1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 te vision de la réalité, abnégation, sentiment du devoir de chacun envers l’ensemble (Montherlant insiste plutôt sur le sentim
2 orale constructive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi l’athlète
3 orter l’effort sur ce qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi l’athlète à l’entraînement ne s’é
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 emps que dans la guerre. Que de sacrifices ne lui devra-t -il pas offrir ainsi les romans « intéressants » ou « curieux » ; le «
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir que M. Breton s
6 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dictée non corrigée du Rêve. Je reconnais à chaque ligne de
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 re émotion devant le spectacle d’une œuvre qui ne dut rien à l’homme, d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie san
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
8 veau, c’est à quelques savants européens qu’il le devra , tandis que d’un mouvement inverse, le christianisme débarrassé de so
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
9 pos et perd connaissance chaque fois que le récit doit sauter quelques semaines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans
7 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
10 eur vie : mais Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, en son cœur, du croyant. Le centre de gravité re
11 c d’autant plus de force que « en situant tout le devoir chrétien dans l’accomplissement scrupuleux, joyeux et fidèle de la vo
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
12 x prises avec une petite cité patricienne dont il devra portraiturer les gentilshommes archéologiques et les vieilles dames à
9 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
13 e pitié curieuse : je me sentis nu, tout le monde devait voir en moi une tare que j’étais seul à ignorer, était-ce ma fatigue
14 ument vain de prétendre les résoudre, mais que je dois feindre d’avoir résolus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de D
15 e social et dans la mesure où j’en dépends, je me dois de m’employer à sa sauvegarde ou à sa transformation. Mais il y faut
10 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
16 horreur sacrée. Voici Alban devant une bête qu’il devra combattre le lendemain : « Salaud, cochon, saligaud ! » Il l’apostro
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
17 vre d’art, il ne s’en suit pas forcément que l’on doit nier toute communication directe entre l’œuvre et le moi, comme le fa
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
18 . Et alors le relativisme angoissant qui semblait devoir résulter de cette confrontation, s’évanouit : c’est bien plutôt une u
13 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
19 e ; mais la morale, plutôt que de nous constater, doit nous construire — selon le mode le plus libre, le plus conscient à la
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
20 me dévisageaient de plus en plus impudemment : je devais paraître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouf
21 et songeurs respectaient la folie douloureuse qui devait contracter mon visage. Je promenais sur tous des regards angoissés, a
22 hé plusieurs heures avant de retrouver ma rue. Il doit être maintenant 5 heures du matin. Premiers appels d’autos dans la vi
23 e je m’en forme… Je ne comprends plus pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre, ce que c’est que la souffrance, ce que
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
24 as à tortiller, il faut faire quelque chose. Nous devons , nous pouvons faire quelque chose. Que diable ! nous ne sommes pas de
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
25 ezzovitch a rencontré M. Paul Morand, mais elle a le trouver un peu froid, n’aura pas été tentée de lui faire ces confi
26 est profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré ». M. Jaloux évite le péril d’un réalisme trop amer et celui du
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
27 Cela fait bizarre. Or, dans le monde où le cinéma doit nous « transplanter », un certain naturel est de rigueur ; toute biza
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
28 ire désormais vibrer à sa fantaisie, même si cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925, au so
29 de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré. » (Edmond Jaloux.) Entre un monsieur en noir : Permettez-moi
19 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
30 abondance très sûrement ordonnée. Je crois qu’on doit beaucoup attendre de ce tempérament qui fait jaillir en lui sans cess
31 l le lise, mais il aime caresser la reliure qu’il doit avoir faite lui-même. Car il est artisan, dans le beau sens ancien du
32 mur, c’est un Renoir… Retournez-en une autre, ce doit être un dessin d’horlogerie, ou quelque plan d’une machine à mouvemen
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
33 aient en moi par-dessus tout la vertu que je leur devais . Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux de cette femme, de p
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
34 u ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un devoir de ce plaisir. Un devoir !… Car hélas, l’on n’est pas impunément conc
35 siter, je vous ferais un devoir de ce plaisir. Un devoir  !… Car hélas, l’on n’est pas impunément concitoyen de cet oncle Abrah
22 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
36 je ne suis pas heureux. Je sais très bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis plein de rêves, certains soirs. Il faut
23 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
37 l a résolu la question sociale d’une façon qui ne devrait pas déplaire aux doctrinaires de gauche, lesquels ont coutume de prom
24 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
38 e homard refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent déses
39 quelques œillets rouges en lui expliquant qu’elle devait les donner à la première jolie femme qui passerait seule. Nous nous a
40 « biondo et grassotto », et qu’avec mes amis nous devions baptiser en style viennois « Mehlspeis-Schlagobers »10. Heureusement
41 nerveux et que depuis quelques semaines, il avait le mettre au caviar. Il en demanda donc une petite portion et la fit
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
42 s’ils vont se taire ou non. Mais leur silence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’autrui sur eux-mêmes. Ils
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
43 rps de son ami suicidé, pathétique confession qui doit expliquer sa mort et qui est aussi fausse que le reste. Ce mensonge q
27 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
44 us qu’ils ne peuvent donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-ce pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’attendre comme
28 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
45 mme une revanche de la poésie — mais à Chicago on doit appeler ça du bluff — fait de lui sans doute le plus méridional des c
29 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
46 z longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’
47 de. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Madame Gontard12, déchirement à peine sensible d
48 s, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et comme je considère un ravissant médai
30 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
49 que soit souvent son adresse de logicien, elle ne doit pas nous masquer l’audace tranquille et admirable de son point de vue
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
50 ur cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qui déchiffra
51 ences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne
52 sai la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
53 ité véritable. Mais c’est en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux-là n’avaient pas bougé. Et pour caus
54 rimaire est un véritable virus de mesquinerie, et devrait être soigné au même titre que certaines autres maladies dites « socia
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
55 ligatoires. La somme et l’arrangement des parties doivent être identiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années
56 es cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent après la c
57 coule cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantité de « m
58 que sont d’accord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçon
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
59 la possibilité de trouver par eux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? E
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
60 ur les sœurs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institut
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
61 es germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’utile, l’incompréh
62 urnaux, mais en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contrepoison. Au contraire, elle prépare de consciencieus
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
63 cœur la réponse. Regardez un écolier préparer ses devoirs , c’est frappant : il apprend les questions aussi bien que les réponse
64 t — par la comparaison avec ce qui fut, ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que l’huma
65 dangers, c’est peut-être à quoi notre génération devra limiter l’efficacité de ses efforts. Critiquer le présent au nom du p
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
66 organisation existante peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des
67 e, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas
68 cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cepen
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
69 ur cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après syllabe les ânonnements des élèves qui déchiffra
70 ences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mais ça ne
71 ais la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
72 ité véritable. Mais c’est en caserne aussi que je devais retrouver les instituteurs. Ceux-là n’avaient pas bougé. Et pour caus
73 rimaire est un véritable virus de mesquinerie, et devrait être soigné au même titre que certaines autres maladies dites « socia
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
74 ligatoires. La somme et l’arrangement des parties doivent être identiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années
75 es cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent après la c
76 coule cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantité de « m
77 que sont d’accord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçon
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
78 la possibilité de trouver par eux-mêmes ce qu’ils doivent apprendre. Mais qu’est-ce qu’une liberté méthodiquement organisée ? E
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
79 ur les sœurs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institut
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
80 es germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’utile, l’incompréh
81 urnaux, mais en même temps que cette drogue, elle devrait fournir son contrepoison. Au contraire, elle prépare des esclaves du
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
82 cœur la réponse. Regardez un écolier préparer ses devoirs , c’est frappant : il apprend les questions aussi bien que les réponse
83 st — par la comparaison avec ce qui fut ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que l’huma
84 dangers, c’est peut-être à quoi notre génération devra limiter l’efficacité de ses efforts. Critiquer le présent au nom du p
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
85 organisation existante peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des
86 e, trouble ou fait sourire les étriqués. On croit devoir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas
87 cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cepen
47 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
88 quaient fort. Le journaliste expliquait qu’on eut commencer par l’échafaudage. Le libéral déplorait que l’on défonçât l
89 nt plus héroïquement sa vérité — une vérité qu’il doit se créer de toute sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Di
90 les surmonte. « Car l’homme est quelque chose qui doit être surmonté » comme dit Zarathoustra — développant sans doute une v
48 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
91 ’autre école, il referme ces pages et vaque à ses devoirs . Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de per
92 pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de voya
93 mboliquement vide. Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’étrangeté de son éclat. Alors je m’en v
94 tangible absurdité de notre époque, beaucoup ont louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des chauffeurs vautrés,
95 réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de politesse. Comment la mesurer sans mauvaise grâce à qui vous a reç
96 Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wilsonisme schématique qui traça les frontières actuelles, d
97 ons aux bains, car c’est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front
98 ilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y avoir d’autres solutions… bh. « Voyage en Hongrie I », Bibliothèqu
49 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
99 plus mystérieux génies poétiques de notre ère. On doit beaucoup de reconnaissance à M. André Babelon pour avoir traduit et i
100 éveillées en lui par la voix de Hölderlin qui ont l’inciter à l’acte recréateur qu’est la traduction d’un poète par un
50 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
101 oderne », dans un sens vaste et mystique, elle le doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique national
102 sique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais in
103 res baissés, à l’abri de la lune. Le contrôleur a jouer un rôle dans mes cauchemars. L’aube m’éveille dans les faubourg
104 comme un pan de la nuit fuyante, un songe où j’ai voir l’objet pour la première fois — ou bien était-ce un être ? 17
105 nes de voyage ? Cela va paraître improbable. On a voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable…
51 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
106 suré de la qualité, qui est ce qu’avant tout l’on doit admirer chez M. Du Bos. Et dans l’allure des phrases, le rythme même
107 , et progresse par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à un sens exceptionnel de l’orientation dans le monde de l’esprit
52 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
108 de leur progrès. Les humanités nous paraissaient devoir transmettre aux générations cette notion d’un équilibre proprement hu
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
109 savons : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — No
110 s (c’est si vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que l’œuvre missionnaire a consisté, dès le début, à combat
111 ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxis
54 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
112 e ces artistes peuvent avoir de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces traits ne constitu
113 rotestantisme avant de pouvoir trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art
114 bien là que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (une difficulté) non pas un poncif. L’idéal d’un
55 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
115 onvictions religieuses. Mais le mot conviction ne doit être pris ici qu’au sens le plus conventionnel. Car à une tante angla
56 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
116 icative. On regrettera seulement que l’auteur ait se borner à confronter les réactions anglaises et françaises. La réac
117 e de l’éternité ? — C’est aussi quelque chose qui devrait être surmonté, nous souffle une voix émouvante, aux résonances vraime
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
118 il pensait aussi que lui-même, à la fin du mois, devrait gagner sa pension et son écolage ; il pensait au sort de Tsukamoto ;
119 e près, il conclut que la profession de procureur devait être vraiment bien désagréable, puisqu’elle exigeait de celui qui s’y
120 ne les rendent, en général, guère attirants — (le devraient -ils ?) — ni même vivants — (ils le devraient.). Pour celui qui referm
121 (le devraient-ils ?) — ni même vivants — (ils le devraient .). Pour celui qui referme le livre de Kagawa, une certitude s’impose.
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
122 ndus où il semble qu’un esprit de cette classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage. Mais qu’est-ce à dire lorsqu’on compren
123 oir si cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surmontée. Pour moi je tiens que le seul problème ét
124 pas dans la liberté, mais dans l’acceptation d’un devoir . Gide aurait-il pressenti que l’ère n’est plus de certaines complais
59 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
125 eurs vitales (problème que notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’homme antique peut atteindre la grandeur parce qu
126 astre. L’homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesu
60 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
127 cordante après-guerre, Jean Schlumberger semblait devoir rester le seul tenant du classicisme romanesque ; mais voici qu’on pr
128 s et de sourires complices. La question toutefois doit être portée sur un plan supérieur à toute polémique : s’agit-il jamai
129 fession, de faire le compte de leurs gloires ? Ne doivent -ils pas au contraire considérer celles-ci comme leur accusation perpé
130 fesser. Aussi bien, la force qui nous est promise doit -elle nous rendre ce courage léger. Le moralisme nous trahit Par
131 lus ni moins que dans un drame antique. M. Saurat doit se tromper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tran
132 préservait » du mal. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peut être moraliste, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’êt
133 rvivant, c’est au nom d’une grande espérance. Que devons -nous attendre ? Tout, d’un réveil dogmatique qui, s’il traduit et por
61 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
134 nte et grandiose monotonie. Art dont la mesure ne doit pas être cherchée dans le pittoresque, ni dans l’ingéniosité, ni dans
62 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
135 t plus qu’à notre situation géographique que nous devons de pouvoir trancher le débat sans risquer le poteau. L’on s’en rend c
136 que de l’histoire, d’où Marx, Engels et Feuerbach devaient tirer le matérialisme historique, manifestent la seule opposition rée
63 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
137 nc pas l’aspect littéraire de leur expérience qui doit conditionner notre vision. Non point qu’il soit un seul instant négli
138 uir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend au seuil de la mort. Mais la vi
139 sé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de
140 de la définition même d’un tel yoga. Tout savoir doit être confirmé par un faire, qui le tait et l’exprime à la fois. Le « 
141 être quelque chose ici-bas, et qui par conséquent doit tous les jours travailler, combattre, agir, laisse en paix le monde f
142 ns opposer cette confession mémorable : « Nous ne devons proférer les plus hautes maximes qu’autant qu’elles sont utiles pour
143 nt utiles pour le bien du monde. Les autres, nous devons les garder pour nous ; elles seront toujours là pour diffuser leur éc
64 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
144 cience intellectuelle des chrétiens ne peut et ne doit éviter. Goethe est une de ces « questions au christianisme » comme di
145 comme autant d’accusations, et qu’il est de notre devoir d’envisager avec toute la bonne foi que nécessite un examen de consci
146 temps aussi du « Sturm und Drang » auquel Goethe devait donner l’expression littéraire la plus parfaite avec Werther. Et nous
147 passionnément vers eux ; mais il semble que ce ne doive pas être. Ils sont si cordialement ennuyeux quand ils s’y mettent que
148 n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envisagé
149 ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envisagé comme manquant de quelque chose. Or, ce « quelque chose
150 briquer son bonheur par ses propres forces, notre devoir est net : nous avons à défendre et attester les valeurs doctrinales l
151 sation de la pensée, dont la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe inutilisable, certes. Mais nous ne somm
65 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
152 uelque chose, et comment et pourquoi. Ce que nous devons faire est toujours assez simple, est toujours évident dès que nous po
66 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
153 bale, ne relève donc que de l’analyse logique, et doit être rejetée à ce titre comme impliquant une contradiction dans les t
154 Car, dans la mesure où il veut être effectif, il doit accepter libéralement d’être radicalement supprimé par l’adversaire.
155 r les voies que la force nouvelle, à leur défaut, devra créer par des percées brutales et destructives. Toutes les révolution
156 nt couvrir de fleurs les lombes des « victimes du devoir  ». Grand troupeau pitoyable et maintenant des « ennemis de la violenc
67 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
157 e irrespirable, alors que justement la révolution doit être la plus ample et puissante respiration purificatrice, le parti d
68 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
158 s que l’adhésion des idées, une de ces causes qui doivent être gagnées. Chose étrange, et que l’on eût difficilement prévue au
159 ire, germe de cette « révolution permanente » qui doit être l’état du chrétien vis-à-vis de lui-même et de son passé. C’est
69 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
160 ez eux ». Mais lorsqu’il croque un Allemand, l’on doit reconnaître qu’il se surpasse et qu’il surpasse, mais il y a mis 16 a
70 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
161 ue central et seul efficacement critique que nous devons envisager les perspectives de la vie publique et privée, dans l’état
162 ar son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifesté sa vocatio
163 si l’on peut dire — des mêmes principes. Sangnier devait relever l’anomalie : Briand met la guerre hors-la-loi, aux applaudiss
71 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
164 rien pour notre salut. Elle se souvient que nous devons travailler à établir le Royaume sur la terre, mais elle oublie que ce
165 n paix à ses déterminations physiques et morales. Doit -on conclure au refus de toute activité politique ? Ce serait admettre
72 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
166 l’acte toute efficacité créatrice et par là même doit être dénoncée comme antirévolutionnaire20. Le matérialisme, c’est l’o
167 térialiste. Non, ce n’est pas une classe que nous devons sauver, c’est l’homme menacé dans son intégrité. Sauver l’homme, ce n
73 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
168 e homard refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent déses
169 aya quelques œillets rouges en expliquant qu’elle devait les donner au hasard, à une jolie femme qui passerait seule. Nous nou
170 « biondo e grassotto », et qu’avec mes amis nous devions baptiser en style viennois « Mehlspeis-Schlagobers6 ». Heureusement q
171 nerveux et que depuis quelques semaines, il avait le mettre au caviar. Il en demanda donc une petite portion et la fit
74 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
172 ’autre école, il referme ces pages et vaque à ses devoirs . Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui : je me ferai un mérite de per
173 r des raisons « techniques ». (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de voya
174 mboliquement vide. Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’étrangeté de son éclat. Alors je m’en v
175 tangible absurdité de notre époque, beaucoup ont louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des chauffeurs vautrés,
176 réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de politesse. Comment la mesurer sans mauvaise grâce à qui vous a reç
177 Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wilsonisme schématique qui traça les frontières actuelles, d
178 ons aux bains, car c’est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front
179 de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons de
180 oderne », dans un sens vaste et mystique, elle le doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique national
181 sique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais in
182 res baissés, à l’abri de la lune. Le contrôleur a jouer un rôle dans mes cauchemars. L’aube m’éveille dans les faubourg
183 comme un pan de la nuit fuyante, un songe où j’ai voir l’Objet pour la première fois — ou bien était-ce un être ? x
184 nes de voyage ? Cela va paraître improbable. On a voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable…
185 ilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y avoir d’autres solutions… 10. Toute l’échelle des ivresses : ivres
75 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
186 z longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’
187 de. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme Gontard15, déchirement à peine sensible dans
188 s, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et comme je considère un ravissant médai
76 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
189 C’est une jolie fille potelée, qui rit, — et qui doit savoir se défendre à l’occasion, mais comme elles font, pas trop tôt.
190 n traduis cette page Sur la mort. Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach, 38, versets 16-24. Qu’on m
191 ris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne flotterai pas encore
192 ême temps. — « Ne regardez donc pas mes mains, je dois faire le ménage ces jours, la peau devient toute sèche et je n’ai mêm
193 e soir. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment une espèce de joie qui attrape la fièvre dans mon
194 doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une vulgarité toute nat
195 encore jusqu’à Stuttgart, où je crois bien qu’on doit arriver vers 8 heures, J’ai d’abord essayé de me confiner dans cette
196 faire des courses en ville, probablement ; elle a prendre le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie 
77 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
197 de de se trouver devant une bête en liberté qu’on doit saisir d’abord, puis seller et dompter. Ou bien ce sont des tâches pr
198 ticulations, en sorte qu’il ne peut se coucher et doit dormir appuyé aux arbres. Pour le capturer, les indigènes scient à mo
199 unkers… J’entends les gens de villes : « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous a
200 de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir , ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vous ont p
201 ourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir . De ces gens grossièrement distingués qui ne vous ont pas vu, qui dét
202 eau riche, en regard de cette seule classe qui ne doit rien à l’opinion.   Non, je ne peux rien voir dans la « féodalité » d
78 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
203 ais » temps, et vous n’avez jamais cherché ce que doit être le « bon » temps, ni si les tempêtes sont « belles ». C’est pour
204 Lord Artur, vous m’amusez beaucoup. Vraiment vous devez être jaloux ce soir. Quand vous cédez à votre manie de remuer des mét
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
205 tangible absurdité de notre époque, beaucoup ont louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des chauffeurs vautrés,
206 réfute pas cette haine. Ici, la sympathie est un devoir de politesse. Comment la mesurer sans mauvaise grâce à qui vous a reç
207 Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wilsonisme schématique qui traça les frontières actuelles, d
208 ons aux bains, car c’est dans la piscine que nous devons rencontrer le poète. Cheveux noirs d’aigle collés sur son large front
209 de la plaine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons de
210 oderne », dans un sens vaste et mystique, elle le doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique national
211 sique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais in
212 res baissés, à l’abri de la lune. Le contrôleur a jouer un rôle dans mes cauchemars. L’aube m’éveille dans le faubourg
213 comme un pan de la nuit fuyante, un songe où j’ai voir l’objet pour la première fois — ou bien était-ce un être ? In
214 nes de voyage ? Cela va paraître improbable. On a voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable…
215 ilation des passions sont disciples d’Origène. Il doit y avoir d’autres solutions… [NdE] Cette note avait disparue de la ver
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
216 de de se trouver devant une bête en liberté qu’on doit saisir d’abord, puis seller et dompter. Ou bien ce sont des tâches pr
217 ticulations, en sorte qu’il ne peut se coucher et doit dormir appuyé aux arbres. Pour le capturer, les indigènes scient à mo
218 unkers… J’entends les gens de villes : « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous a
219 de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir , ou se devoir. De ces gens grossièrement distingués qui ne vous ont p
220 ourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir . De ces gens grossièrement distingués qui ne vous ont pas vu, qui dét
221 eau riche, en regard de cette seule classe qui ne doit rien à l’opinion. Non, je ne peux rien voir dans la « féodalité » de
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
222 z longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’
223 de. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme Gontard14, déchirement à peine sensible dans
224 s, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et comme je considère un ravissant médai
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
225 C’est une jolie fille potelée, qui rit, — et qui doit savoir se défendre à l’occasion, mais comme elles font, pas trop tôt.
226 raduis cette page Sur la mort : « Mes funérailles devront se dérouler dans le cadre de Jésus-Sirach, 38, verset 16-24. Qu’on ma
227 ris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement dédommagés. Nul ne sait si je ne flotterai pas encore
228 ême temps. — « Ne regardez donc pas mes mains, je dois faire le ménage ces jours, la peau devient toute sèche et je n’ai mêm
229 e soir. Je ne sais pas ce qu’il y a, sinon que je dois retenir violemment une espèce de joie qui attrape la fièvre dans mon
230 doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une vulgarité toute nat
231 encore jusqu’à Stuttgart, où je crois bien qu’on doit arriver vers huit heures. J’ai d’abord essayé de me confiner dans cet
232 faire des courses en ville, probablement ; elle a prendre le train des ouvriers, et c’est à elle que va ma sympathie ?…
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
233 un passé dans le futur que j’anticipe » — et qui devait me conduire à une action : celle que je n’ai cessé de mener depuis, p
234 qualifier ; elle ne ressemble à aucune autre. Je devais avoir 13 ou 15 ans lorsque j’y vins pour la première fois, descendant
235 nous délègue de temps à autre. Le combat que nous devrons peut-être engager militairement contre l’un de ces petits personnages
236 er envisager. Elles ne sont pas démesurées. Elles doivent au contraire nous donner la vraie mesure de nos soucis, de nos miséra
237 vous n’êtes plus l’invité mais un client, et qui devrait s’arranger pour payer. Et quand vous n’avez plus d’argent, c’est tout
238 ésert des forêts canadiennes aux lacs gelés. Nous dûmes passer toute la nuit dans les lugubres baraquements de la base de Gan
239 de se préparer pour la suite, pour l’heure où ils devront « donner ». Le premier devoir d’une réserve est de maintenir ses forc
240 our l’heure où ils devront « donner ». Le premier devoir d’une réserve est de maintenir ses forces intactes et alertées. Intac
241 et à mesure des textes que je lui apportais. Nous devions en tirer l’oratorio que l’on joue aujourd’hui.
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
242 ance qui m’a toujours saisi dans ces provinces ne doit rien aux mystères du sang, une idée chimérique ne cessera de me plair
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
243 spué. J’ai 16 ans. C’est horrible. Mon seul amour doit rester mon secret. Je la guette à midi, quand elle descend dans le co
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
244 ne présida, me dit-on, les réunions secrètes d’où devait sortir la Première Internationale, aussitôt confisquée par Marx. De c
245 e à l’autocritique. Et par exemple, il est de mon devoir de citoyen conscient et responsable d’élever une solennelle protestat
87 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
246 ait l’humanité se retourne contre elle-même). Que doit lire un homme pressé, s’il demande aux livres autre chose que ce que
88 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
247 fonde de toute l’histoire —, le protestantisme se doit d’être révolutionnaire dans la mesure même où il reste fidèle à lui-m
248 ine véritablement révolutionnaire est celle qu’on doit tirer de la foi protestante. Il faudrait nommer encore des groupes co
249 r l’ordre social ». Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’Église de « christianiser les mouvements radicaux » c’est
250 le s’est arrêtée au moment où il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du travail, de la question des salaires, etc. C
89 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
251 Église est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la foi seule de me dire : Tu dois ! En son nom je
252 s pas ! Mais c’est à la foi seule de me dire : Tu dois  ! En son nom je ne puis engager que moi-même, hic et nunc. La politiq
253 de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’Église doit -il rester de porter sur le monde un jugement permanent et destructeur
90 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
254 précisément, c’est cette force qui me dit : « Tu dois , ici et maintenant. » — Mieux vaudrait cent-mille fois s’écrier : « N
255 précis du temps et de l’espace : voici ce que tu dois faire. À celui qui demande : que dois-je faire ? le chrétien n’a don
256 ce que tu dois faire. À celui qui demande : que dois -je faire ? le chrétien n’a donc rien à répondre, en principe. Il ne p
257 ne destruction. Il peut paraître étrange que l’on doive rappeler de telles choses, mais la raison en est pourtant bien claire
91 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
258 uel sens l’homme veut donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’o
259 le qu’injurieux, si l’on songe que ce « paradis » doit être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus élémentai
260 ussé jusqu’aux réalisations effectives que semble devoir commander une foi véritable en l’humain. Le communisme est le véritab
92 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
261 civilisation, et que son apparence irrationnelle devrait contribuer à rendre plus frappant, nous comptons tirer, dans nos proc
93 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
262 venant au moment précis de l’histoire où l’esprit doit entrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles à l’oppres
263 ques », à peine dignes d’une bourgeoise Sorbonne, devra-t -on faire appel pour nous persuader que la religion de la matière intr
94 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
264 dre politique, par exemple, que notre temps croit devoir considérer comme plus réel que le spirituel. Il me paraît certain qu’
95 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
265 oise ni au pavillon de banlieue. « Avec ce que je dois au proprio, je pourrais payer des études à mon fils ! » Or le fils rê
96 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
266 ions, familles, individus. Dans le premier cas il doit accomplir un travail constructif, dans le deuxième il doit défendre d
267 mplir un travail constructif, dans le deuxième il doit défendre des libertés. Or non seulement le Parlement actuel (depuis q
268 n mot, au désordre. D’abord dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parlement n’agit pas, non seulement il laisse
269 me d’alliance qui nous a sauvés en 1914 et on lui doit , pour ne citer que trois choses, une organisation scolaire qu’on peut
270 Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre les libertés locales, corporatives, familiales,
271 elle elle-même enfin, tout effort constructif qui devrait être protégé est en fait empêché par le Parlement. Sous le coup d’une
97 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
272 des solutions vraiment neuves et fécondes, elles devaient , dès la prise du pouvoir, dégénérer en dictatures. « L’État, l’Ordre
98 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
273 atibles avec nos plus récentes lumières ? Ou bien doit -elle, tout au contraire, assumer le scandale, montrer sa permanente e
274 raies raisons, les vrais problèmes. « Pasteur, je devais parler à des hommes aux prises avec les contradictions inouïes de la
275 la prédication chrétienne, me disais-je, qui donc doit , qui donc peut être pasteur et prêcher ? » Tourmenté par cette questi
276 ssumée dans sa tragique ironie, que le théologien doit avoir conscience, s’il veut parler valablement. Mais de quoi va-t-il
277 Ici le paradoxe devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bib
99 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
278 d’eux-mêmes. Ils parlent peut-être plus qu’ils ne devraient . Ils nous montrent une jeunesse russe assez peu marxiste, mais encore
100 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
279 contrôle économique et statistique. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et d