1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 moin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la crise de notre civilisation, il y a un problème de morale à résoudre, une c
2 e, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il s’était développé en
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
3 iques et sociales d’aujourd’hui. Pour résoudre la crise de notre civilisation sous cet aspect comme sous les autres, il nous
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
4 trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une crise intérieure par un court accès de danse de Saint-Guy. Art classique :
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
5 par tous ceux qui cherchent à s’orienter dans la crise moderne. M. Daniel-Rops unit en lui à l’état de velléités contradicto
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
6 sera plus malade, les temps seront guéris de leur crise , les valeurs auront retrouvé leur stabilité, et comme M. Albert Muret
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
7 normal, que l’on satisfait dans certains états de crise afin de retrouver son équilibre — et dont on tire parfois quelque pla
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
8 ir les risques12 les plus graves et provoquer une crise , bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi,
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
9 nsitoires, ajoute Keyserling. Nous traversons une crise d’adaptation, et il s’agit de la résoudre dans le sens d’une philosop
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
10 carne et devient visible. Ce sont les périodes de crise . Or toute crise est un jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela
11 visible. Ce sont les périodes de crise. Or toute crise est un jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela se voit par l’é
12 , par le passage à la limite : car la plus grande crise imaginable, c’est l’arrêt absolu, suprême : le Jugement dernier. Le s
13 rême : le Jugement dernier. Le sens de l’actuelle crise apparaît ainsi manifeste : un jugement sur tous les plans, financier,
14 le œuvre, datée de 1919 et reparue en un temps de crise , qu’elle en revêt une actualité accidentelle : c’est en quelque sorte
15 ctualité7 et une réalité véritables du fait de la crise . Mais cet affleurement mystérieux de la forme mythique, le poète en t
16 atoire, le fait même de penser devient fauteur de crise . Informer le réel, c’est en quelque sorte le mettre en état de crise 
17 réel, c’est en quelque sorte le mettre en état de crise  ; et il n’y a de réalité que par et dans la crise… 7. On pourrait so
18 crise ; et il n’y a de réalité que par et dans la crise … 7. On pourrait soutenir que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle » p
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 igurent bel et bien dans son évolution une de ces crises où l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et si, comme chez Go
20 ux. Pascal choisit une fois pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise in
21 sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine de l’ivresse devant le
11 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
22 à la légère le drame de la Révolution. Il est des crises nécessaires1. Mais c’est à nous précisément de préparer les voies que
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
23 a position politique de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bou
24 nomistes bourgeois ou marxistes, pour lesquels la crise est dans les institutions. Il paraît supposer une rénovation intérieu
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
25 re la mystique productiviste déjà « niée » par la crise américaine en particulier. 21. du Criterion. 22. Exemple frappant d
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 rir les risques7 les plus graves et provoquer une crise , bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi,
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
27 lus délicats que les sens de l’homme. Cette belle crise radio-poétique s’étant heureusement dénouée dans les hauteurs du ciel
28 itié. Je les décourage d’aller chercher ailleurs. Crise des logements. — Est-ce que Paris a été bombardé ? me demandent-ils n
16 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
29 ccès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la crise  » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leurs activités
30 vent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leurs activités, à un degré bien plus profond qu’on ne
31 lucider les causes lointaines ou prochaines de la crise sans précédent où s’engage l’humanité tout entière. ⁂ En France, plus
17 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
32 violence, la question que lui pose sans cesse la crise perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une
18 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
33 que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise . 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casser
19 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
34 téral de ce mot : l’accusation qui met en état de crise l’ensemble de ces affirmations et de ces négations, cette éthique et
20 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
35 lle est le jugement de tous nos jugements et la «  crise  » de tous nos problèmes ? Mais si l’on opte pour le scandale et non p
36 de nommer la pensée de Barth une théologie de la crise , une théologie dialectique. Elle est surtout et avant tout cela une t
37 le plus créateur du terme, et qui met en état de crise toutes nos sécurités morales. (Ce n’est qu’à certains degrés de tensi
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
38 mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une crise millénaire dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temp
22 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
39 un paradoxe curieux que devoir en 1934, en pleine crise économique, des garçons qui se croient « réalistes » venir défendre l
23 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
40 s visiblement à mesure que le développement de la crise confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
24 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
41 e serait aux dépens de l’humain. Au sein de cette crise que l’on dit sans précédent, que fait l’individu pour se défendre ? E
25 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
42 ne, dans une plantation de thé où, d’ailleurs, la crise mondiale l’aura précédé. Les quatre autres atteignent enfin La Paz, c
43 six hommes63 ont été chassés de leur pays par une crise qui n’est pas seulement économique, par une crise qui atteint à la fo
44 crise qui n’est pas seulement économique, par une crise qui atteint à la fois leur attachement à la patrie et leur humanité,
26 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
45 nologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement. Crise  ! déclare le premier document ; rénovation mais sans révolution ! dit
46 e nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le
47 tration de la crise doctrinale du marxisme. Cette crise , c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement 
48 ranchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, «  crise des vieilles formules », « tragique faiblesse du socialisme internati
49 rop aisée ? Deux constatations optimistes : 1° La crise actuelle est en train de manifester aux yeux de beaucoup de Français
27 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
50 ssion incompressible d’une jeunesse déracinée… La crise précipite sous nos yeux un processus depuis, longtemps actif. Tant qu
28 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
51 en réalité la raison même, déclare sa permanente crise et ses limites humiliantes. L’éternel est dans le présent, et non poi
29 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
52 néfaste pour les penseurs que pour les autres. La crise présente en témoigne avec une éloquence assez puissante. D’une part,
30 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
53 de son humanité. Il n’y a pas d’autre cause à la crise présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul dev
54 teté, c’est que l’un des prodromes du mal dont la crise finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique »,
31 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
55 mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une crise millénaire dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temp
32 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
56 violence, la question que lui pose sans cesse la crise perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une f
33 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
57 re la mystique productiviste déjà « niée » par la crise américaine en particulier. 58. Exemple frappant de l’Allemagne : voi
34 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
58 u sinon je devrais vous rendre responsables de la crise actuelle ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des
59 e ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des raisons que votre gros bon sens pratique ne connaît pas, et que
35 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
60 que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise . 73. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casse
36 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
61 e, en tant que fixation brutale du capitalisme en crise . L’originalité de ces groupes réside d’abord dans leur refus absolu d
62 s visiblement à mesure que le développement de la crise confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
37 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
63 néfaste pour les penseurs que pour les autres. La crise présente en témoigne avec une éloquence assez puissante. D’une part,
38 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
64 de son humanité. Il n’y a pas d’autre cause à la crise présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul de
65 teté, c’est que l’un des prodromes du mal dont la crise finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique »,
39 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
66 mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une crise dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temps de répit,
40 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
67 violence, la question que lui pose sans cesse la crise perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une f
41 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
68 re la mystique productiviste déjà « niée » par la crise américaine en particulier. 51. Exemple frappant de l’Allemagne : voi
42 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
69 u sinon je devrais vous rendre responsables de la crise actuelle ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des
70 e ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des raisons que votre gros bon sens pratique ne connaît pas, et que
43 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
71 que la misère grandit. C’est une des leçons de la crise . 76. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casse
44 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
72 e, en tant que fixation brutale du capitalisme en crise . L’originalité de ces groupes réside d’abord dans leur refus absolu d
73 s visiblement à mesure que le développement de la crise confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
45 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
74 paraît rouler d’elle-même, dans l’intervalle des crises économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhé
75 n destin créateur. Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence d
76 s jusqu’ici avec le succès que l’on sait, voir la crise présente, ont été fausses, malfaisantes, dégradantes, pour continuer
77 s clercs purs ? Oui ou non, sommes-nous en pleine crise  ? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réal
78 , sommes-nous en pleine crise ? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réalistes » ? Nous nous adress
79 ent l’évidence suivante : la cause profonde de la crise mondiale n’est autre que la bêtise des « réalistes » et de leurs poli
46 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
80 ingénieuses. Cependant, les temps ont changé. La crise nous a fait voir soudain que les positions intellectuelles héritées d
47 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
81 u gouvernement conquis, qui est à l’origine de la crise étatiste de l’URSS. C’est ce hiatus qui a valu au peuple russe la dic
48 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
82 ne à l’homme la vision réaliste du péché, crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte. Ce qui résulte inévitablement d’
83 n’en résulte. Ce qui résulte inévitablement d’une crise que la foi ne résout pas (en lui substituant une autre crise plus rad
84 a foi ne résout pas (en lui substituant une autre crise plus radicale et salutaire) c’est, par exemple, le culte du Surhomme.
49 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
85 lumières spéciales sur les moyens de résoudre la crise , d’organiser la production ou de conclure des traités ? Et si ce n’es
86 ce serait là peut-être un remède tout trouvé à la crise de surproduction intellectuelle et à l’encombrement des carrières lib
87 s brièvement cette phrase. La cité moderne est en crise , parce que personne n’a su ou n’a osé prévoir l’aboutissement matérie
88 de nos beaux idéaux. Il résulte de ce divorce une crise profonde de la culture, au sens le plus large du terme. Les buts de l
89 ne dont les compétences bavardes nous ont valu la crise actuelle viendront dire : ça n’est pas pratique. Mais ce n’est pas d’
50 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
90 ule attitude de pensée qui tienne compte de cette crise essentielle révélée par l’échec des synthèses hégéliennes comme const
51 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
91 e part, les intellectuels jetés au chômage par la crise — plutôt que par leur volonté d’indépendance — dès qu’ils sont en ass
92 urée par le krach de Wall Street (1930) et nommée crise  ; vu la commercialisation croissante de l’esprit, conditionnée par la
93 n croissante de l’esprit, conditionnée par ladite crise  ; vu l’existence de la presse et la puissance de la publicité ; vu le
94 de création, d’esprit actif, mieux il se vend. La crise force les éditeurs à se faire les interprètes du public auprès de l’a
52 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
95 la France politicienne. Car l’accélération de la crise a pour effet normal de ruiner la confiance un peu béate que l’on mett
96 ur savoir que la confusion politique, en temps de crise , travaille pour la future dictature étatiste ; qu’elle se qualifie el
53 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
97  ? Jusqu’en 1930 environ, c’est-à-dire jusqu’à la crise , il y avait une foison de petits éditeurs qui étaient prêts à faire d
98 sur la mode qui était aux moins de trente ans. La crise a supprimé l’un après l’autre ces artisans, qui concevaient encore le
99 s n’iront pas au pire : d’ici quelques années, la crise persistant, il n’y aura plus en France d’édition libre. Et le seul mo
100 venaient s’y ajouter. L’étendue et l’acuité de la crise actuelle ont depuis lors amené les Messageries à une conception moins
54 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
101 s, il s’agit donc d’une mesure d’exception, ou de crise , exigeant la mise en œuvre d’une propagande de masse dirigée par l’Ét
55 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
102 stera une nouvelle autorité. Dans les périodes de crise , où tout se brouille et se confond, vous pourrez toujours distinguer
56 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
103 de Kierkegaard en France a les mêmes dates que la crise  : 1930-1935. Il a fallu bien près d’un siècle, il a fallu surtout le
57 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
104 paraît rouler d’elle-même, dans l’intervalle des crises économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhé
105 n destin créateur. Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence d
106 s jusqu’ici avec le succès que l’on sait, voir la crise présente, ont été fausses, malfaisantes, dégradantes, pour continuer
107 « réalisme » ? Oui ou non, sommes-nous en pleine crise  ? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réal
108 , sommes-nous en pleine crise ? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réalistes » ? Nous nous adress
109 ’imagination est pratiquement nécessaire, dans la crise où nous sommes, pour dépasser le cercle vicieux des intérêts étroits,
110 ent l’évidence suivante : la cause profonde de la crise mondiale n’est autre que la bêtise des « réalistes » et de leurs poli
58 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
111 t le stalinisme (juillet 1936)v À propos de la Crise du Progrès, de M. Georges Friedmann (Gallimard), nous avons un petit
112 la solution proposée par le néo-marxisme à cette crise . En gros, nous ne pouvons qu’approuver la description donnée par l’au
113 le système capitaliste qui est responsable de la crise , et non pas le machinisme et l’électricité. Tous nos lecteurs savent
114 ujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la crise du rationalisme « plat », et l’his
115 titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la crise du rationalisme « plat », et l’histoire de ses démêlés avec le capita
59 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
116 hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la crise occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
117 s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni crises de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes, mais une jeu
118 ons et même de nos utopies. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que to
119 deux réponses différentes à l’appel jailli de la crise , vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
120 crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse, qui devait être totale, n’a été que
121 puis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
122 n’opposons pas des droits que justement toute la crise dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
123 nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise dans le sens de notre destin.   5. Le dilemme. Je parle ici de force
124 5. Le dilemme. Je parle ici de forces totales, de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
125 de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
60 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
126 ine de sens parfois contradictoires, créés par la crise actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
127 alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part la somme des
128 nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
129 ble. Ainsi la nuit surprend les hommes, ainsi les crises et les paniques s’installent. Métamorphose imperceptible au plus gran
130 Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la crise est ouverte.) Critiquer pour construire Il faut insister tout d
131 e problème, sur l’inquiétude qu’il trahit, sur la crise de confiance qu’il révèle. Mais en même temps, et non moins fortement
132 re : tant d’autres ont su décrire avant moi notre crise . Au travers des critiques qu’à mon tour il me faudra bien formuler, j
133 e ne se fonde pas dans l’humeur d’un clerc que la crise aurait rendu neurasthénique, ni dans la nostalgie d’un amateur de par
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
134 e monde commence à distinguer que le secret de la crise économique réside dans l’inadaptation de la production à la consommat
135 re conscience d’un parallélisme frappant entre la crise économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement
136 llélisme frappant entre la crise économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la n
137 une. Nous y reviendrons. Prendre conscience de la crise culturelle, c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la cu
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
138 celles du Progrès. Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant posé le fait. 11. On se rappelle que C
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
139 ermet ainsi de mieux comprendre les raisons de la crise présente, terme fatal d’une révolution qui a consisté dans le passage
140 et la nature de la raison, pour prophétiser notre crise . On voit maintenant l’importance décisive de ce que j’appelle la comm
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
141 décadence est commencée. ⁂ Il faut placer cette «  crise  » de la mesure latine aux débuts du xive siècle. La coïncidence est
142 st la même date que nous donnions à la première «  crise  » bourgeoise (voir chap. ii ). Un fait notable illustre par ailleurs
66 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
143 ine de sens parfois contradictoires, créés par la crise actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
144 alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part, la somme de
145 nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
67 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
146 hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la crise occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
147 s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni crises de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une je
148 s buts lointains. Dès lors, si je constate que la crise matérielle est devenue, par une horrible dérision, la dernière obsess
149 ses internes qui précèdent. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible, et à
150 ce. Et les régimes dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas encore pu s’en affranchir par la mystiqu
151 tions ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opposition des deux Europes se ramène à l’opposition
152 deux réponses différentes à l’appel jailli de la crise , vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
153 crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été totale, ou tout au moins totali
154 puis cent ans ou plus la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
155 n’opposons pas des droits que justement toute la crise dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
156 nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise dans le sens de notre destin. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces
157 Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
158 de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
69 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
159 préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de notre crise et de la décomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de
160 écomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de l’esprit, et une défection de la culture ; et que par suite, si no
70 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
161 ue le destin de notre économie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme.
162 conomie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme. Elles ont une origine c
163 me. Elles ont une origine commune. De même que la crise sociale est suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et
164 el et responsable avec le prolétaire mécanisé, la crise de la pensée, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’
165 e, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’impuissance et de honte est suspendue à l’abdication de nos « maîtr
166 buse de la sécurité, elle accouche à la fin de sa crise . Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est
167 curité, elle accouche à la fin de sa crise. Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une
168 slation, quelle méthode eût osé prévoir une telle crise  ? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubl
169 es lois au producteur : c’est la formule de notre crise industrielle comme aussi de la fameuse prolétarisation des masses. On
170 le croirait dans le matérialisme universel, notre crise . Cependant que l’esprit surnage, un esprit assez purifié de vulgaire
171 s francs, par un acte, ici, que j’atteste, met en crise . 56. « Je dis cela peut-être trop souvent, mais ce n’est pas une r
71 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
172 posent encore du recul nécessaire par rapport aux crises matérielles pour mener une critique radicale des causes profondes du
72 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
173 donner des lois qui ne tiennent plus compte de la crise du monde, et de celle de l’esprit dans ce monde. L’esprit s’est dégag
73 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
174 ble. Ainsi la nuit surprend les hommes, ainsi les crises et les paniques s’installent. Métamorphose imperceptible au plus gran
175 Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la crise est ouverte. Insuffisance de nos refus Si la culture nous pose
74 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
176 e monde commence à distinguer que le secret de la crise économique réside dans l’inadaptation de la production à la consommat
177 re conscience d’un parallélisme frappant entre la crise économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement
178 llélisme frappant entre la crise économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la n
179 une. Nous y reviendrons. Prendre conscience de la crise culturelle, c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la cu
75 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
180 celles du Progrès. Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant posé le fait. 12. On se rappelle que C
76 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
181 ermet ainsi de mieux comprendre les raisons de la crise présente, terme fatal d’une révolution qui a consisté dans le passage
182 et la nature de la raison, pour prophétiser notre crise . On voit maintenant l’importance décisive de ce que j’appelle la com
77 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
183 décadence est commencée. ⁂ Il faut placer cette «  crise  » de la mesure latine aux débuts du xive siècle. La coïncidence est
184 st la même date que nous donnions à la première «  crise  » bourgeoise. Un fait notable illustre par ailleurs la relation de ce
78 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
185 ine de sens parfois contradictoires, créés par la crise actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
186 alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part, la somme de
187 nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
79 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
188 hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la crise occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
80 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
189 s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni crises de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une je
190 s buts lointains. Dès lors, si je constate que la crise matérielle est devenue, par une horrible dérision, la dernière obsess
191 ses internes qui précèdent. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible, et à
192 ce. Et les régimes dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas encore pu s’en affranchir par la mystiqu
193 tions ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise totale. Ainsi l’opposition des deux Europes se ramène à l’opposition
194 deux réponses différentes à l’appel jailli de la crise , vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
195 crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été totale, ou tout au moins totali
196 deux ou trois siècles la nation existait déjà, la crise est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
197 n’opposons pas des droits que justement toute la crise dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
198 nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise dans le sens de notre destin. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces
199 Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
200 de crise totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
81 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
201 préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de notre crise et de la décomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de
202 écomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de l’esprit, et une défection de la culture ; et que par suite, si no
82 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
203 ue le destin de notre économie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme.
204 conomie. C’est qu’entre la crise matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme. Elles ont une origine c
205 me. Elles ont une origine commune. De même que la crise sociale est suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et
206 el et responsable avec le prolétaire mécanisé, la crise de la pensée, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’
207 e, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’impuissance et de honte est suspendue à l’abdication de nos « maîtr
208 buse de la sécurité, elle accouche à la fin de sa crise . Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est
209 curité, elle accouche à la fin de sa crise. Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une
210 slation, quelle méthode eût osé prévoir une telle crise  ? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubl
211 es lois au producteur : c’est la formule de notre crise industrielle comme aussi de la fameuse prolétarisation des masses. On
212 le croirait dans le matérialisme universel, notre crise . Cependant que l’esprit surnage, un esprit assez purifié de vulgaire
213 s francs, par un acte, ici, que j’atteste, met en crise . 58. « Je dis cela peut-être trop souvent, mais ce n’est pas une
83 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
214 posent encore du recul nécessaire par rapport aux crises matérielles pour mener une critique radicale des causes profondes du
84 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
215 des luttes de classes : il a vu aussi la première crise économique « fonctionnelle » du système capitaliste. Les marchés conn
216 ndrement du crédit a toujours marqué le début des crises économiques. La traite qui revient impayée, c’est l’oiseau de mauvais
217 es escomptées et déjà mises en circulation. Cette crise du xive siècle eut, entre autres conséquences graves, celle de faire
218 son défaut, la Révolution fut déclenchée par une crise financière. Or cette crise ne fut résolue qu’en apparences, la sociét
219 fut déclenchée par une crise financière. Or cette crise ne fut résolue qu’en apparences, la société n’ayant aucunement renonc
85 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
220 emier article, a notablement empiré du fait de la crise générale. Et cela pour des raisons d’ordre technique dont le lecteur
221 question : celui du contrat d’édition. Depuis la crise , plusieurs éditeurs ont eu recours à l’expédient suivant. Lorsqu’un j
222 r. Pourquoi lit-on si peu ? Pourquoi, en temps de crise , a-t-on comme premier réflexe d’économiser sur les livres, plutôt que
86 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
223 e rend pas compte de l’importance réelle de cette crise , à qui la faute, disions-nous ? Au public ou aux écrivains ? On objec
87 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
224 nifie culture. C’est que la culture est en pleine crise , et que cette crise ne sévit plus seulement dans les élites, mais se
225 que la culture est en pleine crise, et que cette crise ne sévit plus seulement dans les élites, mais se manifeste dans la vi
226 les couches profondes de la nation. Je dis que la crise de la culture est dans la rue. Je dis que la culture fait le trottoir
88 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
227 sse actuelle ne marche plus pour les défendre. La crise du livre, dont tout le monde parle, c’est d’abord la crise du roman,
228 livre, dont tout le monde parle, c’est d’abord la crise du roman, et du roman fait à l’usage des bourgeois, de leurs loisirs
229 urgeois, de leurs loisirs improductifs. Une telle crise ne peut être résolue par des mesures de propagande, ni par des lois p
230 utes les bases de la culture actuelle qui sont en crise . Faites-nous des œuvres qui affirment, qui combattent, qui militent e
231 s qui riment à quelque chose, il n’y aura plus de crise du livre. g. « Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque 
89 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
232 ermission, la Permission perpétuelle — jusqu’à la crise de 1930. Il nous en reste une génération de gloires rapides et sans a
233 pas possible.) De ces années, et de celles de la crise qui les suit, on ne retiendra guère que les bizarreries les plus aigu
234 croissante de vivre sur ses réserves, enfin à une crise et à une carence de la création. Malgré ces difficultés, conclut-il,
90 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
235 ions. Plusieurs générations de bourgeoisie, et la crise de cette bourgeoisie ont accouché d’un des plus beaux complexes que l
91 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
236 personnelles (son quant-à-soi), vaincues par une crise dont ce n’est pas ici le lieu de mentionner les causes profondes, ces
92 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
237 t, quand je me tire du livre que j’écris — sur la crise de la cultureaf — pour causer avec la laitière ou la factrice, ou le
93 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
238 ez si leur décadence ne suffit pas à expliquer la crise actuelle du genre dans notre société. 15. L’Anneau des Lowensköld,
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
239 des révolutions qu’il a fait naître. Or c’est une crise fort analogue qui menace la neutralité, dès l’instant où ceux qui en
95 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
240 solution, la solution pratique de la psychose de crise qui énerve la bourgeoisie n’est pas ailleurs que dans l’« esprit de p
241 t, quand je me tire du livre que j’écris — sur la crise de la culture — pour causer avec la laitière ou la factrice, ou le po
96 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
242 stes. C’est à ce prix que nous sortirons de notre crise spirituelle, etc. Question. — Comment fait-on pour s’arrêter de pens
243 ions. Plusieurs générations de bourgeoisie, et la crise de cette bourgeoisie, ont accouché d’un des plus beaux complexes que
244 z-lui des questions précises sur les causes de la crise dont il souffre et sur les remèdes qu’il estime nécessaires : il vous
97 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
245 ingénieuses. Cependant, les temps ont changé. La crise nous a fait voir soudain que les positions intellectuelles héritées d
98 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
246 s réformes à contretemps, à contre-fins, quelques crises gouvernementales, la livre à 600, le chômage ; — et le premier dictat
99 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
247 op d’allusions à d’autres parties du livre. 1. Crise moderne du mariage Deux morales s’affrontaient au Moyen Âge : cell
248 tirante. ⁂ Je n’entends pas un instant ramener la crise actuelle du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie médié
249 e immense littérature paraît chaque mois sur la «  crise du mariage ». Mais je doute fort qu’il en résulte aucune espèce de so
250 à le rendre insoluble. Ils sont les signes de la crise , mais aussi de notre impuissance à la réduire dans les cadres actuels
251 se donner pour première tâche de surmonter cette crise des mœurs. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur 
100 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
252 embre 1938)an D’un manuel futur : Leçon sur la crise des minorités en 1938. 1. Caractérisez l’état politique de l’Europe e