1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la démocratie que l’Église romaine, quoi qu’en pen
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
2 i devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforç
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
3 de ces jeunes gens prétentieux et sincères qui se croient une vocation, végètent dans des œuvres d’évangélisation, fondent des
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
4 illeur style pour un romancier ? C’est plutôt, je crois , une certaine harmonie générale dans le récit et le ton, surtout dans
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
5 français cette œuvre « d’importance européenne », croyez -vous qu’il aille s’abandonner à l’émotion communicative de qui découv
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
6 Vinet se déclarait « un chrétien sans épithète ». Croit -il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voit-il pas que rien
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
7 Synge, Joyce même… Trois noms qui permettent, je crois , de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 ons, ou les transformer totalement. — Alors, vous croyez à l’action sociale des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bie
9 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
9 esseurs suisses et français. Miracle qui nous fit croire un instant à la fameuse devise de la Révolution. d. « Conférences d
10 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
10 plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’es
11 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
11 onc la foi ? » Mais c’est encore une question… Je crois qu’il ne faut pas attendre immobile dans sa prière, qu’une révélation
12 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
12 mplexe — sont plutôt optimistes. Il ne paraît pas croire à un péril oriental très pressant, ni surtout que nous ayons à cherch
13 uit la religion du « Prince de la vie »… Qu’on ne croie pas, d’ailleurs, que l’attitude presque constamment critique de M. de
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
14 amon Fernandez, Messages (juillet 1926)w Je ne crois pas exagéré de dire qu’en publiant ce recueil d’essais, M. Fernandez
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
15 on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique »
15 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
16 aison de l’idéal asiatique avec le nôtre. Mais je crois que toute intelligence européenne libre peut souscrire aux critiques
16 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
17 vis plus ou moins fortement des sentiments que je crois avoir éprouvés à tel moment de mon passé. Parfois — rarement —, je pa
18 désirs anciens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me regarder sans rien toucher en moi. En réalité, je
19 teurs La fonction de l’homme est aussi bien de croire que de constater. F. Raub. La sincérité obstinée d’un Rivière n’a
20 de cet âge. Mais il le faut dépasser.)   Si j’en crois l’intensité d’un sentiment intime, ce moi idéal que j’appelle en chaq
17 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
21 pages d’un lyrisme inouï. Que Louis Aragon ne se croie pas tenu de justifier ses visions par le moyen d’une métaphysique aus
18 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
22 éconçu. (Cette attitude est plus rare qu’on ne le croit , de nos jours.) M. Esmonin montra avec beaucoup de clarté comment, en
23 iques. Et les statistiques faussées peuvent faire croire à une très forte diminution du nombre des protestants. Aussi ne s’eff
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
24 ù je vais me suicider, d’autant plus que vous n’y croirez pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous dise qu’il fait très fro
25 tobus passaient par groupes. Plusieurs fois, j’ai cru vous reconnaître dans la foule qui se précipitait, mais je n’avais pa
26 rentrer seul. Je ne sais comment j’y parvins. Je crois que j’ai marché plusieurs heures avant de retrouver ma rue. Il doit ê
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
27 des imbéciles, nous ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
28 ops a-t-il trop négligé le rôle extérieur, que je crois décisif, des conditions de la vie moderne.) Après avoir défini quelqu
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
29 as dans un rayon échappé des Enfers — auxquels je crois encore, et pas seulement pour le pittoresque. — Attrape !   Il n’exis
30 te un peu ridicule. C’est ainsi que l’on arrive à croire , pour un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu
31 ulle part sur cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez
32 er impertinent de votre part. (Le reconduisant :) Croyez , Monsieur, à mon estime la plus vive. Mais décidément nous sommes déb
33 ends votre plaisir… III Il y a des gens qui croient avoir tout dit quand ils ont montré à l’origine de telle doctrine mys
34 … Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon, Breton et leurs ami
23 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
35 d’hôtel en collaboration avec Paul Donzé. Qui eût cru que ce paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux ex
36 qui vouent tout leur amour à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour par la grâce décorative, il n’
37 nie mélancolique et qui voient plus loin qu’on ne croit , mais il a toujours l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie
38 p des meilleurs de nos artistes. Mais n’allez pas croire à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une sorte d’aristocrati
39 vélant un tempérament très rassurant. C’était, je crois , le vrai Humbert qui commençait à s’affirmer. Puis il y eut une pério
40 ent et d’une abondance très sûrement ordonnée. Je crois qu’on doit beaucoup attendre de ce tempérament qui fait jaillir en lu
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
41 ont le profond ricanement se prolonge en nous. Je crois entendre Jacob qui se retourne, méprisant : « Mais oui, je ne nie rie
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
42 gées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux volètent, se balancent
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
43 t blanchi. Il me regardait avec une terreur ou je crus distinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie. Pour lui, sans dou
44 es-mêmes auparavant, et pas toujours défavorable, croyez -le bien… Le goût de la propriété étant à mon sens l’un des plus vulga
45 d’inquiétude. Et cela n’est pas sans me charmer, croyez -moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche
46 ience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’on croirait ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’étudiants qui ne
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
47 s, quelque paysan du Danube survenant : — Je vous croyais écrivain ? — Hélas ! soupirez-vous. Mais j’ai tué la littérature en m
48 u devant un public supposé dévot, et qui n’ose en croire sa pudeur, et qui doute enfin de l’impossibilité des miracles ! Quell
49 tendez d’elle. Pour dire le fond de ma pensée, je crois ce mépris et cette attente également exagérés. Vous savez bien que no
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
50 d’expérience ». Mais une telle « expérience », je crois , ne peut être sensible qu’à des êtres pour qui elle est en somme inut
29 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
51 is me cramponner à cette espèce de bonheur qu’ils croient lié à la possession, et que j’allais vivre aussi sur le dogme l’argen
52 r le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que j’allais adhérer à l’idéologie socialiste, gros farceur, va. Quan
30 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
53 oman et des mémoires. Mais si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas une réussite isolée dans l’œuvre
31 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
54 On a trop dit que notre époque est chaotique. Je crois bien, au contraire, que l’histoire n’a pas connu de période où les di
55 ne tentons rien d’autre ici. Il y a une lâcheté, croyons -nous, dans cette complaisance générale à proclamer le désordre du tem
56 uffit pourtant de regarder autour de nous et d’en croire nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un
57 le procédé très simple de la répétition, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affa
58 ublie que cela ne l’intéresse plus réellement. Il croit qu’il va gagner 5 francs en achetant 5 francs moins chers un objet qu
59 et de l’avenir de son effort. Pour mon compte, je crois que l’idée fixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne
60 midable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de croire que les choses pourront aller ainsi longtemps encore. On se refuse à
32 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
61 avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles a
62 sions, — illusions des formes passagères que nous croyons seules réelles, illusions des reflets qui ne livrent que le côté terr
63 ut ce qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez -moi, ce qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qu
33 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
64 esté, mais dont ils participent plus qu’ils ne le croient . Certes il était urgent de faire la critique de « cette réalité de pr
34 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
65 e amie d’une beauté de plus en plus frappante, il croit saisir dans un regard de cette femme l’écho de ce qui serait lui. Déj
35 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
66 cement comique, si émouvant : « À cette époque je croyais fortement en l’existence d’une espèce de secrète et à peu près univer
36 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
67 pas de pardon. Car ils ont vu, et s’ils n’ont pas cru , c’est qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6. Peu de choses dans le mo
37 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
68 in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux croit -on), est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est un
69 èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
38 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
70 s miracles de liberté dont nous avons besoin pour croire que le monde actuel n’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans
39 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
71 lui demande l’impossible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir plus besoin. Cet extrémisme de la pensée intemporelle, en
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
72 sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit
73 aire une critique dangereuse. 3° que néanmoins je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les religions, la découverte de l
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
74 grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’« il n’y a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire
75 abli à la mesure exacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de
76 uphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de chos
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
77 uffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insinuer que les instituteurs galonnés
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
78 : je lève la main, — au lieu de demander ce qu’on croit . Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proc
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
79 5. La machine à fabriquer des électeurs Je crois à l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on
80 l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’
81 amoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont cru et embelli d’un même mouvement. Morigéner l’une c’est faire pleurer l
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
82 era cher ce crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra q
83 est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout besoin d’une purge violente qui chasse ce ver solit
84 l semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
85 ra au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
86 en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution q
87 te l’école a pourtant faim d’instruction15, et se croirait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire e
88 u agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de m
89 vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un s
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
90 sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit
91 ire une critique dangereuse ; 3° que néanmoins je crois à l’efficace de certaines utopies. (Les religions, la découverte de l
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
92 grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’ « il n’y a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire
93 abli à la mesure exacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus aux démons, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de
94 uphin — et même nous ne pouvions nous empêcher de croire que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous savions un tas de chos
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
95 uffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insinuer que les instituteurs galonnés
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
96 : je lève la main, — au lieu de demander ce qu’on croit . Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autre proc
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
97 5. La machine à fabriquer des électeurs Je crois à l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on
98 l’absurdité de fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
99 era cher ce crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! elle apprendra q
100 est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout besoin d’une purge violente qui chasse ce ver solit
101 l semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’école
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
102 ra au tour de l’instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous approchons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
103 en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’une réforme suffisante. C’est une révolution q
104 e l’école a pourtant faim d’instruction 15, et se croirait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire e
105 u agace, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de m
106 vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un s
56 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
107 é, mieux, le goût des esprits singuliers, si vous croyez que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’esprit pénètre dans
57 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
108 alicieuse et sensuelle dont nos yeux helvètes les croyaient par trop dépourvues… Cette charmante « japanisation » est rehaussée d
58 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
109 e, après lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme par le progrès des science
110 ans les « milieux » littéraires, l’un parce qu’il croit tout à fait, l’autre parce qu’il ne croit pas du tout, le troisième p
111 e qu’il croit tout à fait, l’autre parce qu’il ne croit pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les
112 il ne croit pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les sautes brusques de son tempérament. Attendo
113 pas du tout, le troisième parce qu’il croit ou ne croit pas selon les sautes brusques de son tempérament. Attendons encore un
59 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
114 us profonds mystères de notre condition, et je ne crois pas trop absurde d’y chercher l’origine non seulement des passions am
115 doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, — si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’
116 commençait un roman. Son absence nous fera-t-elle croire qu’il apporte un soin tout particulier à le parfaire ? — il est bient
60 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
117 tacitement toute forme de vie, et explicitement — croyons -nous — certaines expériences particulières, telles que les rêves (à l
61 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
118 les a poussés à un paroxysme verbal qui induit à croire qu’il les sentait moins profondément que ses devanciers. Son sadisme
119 un peu hâtive à une « jeunesse » déjà démodée… Je crois que la jeunesse d’aujourd’hui s’éloigne plutôt de la grandiloquence «
62 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
120 dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
121 dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
122 reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
123 choire. 6. Doutes sur la nature du Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écri
124 ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
125 e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ? Mais je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
63 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
126 isolés, des bribes de phrases… Or, si comme je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la matur
64 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
127 de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme il
128 eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je crois , s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
65 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
129 problème de l’homme dans sa totalité, et c’est je crois l’éloge de choix. Mais de ce problème central, qui déborde le plan es
66 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
130 le Parthénon et le courage de Mucius Scevola. On croyait au progrès, sous n’importe quelle forme. Brusquement, nous voici « ga
131 culière, antérieure à n’importe quel dogme. Je ne crois pas qu’il existe d’autres facultés capables d’équilibrer en nous l’es
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
132 Tentation de l’Occident. La Voix royale 9, est, croyons -nous, le récit des événements qui précédèrent l’aventure chinoise de
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
133 gens, si nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui croient que le pire est toujours le plus vrai ; que la prose est plus vraie q
134 des conditions matérielles de la vie humaine. Je crois que l’homme ne peut être transformé que spirituellement. Et cette rév
135 astronome chrétien. Comment un astronome peut-il croire à l’Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre ressource que
136 iste salue comme son contemporain ; en tant qu’il croit à l’Incarnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en homme du xi
137 Le séculariste « constructiviste » répondra qu’il croit en la puissance de l’homme pour se dégager des servitudes provisoires
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
138 dit. Depuis le temps qu’on cherchait à nous faire croire qu’une origine protestante était un vice rédhibitoire pour toute carr
139 naît mal. Derrière le mur de notre maison on nous croyait peut-être enfermés dans un moralisme étriqué, ennuyeux et consciencie
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
140 maines, et comme la morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette envergure comporte à proprement parler de m
141 int ébranlé sa foi, la princesse répond : « Je ne crois pas, j’espère que non ; bien qu’il soit difficile, quelquefois, me se
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
142 ’est là se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de simulacres à ce point galvaudés. (Un Montherlant l
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
143 comprend que, non satisfait de s’y complaire, il croit y découvrir son originalité, ou comme il le dit : son « paysage intér
144 e l’homme était beaucoup moins simple qu’il ne le croyait . Mais la question reste de savoir si cette division interne, une fois
145 manisé certes, s’élève à une vertu surhumaine. Je crois que ce qui me plaît surtout dans ce récit frémissant, c’est sa nobles
146 suis oiseau, voyez mes ailes. » Qu’il n’aille pas croire pourtant que désormais la vertu fera prime, les vices ayant épuisé le
73 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
147 C’est un fait digne d’intérêt, et que personne, croyons -nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l’année 19
148 ion vraiment chrétienne. Car c’est à juste titre, croyons -nous, qu’on put écrire de Saint-Saturnin qu’un tel roman exprime « to
149 s de pensée ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mais dont nous souffrons d’autant plus vivement q
74 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
150 ait d’une disposition trop romantique que d’avoir cru distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les fai
151 rler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramuz croirait -il à l’être collectif, être sans racines, mythe cérébral. « Je ne dis
75 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
152 u monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous cru , dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si longtemp
76 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
153 cet ordre puisse être tenu pour crucial, je veux croire qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on voudrait dire maintenant, c
154 ion eût exaspéré Goethe autant que Rimbaud, mais, croyons -nous, dans leur habitus individuel bien plus que dans leur commune gr
155 it de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
156 alut violents. Exerce-toi ». Objurgation que l’on croirait tirée de quelque journal intime du Goethe des années ascétiques, à We
157 ust que l’on citait plus haut : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin. » « Point de cantiques : tenir le pas gag
77 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
158 le qu’avec leur première sensation religieuse, et croient qu’on ne peut aller plus loin parce qu’ils ignorent tout du reste. »
159 hrétien, mais d’une tout autre sorte que ne l’ont cru nos athées qui s’arrêtaient à des boutades anticatholiques ou à des m
160 ement orgueilleux et misérable d’une humanité qui croit pouvoir fabriquer son bonheur par ses propres forces, notre devoir es
78 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
161 usionnistes » à ces terroristes de café. À les en croire , il n’y aurait rien d’autre à faire que d’installer des mitrailleuses
162 les gigolos drogués qui parlent de dialectique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssent la religion parce qu’ell
79 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
163 etournées ici. La philosophie présente qui dit et croit qu’elle se déroule au profit de l’homme, est-elle dirigée réellement,
164 Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons . Nous n’avons plus à argumenter à la manière des philosophes, mais à
80 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
165 éellement du mal, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si hau
81 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
166 nom sert encore de recommandation (pour ceux qui croient aux « relations »). Cette vertu laïque et démodée, confectionnée par
167 ccepté. » Sur quoi le commissaire du gouvernement croit pouvoir remarquer « que l’on n’est pas ici pour parler de théologie e
82 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
168 qui de Descartes à Kant, ou de Hegel à Marx, ont cru pouvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-mê
83 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
169 on doctrinale peut se définir simplement. Les uns croient , avec Marx, à la réalité d’une dialectique ternaire ; ils placent leu
170 sont les faits » comme on voudrait nous le faire croire . Une révolution n’agit pas dans le vide, mais contre quelque chose :
171 n ne voit pas où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de
172 commence à se savoir. Ils promettent du pain, et croient ainsi triompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de n
173 s-mêmes justes et opportunes (comme celles, je le crois , de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’Esprit) c’est une violence spirit
174 Il faut savoir entendre ce mutisme formidable. Je crois que seule la foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de
84 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
175 ent confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres
85 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
176 avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je crois que l’Occident est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles
177 leurs illusions, — ces formes passagères que nous croyons seules réelles, ces reflets qui nous illuminent le visage terrestre d
178 ut ce qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez -moi, vous pourriez écrire une Vie simultanée de Gérard : elle tiendra
86 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
179 tôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire . Le pire mensonge est dans la vie réputée pratique, parce qu’il n’y e
180 gris. Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête aussi, des choses obscures se détendent par à-coups.
87 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
181 dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
182 dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
183 reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
184 hoire. vi Doutes sur la nature du sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écri
185 ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
186 de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme
187 eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je crois , s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
188 e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mais je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
88 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
189 in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux croit -on) est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une
190 èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
89 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
191 une fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je croyais voir un éclair blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une nature
192 , faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse.
193 udra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus germaniques. J’ai trouvé Swedenborg et Paracelse dans l’armoire sculp
194 — Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois , pour répondre. L’homme est un point de vue central et médiateur entr
195 son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la scène du jardin, du premier Faust. Presque
196 a oublié la clef de l’armoire aux confitures. (Je crois qu’il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.
197 et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis rentré sans éve
198 rien faire : c’est que depuis quelques jours, je crois , oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 19
199 c’est que depuis quelques jours, je crois, oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père
200 aura une douzaine encore jusqu’à Stuttgart, où je crois bien qu’on doit arriver vers 8 heures, J’ai d’abord essayé de me conf
90 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
201 élivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vou
91 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
202 us profonds mystères de notre condition, et je ne crois pas trop absurde d’y chercher l’origine non seulement des passions am
203 doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, —  si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu
204 commençait un roman. Son absence nous fera-t-elle croire qu’il apporte quelque préciosité à le parfaire ? — il est bientôt min
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
205 ent confus d’exil et de plaisir dont souvent j’ai cru distinguer la contagion dans le regard de mes voisins. Ainsi d’autres
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
206 tôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire . Le pire mensonge est dans la vie réputée pratique, parce qu’il n’y e
207 gris. Une corde de violon saute dans sa boîte. Je crois que dans ma tête aussi, des choses obscures se détendent par à-coups.
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
208 dresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux v
209 dant, mes regards errant sur une bibliothèque, je crois y trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, v
210 reil est par là même extraordinaire. Celui qui ne croit pas à la vertu des noms reste prisonnier de ses sens ; mais celui-là
211 ir. Espoir sans doute chimérique, mais qu’on peut croire bien près d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas
212 s de la romance à mon oreille de violoneux qui me croit triste. Ils l’ont amené du fond d’une Inde. Ils l’ont égaré, comme il
213 eais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je crois , s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées, c’est pou
214 e suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mais je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
215 élivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vou
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
216 in errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux croit -on) est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une
217 èvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie.
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
218 une fille Aurore a surpris la licorne pure… » (Je croyais voir un éclair blanc sous la futaie.) J’avançais à travers une nature
219 , faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse.
220 udra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus germaniques. J’ai trouvé Swedenborg et Paracelse dans l’armoire sculp
221  ? Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois , pour répondre. L’homme est un point de vue central et médiateur entr
222 son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi, je crois entendre Gretchen (dans la scène du jardin, du premier Faust. Presque
223 a oublié la clef de l’armoire aux confitures. (Je crois qu’il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.
224 et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis rentré sans éve
225 ds dans le bourg, et le père Reinecke refusait de croire à mes histoires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend, tout jus
226 rien faire : c’est que depuis quelques jours, je crois , oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 19
227 c’est que depuis quelques jours, je crois, oui je crois bien que je sens la vie tout le temps… 15 juillet 1929 Le père
228 aura une douzaine encore jusqu’à Stuttgart, où je crois bien qu’on doit arriver vers huit heures. J’ai d’abord essayé de me c
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
229 eubles blancs, et ce grape-fruit. Ils la vengent, croit -elle, d’une Amérique « où tout est laid », mais d’où ils viennent.
230 en plein cinquième arrondissement : — quand je me croyais encore dans la banlieue… Déjà nous descendons une rue déserte et prov
231 euples disent que les chefs s’y opposent. Faut-il croire qu’ils sont prêts à se faire tuer, c’est-à-dire dans ce cas précis dé
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
232 voient-ils, dont je n’ai pas conscience et que je croyais bien quitté ? Il se retourne et le voilà tout étonné… Désormais, nul
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
233 disais-je, mais je n’en suis pas là. (Ainsi l’on croit savoir où l’on se tient, quel âge on a, et vers quoi l’on chemine. Ma