1
tal, car il semble bien que dans le domaine de la
culture
le péril n’existe que pour autant qu’on en parle, la vraie « question
2
songe aux bataillons de pâles opportunistes sans
culture
qui se chargent de gaver les masses du pain quotidien de la bêtise de
3
ensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la
culture
et à la libération du moi paraissent bien les ancêtres des nouvelles
4
quelques conséquences. Connaissance intégrale et
culture
de soi, telle peut être l’épigraphe de toute la littérature moderne.
5
Mais Gide est responsable d’une autre méthode de
culture
de soi, « d’intensification de la vie », et qui consiste à pousser à
6
r lutter il faut des armes et ne méprisent pas la
culture
; sans autre parti pris que celui de vivre, c’est-à-dire de construir
7
iques du Chinois et sympathiser avec son idéal de
culture
. Il n’y a pas là deux points de vue irréductibles, du moins M. Malrau
8
raffinées, réunies pour admirer mutuellement leur
culture
», dit Ford. Et tout est dit ! Le simplisme arrogant avec lequel, de
9
térisée, aux yeux de l’étranger impartial, par sa
culture
intensive et extensive des veaux et des médiocres. Le gavage Mo
10
esprit de parti, arrivisme et parlementarisme. La
culture
de l’esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les institute
11
rendre que l’école est le plus gros obstacle à sa
culture
. Et c’est cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de
12
qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga cette
culture
des facultés physiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur forc
13
rogressent de la même manière. Dans un système de
culture
spirituelle, les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient d
14
eur morale ne saurait même pas prévoir. NOTE B La
culture
de notre sensibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre
15
ait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel. La
culture
de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos
16
ionnelles enrayent et faussent tout. Imaginez une
culture
spirituelle indépendante de toute destination religieuse particulière
17
térisée, aux yeux de l’étranger impartial, par sa
culture
intensive et extensive des veaux et des médiocres. 3.d. Le gavage
18
esprit de parti, arrivisme et parlementarisme. La
culture
de l’esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les institute
19
rendre que l’école est le plus gros obstacle à sa
culture
. Et c’est cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de
20
qu’il voudra. Les Orientaux appellent yoga cette
culture
des facultés physiques, intellectuelles et mystiques. Toute leur forc
21
rogressent de la même manière. Dans un système de
culture
spirituelle, les différences s’accuseraient, mais se légitimeraient d
22
eur morale ne saurait même pas prévoir. NOTE B La
culture
de notre sensibilité nous aiderait à retrouver l’accord avec l’ordre
23
ait à retrouver l’accord avec l’ordre naturel. La
culture
de notre force de pensée nous rendrait une liberté sans laquelle nos
24
ionnelles enrayent et faussent tout. Imaginez une
culture
spirituelle indépendante de toute destination religieuse particulière
25
Je vois l’humanisme nouveau sous l’aspect d’une
culture
des facultés mystiques ; d’une technique spirituelle8 indépendante de
26
tent durement : l’espèce bourgeois cultivé que sa
culture
dispense de penser. En vérité, ces gens-là n’ont jamais pensé. N’ont
27
auvegarder des « valeurs » que l’on dit être « de
culture
». Il importe qu’elle ne revête jamais un aspect proprement brutal, à
28
éfute MM. Berl et Guéhenno, sur la question de la
culture
dans ses rapports avec le peuple. Il discute M. Malraux et son goût d
29
N’est-ce point ce genre de démarche que notre «
culture
» a le plus méprisé ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a p
30
. N’est-ce point ce genre de démarche que notre «
culture
» a le plus méprisé ? N’est-ce point à cause de ce mépris qu’elle a p
31
s la plus vieille démocratie du monde19 ; tant de
culture
et peu de littérature ; tant de bon sens professé et de fous à soigne
32
touche à ma profession : Neuchâtel, pour tant de
culture
, pour tant de livres lus, relus, et de bon choix, accumulés depuis de
33
us n’avons rien tiré de grand ou d’émouvant d’une
culture
solide et variée, d’une nature contrastée de charme et de tristesse,
34
écut le roman victorien. Faut-il penser que cette
culture
fut trop mêlée, cette nature trop vantée pour nous troubler ? Que ces
35
eux), autour du problème, plus aigu encore, de la
culture
bourgeoise et des valeurs révolutionnaires. (Mort de la pensée et Mor
36
rne trop souvent encore, en France, à désigner la
culture
gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu, à discuter ici la quest
37
stianisme confondu d’ailleurs avec une certaine «
culture
», il ne semble pas que ces deux auteurs aient eu le courage d’aller
38
point de départ d’un système économique ou d’une
culture
, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlen
39
e caste, d’un niveau de fortune, d’une qualité de
culture
. L’esprit a fini par être conservateur. Trop ont un intérêt précis à
40
is qui ne veulent pas pour autant renoncer à la «
culture
» bourgeoise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je dois au pro
41
hoc. Grave et rieur, chaste, ignorant, avide de «
culture
». Volodia, lui, est fils de bourgeois : taré donc, intellectuel, rat
42
que les temps de répit, souvent déshonorés par la
culture
des illusions et la dégradation du sens de la révolte. L’histoire du
43
onde le même rôle que l’instinct dans l’homme. La
culture
du xixe siècle a voulu les ignorer et nous assistons à leur vengeanc
44
roduction des grands génies de l’étranger dans la
culture
de ce pays. La présentation d’un esprit de l’envergure de Kierkegaard
45
, du sentiment patriotique originel ; refus de la
culture
bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose et implique e
46
ssent la mesure connaîtront bientôt l’ordre et la
culture
que nous voulons. Nous rejoignons ici le propos de ces pages. La litt
47
nos scribes assis ou accroupis. Le respect de la
culture
, tout d’abord. Nos romanciers sont très mal cultivés. Ils influencent
48
perspective commune. Restaurer le prestige de la
culture
, cela ne va pas à la spéculation gratuite, dans un monde personnalist
49
ucation, je retiens cette phrase : « La véritable
culture
ne s’acquiert qu’à partir du moment où l’homme entre en contact avec
50
il faut à tous : la révolution des mœurs et de la
culture
, la révolution antibourgeoise, anticapitaliste, antiétatiste — person
51
dissimulé, aux yeux des jeunes gens, un défaut de
culture
, au sens banal du terme, qui se trahit ici fâcheusement. Iront-ils au
52
que les temps de répit, souvent déshonorés par la
culture
des illusions et la dégradation du sens de la révolte. L’histoire du
53
onde le même rôle que l’instinct dans l’homme. La
culture
du xixe siècle a voulu les ignorer et nous assistons à leur vengeanc
54
rne trop souvent encore, en France, à désigner la
culture
gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu, à discuter ici la quest
55
stianisme confondu d’ailleurs avec une certaine «
culture
», il ne semble pas que ces deux auteurs aient été jusqu’aux dernière
56
et codifie officiellement l’idéal national que la
culture
et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux yeux d
57
son argent. Beaucoup proclament la faillite de la
culture
bourgeoise, aucun ne renonce à y faire figure honorable. Aucun ne rom
58
ismes soumettent de plus en plus la personne à la
culture
nationale, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoigne
59
point de départ d’un système économique ou d’une
culture
, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlen
60
, du sentiment patriotique originel ; refus de la
culture
bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose et implique e
61
que les temps de répit, souvent déshonorés par la
culture
des illusions et la dégradation du sens de la révolte. L’histoire du
62
onde le même rôle que l’instinct dans l’homme. La
culture
du xixe siècle a voulu les ignorer et nous assistons à leur vengeanc
63
rne trop souvent encore, en France, à désigner la
culture
gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu, à discuter ici la quest
64
stianisme confondu d’ailleurs avec une certaine «
culture
», il ne semble pas que ces deux auteurs aient été jusqu’aux dernière
65
et codifie officiellement l’idéal national que la
culture
et les mœurs de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux yeux d
66
que argent. Beaucoup proclament la faillite de la
culture
bourgeoise, aucun ne renonce à l’ambition d’y faire figure. Aucun ne
67
ismes soumettent de plus en plus la personne à la
culture
nationale, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’État, et rejoigne
68
point de départ d’un système économique ou d’une
culture
, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlen
69
, du sentiment patriotique originel ; refus de la
culture
bourgeoise et de la distinction commode qu’elle suppose et implique e
70
spective et un avenir commun à la politique, à la
culture
, à toutes les forces créatrices de ce pays. (paru dans L’Ordre nouv
71
et surtout ne mélangeons rien. Tributaires d’une
culture
dont l’ambition suprême était de se « distinguer » des contingences,
72
aient de même en présence du libéralisme et de la
culture
« désintéressée ». C’est alors qu’on lança parmi nous le mot d’ordre
73
lança parmi nous le mot d’ordre : « Défense de la
Culture
». Toute la confusion vient de là. Car la culture qu’on nous propose
74
ulture ». Toute la confusion vient de là. Car la
culture
qu’on nous propose de défendre, c’est elle, précisément, qui est resp
75
Quatre indications pour une
culture
personnaliste (février 1935)l 1. — La culture ne doit pas tendre à
76
culture personnaliste (février 1935)l 1. — La
culture
ne doit pas tendre à former des personnes. Mais elle doit être formée
77
le. La réponse ne peut faire de doute : seule une
culture
constituée et transmise par des personnes assujetties aux ordres de l
78
hez tout homme, de la personne. Or nous voyons la
culture
actuelle constituée et transmise par deux espèces d’hommes à vrai dir
79
le ou à tant l’heure de cours. Nous disons qu’une
culture
constituée et transmise par des hommes qui refusent de rester respons
80
rcice d’autres vocations. 2. — Le rôle de toute
culture
, c’est de monter la garde autour de la mesure vivante d’une civilisat
81
t-à-dire dominé par une commune mesure. 3. — La
culture
ayant une mesure commune avec l’économique, le social et le politique
82
ctuelle ne sera plus séparée des « masses ». Une
culture
isolée n’est pas une vraie culture ; elle n’est plus responsable de s
83
masses ». Une culture isolée n’est pas une vraie
culture
; elle n’est plus responsable de son action concrète. Dans un monde d
84
masses » — soviétiste ou fasciste — le rôle de la
culture
est bientôt ravalé au rôle du règlement de service dans les casernes.
85
dans les casernes. Dans le monde capitaliste, la
culture
n’est plus guère qu’un luxe injustifié. Du simple fait qu’il y a des
86
ifié. Du simple fait qu’il y a des « masses », la
culture
se trouve isolée de la vie populaire et de la politique qui l’exploit
87
’est dans un monde communautaire seulement que la
culture
peut créer librement. Elle créera certes en toute liberté, selon ses
88
Nietzsche est manifeste : il a conçu sa nouvelle
culture
hors du cadre communautaire. Or nous considérons ce cadre comme imméd
89
tzsche, p. 172. l. « Quatre indications pour une
culture
personnaliste », L’Ordre nouveau, Paris, n° 18, février 1935, p. 13-1
90
Il résulte de ce divorce une crise profonde de la
culture
, au sens le plus large du terme. Les buts de l’intellectuel et son la
91
commune mesure de la pensée et de l’action, de la
culture
et de l’économie ; or, elle ne peut être cherchée sérieusement nulle
92
mbattre la société actuelle, tout en préparant la
culture
à venir sur le solide terrain de l’économie psychique, l’on s’attaque
93
et d’un dialogue à soutenir avec l’époque. Notre
culture
périt d’être par trop « irresponsable ». Peut-être nous faut-il reven
94
ut regretter que le Congrès pour la défense de la
culture
n’ait rien tenté pour débrouiller un peu le complexe de mots adultéré
95
onale » tout en restant capitaliste.) Défendre la
culture
, ce serait d’abord rendre aux mots-clés un sens commun. Mais il me se
96
i. Le symbole d’une révolution astronomique de la
culture
occidentale. Peut-être avons-nous passé l’âge de l’inhumaine, de la b
97
sprit, qui fonde l’originalité puissante de notre
culture
. Peut-on imaginer un spectacle plus propre à éveiller l’imagination,
98
de salon », d’un abandon, voire d’un mépris de la
culture
et de l’esprit qui marque à son insu l’élite bourgeoise, et confirme
99
n mal de bohème prolétarienne. Le spectacle de la
culture
européenne, depuis la guerre, nous enseigne deux grandes vérités empi
100
t prochaines ; vu la panique nationaliste dont la
culture
du dernier siècle est responsable ; vu l’intérêt que présenterait pou
101
us criminels ; — constate : que le problème de la
culture
est le problème central de notre temps, la culture étant responsable
102
ulture est le problème central de notre temps, la
culture
étant responsable de concentrer, d’humaniser et de transmettre les do
103
lic les questions suivantes : a) définition de la
culture
, de ses moyens et de son but final. b) qu’est-elle devenue en théorie
104
ces assises subversives, ces états généraux de la
culture
. Ne serait-ce pas inaugurer officiellement la révolution véritable ?
105
r à quelle fin doit tendre cette réalité, — notre
culture
par exemple. C’est croire à cette fin, et prouver qu’on y croit. C’es
106
ts de la tribu », — condition nécessaire de toute
culture
. Car avant de parler il faut savoir le sens des mots. Et pour que les
107
la Commission. 26. « Cette façon de dégrader la
culture
et d’en faire une chose à côté, tout en l’“élevant” au rang de supras
108
e). L’évolution de Renan symbolise celle de notre
culture
: il part d’une conception spiritualiste dont il escompte le triomphe
109
’ignorais tout du « congrès pour la défense de la
culture
», qui se préparait. Le rôle du public y fut d’ailleurs à peu près nu
110
rendre Luther responsable d’une scission dans la
culture
et la spiritualité allemandes, scission aboutissant par une série d’a
111
éent des tensions fécondes. La civilisation et la
culture
naissent et vivent de tensions de ce genre. Prenez l’exemple d’un tab
112
ande. Nous manquons terriblement de ce sens de la
culture
qu’incarnait à mes yeux René Guisan, lorsque je le voyais dans sa bib
113
nsée agissante. Nous méprisons trop facilement la
culture
au nom de l’action. C’est sans doute parce que nous avons connu quelq
114
méprisaient trop facilement l’action au nom de la
culture
. En vérité, ni l’une ni l’autre ne valent rien dès l’instant qu’on le
115
r l’estampe. Il lui faut les intermédiaires de la
culture
, les assurances d’une noblesse entérinée, tout un système délicat de
116
apparemment incomparables. Tout l’appareil de la
culture
les sépare. Mais il ne faut pas oublier que la culture de notre temps
117
re les sépare. Mais il ne faut pas oublier que la
culture
de notre temps n’est plus du tout ce qu’elle était au temps de Goethe
118
se peut qu’en définitive, Ramuz ait fait, pour la
culture
, en se donnant l’air de l’attaquer, plus que ne font les défenseurs d
119
contrôlés, — c’est-à-dire qu’elle est devenue une
culture
de la mauvaise foi et de la haine stérile. Ailleurs, peut-être, et tr
120
pective et un avenir communs à la politique, à la
culture
, à toutes forces créatrices de ce pays. 41. Prétendre entrer dans u
122
ure et commune mesure (novembre 1936)s I. La
culture
soviétique Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du régime
123
de rien comprendre à l’évolution nécessaire de la
culture
soviétique si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui
124
yer d’élargir cette critique, et notre idée de la
culture
s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits », c’est à nous de les
125
ue antispiritualiste52, Marx avait affirmé que la
culture
n’était rien qu’un « reflet » du processus économique, et de la lutte
126
es classes qui en résulte. De là sa théorie de la
culture
considérée comme une simple superstructure du dynamisme matériel. On
127
ins, l’épisode du Proletkult, autrement dit de la
culture
prolétarienne, censée naître automatiquement, et comme un produit acc
128
nement pour le prolétariat… Dans la théorie de la
culture
, l’idée d’avant-garde supplanta, elle aussi, sous la pression de la r
129
us la pression de la réalité, l’idée de masse. La
culture
soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle était dès le
130
révéla finalement ce qu’elle était dès le début :
culture
socialiste, configuration d’une Idée par des hommes qui y croient, et
131
osée par le socialisme. Il faut alors définir la
culture
comme « une forme commune de la vie, dont l’activité économique et po
132
quelle tout doit s’ordonner. L’assimilation de la
culture
(et donc de sa mesure) au Plan est même si radicale, si naïve, que le
133
sont venus à confondre sans l’ombre d’un doute «
culture
» et « production » en général. Étonnante réaction contre les concept
134
s bourgeoises qui assimilaient de plus en plus la
culture
à la « jouissance » d’un consommateur distingué. Mais ici l’équivoque
135
Soviets au congrès de Paris pour la défense de la
culture
, en 1935, citèrent tous comme exemple impressionnant de l’ascension c
136
nception qui assimile l’élévation du niveau de la
culture
à l’épaisseur des semelles n’a rien de révolutionnaire, si toutefois
137
entre les producteurs et les consommateurs de la
culture
. Tant qu’il ne s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes
138
er la théorie marxiste originelle qui veut que la
culture
socialiste naisse comme une production automatique du triomphe de la
139
’un Homme nouveau, imprévisible, en vue duquel la
culture
communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est d’ailleurs
140
ains égards, contraire. C’est tout le drame de la
culture
d’opposition, de la culture séparée, qui sous nos yeux, vient de se r
141
t tout le drame de la culture d’opposition, de la
culture
séparée, qui sous nos yeux, vient de se renouer au cœur de la constru
142
r, disait-on, il faut parer au plus pressé, et la
culture
ne vient qu’après. Ainsi tout se trouva soumis à des fins purement ma
143
dont on espérait qu’il naîtrait spontanément une
culture
populaire. C’était viser trop court, et sous-estimer l’ennemi, j’ente
144
mais que l’on veut imposer au tout, y compris la
culture
et la morale. Ce sont les nécessités de la propagande, identiques dan
145
ation allemande, — qui sont censées configurer la
culture
. 2. Or cette mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communi
146
de la propagande est par nature contraire à toute
culture
imaginable. Il peut au plus favoriser l’instruction élémentaire des m
147
sociales, injustices économiques, décadence d’une
culture
séparée du peuple et divisée contre elle-même, grabuge des factions p
148
âche-là, je vois le seul fondement d’une nouvelle
culture
européenne… b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par l
149
des longues dynasties : grands empires et grandes
cultures
qu’un grand dessein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la pré
150
fins qui ne sont pas les nôtres. On ne refait une
culture
qu’en retrouvant une foi. Mais on ne retrouve une foi qu’en discernan
151
tuels. Ils révèlent l’existence d’un appel que la
culture
ne peut plus ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a
152
our l’avenir l’efficacité de notre action dans la
culture
européenne. Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répét
153
consacré plus spécialement à l’édification de la
culture
. 56. On n’ignore pas que les partisans du « matérialisme dialectique
154
urs de Malraux au « congrès pour la défense de la
culture
» de juin 1935. 58. Tels qu’en assurent aux plus adroits le mouvemen
155
tes figure avant ce paragraphe un chapitre sur la
culture
nationale-socialiste, dont on montre le parallélisme paradoxal avec l
156
dont on montre le parallélisme paradoxal avec la
culture
soviétique. 61. Les Russes ajoutent : de l’oppression tsariste ; et
157
sariste ; et les Allemands : du déshonneur. s. «
Culture
et commune mesure », Esprit, Paris, n° 50, novembre 1936, p. 251-273.
158
s du tout littéraires. Le monarque caduc c’est la
culture
, c’est l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vide, pour ri
159
. La pensée érotique, pour acquérir une valeur de
culture
, doit être stylisée. Elle doit représenter la réalité complexe et pén
160
ou une mentalité de classe ou simplement toute la
culture
et ses produits. Une simple équivoque sémantique dresse parfois l’un
161
oportion impressionnante entre l’aire de la vraie
culture
créatrice et régulatrice et l’aire des sous-produits standardisés de
162
ce et l’aire des sous-produits standardisés de la
culture
de consommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle
163
ement constater le déficit que représente pour la
culture
, la création de ces grandes zones d’échanges incontrôlés. Ces échange
164
siste à la même dégradation des instruments de la
culture
: — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propr
165
os vies, c’est le drame de la civilisation, de la
culture
, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque
166
uple avec sa vocation qui faisait la grandeur des
cultures
authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui pli
167
nos dénis d’humanité, — le contraire absolu de la
culture
, si la culture est justement la part active que prend l’homme à tout
168
anité, — le contraire absolu de la culture, si la
culture
est justement la part active que prend l’homme à tout ce qui est créa
169
vec une fureur sans exemple dans l’histoire de la
culture
, trahissent en somme l’impuissance pratique de notre langue. Si les m
170
tour en France. Point de départ : « Le sort de la
culture
est lié dans nos esprits au destin même de l’URSS » (discours aux obs
171
tat d’esprit (de la même URSS) ne met en péril la
culture
. » Naturellement, c’est plus complexe que cela. Mais c’est aussi plus
173
se d’envisager dans cet ouvrage le problème de la
culture
. Lorsque l’on entreprend de lire un livre qui traite d’un « problème
174
utions qu’on lui propose. Ainsi le problème de la
culture
. (Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la crise est ouverte
175
ur la joie mauvaise d’inventorier les vices d’une
culture
: tant d’autres ont su décrire avant moi notre crise. Au travers des
176
aie nature. Insuffisance de nos refus Si la
culture
nous pose un problème, c’est donc, et tout d’abord, qu’elle est en dé
177
us sens la jungle du vocabulaire. J’ai dit que la
culture
est en pleine décadence. Et maintenant je demande qu’elle s’abaisse !
178
udrais prudemment insister. La décadence de notre
culture
provient à mon avis d’un ensemble de causes économiques, politiques e
179
r à hauteur d’homme, au niveau du réel, que notre
culture
se défait. Immortalité académique2, faux sublime officiel, envolées à
180
’Icare. Il suffira de dire tout simplement que la
culture
, faute de s’être montrée « à la hauteur » d’une tâche humaine a voulu
181
e de décadence Pour mesurer la décadence de la
culture
, considérons d’abord le train banal des choses. Tâchons de prendre su
182
l’on doute en réalité de la commune mesure de la
culture
et de l’importance qu’il y aurait à la traduire avec fidélité. En d’a
183
termes, si l’on néglige le langage, on néglige la
culture
elle-même. Et l’on néglige surtout ses avertissements. Comment les en
184
age est la négation du langage, la négation de la
culture
, la négation de sa mesure vivante et de la dignité de ses grands prêt
185
até l’existence d’un problème : le problème de la
culture
. J’ai dit que tout problème réel se pose à nous à partir du moment où
186
à nous à partir du moment où son objet (Dieu, la
culture
, l’amour, la nation, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou m
187
bles vont nous guider dans l’examen du concept de
culture
en soi — de ses apparitions les plus considérables dans l’histoire —,
189
eu de mots aussi usés, aussi éventés que celui de
culture
; il y en a peu que l’on emploie avec autant d’irréflexion. Une socié
190
ogramme de discussion : “la gymnastique est de la
culture
”, voilà où nous en sommes. La majeure partie de ce que l’on dit aujou
191
eure partie de ce que l’on dit aujourd’hui sur la
culture
est du même niveau. » La situation est-elle plus réjouissante en Fran
192
r la difficulté qu’il y a à définir simplement la
culture
? Sait-on bien de quoi il s’agit quand on dit : la culture se meurt,
193
Sait-on bien de quoi il s’agit quand on dit : la
culture
se meurt, ou : il faut sauver la culture ? Le mot culture évoque dans
194
dit : la culture se meurt, ou : il faut sauver la
culture
? Le mot culture évoque dans l’esprit du Français moyen l’idée de l’U
195
se meurt, ou : il faut sauver la culture ? Le mot
culture
évoque dans l’esprit du Français moyen l’idée de l’Université, de la
196
omatisme en dit long sur la notion courante de la
culture
, non seulement dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis marxi
197
jamais réfléchi à ce problème —, pour définir la
culture
comme un acquis spirituel à transmettre. C’est-à-dire comme une chose
198
me une chose à faire, ou qui se fait. À l’idée de
culture
s’associe tout naturellement dans notre esprit l’idée de l’homme cult
199
Sorel, disons qu’on en est arrivé à considérer la
culture
comme un produit de consommation, et non comme une activité de produc
200
ppant entre la crise économique et la crise de la
culture
. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la nature du phéno
201
la nature du phénomène qui lie l’économique et la
culture
: interaction, subordination de l’une à l’autre ou origine commune. N
202
d’abord ressentir la foncière inadaptation de la
culture
, telle qu’elle nous est transmise, aux besoins que l’époque nous crée
203
té. Sur le plan de la qualité qui est celui de la
culture
, surproduction signifiera : production de valeurs inassimilables ; et
204
us rarement, par le livre. En d’autres termes, la
culture
ne « rend » plus. Elle n’est plus à notre mesure, elle nous offre des
205
s là ces images qui pourraient encore égarer : la
culture
qu’on nous donne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le vide.
206
ils ont perdu le secret : c’était le secret d’une
culture
qui est morte. ⁂ Séparation du peuple et des « gens cultivés », sépar
207
cette décadence : c’est un dessaisissement de la
culture
. Je ne vois qu’un seul de nos contemporains qui ait étudié sérieuseme
208
e premier à définir une conscience nouvelle de la
culture
créatrice — conscience dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité
209
e Man a pu découvrir les vices constitutifs de la
culture
décadente6. Prenons acte, en passant, de ce fait : le prophète, au se
210
art donc du conflit qui oppose au xxe siècle une
culture
bourgeoise décontenancée et une culture socialiste encore utopique ou
211
iècle une culture bourgeoise décontenancée et une
culture
socialiste encore utopique ou mythique, mais qui agit déjà comme tell
212
ne fût-ce qu’en précisant les traits réels de la
culture
qu’elle prétend remplacer. Dans la mesure où la culture bourgeoise es
213
e qu’elle prétend remplacer. Dans la mesure où la
culture
bourgeoise est liée aujourd’hui aux conditions économiques qui défini
214
bourgeoise, on est en droit de supposer que cette
culture
procède dès l’origine de la puissance qui porta cette bourgeoisie au
215
était apparue une conception du travail et de la
culture
qui va caractériser la nouvelle classe opposée à la noblesse féodale.
216
e ni de la fortune, mais de son activité et de sa
culture
». Culture et travail se trouvent ainsi liés dans un même mouvement d
217
fortune, mais de son activité et de sa culture ».
Culture
et travail se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de révolte c
218
qui lui permettra de construire. À ce moment, la
culture
est travail, revendication constructive ; elle mesure à la fois la pe
219
tte puissance, née de l’union du travail et de la
culture
, de la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la culture et rabais
220
e la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la
culture
et rabaisse le travail. Ce faisant elle adopte une attitude nouvelle
221
elle adopte une attitude nouvelle vis-à-vis de la
culture
. Elle transforme ce qui était ses outils en propriété assurée. La cul
222
ce qui était ses outils en propriété assurée. La
culture
n’est plus un combat, elle devient une distinction ; c’est-à-dire une
223
ique se révèle plus féconde du point de vue de la
culture
. Mais on peut se demander sérieusement si ce premier progrès suffit,
224
eut-être, affecta dès le principe l’éthique et la
culture
bourgeoises. Quelques remarques préliminaires nous aideront à interpr
225
ule représentation réelle à laquelle la notion de
culture
socialiste puisse se rapporter, c’est l’idée que le socialisme se fai
226
ter, c’est l’idée que le socialisme se fait de la
culture
existante, bourgeoise ou capitaliste. » Il part donc bien du socialis
227
lonté de configuration que tout cela (l’effort de
culture
socialiste) suppose, exige que l’on anticipe en esprit sur la forme à
228
issance sous le signe de la raison utilitaire, la
culture
de la bourgeoisie a confondu tous ses progrès avec ceux de la raison
229
ans l’audace méthodique des « producteurs » de la
culture
nouvelle. Toutefois la décision n’appartiendra qu’à ceux qui sauront
230
t le sort que le déterminisme social réserve à la
culture
, dans un monde régi par des lois calquées sur la nature des choses. S
231
de l’histoire réside dans la Force des Choses, la
culture
ne peut plus prétendre qu’à refléter fidèlement « ce qui se fait ». E
232
is à cœur de justifier le jugement de Marx sur la
culture
de son temps, qualifiée de superstructure. Mais ils y voient leur sup
233
de toujours dans ses loisirs. L’inactualité de la
culture
, qui était pour Marx une vérité de fait — fait qu’il avait tout d’abo
234
de toute action… Là encore, le désistement de la
culture
empêchera le scandale d’éclater : il libérera, s’il est besoin, de to
235
scientifique, qui fut le principe efficace de la
culture
bourgeoise militante, est aussi le principe corrupteur de la culture
236
militante, est aussi le principe corrupteur de la
culture
bourgeoise triomphante. En d’autres termes, la révolution bourgeoise
237
t, de quel complexe économique et spirituel notre
culture
tire son origine. Il nous permet ainsi de mieux comprendre les raison
238
Il nous permet en second lieu d’apercevoir qu’une
culture
peut être définie par son principe régulateur, pour autant que ce pri
239
est vraiment immanent à tout progrès normal de la
culture
, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors, la vérité d’une cul
240
l à garantir la cohérence. Alors, la vérité d’une
culture
n’est autre que la vérité de ce principe. Et la logique interne de ce
241
tre en mesure de prédire les développements de la
culture
. L’histoire a toujours confirmé la prophétie des véritables « clercs
242
cette commune mesure est l’essence même de toute
culture
. Car si la pensée et l’action se règlent sur des lois hétérogènes, la
243
ssent bientôt. On voit aussi qu’il n’y a vraiment
culture
que là où règne une mesure commune. Car sans mesure il n’est pas de g
244
uent de valeur. On voit enfin que la vérité de la
culture
et sa chance de grandeur réelle résident dans la vérité de la commune
245
ne nous montreront le négatif de notre état : une
culture
unifiée par la force, et dont la mesure actuelle est une tactique au
246
dans le rappel constant des fins que poursuit la
culture
. Vraie mesure, ce sous-entendu clairement perçu par tous les clercs,
247
ètes annoncent sans relâche. Que devient alors la
culture
? — « L’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël
248
mais être sacrifiée21. » Ainsi toute tentative de
culture
profane se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une révolte d’org
249
de Babel : une révolte d’orgueil contre Dieu. La
culture
d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera con
250
rquoi sa pauvreté même garantit la fidélité de la
culture
du peuple hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe t
251
dustriel. » Que reste-t-il de ce que nous nommons
culture
? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science, industrie, tout
252
sprit ? Si l’on admet que la destination de toute
culture
, c’est de concentrer les puissances de la nature et de la société dan
253
quel il dédie toutes ses œuvres, l’on voit que la
culture
la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la plus con
254
e que s’ils participent réellement à la vie de la
culture
, en leur qualité « secondaire » d’instruments de régulation. Or il es
255
gnale le suprême degré de tension créatrice d’une
culture
dont l’équilibre est déjà virtuellement menacé : c’est sans doute l’a
256
d’un même mouvement l’Église, la politique et la
culture
à la source commune de toute autorité et de toute légitimité, qui est
257
u une mentalité de classe, ou simplement toute la
culture
et ses produits. Une simple équivoque sémantique dresse parfois l’un
258
oportion impressionnante entre l’aire de la vraie
culture
créatrice et régulatrice et l’aire des sous-produits standardisés de
259
ce et l’aire des sous-produits standardisés de la
culture
de consommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle
260
ement constater le déficit que représente pour la
culture
la création de ces grandes zones d’échanges incontrôlés. Ces échanges
261
siste à la même dégradation des instruments de la
culture
: — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propr
262
os vies, c’est le drame de la civilisation, de la
culture
, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque
263
ple avec sa vocation, qui faisait la grandeur des
cultures
authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui pli
264
nos dénis d’humanité, — le contraire absolu de la
culture
, si la culture est justement la part active que prend l’homme à tout
265
anité, — le contraire absolu de la culture, si la
culture
est justement la part active que prend l’homme à tout ce qui est créa
266
vec une fureur sans exemple dans l’histoire de la
culture
, trahissent en somme l’impuissance pratique de notre langue. Si les m
267
qui précèdent, nous avons vu comment les grandes
cultures
, et les communautés nationales fécondes dans le domaine de l’esprit,
268
? Si nous disons qu’ils ont sauvé l’esprit et la
culture
, quelles définitions de l’esprit et de la culture supposons-nous ? Le
269
culture, quelles définitions de l’esprit et de la
culture
supposons-nous ? Le triomphe de la bourgeoisie était complet. Rationa
270
, le pharmacien Homais. La vérité, l’esprit et la
culture
en présence du triomphe bourgeois furent rejetés dans une opposition
271
fondamentale, dans l’histoire des sociétés et des
cultures
, de ce que je nomme la commune mesure, le spectacle des deux plus gra
272
de rien comprendre à l’évolution nécessaire de la
culture
soviétique, si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui
273
yer d’élargir cette critique, et notre idée de la
culture
s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits », c’est à nous de les
274
ue antispiritualiste37, Marx avait affirmé que la
culture
n’était rien qu’un « reflet » du processus économique, et de la lutte
275
es classes qui en résulte. De là sa théorie de la
culture
, considérée comme une simple superstructure du dynamisme matériel. On
276
ins, l’épisode du Proletkult, autrement dit de la
culture
prolétarienne, censée naître automatiquement, et comme un produit acc
277
nement pour le prolétariat… Dans la théorie de la
culture
, l’idée d’« avant-garde » supplanta, elle aussi, sous la pression de
278
us la pression de la réalité, l’idée de masse. La
culture
soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle était dès le
279
révéla finalement ce qu’elle était dès le début :
culture
socialiste, configuration d’une Idée par des hommes qui y croient, et
280
sée par le socialisme. » Il faut alors définir la
culture
comme « une forme commune de la vie, dont l’activité économique et po
281
que ». On doit admettre que les définitions de la
culture
que je viens de citer selon de Man rendent compte de ce qu’il y a de
282
x critères que j’en donnais. L’assimilation de la
culture
(et donc de sa mesure) au Plan, est même si radicale, ou si naïve, qu
283
sont venus à confondre, sans l’ombre d’un doute,
culture
et production en général. Étonnante réaction contre les conceptions b
284
bourgeoises, qui assimilaient de plus en plus la
culture
à la « jouissance » d’un consommateur distingué. Mais ici, l’équivoqu
285
soviets au congrès de Paris pour la défense de la
culture
, en 1935, citèrent tous, comme exemple impressionnant de l’ascension
286
nception qui assimile l’élévation du niveau de la
culture
à celui de l’épaisseur des semelles, n’a rien de révolutionnaire, si
287
entre les producteurs et les consommateurs de la
culture
. Tant qu’il ne s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes
288
r la théorie marxiste originelle, qui veut que la
culture
socialiste naisse comme une production automatique du triomphe de la
289
’un Homme nouveau, imprévisible, en vue duquel la
culture
communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est soutenable
290
ains égards, contraire. C’est tout le drame de la
culture
d’opposition, de la culture séparée, qui, sous nos yeux, vient de se
291
t tout le drame de la culture d’opposition, de la
culture
séparée, qui, sous nos yeux, vient de se renouer au cœur de la constr
292
r, disait-on, il faut parer au plus pressé, et la
culture
ne vient qu’après. Ainsi, tout se trouva soumis à des fins purement m
293
dont on espérait qu’il naîtrait spontanément une
culture
populaire. C’était viser trop court, et sous-estimer l’ennemi : j’ent
294
consacré plus spécialement à l’édification de la
culture
. 41. Cf. ch. VI, p. 49 et 50. 42. On n’ignore pas que les partisans
295
urs de Malraux au « Congrès pour la défense de la
culture
» de juin 1935. 44. Tels qu’en assure aux plus actifs le mouvement s
296
pliquera-t-elle à la réalité et spécialement à la
culture
, une fois le pouvoir politique aux mains du chef ? Je voudrais esquis
297
tlérien49 considérés dans leurs rapports, avec la
culture
, au lendemain de la prise du pouvoir. Il m’apparaît que ce parallèle
298
stifier le mépris où l’on était forcé de tenir la
culture
. On fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur national menacé,
299
in, d’abord rendre sa « liberté » à la nation. La
culture
viendrait après : on la taxait pour le moment de superstructure, ou d
300
au pas (Gleichschaltung ou synchronisation de la
culture
). On réunit des masses énormes et on les enthousiasme pour la « cultu
301
s masses énormes et on les enthousiasme pour la «
culture
», c’est-à-dire non point pour telle œuvre de premier ordre, que ces
302
ur la volonté, affirmée par l’État, de fonder une
culture
nouvelle et populaire. En réalité, ce n’est pas le contenu de la cult
303
ulaire. En réalité, ce n’est pas le contenu de la
culture
proprement dite que l’on répand, mais on affirme un certain nombre de
304
éateur aussi bien qu’à l’esprit des usagers de la
culture
, la mesure prétendue universelle. Or cette mesure étant en fait celle
305
t dérisoires et dégradants dès qu’il s’agit de la
culture
. Dérision et dégradation fatales dans le cas des régimes improvisés,
306
s et nationales-socialistes dans le domaine de la
culture
. Collectivisme. — « Le bien commun passe avant le bien particulier
307
destinée d’avance, collectivement, à incarner la
culture
nouvelle sous ses formes les plus créatrices : classe prolétarienne o
308
koulak, en Allemagne de son ascendance juive.) La
culture
officielle aura pour premier objectif de développer exclusivement les
309
mais que l’on veut imposer au tout, y compris la
culture
et la morale. Ce sont les nécessités de la propagande, identiques dan
310
nation allemande, qui sont censées configurer la
culture
. 2° Or cette mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communi
311
de la propagande est par nature contraire à toute
culture
imaginable. Il peut au plus favoriser l’instruction élémentaire des m
312
on a pu se contenter pendant longtemps d’appeler
culture
ce qui n’était que de l’instruction. En Allemagne, où la culture a de
313
n’était que de l’instruction. En Allemagne, où la
culture
a de très fortes racines populaires et où l’élite était bien plus art
314
caractéristique à cet égard. Chaque progrès de la
culture
officielle s’y traduit par un recul de la culture proprement dite : a
315
culture officielle s’y traduit par un recul de la
culture
proprement dite : aussi la grande majorité du corps professoral accue
316
sociales, injustices économiques, décadence d’une
culture
séparée du peuple et divisée contre elle-même, grabuge des factions p
317
âche-là, je vois le seul fondement d’une nouvelle
culture
européenne… b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par
318
s’imposent les dictatures. Du court destin de la
culture
soviétique, depuis vingt ans, ou de la culture nationale-socialiste d
319
la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
culture
nationale-socialiste depuis trois ans, je n’ai pas voulu tirer un pro
320
ale de la croyance collectiviste, qui veut que la
culture
, cette création, naisse spontanément d’un état matériel ou politique
321
des longues dynasties : grands empires et grandes
cultures
qu’un grand dessein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la pré
322
tuels. Ils révèlent l’existence d’un appel que la
culture
ne peut plus ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a
323
our l’avenir l’efficacité de notre action dans la
culture
européenne. Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répét
324
uge dans la perspective du but final, commun à la
culture
et aux activités les plus diverses de la nation ; je m’appuie sur ce
325
ait une crise de l’esprit, et une défection de la
culture
; et que par suite, si nous voulions rebâtir, il fallait commencer pa
326
ne éthique de l’intelligence, ou une morale de la
culture
, dans la communauté qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forc
327
de deux mots, ou de deux fonctions, que toute la
culture
d’hier s’évertuait à séparer : pensée et main. « Penser avec les main
328
ntes de « l’esprit », de l’intelligence, et de la
culture
. Par cette méthode négative se précisera le sentiment que trahit ma f
329
er une volonté de confondre ce que des siècles de
culture
bourgeoise nous ont appris à distinguer et opposer : le cerveau et le
330
s de pensée58. Je ne vais pas recommander à notre
culture
décadente une cure de petits travaux manuels, quand nous avons besoin
331
er qu’elle pourrait servir d’épigraphe à toute la
culture
finissante. « Les autres forment l’homme, je le récite… » Les autres
332
is faire. On parle volontiers, mais vaguement, de
culture
. Nous avons vu quel est alors le sens du mot : c’est héritage, patrim
333
qu’il juge au nom de l’appareil interposé par sa
culture
entre la pensée et l’objet, entre le cerveau et la main, entre l’indi
334
quis » qu’on les voit faire des instruments de la
culture
: comme ils récitent correctement ! Mais dans leur style, tout est pr
335
oblème que pose la liaison de l’étatisme et d’une
culture
irresponsable. Faut-il marquer qu’un tel problème déborde largement l
336
le diplôme. Le diplôme est l’ennemi mortel de la
culture
. » 68. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une note de son ma
337
, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer la
culture
, ses déviations et leurs aboutissements pratiques. Notre critique n’a
338
nt. Révolution culturelle La décadence de la
culture
en Occident nous pose pour la première fois dans notre histoire le pr
339
fois dans notre histoire le problème global de la
culture
: d’où vient-elle ? — qu’est-elle ? — où va-t-elle ? Si nous persévér
340
t cette crainte n’est pas théorique. Car si notre
culture
libérale se révèle impuissante à ressaisir les secrets de sa force, e
341
udes les plus chères. Je dis que la mission de la
culture
est de conduire une révolution qui, sinon, se fera contre elle. Faire
342
les éprouvera, jusqu’au danger. Mission de la
culture
Si la démission de la culture tient, comme je l’ai démontré, à son
343
Mission de la culture Si la démission de la
culture
tient, comme je l’ai démontré, à son refus d’agir et de se risquer da
344
existent, ou que la pensée crée, la mission d’une
culture
nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux, et
345
ère, en illustrer les conséquences morales. Si la
culture
refuse d’agir, c’est qu’elle estime que l’action dépend du jeu de loi
346
ïque d’une doctrine de l’être en acte. La vieille
culture
et ses succédanés récents s’en remettent à l’état pour agir. La nouve
347
ts s’en remettent à l’état pour agir. La nouvelle
culture
sera celle qui exigera l’engagement du penseur en tant que penseur. É
348
uoi je demanderais ce que peut bien signifier une
culture
qui considère que l’action est indépendante de la pensée, et qu’elle
349
t se borner à décrire. Je répondrais qu’une telle
culture
est ou bien un mensonge intéressé, ou bien une de ces illusions qui s
350
nt je dis qu’il est la mesure, le fondement de la
culture
apte à régir une communauté nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte es
351
resque tout. Surtout à l’écrivain qui parle de la
culture
; à son discours. Nous allons donc raisonner à partir de cet acte ind
352
u’il vaut la peine d’examiner ici, en tant que la
culture
que j’ai décrite la recommande. En effet, l’opposition courante du «
353
ent de son risque originel. Ce n’est point par la
culture
de l’« esprit » que l’individu se développe, mais par l’incarnation d
354
écessaire, et non seulement dans le domaine de la
culture
, est d’abord une question de mots. On demande des mots d’ordre ? Enco
355
ritons d’une faillite sociale, c’est-à-dire d’une
culture
et d’une économie qui n’ont plus de mesure commune depuis cent-cinqua
356
res moraux de son activité, dans le domaine de la
culture
. Mais j’indiquerai les suites communautaires du principe personnel, t
357
e un péché, mais comme une vertu glorifiée par la
culture
« distinguée », et codifiée légalement par le système capitaliste. En
358
s mouvements sociaux et politiques, domaine où la
culture
que j’attaque situe l’action, au sens où elle l’entend. Mais cela m’e
359
era pas. Tous ceux qui ont pratiqué un minimum de
culture
physique connaissent ce genre d’échec. C’est la conscience défaillant
361
se d’envisager dans cet ouvrage le problème de la
culture
. Lorsque l’on entreprend de lire un livre qui traite d’un « problème
362
utions qu’on lui propose. Ainsi le problème de la
culture
. Quelqu’un demande : à quoi sert-elle ? et déjà la crise est ouverte.
363
st ouverte. Insuffisance de nos refus Si la
culture
nous pose un problème, c’est donc, et tout d’abord, qu’elle est en dé
364
us sens la jungle du vocabulaire. J’ai dit que la
culture
est en pleine décadence. Et maintenant je demande qu’elle s’abaisse !
365
udrais prudemment insister. La décadence de notre
culture
provient à mon avis d’un ensemble de causes économiques, politiques e
366
r à hauteur d’homme, au niveau du réel, que notre
culture
se défait. Faute de s’être montrée « à la hauteur » d’une tâche humai
367
e de décadence Pour mesurer la décadence de la
culture
, considérons d’abord le train banal des choses. Tâchons de prendre su
368
l’on doute en réalité de la commune mesure de la
culture
et de l’importance qu’il y aurait à la traduire avec fidélité. En d’a
369
termes, si l’on néglige le langage, on néglige la
culture
elle-même. Et l’on néglige surtout ses avertissements. Comment les e
370
age est la négation du langage, la négation de la
culture
, la négation de sa mesure vivante et de la dignité de ses grands prêt
371
. ⁂ J’ai constaté l’existence d’un problème de la
culture
. J’ai dit que tout problème réel se pose à nous à partir du moment où
372
à nous à partir du moment où son objet (Dieu, la
culture
, l’amour, la nation, le travail, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou m
373
bles vont nous guider dans l’examen du concept de
culture
en soi — de ses apparitions les plus considérables dans l’histoire —,
375
eu de mots aussi usés, aussi éventés que celui de
culture
; il y en a peu que l’on emploie avec autant d’irréflexion. Une socié
376
ogramme de discussion : “la gymnastique est de la
culture
”, voilà où nous en sommes. La majeure partie de ce que l’on dit aujou
377
eure partie de ce que l’on dit aujourd’hui sur la
culture
est du même niveau. » La situation est-elle plus réjouissante en Fran
378
r la difficulté qu’il y a à définir simplement la
culture
? Sait-on bien de quoi il s’agit quand on dit : la culture se meurt,
379
Sait-on bien de quoi il s’agit quand on dit : la
culture
se meurt, ou : il faut sauver la culture ? Le mot culture évoque dans
380
dit : la culture se meurt, ou : il faut sauver la
culture
? Le mot culture évoque dans l’esprit du Français moyen l’idée de l’u
381
se meurt, ou : il faut sauver la culture ? Le mot
culture
évoque dans l’esprit du Français moyen l’idée de l’université, de la
382
omatisme en dit long sur la notion courante de la
culture
, non seulement dans la bourgeoisie mais encore chez les ennemis marxi
383
jamais réfléchi à ce problème —, pour définir la
culture
comme un acquis spirituel à transmettre. C’est-à-dire comme une chose
384
me une chose à faire, ou qui se fait. À l’idée de
culture
s’associe tout naturellement dans notre esprit l’idée de l’homme cult
385
Sorel, disons qu’on en est arrivé à considérer la
culture
comme un produit de consommation, et non comme une activité de produc
386
ppant entre la crise économique et la crise de la
culture
. Disons parallélisme, simplement, sans préjuger de la nature du phéno
387
la nature du phénomène qui lie l’économique et la
culture
: interaction, subordination de l’une à l’autre ou origine commune. N
388
d’abord ressentir la foncière inadaptation de la
culture
, telle qu’elle nous est transmise, aux besoins que l’époque nous crée
389
té. Sur le plan de la qualité qui est celui de la
culture
, surproduction signifiera : production de valeurs inassimilables ; et
390
us rarement, par le livre. En d’autres termes, la
culture
ne « rend » plus. Elle n’est plus à notre mesure, elle nous offre des
391
s là ces images qui pourraient encore égarer : la
culture
qu’on nous donne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le vide.
392
ils ont perdu le secret : c’était le secret d’une
culture
qui est morte. ⁂ Séparation du peuple et des « gens cultivés », sépar
393
cette décadence : c’est un dessaisissement de la
culture
. Je ne vois qu’un seul de nos contemporains qui ait étudié sérieusem
394
e premier à définir une conscience nouvelle de la
culture
créatrice — conscience dont je n’ai pas encore à critiquer la qualité
395
e Man a pu découvrir les vices constitutifs de la
culture
décadente7. Prenons acte, en passant, de ce fait : le prophète est le
396
t donc du conflit qui oppose au xxe siècle une
culture
bourgeoise décontenancée et une culture socialiste encore utopique ou
397
iècle une culture bourgeoise décontenancée et une
culture
socialiste encore utopique ou mythique, mais qui agit déjà comme tell
398
ne fût-ce qu’en précisant les traits réels de la
culture
qu’elle prétend remplacer. Dans la mesure où la culture bourgeoise es
399
e qu’elle prétend remplacer. Dans la mesure où la
culture
bourgeoise est liée aujourd’hui aux conditions économiques qui défini
400
bourgeoise, on est en droit de supposer que cette
culture
procède dès l’origine de la puissance qui porta cette bourgeoisie au
401
était apparue une conception du travail et de la
culture
qui va caractériser la nouvelle classe opposée à la noblesse féodale.
402
e ni de la fortune, mais de son activité et de sa
culture
». Culture et travail se trouvent ainsi liés dans un même mouvement d
403
fortune, mais de son activité et de sa culture ».
Culture
et travail se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de révolte c
404
qui lui permettra de construire. À ce moment, la
culture
est travail, revendication constructive ; elle mesure à la fois la pe
405
tte puissance, née de l’union du travail et de la
culture
, de la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la culture et rabais
406
e la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la
culture
et rabaisse le travail. Ce faisant elle adopte une attitude nouvelle
407
elle adopte une attitude nouvelle vis-à-vis de la
culture
. Elle transforme ce qui était ses outils en propriété assurée. La cul
408
ce qui était ses outils en propriété assurée. La
culture
n’est plus un combat, elle devient une distinction ; c’est-à-dire une
409
ique se révèle plus féconde du point de vue de la
culture
. Mais on peut se demander sérieusement si ce premier progrès suffit,
410
eut-être, affecta dès le principe l’éthique et la
culture
bourgeoises. Quelques remarques préliminaires nous aideront à interpr
411
ule représentation réelle à laquelle la notion de
culture
socialiste puisse se rapporter, c’est l’idée que le socialisme se fai
412
ter, c’est l’idée que le socialisme se fait de la
culture
existante, bourgeoise ou capitaliste. » Il part donc bien du socialis
413
lonté de configuration que tout cela (l’effort de
culture
socialiste) suppose, exige que l’on anticipe en esprit sur la forme à
414
issance sous le signe de la raison utilitaire, la
culture
de la bourgeoisie a confondu tous ses progrès avec ceux de la raison
415
ans l’audace méthodique des « producteurs » de la
culture
nouvelle. Toutefois la décision n’appartiendra qu’à ceux qui sauront
416
t le sort que le déterminisme social réserve à la
culture
, dans un monde régi par des lois calquées sur la nature des choses.
417
de l’histoire réside dans la Force des Choses, la
culture
ne peut plus prétendre qu’à refléter fidèlement « ce qui se fait ». E
418
is à cœur de justifier le jugement de Marx sur la
culture
de son temps, qualifiée de superstructure. Mais ils y voient leur sup
419
de toujours dans ses loisirs. L’inactualité de la
culture
, qui était pour Marx une vérité de fait — fait qu’il avait tout d’abo
420
de toute action… Là encore, le désistement de la
culture
empêchera le scandale d’éclater : il libérera, s’il est besoin, de to
421
scientifique, qui fut le principe efficace de la
culture
bourgeoise militante, est aussi le principe corrupteur de la culture
422
militante, est aussi le principe corrupteur de la
culture
bourgeoise triomphante. En d’autres termes, la révolution bourgeoise
423
t, de quel complexe économique et spirituel notre
culture
tire son origine. Elle nous permet ainsi de mieux comprendre les rais
424
le nous permet en second lieu d’apercevoir qu’une
culture
peut être définie par son principe régulateur, pour autant que ce pri
425
est vraiment immanent à tout progrès normal de la
culture
, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors, la vérité d’une cul
426
l à garantir la cohérence. Alors, la vérité d’une
culture
n’est autre que la vérité de ce principe. Et la logique interne de ce
427
tre en mesure de prédire les développements de la
culture
. L’histoire a toujours confirmé la prophétie des véritables « clercs
428
cette commune mesure est l’essence même de toute
culture
. Car si la pensée et l’action se règlent sur des lois hétérogènes, la
429
ssent bientôt. On voit aussi qu’il n’y a vraiment
culture
que là où règne une mesure commune. Car sans mesure il n’est pas de g
430
uent de valeur. On voit enfin que la vérité de la
culture
et sa chance de grandeur réelle résident dans la vérité de la commune
431
ne nous montreront le négatif de notre état : une
culture
unifiée par la force, et dont la mesure actuelle est une tactique au
432
dans le rappel constant des fins que poursuit la
culture
. Vraie mesure, ce sous-entendu clairement perçu par tous les clercs,
433
ètes annoncent sans relâche. Que devient alors la
culture
? — « L’homme qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël
434
mais être sacrifiée.21 » Ainsi toute tentative de
culture
profane se voit assimilée à l’entreprise de Babel : une révolte d’org
435
de Babel : une révolte d’orgueil contre Dieu. La
culture
d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera con
436
rquoi sa pauvreté même garantit la fidélité de la
culture
du peuple hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe t
437
dustriel. » Que reste-t-il de ce que nous nommons
culture
? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science, industrie, tout
438
prit ? Si l’on admet que la destination de toute
culture
, c’est de concentrer les puissances de la nature et de la société dan
439
auquel il dédie toutes ses œuvres, on voit que la
culture
la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la plus con
440
s richesses mêmes qu’il prodigue aujourd’hui à la
culture
dans tous ses ordres23 ne sont-elles pas le signe qu’il y a place dés
441
chrétienne en tant qu’instituée et sacrée ? Notre
culture
moderne serait-elle née de cette mystérieuse convergence dans la sécu
442
e que s’ils participent réellement à la vie de la
culture
, en leur qualité « secondaire » d’instruments de régulation. Or il es
443
gnale le suprême degré de tension créatrice d’une
culture
dont l’équilibre est déjà virtuellement menacé : c’est sans doute l’a
444
d’un même mouvement l’Église, la politique et la
culture
à la source commune de toute autorité et de toute légitimité, qui est
445
u une mentalité de classe, ou simplement toute la
culture
et ses produits. Une simple équivoque sémantique dresse parfois l’un
446
oportion impressionnante entre l’aire de la vraie
culture
créatrice et régulatrice et l’aire des sous-produits standardisés de
447
ce et l’aire des sous-produits standardisés de la
culture
de consommation, on aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle
448
ement constater le déficit que représente pour la
culture
la création de ces grandes zones d’échanges incontrôlés. Ces échanges
449
siste à la même dégradation des instruments de la
culture
: — d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’expression propr
450
os vies, c’est le drame de la civilisation, de la
culture
, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’ils ont quelque
451
ple avec sa vocation, qui faisait la grandeur des
cultures
authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui pli
452
nos dénis d’humanité, — le contraire absolu de la
culture
, si la culture est justement la part active que prend l’homme à tout
453
anité, — le contraire absolu de la culture, si la
culture
est justement la part active que prend l’homme à tout ce qui est créa
454
vec une fureur sans exemple dans l’histoire de la
culture
, trahissent en somme l’impuissance pratique de notre langue. Si les m
455
qui précèdent, nous avons vu comment les grandes
cultures
, et les communautés nationales fécondes dans le domaine de l’esprit,
456
? Si nous disons qu’ils ont sauvé l’esprit et la
culture
, quelles définitions de l’esprit et de la culture supposons-nous ? Le
457
culture, quelles définitions de l’esprit et de la
culture
supposons-nous ? Le triomphe de la bourgeoisie était complet. Rationa
458
en Homais, le Père Uba. La vérité, l’esprit et la
culture
en présence du triomphe bourgeois furent rejetés dans une opposition
459
fondamentale, dans l’histoire des sociétés et des
cultures
, de ce que je nomme la commune mesure, le spectacle des deux plus gra
460
de rien comprendre à l’évolution nécessaire de la
culture
soviétique, si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui
461
yer d’élargir cette critique, et notre idée de la
culture
s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits », c’est à nous de les
462
ue antispiritualiste38, Marx avait affirmé que la
culture
n’était rien qu’un « reflet » du processus économique, et de la lutte
463
es classes qui en résulte. De là sa théorie de la
culture
, considérée comme une simple superstructure du dynamisme matériel. On
464
ins, l’épisode du Proletkult, autrement dit de la
culture
prolétarienne, censée naître automatiquement, et comme un produit acc
465
nement pour le prolétariat… Dans la théorie de la
culture
, l’idée d’« avant-garde » supplanta, elle aussi, sous la pression de
466
us la pression de la réalité, l’idée de masse. La
culture
soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle était dès le
467
révéla finalement ce qu’elle était dès le début :
culture
socialiste, configuration d’une Idée par des hommes qui y croient, et
468
sée par le socialisme. » Il faut alors définir la
culture
comme « une forme commune de la vie, dont l’activité économique et po
469
que ». On doit admettre que les définitions de la
culture
que je viens de citer selon de Man rendent compte de ce qu’il y a de
470
x critères que j’en donnais. L’assimilation de la
culture
(et donc de sa mesure) au Plan, est même si radicale, ou si naïve, qu
471
sont venus à confondre, sans l’ombre d’un doute,
culture
et production en général. Étonnante réaction contre les conceptions b
472
bourgeoises, qui assimilaient de plus en plus la
culture
à la « jouissance » d’un consommateur distingué. Mais ici, l’équivoqu
473
Soviets au congrès de Paris pour la défense de la
culture
, en 1935, citèrent tous, comme exemple impressionnant de l’ascension
474
nception qui assimile l’élévation du niveau de la
culture
à celui de l’épaisseur des semelles, n’a rien de révolutionnaire, si
475
entre les producteurs et les consommateurs de la
culture
. Tant qu’il ne s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes
476
r la théorie marxiste originelle, qui veut que la
culture
socialiste naisse comme une production automatique du triomphe de la
477
’un Homme nouveau, imprévisible, en vue duquel la
culture
communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est soutenable
478
ains égards, contraire. C’est tout le drame de la
culture
d’opposition, de la culture séparée, qui, sous nos yeux, vient de se
479
t tout le drame de la culture d’opposition, de la
culture
séparée, qui, sous nos yeux, vient de se renouer au cœur de la constr
480
r, disait-on, il faut parer au plus pressé, et la
culture
ne vient qu’après. Ainsi, tout se trouva soumis à des fins purement m
481
dont on espérait qu’il naîtrait spontanément une
culture
populaire. C’était viser trop court, et sous-estimer l’ennemi : j’ent
482
consacré plus spécialement à l’édification de la
culture
. 42. Cf. ch. VI, p. 59 et 60. 43. On n’ignore pas que les partisans
483
urs de Malraux au « Congrès pour la défense de la
culture
» de juin 1935. 45. Tels qu’en assure aux plus actifs le mouvement s
484
pliquera-t-elle à la réalité et spécialement à la
culture
, une fois le pouvoir politique aux mains du chef ? Je voudrais esquis
485
itlérien50 considérés dans leurs rapports avec la
culture
, au lendemain de la prise du pouvoir. Il m’apparaît que ce parallèle
486
stifier le mépris où l’on était forcé de tenir la
culture
. On fit appel à la doctrine marxiste, ou à l’honneur national menacé,
487
in, d’abord rendre sa « liberté » à la nation. La
culture
viendrait après : on la taxait pour le moment de superstructure, ou d
488
au pas (Gleichschaltung ou synchronisation de la
culture
). On réunit des masses énormes et on les enthousiasme pour la « cultu
489
s masses énormes et on les enthousiasme pour la «
culture
», c’est-à-dire non point pour telle œuvre de premier ordre, que ces
490
ur la volonté, affirmée par l’État, de fonder une
culture
nouvelle et populaire. En réalité, ce n’est pas le contenu de la cult
491
ulaire. En réalité, ce n’est pas le contenu de la
culture
proprement dite que l’on répand, mais on affirme un certain nombre de
492
éateur aussi bien qu’à l’esprit des usagers de la
culture
, la mesure prétendue universelle. Or cette mesure étant en fait celle
493
t dérisoires et dégradants dès qu’il s’agit de la
culture
. Dérision et dégradation fatales dans le cas des régimes improvisés,
494
s et nationales-socialistes dans le domaine de la
culture
. Collectivisme : « Le bien commun passe avant le bien particulier.
495
destinée d’avance, collectivement, à incarner la
culture
nouvelle sous ses formes les plus créatrices : classe prolétarienne o
496
geoise, en Allemagne de son ascendance juive.) La
culture
officielle aura pour premier objectif de développer exclusivement les
497
mais que l’on veut imposer au tout, y compris la
culture
et la morale. Ce sont les nécessités de la propagande, identiques dan
498
nation allemande, qui sont censées configurer la
culture
. 2° Or cette mesure partielle a peu de chances de créer une communion
499
de la propagande est par nature contraire à toute
culture
imaginable. Il peut au plus favoriser l’instruction élémentaire des m
500
on a pu se contenter pendant longtemps d’appeler
culture
ce qui n’était que de l’instruction. En Allemagne, où la culture a de
501
n’était que de l’instruction. En Allemagne, où la
culture
a de très fortes racines populaires et où l’élite était bien plus art
502
caractéristique à cet égard. Chaque progrès de la
culture
officielle s’y traduit par un recul de la culture proprement dite : a
503
culture officielle s’y traduit par un recul de la
culture
proprement dite : aussi la grande majorité du corps professoral accue
504
sociales, injustices économiques, décadence d’une
culture
séparée du peuple et divisée contre elle-même, grabuge des factions p
505
âche-là, je vois le seul fondement d’une nouvelle
culture
européenne… b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par
506
s’imposent les dictatures. Du court destin de la
culture
soviétique, depuis vingt ans, ou de la culture nationale-socialiste d
507
la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
culture
nationale-socialiste depuis trois ans, je n’ai pas voulu tirer un pro
508
rale de la croyance collectiviste qui veut que la
culture
, cette création, naisse spontanément d’un état matériel ou politique
509
des longues dynasties : grands empires et grandes
cultures
qu’un grand dessein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la pré
510
tuels. Ils révèlent l’existence d’un appel que la
culture
ne peut plus ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a
511
our l’avenir l’efficacité de notre action dans la
culture
européenne. Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répét
512
uge dans la perspective du but final, commun à la
culture
et aux activités les plus diverses de la nation ; je m’appuie sur ce
513
ait une crise de l’esprit, et une défection de la
culture
; et que par suite, si nous voulions rebâtir, il fallait commencer pa
514
ne éthique de l’intelligence, ou une morale de la
culture
, dans la communauté qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forc
515
de deux mots, ou de deux fonctions, que toute la
culture
d’hier s’évertuait à séparer : pensée et main. « Penser avec les main
516
antes de « l’esprit », de l’intelligence et de la
culture
. Par cette méthode négative se précisera le sentiment que trahit ma f
517
er une volonté de confondre ce que des siècles de
culture
bourgeoise nous ont appris à distinguer et opposer : le cerveau et le
518
s de pensée60. Je ne vais pas recommander à notre
culture
décadente une cure de petits travaux manuels, quand nous avons besoin
519
er qu’elle pourrait servir d’épigraphe à toute la
culture
finissante. « Les autres forment l’homme, je le récite… » Les autres
520
is faire. On parle volontiers, mais vaguement, de
culture
. Nous avons vu quel est alors le sens du mot : c’est héritage, patrim
521
qu’il juge au nom de l’appareil interposé par sa
culture
entre la pensée et l’objet, entre le cerveau et la main, entre l’indi
522
quis » qu’on les voit faire des instruments de la
culture
: comme ils récitent correctement ! Mais dans leur style, tout est pr
523
oblème que pose la liaison de l’étatisme et d’une
culture
irresponsable. Faut-il marquer qu’un tel problème déborde largement l
524
le diplôme. Le diplôme est l’ennemi mortel de la
culture
. » 70. Lanson accorde trois lignes à Rimbaud dans une note de son ma
525
, nous l’avons dit, que nous pouvons critiquer la
culture
, ses déviations et leurs aboutissements pratiques. Notre critique n’a
526
nt. Révolution culturelle La décadence de la
culture
en Occident nous pose pour la première fois dans notre histoire le pr
527
fois dans notre histoire le problème global de la
culture
: d’où vient-elle ? — qu’est-elle ? — où va-t-elle ? Si nous persévér
528
t cette crainte n’est pas théorique. Car si notre
culture
libérale se révèle impuissante à ressaisir les secrets de sa force, e
529
udes les plus chères. Je dis que la mission de la
culture
est de conduire une révolution qui, sinon, se fera contre elle. Faire
530
les éprouvera, jusqu’au danger. Mission de la
culture
Si la démission de la culture tient, comme je l’ai démontré, à son
531
Mission de la culture Si la démission de la
culture
tient, comme je l’ai démontré, à son refus d’agir et de se risquer da
532
existent, ou que la pensée crée, la mission d’une
culture
nouvelle sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits vitaux et
533
ère, en illustrer les conséquences morales. Si la
culture
refuse d’agir, c’est qu’elle estime que l’action dépend du jeu de loi
534
ïque d’une doctrine de l’être en acte. La vieille
culture
et ses succédanés récents s’en remettent à l’État pour agir. La nouve
535
ts s’en remettent à l’État pour agir. La nouvelle
culture
sera celle qui exigera l’engagement du penseur en tant que penseur. É
536
uoi je demanderais ce que peut bien signifier une
culture
qui considère que l’action est indépendante de la pensée, et qu’elle
537
t se borner à décrire. Je répondrais qu’une telle
culture
est ou bien un mensonge intéressé, ou bien une de ces illusions qui s
538
nt je dis qu’il est la mesure, le fondement de la
culture
apte à régir une communauté nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte es
539
resque tout. Surtout à l’écrivain qui parle de la
culture
; à son discours. Nous allons donc raisonner à partir de cet acte ind
540
u’il vaut la peine d’examiner ici, en tant que la
culture
que j’ai décrite la recommande. En effet, l’opposition courante du «
541
ent de son risque originel. Ce n’est point par la
culture
de l’« esprit » que l’individu se développe, mais par l’incarnation d
542
écessaire, et non seulement dans le domaine de la
culture
, est d’abord une question de mots. On demande des mots d’ordre ? Enco
543
ritons d’une faillite sociale, c’est-à-dire d’une
culture
et d’une économie qui n’osent plus déclarer de mesure commune depuis
544
res moraux de son activité, dans le domaine de la
culture
. Mais j’indiquerai les suites communautaires du principe personnel, t
545
e un péché, mais comme une vertu glorifiée par la
culture
« distinguée », et codifiée légalement par le système capitaliste. En
546
s mouvements sociaux et politiques, domaine où la
culture
que j’attaque situe l’action, au sens où elle l’entend. Mais cela m’e
548
on, exprime sa juste indignation. Crime contre la
culture
. Car c’était le parti communiste qui avait pris soin de cette œuvre d
549
u PC ! Voilà qui est simple. Mais croit-on que la
culture
vivante soit beaucoup moins menacée en France ? Est-ce seulement une
550
régime ? Est-ce d’abord une question politique ?
Culture
à gauche, brutalité stupide à droite, — ou inversement ? Ils ont bien
551
e régime me paraît spécialement dangereux pour la
culture
, achète des livres, fréquente les théâtres et les concerts, bref, se
552
tc. Conclusion ? Si l’on mesurait la valeur d’une
culture
selon des normes soviétiques, il faudrait en conclure que le régime a
553
la politique, de l’économie de la nation et de la
culture
sont un peu moins simplets que ces partisans ne le croient. Et que ce
554
l’inculture, dans ce pays, qu’il faut défendre la
culture
. x. « Défense de la culture », Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937,
555
il faut défendre la culture. x. « Défense de la
culture
», Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937, p. 642-643.
556
uerre civile et étrangère, la stérilisation de la
culture
, la misère matérielle et l’abaissement moral. Le schématisme inhumain
557
prix de l’Afrique, il fallut s’orienter vers des
cultures
spécialisées (oliveraies, vignes, cultures maraîchères) ou vers l’éle
558
rs des cultures spécialisées (oliveraies, vignes,
cultures
maraîchères) ou vers l’élevage. Tout cela exigeait des mises de fonds
559
opté depuis deux ans le mot d’ordre Défense de la
culture
. Ce qui n’a pas manqué de leur attirer de nombreuses et retentissante
560
rontières immédiates de la France : défense de la
culture
signifie pour les gauches antifascisme, l’Italie et l’Allemagne ayant
561
, et si libre qu’elle soit encore, Dieu merci, la
culture
française est malade elle aussi d’une maladie qui n’est pas le fascis
562
aient quelque chose à dire dans le domaine de la
culture
, il ne reste qu’une solution : que l’écrivain vive de sa plume. Or, c
563
iciens qui, par ailleurs, se moquent un peu de la
culture
! En vérité, il est grand temps de mettre un ordre neuf dans tout cel
564
apports de l’écrivain et du public, ou même de la
culture
et de la nation, qui se pose enfin dans son urgence et son ampleur. P
565
es voyons donner des soins jaloux au statut de la
culture
dans leur pays. Pourquoi donc nos démocraties se laisseraient-elles b
566
t elles qui résoudront le mieux le problème de la
culture
, — si toutefois elles se le posent à temps ! e. « Condition de l’éc
567
talisme et du fascisme ; liberté nécessaire de la
culture
; enfin, subordination du machinisme, perfectionné, aux besoins humai
568
uer largement. Faut-il dire que tout usager de la
culture
, si apolitique qu’il se veuille, se trouve intéressé dans un pareil d
569
ition de l’écrivain (III) : Mission civique de la
culture
(1er mars 1937)f Si les livres se vendent si mal, et si le public
570
vent, il est inexistant. D’une part, en effet, la
culture
, et en particulier la littérature, a voulu se séparer des intérêts fo
571
a nature profonde. Mais un tel redressement de la
culture
n’aurait pas de chance d’aboutir si, d’autre part, le public lui-même
572
force d’un tel principe se mesure au niveau de la
culture
. (Et non pas seulement de l’instruction !) C’est pourquoi les problèm
573
ition de l’écrivain (III) : Mission civique de la
culture
», Journal de Genève, Genève, n° 59, 1er mars 1937, p. 1.
574
rté ? (5 mars 1937)f Tout le monde parle de la
culture
et de la défense de la culture. C’est qu’on ne sait plus ce que signi
575
monde parle de la culture et de la défense de la
culture
. C’est qu’on ne sait plus ce que signifie culture. C’est que la cultu
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culture. C’est qu’on ne sait plus ce que signifie
culture
. C’est que la culture est en pleine crise, et que cette crise ne sévi
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e sait plus ce que signifie culture. C’est que la
culture
est en pleine crise, et que cette crise ne sévit plus seulement dans
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profondes de la nation. Je dis que la crise de la
culture
est dans la rue. Je dis que la culture fait le trottoir. Et que c’est
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rise de la culture est dans la rue. Je dis que la
culture
fait le trottoir. Et que c’est la politique qui s’est chargée de régl
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communs fondamentaux sur lesquelles s’édifiait la
culture
. M. de la Rocque défend ce qu’il appelle « la primauté de l’esprit ».
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la liberté. Dans l’état présent du langage, de la
culture
, et de la politique, on peut être à peu près certain que ces deux mes
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à gauche. La politique a prostitué le langage. La
culture
n’a pas été assez forte pour interdire cette prostitution. Il en résu
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nterdire cette prostitution. Il en résulte que la
culture
qui joue tant sur le sens des mots et sur leur acception commune, se