1
r à qui doit s’adresser le culte, en son cœur, du
croyant
. Le centre de gravité religieux est replacé en Christ. — Comment l’Ég
2
comme un tendre souvenir de voyage, et partir en
croyant
qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le m
3
obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout
croyant
; ou s’il a seulement manifesté sa vocation particulière —, on voudra
4
comme un tendre souvenir de voyage, et partir en
croyant
qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de
5
comme un tendre souvenir de voyage, et partir en
croyant
qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de
7
s tantes de Dresde et de Bavière… On se trompe en
croyant
qu’un voyageur, à longueur de chemin, perd ses ancêtres : c’est eux p
8
peut représenter la grande majorité des prétendus
croyants
, l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
9
ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «
croyants
» décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
10
ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le
croyant
seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
11
’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le
croyant
, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
12
de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le
croyant
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
13
celui des autres ? Comique amer et infini de ce «
croyant
» qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde, et pour son sor
14
tyr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le
croyant
seul agit, et seul il peut être sujet de son action, mais c’est qu’il
15
ntage de la gratuité de leurs drames. Personne ne
croyant
plus à rien — j’entends personne ne prouvant plus qu’il croit à l’ess
16
eur.) M. Goguel ne fait-il pas comme les premiers
croyants
— et avec la même bonne foi — de la rétrohistoire, de l’imagerie psyc
17
’être aussi ruineuses pour la foi que beaucoup de
croyants
ne le craignent. Pour deux raisons. La première, qu’il indique lui-mê
18
ous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes,
croyants
ou non. Je pense que beaucoup d’incroyants acceptent cet appel, obscu
19
qui ne connaît pas son Dieu, pour devenir un faux
croyant
, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, j
20
ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le
croyant
seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
21
’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le
croyant
, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
22
la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le
croyant
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
23
ie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le
croyant
rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coup
24
lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le
croyant
a le droit de parler avec résolution même des choses les plus doulour
25
peut représenter la grande majorité des prétendus
croyants
, l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
26
ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «
croyants
» décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
27
refusera de partir, ou tentera de se suicider. Le
croyant
au contraire trouvera des forces infinies dans la foi qu’il aura au b
28
cable auquel il sut rendre un sens énergique — le
croyant
le moins fait aux mystères dialectiques. Le livre de Koch est la démo
29
ous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes,
croyants
ou non. Je pense que beaucoup d’incroyants acceptent cet appel, obscu
30
qui ne connaît pas son Dieu, pour devenir un faux
croyant
, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, j
31
ent humaine. La foi seule est un acte absolu ; le
croyant
seul, véritablement homme. Dans ce paradoxe essentiel, et non ailleur
32
’un ordre établi ou d’un ordre à établir. Pour le
croyant
, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’ordre est
33
la collectivité20. » Cela ne signifie pas que le
croyant
doive s’isoler de la communauté, mais bien que la communauté doit tou
34
vie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le
croyant
rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à perdre quelques coup
35
lui. Le problème a été résolu, c’est pourquoi le
croyant
a le droit de parler avec résolution même des choses les plus doulour
36
peut représenter la grande majorité des prétendus
croyants
, l’élément le plus voyant, le plus officiel et le plus puissant de la
37
ntement ? — On voit des Georges Goyau et autres «
croyants
» décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à
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refusera de partir, ou tentera de se suicider. Le
croyant
, au contraire, trouvera des forces infinies dans la foi qu’il aura au
39
rd va consacrer son livre. Abraham, le « père des
croyants
», c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné un fils, à l’â
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rce qu’il l’accepte qu’on l’appellera le père des
croyants
? L’individu serait-il au-dessus du général ? Serait-il affranchi de
41
En quoi l’on pourra dire qu’il ressemble fort au
croyant
, — toutefois, sans le savoir, c’est là le point. Les hommes sont le
42
mandement commanderont aussi à leur Dieu, tout en
croyant
le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le seul pape de Rome
43
parce qu’elle contredisait l’hypothèse marxiste.
Croyant
servir leur science, ils commandent à la science…, etc. Mais, afin qu
44
oi savant, ou Pierre doutant, mais non pas Pierre
croyant
; Abraham tergiversant, mais non pas Abraham partant ; les disciples
45
e l’homme non chrétien. Il ne sera pas dit que le
croyant
, parce qu’il refuse toute solidarité avec la forme du monde présent,
46
nifie pour eux le compromis entre leurs motifs de
croyants
et les motifs des camarades. Pensant à eux, je résumerai toute ma cri
47
es frappent sur la bouche. Kierkegaard fut de ces
croyants
, dont la vocation prophétique pareille à celle des hommes de Dieu qui
48
ur propose de méditer le problème du Bien. Si des
croyants
peuvent douter de leur croyance à cause du mal, que des incroyants ap
49
outes les philosophies, doit rester pour tous les
croyants
: « Emmanuel ! » qui signifie : Dieu avec nous ! Est-il vraiment indi
50
naires changent la règle à leur fantaisie, chacun
croyant
gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
51
llons tout de suite à un exemple extrême. Pour le
croyant
, Dieu n’est pas un problème, ni la solution d’un problème, mais il es
52
naires changent la règle à leur fantaisie, chacun
croyant
gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
53
étende imposer à ses membres la dénomination de «
croyants
» (en vertu de l’article 24 du programme de base, comme le rappelait
54
on ; alors ils se rejettent vers le matérialisme,
croyant
ainsi rattraper le temps perdu à peu de frais. Ce sont des gants qui
55
llons tout de suite à un exemple extrême. Pour le
croyant
, Dieu n’est pas un problème, ni la solution d’un problème, mais il es
56
naires changent la règle à leur fantaisie, chacun
croyant
gagner à sa façon, et que les autres trichent ou font défaut. N’est-c
57
étende imposer à ses membres la dénomination de «
croyants
» (en vertu de l’article 24 du programme de base, comme le rappelait
58
inaccessible mais qui déjà aimante, investit ses
croyants
— puisse combler l’homme en tant que l’homme est le porteur d’une voc
59
on ; alors ils se rejettent vers le matérialisme,
croyant
ainsi rattraper le temps perdu à peu de frais. Ce sont des gants qui
60
il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le
croyant
véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
61
ble élément de notre vie. C’est un mystère que le
croyant
pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
62
, dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le
croyant
, qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
63
l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la
croyant
trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
64
lle invraisemblance, il faut que ce héros soit un
croyant
d’une certaine trempe. Derrière Karl-Artur, en effet, il y a la tradi
65
nous traitions un jour en toute franchise, entre
croyants
de confessions différentes et incroyants personnalistes. 71. Cf. Ve
66
s. Mais peut-être aussi un grand nombre d’obscurs
croyants
. Ceux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le savoir. 28 fé
67
l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la
croyant
trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
68
il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le
croyant
véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
69
am, après le Christ, c’est l’ensemble de tous les
croyants
, gentils ou Juifs convertis, donc l’Église — héritage humain, d’autre
70
chesses, etc. Mais de quels biens se préoccupe le
croyant
? Leur faute a fait la richesse du monde. Et cette richesse s’appelle
71
ble élément de notre vie. C’est un mystère que le
croyant
pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
72
, dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le
croyant
, qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
73
venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le
croyant
manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
74
Tous les problèmes se posent différemment pour un
croyant
et pour un incroyant. Non pas que leurs données soient différentes. M
75
c’est-à-dire mauvaise littérature. Aux yeux d’un
croyant
, il n’est pas de comparaison possible entre la situation du romancier
76
tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les
croyants
aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
77
n dit quelque part n’avoir jamais connu de « vrai
croyant
» qui ne vive « selon la peur ». Serait-ce qu’il n’a jamais rencontré
78
es extases indicibles qui sont promises aux vrais
croyants
, mais au contraire il leur est demandé d’agir et d’annoncer leur foi.
79
r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le
croyant
que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
80
signe historique d’une création renouvelée, où le
croyant
se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
81
oupes : les parfaits (perfecti 43) et les simples
croyants
(credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se m
82
Doit-on considérer les troubadours comme les «
croyants
» de l’Église cathare, et comme les chantres de son hérésie ? Les pré
83
ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le
croyant
. Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
84
s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du
croyant
, elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
85
ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «
croyants
» en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
86
succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme
croyante
, aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
87
venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le
croyant
manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
88
tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les
croyants
aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
89
r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le
croyant
que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
90
signe historique d’une création renouvelée, où le
croyant
se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
91
tié devenait objet de vénération pour les simples
croyants
non encore « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants, c
92
re « consolés » : il avait droit au « salut » des
croyants
, c’est-à-dire à trois « révérences ». On a vu le rôle de la Femme, ap
93
i avaient reçu le consolamentum, et les simples «
croyants
» (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se
94
Doit-on considérer les troubadours comme des «
croyants
» de l’Église cathare, et comme des chantres de son hérésie ? Cette t
95
e) comme on distingue dans l’Église d’Amour les «
croyants
» et les « parfaits » ? Et s’ils raillent les liens du mariage, cette
96
urs ni comme des militants ; au mieux comme des «
croyants
», et plus souvent encore comme de simples sympathisants. Ces distinc
97
», mais demeurent tolérés dans le cas des simples
croyants
, c’est-à-dire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholiqu
98
iques, ses « initiés », les troubadours, et ses «
croyants
», le grand public cultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait
99
ntre l’exigence des Parfaits et la vie réelle des
Croyants
… Citons là-dessus l’un des plus sensibles interprètes modernes de la
100
du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient «
croyantes
» et savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était
101
on », c’est-à-dire par les troubadours et par les
croyants
inquiets à la morale des Parfaits. Mais enfin, dit le sceptique d’auj
102
é transcendantale. Et ce sont les amants, non les
croyants
, qui vont être divinisés par la « consommation » (spirituelle ou phys
103
ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le
croyant
. Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
104
s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du
croyant
, elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
105
ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «
croyants
» en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
106
succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme
croyante
, aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
107
venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le
croyant
manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
108
tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les
croyants
aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
109
r recréateur et bienheureux dès cette vie pour le
croyant
que « saisit le salut ». 4.Orient et Occident Est-il possible d
110
signe historique d’une création renouvelée, où le
croyant
se trouve réintégré par l’acte même de sa foi. Désormais, pardonné et
111
tié devenait objet de vénération pour les simples
croyants
non encore « consolés » : il avait droit au « salut » des croyants, c
112
re « consolés » : il avait droit au « salut » des
croyants
, c’est-à-dire à trois « révérences ». On a vu le rôle de la Femme, ap
113
i avaient reçu le consolamentum, et les simples «
croyants
» (credentes ou imperfecti). Seuls les seconds avaient le droit de se
114
Doit-on considérer les troubadours comme des «
croyants
» de l’Église cathare, et comme des chantres de son hérésie ? Cette t
115
e) comme on distingue dans l’Église d’Amour les «
croyants
» et les « parfaits » ? Et s’ils raillent les liens du mariage, cette
116
urs ni comme des militants ; au mieux comme des «
croyants
», et plus souvent encore comme de simples sympathisants. Ces distinc
117
», mais demeurent tolérés dans le cas des simples
croyants
, c’est-à-dire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholiqu
118
iques, ses « initiés », les troubadours, et ses «
croyants
», le grand public cultivé ou non, qui écoute les troubadours et fait
119
ntre l’exigence des Parfaits et la vie réelle des
Croyants
… Citons là-dessus l’un des plus sensibles interprètes modernes de la
120
du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient «
croyantes
» et savaient — bien qu’elles fussent mariées — que le mariage était
121
on », c’est-à-dire par les troubadours et par les
croyants
inquiets à la morale des Parfaits. Mais enfin, dit le sceptique d’auj
122
é transcendantale. Et ce sont les amants, non les
croyants
, qui vont être divinisés par la « consommation » (spirituelle ou phys
123
ion coexiste avec la volonté d’obéissance chez le
croyant
. Historiquement parlant, il est donc malaisé de les isoler. Mais théo
124
s toutes les créatures, en tant que, par l’âme du
croyant
, elles « passent de leur vie à leur être ». La confrontation est rend
125
ès de cinq-cents « parfaits », sans compter les «
croyants
» en beaucoup plus grand nombre… Comment les légendes de ce temps n’a
126
succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme
croyante
, aboutit à diviser l’être en intelligence et en sexe. À vrai dire, to
127
venture plus belle que la morale. Ce qui, pour le
croyant
manichéen, était l’expression dramatique du combat de la foi et du mo
128
tiques, qui valent contre leur moralisme ; et les
croyants
aux arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme. Que di
129
parmi leurs membres beaucoup d’individus vraiment
croyants
, capables de faire pour leur part des actes quotidiens de charité chr
130
n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux
croyants
, comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés6. Oui, ma
131
sacrés6. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des
croyants
! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
132
qui était le moi conscient ou inconscient de ses
croyants
. Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
133
n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux
croyants
, comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés13. Oui, m
134
acrés13. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des
croyants
! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
135
qui était le moi conscient ou inconscient de ses
croyants
. Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
136
n en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux
croyants
comme aux incroyants, de se manifester sans être massacrés15. Oui, ma
137
acrés15. Oui, mais encore faut-il qu’il y ait des
croyants
! Or nous étions devenus d’incurables sceptiques. De même que nous di
138
qui était le moi conscient ou inconscient de ses
croyants
. Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
139
s ne sachiez ? Ou c’est que vous vous tromperiez,
croyant
par d’autres ce que vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne ve
140
qui était le moi conscient ou inconscient de ses
croyants
. Une image de leur impérialisme, ou une compensation rêvée de leurs d
141
s ni la patience de penser une idée 25 ». Mais le
croyant
connaît cette « impériale volupté de ne jamais sortir des voies d’une
142
es frappent sur la bouche. Kierkegaard fut de ces
croyants
dont la vocation prophétique, pareille à celle des hommes de Dieu qui
143
celui des autres ? Comique amer et infini de ce «
croyant
» qui tremble pour le sort de l’esprit dans le monde, et pour son sor
144
yr reçoit sa mort avec une sorte de sobriété… Le
croyant
seul agit et seul il peut être sujet de son action, mais c’est qu’il
145
ut sans doute être adoptée, dans sa forme, par un
croyant
; mais elle peut aussi subsister sans contenu d’espérance ou de foi,
146
ble élément de notre vie. C’est un mystère que le
croyant
pressent et vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous
147
, dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le
croyant
, qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom
148
de la susciter dans son œuvre, à la similitude du
croyant
dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz, l’homme qui vit co
149
es extases indicibles qui sont promises aux vrais
croyants
, mais au contraire il leur est demandé d’agir et d’annoncer leur foi.
150
ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée
croyant
son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
151
main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux
croyants
de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
152
, et ne peut arriver dans le Tartare. Tantale, ne
croyant
pas à la résurrection, ni au pardon, ni au salut que lui vaudrait un
153
Avec autant de sincérité, nous semblait-il, qu’un
croyant
décrivant sa conversion en termes de grâce et de prédestination. Mais
154
à petit, des éléments de commune mesure entre le
croyant
et le lecteur dans un même homme. Ceci dit, j’en reviens à mon propos
155
main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux
croyants
de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
156
main des nazis de l’époque. Saint Paul écrit aux
croyants
de Corinthe : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas
157
ait en 1939, soutenir que Hegel s’était trompé en
croyant
que Napoléon allait mettre un terme à l’Histoire, parce qu’il avait l
158
comme un tendre souvenir de voyage, et partir en
croyant
qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le m
159
s. Mais peut-être aussi un grand nombre d’obscurs
croyants
. Ceux par qui l’humanité vaut quelque chose, sans le savoir. 28 fé
160
l’avons nourrie sans espoir pendant des mois, la
croyant
trop vieille pour être mangée, sinon pour faire encore quelques œufs.
161
il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le
croyant
véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et
162
ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée
croyant
son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
163
que les Américains font la guerre à leurs dépens,
croyant
pouvoir ainsi la gagner sans trop de pertes, tout en raflant les marc
164
Avec autant de sincérité, nous semblait-il, qu’un
croyant
décrivant sa conversion en termes de grâce et de prédestination. Mais
165
s ne sachiez ? Ou c’est que vous vous tromperiez,
croyant
par d’autres ce que vous ne croyez point par vous-mêmes — et je ne ve
166
, et ne peut arriver dans le Tartare. Tantale, ne
croyant
pas à la résurrection, ni au pardon, ni au salut que lui vaudrait un
167
ique. Je pense aussi à celle qui s’était remariée
croyant
son mari tué en Chine. On le retrouve. Elle déclare aux reporters : «
168
ituèrent ses premières communes, et pour lesquels
croyant
et citoyen se trouvaient être, en fait, des synonymes. On peut appréc
169
es, fabriquées en série. On se trompe de porte en
croyant
rentrer chez soi. Tout d’abord, les cottages américains, en bois blan
170
e, il me semble que les chrétiens, pratiquants ou
croyants
, sont plutôt l’exception. On les excuse, ou bien ils ont à se faire e