
84 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
141 sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
142 t le tout de l’homme ? Le rappel permanent, et la conscience actuelle de ce but final, suffisent-ils à animer toutes les facultés
143 lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur conscience , et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
85 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
144 issant dans l’hitlérisme : la revendication d’une conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait s
145 ne conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défau
86 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
146 soulèvement de la Renaissance, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
147 en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
87 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
148 ’intéresse dans la littérature : les moyens et la conscience que l’on en prend61. » Une seule chose intéresse André Gide lorsqu’il
149 n premier roman62 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en faire, indéfiniment
150 re automatique : les moyens du subconscient et la conscience honteuse qu’ils en prennent ; (honteuse, car ce qu’ils nomment subver
151 ore la description sans fin, le procès même de la conscience  : se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parler pour dire », sans dé
152 phe moderne : les moyens de la connaissance et la conscience qu’il en prend. Épistémologie et gnoséologie, historicisme, psycholog
153 rniste ou libéral : l’expérience religieuse et la conscience que l’on en prend ; la réalité des fins dernières et de la cause prem
154 e, l’irréalité des problèmes dont s’embarrasse la conscience distinguée, camouflage intérieur dont on voudrait penser qu’il ne tro
88 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
155 échappé d’un joug. Nietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une d
156 éelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose la connaissance préalable, même obscure, de l
157 ssante à ressaisir les secrets de sa force, et la conscience de sa mission, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregis
158 faut reformer, une élite d’hommes porteurs de la conscience du but commun et de la volonté de le servir par leur pensée. Le plan
159 cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’éthique qu’elles nous impose
160 i, je leur dois bien la franchise d’avouer que ma conscience n’est pas encore à l’aise. J’ai peut-être parlé de l’acte en humanist
161 udrait alors un accroissement correspondant de la conscience des fins dernières, communes à la technique, à la spéculation, et à l
89 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
162 e physique connaissent ce genre d’échec. C’est la conscience défaillante qui refuse l’obstacle. Il ne reste alors qu’à se consoler
163 isque s’identifie au maximum de sécurité, dans la conscience de celui qui agit. Nous appellerions volontiers cet instant le saint
164 ême. D’un côté, il y aura une joie créatrice, une conscience de libération qui est la jouissance spécifiquement humaine. De l’autr
90 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
165 e. C’est aussi qu’il est le premier à définir une conscience nouvelle de la culture créatrice — conscience dont je n’ai pas encore
166 une conscience nouvelle de la culture créatrice —  conscience dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité ou la valeur, mais don
91 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
167 sophique, cette espérance quasi religieuse, cette conscience d’aller dans le sens d’un grandiose Progrès de l’esprit, bref cet idé
168 t du xixe siècle, cet idéal est installé dans la conscience européenne. Quels que soient les régimes ou les coutumes que l’on pro
169 il libérera, s’il est besoin, de tout scrupule la conscience du capitaliste — auquel personne ne posera plus de question gênante —
92 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
170 e formel : la vraie mesure réside d’abord dans la conscience permanente d’une finalité commune à toutes nos œuvres. En second li
171 Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu, elle po
93 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
172 lise de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, cette décadence me paraît se traduire, ou se trahir, par
173 pproche même de la menace qui donne à Dante cette conscience aiguë de la mesure à sauvegarder. Déjà s’avance le très subtil faussa
94 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
174 s. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque conscience , souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils s
175 est ce conformisme enthousiaste qui tient lieu de conscience commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime pol
95 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
176 es fins communes à la pensée et à l’action. Et la conscience de ces fins est la vraie force animatrice d’une société. Les génies s
96 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
177 sel. C’est au nom de ces fins dernières, et de la conscience aiguë qu’ils en possèdent, que les jeunes komsomols et brigadiers de
178 t le tout de l’homme ? Le rappel permanent, et la conscience actuelle de ce but final, suffisent-ils à animer toutes les facultés
179 lectuels bourgeois justement tourmentés dans leur conscience , et qui se rassurent en glorifiant l’URSS. Pour moi, je me bornerai à
97 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
180 issant dans l’hitlérisme : la revendication d’une conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait se
181 une conscience nationale. Vers 1933, le défaut de conscience nationale se faisait sentir aux Allemands plus fortement que le défau
98 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
182 soulèvement de la Renaissance, à la montée de la conscience individuelle dans l’Europe du xvie siècle. Mais elle agit en sens in
183 en nous la ruine de l’individualisme. Là où nulle conscience nationale ne pouvait plus soutenir les hommes, cette ruine a laissé l
99 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
184 ’intéresse dans la littérature : les moyens et la conscience que l’on en prend63. » Une seule chose intéresse André Gide lorsqu’il
185 n premier roman64 : les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en faire, indéfiniment
186 re automatique : les moyens du subconscient et la conscience honteuse qu’ils en prennent ; (honteuse, car ce qu’ils nomment subver
187 ore la description sans fin, le procès même de la conscience  : se voir sentir ou penser, ou parler… (« Parler pour dire », sans dé
188 phe moderne : les moyens de la connaissance et la conscience qu’il en prend. Épistémologie et gnoséologie, historicisme, psycholog
189 rniste ou libéral : l’expérience religieuse et la conscience que l’on en prend ; la réalité des fins dernières et de la cause prem
190 e, l’irréalité des problèmes dont s’embarrasse la conscience distinguée, camouflage intérieur dont on voudrait penser qu’il ne tro
100 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
191 échappé d’un joug. Nietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une d
192 éelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose la connaissance préalable, même obscure, de l
193 ssante à ressaisir les secrets de sa force, et la conscience de sa mission, les jeunes empires qui la défient sont prêts à enregis
194 faut reformer, une élite d’hommes porteurs de la conscience du but commun et de la volonté de le servir par leur pensée. Le plan
195 cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’éthique qu’elles nous impose
196 i, je leur dois bien la franchise d’avouer que ma conscience n’est pas encore à l’aise. J’ai peut-être parlé de l’acte en humanist
197 udrait alors un accroissement correspondant de la conscience des fins dernières, communes à la technique, à la spéculation, et à l