1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 r à qui doit s’adresser le culte, en son cœur, du croyant . Le centre de gravité religieux est replacé en Christ. — Comment l’Ég
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
2 comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le m
3 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
3 obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant  ; ou s’il a seulement manifesté sa vocation particulière —, on voudra
4 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
4 comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
5 comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de
6 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
6 I On se trompe en croyant qu’un voyageur à longueur de chemin perd sa patrie : c’est souvent el
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
7 s tantes de Dresde et de Bavière… On se trompe en croyant qu’un voyageur, à longueur de chemin, perd ses ancêtres : c’est eux p
8 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
8 peut représenter la grande majorité des prétendus croyants , l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
9 ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «  croyants  » décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
9 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
10 ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
11 ’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant , il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
12 de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
13 celui des autres ? Comique amer et infini de ce «  croyant  » qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde, et pour son sor
14 tyr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit, et seul il peut être sujet de son action, mais c’est qu’il
11 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
15 ntage de la gratuité de leurs drames. Personne ne croyant plus à rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il croit à l’ess
12 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
16 eur.) M. Goguel ne fait-il pas comme les premiers croyants — et avec la même bonne foi — de la rétrohistoire, de l’imagerie psyc
17 ’être aussi ruineuses pour la foi que beaucoup de croyants ne le craignent. Pour deux raisons. La première, qu’il indique lui-mê
13 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
18 ous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d’incroyants acceptent cet appel, obscu
19 qui ne connaît pas son Dieu, pour devenir un faux croyant , c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, j
14 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
20 ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
21 ’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant , il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
22 la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
15 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
23 ie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coup
24 lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant a le droit de parler avec résolution même des choses les plus doulour
16 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
25 peut représenter la grande majorité des prétendus croyants , l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
26 ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «  croyants  » décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
17 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
27 refusera de partir, ou tentera de se suicider. Le croyant au contraire trouvera des forces infinies dans la foi qu’il aura au b
18 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
28 cable auquel il sut rendre un sens énergique — le croyant le moins fait aux mystères dialectiques. Le livre de Koch est la démo
19 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
29 ous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d’incroyants acceptent cet appel, obscu
30 qui ne connaît pas son Dieu, pour devenir un faux croyant , c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, j
20 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
31 ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
32 ’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant , il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
33 la collectivité20. » Cela ne signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
21 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
34 vie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coup
35 lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le croyant a le droit de parler avec résolution même des choses les plus doulour
22 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
36 peut représenter la grande majorité des prétendus croyants , l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
37 ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «  croyants  » décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
23 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
38 refusera de partir, ou tentera de se suicider. Le croyant , au contraire, trouvera des forces infinies dans la foi qu’il aura au
24 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
39 rd va consacrer son livre. Abraham, le « père des croyants  », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné un fils, à l’â
40 rce qu’il l’accepte qu’on l’appellera le père des croyants  ? L’individu serait-il au-dessus du général ? Serait-il affranchi de
25 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
41 En quoi l’on pourra dire qu’il ressemble fort au croyant , — toutefois, sans le savoir, c’est là le point. Les hommes sont le
42 mandement commanderont aussi à leur Dieu, tout en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le seul pape de Rome
43 parce qu’elle contredisait l’hypothèse marxiste. Croyant servir leur science, ils commandent à la science…, etc. Mais, afin qu
26 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
44 oi savant, ou Pierre doutant, mais non pas Pierre croyant  ; Abraham tergiversant, mais non pas Abraham partant ; les disciples
27 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
45 e l’homme non chrétien. Il ne sera pas dit que le croyant , parce qu’il refuse toute solidarité avec la forme du monde présent,
46 nifie pour eux le compromis entre leurs motifs de croyants et les motifs des camarades. Pensant à eux, je résumerai toute ma cri
28 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
47 es frappent sur la bouche. Kierkegaard fut de ces croyants , dont la vocation prophétique pareille à celle des hommes de Dieu qui
29 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
48 ur propose de méditer le problème du Bien. Si des croyants peuvent douter de leur croyance à cause du mal, que des incroyants ap
49 outes les philosophies, doit rester pour tous les croyants  : « Emmanuel ! » qui signifie : Dieu avec nous ! Est-il vraiment indi
30 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
50 naires changent la règle à leur fantaisie, chacun croyant gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
31 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
51 llons tout de suite à un exemple extrême. Pour le croyant , Dieu n’est pas un problème, ni la solution d’un problème, mais il es
32 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
52 naires changent la règle à leur fantaisie, chacun croyant gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
33 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
53 étende imposer à ses membres la dénomination de «  croyants  » (en vertu de l’article 24 du programme de base, comme le rappelait
34 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
54 on ; alors ils se rejettent vers le matérialisme, croyant ainsi rattraper le temps perdu à peu de frais. Ce sont des gants qui
35 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
55 llons tout de suite à un exemple extrême. Pour le croyant , Dieu n’est pas un problème, ni la solution d’un problème, mais il es
36 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
56 naires changent la règle à leur fantaisie, chacun croyant gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
37 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
57 étende imposer à ses membres la dénomination de «  croyants  » (en vertu de l’article 24 du programme de base, comme le rappelait
38 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
58 inaccessible mais qui déjà aimante, investit ses croyants  — puisse combler l’homme en tant que l’homme est le porteur d’une voc
39 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
59 on ; alors ils se rejettent vers le matérialisme, croyant ainsi rattraper le temps perdu à peu de frais. Ce sont des gants qui
40 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
60 il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
41 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
61 ble élément de notre vie. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
62 , dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le croyant , qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
42 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
63 l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
43 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
64 lle invraisemblance, il faut que ce héros soit un croyant d’une certaine trempe. Derrière Karl-Artur, en effet, il y a la tradi
44 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
65 nous traitions un jour en toute franchise, entre croyants de confessions différentes et incroyants personnalistes. 71. Cf. Ve
45 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
66 s. Mais peut-être aussi un grand nombre d’obscurs croyants . Ceux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le savoir. 28 fé
67 l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
68 il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
47 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
69 am, après le Christ, c’est l’ensemble de tous les croyants , gentils ou Juifs convertis, donc l’Église — héritage humain, d’autre
70 chesses, etc. Mais de quels biens se préoccupe le croyant  ? Leur faute a fait la richesse du monde. Et cette richesse s’appelle
48 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
71 ble élément de notre vie. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
72 , dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le croyant , qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
49 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
73 venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
50 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
74 Tous les problèmes se posent différemment pour un croyant et pour un incroyant. Non pas que leurs données soient différentes. M
75 c’est-à-dire mauvaise littérature. Aux yeux d’un croyant , il n’est pas de comparaison possible entre la situation du romancier
51 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
76 tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
52 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
77 n dit quelque part n’avoir jamais connu de « vrai croyant  » qui ne vive « selon la peur ». Serait-ce qu’il n’a jamais rencontré
53 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
78 es extases indicibles qui sont promises aux vrais croyants , mais au contraire il leur est demandé d’agir et d’annoncer leur foi.
54 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
79 r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le croyant que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
80 signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
81 oupes : les parfaits (perfecti 43) et les simples croyants (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se m
82 Doit-on considérer les troubadours comme les «  croyants  » de l’Église cathare, et comme les chantres de son hérésie ? Les pré
55 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
83 ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant . Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
84 s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du croyant , elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
85 ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «  croyants  » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
86 succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante , aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
57 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
87 venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
58 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
88 tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
89 r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le croyant que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
90 signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
91 tié devenait objet de vénération pour les simples croyants non encore « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants, c
92 re « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants , c’est-à-dire à trois « révérences ». On a vu le rôle de la Femme, ap
93 i avaient reçu le consolamentum, et les simples «  croyants  » (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se
94 Doit-on considérer les troubadours comme des «  croyants  » de l’Église cathare, et comme des chantres de son hérésie ? Cette t
95 e) comme on distingue dans l’Église d’Amour les «  croyants  » et les « parfaits » ? Et s’ils raillent les liens du mariage, cette
96 urs ni comme des militants ; au mieux comme des «  croyants  », et plus souvent encore comme de simples sympathisants. Ces distinc
97 », mais demeurent tolérés dans le cas des simples croyants , c’est-à-dire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholiqu
98 iques, ses « initiés », les troubadours, et ses «  croyants  », le grand public cultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait
99 ntre l’exigence des Parfaits et la vie réelle des Croyants … Citons là-dessus l’un des plus sensibles interprètes modernes de la
100 du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient «  croyantes  » et savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était
101 on », c’est-à-dire par les troubadours et par les croyants inquiets à la morale des Parfaits. Mais enfin, dit le sceptique d’auj
102 é transcendantale. Et ce sont les amants, non les croyants , qui vont être divinisés par la « consommation » (spirituelle ou phys
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
103 ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant . Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
104 s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du croyant , elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
105 ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «  croyants  » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
106 succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante , aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
107 venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
108 tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
109 r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le croyant que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
110 signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
111 tié devenait objet de vénération pour les simples croyants non encore « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants, c
112 re « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants , c’est-à-dire à trois « révérences ». On a vu le rôle de la Femme, ap
113 i avaient reçu le consolamentum, et les simples «  croyants  » (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se
114 Doit-on considérer les troubadours comme des «  croyants  » de l’Église cathare, et comme des chantres de son hérésie ? Cette t
115 e) comme on distingue dans l’Église d’Amour les «  croyants  » et les « parfaits » ? Et s’ils raillent les liens du mariage, cette
116 urs ni comme des militants ; au mieux comme des «  croyants  », et plus souvent encore comme de simples sympathisants. Ces distinc
117 », mais demeurent tolérés dans le cas des simples croyants , c’est-à-dire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholiqu
118 iques, ses « initiés », les troubadours, et ses «  croyants  », le grand public cultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait
119 ntre l’exigence des Parfaits et la vie réelle des Croyants … Citons là-dessus l’un des plus sensibles interprètes modernes de la
120 du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient «  croyantes  » et savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était
121 on », c’est-à-dire par les troubadours et par les croyants inquiets à la morale des Parfaits. Mais enfin, dit le sceptique d’auj
122 é transcendantale. Et ce sont les amants, non les croyants , qui vont être divinisés par la « consommation » (spirituelle ou phys
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
123 ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant . Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
124 s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du croyant , elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
125 ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «  croyants  » en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
126 succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante , aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
127 venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
128 tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les croyants aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
69 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
129 parmi leurs membres beaucoup d’individus vraiment croyants , capables de faire pour leur part des actes quotidiens de charité chr
70 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
130 n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants , comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés6. Oui, ma
131 sacrés6. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des croyants  ! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
71 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
132 qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants . Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
72 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
133 n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants , comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés13. Oui, m
134 acrés13. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des croyants  ! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
73 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
135 qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants . Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
74 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
136 n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés15. Oui, ma
137 acrés15. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des croyants  ! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
75 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
138 qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants . Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
76 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
139 s ne sachiez ? Ou c’est que vous vous tromperiez, croyant par d’autres ce que vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne ve
77 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
140 qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants . Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
78 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
141 s ni la patience de penser une idée 25 ». Mais le croyant connaît cette « impériale volupté de ne jamais sortir des voies d’une
142 es frappent sur la bouche. Kierkegaard fut de ces croyants dont la vocation prophétique, pareille à celle des hommes de Dieu qui
143 celui des autres ? Comique amer et infini de ce «  croyant  » qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde, et pour son sor
144 yr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le croyant seul agit et seul il peut être sujet de son action, mais c’est qu’il
79 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
145 ut sans doute être adoptée, dans sa forme, par un croyant  ; mais elle peut aussi subsister sans contenu d’espérance ou de foi,
80 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
146 ble élément de notre vie. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
147 , dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le croyant , qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
81 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
148 de la susciter dans son œuvre, à la similitude du croyant dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz, l’homme qui vit co
82 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
149 es extases indicibles qui sont promises aux vrais croyants , mais au contraire il leur est demandé d’agir et d’annoncer leur foi.
83 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
150 ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
84 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
151 main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux croyants de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
85 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
152 , et ne peut arriver dans le Tartare. Tantale, ne croyant pas à la résurrection, ni au pardon, ni au salut que lui vaudrait un
86 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
153 Avec autant de sincérité, nous semblait-il, qu’un croyant décrivant sa conversion en termes de grâce et de prédestination. Mais
87 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
154 à petit, des éléments de commune mesure entre le croyant et le lecteur dans un même homme. Ceci dit, j’en reviens à mon propos
88 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
155 main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux croyants de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
89 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
156 main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux croyants de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
90 1946, Lettres sur la bombe atomique. La vérité n’est plus du côté des canons
157 ait en 1939, soutenir que Hegel s’était trompé en croyant que Napoléon allait mettre un terme à l’Histoire, parce qu’il avait l
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
158 comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le m
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
159 s. Mais peut-être aussi un grand nombre d’obscurs croyants . Ceux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le savoir. 28 fé
160 l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la croyant trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
93 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
161 il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
94 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
162 ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
163 que les Américains font la guerre à leurs dépens, croyant pouvoir ainsi la gagner sans trop de pertes, tout en raflant les marc
95 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
164 Avec autant de sincérité, nous semblait-il, qu’un croyant décrivant sa conversion en termes de grâce et de prédestination. Mais
96 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
165 s ne sachiez ? Ou c’est que vous vous tromperiez, croyant par d’autres ce que vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne ve
97 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
166 , et ne peut arriver dans le Tartare. Tantale, ne croyant pas à la résurrection, ni au pardon, ni au salut que lui vaudrait un
98 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
167 ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée croyant son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
99 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
168 ituèrent ses premières communes, et pour lesquels croyant et citoyen se trouvaient être, en fait, des synonymes. On peut appréc
100 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
169 es, fabriquées en série. On se trompe de porte en croyant rentrer chez soi. Tout d’abord, les cottages américains, en bois blan
170 e, il me semble que les chrétiens, pratiquants ou croyants , sont plutôt l’exception. On les excuse, ou bien ils ont à se faire e