1
e qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je
crois
qu’elle sert mieux la démocratie que l’Église romaine, quoi qu’en pen
2
i devraient m’être parfaitement impénétrables. Je
crois
même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforç
3
de ces jeunes gens prétentieux et sincères qui se
croient
une vocation, végètent dans des œuvres d’évangélisation, fondent des
4
illeur style pour un romancier ? C’est plutôt, je
crois
, une certaine harmonie générale dans le récit et le ton, surtout dans
5
français cette œuvre « d’importance européenne »,
croyez
-vous qu’il aille s’abandonner à l’émotion communicative de qui découv
6
Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ».
Croit
-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien
7
Synge, Joyce même… Trois noms qui permettent, je
crois
, de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs
8
ons, ou les transformer totalement. — Alors, vous
croyez
à l’action sociale des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bie
9
esseurs suisses et français. Miracle qui nous fit
croire
un instant à la fameuse devise de la Révolution. d. « Conférences d
10
plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne
crois
pas qu’il puisse se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’es
11
onc la foi ? » Mais c’est encore une question… Je
crois
qu’il ne faut pas attendre immobile dans sa prière, qu’une révélation
12
mplexe — sont plutôt optimistes. Il ne paraît pas
croire
à un péril oriental très pressant, ni surtout que nous ayons à cherch
13
uit la religion du « Prince de la vie »… Qu’on ne
croie
pas, d’ailleurs, que l’attitude presque constamment critique de M. de
14
amon Fernandez, Messages (juillet 1926)w Je ne
crois
pas exagéré de dire qu’en publiant ce recueil d’essais, M. Fernandez
15
on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien
croire
qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique »
16
aison de l’idéal asiatique avec le nôtre. Mais je
crois
que toute intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques
17
vis plus ou moins fortement des sentiments que je
crois
avoir éprouvés à tel moment de mon passé. Parfois — rarement —, je pa
18
désirs anciens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai
cru
que je pourrais me regarder sans rien toucher en moi. En réalité, je
19
teurs La fonction de l’homme est aussi bien de
croire
que de constater. F. Raub. La sincérité obstinée d’un Rivière n’a
20
de cet âge. Mais il le faut dépasser.) Si j’en
crois
l’intensité d’un sentiment intime, ce moi idéal que j’appelle en chaq
21
pages d’un lyrisme inouï. Que Louis Aragon ne se
croie
pas tenu de justifier ses visions par le moyen d’une métaphysique aus
22
éconçu. (Cette attitude est plus rare qu’on ne le
croit
, de nos jours.) M. Esmonin montra avec beaucoup de clarté comment, en
23
iques. Et les statistiques faussées peuvent faire
croire
à une très forte diminution du nombre des protestants. Aussi ne s’eff
24
ù je vais me suicider, d’autant plus que vous n’y
croirez
pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous dise qu’il fait très fro
25
tobus passaient par groupes. Plusieurs fois, j’ai
cru
vous reconnaître dans la foule qui se précipitait, mais je n’avais pa
26
rentrer seul. Je ne sais comment j’y parvins. Je
crois
que j’ai marché plusieurs heures avant de retrouver ma rue. Il doit ê
27
des imbéciles, nous ne sommes pas de ces gens qui
croient
que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y
28
ops a-t-il trop négligé le rôle extérieur, que je
crois
décisif, des conditions de la vie moderne.) Après avoir défini quelqu
29
as dans un rayon échappé des Enfers — auxquels je
crois
encore, et pas seulement pour le pittoresque. — Attrape ! Il n’exis
30
te un peu ridicule. C’est ainsi que l’on arrive à
croire
, pour un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu
31
ulle part sur cette terre où l’orgueil des hommes
croit
pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez
32
er impertinent de votre part. (Le reconduisant :)
Croyez
, Monsieur, à mon estime la plus vive. Mais décidément nous sommes déb
33
ends votre plaisir… III Il y a des gens qui
croient
avoir tout dit quand ils ont montré à l’origine de telle doctrine mys
34
… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on
croirait
encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon, Breton et leurs ami
35
d’hôtel en collaboration avec Paul Donzé. Qui eût
cru
que ce paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux ex
36
qui vouent tout leur amour à la peinture pure. Je
crois
même que, Paul Donzé touché à son tour par la grâce décorative, il n’
37
nie mélancolique et qui voient plus loin qu’on ne
croit
, mais il a toujours l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie
38
p des meilleurs de nos artistes. Mais n’allez pas
croire
à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une sorte d’aristocrati
39
vélant un tempérament très rassurant. C’était, je
crois
, le vrai Humbert qui commençait à s’affirmer. Puis il y eut une pério
40
ent et d’une abondance très sûrement ordonnée. Je
crois
qu’on doit beaucoup attendre de ce tempérament qui fait jaillir en lu
41
ont le profond ricanement se prolonge en nous. Je
crois
entendre Jacob qui se retourne, méprisant : « Mais oui, je ne nie rie
42
gées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire
croire
que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux volètent, se balancent
43
t blanchi. Il me regardait avec une terreur ou je
crus
distinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie. Pour lui, sans dou
44
es-mêmes auparavant, et pas toujours défavorable,
croyez
-le bien… Le goût de la propriété étant à mon sens l’un des plus vulga
45
d’inquiétude. Et cela n’est pas sans me charmer,
croyez
-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche
46
ience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’on
croirait
ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’étudiants qui ne
47
s, quelque paysan du Danube survenant : — Je vous
croyais
écrivain ? — Hélas ! soupirez-vous. Mais j’ai tué la littérature en m
48
u devant un public supposé dévot, et qui n’ose en
croire
sa pudeur, et qui doute enfin de l’impossibilité des miracles ! Quell
49
tendez d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je
crois
ce mépris et cette attente également exagérés. Vous savez bien que no
50
d’expérience ». Mais une telle « expérience », je
crois
, ne peut être sensible qu’à des êtres pour qui elle est en somme inut
51
is me cramponner à cette espèce de bonheur qu’ils
croient
lié à la possession, et que j’allais vivre aussi sur le dogme l’argen
52
r le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu
croyais
que j’allais adhérer à l’idéologie socialiste, gros farceur, va. Quan
53
oman et des mémoires. Mais si son début permet de
croire
que le Perroquet Vert ne restera pas une réussite isolée dans l’œuvre
54
On a trop dit que notre époque est chaotique. Je
crois
bien, au contraire, que l’histoire n’a pas connu de période où les di
55
ne tentons rien d’autre ici. Il y a une lâcheté,
croyons
-nous, dans cette complaisance générale à proclamer le désordre du tem
56
uffit pourtant de regarder autour de nous et d’en
croire
nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un
57
le procédé très simple de la répétition, on fait
croire
aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affa
58
ublie que cela ne l’intéresse plus réellement. Il
croit
qu’il va gagner 5 francs en achetant 5 francs moins chers un objet qu
59
et de l’avenir de son effort. Pour mon compte, je
crois
que l’idée fixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne
60
midable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de
croire
que les choses pourront aller ainsi longtemps encore. On se refuse à
61
avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je
crois
que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles a
62
sions, — illusions des formes passagères que nous
croyons
seules réelles, illusions des reflets qui ne livrent que le côté terr
63
ut ce qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs.
Croyez
-moi, ce qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qu
64
esté, mais dont ils participent plus qu’ils ne le
croient
. Certes il était urgent de faire la critique de « cette réalité de pr
65
e amie d’une beauté de plus en plus frappante, il
croit
saisir dans un regard de cette femme l’écho de ce qui serait lui. Déj
66
cement comique, si émouvant : « À cette époque je
croyais
fortement en l’existence d’une espèce de secrète et à peu près univer
67
pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas
cru
, c’est qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le mo
68
in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux
croit
-on), est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est un
69
èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont
cru
pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
70
s miracles de liberté dont nous avons besoin pour
croire
que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans
71
lui demande l’impossible. Et quand bien même elle
croirait
n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en
72
sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui
croient
aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit
73
aire une critique dangereuse. 3° que néanmoins je
crois
à l’efficace de certaines utopies. (Les religions, la découverte de l
74
grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire
croire
qu’« il n’y a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire
75
abli à la mesure exacte de leurs besoins. Nous ne
croyions
plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de
76
uphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de
croire
que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de chos
77
uffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je
crois
que je m’oublierais au point d’insinuer que les instituteurs galonnés
78
: je lève la main, — au lieu de demander ce qu’on
croit
. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proc
79
5. La machine à fabriquer des électeurs Je
crois
à l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on
80
l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je
crois
aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’
81
amoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont
cru
et embelli d’un même mouvement. Morigéner l’une c’est faire pleurer l
82
era cher ce crime contre la civilisation. Elle ne
croit
plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra q
83
est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je
crois
qu’elle a surtout besoin d’une purge violente qui chasse ce ver solit
84
l semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en
croire
les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école
85
ra au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je
crois
que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
86
en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne
crois
pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution q
87
te l’école a pourtant faim d’instruction15, et se
croirait
lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire e
88
u agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On
croit
devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de m
89
vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne
crois
pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un s
90
sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui
croient
aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit
91
ire une critique dangereuse ; 3° que néanmoins je
crois
à l’efficace de certaines utopies. (Les religions, la découverte de l
92
grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire
croire
qu’ « il n’y a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire
93
abli à la mesure exacte de leurs besoins. Nous ne
croyions
plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de
94
uphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de
croire
que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de chos
95
uffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je
crois
que je m’oublierais au point d’insinuer que les instituteurs galonnés
96
: je lève la main, — au lieu de demander ce qu’on
croit
. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proc
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5. La machine à fabriquer des électeurs Je
crois
à l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on
98
l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je
crois
aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’
99
era cher ce crime contre la civilisation. Elle ne
croit
plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra q
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est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je
crois
qu’elle a surtout besoin d’une purge violente qui chasse ce ver solit
101
l semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en
croire
les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école
102
ra au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je
crois
que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
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en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne
crois
pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution q
104
e l’école a pourtant faim d’instruction 15, et se
croirait
lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire e
105
u agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On
croit
devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de m
106
vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne
crois
pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un s
107
é, mieux, le goût des esprits singuliers, si vous
croyez
que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’esprit pénètre dans
108
alicieuse et sensuelle dont nos yeux helvètes les
croyaient
par trop dépourvues… Cette charmante « japanisation » est rehaussée d
109
e, après lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg
croit
ou non à la divinisation finale de l’homme par le progrès des science
110
ans les « milieux » littéraires, l’un parce qu’il
croit
tout à fait, l’autre parce qu’il ne croit pas du tout, le troisième p
111
e qu’il croit tout à fait, l’autre parce qu’il ne
croit
pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les
112
il ne croit pas du tout, le troisième parce qu’il
croit
ou ne croit pas selon les sautes brusques de son tempérament. Attendo
113
pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne
croit
pas selon les sautes brusques de son tempérament. Attendons encore un
114
us profonds mystères de notre condition, et je ne
crois
pas trop absurde d’y chercher l’origine non seulement des passions am
115
doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le
croire
M. Gide, — si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’
116
commençait un roman. Son absence nous fera-t-elle
croire
qu’il apporte un soin tout particulier à le parfaire ? — il est bient
117
tacitement toute forme de vie, et explicitement —
croyons
-nous — certaines expériences particulières, telles que les rêves (à l
118
les a poussés à un paroxysme verbal qui induit à
croire
qu’il les sentait moins profondément que ses devanciers. Son sadisme
119
un peu hâtive à une « jeunesse » déjà démodée… Je
crois
que la jeunesse d’aujourd’hui s’éloigne plutôt de la grandiloquence «
120
dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je
crois
bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
121
dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je
crois
y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
122
reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne
croit
pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
123
choire. 6. Doutes sur la nature du Sujet Je
crois
qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écri
124
ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut
croire
bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
125
e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ? Mais je
crois
que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
126
isolés, des bribes de phrases… Or, si comme je le
crois
et voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la matur
127
de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me
croit
triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme il
128
eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je
crois
, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
129
problème de l’homme dans sa totalité, et c’est je
crois
l’éloge de choix. Mais de ce problème central, qui déborde le plan es
130
le Parthénon et le courage de Mucius Scevola. On
croyait
au progrès, sous n’importe quelle forme. Brusquement, nous voici « ga
131
culière, antérieure à n’importe quel dogme. Je ne
crois
pas qu’il existe d’autres facultés capables d’équilibrer en nous l’es
132
Tentation de l’Occident. La Voix royale 9, est,
croyons
-nous, le récit des événements qui précédèrent l’aventure chinoise de
133
gens, si nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui
croient
que le pire est toujours le plus vrai ; que la prose est plus vraie q
134
des conditions matérielles de la vie humaine. Je
crois
que l’homme ne peut être transformé que spirituellement. Et cette rév
135
astronome chrétien. Comment un astronome peut-il
croire
à l’Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre ressource que
136
iste salue comme son contemporain ; en tant qu’il
croit
à l’Incarnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en homme du xi
137
Le séculariste « constructiviste » répondra qu’il
croit
en la puissance de l’homme pour se dégager des servitudes provisoires
138
dit. Depuis le temps qu’on cherchait à nous faire
croire
qu’une origine protestante était un vice rédhibitoire pour toute carr
139
naît mal. Derrière le mur de notre maison on nous
croyait
peut-être enfermés dans un moralisme étriqué, ennuyeux et consciencie
140
maines, et comme la morale du roman. Mais nous ne
croyons
pas qu’une œuvre de cette envergure comporte à proprement parler de m
141
int ébranlé sa foi, la princesse répond : « Je ne
crois
pas, j’espère que non ; bien qu’il soit difficile, quelquefois, me se
142
’est là se contenter à bon marché, et personne ne
croit
plus à la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Montherlant l
143
comprend que, non satisfait de s’y complaire, il
croit
y découvrir son originalité, ou comme il le dit : son « paysage intér
144
e l’homme était beaucoup moins simple qu’il ne le
croyait
. Mais la question reste de savoir si cette division interne, une fois
145
manisé certes, s’élève à une vertu surhumaine. Je
crois
que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémissant, c’est sa nobles
146
suis oiseau, voyez mes ailes. » Qu’il n’aille pas
croire
pourtant que désormais la vertu fera prime, les vices ayant épuisé le
147
C’est un fait digne d’intérêt, et que personne,
croyons
-nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l’année 19
148
ion vraiment chrétienne. Car c’est à juste titre,
croyons
-nous, qu’on put écrire de Saint-Saturnin qu’un tel roman exprime « to
149
s de pensée ou d’action dans lesquelles nos pères
crurent
trouver des appuis, mais dont nous souffrons d’autant plus vivement q
150
ait d’une disposition trop romantique que d’avoir
cru
distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les fai
151
rler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramuz
croirait
-il à l’être collectif, être sans racines, mythe cérébral. « Je ne dis
152
u monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous
cru
, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si longtemp
153
cet ordre puisse être tenu pour crucial, je veux
croire
qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on voudrait dire maintenant, c
154
ion eût exaspéré Goethe autant que Rimbaud, mais,
croyons
-nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans leur commune gr
155
it de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
156
alut violents. Exerce-toi ». Objurgation que l’on
croirait
tirée de quelque journal intime du Goethe des années ascétiques, à We
157
ust que l’on citait plus haut : « Moi qui me suis
cru
plus grand que le Chérubin. » « Point de cantiques : tenir le pas gag
158
le qu’avec leur première sensation religieuse, et
croient
qu’on ne peut aller plus loin parce qu’ils ignorent tout du reste. »
159
hrétien, mais d’une tout autre sorte que ne l’ont
cru
nos athées qui s’arrêtaient à des boutades anticatholiques ou à des m
160
ement orgueilleux et misérable d’une humanité qui
croit
pouvoir fabriquer son bonheur par ses propres forces, notre devoir es
161
usionnistes » à ces terroristes de café. À les en
croire
, il n’y aurait rien d’autre à faire que d’installer des mitrailleuses
162
les gigolos drogués qui parlent de dialectique et
croient
que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssent la religion parce qu’ell
163
etournées ici. La philosophie présente qui dit et
croit
qu’elle se déroule au profit de l’homme, est-elle dirigée réellement,
164
Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y
croyons
. Nous n’avons plus à argumenter à la manière des philosophes, mais à
165
éellement du mal, quand presque plus personne n’y
croit
avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si hau
166
nom sert encore de recommandation (pour ceux qui
croient
aux « relations »). Cette vertu laïque et démodée, confectionnée par
167
ccepté. » Sur quoi le commissaire du gouvernement
croit
pouvoir remarquer « que l’on n’est pas ici pour parler de théologie e
168
qui de Descartes à Kant, ou de Hegel à Marx, ont
cru
pouvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-mê
169
on doctrinale peut se définir simplement. Les uns
croient
, avec Marx, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leu
170
sont les faits » comme on voudrait nous le faire
croire
. Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose :
171
n ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment
croire
que l’esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de
172
commence à se savoir. Ils promettent du pain, et
croient
ainsi triompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de n
173
s-mêmes justes et opportunes (comme celles, je le
crois
, de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une violence spirit
174
Il faut savoir entendre ce mutisme formidable. Je
crois
que seule la foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de
175
ent confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai
cru
distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres
176
avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je
crois
que l’Occident est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles
177
leurs illusions, — ces formes passagères que nous
croyons
seules réelles, ces reflets qui nous illuminent le visage terrestre d
178
ut ce qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs.
Croyez
-moi, vous pourriez écrire une Vie simultanée de Gérard : elle tiendra
179
tôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y
croire
. Le pire mensonge est dans la vie réputée pratique, parce qu’il n’y e
180
gris. Une corde de violon saute dans sa boîte. Je
crois
que dans ma tête aussi, des choses obscures se détendent par à-coups.
181
dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je
crois
bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
182
dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je
crois
y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
183
reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne
croit
pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
184
hoire. vi Doutes sur la nature du sujet Je
crois
qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écri
185
ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut
croire
bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
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de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me
croit
triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme
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eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je
crois
, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
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e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mais je
crois
que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
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in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux
croit
-on) est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une
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èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont
cru
pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
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une fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je
croyais
voir un éclair blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une nature
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, faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je
croyais
m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse.
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udra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls
crus
germaniques. J’ai trouvé Swedenborg et Paracelse dans l’armoire sculp
194
— Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le
crois
, pour répondre. L’homme est un point de vue central et médiateur entr
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son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi, je
crois
entendre Gretchen (dans la scène du jardin, du premier Faust. Presque
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a oublié la clef de l’armoire aux confitures. (Je
crois
qu’il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.
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et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je
croyais
qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis rentré sans éve
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rien faire : c’est que depuis quelques jours, je
crois
, oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 19
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c’est que depuis quelques jours, je crois, oui je
crois
bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père
200
aura une douzaine encore jusqu’à Stuttgart, où je
crois
bien qu’on doit arriver vers 8 heures, J’ai d’abord essayé de me conf
201
élivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui
croient
devoir, ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vou
202
us profonds mystères de notre condition, et je ne
crois
pas trop absurde d’y chercher l’origine non seulement des passions am
203
doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le
croire
M. Gide, — si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu
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commençait un roman. Son absence nous fera-t-elle
croire
qu’il apporte quelque préciosité à le parfaire ? — il est bientôt min
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ent confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai
cru
distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres
206
tôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y
croire
. Le pire mensonge est dans la vie réputée pratique, parce qu’il n’y e
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gris. Une corde de violon saute dans sa boîte. Je
crois
que dans ma tête aussi, des choses obscures se détendent par à-coups.
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dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je
crois
bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
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dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je
crois
y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
210
reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne
croit
pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
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ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut
croire
bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
212
s de la romance à mon oreille de violoneux qui me
croit
triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme il
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eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je
crois
, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
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e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mais je
crois
que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
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élivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui
croient
devoir, ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vou
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in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux
croit
-on) est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une
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èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont
cru
pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
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une fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je
croyais
voir un éclair blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une nature
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, faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je
croyais
m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse.
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udra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls
crus
germaniques. J’ai trouvé Swedenborg et Paracelse dans l’armoire sculp
221
? Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le
crois
, pour répondre. L’homme est un point de vue central et médiateur entr
222
son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi, je
crois
entendre Gretchen (dans la scène du jardin, du premier Faust. Presque
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a oublié la clef de l’armoire aux confitures. (Je
crois
qu’il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.
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et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je
croyais
qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis rentré sans éve
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ds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de
croire
à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend, tout jus
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rien faire : c’est que depuis quelques jours, je
crois
, oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 19
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c’est que depuis quelques jours, je crois, oui je
crois
bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père
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aura une douzaine encore jusqu’à Stuttgart, où je
crois
bien qu’on doit arriver vers huit heures. J’ai d’abord essayé de me c
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eubles blancs, et ce grape-fruit. Ils la vengent,
croit
-elle, d’une Amérique « où tout est laid », mais d’où ils viennent.
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en plein cinquième arrondissement : — quand je me
croyais
encore dans la banlieue… Déjà nous descendons une rue déserte et prov
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euples disent que les chefs s’y opposent. Faut-il
croire
qu’ils sont prêts à se faire tuer, c’est-à-dire dans ce cas précis dé
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voient-ils, dont je n’ai pas conscience et que je
croyais
bien quitté ? Il se retourne et le voilà tout étonné… Désormais, nul
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disais-je, mais je n’en suis pas là. (Ainsi l’on
croit
savoir où l’on se tient, quel âge on a, et vers quoi l’on chemine. Ma