1
moin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la
crise
de notre civilisation, il y a un problème de morale à résoudre, une c
2
e, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La
crise
du concept de littérature », NRF, 1923. 3. « Il s’était développé en
3
iques et sociales d’aujourd’hui. Pour résoudre la
crise
de notre civilisation sous cet aspect comme sous les autres, il nous
4
trois ou quatre claques sur la poitrine ; et une
crise
intérieure par un court accès de danse de Saint-Guy. Art classique :
5
par tous ceux qui cherchent à s’orienter dans la
crise
moderne. M. Daniel-Rops unit en lui à l’état de velléités contradicto
6
sera plus malade, les temps seront guéris de leur
crise
, les valeurs auront retrouvé leur stabilité, et comme M. Albert Muret
7
normal, que l’on satisfait dans certains états de
crise
afin de retrouver son équilibre — et dont on tire parfois quelque pla
8
ir les risques12 les plus graves et provoquer une
crise
, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi,
9
nsitoires, ajoute Keyserling. Nous traversons une
crise
d’adaptation, et il s’agit de la résoudre dans le sens d’une philosop
10
carne et devient visible. Ce sont les périodes de
crise
. Or toute crise est un jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela
11
visible. Ce sont les périodes de crise. Or toute
crise
est un jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela se voit par l’é
12
, par le passage à la limite : car la plus grande
crise
imaginable, c’est l’arrêt absolu, suprême : le Jugement dernier. Le s
13
rême : le Jugement dernier. Le sens de l’actuelle
crise
apparaît ainsi manifeste : un jugement sur tous les plans, financier,
14
le œuvre, datée de 1919 et reparue en un temps de
crise
, qu’elle en revêt une actualité accidentelle : c’est en quelque sorte
15
ctualité7 et une réalité véritables du fait de la
crise
. Mais cet affleurement mystérieux de la forme mythique, le poète en t
16
atoire, le fait même de penser devient fauteur de
crise
. Informer le réel, c’est en quelque sorte le mettre en état de crise
17
réel, c’est en quelque sorte le mettre en état de
crise
; et il n’y a de réalité que par et dans la crise… 7. On pourrait so
18
crise ; et il n’y a de réalité que par et dans la
crise
… 7. On pourrait soutenir que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle » p
19
igurent bel et bien dans son évolution une de ces
crises
où l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et si, comme chez Go
20
ux. Pascal choisit une fois pour toutes, dans une
crise
lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une crise in
21
sein d’un vertige total. Rimbaud choisit dans une
crise
instinctive qui ressemble à la chute soudaine de l’ivresse devant le
22
à la légère le drame de la Révolution. Il est des
crises
nécessaires1. Mais c’est à nous précisément de préparer les voies que
23
a position politique de ce journal. Le titre : La
Crise
est dans l’homme 38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bou
24
nomistes bourgeois ou marxistes, pour lesquels la
crise
est dans les institutions. Il paraît supposer une rénovation intérieu
25
re la mystique productiviste déjà « niée » par la
crise
américaine en particulier. 21. du Criterion. 22. Exemple frappant d
26
rir les risques7 les plus graves et provoquer une
crise
, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi,
27
lus délicats que les sens de l’homme. Cette belle
crise
radio-poétique s’étant heureusement dénouée dans les hauteurs du ciel
28
itié. Je les décourage d’aller chercher ailleurs.
Crise
des logements. — Est-ce que Paris a été bombardé ? me demandent-ils n
29
ccès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la
crise
» depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leurs activités
30
vent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de
crise
baigne toutes leurs activités, à un degré bien plus profond qu’on ne
31
lucider les causes lointaines ou prochaines de la
crise
sans précédent où s’engage l’humanité tout entière. ⁂ En France, plus
32
violence, la question que lui pose sans cesse la
crise
perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une
33
que la misère grandit. C’est une des leçons de la
crise
. 5. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casser
34
téral de ce mot : l’accusation qui met en état de
crise
l’ensemble de ces affirmations et de ces négations, cette éthique et
35
lle est le jugement de tous nos jugements et la «
crise
» de tous nos problèmes ? Mais si l’on opte pour le scandale et non p
36
de nommer la pensée de Barth une théologie de la
crise
, une théologie dialectique. Elle est surtout et avant tout cela une t
37
le plus créateur du terme, et qui met en état de
crise
toutes nos sécurités morales. (Ce n’est qu’à certains degrés de tensi
38
mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une
crise
millénaire dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temp
39
un paradoxe curieux que devoir en 1934, en pleine
crise
économique, des garçons qui se croient « réalistes » venir défendre l
40
s visiblement à mesure que le développement de la
crise
confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
41
e serait aux dépens de l’humain. Au sein de cette
crise
que l’on dit sans précédent, que fait l’individu pour se défendre ? E
42
ne, dans une plantation de thé où, d’ailleurs, la
crise
mondiale l’aura précédé. Les quatre autres atteignent enfin La Paz, c
43
six hommes63 ont été chassés de leur pays par une
crise
qui n’est pas seulement économique, par une crise qui atteint à la fo
44
crise qui n’est pas seulement économique, par une
crise
qui atteint à la fois leur attachement à la patrie et leur humanité,
45
nologique, qui n’est pas dépourvu d’enseignement.
Crise
! déclare le premier document ; rénovation mais sans révolution ! dit
46
e nous intéresse qu’en tant qu’illustration de la
crise
doctrinale du marxisme. Cette crise, c’est Montagnon qui la décrit le
47
tration de la crise doctrinale du marxisme. Cette
crise
, c’est Montagnon qui la décrit le plus franchement. « Vieillissement
48
ranchement. « Vieillissement », dit-il d’abord, «
crise
des vieilles formules », « tragique faiblesse du socialisme internati
49
rop aisée ? Deux constatations optimistes : 1° La
crise
actuelle est en train de manifester aux yeux de beaucoup de Français
50
ssion incompressible d’une jeunesse déracinée… La
crise
précipite sous nos yeux un processus depuis, longtemps actif. Tant qu
51
en réalité la raison même, déclare sa permanente
crise
et ses limites humiliantes. L’éternel est dans le présent, et non poi
52
néfaste pour les penseurs que pour les autres. La
crise
présente en témoigne avec une éloquence assez puissante. D’une part,
53
de son humanité. Il n’y a pas d’autre cause à la
crise
présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul dev
54
teté, c’est que l’un des prodromes du mal dont la
crise
finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique »,
55
mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une
crise
millénaire dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temp
56
violence, la question que lui pose sans cesse la
crise
perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une f
57
re la mystique productiviste déjà « niée » par la
crise
américaine en particulier. 58. Exemple frappant de l’Allemagne : voi
58
u sinon je devrais vous rendre responsables de la
crise
actuelle ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des
59
e ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La
crise
a des raisons que votre gros bon sens pratique ne connaît pas, et que
60
que la misère grandit. C’est une des leçons de la
crise
. 73. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casse
61
e, en tant que fixation brutale du capitalisme en
crise
. L’originalité de ces groupes réside d’abord dans leur refus absolu d
62
s visiblement à mesure que le développement de la
crise
confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
63
néfaste pour les penseurs que pour les autres. La
crise
présente en témoigne avec une éloquence assez puissante. D’une part,
64
de son humanité. Il n’y a pas d’autre cause à la
crise
présente : l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul de
65
teté, c’est que l’un des prodromes du mal dont la
crise
finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique »,
66
mme, depuis le déluge, le monde se débat dans une
crise
dont les périodes dites « prospères » ne sont que les temps de répit,
67
violence, la question que lui pose sans cesse la
crise
perpétuelle du monde. Et l’antagonisme des deux attitudes prend une f
68
re la mystique productiviste déjà « niée » par la
crise
américaine en particulier. 51. Exemple frappant de l’Allemagne : voi
69
u sinon je devrais vous rendre responsables de la
crise
actuelle ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La crise a des
70
e ? Mais tranquillisez-vous, je n’y songe pas. La
crise
a des raisons que votre gros bon sens pratique ne connaît pas, et que
71
que la misère grandit. C’est une des leçons de la
crise
. 76. Nos écrivains courent admirer là-bas la fabrication d’une casse
72
e, en tant que fixation brutale du capitalisme en
crise
. L’originalité de ces groupes réside d’abord dans leur refus absolu d
73
s visiblement à mesure que le développement de la
crise
confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit pas qu’un point de dép
74
paraît rouler d’elle-même, dans l’intervalle des
crises
économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhé
75
n destin créateur. Et quand tout va mal, quand la
crise
est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence d
76
s jusqu’ici avec le succès que l’on sait, voir la
crise
présente, ont été fausses, malfaisantes, dégradantes, pour continuer
77
s clercs purs ? Oui ou non, sommes-nous en pleine
crise
? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réal
78
, sommes-nous en pleine crise ? Oui ou non, cette
crise
couronne-t-elle la « politique » des « réalistes » ? Nous nous adress
79
ent l’évidence suivante : la cause profonde de la
crise
mondiale n’est autre que la bêtise des « réalistes » et de leurs poli
80
ingénieuses. Cependant, les temps ont changé. La
crise
nous a fait voir soudain que les positions intellectuelles héritées d
81
u gouvernement conquis, qui est à l’origine de la
crise
étatiste de l’URSS. C’est ce hiatus qui a valu au peuple russe la dic
82
ne à l’homme la vision réaliste du péché, crée la
crise
bien davantage qu’elle n’en résulte. Ce qui résulte inévitablement d’
83
n’en résulte. Ce qui résulte inévitablement d’une
crise
que la foi ne résout pas (en lui substituant une autre crise plus rad
84
a foi ne résout pas (en lui substituant une autre
crise
plus radicale et salutaire) c’est, par exemple, le culte du Surhomme.
85
lumières spéciales sur les moyens de résoudre la
crise
, d’organiser la production ou de conclure des traités ? Et si ce n’es
86
ce serait là peut-être un remède tout trouvé à la
crise
de surproduction intellectuelle et à l’encombrement des carrières lib
87
s brièvement cette phrase. La cité moderne est en
crise
, parce que personne n’a su ou n’a osé prévoir l’aboutissement matérie
88
de nos beaux idéaux. Il résulte de ce divorce une
crise
profonde de la culture, au sens le plus large du terme. Les buts de l
89
ne dont les compétences bavardes nous ont valu la
crise
actuelle viendront dire : ça n’est pas pratique. Mais ce n’est pas d’
90
ule attitude de pensée qui tienne compte de cette
crise
essentielle révélée par l’échec des synthèses hégéliennes comme const
91
e part, les intellectuels jetés au chômage par la
crise
— plutôt que par leur volonté d’indépendance — dès qu’ils sont en ass
92
urée par le krach de Wall Street (1930) et nommée
crise
; vu la commercialisation croissante de l’esprit, conditionnée par la
93
n croissante de l’esprit, conditionnée par ladite
crise
; vu l’existence de la presse et la puissance de la publicité ; vu le
94
de création, d’esprit actif, mieux il se vend. La
crise
force les éditeurs à se faire les interprètes du public auprès de l’a
95
la France politicienne. Car l’accélération de la
crise
a pour effet normal de ruiner la confiance un peu béate que l’on mett
96
ur savoir que la confusion politique, en temps de
crise
, travaille pour la future dictature étatiste ; qu’elle se qualifie el
97
? Jusqu’en 1930 environ, c’est-à-dire jusqu’à la
crise
, il y avait une foison de petits éditeurs qui étaient prêts à faire d
98
sur la mode qui était aux moins de trente ans. La
crise
a supprimé l’un après l’autre ces artisans, qui concevaient encore le
99
s n’iront pas au pire : d’ici quelques années, la
crise
persistant, il n’y aura plus en France d’édition libre. Et le seul mo
100
venaient s’y ajouter. L’étendue et l’acuité de la
crise
actuelle ont depuis lors amené les Messageries à une conception moins
101
s, il s’agit donc d’une mesure d’exception, ou de
crise
, exigeant la mise en œuvre d’une propagande de masse dirigée par l’Ét
102
stera une nouvelle autorité. Dans les périodes de
crise
, où tout se brouille et se confond, vous pourrez toujours distinguer
103
de Kierkegaard en France a les mêmes dates que la
crise
: 1930-1935. Il a fallu bien près d’un siècle, il a fallu surtout le
104
paraît rouler d’elle-même, dans l’intervalle des
crises
économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhé
105
n destin créateur. Et quand tout va mal, quand la
crise
est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence d
106
s jusqu’ici avec le succès que l’on sait, voir la
crise
présente, ont été fausses, malfaisantes, dégradantes, pour continuer
107
« réalisme » ? Oui ou non, sommes-nous en pleine
crise
? Oui ou non, cette crise couronne-t-elle la « politique » des « réal
108
, sommes-nous en pleine crise ? Oui ou non, cette
crise
couronne-t-elle la « politique » des « réalistes » ? Nous nous adress
109
’imagination est pratiquement nécessaire, dans la
crise
où nous sommes, pour dépasser le cercle vicieux des intérêts étroits,
110
ent l’évidence suivante : la cause profonde de la
crise
mondiale n’est autre que la bêtise des « réalistes » et de leurs poli
111
t le stalinisme (juillet 1936)v À propos de la
Crise
du Progrès, de M. Georges Friedmann (Gallimard), nous avons un petit
112
la solution proposée par le néo-marxisme à cette
crise
. En gros, nous ne pouvons qu’approuver la description donnée par l’au
113
le système capitaliste qui est responsable de la
crise
, et non pas le machinisme et l’électricité. Tous nos lecteurs savent
114
ujet d’un livre qui porte un pareil titre. Car la
crise
du Progrès n’est rien que la crise du rationalisme « plat », et l’his
115
titre. Car la crise du Progrès n’est rien que la
crise
du rationalisme « plat », et l’histoire de ses démêlés avec le capita
116
hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la
crise
occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
117
s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni
crises
de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes, mais une jeu
118
ons et même de nos utopies. La dictature de cette
crise
sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que to
119
deux réponses différentes à l’appel jailli de la
crise
, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
120
crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette
crise
était la plus aiguë, la réponse, qui devait être totale, n’a été que
121
puis cent ans ou plus la nation existait déjà, la
crise
est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
122
n’opposons pas des droits que justement toute la
crise
dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
123
nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la
crise
dans le sens de notre destin. 5. Le dilemme. Je parle ici de force
124
5. Le dilemme. Je parle ici de forces totales, de
crise
totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
125
de crise totale, et de destins communs : forces,
crise
et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
126
ine de sens parfois contradictoires, créés par la
crise
actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
127
alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette
crise
du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part la somme des
128
nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la
crise
actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
129
ble. Ainsi la nuit surprend les hommes, ainsi les
crises
et les paniques s’installent. Métamorphose imperceptible au plus gran
130
Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la
crise
est ouverte.) Critiquer pour construire Il faut insister tout d
131
e problème, sur l’inquiétude qu’il trahit, sur la
crise
de confiance qu’il révèle. Mais en même temps, et non moins fortement
132
re : tant d’autres ont su décrire avant moi notre
crise
. Au travers des critiques qu’à mon tour il me faudra bien formuler, j
133
e ne se fonde pas dans l’humeur d’un clerc que la
crise
aurait rendu neurasthénique, ni dans la nostalgie d’un amateur de par
134
e monde commence à distinguer que le secret de la
crise
économique réside dans l’inadaptation de la production à la consommat
135
re conscience d’un parallélisme frappant entre la
crise
économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement
136
llélisme frappant entre la crise économique et la
crise
de la culture. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la n
137
une. Nous y reviendrons. Prendre conscience de la
crise
culturelle, c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la cu
138
celles du Progrès. Et nous voici revenus à cette
crise
dont nous avions en débutant posé le fait. 11. On se rappelle que C
139
ermet ainsi de mieux comprendre les raisons de la
crise
présente, terme fatal d’une révolution qui a consisté dans le passage
140
et la nature de la raison, pour prophétiser notre
crise
. On voit maintenant l’importance décisive de ce que j’appelle la comm
141
décadence est commencée. ⁂ Il faut placer cette «
crise
» de la mesure latine aux débuts du xive siècle. La coïncidence est
142
st la même date que nous donnions à la première «
crise
» bourgeoise (voir chap. ii ). Un fait notable illustre par ailleurs
143
ine de sens parfois contradictoires, créés par la
crise
actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
144
alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette
crise
du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part, la somme de
145
nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la
crise
actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
146
hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la
crise
occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
147
s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni
crises
de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une je
148
s buts lointains. Dès lors, si je constate que la
crise
matérielle est devenue, par une horrible dérision, la dernière obsess
149
ses internes qui précèdent. La dictature de cette
crise
sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible, et à
150
ce. Et les régimes dictatoriaux sont nés dans une
crise
si profonde qu’ils n’ont pas encore pu s’en affranchir par la mystiqu
151
tions ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une
crise
totale. Ainsi l’opposition des deux Europes se ramène à l’opposition
152
deux réponses différentes à l’appel jailli de la
crise
, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
153
crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette
crise
était la plus aiguë, la réponse a été totale, ou tout au moins totali
154
puis cent ans ou plus la nation existait déjà, la
crise
est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
155
n’opposons pas des droits que justement toute la
crise
dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
156
nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la
crise
dans le sens de notre destin. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces
157
Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de
crise
totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
158
de crise totale, et de destins communs : forces,
crise
et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
159
préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de notre
crise
et de la décomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de
160
écomposition des vieilles mesures, il y avait une
crise
de l’esprit, et une défection de la culture ; et que par suite, si no
161
ue le destin de notre économie. C’est qu’entre la
crise
matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme.
162
conomie. C’est qu’entre la crise matérielle et la
crise
de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme. Elles ont une origine c
163
me. Elles ont une origine commune. De même que la
crise
sociale est suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et
164
el et responsable avec le prolétaire mécanisé, la
crise
de la pensée, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’
165
e, moins visible et pourtant plus radicale, cette
crise
d’impuissance et de honte est suspendue à l’abdication de nos « maîtr
166
buse de la sécurité, elle accouche à la fin de sa
crise
. Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est
167
curité, elle accouche à la fin de sa crise. Et la
crise
est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une
168
slation, quelle méthode eût osé prévoir une telle
crise
? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubl
169
es lois au producteur : c’est la formule de notre
crise
industrielle comme aussi de la fameuse prolétarisation des masses. On
170
le croirait dans le matérialisme universel, notre
crise
. Cependant que l’esprit surnage, un esprit assez purifié de vulgaire
171
s francs, par un acte, ici, que j’atteste, met en
crise
. 56. « Je dis cela peut-être trop souvent, mais ce n’est pas une r
172
posent encore du recul nécessaire par rapport aux
crises
matérielles pour mener une critique radicale des causes profondes du
173
donner des lois qui ne tiennent plus compte de la
crise
du monde, et de celle de l’esprit dans ce monde. L’esprit s’est dégag
174
ble. Ainsi la nuit surprend les hommes, ainsi les
crises
et les paniques s’installent. Métamorphose imperceptible au plus gran
175
Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la
crise
est ouverte. Insuffisance de nos refus Si la culture nous pose
176
e monde commence à distinguer que le secret de la
crise
économique réside dans l’inadaptation de la production à la consommat
177
re conscience d’un parallélisme frappant entre la
crise
économique et la crise de la culture. Disons parallélisme, simplement
178
llélisme frappant entre la crise économique et la
crise
de la culture. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la n
179
une. Nous y reviendrons. Prendre conscience de la
crise
culturelle, c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la cu
180
celles du Progrès. Et nous voici revenus à cette
crise
dont nous avions en débutant posé le fait. 12. On se rappelle que C
181
ermet ainsi de mieux comprendre les raisons de la
crise
présente, terme fatal d’une révolution qui a consisté dans le passage
182
et la nature de la raison, pour prophétiser notre
crise
. On voit maintenant l’importance décisive de ce que j’appelle la com
183
décadence est commencée. ⁂ Il faut placer cette «
crise
» de la mesure latine aux débuts du xive siècle. La coïncidence est
184
st la même date que nous donnions à la première «
crise
» bourgeoise. Un fait notable illustre par ailleurs la relation de ce
185
ine de sens parfois contradictoires, créés par la
crise
actuelle et très mal distingués les uns des autres par la plupart de
186
alisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette
crise
du sens des mots et de la sémantique vivante. D’une part, la somme de
187
nsommation, on aperçoit la raison immédiate de la
crise
actuelle du langage. La presse, la radio, l’éloquence politique et le
188
hisent avec la jeune révolution. Angoissés par la
crise
occidentale et l’isolement où ils se voient ; séduits par certains ré
189
s et inutilisables, ni chômeurs de profession, ni
crises
de gouvernement, ni vieillards cramponnés aux commandes ; mais une je
190
s buts lointains. Dès lors, si je constate que la
crise
matérielle est devenue, par une horrible dérision, la dernière obsess
191
ses internes qui précèdent. La dictature de cette
crise
sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible, et à
192
ce. Et les régimes dictatoriaux sont nés dans une
crise
si profonde qu’ils n’ont pas encore pu s’en affranchir par la mystiqu
193
tions ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une
crise
totale. Ainsi l’opposition des deux Europes se ramène à l’opposition
194
deux réponses différentes à l’appel jailli de la
crise
, vers une communauté nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë,
195
crise, vers une communauté nouvelle. Là où cette
crise
était la plus aiguë, la réponse a été totale, ou tout au moins totali
196
deux ou trois siècles la nation existait déjà, la
crise
est bien moins virulente, et la réponse a plus de peine à se dégager.
197
n’opposons pas des droits que justement toute la
crise
dénonce et rend caducs, mais une force nouvelle qui résolve la crise
198
nd caducs, mais une force nouvelle qui résolve la
crise
dans le sens de notre destin. 5° Le dilemme. — Je parle ici de forces
199
Le dilemme. — Je parle ici de forces totales, de
crise
totale, et de destins communs : forces, crise et destins qui sont tou
200
de crise totale, et de destins communs : forces,
crise
et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels. L’Europe
201
préciser. ⁂ Il m’a semblé qu’à l’origine de notre
crise
et de la décomposition des vieilles mesures, il y avait une crise de
202
écomposition des vieilles mesures, il y avait une
crise
de l’esprit, et une défection de la culture ; et que par suite, si no
203
ue le destin de notre économie. C’est qu’entre la
crise
matérielle et la crise de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme.
204
conomie. C’est qu’entre la crise matérielle et la
crise
de la pensée, il y a plus qu’un parallélisme. Elles ont une origine c
205
me. Elles ont une origine commune. De même que la
crise
sociale est suspendue à une certaine confusion du travailleur réel et
206
el et responsable avec le prolétaire mécanisé, la
crise
de la pensée, moins visible et pourtant plus radicale, cette crise d’
207
e, moins visible et pourtant plus radicale, cette
crise
d’impuissance et de honte est suspendue à l’abdication de nos « maîtr
208
buse de la sécurité, elle accouche à la fin de sa
crise
. Et la crise est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est
209
curité, elle accouche à la fin de sa crise. Et la
crise
est un jugement, comme l’indique l’étymologie. Elle est l’arrêt d’une
210
slation, quelle méthode eût osé prévoir une telle
crise
? qui eût osé pareil blasphème contre le Progrès nécessaire ? On oubl
211
es lois au producteur : c’est la formule de notre
crise
industrielle comme aussi de la fameuse prolétarisation des masses. On
212
le croirait dans le matérialisme universel, notre
crise
. Cependant que l’esprit surnage, un esprit assez purifié de vulgaire
213
s francs, par un acte, ici, que j’atteste, met en
crise
. 58. « Je dis cela peut-être trop souvent, mais ce n’est pas une
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posent encore du recul nécessaire par rapport aux
crises
matérielles pour mener une critique radicale des causes profondes du
215
des luttes de classes : il a vu aussi la première
crise
économique « fonctionnelle » du système capitaliste. Les marchés conn
216
ndrement du crédit a toujours marqué le début des
crises
économiques. La traite qui revient impayée, c’est l’oiseau de mauvais
217
es escomptées et déjà mises en circulation. Cette
crise
du xive siècle eut, entre autres conséquences graves, celle de faire
218
son défaut, la Révolution fut déclenchée par une
crise
financière. Or cette crise ne fut résolue qu’en apparences, la sociét
219
fut déclenchée par une crise financière. Or cette
crise
ne fut résolue qu’en apparences, la société n’ayant aucunement renonc
220
emier article, a notablement empiré du fait de la
crise
générale. Et cela pour des raisons d’ordre technique dont le lecteur
221
question : celui du contrat d’édition. Depuis la
crise
, plusieurs éditeurs ont eu recours à l’expédient suivant. Lorsqu’un j
222
r. Pourquoi lit-on si peu ? Pourquoi, en temps de
crise
, a-t-on comme premier réflexe d’économiser sur les livres, plutôt que
223
e rend pas compte de l’importance réelle de cette
crise
, à qui la faute, disions-nous ? Au public ou aux écrivains ? On objec
224
nifie culture. C’est que la culture est en pleine
crise
, et que cette crise ne sévit plus seulement dans les élites, mais se
225
que la culture est en pleine crise, et que cette
crise
ne sévit plus seulement dans les élites, mais se manifeste dans la vi
226
les couches profondes de la nation. Je dis que la
crise
de la culture est dans la rue. Je dis que la culture fait le trottoir
227
sse actuelle ne marche plus pour les défendre. La
crise
du livre, dont tout le monde parle, c’est d’abord la crise du roman,
228
livre, dont tout le monde parle, c’est d’abord la
crise
du roman, et du roman fait à l’usage des bourgeois, de leurs loisirs
229
urgeois, de leurs loisirs improductifs. Une telle
crise
ne peut être résolue par des mesures de propagande, ni par des lois p
230
utes les bases de la culture actuelle qui sont en
crise
. Faites-nous des œuvres qui affirment, qui combattent, qui militent e
231
s qui riment à quelque chose, il n’y aura plus de
crise
du livre. g. « Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque
232
ermission, la Permission perpétuelle — jusqu’à la
crise
de 1930. Il nous en reste une génération de gloires rapides et sans a
233
pas possible.) De ces années, et de celles de la
crise
qui les suit, on ne retiendra guère que les bizarreries les plus aigu
234
croissante de vivre sur ses réserves, enfin à une
crise
et à une carence de la création. Malgré ces difficultés, conclut-il,
235
ions. Plusieurs générations de bourgeoisie, et la
crise
de cette bourgeoisie ont accouché d’un des plus beaux complexes que l
236
personnelles (son quant-à-soi), vaincues par une
crise
dont ce n’est pas ici le lieu de mentionner les causes profondes, ces
237
t, quand je me tire du livre que j’écris — sur la
crise
de la cultureaf — pour causer avec la laitière ou la factrice, ou le
238
ez si leur décadence ne suffit pas à expliquer la
crise
actuelle du genre dans notre société. 15. L’Anneau des Lowensköld,
239
des révolutions qu’il a fait naître. Or c’est une
crise
fort analogue qui menace la neutralité, dès l’instant où ceux qui en
240
solution, la solution pratique de la psychose de
crise
qui énerve la bourgeoisie n’est pas ailleurs que dans l’« esprit de p
241
t, quand je me tire du livre que j’écris — sur la
crise
de la culture — pour causer avec la laitière ou la factrice, ou le po
242
stes. C’est à ce prix que nous sortirons de notre
crise
spirituelle, etc. Question. — Comment fait-on pour s’arrêter de pens
243
ions. Plusieurs générations de bourgeoisie, et la
crise
de cette bourgeoisie, ont accouché d’un des plus beaux complexes que
244
z-lui des questions précises sur les causes de la
crise
dont il souffre et sur les remèdes qu’il estime nécessaires : il vous
245
ingénieuses. Cependant, les temps ont changé. La
crise
nous a fait voir soudain que les positions intellectuelles héritées d
246
s réformes à contretemps, à contre-fins, quelques
crises
gouvernementales, la livre à 600, le chômage ; — et le premier dictat
247
op d’allusions à d’autres parties du livre. 1.
Crise
moderne du mariage Deux morales s’affrontaient au Moyen Âge : cell
248
tirante. ⁂ Je n’entends pas un instant ramener la
crise
actuelle du mariage au conflit de l’orthodoxie et d’une hérésie médié
249
e immense littérature paraît chaque mois sur la «
crise
du mariage ». Mais je doute fort qu’il en résulte aucune espèce de so
250
à le rendre insoluble. Ils sont les signes de la
crise
, mais aussi de notre impuissance à la réduire dans les cadres actuels
251
se donner pour première tâche de surmonter cette
crise
des mœurs. On commença par opposer à l’idéal antisocial de « bonheur
252
embre 1938)an D’un manuel futur : Leçon sur la
crise
des minorités en 1938. 1. Caractérisez l’état politique de l’Europe e