1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 hilosophe. Peut-être ne lui a-t-il manqué pour le devenir que le temps de méditer : il a quitté le collège jésuite pour la tran
2 une lutte sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient toute la morale, et les qualités indispensables au bon équipier devie
3 e, et les qualités indispensables au bon équipier deviennent les qualités du parfait citoyen : juste vision de la réalité, abnégat
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
4 évèle. Le style brillant et elliptique qui tend à devenir notre poncif moderne, — si propre à égarer dans d’ingénieuses métapho
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
5 Christ ; et dans l’Église persécutée, le martyre devient le signe par excellence de la sainteté. Le peuple, encore païen, voit
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 urs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations nouvelles. Toute la jeune littérature d
7 machines n’ont pas besoin de sommeil.) La fatigue devient un des éléments les plus importants de notre psychologie. Images des
5 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 n’est de nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux d
9 utre. Il ne me resta qu’une fatigue profonde ; je devins si faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveill
10 t en moi. Je ne suis digne que par ce que je puis devenir . Se perfectionner : cela consiste à retrouver l’instinct le plus prof
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
11 rande race, qui peut nous mener à des hauteurs où devient naturel ce cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 ère où elle accueille le ciel — et derrière, elle devient plus secrète. Vers l’est, des collines fluides et roses. De l’autre c
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
13 pha, sa maîtresse, le fuit, parce que son silence devient insupportable : « Orpha ne comprenait pas comment on pouvait tant sou
9 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
14 ernes : vous changez l’éclairage, et la chaumière devient palais. C’est l’objection classique et irréfutable à toute introspect
15 l’envers le film de mon passé : ce qui était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne me restitue qu’un dégo
16 incère aussi, qui révèle mon besoin de mentir. Il devient dès lors impossible de faire rien qui ne soit sincère. Peut-on vérita
17 aucoup continuaient d’appeler sincérité et qui me devenait inintelligible en même temps qu’odieux. Au hasard de quelques lecture
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
18 fin, mon voisin, un agent, murmure : « On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de même, là p
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
19 transposé dans notre siècle et chez qui tout est devenu de quelques degrés plus violent, plus acerbe, plus profond. En somme,
20 s les âmes profondes ou délicates qui ne sont pas devenues chrétiennes. » « Le salut pour nous n’est nulle part. » Nulle part, p
21 le est déesse. Mais entre leurs mains qu’est-elle devenue  ? C’est bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une v
22 olution pour vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans des choses plus grandes que nou
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
23 ore du flou, des courbes complaisantes. Meili est devenu plus net, plus cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans cette petit
24 on consente en effet à telle déformation, et tout devient satisfaisant. Ce lyrique, ce mystique exige pour être compris une com
25 temps où l’on put craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gris-noir neurasthénique. Il peignait des natu
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
26 e. C’est par l’argent qu’on domine notre âge : il devient grand industriel, assure sa fortune au prix du peu cynique reniement
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
27 sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat devenu « scribe » et qui s’en exaspère. Souvent maladroit, incertain, brutal
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
28 uelle. Elle serait tellement incommunicable qu’il deviendrait inutile de la publier. Et même, en passant à la limite, on peut imagi
29 hrase, pour tuer une réalité dont la connaissance devient douloureuse et troublante. Ainsi la conscience tue la connaissance. (
16 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
30 t-ce notre pensée qui, à force de subtiliser, est devenue trop faible pour nous conduire ? Ou bien est-ce notre action qui est
31 us conduire ? Ou bien est-ce notre action qui est devenue trop effrénée, trop folle, pour être justiciable encore de nos vérité
32 ue bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en devient insensible et que la fatigue semble disparaître, l’homme s’abandonne
33 de la Nature, choses, bêtes et anges, — le voici devenu sourd à cette harmonie universelle, incapable d’en comprendre les cor
34 s encore doués de quelque sensibilité spirituelle deviennent par le seul fait de rester eux-mêmes dans un monde fordisé, des anarc
35 e moderne. Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’une sorte de franc-maçonnerie de quelques centaines d’ind
36 ltes terribles4, celles d’un mysticisme exaspéré, devenu presque fou dans sa prison. Les intellectuels d’aujourd’hui ont une t
17 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
37 arolle s’empare de tout mon être — ainsi d’autres deviennent patriotes au son d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêv
38 la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amoureuse. Elle n’es
39 ieux de la beauté. Mais je crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient, aux dernière
40 avaient peu à peu envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait nos corps fat
41 ua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’animal devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mettre au cav
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
42 purement fantaisiste où les équations tyranniques deviennent de merveilleux calembours, où les savants sont réellement dans la lun
19 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
43 a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher de devenir quelqu’un. En d’autres termes, on lui conseille de rentrer en lui-mêm
44 nstant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pas à devenir obsédant. Stéphane passe des heures entières à se regarder dans les y
45 visage. Car oublier son visage, ne serait-ce pas devenir un centre de pur esprit ? » C’est un premier filet d’eau vive qui per
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
46 s créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissant. Impossible d’évoquer un personnage précis pour lui faire
21 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
47 t dansent à tout propos de folles « czardas » qui deviennent tourbillonnantes et finissent en chutes ivres sur des divans couverts
22 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
48 s maisons des grands bourgeois, où tout, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un intermède bouffon, impossible et d’une
23 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
49 partir de ce jour, on lui fit sentir qu’il était devenu beaucoup moins intéressant. ⁂ Celui qui a des ailes sera persécuté à
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
50 ustrer par d’innombrables exemples cet axiome qui devint la formule de mes premières douleurs morales. Après six ans de ce rég
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
51 hangé ! On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenus plus différents. Car ces différences sont les premières marques de la
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
52 e plus possible de « connaissances » qui dès lors deviennent obligatoires. La somme et l’arrangement des parties doivent être iden
53 primaires et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’instruction ; la fin qui justifie les moyens et à qu
54 , admiration des forts en gueule, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme, morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme e
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
55 le radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre établi. L’idéalisme est forcément révoluti
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
56 ans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenan
57 t lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose que des utopies. Il s’agit donc en premier lieu de le dém
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
58 ustrer par d’innombrables exemples cet axiome qui devint la formule de mes premières douleurs morales. Après six ans de ce rég
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
59 hangé ! On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu plus différents. Car ces différences sont les premières marques de la
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
60 e plus possible de « connaissances » qui dès lors deviennent obligatoires. La somme et l’arrangement des parties doivent être iden
61 primaires et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’instruction ; la fin qui justifie les moyens et à qu
62 , admiration des forts en gueule, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
63 le radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre établi. L’idéalisme est forcément révoluti
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
64 ans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenan
65 t lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose que des utopies. Il s’agit donc en premier lieu de le dém
34 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
66 Paris la nuit oublie parfois d’être spirituelle, devient tragique ou tout simplement germanique. L’Allemagne, c’est la Poésie,
35 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
67 notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! m
68 quotidien. Car, en somme, le Prophète Chauve est devenu le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je pu contempler de plus « o
69 ngrie archi-connue, — le lecteur le sent vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau mensonge atteint à peine le de
70 er d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas enragés dès qu’ils perçoivent de la poésie dans l’air. Espoir san
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
71 communier avec la divine Nature. Mythe grec, mais devenu , par excellence, germanique ; mythe païen, mais il est bien troublant
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
72 de Transylvanie au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’e
73 aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historiq
74 plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
75 dmund Lely, cousin germain de votre père, qui est devenu moine, et qui marche pieds nus, à l’étranger lui aussi ; puis il y a
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
76 tion essentielle pour Kierkegaard était : Comment deviendrai -je chrétien ? Seul un protestant pouvait trouver pareille formule. Le
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
77 même un des malheurs de notre temps, que l’action devenue trop rapide suppose une cécité partielle chez ceux qui s’y livrent, u
78 , priant continuellement pour obtenir la grâce de devenir capable de suivre Jésus. Une autre fois, à midi, il monta sur le somm
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
79 ours l’indice d’une complaisance, et vite elle en devient la rançon. (Divers, p. 75.) Ces quelques notes voudraient marquer un
80 smes, ou bien engendre des chimères. Tout, ainsi, devient inextricable. Les Lettres au cours desquelles Gide répond à ses criti
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
81 ait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une manière de Genève maritime, de Hollande atlantique : le maire Gui
82 puis la destruction de l’Invincible Armada la mer devient aux trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation fit qui
43 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
83 e une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’
44 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
84 : dans l’esprit du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’il y avait dans l’accent de ce
45 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
85 les où la forme d’un mythe affleure, s’incarne et devient visible. Ce sont les périodes de crise. Or toute crise est un jugemen
86 te pensée est judicatoire, le fait même de penser devient fauteur de crise. Informer le réel, c’est en quelque sorte le mettre
46 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
87 garantie d’une certaine douceur de vivre. Penser devint l’art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invention, que l’on p
88 cette opposition au-delà de ces caractéristiques devenues banales, on tente de la ramener à celle des deux interprétations étym
89 il faut qu’un idéal ait « pris corps » pour qu’il devienne « applicable ». On ne crée rien de vivant avec ce qu’on a, mais seule
90 troduire dans l’Histoire. Mais c’est au contraire devenir cette idée. Et le théâtre de sa passion. Voilà qui mène plus loin que
91 es souffrances de la souffrance, pour qu’une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivions, jusqu’au point
92 l vouloir qu’il concevait, mais redoutait, et qui devient alors notre sang et nos songes. Le sang, les songes, tour à tour, nou
47 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
93 une forme mystique, celle du terrible « Meurs et deviens  ! », et s’il l’assume en connaissance de cause, — c’est un événement
94 que l’hallucination le gagne et le submerge. « Je devins un opéra fabuleux. » Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on n
95 re. Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de devenir un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbau
96 ement et de refus, si douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne me lasse pas de méditer ce visage dont
48 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
97 quel concours de circonstances cette « sagesse » devint -elle chez Goethe quelque chose qui, en fin de compte, ressemble si ét
98 de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient , vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si D
49 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
99 nte s’étend à toute la terre. Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’homme, il recouvre exactement le concept et les mé
50 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
100 at salubre des aventures spirituelles. ⁂ Tout est devenu tellement abstrait dans une société où règnent le bavardage et le pap
101 sque dans leurs pensées et leurs amours. Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut que la violence soit saine, c’est
51 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
102 t révolutionnaires, ces bons petits intellectuels deviennent un danger pour la Révolution ou pour ne rien exagérer un poids mort,
103 ou bien à décréter sans rire que tel petit copain devient dangereusement trotskiste. Ils apportent une véritable coquetterie à
52 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
104 ls ne voient pas à quel prix cet affranchissement devient possible ; ils ne voient pas encore qu’il faut choisir. Or, notre tem
53 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
105 suis même pas pacifiste. Eussè-je été tenté de le devenir qu’il m’eût été difficile de persister après le réquisitoire du Commi
54 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
106 toriques qui selon eux déterminent entièrement le devenir révolutionnaire. Mais c’est de la mythomanie ; les « Forces économiqu
55 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
107 de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’amour n’existait pas ailleurs que dans
108 tion volontaire, titanique, du réel. Son mensonge devient vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’hab
109 ocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, sont devenus des mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, l
110 illance de l’être. Mais ici, deux interprétations deviennent possibles. Selon l’une, cette déficience est inhérente à toute réalit
111 quels elle régnait. Le sentimentalisme, dès qu’il devient délectation des sentiments, donne naissance à une lâcheté singulière
112 nt trop théorique. Que l’on considère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient,
113 point seulement sa revanche, mais sa mort et son devenir .   Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette identité formell
114 on suivante : au sortir de l’adolescence, l’homme devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marque par un
115 imental ; cela se marque par un trait unique : il devient plus concret dans ses pensées. Il demeure lié au réel, dans ce qu’il
116 e4. Le plaisir est pour lui rareté, friandise, et devient tout de suite une chose éthérée, déchirante et délicieuse comme les s
56 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
117 ’empare bientôt de tout mon être — ainsi d’autres deviennent patriotes au son d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêv
118 la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amoureuse. Elle n’es
119 ux de la beauté. Mais je crois que l’Occident est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient, aux dernière
120 avaient peu à peu envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait nos corps fat
121 ua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’animal devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mettre au cav
57 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
122 e pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un reproche… Moi au
58 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
123 notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! m
124 quotidien. Car, en somme, le Prophète Chauve est devenu le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je pu contempler de plus « o
125 ngrie archi-connue —, le lecteur le sent vite, et devient extrêmement exigeant, car le plus beau mensonge atteint à peine le de
126 er d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas enragés dès qu’ils perçoivent de la poésie dans l’air. Espoir san
127 de Transylvanie au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’e
128 aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historiq
129 plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de
59 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
130 , de secouer sa pipe quand les dernières bouffées deviennent écœurantes, de s’étirer alors et de considérer les flaques de soleil
131 un tel lieu — le lieu humain par excellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dan
132 e ! cesse de chercher un homme. Tâche plutôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres
133 mains, je dois faire le ménage ces jours, la peau devient toute sèche et je n’ai même pas pu me faire les ongles… » Elle voudra
60 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
134 Paris la nuit oublie parfois d’être spirituelle, devient tragique ou tout simplement germanique. « L’Allemagne, c’est la Poési
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
135 de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout devenait incompréhensible et certain, l’amour n’existait pas ailleurs que dans
136 tion volontaire, titanique, du réel. Son mensonge devient vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’hab
137 ocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, sont devenus des mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, l
138 illance de l’être. Mais ici, deux interprétations deviennent possibles. Selon l’une, cette déficience est inhérente à toute réalit
139 quels elle régnait. Le sentimentalisme, dès qu’il devient délectation des sentiments, donne naissance à une lâcheté singulière
140 nt trop théorique. Que l’on considère en effet le devenir dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient,
141 point seulement sa revanche, mais sa mort et son devenir . Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette identité formelle
142 on suivante : au sortir de l’adolescence, l’homme devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marque par un
143 imental ; cela se marque par un trait unique : il devient plus concret dans ses pensées. Il demeure lié au réel, dans ce qu’il
144 ue. Le plaisir est pour lui rareté, friandise, et devient tout de suite une chose éthérée, déchirante et délicieuse comme les s
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
145 i pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un reproche… Moi au
63 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
146 notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! m
147 quotidien. Car, en somme, le Prophète Chauve est devenu le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je pu contempler de plus « o
148 er d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas enragés dès qu’ils perçoivent de la poésie dans l’air. Espoir san
149 de Transylvanie au sortir de la gare de Budapest, devient avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’e
150 aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historiq
151 plus vive d’un univers où la présence de l’Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de
64 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
152 , de secouer sa pipe quand les dernières bouffées deviennent écœurantes, de s’étirer alors et de considérer les flaques de soleil
153 un tel lieu — le lieu humain par excellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dan
154 e ! cesse de chercher un homme. Tâche plutôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres
155 mains, je dois faire le ménage ces jours, la peau devient toute sèche et je n’ai même pas pu me faire les ongles… ». Elle voudr
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
156 journée qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va.
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
157 , et pour sa famille un prénom ; à l’étranger, il devient toute une race. Serait-ce vrai ? se dit-il. Le voient-ils mieux que m
158 ie de définir l’originalité de notre canton, tout devient si complexe et souvent si bizarre aux yeux de la plupart des étranger
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
159 te continuité jusqu’au xvie siècle. Au-delà tout devient fort étrange. Voyez plutôt ces noms relevés au hasard dans le rôle de
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
160 u milieu du xviiie siècle, deux sont en train de devenir françaises et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle de
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
161 on ; mais dans la Suisse, mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge que je croyais tenir ? Où vont se perdre les sentiers de
162 sse dans l’écorce d’un arbre, au fond du parc, et devenait protestante en secret. J’ai lu ces pages de confidences pudiques, ple
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
163 Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu devenait bien personnel, et proposa des bouts-rimés.
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
164 de ses compagnes. Si je rencontrais ses yeux, que deviendrais -je, et si elle devinait mon sentiment ? Pourtant la semaine prochaine
72 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
165 re, les baigne d’une atmosphère menaçante dont il devient impossible de ne pas prendre conscience. Alors, toutes les nouvelles
73 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
166 dans certains pays, les églises protestantes sont devenues les officines d’un conformisme social et politique plus scandaleux en
74 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
167 c’est Dieu, seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Dieu et devant son prochain, en tant que ce proch
75 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
168 attitudes prend une forme encore plus précise, il devient l’antagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas front à front su
169 e sa raison de vivre, c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-
76 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
170 vant, sans faux arrêt, sans cet arrêt d’illusoire devenu réel que font les actuels nationalismes, ayant pour effet qu’au lieu
77 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
171 ès universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est devenu dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel.
172 ité, n’est plus une mystique de classe : elle est devenue quasi universelle. Que le « travailleur » soit considéré comme une ma
78 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
173 très simple, un de ces cas où le mot « concret » devient presque synonyme de matériel. Un bras cassé (le gauche) ; l’humiliati
79 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
174 contradiction : labeur forcé ou inaction. Et tout devient prétexte à récriminations : « je turbine » ou « je ne fous rien ». Ph
80 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
175 s dans le temps et l’Histoire. Sa dialectique est devenue une espèce de bascule automatique. Le tragique s’évanouit, le choix s
176 assage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici et qui ici
177 homme !) c’est ce qui est affirmé ici et qui ici devient la vérité vivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu. Ma
81 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
178 alable se déplace. Il passe dans l’opposition. Il devient révolutionnaire. En tant que tel, il appartient, de fait et de droit,
82 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
179 qui s’accommode fort bien d’une « rouspétance », devenue traditionnelle, contre les pouvoirs et les corvées publiques. C’est u
83 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
180 s de pain, des menaces de violences sociales. Que devenaient , dans tout cela, les belles synthèses de la théologie libérale ? L’ar
181 i va-t-il encore pouvoir parler ? Ici le paradoxe devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu, son nom l’indique. De q
182 e… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mots, mais en les répétant, no
183 s dit la parole de Dieu, dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la formule philosophique homo finitus no
184 optimisme naturiste, plongeant l’humanité dans un devenir sans issue, aboutit au désespoir. » 1. Albert Béguin, « Karl Barth
84 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
185 à se distinguer par diverses actions d’éclat. Il devient brigadier de choc. Grave et rieur, chaste, ignorant, avide de « cultu
85 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
186 responsable de l’essor anarchique d’une économie devenue inhumaine, et cela non pas à cause de la machine, mais parce qu’aucun
86 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
187 nguer de précis, c’est là que l’action des hommes devient folle et meurtrière. 4. Il me semble que la tâche de la théologie pro
87 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
188 erling, c’est l’homme pour lequel le prochain est devenu tout simplement « le voisin inévitable », celui que définit, d’ailleu
189 rises de leurs mains. Pour chacun d’eux, le tu es devenu le nous, c’est-à-dire a cessé d’être le vis-à-vis qui pose une questi
190 ’atteins en toi, où tu m’atteins en moi, que nous devenons deux personnes, et l’un pour l’autre le prochain. Ainsi le phénomène
88 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
191 nique, comme une divinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son
192 ouvait sous des apparences paisibles, est soudain devenu flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands
193 nt contradictoires ? Les évaluations morales sont devenues presque impossibles ? Oui, certes ! Sur le plan de la connaissance dé
194 amour des hommes, transposé dans la collectivité, devient automatiquement de la haine. On me dira que la solidarité entre les p
89 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
195 qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le
196 it de vue les hommes, dans leur diversité. L’État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux.
197 éfinir9, n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon
90 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
198 x. La question était ainsi nettement posée : pour devenir chrétien, il fallait « rencontrer personnellement le Christ ». Mais c
199 rel, M. Dominicé n’a pas de peine à montrer qu’il devenait « foncièrement irréel et sans intérêt ». À mesure qu’elle humanisait
91 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
200 réatures. Alors il faut refaire un monde. L’arbre devient colonne et ne pose plus de question. Enfermé maintenant dans ses arch
201 les prémices de l’Esprit. En ce lieu où la Poésie devient prière et prophétie, où l’homme, environné par le désordre ardent des
92 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
202 et en particulier à ce problème : comment peut-on devenir chrétien ? » Car, enfin, l’on ne naît pas chrétien. Des quelques œuvr
93 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
203  : … l’impuissance qui n’use pas de représailles devient par un mensonge, la « bonté » ; la craintive bassesse, « humilité » ;
204  vertu » sans plus ; « ne pas pouvoir se venger » devient « ne pas vouloir se venger », et parfois même le pardon des offenses
205 uestionne sur l’être ? »49 (p. 264). Le problème devient alors tout autre chose qu’un problème : un mystère. Et toute démarche
206 icisme après avoir écrit ses premières œuvres, et devenu l’un des chefs du parti catholique parmi les intellectuels allemands,
94 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
207 au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible. « Je sui
95 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
208 on révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, dont la mesur
209 si l’homme est une bête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec
210 domaine de cette enquête. Dans la mesure où elle devient l’expression d’un mouvement, le moins qu’on en puisse dire, c’est qu’
211 ée du service civil de travail, qui pourrait bien devenir le cheval de bataille des mouvements de gauche. « Primauté du spiritu
96 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
212 uotidiennement les membres des Groupes pourraient devenir pour eux un danger assez grave. Il y a là un risque indéniable : celu
213 us montrer comment les hommes de ce temps peuvent devenir des hommes réels. ⁂ Il se peut que Kagawa soit l’homme le plus réel d
214 d. Il crée l’Union des paysans. Il évangélise. Il devient le « fou du Christ ». À peine a-t-il réussi à faire reconnaître légal
215 s jours manifeste une tendance au crime. Elle est devenue folle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aimen
97 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
216 tion essentielle pour Kierkegaard était : Comment deviendrai -je chrétien ? Seul, un protestant pouvait trouver pareille formule… L
98 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
217 ’un autre siècle avait tué. C’est aussi qu’il est devenu possible de saisir, dans le déploiement des faits, et des plus marqua
218 ! si le rire est le propre de l’homme, nous voici devenus bien inhumains ! Il semble que chacun porte le poids du monde et le s
219 onnel que le martyre ? « Nous ne pouvons pas tous devenir martyrs ! » Certes, répond Kierkegaard, mais il vaudrait mieux dire :
99 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
220 e la puissance sans visage. Dire que le monde est devenu impensable, c’est avouer qu’il n’y a plus de mesure commune à la pens
221 ercice fidèle de ma vocation personnelle. Liberté devient synonyme d’obéissance inconditionnée à mon unique raison d’être14. No
100 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
222 es misères du monde au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûrement un matériel incomparable. Car, voyez-vous, Bell… rien ne ren