1
traîneur, et qui joue franc jeu. S’il faut lutter
contre
lui, nous savons qu’il observera les règles. Saluons-le donc du salut
2
ie, si cette attitude n’était qu’une protestation
contre
nos poncifs intellectuels. Mais elle risque bien de nous en rendre un
3
susciter un formidable mouvement de protestation
contre
les lois tyranniques. Le succès grandit rapidement, le gouvernement c
4
, et que plus rien ne retient. (Or on ne crée que
contre
quelque chose, contre soi, contre une difficulté.) Dégoût de la vie,
5
retient. (Or on ne crée que contre quelque chose,
contre
soi, contre une difficulté.) Dégoût de la vie, dégoût du bonheur, dég
6
on ne crée que contre quelque chose, contre soi,
contre
une difficulté.) Dégoût de la vie, dégoût du bonheur, dégoût de soi,
7
housiasme ». Mais « cette fureur qui le soulevait
contre
lui-même, qui lui faisait mépriser son propre intérêt6… » c’est propr
8
oi… La morale de demain sera en réaction complète
contre
celle d’aujourd’hui, parce que nous sommes à bout. Il ne s’agit pas,
9
fus d’agir sur l’époque, c’est une manière d’agir
contre
elle. 2. « La crise du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il
10
ncérité absolue, « scientifique » me paraît aller
contre
fin. Une attention trop directe et soutenue modifie son objet vivant.
11
chologie et de la philosophie. Pour nous prémunir
contre
le pouvoir d’analyse — une analyse qui retient les éléments de la per
12
xercice mensuel à votre faculté d’indulgence. Par
contre
, nous nous empressons de vous laisser le soin de juger si nous avons
13
icateurs de notre Évangile ». Et les persécutions
contre
ceux qui n’ont commis d’autre crime que de « déplaire au roi » vont r
14
ais même indiquer aucun endroit par où elle pèche
contre
les principes chers à l’auteur du Secret professionnel et de la préfa
15
l’un savant. Je ne connais pas de meilleur remède
contre
Dieu. Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec u
16
rumeux, absurdes, vivants, libres. Avec la poésie
contre
vos principes. Avec l’esprit contre votre raison. Et avec Aragon lors
17
vec la poésie contre vos principes. Avec l’esprit
contre
votre raison. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À bas le clair g
18
ront raison même encore s’ils ont tort, envers et
contre
toutes les critiques qu’on pourrait leur adresser, parce que ces « ma
19
volution perpétuelle une perpétuelle insurrection
contre
tout ce qui prétendait nous empêcher de vivre, de rêver et de souffri
20
œuvre d’art est un merveilleux foyer de contagion
contre
lequel je ne saurais me prémunir par le moyen d’aucun de ces appareil
21
i posent un critique d’art diplômé. Premier péché
contre
l’histoire : au seuil d’un article consacré aux jeunes artistes neuch
22
s rues, une joie violente commençait à m’envahir,
contre
laquelle je luttais obscurément pour augmenter ma volupté. Bientôt je
23
portance véritable. Alors, cessons de nous battre
contre
des moulins à vent. La littérature, considérée du point de vue de la
24
ujet de conversation, au café. Dans un salon, par
contre
, c’est d’un ridicule écrasant : mais rien n’est plus facile que d’y é
25
qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révoltes
contre
leurs morales, ou menaces pour leurs instables certitudes, et qui nou
26
Mais un jour viendra où les hommes se révolteront
contre
le joug atrocement positiviste des Maurras et des Mussolini, des Léni
27
antît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance
contre
faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige sans prix du lâchez
28
qui jettent une imprécation stérile et magnifique
contre
l’époque et ceux qui cherchent à l’oublier dans le rêve, dans l’utopi
29
e de l’esprit et de l’action. III. Le fordisme
contre
l’Esprit La formidable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de c
30
une grande part des forces humaines, il travaille
contre
l’Esprit. Rien n’est gratuit. Nous payons notre passion de posséder l
31
bornée jusqu’ici à une rhétorique très brillante
contre
un état de choses justement détesté, mais dont ils participent plus q
32
s, de gros mots et de discours en très beau style
contre
un monde très laid dont ils n’ont pas encore renoncé à chatouiller le
33
l’auteur, je pense) : « Il me semble que je lutte
contre
l’absurde humain, en faisant ce que je fais ici… » L’évasion dans l’a
34
, bâillonnent sa raison, l’empêchent de protester
contre
le miracle. Parmi tous ses mots fous, noms, baisers, appels qui reçoi
35
t amarrée à Pest par quatre énormes ponts de fer.
Contre
leurs piles, en hiver, viennent se briser avec un fracas sourd les îl
36
tatue d’Eberhard le Barbu. Des bourgeois se rient
contre
par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vie norma
37
Occident. Et pourquoi cette hostilité de sectaire
contre
l’interprétation proposée par Claudel et Isabelle Rimbaud ? Si Claude
38
Fin de l’Éternel ne fait que reprendre la défense
contre
ses adversaires de tous bords. Je voudrais souligner seulement la bea
39
M. Benda trahit à son tour quand il tire argument
contre
une thèse de M. Marcel de ce qu’elle « mène loin… dans l’ordre moral
40
selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller
contre
l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes
41
tion publique.) Résumé : 1° On a le droit d’aller
contre
l’époque, et on le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernie
42
de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde
contre
moi-même à cause des autres desquels il ne fallait pas différer, prof
43
oit que la réalisation d’un programme entièrement
contre
nature exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiai
44
nstruction publique — mais vous êtes, de ce fait,
contre
le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme.
46
c’est une révolte de ma sensibilité qui me dresse
contre
l’École. Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quan
47
. Julien Benda. Notre époque paiera cher ce crime
contre
la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois socia
48
e la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché
contre
les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a
49
e seul péché qui n’a pas de pardon c’est le péché
contre
l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’informat
50
7. L’Instruction publique
contre
le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pe
51
des siècles encore… Or si je dis que l’École est
contre
le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. E
52
à aucun état de choses. Il est pour le « mieux »
contre
le « bien ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est
53
faut partir de ce qui est. Mais comment retourner
contre
l’ennemi ses propres batteries ? Autrement dit : quel emploi utopique
54
selon. A. Réponses du type : on ne peut pas aller
contre
l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes
55
tion publique.) Résumé : 1° On a le droit d’aller
contre
l’époque, et on le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernie
56
de 18 ans, crispé et méfiant, sans cesse en garde
contre
moi-même à cause des autres desquels il ne fallait pas différer, prof
57
oit que la réalisation d’un programme entièrement
contre
nature exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiai
58
nstruction publique — mais vous êtes, de ce fait,
contre
le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme.
60
c’est une révolte de ma sensibilité qui me dresse
contre
l’École. Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quan
61
. Julien Benda. Notre époque paiera cher ce crime
contre
la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois socia
62
e la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché
contre
les lois sociales, eh bien ! elle apprendra que le seul péché qui n’a
63
seul péché qui n’a pas de pardon, c’est le péché
contre
l’Esprit. Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’informat
64
7. L’instruction publique
contre
le progrès Un beau titre. Et qui a meilleure façon que le reste, pe
65
des siècles encore… Or si je dis que l’École est
contre
le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Démocratie. E
66
à aucun état des choses. Il est pour le « mieux »
contre
le « bien ». Sans lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est
67
faut partir de ce qui est. Mais comment retourner
contre
l’ennemi ses propres batteries ? Autrement dit : quel emploi utopique
68
’est à un tel amour qu’on va demander sa revanche
contre
la mesquinerie morale du milieu… Étrange misère que celle d’une génér
69
lle d’une génération qui, après tant de sarcasmes
contre
l’enfer bourgeois, n’a trouvé d’autre salut que l’abandon à quelques
70
est trop facile. Allez donc vous mettre en colère
contre
l’insignifiance ! On ne nous laisse même plus la colère. Ah ! nous ne
71
l’épopée qu’est Maldoror — la révolte de l’homme
contre
son Créateur — et il analyse les principaux thèmes de l’œuvre avec un
72
e de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans fin
contre
soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves
73
rce que l’action, à tout prendre, est une défense
contre
la mort — la mort partout présente « comme l’irréfutable preuve de l’
74
e dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à vivre
contre
la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de tous les
75
la paresse de la religion qui n’est qu’un refuge
contre
la vie. Elle nous amène à un point de jugement d’où les facilités de
76
présent, un art protestant de fait, peut-on, par
contre
, le définir idéalement ? Il nous semble que cela supposerait d’abord
77
f de l’Occident. Il n’a rien du prophète oriental
contre
lequel des Massis mal informés nous mettaient naguère en garde. Keyse
78
week-ends… » Il y aurait beaucoup à dire pour et
contre
le roman mondain — entendons mondain par le cadre et les personnages,
79
émiques de Kierkegaard, Le Moment et les Attaques
contre
le christianisme officiel ne peuvent être comparés qu’aux Provinciale
80
mier, dès ses origines, ne se donnèrent cours par
contre
qu’à la fin du second. Le Moment et les Attaques contre le christiani
81
qu’à la fin du second. Le Moment et les Attaques
contre
le christianisme officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet act
82
plus violent réquisitoire qu’on ait jamais écrit
contre
elles ». Pour Rousseau, la montagne, c’est surtout le fond des vallée
83
ène Kagawa : Il appuya son front chaud et malade
contre
la fenêtre, ferma les yeux et somnola. Le train faisait un bruit épou
84
rieux, esprit étroit, et qui défend avec violence
contre
les idées subversives de son fils un ordre social dont l’avantage évi
85
comme on franchit le pas de la mort, il lutterait
contre
les conventions établies, les traditions et les sophismes. Devant lui
86
cida que, de ce jour-là, il entrerait en bataille
contre
cet ordre de choses. Il se délivre progressivement de tous ses intér
87
sent de jour en jour en même temps que sa révolte
contre
ce monde. Il se convertit enfin, brusquement, au moment où il avait d
88
e héros, avec Rohan, de la résistance protestante
contre
le Cardinal, était corsaire de son métier. N’oublions pas que depuis
89
tendance stoïcienne ; soit des œuvres de révolte
contre
cette morale — tendance nietzschéenne. Tout ceci ne participant que t
90
testant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte
contre
la foi de ses pères. Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son
91
a façon suivante : le Français pèse le pour et le
contre
; l’Allemand pèse sur les choses. D’où l’on conclut encore que la pen
92
la « réalisation » personnelle d’une pensée. Par
contre
, s’il est actif, il se piquera de favoriser sa mise en circulation. J
93
ction collective. 4. Les attaques de Kierkegaard
contre
la philosophie dialectique de l’histoire, d’où Marx, Engels et Feuerb
94
agesse faustienne qu’elle est surtout une défense
contre
le Démon révolté et la Magie latente ; et s’ils ne le voient pas, c’e
95
c’est que précisément cette défense a réussi. Par
contre
ils veulent bien voir la révolte chez ceux-là qui la crient, et la ma
96
a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est
contre
ce qu’il nommera désormais son Daimon, contre « l’oppression despotiq
97
est contre ce qu’il nommera désormais son Daimon,
contre
« l’oppression despotique des éléments inquiétants qui gouvernent tro
98
e front d’une plénitude royale s’avance fortement
contre
la lumière, et les yeux, entre cette bouche et ce front, disent d’un
99
païen » ? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (
contre
lui, contre les athées) ; nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de
100
us n’avons pas besoin d’avoir raison (contre lui,
contre
les athées) ; nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands homm
101
» que dans le monde entier nous voyons se dresser
contre
la stérilisante convention capitaliste, contre le malthusianisme des
102
er contre la stérilisante convention capitaliste,
contre
le malthusianisme des virtuoses de la pensée sans douleur, contre une
103
sianisme des virtuoses de la pensée sans douleur,
contre
une bourgeoisie que la jouissance du téléphone et de l’ascenseur cons
104
it non plus d’un humanisme qui dresserait l’homme
contre
Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur e
105
Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser,
contre
la grandeur et l’humilité de la personne, l’orgueilleuse et épuisante
106
umanisme ou Révolution : défense de l’homme total
contre
tout ce qui tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le châtrer de t
107
t tout la commune condition humaine et sa défense
contre
un système dont l’action dissolvante s’étend à toute la terre. Mais d
108
ubir. C’est-à-dire qu’il se décide pour la police
contre
la révolution. Non-violence, tel est le prétexte typique, grossier et
109
et tous les bourgeois pacifiques qui se préludent
contre
nous de leur « humanité », sont en réalité les complices de cette vio
110
de l’épouvantable désordre dans lequel il vit. ⁂
Contre
une violence absurde, dénaturée et hypocrite, nous ne défendrons pas
111
tits purs, ceux qui se prévalent d’un mot d’ordre
contre
ceux qui font l’ordre nouveau ; petits purs, ceux qui trouvent toujou
112
Seule cette revendication perpétuelle de l’humain
contre
l’inhumain portera toujours en elle-même une garantie révolutionnaire
113
e ? Que fait-elle pour les hommes ? Que fait-elle
contre
eux ? Selon M. Nizan, la philosophie régnante est caractérisée par s
114
i tout leur appareil d’assurance dans le monde et
contre
Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38
115
autre chose, dans une société organisée (et mal)
contre
les « risques-vie », livrée aux basses rigueurs d’un cadre policier.
116
oire, qui caractérisent la position marxiste. Par
contre
, les bases doctrinales exposées ici par des membres d’Esprit, de Comb
117
, à voir les choses de près, leur unique argument
contre
les révolutionnaires non marxistes. Mais comment nous laisser convain
118
discutable ? C’est l’homme qui se révolte en nous
contre
le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’homme te
119
ire. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais
contre
quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera « acte ». 2e
120
le vide, mais contre quelque chose : elle se fera
contre
ces faits. Elle sera « acte ». 2e — Le matérialisme décrit un monde t
121
ggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes
contre
le capitalisme : mais cette révolte va se tourner contre eux. On va v
122
le capitalisme : mais cette révolte va se tourner
contre
eux. On va voir qu’ils font la même chose, c’est-à-dire qu’ils font p
123
avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte
contre
le capitalisme, le fascisme, leurs mystiques et leurs créations polit
124
timerait, en bonne logique, serait une révolution
contre
la construction entreprise par le capitalisme d’État soviétique, cont
125
entreprise par le capitalisme d’État soviétique,
contre
la mystique productiviste déjà « niée » par la crise américaine en pa
126
», dit quelqu’un près de moi. Ma tête cède, vient
contre
la colonne, paupières fermées, et c’est soudain une déchirure assourd
127
e de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans fin
contre
soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves
128
tatue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se rient
contre
par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vie norma
129
et à toute autre marque extérieure de deuil ; par
contre
je voudrais que l’on joue sur ma tombe : Schon die Abendglocken klang
130
y a la Lune et le visage blanc de la femme debout
contre
le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la Lune s’en va,
131
Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt
contre
mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur ses vêtements misérables
132
-là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds
contre
mon schnauzer enfin calmé (il avait harcelé la servante avec cette dé
133
n’ai pas retiré ma valise et ne me suis pas serré
contre
la fenêtre. Elles ont senti cette sourde résistance et se sont assise
134
. J’aimerais échanger mon costume clair de voyage
contre
leurs vêtements et leur casquette, me prouver que vraiment je n’aurai
135
jeunes arbres de la lande. Et la mer respire fort
contre
les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais dans cette chambre é
136
Le balcon sur l’eau Tu es appuyée debout
contre
moi, et nous regardons à nos pieds l’eau vivante. La brume est proche
137
ton souffle, retiens ton envie de fermer les yeux
contre
une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plus purem
138
», dit quelqu’un près de moi. Ma tête cède, vient
contre
la colonne, paupières fermées, et c’est soudain une déchirure assourd
139
e de quoi s’étendre, et regarder jaillir sans fin
contre
soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves
140
Le balcon sur l’eau Tu es appuyée debout
contre
moi, et nous regardons à nos pieds l’eau vivante. La brume est proche
141
ton souffle, retiens ton envie de fermer les yeux
contre
une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plus purem
142
jeunes arbres de la lande. Et la mer respire fort
contre
les grèves, soulagée de la pesante lumière. Mais dans cette chambre é
143
tatue d’Eberhard-en-Barbe. Des bourgeois se rient
contre
par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vie norma
144
et à toute autre marque extérieure de deuil ; par
contre
je voudrais que l’on joue sur ma tombe : « Schon dir Abendglocken kla
145
y a la Lune et le visage blanc de la femme debout
contre
le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la Lune s’en va,
146
Elle comprit que j’allais parler et mit un doigt
contre
mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur ses vêtements misérables
147
-là dans l’Auberge du Cerf, au premier, les pieds
contre
mon schnauzer enfin calmé (il avait harcelé la servante avec cette dé
148
n’ai pas retiré ma valise et ne me suis pas serré
contre
la fenêtre. Elles ont senti cette sourde résistance et se sont assise
149
. J’aimerais échanger mon costume clair de voyage
contre
leurs vêtements et leur casquette, me prouver que vraiment je n’aurai
150
de la persécution entreprise par Julien l’Apostat
contre
les chrétiens, quand tout espoir humain semblait perdu, tout horizon
151
que nous devrons peut-être engager militairement
contre
l’un de ces petits personnages, ce combat, si « total » qu’il soit, n
152
ici déjà l’après-midi, voici le soir, nous volons
contre
le soleil et le temps coule deux fois plus vite. La stratosphère se d
153
ou grises et si basses. Je cherche à voir, le nez
contre
la vitre, et tout d’un coup : rue Claude-Bernard, — en plein cinquièm
154
e son choix, quel est l’enjeu, ce qu’il implique…
Contre
les risques qui se lèvent, l’esprit de risque est la seule assurance.
155
r droit de naissance et de fortune qui clabaudent
contre
ceux qui parviennent par droits de talents et de vertus. Il estimait
156
dit que tout les oppose, qu’il faut choisir l’un
contre
l’autre, et qu’entre ces amours il n’est que de la haine. Comment un
157
ie des hautes pentes, échevelées de châtaigniers.
Contre
les flancs du noir Monte Baldo coiffé de neige, sur l’autre rive, un
158
ongues pesées sur le chemin de la plaine, luttant
contre
un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre héros, qui paraît âgé
159
VIII On peut écrire aussi
contre
les lacs, ces endormeurs, et porter sa louange à des lieux plus sévèr
160
responsable d’élever une solennelle protestation
contre
l’accent de mes compatriotes, celui qu’ils ont pris de nos jours et q
161
emble que tout ce que fait l’humanité se retourne
contre
elle-même). Que doit lire un homme pressé, s’il demande aux livres au
162
représentait une évasion, une revanche nécessaire
contre
l’ennui, — le royaume illusoire de la fantaisie, de l’héroïsme et des
163
et plus encore par la révolte de la foi réformée
contre
toutes les « synthèses » humanistes. Corruptio optimi pessima : le co
164
e au milieu des statuts de cette confusion. C’est
contre
eux dès l’abord qu’elle vient lourdement buter. On a tout dit pour la
165
cations montent de toutes les parties de la terre
contre
une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout ce qui l
166
a justice de Dieu. Et la voix du prophète s’élève
contre
l’Église : « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient
167
eux du Père de la Brière4 voudrait nous enflammer
contre
une espèce de bolchévisme qu’il décrit ainsi : « Dans cette philosoph
168
l aux écrivains : qu’ils nous écrivent des romans
contre
le bolchévisme, et l’on donnera 50 000 fr. au mieux pensant. Et Figa
169
que, qui aujourd’hui prétend durer et se défendre
contre
le monde soulevé. Étrange illusion, certes, puisque en le sanctionnan
170
nous n’avons jamais à dresser notre christianisme
contre
le monde, comme une force positive contre une force de même ordre. As
171
ianisme contre le monde, comme une force positive
contre
une force de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l
172
ose à faire. Nous ne cherchons pas à avoir raison
contre
quelqu’un : l’esprit de vérité n’est à personne. Bien souvent, parmi
173
n « arrière-monde » qui serait comme une revanche
contre
tout l’imparfait de « ce bas-monde », mais une revanche à bon marché,
174
gie et de courage. Pour eux, le christianisme est
contre
l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’homme s’aimer
175
ts en se soulevant par la chevelure. 3. Humanisme
contre
christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ?
176
ue tout sur la foi, c’est-à-dire sur l’invisible,
contre
toute vraisemblance. Prenons des exemples concrets. Un chrétien qui
177
néreux que se veuille le second dans ses attaques
contre
un christianisme confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », i
178
t plus — se dit-on — ni luttes sociales, ni lutte
contre
la nature définitivement asservie. Cet homme sera-t-il encore humain
179
de celle de l’automobile. 4. Car la protestation
contre
le scandale du profit patronal s’émousse d’autant plus que la misère
180
ontraire la revendication universelle de l’humain
contre
tout ce que l’homme invente pour se mettre à l’abri du risque normal
181
ri du risque normal et nécessaire de l’existence,
contre
toutes les tyrannies qu’il s’impose en vertu du sadisme de la lâcheté
182
le marxisme-léninisme. (Professionnellement, par
contre
, ils en ont quelques-unes.) Le « monde d’objets » dans lequel la phil
183
xigeants. Tout idéal atteint se retourne aussitôt
contre
notre bonheur. Depuis l’auteur de l’Ecclésiaste jusqu’au romancier le
184
ctions absolues n’est qu’un attentat métaphysique
contre
l’éthique ». Il s’agit donc ici d’une dialectique à deux termes simul
185
es superficielles appréciations portées ici ou là
contre
la théologie dialectique incriminée de pessimisme romantique, de reco
186
tériel. Il est dans « les apparences actuelles ».
Contre
ce désordre notre attitude est celle d’un refus total. Mais rompre av
187
on n’osera plus la commander. Schleicher dispose
contre
Hitler de toute la Reichswehr et des Schupos. Pourquoi n’en use-t-il
189
ec un rare bonheur — en dehors et le plus souvent
contre
lui. (Notons qu’avec la dégradation des temps quand ce ne sont plus d
190
pe de parlementaires ? e. « Les parlementaires
contre
le Parlement », L’Ordre nouveau, Paris, n° 4, octobre 1933, p. 7-9. T
191
en d’une « rouspétance », devenue traditionnelle,
contre
les pouvoirs et les corvées publiques. C’est un conformisme total et…
192
qu’elle apporte constituent une sérieuse attaque
contre
toute religiosité. Elles consistent tout d’abord en une série de poin
193
encore, la polémique de la “religion” est dirigée
contre
le monde qui vit sans Dieu, la polémique de la Bible au contraire, vi
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étariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs,
contre
la condition prolétarienne. f. « Positions d’attaque », L’Ordre nou
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sère aujourd’hui le personnalisme, c’est la lutte
contre
l’étatisme moderne tel qu’il s’est constitué depuis Marx, phénomène b
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e du chambardement, de l’émeute et du sang versé.
Contre
lui, nous maintiendrons la primauté de la doctrine, avec tout ce que
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étariat, par-dessus la tête de ses vieux meneurs,
contre
la condition prolétarienne. Pour l’Ordre nouveau : Arnaud Dandieu, De
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pas d’une méthode de correction, ou d’assurances
contre
les paradoxes de l’existence. Ce que nous demandons à la philosophie,
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cisément à rejeter toutes les assurances humaines
contre
Dieu, tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps qu
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omplexité. Trop souvent ils nous ont mis en garde
contre
un « certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décisi
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et racistes. Prenez le dernier article de Trotski
contre
Hitler. C’est d’une logique parfaite. Tout s’y enchaîne en une démons
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ar notre classe [ou] notre race. Destin du siècle
contre
destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l
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le principe de tout conflit, et sont sans forces
contre
les conflits qui surgissent. Elles essaient alors de déshumaniser les
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ent fictive, mais encore que sa revendication est
contre
nature, et forcément tyrannique. D’autre part, et ceci est plus grav
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qu’avec des responsables. 7. Sans aucun pouvoir
contre
le capitalisme et les inégalités sociales qui en résultent, par exemp
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de la matière, mais sur la révolte de la personne
contre
l’envahissante prolétarisation. Ces deux livres sont au début de quel
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elle, ni la mort. Ce qui est beau, c’est la lutte
contre
la mort. Ce qui est grandiose, c’est la victoire de l’homme. Le long
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éisme angoissé, ressort d’une révolte rationnelle
contre
la Nature, — cette dialectique fondamentale de l’univers antique, ne
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Renaissance, c’est l’individu autonome. L’esprit
contre
le corps, telle est la dialectique moderne, et c’est encore la dialec
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s, par le fait de son être même, une protestation
contre
le matérialisme dialectique. Quand on possède, comme lui, le sens de
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te. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou
contre
Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans
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rogne, un vieil ours intraitable, toujours dressé
contre
les conventions civilisées — inoubliable création, ce Norenius ! — qu
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la trouvaille.) Mais il eût certainement protesté
contre
une erreur qui ne relève pas de l’interprétation partisane, mais d’un
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rmes qu’il revête, du spleen banal jusqu’au péché
contre
l’esprit, jusqu’au refus d’être sauvé, il y a toujours une révolte de
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tre sauvé, il y a toujours une révolte de l’homme
contre
sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l
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é ; un internationalisme qui n’est qu’une rancune
contre
la patrie ; un pacifisme qui traduit bien plus la crainte de « se fai
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e de l’homme naturel, une poussée de ressentiment
contre
l’héroïsme chrétien ; à l’origine de l’amour de l’humanité, il y a, c
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u, une haine des hommes ; bien plus : une révolte
contre
Dieu. L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bou
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de l’époque. Lorsque nous disons que nous sommes
contre
la bourgeoisie, contre le communisme, contre le fascisme, contre tout
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ous disons que nous sommes contre la bourgeoisie,
contre
le communisme, contre le fascisme, contre toutes les formes du « maté
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mmes contre la bourgeoisie, contre le communisme,
contre
le fascisme, contre toutes les formes du « matérialisme » contemporai
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eoisie, contre le communisme, contre le fascisme,
contre
toutes les formes du « matérialisme » contemporain, nous disons simpl