1
hement est peut-être prématuré, tout au plus peut-
on
dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre, comme celle de Barrès, no
2
nné le coup de grâce à cet esthétisme énervant qu’
on
appelle symbolisme ; et elle a donné naissance à la doctrine de M. de
3
e salvatrice, M. de Montherlant ne s’est même pas
demandé
si ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opér
4
de l’esprit catholique et de l’esprit sportif. «
On
se fait son unité comme on peut », avoue-t-il franchement. Il me semb
5
de l’esprit sportif. « On se fait son unité comme
on
peut », avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vouloi
6
re la formation du caractère, en définitive. Mais
on
peut oublier la partie doctrinaire de cette œuvre, elle ne lui est pa
7
lent ce que valent toutes les simplifications, qu’
on
les appelle ou non idées générales, et j’avoue bien volontiers qu’il
8
que brutale parfois, un style de sportif, mais qu’
on
sent humaniste et poète, un style à la fois bref et chaud, imagé et r
9
tte domination qui est le but véritable du sport.
On
accepte une règle ; on l’assimile, à tel point qu’elle n’est plus une
10
le but véritable du sport. On accepte une règle ;
on
l’assimile, à tel point qu’elle n’est plus une entrave à la violence
11
ue de la prairie rase où rebondit un ballon. Si l’
on
considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte les rè
12
onsidère la vie sociale comme un jeu sérieux dont
on
respecte les règles, non plus comme une lutte sauvage et déloyale, la
13
hies que sur celui de la solidarité, comme bien l’
on
pense). Enfin, enseignement plus général de la morale sportive : « la
14
se entre les dix qui sont à lui. Il dit : « Je ne
demande
pas qu’on m’aime. Je demande qu’on me soit dévoué. » Ils disent : « T
15
x qui sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’
on
m’aime. Je demande qu’on me soit dévoué. » Ils disent : « Tu es notre
16
ui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’aime. Je
demande
qu’on me soit dévoué. » Ils disent : « Tu es notre capitaine. » Ces c
17
: « Je ne demande pas qu’on m’aime. Je demande qu’
on
me soit dévoué. » Ils disent : « Tu es notre capitaine. » Ces choses
18
moderne que ce lyrisme sobre et prenant : « Si l’
on
s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi tout
19
on s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. »
On
évitera ainsi tout niais romantisme. Je sais bien ce qu’on objectera
20
a ainsi tout niais romantisme. Je sais bien ce qu’
on
objectera : le sport ainsi compris, plus que l’apprentissage de la vi
21
la vie, est l’apprentissage de la guerre, dira-t-
on
. M. de Montherlant répondra : non, car la faiblesse est le péché capi
22
te « éthique du sport » tempérée de raison. Ce qu’
on
en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la
23
ra plus besoin de roman catholique. » C’est ce qu’
on
pourrait appeler une « morale constructive » : porter l’effort sur ce
24
relief remarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’
on
a pu voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la
25
tant ici encore transparaît un doute, parfois : «
On
craint d’être injuste en décidant si… cette absence de haine ; cette
26
vite, frappe du pied et repart. Vers quels buts ?
On
verra plus tard. L’urgent c’est d’avancer. Et l’on atteindra peut-êtr
27
n verra plus tard. L’urgent c’est d’avancer. Et l’
on
atteindra peut-être ces régions élevées où les éléments contraires s’
28
unèbre. Ce mot de grandeur revient souvent lorsqu’
on
parle de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la
29
alisme, n.m. Automatisme psychique pur par lequel
on
se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de tout
30
uis Freud — dont ils se réclament imprudemment, —
on
sait ce que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalism
31
laissent pressentir des révolutions plus réelles.
On
souhaite qu’après faillite faite, les surréalistes trouvent à montrer
32
ue nous le peint Paul Colin, est peu intéressant.
On
en a connu bien d’autres de ces jeunes gens prétentieux et sincères q
33
eur motif à l’admiration que tout le lyrisme dont
on
a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cher
34
Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse.
On
le vit naguère en province liquider des stocks américains. Et ses rom
35
ons traitées est rapide, elle est complète aussi.
On
s’étonne de ce que Fabre, disciple de Valéry, puisse rédiger des roma
36
, mais il s’en permet d’autres qui le sont moins.
On
n’écrit pas un roman en trois volumes sans y laisser des maladresses
37
laisser des maladresses et des négligences. Mais
on
ne demande pas non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien pe
38
er des maladresses et des négligences. Mais on ne
demande
pas non plus au puissant boxeur sur le ring d’être bien peigné. Rabe
39
belle richesse psychologique. En fermant le livre
on
a presque l’impression qu’il a réussi ce grand roman… Qu’y manque-t-i
40
e pour provoquer cette confrontation seulement qu’
on
a imaginé un péril oriental, car il semble bien que dans le domaine d
41
e la culture le péril n’existe que pour autant qu’
on
en parle, la vraie « question asiatique » étant une question politiqu
42
uestion asiatique » étant une question politique.
On
peut prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est
43
servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. »
On
confond Japon et Arabie, Indes et Chine sous une dénomination qui n’a
44
d’édition Fischer passait pour « la centrale où l’
on
avait concentré la dynamite internationale qu’Ibsen voulait placer so
45
Zola et Ibsen, Tolstoï, Hauptmann et Maeterlinck.
On
trouve au tableau des auteurs édités depuis lors les grands noms de l
46
i a gardé son bon sens et son sang-froid. Et si l’
on
a pu reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcourir qu
47
ue dans sa discrétion à louer une grande œuvre qu’
on
trouvera la mesure de son admiration et le gage de sa légitimité. Nul
48
ore et uniquement par leur obsédante volonté. Car
on
imagine difficilement un art plus dépouillé de détail extérieur ou d’
49
? Mais ces réserves sont de peu d’importance si l’
on
songe au service que M. Seillière nous rend en réintroduisant dans l’
50
nts et aux morts : Mère, je sais très mal comme l’
on
cherche les morts… « … Cette chose haute à la voix grave qu’on appell
51
s morts… « … Cette chose haute à la voix grave qu’
on
appelle un père dans les maisons. » Comme Valéry, ce poète sait « des
52
aviter me trouble mieux que son lyrisme cosmique.
On
est plus près de l’infini au fond de soi qu’au fond du ciel. l. « J
53
n’éclate le sinistre, et s’arrête au moment où l’
on
est sûr que ça brûle bien. Quel sujet plus riche pouvait-on rêver pou
54
que ça brûle bien. Quel sujet plus riche pouvait-
on
rêver pour un psychologue de la puissance de Walpole, que l’âme russe
55
is que le récit doit sauter quelques semaines. Qu’
on
veuille bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs as
56
éthode simplifiée pour l’exploitation des ruines.
On
sait le reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages
57
à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite
on
étend l’appellation de saint à ceux qui par leur élévation morale ou
58
en Âge l’évolution se continue dans le même sens.
On
spécialise les « compétences » des saints, ou de leurs reliques qui s
59
… (mars 1926)o L’époque s’en va très vite vers
on
ne sait quoi. On a mis le bonheur devant soi, dans un progrès mal déf
60
L’époque s’en va très vite vers on ne sait quoi.
On
a mis le bonheur devant soi, dans un progrès mal défini, et l’on cour
61
heur devant soi, dans un progrès mal défini, et l’
on
court après sans fin. Même ceux qui ont perdu la croyance en un bonhe
62
mes, excessives lassitudes ou faim de violences —
on
sent l’approche de quelque chose, catastrophe ou révélation, brusque
63
triels. Il y a encore les hommes politiques, mais
on
a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orchestr
64
parmi les plus conscients de ce temps ; mais si l’
on
songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se charg
65
u pain quotidien de la bêtise de tous les partis,
on
comprendra ce que je veux dire. Il faudrait balayer, — et mettre qui
66
le que l’époque réclame 1. C’est aussi pourquoi l’
on
ne saurait accorder trop d’importance à leurs tentatives morales, si
67
heure, c’est la seule façon efficace de servir. ⁂
On
se complaît à répéter que nous vivons dans le chaos des idées et des
68
rs déjà reconnaissent ne pas pouvoir les séparer.
On
n’écrit plus pour s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est u
69
ne expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même.
On
écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour y d
70
ût, parce que tout a été essayé. Dégoût, parce qu’
on
se connaît trop, et que plus rien ne retient. (Or on ne crée que cont
71
se connaît trop, et que plus rien ne retient. (Or
on
ne crée que contre quelque chose, contre soi, contre une difficulté.)
72
ût de la vie, dégoût du bonheur, dégoût de soi, —
on
l’étend vite à la société entière. Dégoût d’une civilisation qui abou
73
, Aragon, de ne plus rien attendre du monde, mais
on
voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Die
74
que de penser qui les ont amenés aux positions qu’
on
vient d’esquisser. Mais on trouve tout dans les livres des jeunes, di
75
menés aux positions qu’on vient d’esquisser. Mais
on
trouve tout dans les livres des jeunes, dites-vous, le pire et le mei
76
ant de se laisser glisser que de construire. Et l’
on
y prend vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en hain
77
uger du dehors n’était pas ce qu’il y a vingt ans
on
nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, mais pouvions-nous faire
78
r à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille.
On
voit assez à quel genre de sophismes conduit ce mouvement de l’esprit
79
ur sauter plus loin. Ainsi, c’est par humilité qu’
on
renoncera à la vertu, sous prétexte qu’elle pousse à l’orgueil ; c’es
80
’elle pousse à l’orgueil ; c’est par sincérité qu’
on
mentira, puisque parfois nous sommes spontanément portés à mentir. On
81
parfois nous sommes spontanément portés à mentir.
On
en vient naturellement à considérer un certain immoralisme comme la s
82
ère jusqu’à ses dernières conséquences suppose qu’
on
ait perdu le sens des ensembles rationnels. Nous ne pensons plus par
83
ent de construire et de nous construire. Jamais l’
on
ne fut plus loin de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer en so
84
idéal goethéen : au lieu de tout composer en soi,
on
veut tout cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d’un
85
poser en soi, on veut tout cultiver, et en fait l’
on
se contente d’une violence, d’un vice, d’une inquiétude. 8. « Certai
86
ns la liberté ! crieront les surréalistes. Voire.
On
est moins libre à Moscou qu’à Montparnasse. D’ailleurs leurs théories
87
nce de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français,
on
descendit — ou l’on monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pensée
88
r, un jeune pasteur français, on descendit — ou l’
on
monta suivant M. A. Léo — du domaine de la pensée pure dans celui de
89
les Romands recouvrent l’usage de la parole, puis
on
va se dégourdir sur un ballon ou bien l’on poursuit hors du village u
90
, puis on va se dégourdir sur un ballon ou bien l’
on
poursuit hors du village une discussion toujours trop courte. Et les
91
t tout le monde dans la gaieté la plus charmante.
On
y vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banquier et un philo
92
s alternés ou confondus du désir et de la prière.
On
sort lentement d’une chambre bleue qui est le mystère même, pour suiv
93
de grand peintre. Pourtant, malgré des longueurs,
on
ne lira pas sans plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en va
94
gueurs, on ne lira pas sans plaisir ce livre où l’
on
voit un homme appeler en vain le vent du large, parmi des gens qui cr
95
parce que c’est dimanche, parce qu’il pleut et qu’
on
s’ennuie. Si la vie est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. «
96
n peu frileuse et se permet de bâiller en public.
On
connaît le danger… r. « Wilfred Chopard : Spicilège ironique, poèm
97
eu théorique mais intelligent d’un problème que l’
on
pressent trop complètement résolu dès les premières pages, mais qu’il
98
dans le grabuge, qu’il aime pour les matériaux qu’
on
en peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète. Il
99
26)e Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’
on
peut bien dire du diable et se termina sous le plus beau soleil de pr
100
printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole.
On
ne saurait exagérer l’importance des conditions météorologiques du su
101
la liberté dans la recherche. Chose plus rare qu’
on
ne pense, à Aubonne on se sent prêt à tout lâcher pour une vérité nou
102
herche. Chose plus rare qu’on ne pense, à Aubonne
on
se sent prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle, on tient moins à
103
sent prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle,
on
tient moins à convaincre qu’à se convaincre. Après les exposés de Jan
104
ciales. Mais ce qui est peut-être plus important,
on
eut l’impression, durant les discussions entre de Saussure et Bertran
105
pelle où ont lieu travaux et méditations. Dehors,
on
honore la liberté d’un culte moins platonique : n’est-ce pas Léo qui
106
ns platonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’
on
ne peut juger les Associations qu’à leur façon de jouer le volley-bal
107
r une pièce inexistante. Enfin le dernier soir, l’
on
vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérative en
108
chardot, entrant par la fenêtre, vint annoncer qu’
on
était libre — comme si on l’avait attendu pour le manifester ! — et q
109
nêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme si
on
l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de souscrir
110
d’une verve puissante jusque dans la statistique.
On
en sort convaincu ou bouleversé, enthousiasmé d’avoir trouvé la formu
111
les plus rusés. Nous choisissons les idées comme
on
choisit un amour dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant de
112
isissons les idées comme on choisit un amour dont
on
est anxieux de prévoir l’influence, avant de s’y jeter, et dont on cr
113
prévoir l’influence, avant de s’y jeter, et dont
on
craint de ressortir trop différent. Amour de soi, qui nous tourmente
114
is abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jour où l’
on
me fit comprendre qu’il n’est que le jeu de sauter follement d’une ha
115
? Provisoirement j’étais sauvé d’un désordre où l’
on
glisse vers la mort. L’important, c’est de ne pas se défaire. Mais ri
116
stupide sur mon état qui peut m’être dangereuse. (
On
donne corps à une faiblesse en la nommant ; or je ne veux plus de fai
117
ansformation. Mais il y faut une doctrine, me dit-
on
. L’avouerai-je, quand je médite sur une doctrine possible, sur une sy
118
e. Je m’étonne qu’après tant d’expériences ratées
on
puisse encore se persuader de la vérité d’un système, hors la religio
119
se lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’
on
l’éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’auteur l’appelle un
120
e puissante à la fois et désinvolte de son récit.
On
a souvent parlé d’excès de lyrisme à propos des premiers ouvrages de
121
premiers ouvrages de Montherlant. Cette fois-ci,
on
le traite de naturaliste. Mais comment montrer des taureaux sans que
122
l sait ce qu’elle va faire, il peut la dominer… :
on
ne vainc vraiment que ce qu’on aime, et les victorieux sont d’immense
123
peut la dominer… : on ne vainc vraiment que ce qu’
on
aime, et les victorieux sont d’immenses amants »6. Mais envers les ta
124
ainsi tout bas, sur un ton révérenciel, et comme
on
déroule une litanie. Sous les grands cils brillants, lustrés par la l
125
Quelques secondes encore elle cligna des yeux et
on
vit sa respiration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu, comme un
126
pattes se tendirent peu à peu, comme un corps qu’
on
gonflerait à la pompe, tandis que dans cet agrandissement les articul
127
grinçaient, avec le bruit d’un câble de navire qu’
on
serre sur un treuil. Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme
128
ts superstitieux, de grands symboles païens, et l’
on
se perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus, les taureaux
129
dans une sorte de cauchemar de soleil et de sang.
On
peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fum
130
chemar de soleil et de sang. On peut penser ce qu’
on
veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrifices san
131
’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus.
On
comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se soucient avant t
132
monde intellectuel une « Question d’Orient » dont
on
ne peut plus méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-eu
133
t se comprendre, et si c’est impossible, pourra-t-
on
du moins éviter le conflit que certains prétendent menaçant ? Malgré
134
l, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’
on
peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt optimistes. Il
135
où naquit la religion du « Prince de la vie »… Qu’
on
ne croie pas, d’ailleurs, que l’attitude presque constamment critique
136
, Pater et Stendhal. Certes, il était temps que l’
on
dénonce la confusion romantique de l’art avec la vie, qui empoisonne
137
’œuvre d’art, il ne s’en suit pas forcément que l’
on
doit nier toute communication directe entre l’œuvre et le moi, comme
138
’auteur dans cet essai me paraît encore ambiguë :
on
peut se demander s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’ar
139
s cet essai me paraît encore ambiguë : on peut se
demander
s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’art, ou s’il la con
140
e théorie de la « garantie des sentiments », où l’
on
est en droit de voir le germe d’un moralisme nouveau qui se fonderait
141
raire, et qu’il serait bien utile d’adopter, si l’
on
veut éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur littéra
142
genre le plus encombré et le plus impur qui soit.
On
n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela tient surtout à sa f
143
érilleuse situation que la sienne, en effet, où l’
on
court le double risque de paraître trop littéraire aux philosophes, e
144
rnandez un certain recul par rapport à ses idées,
on
le sent un peu gauche encore dans les positions conquises. Il n’empêc
145
écit plus encore que dans les œuvres précédentes,
on
voit beaucoup moins l’œuvre d’art que l’auteur ; dans ce portrait de
146
16 ans, c’est surtout le Montherlant actuel que l’
on
sent. C’est dire que le livre vaut par son allure plus que par des qu
147
s charmés d’un repos sans rêves une langueur dont
on
ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lu
148
aire. Chaque ruelle croisée propose un mystère qu’
on
oublie pour celui des regards étrangers. Et voici la place régulière,
149
vidu. C’est pour traiter ce sujet pirandellien qu’
on
s’embarque dans une croisière de vacances, qui finit par un naufrage
150
s petits héros. M. Spitz cherche à faire sourire,
on
le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un
151
cherche à faire sourire, on le sent ; pourtant l’
on
sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé,
152
insupportable : « Orpha ne comprenait pas comment
on
pouvait tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se tue pour finir l
153
nçais riposte sans conviction, et sous sa défense
on
devine une détresse. C’est encore une vision de l’Occident qui naît d
154
lait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont
on
ne veut pas avouer qu’elle est plus nécessaire — provisoirement — que
155
énis de morale à quoi nous obligeaient en réalité
on
sait quel dégoût, et certains désirs de grabuge moins avouables, — la
156
ne s’est pas encore mêlé de l’affaire. Au reste,
on
n’a pas attendu les éclaircissements du subtil abbé pour n’y plus rie
157
u subtil abbé pour n’y plus rien comprendre. ⁂ Qu’
on
imagine un personnage de tableau se mettre à décrire ce qu’il voit au
158
nt aussi les moins calculés », écrit Gide. D’où l’
on
peut tirer par une sorte de passage à la limite que les faits justifi
159
ature contemporaine. Cette sorte-là de sincérité,
on
la nomme gratuité. Lafcadio poussant Fleurissoire « pour rien » ne so
160
les critiques d’abord de s’indigner. Aujourd’hui,
on
les voit assez enchantés de l’affaire : « Gratuit ! », déclarent-ils
161
listes. Le contraire de la liberté. D’autre part,
on
veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle
162
s révélatrice du fond de l’âme humaine ? Que si l’
on
s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire, ou
163
s sur le moment que je vis1. Il est bien clair qu’
on
ne saurait atteindre « la vérité sur soi » en se servant de la méthod
164
ncérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien si l’
on
prétend que la sincérité est la recherche, puis l’acceptation de tout
165
mpossible de faire rien qui ne soit sincère. Peut-
on
véritablement se mentir à soi-même, et surtout se prendre à ses propr
166
nt3 — mais jamais au point d’oublier la vérité qu’
on
désirait qu’ils cachent pour un moment. « L’art est un mensonge, mais
167
c’est avoir toutes les pensées » (Rivière). Mais
on
ne peut se maintenir dans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux ma
168
tretenir sur lui-même. (Marcel Jouhandeau.) Ce qu’
on
appelle une œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de force po
169
s.) (Quel effroi, ce jour de l’adolescence où l’
on
soupçonne pour la première fois que certains, peut-être, jouent leur
170
’y aller par les moyens les plus efficaces ? Mais
on
nommera cela de l’hypocrisie. Soit, j’accepte. Et aussitôt j’annonce
171
que fidèle à soi-même au plus profond de l’être,
on
entretient comme une arrière-pensée sagace et obstinée l’assurance d’
172
honnêteté peut-être plus réelle que l’autre. Et l’
on
conçoit que ce constant et secret assujettissement au moi idéal exige
173
se, moins vulgaire que cette agilité offensive qu’
on
appelle dans la vie publique arrivisme, et séduction dans les salons.
174
rance véritablement insupportable, c’est celle qu’
on
tire de soi-même.) Hypocrisie, ce sourire des sphinx ; hypocrisie, ma
175
e revue a sa raison d’être. La vie d’aujourd’hui,
on
le sait, nous oblige à nous affirmer ou à refuser de nous affirmer av
176
onner quelque bénéfice en retour. Certes, nous ne
demandons
pas qu’on prenne toutes nos obscurités pour des profondeurs. Et nous
177
éfice en retour. Certes, nous ne demandons pas qu’
on
prenne toutes nos obscurités pour des profondeurs. Et nous n’allons p
178
s moi, le déluge ! », et de se détourner de ce qu’
on
a coutume d’appeler notre « désordre ». Mais on est toujours le fils
179
u’on a coutume d’appeler notre « désordre ». Mais
on
est toujours le fils de quelqu’un… Et, peut-être, la considération du
180
bellettrienne. Que sommes-nous donc ? Le plus qu’
on
puisse dire, c’est que vous le saurez un peu mieux quand vous aurez l
181
de Paris (janvier 1927)ab « Je n’admets pas qu’
on
reprenne mes paroles, qu’on me les oppose. Ce ne sont pas les termes
182
« Je n’admets pas qu’on reprenne mes paroles, qu’
on
me les oppose. Ce ne sont pas les termes d’un traité de paix. Entre m
183
e mélange de fanfaronnade et d’intense désespoir,
on
songe au Frank de La Coupe et les Lèvres, à qui ses compagnons criaie
184
ez-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? »
On
a l’hallucination du décor des capitales, créatrice d’un merveilleux
185
anges fous. L’horaire dicte un adieu, La mode qu’
on
rie des pleurs, Lors je baise votre main Comme on signe d’un faux nom
186
on rie des pleurs, Lors je baise votre main Comme
on
signe d’un faux nom. c. « Billets aigres-doux », Revue de Belles-
187
outes bénie — par qui ? elle était anticléricale,
on
ne saurait le taire, — Urbain dormait. L’étoile, jeune fille, roulait
188
e Bin-Bin. Urbain ouvrit les yeux et ne vit rien.
On
rappelle que les étoiles s’étaient décrochées de leur poste dans l’ét
189
set, 1924… … y compris la Suède et la Norvège.)
On
lit dans les Nouvelles littéraires , du 8 janvier 1927, l’informatio
190
a fait allusion aux divers points de vue auxquels
on
a pu se placer pour juger la révocation. M. Esmonin, lui, se place au
191
ystème préconçu. (Cette attitude est plus rare qu’
on
ne le croit, de nos jours.) M. Esmonin montra avec beaucoup de clarté
192
la guerre de Trente Ans, l’orateur expose comment
on
en vint à la révocation. C’est d’abord l’influence du clergé, jaloux
193
n du nombre des protestants. Aussi ne s’effraye-t-
on
pas trop, au début, de l’émigration des fidèles qui suivent leurs pas
194
des fidèles qui suivent leurs pasteurs proscrits.
On
espère bien convertir de gré ou de force tous ceux qui resteront « Le
195
ites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt l’
on
voit la France se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ;
196
sation progressive et réciproque des conjoints. »
On
sait que Beyle appelait cristallisation une fièvre d’imagination qui
197
dans leur isolement, inexplicable et mal avoué. L’
on
songe à une fatalité intérieure qui les ferait se meurtrir l’un l’aut
198
ste, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’
on
les attendrait, plus franche d’allure. On ne sait ce qui la retient :
199
tout qu’on les attendrait, plus franche d’allure.
On
ne sait ce qui la retient : son amour ? son manque d’amour ? Pour Jac
200
par un geste, une nuance du paysage, une image qu’
on
garde comme un pressentiment. Ce n’est qu’à force de discrétion dans
201
rs trop polis. Une fois fermé le livre de Barbey,
on
oublie la justesse de son analyse pour n’évoquer plus que des visions
202
Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)ad L’
on
aime que, pour certains hommes, écrire ne soit que le recensement pas
203
vers de jeunesse auxquels il ne tient guère, et l’
on
comprend que ce journal bientôt les rejoindra dans l’armoire aux souv
204
uptueux que philosophe, c’est à l’amour qu’il ira
demander
la souffrance indispensable au perfectionnement de son âme. Et qu’imp
205
nois que naturel s’il parle de choses d’art comme
on
fait dans Proust, si les passions qu’il nous peint sont ici tant soit
206
s. Il se connaît avec une sorte de froideur que l’
on
dirait désintéressée si elle n’avait pour effet de souligner, plus qu
207
line, un amour se noue, qui commence où souvent l’
on
finit. Et peut-être l’amour n’est-il possible qu’entre deux cœurs que
208
tte réminiscence soit assez facile et « artiste »
on
hésite à en faire reproche à l’auteur. Cette espèce de modestie de l’
209
tre ou cinq fois dans des lieux de plaisir, comme
on
dit, sans doute parce que c’est là que se nouent les douleurs les plu
210
e les dire. Enfin, avant-hier, à ce bal. J’avais
demandé
à un de mes amis, qui vous connaît4, de me présenter. Il m’en avait d
211
et banal, votre sourire répondant au mien, comme
on
voit au dénouement des films populaires et sur des cartes postales il
212
incible lassitude me saisir et m’assis à l’écart.
On
me demandait, en passant, si j’étais malade. Je désignais d’un geste
213
e lassitude me saisir et m’assis à l’écart. On me
demandait
, en passant, si j’étais malade. Je désignais d’un geste incertain que
214
tain quelques bouteilles de champagne vides ; car
on
pardonne l’ivresse, mais non certaines douleurs. Même, je fus obligé
215
d’un liquide me soulevait le cœur. L’aube parut.
On
éteignit toutes les lampes, et les couples charlestonnaient plus furi
216
es employés et les voyageurs s’inquiéter. Bientôt
on
m’entraîna de force sur un trottoir roulant qui me remonta dans la ru
217
r la promesse que je fis que je me sentais mieux,
on
me laissa rentrer seul. Je ne sais comment j’y parvins. Je crois que
218
oème du rêve, une fleur du fond de la mort. » Or,
on
découvre à la fin de la pièce que c’est une anagramme un peu ordurièr
219
comme dictées de l’inconscient, au fond desquels
on
a si vite fait de distinguer les quelques préoccupations assez simple
220
ussi des sortes de calembours… Art chrétien, a-t-
on
dit5. Certes, cette pièce n’est pas dépourvue de certaines des qualit
221
it à quelqu’un lorsqu’il écrivit certains vers qu’
on
peut lire plus haut : Les anges véritables qui connaissent les signe
222
agédie de l’amour conjugal ». Vraiment, nous n’en
demandions
pas tant… g. « Orphée sans charme », Revue de Belles-Lettres, Lausan
223
ier 1927)h Décembre L’époque s’ouvre où l’
on
attend un miracle pour la fin de la semaine. « Messieurs, disait Dard
224
Narcisse, un acte à grande figuration. » Enfin l’
on
joua aux petits dés le sort de notre parade — et l’on gagna. Enthousi
225
oua aux petits dés le sort de notre parade — et l’
on
gagna. Enthousiasmé, « Mimosa » partit pour la Riviera afin de négoci
226
-Gaz, lequel s’éteignit dans les neiges. Un jour,
on
s’aperçut que cette chose avait recommencé, qu’on appelle, sans doute
227
on s’aperçut que cette chose avait recommencé, qu’
on
appelle, sans doute par antiphrase, la vie. 6. Revue ou prologue.
228
n René Dubardeau pour cette ambassade). Parfois l’
on
se demande si l’Auber de Jean Cassou ne va pas s’attabler au café en
229
Dubardeau pour cette ambassade). Parfois l’on se
demande
si l’Auber de Jean Cassou ne va pas s’attabler au café en face des pe
230
rra jamais. Il aime encore sa femme, « mais comme
on
aime une petite maison de province quand on a failli hériter de Cheno
231
comme on aime une petite maison de province quand
on
a failli hériter de Chenonceaux ». Peu à peu l’image d’Irène Rezzovit
232
ppent, des amours impossibles, des histoires dont
on
ne sait pas la fin ni le sens véritable, mais seulement qu’elles ont
233
e tout chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mourut. »
On
voit que cette bande est antérieure à l’époque du long baiser de conc
234
maine du merveilleux moderne. Un peu plus et nous
demandions
grâce de trop de plaisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du p
235
t déçus. Enfin, mon voisin, un agent, murmure : «
On
va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. » Mais to
236
rouve et dit : « C’est bien ça, c’est comme quand
on
rêve. » Un des défauts d’Entr’acte, c’est la fantaisie recherchée de
237
i qualifié : c’est peut-être le premier film où l’
on
a fait du ciné avec des moyens proprement cinégraphiques. Ici le gest
238
rime, et se suffit. Mais comme pour le film 1905,
on
a sans cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une question
239
ire taire en nous l’appel vertigineux du Silence.
On
nous montre des Dieux, mais c’est pour détourner nos regards de cela
240
l’entrée de l’éternelle anarchiste, la Poésie.
On
dit : « Des mots ! » au lieu de « Je ne comprends pas ». On dit : « J
241
Des mots ! » au lieu de « Je ne comprends pas ».
On
dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense : « C’est donc incompréh
242
nds pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’
on
pense : « C’est donc incompréhensible ». On dit : « C’est incompréhen
243
et l’on pense : « C’est donc incompréhensible ».
On
dit : « C’est incompréhensible ! » — et l’on est enfin rassuré. C’es
244
e ». On dit : « C’est incompréhensible ! » — et l’
on
est enfin rassuré. C’est incompréhensible !, trois mots dont l’un sa
245
viens d’entendre la voix d’un mystique. Que si l’
on
vient nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : « Si j’essaie un
246
es toutes grandeurs au profit de fuites lâches qu’
on
veut nommer renoncements ! Jouant tout sur une révélation possible, o
247
e comment aimer un Dieu. Ce n’est pas à genoux qu’
on
attendra : pour que cela eût un sens, il faudrait être sûr de n’avoir
248
ait sans doute un peu ridicule. C’est ainsi que l’
on
arrive à croire, pour un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans
249
spirituel et plus cinglant. Au lieu de vin doux,
on
nous sert des cocktails (un Musset triple-sec). Au lieu du cynisme ve
250
t avant tout, un écrivain, un bel écrivain, comme
on
dit. Et qui sait tirer un admirable parti littéraire de son tempérame
251
ce nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’
on
n’a jamais fini de chasser parce qu’elle n’a pas mérité du premier co
252
r parce qu’elle n’a pas mérité du premier coup qu’
on
se donne la peine de l’écraser, — c’est qu’il symbolise tout cet état
253
airie montrèrent les ravages bien plus étendus qu’
on
n’osait le craindre11. Si dans un essai sur la sincérité j’ai soutenu
254
de même je récuse ici certain sens critique dont
on
voudrait que soient justiciables les œuvres d’un écrivain, les démarc
255
ser aujourd’hui… Quoi ?… Bon, bon, c’est entendu,
on
ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste sera
256
hèses rassurantes de la « saine raison », sans se
demander
jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est tro
257
onade : Qu’il vienne, qu’il vienne Le temps dont
on
s’éprenne ! Les œuvres les plus significatives de ce siècle sont éc
258
aine de l’époque12. Le reproche d’obscurité que l’
on
fait à la littérature moderne n’est qu’une manifestation de ce divorc
259
matiques d’extrême gauche. Je ne dirai pas, comme
on
a fait, que c’est très joli de crier merde pour Horace, Montaigne, De
260
pour Marx ou Lénine, je le dirai pour vous. Quand
on
a entrepris la Révolution au nom de l’esprit, on ne va pas s’acoquine
261
on a entrepris la Révolution au nom de l’esprit,
on
ne va pas s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une
262
urs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’
on
croirait encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon, Breton et
263
nt tort, envers et contre toutes les critiques qu’
on
pourrait leur adresser, parce que ces « maudits » ont la grâce, parce
264
de crabe, examens de conscience toujours ratés —
on
ne m’y prendra plus ! — morales américaines et hygiéniques en tous ge
265
e morale ne venait-elle pas de ce qu’en son nom l’
on
mesurait odieusement une sympathie humaine pour nous sans prix ? Mais
266
ongues journées. Nous aimions la révolution comme
on
aime l’amour. Nous n’aimions pas telle révolution — la russe, par exe
267
assez révolution ; parce que cette révolution ne
demandait
qu’à s’asseoir et que son siège était fait. Nous aimions la Révolutio
268
olution de toutes nos forces et séductions, comme
on
cherche cette femme à travers toutes les femmes. C’était un vice, la
269
femmes. C’était un vice, la révolution-vice. Mais
on
ne vit, on ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il
270
tait un vice, la révolution-vice. Mais on ne vit,
on
ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il s’y retrouv
271
tant des histoires de copains qui ont mal tourné,
on
pensait bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus séri
272
illet (simple course) pour Moscou, ou encore pour
demander
à qui, enfin, à quoi nous en voulons, et finalement nous écraser par
273
hangeante et toujours évidente, de laquelle il se
demande
vainement pourquoi il n’arrive pas à se contenter13 ». Acculés à ce c
274
et cruels, nous parlerons vos langues aériennes.
On
n’acceptera plus que des valeurs de passion. Balayez ces douanes de l
275
enève-Fribourg, n° 5, avril 1927, p. 131-144. k.
On
a conservé la graphie de l’original, sans doute voulue par l’auteur.
276
t peu métaphysiques d’une capitale de mes songes.
On
exigeait d’une saison de marque de tels soupirs, d’ailleurs invraisem
277
maîtresse. École savait le mythe du voyage, et qu’
on
ne manque pas le train bleu d’un désir. Elle était donc venue. Il la
278
la chasse perd sa place, nous nous comprenons. »
On
lui offrit immédiatement un fauteuil et un violon, pour qu’il en joue
279
lais pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre.
On
dit de ces phrases. Même, on en pleure. l. « Quatre incidents », R
280
uvais pas le suivre. On dit de ces phrases. Même,
on
en pleure. l. « Quatre incidents », Revue de Belles-Lettres, Lausa
281
peintre se trouve placé d’emblée en face de ce qu’
on
nomme le gros public. L’épreuve est pénible, énervante, souvent fatal
282
d’une consécration étrangère. Un jour en effet l’
on
apprend que tel tableau de jeune est « coté » chez un gros marchand.
283
fortune faite, tout le monde s’accorde à dire qu’
on
n’attendait pas moins du fils d’un tel père. « Voilà le train du mond
284
ic, et moins d’incompréhension que de timidité. ⁂
On
ne m’en voudra pas de ne citer ni dates de naissance, ni traits d’enf
285
arin, près Neuchâtel, dans cette petite maison qu’
on
reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus qui ornaient les fen
286
ique un peu bizarre qu’il glisse si souvent là où
on
l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous une inspiration neu
287
teur russe, à cause de sa chevelure, sans doute !
On
ne pourrait pas se tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi le
288
ne ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’
on
ne croit, mais il a toujours l’air de songer à la Hollande, sa second
289
a palette, ce charme enfin, ce je ne sais quoi qu’
on
cherche en vain chez beaucoup des meilleurs de nos artistes. Mais n’a
290
jours une sorte de dissonance, un défaut par où l’
on
va peut-être se glisser dans l’atmosphère de l’œuvre ; que l’on conse
291
e se glisser dans l’atmosphère de l’œuvre ; que l’
on
consente en effet à telle déformation, et tout devient satisfaisant.
292
guère que Louis de Meuron, parmi ses aînés, dont
on
le puisse rapprocher, parce qu’il est un des rares peintres de ce pay
293
e. Comme peintre religieux, il se cherche encore.
On
a pourtant l’impression, à voir ses dernières toiles, d’une plus gran
294
point de reparaître… Charles Humbert ou comment
on
passe en cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on put
295
ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’
on
put craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gri
296
antaisie, un mélange de Rops et d’Ensor ; pensait-
on
… Déjà il avait des disciples (Madeleine Woog, G. H. Dessoulavy)… Mais
297
une abondance très sûrement ordonnée. Je crois qu’
on
doit beaucoup attendre de ce tempérament qui fait jaillir en lui sans
298
même route que nous ? À la bonne heure ! ». Et l’
on
repart bras dessus, bras dessous. Et l’on apprend peu à peu des chose
299
». Et l’on repart bras dessus, bras dessous. Et l’
on
apprend peu à peu des choses bien curieuses sur son compte. Il a fait
300
sur son compte. Il a fait de la pâtisserie, mais
on
m’assure qu’il se nourrit de noix et d’oranges. Il administre une feu
301
sibles sont des pièges à chimères. C’est ainsi qu’
on
fait une découverte. Attention qu’André Evard n’aille trouver une de
302
s’imposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’
on
pouvait tirer des principes cubistes dans un art dont la genèse même
303
té non dépourvue de puissance. Une fois de plus l’
on
peut admirer la salutaire leçon de style donnée par le cubisme aux ar
304
té d’une jeune peinture originale dans un pays qu’
on
s’est trop souvent plu à dire si âpre, prosaïque et d’une maigre végé
305
et d’une maigre végétation artistique. Pays où l’
on
préfère la netteté utile à l’harmonie des lignes ; où la lumière écla
306
s son avidité de puissance. C’est par l’argent qu’
on
domine notre âge : il devient grand industriel, assure sa fortune au
307
e vieux père s’effondre de honte et de douleur. «
On
vend de l’étoffe… eux ils se vendent ! » Mais Jacob a renié ses paren
308
rapidité avec l’ascension de Jacob et ses luttes.
On
pardonne bon nombre de platitudes et de vulgarités pour les derniers
309
Mais oui, je ne nie rien, je suis sans scrupules,
on
connaît mon orgueil : osez donc me condamner d’être plus fort que cet
310
asquer l’humain, et par l’acharnement angoissé qu’
on
y apporte, l’on en vient à une conception de la sincérité qui me para
311
et par l’acharnement angoissé qu’on y apporte, l’
on
en vient à une conception de la sincérité qui me paraît proprement in
312
t du malheur ? Le sujet profond de ce roman, où l’
on
voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement, pour
313
tant et mesquin de certain milieu bourgeois, et l’
on
voit bien que l’auteur n’est pas encore détaché de la matière pour en
314
si un certain tragique, mais au filet si acéré qu’
on
ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est ici qu’il s’agit de ne pa
315
à mal » (Calvin). Le tableau n’est pas beau, mais
on
y sent une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque chose de
316
e qui la rend sympathique. Et puis, tout de même,
on
est bien heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un
317
… et je jure par Mercure, dieu du commerce, qu’
on
m’a appris à voler. Aristophane (« Les Chevaliers »). Dès qu’on eut
318
voler. Aristophane (« Les Chevaliers »). Dès qu’
on
eut déposé devant Isidore un malaga et une eau minérale devant son ét
319
a jeunesse, Monsieur…, la jeunesse est l’âge où l’
on
atteint la vie. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’
320
r…, la jeunesse est l’âge où l’on atteint la vie.
On
s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu e
321
s rues riaient. Le ciel descendait dans la ville,
on
marchait dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’aimait, et n
322
s montions ensemble dans une chambre d’hôtel où l’
on
ne voyait d’abord qu’un bouquet transfiguré par la lumière et que ref
323
er des soleils sur les parois claires. Du balcon,
on
voyait la mer, des bateaux, des nuages, une avenue et ses autos rouge
324
ns quel rapide de l’Europe centrale — région où l’
on
est forcé de prendre conscience de soi-même — je découvris une nuit,
325
u vol n’était qu’une longue vengeance. Ne m’avait-
on
pas dérobé des années de joie au profit d’une vertu que tout en moi r
326
n que le ressort secret de la vertu dans laquelle
on
m’avait emprisonné c’était un bas opportunisme social, résultante des
327
e sommeil. Je rêve beaucoup. Cela explique, m’a-t-
on
dit, le peu de goût que j’ai pour la poésie imprimée. » J’allais oubl
328
ésie imprimée. » J’allais oublier de vous dire qu’
on
me nomme Saint-Julien. Vous n’ignorez point que l’on considère ce sai
329
me nomme Saint-Julien. Vous n’ignorez point que l’
on
considère ce saint comme le patron des voyageurs… » Saint-Julien paru
330
is ici à vous écouter, c’est que je cherche ce qu’
on
est convenu d’appeler — pardonnez la lourdeur de l’expression — une r
331
nscience ! qui s’attache à vos faits et gestes. L’
on
croirait ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’étudiant
332
Conseils à la jeunesse (mai 1927)n «
On
a reproché bien des choses aux romantiques : le goût du suicide, l’ha
333
n devoir de ce plaisir. Un devoir !… Car hélas, l’
on
n’est pas impunément concitoyen de cet oncle Abraham qui interdit à P
334
an : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût qu’
on
aurait pour Nietzsche : que c’est de la littérature. Alors, quelque p
335
diable et ne se baignent que dans des bénitiers :
on
voit trop qu’ils trouvent ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu dev
336
! Quelles voluptés plus subtiles et plus aiguës ?
On
vaincra jusqu’à sa gueule de bois pour en faire des poèmes. Alors je
337
ur. II Sur l’insuffisance de la littérature
On
reconnaît un écrivain, aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’on lu
338
crivain, aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’
on
lui parle littérature. Mais il y a des mépris qui sont de sournoises
339
véritablement n’est dicible. (Depuis le temps qu’
on
sait que la lettre tue ce qu’elle prétend exprimer ; depuis le temps
340
ce qu’elle prétend exprimer ; depuis le temps qu’
on
l’oublie.) Vous me direz que la poésie, l’état poétique, est notre se
341
ance concrète du monde. Mais c’est à condition qu’
on
ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pure écrite est inconcevab
342
e de la publier. Et même, en passant à la limite,
on
peut imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas.
343
ite, on peut imaginer que si elle était réalisée,
on
ne s’en apercevrait pas. Je pressens encore dans vos poèmes les plus
344
mots se plient à des exigences sémantiques — dont
on
connaît la portée sociale, — mariant l’utile à l’agréable selon les r
345
leur excuse dernière. Avouons-le : rien de ce qu’
on
peut exprimer n’a d’importance véritable. Alors, cessons de nous batt
346
n, est un besoin organique, un peu anormal, que l’
on
satisfait dans certains états de crise afin de retrouver son équilibr
347
e crise afin de retrouver son équilibre — et dont
on
tire parfois quelque plaisir, plus rarement, de quoi se payer un peti
348
blesse secrète. Et c’est une réaction de défense.
On
cherche un mot, une phrase, pour tuer une réalité dont la connaissanc
349
, de dire de ces choses qu’entre gens du métier l’
on
a convenu de passer sous silence. C’est assez drôle de voir le malais
350
se de la dernière mode ou de savantes séductions.
On
sait bien, d’ailleurs, qu’elle les entretient. Bande de gigolos de la
351
tretient. Bande de gigolos de la littérature ! Qu’
on
puisse vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je
352
puisse vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé.
On
m’affirme que je n’y échapperai pas plus qu’un autre : et qu’un beau
353
vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’
on
a pu avancer pour légitimer l’activité littéraire, le plus satisfaisa
354
a réalité, c’est André Breton qui l’a exprimé : «
On
publie pour chercher des hommes, et rien de plus. » Chercher des homm
355
mps de songer sérieusement à m’en guérir. Vous me
demanderez
« alors » ce que j’attends de ma vie. Je serais tenté de vous répondr
356
s dans le paragraphe, après « Narcisse », sans qu’
on
sache s’il s’agit d’une erreur ou d’une volonté de l’auteur. 15. Var
357
ettres — la seule revue de langue française où l’
on
dise la vérité librement et pour elle-même. Nous regrettons de n’en p
358
de place, que ces quelques phrases de Drieu : «
On
voit déjà éclater dans les singuliers mouvements de sympathie qu’a pr
359
e. Notre retraite est toute « statutaire » — si l’
on
ose dire. Elle nous permet donc de considérer la situation sans fièvr
360
tuation sans fièvre, sans lamentations d’adieu.
On
nous a parfois traités de fous (avec ou sans sourire). Nous sommes à
361
sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir.
On
s’est beaucoup étonné de nous voir « si différents » de nos aînés. No
362
ous avons l’énorme candeur de trouver ça naturel.
On
nous a fait des reproches contradictoires. Nous les additionnons : il
363
d’étudiants comme la nôtre. D’un côté, en effet,
on
s’accorde pour trouver légèrement ridicule un jeune homme qui recherc
364
e (« Ça n’est pas de votre âge ! ») ; de l’autre,
on
se scandalise des « énormités » qui peuvent échapper à un jeune homme
365
es — ou bien de ces affirmations dont en vérité l’
on
n’a pas à se préoccuper de prévoir les conséquences, puisqu’il n’en e
366
e d’amitié qui ne trompe pas. Deux ou trois mots,
on
s’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut quelques
367
Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (
On
a fait ses preuves, quoi !) Et puis, qui sait, peut-être sauront-ils
368
ets, un ton qui permet le tact dans la hardiesse.
On
reste ravi de tant d’adresse sous un air de facilité qui serait presq
369
ienne en sa nostalgie, de la jeune étrangère dont
on
rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais quoi, ce délice furtif, ce que
370
c eux ce goût du rêve préféré à la vie, — à ce qu’
on
appelle la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois Rilke, trace d
371
plusieurs fois Rilke, trace de lui un portrait qu’
on
dirait, en peinture, très « interprété ». Non pas une photographie mo
372
une de ces âmes mystiques et raffinées telles qu’
on
en découvre chez certaines femmes et l’on y voit une préciosité senti
373
lles qu’on en découvre chez certaines femmes et l’
on
y voit une préciosité sentimentale qui touche à la névrose ou bien si
374
nt une clairvoyance exceptionnelle, suivant que l’
on
juge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime
375
des réalités sur lesquelles s’opère l’expérience.
On
ne prouve la religion qu’aux convertis — qui n’ont plus besoin de pre
376
me dis qu’il n’en saurait être autrement tant qu’
on
se tient à cette attitude scientifique, vis-à-vis du phénomène littér
377
Dés ou la clef des champs (1927)k «
On
sent l’absurdité d’un semblable système. » Musset. Une rose et un j
378
courant. Pour dix sous et le prétexte d’un apéro,
on
entre ici dans le jardin des songeries les plus étranges qu’appelle l
379
le journal et se mit à lire les pages d’annonces.
On
m’apporta une liqueur. Et quand j’eus fini de boire, mes pensées plus
380
âmes comme enjeu nos consommations. Je gagnai. Il
demanda
des portos. Je les gagnai et je les bus. D’autres encore. Ma tête com
381
est pas si fréquente dans la production actuelle.
On
retrouve aux premiers chapitres de Catherine-Paris cette magie des se
382
faciles mais cela même ne manque pas de naturel…
On
peut regretter que ce livre ne réalise pas une synthèse plus organiqu
383
Le péril Ford (février 1928)a
On
a trop dit que notre époque est chaotique. Je crois bien, au contrair
384
isance générale à proclamer le désordre du temps.
On
a peur de certaines évidences, on préfère affirmer que tout est incom
385
ordre du temps. On a peur de certaines évidences,
on
préfère affirmer que tout est incompréhensible. L’homme moderne recul
386
senti en lui son incarnation la plus parfaite. Qu’
on
ne m’accuse donc pas de caricaturer l’objet de ma critique pour facil
387
se, son « chemin de Damas » (comme il dit sans qu’
on
sache au juste quelle dose d’« humour » il met dans l’expression), c’
388
nt le progrès de sa production, d’année en année.
On
pourrait ajouter à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou
389
surmenage et du paupérisme. C’est un résultat qu’
on
n’a pas le droit humainement de sous-estimer. Les griefs que les soci
390
ession de netteté, de solidité, de propreté. Si l’
on
ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mi
391
de propreté. Si l’on ajoute à cela le plaisir qu’
on
éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et le charme un peu
392
t goûté du grand public, de l’humour américain, l’
on
comprendra sans peine la popularité mondiale des « idées » d’Henry Fo
393
» d’Henry Ford et des livres qui les répandent. L’
on
ne pourra qu’y applaudir, semble-t-il, en souhaitant que les industri
394
si. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’
on
puisse poser à notre temps. II. M. Ford a ses idées, ou la philoso
395
rge. Par le procédé très simple de la répétition,
on
fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto.
396
d’utilité publique. À chaque page de ses livres,
on
pourrait relever les sophismes plus ou moins conscients par lesquels
397
n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que, si l’
on
abaisse suffisamment les prix, on ne trouve toujours des clients, que
398
stera que, si l’on abaisse suffisamment les prix,
on
ne trouve toujours des clients, quel que soit l’état du marché. » Il
399
nément trop chère ; mais surtout que le besoin qu’
on
a de tel objet est satisfait ou a disparu. Il semble alors que l’indu
400
a qu’une solution : recréer le besoin. Pour cela,
on
abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il est impressionné
401
. Et le temps approche où elles seront atteintes.
On
peut se demander jusqu’à quel point Ford est conscient des buts et de
402
ps approche où elles seront atteintes. On peut se
demander
jusqu’à quel point Ford est conscient des buts et de l’avenir de son
403
été ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels
on
cultive, on fabrique, on transporte. » « Toute notre gloire est dans
404
s hommes et les moyens grâce auxquels on cultive,
on
fabrique, on transporte. » « Toute notre gloire est dans nos œuvres,
405
es moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique,
on
transporte. » « Toute notre gloire est dans nos œuvres, dans le prix
406
érielle et vers la richesse qui en est le fruit.
On
ne saurait mieux dire. Mais il faudrait en tirer des conséquences, al
407
t qui combat les techniciens imparfaits. Il ne se
demande
jamais si la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrific
408
égale aux plus grands esprits de tous les temps.
On
me dira que Ford a mieux à faire que de philosopher. Je le veux. Mais
409
est pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’
on
pourrait appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influent le
410
les choses pourront aller ainsi longtemps encore.
On
se refuse à l’idée d’une catastrophe, pourtant plus que probable, par
411
rs, la plus difficile et la plus grave : celle qu’
on
ne peut faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences. Mais le « ri
412
rien de nouveau sous le soleil » derrière lequel
on
se réfugie avec une paresse et une légèreté inouïes, c’est le signe d
413
c l’arrière-pensée sournoise que, si cela ratait,
on
gardait toutes les autres chances. J’accorderai que le progrès matéri
414
Le simplisme arrogant avec lequel, de nos jours,
on
tranche les grandes questions humaines est une des manifestations les
415
rte du sens de l’âme se nomme bon sens américain.
On
en fait quelque chose de jovial et d’alerte, quelque chose de très sy
416
ose de très sympathique et pas dangereux du tout.
On
n’en fait pas une philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en p
417
. On n’en fait pas une philosophie. Mais, sans qu’
on
s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de l’âme, inutilisée
418
de l’âme, inutilisées, s’atrophient. Pourvu, dit-
on
, que subsiste le peu de morale nécessaire aux affaires, tout ira bien
419
e morale nécessaire aux affaires, tout ira bien. (
On
pense que les formes de la morale peuvent exister sans leur substance
420
IV. « En être » ou ne pas en être Une fois qu’
on
a compris à quel point le fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le
421
ore que son travail aux lois d’une offre et d’une
demande
sans rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abs
422
e et considèrent comme un « cas » très spécial, —
on
les écarte des engrenages où ils risqueraient de faire grain de sable
423
faire grain de sable. Ils se réfugient dans ce qu’
on
pourrait appeler les classes privilégiées de l’esprit : fortunes oisi
424
esprit : fortunes oisives ou misères sans espoir.
On
en rencontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour où, comme on
425
re parmi les jeunes gens, jusqu’au jour où, comme
on
dit, sans doute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeu
426
end ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’
on
ne sait quelles forces occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles
427
ois avaient fui dans les opérettes de Strauss, qu’
on
ne trouve plus nulle part. Dans les dancings, un peuple de fêtards mo
428
essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’
on
était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants
429
ette Vienne tout occupée à ressembler à l’idée qu’
on
s’en fait. Le Ring, trop large, ouvert au vent glacial, crée autour d
430
ade où il y avait juste assez de passants pour qu’
on
la sentît déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais qui
431
d’âme crée une situation qui l’exprime — bien qu’
on
pense généralement le contraire. Il est très vrai que les notions réa
432
ne sorte de compromis sentimental, à l’Opéra où l’
on
donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien qui u
433
ouver à côté d’une place vide : la jolie femme qu’
on
attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le rendez-vo
434
fois de plus manquait le rendez-vous que j’avais
demandé
au hasard d’arranger. Mais le thème de la Barcarolle s’empare de tout
435
mprends mal. Je me penche vers un voisin pour lui
demander
je ne sais plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve, beaucoup p
436
urations, — l’heure anxieuse et mélancolique où l’
on
quitte ce visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconn
437
. Gérard semblait habitué à ces sortes de scènes.
On
reparla de l’inconstance viennoise. Gérard l’attribuait à une certain
438
si. La fidélité véritable est une œuvre d’art qui
demande
un long effort, et les Viennois sont, par nature et par attitude, des
439
les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’
on
aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, un certain regard
440
aculeuse — c’est une façon de parler — à laquelle
on
se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler. On dit qu
441
ans ces lieux de plaisir — autre façon de parler.
On
dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de meil
442
: car c’est une pauvre illusion que le plaisir qu’
on
vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, je comprends
443
s de ces courtiers alourdis de “Knödl”. En Orient
on
en ferait une chose extrêmement précieuse, qu’on n’approcherait qu’av
444
on en ferait une chose extrêmement précieuse, qu’
on
n’approcherait qu’avec un sentiment religieux de la beauté. Mais je c
445
omme je ne répondais rien : « Avez-vous sommeil ?
demanda-t
-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très, très longt
446
semaines, il avait dû le mettre au caviar. Il en
demanda
donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sorte
447
en croquant une de ces saucisses à la moutarde qu’
on
appelle ici « Frankfurter » et ailleurs « Wienerli ». Soudain les aut
448
aux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà
on
criait les journaux du matin, des triporteurs passèrent à toute vites
449
tres, divertissant et spirituel. Pourquoi ne veut-
on
voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Verne est un créateur, d
450
véritablement soumis la science à la poésie. Et l’
on
ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus gran
451
gné et m’en sais plus dépourvu si possible. Je ne
demande
aux écrivains que des révélations, ou mieux, qu’ils les favorisent pa
452
, à coups d’exemples qui méritent de l’être. Et l’
on
voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l
453
ute son rôle. Il le tient magnifiquement. Mais qu’
on
nous laisse chercher plus loin, dans ce silence où l’on accède à des
454
s laisse chercher plus loin, dans ce silence où l’
on
accède à des objets qui enfin valent le respect. as. « Aragon : Tra
455
ise en 1925 nous place au nœud du monde moderne :
on
y voit s’affronter en quelques hommes d’action les forces caractérist
456
et la démolition, l’organisation et le sabotage.
On
y découvre le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs pour l’un
457
met aux prises l’Europe et le monde du Pacifique.
On
retrouvera ici beaucoup des idées que la Tentation de l’Occident expr
458
’un art du détail où se révèle le vrai romancier.
On
serait parfois tenté de le rapprocher de Morand, mais il est plus ner
459
toire de Louis II exalte et déçoit l’imagination.
On
comprend que ce doux-amer ait séduit Barrès, mais ne l’ait point trom
460
nt trompé : « Avec son beau regard de rêve, — lit-
on
dans l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silence et cet e
461
cet « illustre réfractaire ». N’est-ce point trop
demander
à une existence bien indécise, que son échec même ne relève pas, et q
462
rit Louis II n’est ni aussi pure ni aussi rare qu’
on
voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a pu,
463
ution : il a été condamné à mort, il s’est évadé,
on
le traque à Paris même… Il subjugue le jeune Français par ces évocati
464
logique. Il y a dans ce culte de la mythomanie qu’
on
a vu sévir parmi certains milieux d’avant-garde une confusion assez t
465
Miroirs, ou Comment
on
perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)m « Remonte aux vrais
466
éfère s’intéresser aux divers types humains. Mais
on
lui sait peu de grés de sa curiosité. Sans doute est-il trop impatien
467
e sa curiosité. Sans doute est-il trop impatient,
demande-t
-il aux êtres plus qu’ils ne peuvent donner… D’ailleurs on ne lui doit
468
x êtres plus qu’ils ne peuvent donner… D’ailleurs
on
ne lui doit rien, n’est-ce pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’att
469
le monde lui donne, en son temps, sa petite part.
On
lui a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher de devenir quelqu’u
470
tâcher de devenir quelqu’un. En d’autres termes,
on
lui conseille de rentrer en lui-même. « Il se ramène en soi, n’ayant
471
dans un décor flamboyant de glaces. À chaque pas,
on
offre à Stéphane sa tête, son portrait en pied. Il se voit dans l’act
472
et n’y trouve que le désir d’une révélation. Peut-
on
s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que cette incanta
473
ir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’
on
ne comprend que ce qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour s
474
-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que ce qu’
on
dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il y a dans l’h
475
it lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme
on
meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même conjo
476
ne femme qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment
on
perd Eurydice et soi-même », Cahiers de l’Anglore, Genève, n° 1, déce
477
l écrit la vie d’un homme de lettres. En réalité,
on
ne le voit pas encore apparaître sous cet aspect dans ces deux premie
478
comme une revanche de la poésie — mais à Chicago
on
doit appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le plus méridional
479
e reste, nous amusant comme des fous ». Mais non,
on
ne le secouera pas, ce cauchemar, ce monde moderne, ce monde de fous
480
ous qui n’ont plus que leur raison, ce monde où l’
on
ne sait plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient
481
que ? Rendre impuissant c’est à coup sûr tuer. Or
on
parle de l’élever à la présidence de la République. Qu’un tel acte se
482
sang-froid, je ne puis dire grand-chose de plus.
On
ne se comprend bien qu’entre jeunes hommes ivres. Mais alors point n’
483
elles-Lettres est une liberté. Une rude épreuve :
on
n’en sort que pour mourir ou pour entrer en religion : rond de cuir o
484
on cœur il est d’autres rivages où mieux qu’ici l’
on
meurt. Étoile de jour Il naissait à son destin des rayons gli
485
Quand avec un air fin mais un ton convaincu l’
on
a répété dans une ballade fameuse « Que voulez-vous, je suis bourgeoi
486
meuse « Que voulez-vous, je suis bourgeois ! », l’
on
peut se permettre quelques malices, quelques jeux d’esprit ou de méch
487
ques jeux d’esprit ou de méchanceté, assuré que l’
on
est désormais d’être absous avec le sourire par la clientèle des libr
488
apital. Le contraire de la poésie, bien sûr. Mais
on
n’en demande pas tant dans les familles. Et qu’importe si la perspect
489
Le contraire de la poésie, bien sûr. Mais on n’en
demande
pas tant dans les familles. Et qu’importe si la perspective manque so
490
à ces récits : ce n’est point un paysage d’âme qu’
on
y cherche, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est su
491
ue de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là
on
ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’esprit et de malices
492
rtant, en cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’
on
nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La r
493
de la fonte de la neige (une boue ocre, épaisse,
on
envie les bottes que portent les femmes), encombrée de piétons qui tr
494
nes et d’inscriptions cascadantes, à l’orientale (
on
pense au mot bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dress
495
res facilite singulièrement les rapports sociaux.
On
vous mène au Théâtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des voi
496
ui apaise le vain débat de notre esprit : « Car l’
on
pense beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrible. » ay. «
497
-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’
on
dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui parle par sa bouche ? Il r
498
ant loin d’elle (dans la région de Bordeaux croit-
on
), est frappé d’insolation ; sa folie d’un coup l’envahit. C’est une s
499
ssant médaillon de marbre) — Ça, c’est Diotima. »
On
rougirait à moins. — « Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
500
ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’
on
se met à raconter les choses les plus affreuses sur son compte, simpl
501
eulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard
on
encadre les lettres des amants, on propose le couple à l’admiration d
502
puis plus tard on encadre les lettres des amants,
on
propose le couple à l’admiration des écoliers en promenade, et le gui
503
préféré faire tout de suite la bête : comme cela
on
est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Betti
504
l’année dernière — un livre assez troublant et qu’
on
a trop peu remarqué —, Jean Cassou revient à son romantisme, à notre
505
— puis tous se perdent, comme des souvenirs, et l’
on
retrouve un peu plus loin d’autres souvenirs attristés par le temps,
506
ement aux dernières pages du livre, un peu amers…
On
voudrait un livre de Cassou qui ne serait fait que de ces intermèdes
507
upanishads et la tentative poétique de Rimbaud, l’
on
s’étonne qu’il ait fallu plus d’un demi-siècle pour qu’une telle inte
508
plus une question aussi centrale — qui est, si l’
on
veut, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité de s
509
essé. C’est un extrême, un pic trop élevé pour qu’
on
y puisse vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. B
510
a sera d’avoir soutenu que l’humanité a besoin qu’
on
lui demande l’impossible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir
511
d’avoir soutenu que l’humanité a besoin qu’on lui
demande
l’impossible. Et quand bien même elle croirait n’en avoir plus besoin
512
lles qu’il fallait attendre de ces auteurs. Ce qu’
on
ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur amour de la vérité
513
ousse des ailes, une grande paire d’ailes. Allait-
on
s’émerveiller ? Mais déjà Freud expliquait le monstre, les chaires le
514
é. Mais au courant d’air s’enrhuma le grand-papa.
On
craignit de le perdre. — « Eh ! quoi, — vinrent lui dire ses amis, —
515
comment ne point céder : il fit couper ses ailes.
On
le félicita de son retour à l’état normal, qui est pédestre. Mais à p
516
rmal, qui est pédestre. Mais à partir de ce jour,
on
lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup moins intéressant. ⁂ Celui
517
cher les questions qui vous désarme. Craignant qu’
on
ne lui fît un mauvais parti, l’ange trouva son salut dans un subterfu
518
entale. Aussitôt la discussion de reprendre, et l’
on
parla défense de l’Occident. L’ange s’enfuit par l’un des nombreux tr
519
nspiration, un doute lui vint. Il alla au cinéma.
On
donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il l
520
sait à une femme blonde assise près de lui. Ayant
demandé
un timbre pour attirer l’attention de la femme blonde — sans résultat
521
uscrit et conclut : « L’inspiration est le nom qu’
on
donne en poésie à une suite de malentendus heureusement enchaînés. »
522
abusivement sa terne existence. Je l’ai subi ; l’
on
va voir comment. De pareils souvenirs légitiment toutes les haines. J
523
droite comme à gauche, ils sont plus nombreux qu’
on
ne le pense, ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l
524
miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
demande
le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt. Sans conditions. Mon r
525
je vois, qui est laid. Quand la soupe est brûlée,
on
la renvoie, même si l’on n’est pas capable d’en faire soi-même une me
526
and la soupe est brûlée, on la renvoie, même si l’
on
n’est pas capable d’en faire soi-même une meilleure. Mais j’aperçois
527
excellence du principe de l’instruction publique,
on
crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barb
528
aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type :
on
ne peut pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc.
529
de le dire : l’instruction publique.) Résumé : 1°
On
a le droit d’aller contre l’époque, et on le peut efficacement. 2° Ri
530
mé : 1° On a le droit d’aller contre l’époque, et
on
le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Réponses d
531
5 où je traiterai de cet aspect du problème que l’
on
peut appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute l
532
l y avait toujours des appartements à meubler. Et
on
multipliait le tapissier par le prix du mètre courant. Encore que je
533
ce est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’
on
trouve des cloportes dans la toile mouillée d’une tente d’Indiens, de
534
le monsieur qui racontait gravement des choses qu’
on
ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Mich
535
u divine, baignée d’une très vague angoisse que l’
on
fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien ces pr
536
cachette, avec une sœur aînée. L’année suivante,
on
me mit à l’école, parce que c’est la loi. La première classe fut agré
537
.) Quand venait mon tour, je savais rarement où l’
on
en était. Cela m’attira des reproches acides, et naturellement, la ph
538
ous fassent la même chose, ici ! » Dans la suite,
on
se chargea d’illustrer par d’innombrables exemples cet axiome qui dev
539
res douleurs morales. Après six ans de ce régime,
on
m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus aucune vel
540
it pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais
on
avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération d’
541
et nécessaire — et qui était le seul pour lequel
on
nous préparait —, c’était un système d’abstractions primaires, c’étai
542
iner devant les miracles de la science appliquée.
On
nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant
543
ades d’école primaire. Comme ils avaient changé !
On
s’entendait d’autant mieux qu’on était devenus plus différents. Car c
544
avaient changé ! On s’entendait d’autant mieux qu’
on
était devenus plus différents. Car ces différences sont les premières
545
s sont les premières marques de la vie vécue et l’
on
aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caser
546
our les paysans. Qu’il soit officier ou troupier,
on
le reconnaît à une façon pédante d’être consciencieux, à une façon bl
547
as plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’
on
me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insinuer
548
nts garçons. Revenons au civil. Au village, quand
on
vous parle avec respect et trémolo d’un môssieu très instruit, vous ê
549
tain qu’il s’agit d’un de ces cuistres pédants qu’
on
aime rencontrer dans des farces où ils sont drôles, mais non point da
550
e des vers sur la violette, périodiquement, comme
on
fait… un rhume de cerveau. Il joue de quelque instrument. Il a des id
551
avec un inimitable sérieux, avec un P majuscule.
On
sent que c’est là son affaire : Monsieur en un mot est M’sieu l’Insti
552
mmes de ma section, je saurai aussi vous mater. »
On
imagine à quoi peut mener l’enseignement donné par des êtres qui brou
553
l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’
on
la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des collèges n’est
554
beauté ni à l’utilité, et ils sont déjà démodés.
On
dit que le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est e
555
i entrepris de combattre l’instruction publique —
on
ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument pers
556
: c’est un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel
on
verse les matières les plus hétéroclites, sans égard à leurs qualités
557
oute concentration de l’esprit. b) plan d’études.
On
a divisé l’enseignement en branches bien distinctes. On attribue à ch
558
ivisé l’enseignement en branches bien distinctes.
On
attribue à chacune un certain nombre d’heures par semaine, au jugé. O
559
un certain nombre d’heures par semaine, au jugé.
On
s’arrange à faire tenir dans cette classification le plus possible de
560
des enfants, ni même le contenu des sciences dont
on
écrit les noms dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoïde est
561
et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
on
tînt compte des possibilités d’adaptation de l’enfant ; de la valeur
562
nt pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais
on
fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meur
563
— Mais on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais
on
nous paye, et ils n’en meurent pas. Les examens Ce sont en prin
564
incipe des « contrôles » comparables à ceux que l’
on
établit lors des grandes épreuves cyclistes. Les participants du Tour
565
arrivent après la clôture ont à refaire l’étape.
On
obtient par ce moyen un peloton homogène, facile à surveiller. Mais e
566
nt complètement l’esprit de l’enseignement », lit-
on
jusque sous la plume de divers maîtres primaires et secondaires. Ils
567
tion ; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’
on
subordonne tout, plaisir, goût au travail, qualité du travail, santé,
568
te épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais
on
n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caractère
569
teurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge quand
on
leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l’étranger impar
570
ts actuels d’une science. Le bon sens voudrait qu’
on
étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère au ré
571
tudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’
on
se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on
572
umé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’
on
commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête là. Les ma
573
’à celui qui entre en commerce intime avec elles.
On
apprend plus de deux que de mille, dit un sage oriental dont j’ai oub
574
le nom. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’
on
ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’i
575
urde. Mais où sont à l’école les modèles de ce qu’
on
nommait autrefois la belle ouvrage ? On va supprimer les leçons de ca
576
de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ?
On
va supprimer les leçons de calligraphie. La discipline On conço
577
r les leçons de calligraphie. La discipline
On
conçoit que la réalisation d’un programme entièrement contre nature e
578
avail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’
on
attend de ce travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’éno
579
t de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
on
demande à ces petits. Là encore il y a une exagération absurde, une g
580
e nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’on
demande
à ces petits. Là encore il y a une exagération absurde, une généralis
581
e fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’
on
oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 6 ans, favorise le d
582
a petite somme de connaissances indispensables qu’
on
lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins.) Ou enco
583
e l’école est autre ; il est même tout contraire.
On
ne peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grande
584
t tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
on
peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y
585
tu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais
on
donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’e
586
à l’avantage des gens en place, vieille histoire.
On
m’objectera sans doute quelques « brillantes carrières » fournies par
587
où se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour
on
voit s’étaler en première page des illustrés la face épanouie quoique
588
quoique énergique d’un de ces coqs de village qu’
on
vient de jucher sur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce
589
l’enfant dans sa famille). Ensuite, pourquoi fait-
on
en réalité, comme si toutes les familles constituaient un milieu délé
590
ela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens.)
On
n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce travail de démolition.
591
publiée sur le « problème de l’école nouvelle ».
On
appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseign
592
On appelle école nouvelle tout établissement où l’
on
s’efforce d’enseigner selon des principes tirés de l’observation des
593
chées par le pédantisme inhérent à toute science.
On
a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ignora
594
psychologie infantile. Où il y avait non-science,
on
a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sin
595
cience. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’
on
retombera dans des absurdités. On a créé par exemple des « jardins d’
596
udrait. Sinon l’on retombera dans des absurdités.
On
a créé par exemple des « jardins d’enfants » où l’on apprend à des él
597
a créé par exemple des « jardins d’enfants » où l’
on
apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et ce
598
et cela s’appelle de l’école pratique. Plus tard
on
fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter par cœur et à rebours,
599
De même, sous le louable prétexte d’école active,
on
prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesticulations a
600
es : foin de ces analyses de textes absurdes où l’
on
soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponent
601
la main, et dira : je lève la main, — au lieu de
demander
ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un
602
ra : je lève la main, — au lieu de demander ce qu’
on
croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autr
603
e faire avaler la pilule amère des connaissances.
On
songe à M. Ford, qui donne à ses ouvriers un second dimanche, afin qu
604
ois plus de machines. Jeu du chat avec la souris.
On
n’impose plus des résultats, on les fait trouver. Notez que cela revi
605
t avec la souris. On n’impose plus des résultats,
on
les fait trouver. Notez que cela revient au même, sauf que par la mét
606
revient au même, sauf que par la méthode nouvelle
on
atteint l’enfant plus profondément, on se glisse à l’intérieur de son
607
e nouvelle on atteint l’enfant plus profondément,
on
se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’élabore son invention
608
ur de son esprit, là où s’élabore son invention ;
on
capte scientifiquement les sources mêmes de sa liberté. « Instruire e
609
de la part des écoliers. Enfin, je n’aime pas qu’
on
traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir le rendem
610
t il s’agit d’obtenir le rendement le plus élevé.
On
cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardi
611
des plantes de serre dans ces jardins d’enfants.
On
y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On rem
612
rdins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme
on
parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce mili
613
l’enfant » comme on parle d’un produit chimique :
On
remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’enfant ne tarde pas à se dév
614
uquent de futurs anarchistes8, bravo ! Mais ce qu’
on
leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits démocrat
615
fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’
on
ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pou
616
crois aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je
demande
seulement qu’on m’explique pourquoi il triomphe et se perpétue ; de q
617
peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’
on
m’explique pourquoi il triomphe et se perpétue ; de quel droit il nou
618
Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’
on
ne me conteste pas cette thèse. Elle est glorifiée dans tous les banq
619
n publique est pratiquement irréalisable. Ici, je
demanderai
poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sino
620
l’histoire, et de l’instruction civique, pour qu’
on
sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’
621
de leçons, et le plus longtemps possible, pour qu’
on
n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. Pou
622
rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’
on
n’ait pas le temps d’écouter la nature qui répète par toutes ses voix
623
un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’
on
n’ait pas le temps de découvrir la Liberté9, parce que celui qui l’a
624
serait guère plus fou de proposer aujourd’hui qu’
on
répande universellement et obligatoirement l’art du saxophone ou de l
625
gré ses ratés assez fréquents. Maintenant je vous
demande
un peu quel intérêt il y aurait à perfectionner l’instrument, à l’ada
626
chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art.
On
ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire,
627
Ce serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en
demander
tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas
628
e, les gouvernements seraient un peu plus fous qu’
on
n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable r
629
dont je viens de décrire la marche nécessaire11.
On
ne manquera pas d’insinuer qu’à l’origine de tout ceci il y a surtout
630
on véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’
on
culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des
631
bon sens et d’information pour jouer au prophète,
on
nous promet de tous côtés de belles catastrophes. Je suis de ceux qui
632
un milieu antinaturel, et les normes sociales qu’
on
prétend y substituer à celles de la famille sont falsifiées. Non seul
633
répondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque !
On
parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement
634
chasse ce ver solitaire du matérialisme. Et quand
on
m’aura démontré que les besoins de l’époque exigent une organisation
635
rber sans fou rire les discours de tirs fédéraux.
On
a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux forcés
636
erie d’ennui, c’est-à-dire de démoralisation — qu’
on
se le dise ! —, puissance de crétinisation lente, standardisation de
637
progrès » n’est qu’un camouflage à l’abri duquel
on
distille du radicalisme intégral. On me fera observer que beaucoup de
638
’abri duquel on distille du radicalisme intégral.
On
me fera observer que beaucoup des servants de la machine sont sociali
639
t, j’imagine, ni la nature des produits excrétés.
On
forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne se point poser de question
640
le présent au nom du passé ne signifie pas que l’
on
désire un retour au passé. Mais la considération de régimes anciens p
641
e tels. Et je ne me tiendrai pas pour battu quand
on
m’aura fait remarquer que la plupart des intellectuels sont convertis
642
ité paraît conforme à la dialectique hégélienne ;
on
y retrouve facilement les triades : être —négation de l’être — nouvel
643
de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
on
s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je récl
644
ion de la congrégation radicale des instituteurs.
On
me demande encore ce que je mettrais à la place. Et parce que je ne p
645
la congrégation radicale des instituteurs. On me
demande
encore ce que je mettrais à la place. Et parce que je ne propose rien
646
. Et parce que je ne propose rien de bien précis,
on
triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet
647
triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir
demander
à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la place de la royauté a
648
nt catastrophiques pour peu que cela continue. Qu’
on
ne s’y trompe pas : le sens technique qui tient lieu d’imagination à
649
ts suivront infailliblement. Par exemple, je vous
demande
une fois pour toutes si vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur
650
qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme
on
sait, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. Ce n
651
rnalisme, ce que je propose-là. Et c’est ainsi qu’
on
peut imaginer sans trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j
652
roits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire et
on
lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’agit de lui faire compre
653
emploi utopique de l’organisation existante peut-
on
imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne
654
ndou agace, trouble ou fait sourire les étriqués.
On
croit devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tou
655
urire les étriqués. On croit devoir se défendre :
on
se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas une classe de ga
656
iqués. On croit devoir se défendre : on se moque.
On
me dit : vous ne voyez tout de même pas une classe de gamins répétant
657
e plan physique, aux exercices élémentaires que l’
on
exige d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont on sait l’import
658
ge d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont
on
sait l’importance primordiale dans le yoga correspond au garde-à-vous
659
s le yoga correspond au garde-à-vous ! par quoi l’
on
impose au corps une immobilité absolue. L’un et l’autre de ces exerci
660
uvent pas séparer une méthode des fins auxquelles
on
l’applique généralement. Ces gens-là diront que je veux militariser l
661
oute faible où la nature des enfants le supporte,
on
économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’enfan
662
cachées aux agités ; la nature par exemple. Je ne
demande
pas qu’on nous enseigne le goût de la nature. Mais qu’on nous laisse
663
tés ; la nature par exemple. Je ne demande pas qu’
on
nous enseigne le goût de la nature. Mais qu’on nous laisse le temps d
664
qu’on nous enseigne le goût de la nature. Mais qu’
on
nous laisse le temps de la regarder. De faire connaissance. Je ne sai
665
esoins individuels. Méditez un peu ces truismes :
On
apprend plus d’une chose longuement contemplée que de mille aperçues
666
euse, 26 décembre 1928-10 janvier 1929. NOTE A
On
est toujours tenté d’attribuer à ses adversaires des intentions noire
667
quelque saveur à ses jugements. C’est pourquoi l’
on
ne peut plus attaquer un fonctionnaire dans son activité publique san
668
nt-ils dans la même mesure conscients des fins qu’
on
assigne à leur activité ? Un peu de rigueur dans la pensée empêcherai
669
nte de toute destination religieuse particulière.
On
peut faire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la
670
s, du fait que l’école n’a pas bougé depuis. 16.
On
promet des confitures à l’enfant, s’il est sage. Moi je m’en moque. J
671
abusivement sa terne existence. Je l’ai subi ; l’
on
va voir comment. De pareils souvenirs légitiment toutes les haines. J
672
droite comme à gauche, ils sont plus nombreux qu’
on
ne le pense, ceux qui refusent d’être complices dans cet attentat à l
673
miraculeusement, gémir n’est pas un argument. Je
demande
le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt. Sans conditions. Mon r
674
je vois, qui est laid. Quand la soupe est brûlée,
on
la renvoie, même si l’on n’est pas capable d’en faire soi-même une me
675
and la soupe est brûlée, on la renvoie, même si l’
on
n’est pas capable d’en faire soi-même une meilleure. Mais j’aperçois
676
excellence du principe de l’instruction publique,
on
crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barb
677
aux lettres A ou B, selon. A. Réponses du type :
on
ne peut pas aller contre l’époque, vous êtes un pauvre utopiste, etc.
678
de le dire : l’instruction publique.) Résumé : 1°
On
a le droit d’aller contre l’époque, et on le peut efficacement. 2° ri
679
mé : 1° On a le droit d’aller contre l’époque, et
on
le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Réponses
680
5 où je traiterai de cet aspect du problème que l’
on
peut appeler la question de droit. Certains, en effet, tirent toute l
681
l y avait toujours des appartements à meubler. Et
on
multipliait le tapissier par le prix du mètre courant. Encore que je
682
ce est ailleurs. Je revois ce fond de jardin où l’
on
trouve des cloportes dans la toile mouillée d’une tente d’Indiens, de
683
le monsieur qui racontait gravement des choses qu’
on
ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Mich
684
u divine, baignée d’une très vague angoisse que l’
on
fuyait avec des bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien dans c
685
en cachette avec ma sœur aînée. L’année suivante,
on
me mit à l’école, parce que c’est la loi. La première classe fut agré
686
.) Quand venait mon tour, je savais rarement où l’
on
en était. Cela m’attira des reproches acides, et naturellement, la ph
687
tous fassent la même chose ici ! » Dans la suite,
on
se chargea d’illustrer par d’innombrables exemples cet axiome qui dev
688
res douleurs morales. Après six ans de ce régime,
on
m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus aucune vel
689
it pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais
on
avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération d’
690
et nécessaire — et qui était le seul pour lequel
on
nous préparait — c’était un système d’abstractions primaires, c’était
691
iner devant les miracles de la science appliquée.
On
nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant
692
ades d’école primaire. Comme ils avaient changé !
On
s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu plus différents. Car ce
693
avaient changé ! On s’entendait d’autant mieux qu’
on
était devenu plus différents. Car ces différences sont les premières
694
s sont les premières marques de la vie vécue et l’
on
aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caser
695
our les paysans. Qu’il soit officier ou troupier,
on
le reconnaît à une façon pédante d’être consciencieux, à une façon bl
696
as plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’
on
me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insinuer
697
mmes de ma section, je saurai aussi vous mater. »
On
imagine à quoi peut mener l’enseignement donné par des êtres qui brou
698
l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’
on
la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des « collèges » n
699
beauté ni à l’utilité, et ils sont déjà démodés.
On
dit que le style 1880 n’en est pas un : mais l’absence de style est e
700
i entrepris de combattre l’instruction publique —
on
ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument pers
701
: c’est un cadre, ou plutôt un moule, dans lequel
on
verse les matières les plus hétéroclites, sans égard à leurs qualités
702
oute concentration de l’esprit. b) plan d’études.
On
a divisé l’enseignement en branches bien distinctes. On attribue à ch
703
ivisé l’enseignement en branches bien distinctes.
On
attribue à chacune un certain nombre d’heures par semaine, au jugé. O
704
un certain nombre d’heures par semaine, au jugé.
On
s’arrange pour faire tenir dans cette classification le plus possible
705
des enfants, ni même le contenu des sciences dont
on
écrit le nom dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoïde est p
706
et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’
on
tînt compte des possibilités d’adaptation de l’enfant ; de la valeur
707
nt pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais
on
fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meur
708
— Mais on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais
on
nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les examens Ce sont en
709
incipe des « contrôles » comparables à ceux que l’
on
établit lors des grandes épreuves cyclistes. Les participants du Tour
710
arrivent après la clôture ont à refaire l’étape.
On
obtient par ce moyen un peloton homogène, facile à surveiller. Mais e
711
nt complètement l’esprit de l’enseignement », lit-
on
jusque sous la plume de divers maîtres primaires et secondaires. Ils
712
tion ; la fin qui justifie les moyens et à quoi l’
on
subordonne tout, plaisir, goût du travail, qualité du travail, santé,
713
te épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais
on
n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caractère
714
teurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge quand
on
leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l’étranger impar
715
ts actuels d’une science. Le bon sens voudrait qu’
on
étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère au ré
716
tudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’
on
se réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on
717
umé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’
on
commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête là. Les ma
718
’à celui qui entre en commerce intime avec elles.
On
apprend plus de deux que de mille, dit un sage oriental dont j’ai oub
719
le nom. Une autre conséquence du gavage, c’est qu’
on
ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’i
720
urde. Mais où sont à l’école les modèles de ce qu’
on
nommait autrefois la belle ouvrage ? On va supprimer les leçons de ca
721
de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ?
On
va supprimer les leçons de calligraphie. 3.e. La discipline On
722
leçons de calligraphie. 3.e. La discipline
On
conçoit que la réalisation d’un programme entièrement contre nature e
723
avail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’
on
attend de ce travail. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’éno
724
t de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
on
demande à ces petits. Là encore, il y a une exagération absurde, une
725
e nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’on
demande
à ces petits. Là encore, il y a une exagération absurde, une générali
726
e fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’
on
oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 5 ans, favorise le d
727
a petite somme de connaissances indispensables qu’
on
lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins). Ou enco
728
e l’école est autre ; il est même tout contraire.
On
ne peut pas exiger qu’il soit tout de noblesse, de vertu et de grande
729
t tout de noblesse, de vertu et de grandeur. Mais
on
peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y
730
tu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais
on
donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’est
731
à l’avantage des gens en place, vieille histoire.
On
m’objectera sans doute quelques « brillantes carrières » fournies par
732
où se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour
on
voit s’étaler en première page des illustrés la face épanouie quoique
733
quoique énergique d’un de ces coqs de village qu’
on
vient de jucher sur la flèche de l’édifice administratif. Et c’est ce
734
n enfant dans sa famille). Ensuite, pourquoi fait-
on
en réalité, comme si toutes les familles constituaient un milieu délé
735
ela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens).
On
n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce travail de démolition.
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publiée sur le « problème de l’école nouvelle ».
On
appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseign
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On appelle école nouvelle tout établissement où l’
on
s’efforce d’enseigner selon des principes tirés de l’observation des
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chées par le pédantisme inhérent à toute science.
On
a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ignora
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psychologie infantile. Où il y avait non-science,
on
a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sin
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cience. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’
on
retombera dans des absurdités. On a créé par exemple des « jardins d
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drait. Sinon l’on retombera dans des absurdités.
On
a créé par exemple des « jardins d’enfants » où l’on apprend à des él
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a créé par exemple des « jardins d’enfants » où l’
on
apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et ce
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; et cela s’appelle l’école pratique. Plus tard,
on
fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter par cœur et à rebours,
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De même, sous le louable prétexte d’école active,
on
prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesticulations a
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es : foin de ces analyses de textes absurdes où l’
on
soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponent
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la main, et dira : je lève la main, — au lieu de
demander
ce qu’on croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un
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ra : je lève la main, — au lieu de demander ce qu’
on
croit. Tout porte à craindre qu’à la faveur du tumulte l’un ou l’autr
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e faire avaler la pilule amère des connaissances.
On
songe à M. Ford, qui donne à ses ouvriers un second dimanche afin qu’
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ois plus de machines. Jeu du chat avec la souris.
On
n’impose plus de résultats, on les fait trouver. Notez que cela revie
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at avec la souris. On n’impose plus de résultats,
on
les fait trouver. Notez que cela revient au même, sauf que par la mét
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evient au même, sauf que par la méthode nouvelle,
on
atteint un enfant plus profondément, on se glisse à l’intérieur de so
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nouvelle, on atteint un enfant plus profondément,
on
se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’élabore son invention
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ur de son esprit, là où s’élabore son invention ;
on
capte scientifiquement les sources mêmes de sa liberté. « Instruire e
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de la part des écoliers. Enfin, je n’aime pas qu’
on
traite le gosse comme un organisme dont il s’agit d’obtenir le rendem
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t il s’agit d’obtenir le rendement le plus élevé.
On
cultive les petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardi
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des plantes de serre dans ces jardins d’enfants.
On
y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On rem
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rdins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme
on
parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce mili
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l’enfant » comme on parle d’un produit chimique :
On
remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’enfant ne tarde pas à se dév
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quent de futurs anarchistes 8, bravo ! Mais ce qu’
on
leur avait confié, c’était la fabrication en série de petits démocrat
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fait de l’instruction publique. Je crois aussi qu’
on
ne peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’on m’explique pou
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crois aussi qu’on ne peut réformer l’absurde. Je
demande
seulement qu’on m’explique pourquoi il triomphe et se perpétue ; de q
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peut réformer l’absurde. Je demande seulement qu’
on
m’explique pourquoi il triomphe et se perpétue ; de quel droit il nou
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Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’
on
ne me conteste pas cette thèse. Elle est glorifiée dans tous les banq
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n publique est pratiquement irréalisable. Ici, je
demanderai
poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sino
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l’histoire, et de l’instruction civique, pour qu’
on
sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’
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de leçons, et le plus longtemps possible, pour qu’
on
n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. Pou
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rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’
on
n’ait pas le temps d’écouter la nature qui répète par toutes ses voix
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un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’
on
n’ait pas le temps de découvrir la Liberté 9, parce que celui qui l’a
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serait guère plus fou de proposer aujourd’hui qu’
on
répande universellement et obligatoirement l’art du saxophone ou de l
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gré ses ratés assez fréquents. Maintenant je vous
demande
un peu quel intérêt il y aurait à perfectionner l’instrument, à l’ada
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chez les enfants ? Ce serait de l’art pour l’art.
On
ne peut pas en demander tant aux gouvernements. La réforme scolaire,
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Ce serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en
demander
tant aux gouvernements. La réforme scolaire, politiquement, n’est pas
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e, les gouvernements seraient un peu plus fous qu’
on
n’ose les imaginer de ne pas entreprendre sur l’heure une véritable r
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dont je viens de décrire la marche nécessaire 11.
On
ne manquera pas d’insinuer qu’à l’origine de tout ceci il y a surtout
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on véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’
on
culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des
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bon sens et d’information pour jouer au prophète,
on
nous promet de tous côtés de belles catastrophes. Je suis de ceux qui
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un milieu antinaturel, et les normes sociales qu’
on
prétend y substituer à celles de la famille sont falsifiées. Non seul
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répondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque !
On
parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement
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chasse ce ver solitaire du matérialisme. Et quand
on
m’aura démontré que les besoins de l’époque exigent une organisation
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rber sans fou rire les discours de tirs fédéraux.
On
a comparé le monde moderne à un vaste établissement de travaux forcés
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erie d’ennui, c’est-à-dire de démoralisation — qu’
on
se le dise ! —, puissance de crétinisation lente, standardisation de
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progrès » n’est qu’un camouflage à l’abri duquel
on
distille du radicalisme intégral. On me fera observer que beaucoup de
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’abri duquel on distille du radicalisme intégral.
On
me fera observer que beaucoup des servants de la machine sont sociali
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, j’imagine, ni la nature des produits excrétés.
On
forme nos gosses, dès l’âge de 6 ans, à ne se point poser de question
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le présent au nom du passé ne signifie pas que l’
on
désire un retour au passé. Mais la considération de régimes anciens p
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e tels. Et je ne me tiendrai pas pour battu quand
on
m’aura fait remarquer que la plupart des intellectuels se sont conver
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ité paraît conforme à la dialectique hégélienne ;
on
y retrouve facilement les triades : être — négation de l’être — nouve
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de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’
on
s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi je récl
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ion de la congrégation radicale des instituteurs.
On
me demande encore ce que je mettrais à la place. Et parce que je ne p
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la congrégation radicale des instituteurs. On me
demande
encore ce que je mettrais à la place. Et parce que je ne propose rien
791
. Et parce que je ne propose rien de bien précis,
on
triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet
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triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir
demander
à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la place de la royauté a