1
e sécurité dont trop souvent un brillant appareil
dialectique
ne sait produire que l’illusion. C’est la revanche du fameux scrupule
2
pensée moderne, et fut impressionnant de vigueur
dialectique
et de largeur d’idées. Une soirée consacrée à la fédération vint inte
3
discussions énervantes où s’épuise vainement une
dialectique
dont l’objet fuit sans cesse par la quatrième dimension. Aragon et le
4
s. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la
dialectique
hégélienne ; on y retrouve facilement les triades : être —négation de
5
s. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la
dialectique
hégélienne ; on y retrouve facilement les triades : être — négation d
6
n de dégager la mentalité d’une époque — selon la
dialectique
de cet Hegel auquel on revient parce qu’au contraire de M. Léon Bruns
7
ale lorsque, se prenant pour fin, elle s’érige en
dialectique
indépendante. Si des sophismes de ce genre n’apparaissent pas plus so
8
Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie
dialectique
de l’histoire, d’où Marx, Engels et Feuerbach devaient tirer le matér
9
ent décisif qui figure en raccourci tout le drame
dialectique
de sa vie. Mais cette maladie, et la convalescence, ont éveillé dans
10
re dans le mystère de la fureur ». Cette complexe
dialectique
de la magie, Goethe lui-même l’a stylisée en symboles concrets dans l
11
lle de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la
dialectique
faustienne dans la vie d’un être jeune et libre encore de toute contr
12
Dilemme, en son fond, religieux. C’est une forme
dialectique
, « agonique », de la vie de l’âme, une forme cruciale, c’est-à-dire u
13
e se détend, le tragique s’évanouit. Que ce mythe
dialectique
soit profondément constitutif de notre être, l’extension et la divers
14
lisent le renoncement, le deuxième temps de cette
dialectique
, dans un mouvement que sa violence rend unique : c’est qu’ils revienn
15
e critère du salut, cette transcendance, en bonne
dialectique
autoriserait à des jugements de valeurs humaines. Mais il faudrait me
16
, s’arrêtent de penser et attendent l’avènement «
dialectique
», de l’inévitable. À cette pureté synonyme de mort nous opposerons n
17
eurs aigreurs, les gigolos drogués qui parlent de
dialectique
et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssent la religion p
18
t paradoxal de Jouhandeau, — de cette espèce de «
dialectique
» formelle du bien et du mal qu’il publie en marge de son œuvre roman
19
x qui ont l’audace de se maintenir dans une telle
dialectique
, il n’existe pas un choix préalable à la tentation, un choix universe
20
mal selon l’Église. Mais l’émouvante et ironique
dialectique
de Jouhandeau est-elle très catholique, ou même très chrétienne ? La
21
lle très catholique, ou même très chrétienne ? La
dialectique
paulinienne postule que bien et mal appartiennent au règne de la loi
22
pas de nous. Telle est la démarche paradoxale, «
dialectique
», de la vie chrétienne : elle rejette tout espoir qui ne serait pas
23
autre part, en vertu du même ordre des choses, la
dialectique
chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir
24
tout d’abord connaître la position du calvinisme
dialectique
en face de l’action humaine. Position, marquons-le tout de suite, int
25
lle ne désigne en réalité qu’un des moments de la
dialectique
du désespoir : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous
26
atisme, cet acte de foi optimiste dans le cours «
dialectique
» de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste. Par contre,
27
t. Les uns croient, avec Marx, à la réalité d’une
dialectique
ternaire ; ils placent leur espoir dans l’avènement de synthèses succ
28
goureux de la matière abandonnée à elle-même ? La
dialectique
historique à trois temps est une arbitraire projection dans les chose
29
nu évoque le concept d’ironie selon Jean-Paul, la
dialectique
selon Hegel, et peut-être la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Tr
30
théorique. Que l’on considère en effet le devenir
dialectique
de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct,
31
» que combattra Kierkegaard. Chez Kierkegaard, la
dialectique
redevient simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on pense aux e
32
nu évoque le concept d’ironie selon Jean-Paul, la
dialectique
selon Hegel, et peut-être la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Tr
33
théorique. Que l’on considère en effet le devenir
dialectique
de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’instinct,
34
» que combattra Kierkegaard. Chez Kierkegaard, la
dialectique
redevient simultanée, irréductible, vivante… 3. Que l’on pense aux e
35
torité, un goût marqué pour l’argumentation et la
dialectique
légaliste, qui l’eussent conduit, en d’autres temps, vers une carrièr
36
ssibilité. On a souvent reproché à la « théologie
dialectique
» de Karl Barth et de ses amis de justifier une sorte de désintéresse
37
ants et précis que soit l’un dans le détail de sa
dialectique
critique, et si généreux que se veuille le second dans ses attaques c
38
propre aux corps solides. À quelles subtilités «
dialectiques
», à peine dignes d’une bourgeoise Sorbonne, devra-t-on faire appel p
39
ls rêvent. Leurs esprits se perdent dans un songe
dialectique
radicalement inactuel. Ils pensent par périodes de mille ans. Ils son
41
otre premier numéro « est bien la première poésie
dialectique
qui lui soit tombée sous les yeux » ! Petite erreur de fait, voulons-
42
reur qui lèse à la fois l’histoire littéraire, la
dialectique
et la poésie. Car : 1° Toute la poésie de la Réforme jusqu’au xviie
43
rme jusqu’au xviie siècle peut être qualifiée de
dialectique
: c’est le « wit » des poètes métaphysiciens de la Renaissance anglai
44
une mémoire mal informée. Et je ne dis rien de la
dialectique
de Polyeucte… 2° La vision dialectique jetant l’homme dans une situat
45
rien de la dialectique de Polyeucte… 2° La vision
dialectique
jetant l’homme dans une situation dramatique ; lui révélant le néant
46
oute poésie ne serait-elle pas, dans son essence,
dialectique
? La métaphore ne tire-t-elle pas sa puissance de la nouveauté parado
47
i, Je n’ai plus peur. John Donne e. « Poésie
dialectique
», Hic et Nunc, Paris, n° 3-4, juillet 1933, p. 116-117.
49
ique contre l’éthique ». Il s’agit donc ici d’une
dialectique
à deux termes simultanés, et dont la tension n’est pas orientée vers
50
aler les éléments dans le temps et l’Histoire. Sa
dialectique
est devenue une espèce de bascule automatique. Le tragique s’évanouit
51
éel que le spirituel. Il me paraît certain qu’une
dialectique
fondée sur l’actualité permanente de la personne nous oppose d’une pa
52
onique à l’usage d’une masse non responsable. Une
dialectique
sans « médiation » et comportant par suite le risque personnel, le ch
53
même de ses descendants directs, les théologiens
dialectiques
. Je ne me serais pas attardé à développer ici ces thèses, si dans leu
54
tout à fait privilégié. Peut-être le point de vue
dialectique
de Barth se laissera-t-il d’autant plus clairement définir qu’on le d
55
qu’on le définira par son opposition globale à la
dialectique
humaniste qui paraît à nos yeux s’en rapprocher le plus. ⁂ Cet acte d
56
oxe par définition. Tel est l’aspect humain de la
dialectique
dont il est question chez Barth ; et que cela suffise à faire voir qu
57
préciations portées ici ou là contre la théologie
dialectique
incriminée de pessimisme romantique, de recours abusif au langage pat
58
de Jésus-Christ. La réalité centrale d’une telle
dialectique
est formulée dans ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Die
59
s quelques traits schématiques, voulu décrire une
dialectique
qui juge tous nos mots. Je voudrais simplement en avoir dit assez pou
60
it inutile d’insister davantage sur ce fait : nos
dialectiques
humaines et la dialectique chrétienne sont séparées par la mort étern
61
age sur ce fait : nos dialectiques humaines et la
dialectique
chrétienne sont séparées par la mort éternelle. Qu’un philosophe, qu’
62
isque et le choix dont parle la théologie dans sa
dialectique
absolue. Il n’y a plus ici d’opération réelle que par la Parole de Di
63
u près, la terminologie propre à un auteur. d. «
Dialectique
des fins dernières », Hic et Nunc, Paris, n° 3-4, juillet 1933, p. 95
64
de ne pas mourir, selon la parole profondément «
dialectique
» de Thérèse d’Avila. Qu’est-ce donc en définitive que le point de vu
65
de Barth une théologie de la crise, une théologie
dialectique
. Elle est surtout et avant tout cela une théologie de la parole de Di
66
ce propos dans un récent article1 — la théologie
dialectique
de Barth à laquelle on reproche (comme à ceux de Port-Royal !) d’effr
67
minisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La
dialectique
historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’acte créa
68
minisme duquel les soviets n’échappent pas. 3° La
dialectique
historique ne peut que rendre compte du passé — mais seul l’acte créa
69
enne, calvinienne, luthérienne, kierkegaardienne,
dialectique
… », — et « loyauté » par « humilité » ? Il me semble qu’alors les inv
70
on retrouve la véritable et profonde acuité d’une
dialectique
à résoudre en actes. C’est l’un des traits les plus frappants du Calv
71
une révolte rationnelle contre la Nature, — cette
dialectique
fondamentale de l’univers antique, ne pouvait se résoudre sur le plan
72
autonome. L’esprit contre le corps, telle est la
dialectique
moderne, et c’est encore la dialectique antique entre l’homme et la n
73
le est la dialectique moderne, et c’est encore la
dialectique
antique entre l’homme et la nature, mais transposée dans le déchireme
74
tre même, une protestation contre le matérialisme
dialectique
. Quand on possède, comme lui, le sens de la solitude et le sens de la
75
. Abréviation usuelle en URSS pour « matérialisme
dialectique
». o. « Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (Mermod, Lausanne) », La
76
u bout, note M. Marcel, qui m’apparaît ici très «
dialectique
» — démarche de la création qui va toujours dans le sens de l’être, à
77
t pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la
dialectique
sur laquelle se fondent ces révolutions avortées ne peut rendre compt
78
, philosophiques, de Kierkegaard, vis-à-vis de la
dialectique
hégélienne. Cette opposition me paraît la plus profonde et la plus si
79
toresques invectives ou les abyssales logomachies
dialectiques
qui font le charme des revues communistes. Rien dans ces textes pour
80
hez les communistes, matérialisme et matérialisme
dialectique
. L’influence des idées « ordre nouveau » est beaucoup plus considérab
81
Hegel a tout objectivé : l’esprit, l’histoire, la
dialectique
, finalement, l’homme lui-même à ses propres yeux. Il a voulu chasser
82
la doctrine de Marx, et plus précisément dans sa
dialectique
historique : « Je ne puis me résigner à cette espèce de fatalisme par
83
t un des tours nombreux que peut jouer la fameuse
dialectique
hégélienne. Les réalisations marxistes en URSS ne sont guère utiles p
84
, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule
dialectique
. On a pu lui opposer une série d’objections que je ne ferai ici que m
85
évue. Mais cette évasion hors du déterminisme, la
dialectique
hégélienne de Marx l’a cependant prévue. On se souvient des phrases f
86
omme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la
dialectique
marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’
87
des stades successifs. Notre réalité est dans une
dialectique
simultanée, non pas successive. Nous pourrions dire : dans l’histoir
88
a publication en France des écrits de Marx Sur la
dialectique
hégélienne ne date en effet que de 1932. 22. Affirmation due à M. Ni
89
pas de nous. Telle est la démarche paradoxale, «
dialectique
», de la vie chrétienne : elle rejette tout espoir qui ne serait pas
90
autre part, en vertu du même ordre des choses, la
dialectique
chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir
91
ule ne désigne en réalité qu’un des moments de la
dialectique
du désespoir : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous
92
sant et précis que soit l’un dans le détail de sa
dialectique
critique, et si généreux que se veuille le second dans ses attaques c
93
rie économique ; sa conception de l’histoire ; sa
dialectique
; ses méthodes politiques et sociales. Je puis leur reconnaître une p
94
isément dans l’acte de sortir de ce monde ? Cette
dialectique
inconcevable de la vie et de la mort, ce commandement que nous avons
95
atisme, cet acte de foi optimiste dans le cours «
dialectique
» de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste. Par contre,
96
t. Les uns croient, avec Marx, à la réalité d’une
dialectique
ternaire ; ils placent leur espoir dans l’avènement de synthèses succ
97
goureux de la matière abandonnée à elle-même ? La
dialectique
historique à trois temps est une arbitraire projection dans les chose
98
umaine en une synthèse, en un « troisième terme »
dialectique
, — tout comme Kierkegaard critiquait chez Hegel cette mécanique de l’
99
toresques invectives ou les abyssales logomachies
dialectiques
qui font le charme des revues communistes. Rien dans ces textes pour
100
hez les communistes, matérialisme et matérialisme
dialectique
.) L’influence des idées « ordre nouveau » est beaucoup plus considéra
101
t pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la
dialectique
sur laquelle se fondent ces révolutions avortées ne peut rendre compt
102
s thèses philosophiques, de Kierkegaard contre la
dialectique
hégélienne. Cette opposition me paraît la plus profonde et la plus si
103
énergique — le croyant le moins fait aux mystères
dialectiques
. Le livre de Koch est la démonstration de l’emprise que peut exercer
104
t un des tours nombreux que peut jouer la fameuse
dialectique
hégélienne. Les réalisations marxistes en URSS ne sont guère utiles p
105
, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule
dialectique
. On a pu lui opposer une série d’objections que je ne ferai ici que m
106
évue. Mais cette évasion hors du déterminisme, la
dialectique
hégélienne de Marx l’a cependant prévue. On se souvient des phrases f
107
omme auteur. Si l’on refuse cet acte de foi en la
dialectique
marxiste, il reste peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’
108
des stades successifs. Notre réalité est dans une
dialectique
simultanée, non pas successive. Nous pourrions dire : dans l’histoire
109
me. 16. La publication des écrits de Marx Sur la
dialectique
hégélienne ne date en effet que de 1932. 17. Affirmation due à P. Ni
110
pas de nous. Telle est la démarche paradoxale, «
dialectique
», de la vie chrétienne : elle rejette tout espoir qui ne serait pas
111
autre part, en vertu du même ordre des choses, la
dialectique
chrétienne rejette tout désespoir qui ne serait pas le seul désespoir
112
ule ne désigne en réalité qu’un des moments de la
dialectique
du désespoir : le moment décisif, l’acte. Elle n’a de sens, pour nous
113
sant et précis que soit l’un dans le détail de sa
dialectique
critique, et si généreux que se veuille le second dans ses attaques c
114
rie économique ; sa conception de l’histoire ; sa
dialectique
; ses méthodes politiques et sociales. Je puis leur reconnaître une p
115
de sortir de ce monde pour le transformer ? Cette
dialectique
inconcevable de la vie et de la mort, ce commandement que nous avons
116
atisme, cet acte de foi optimiste dans le cours «
dialectique
» de l’Histoire, qui caractérisent la position marxiste. Par contre,
117
t. Les uns croient, avec Marx, à la réalité d’une
dialectique
ternaire ; ils placent leur espoir dans l’avènement de synthèses succ
118
goureux de la matière abandonnée à elle-même ? La
dialectique
historique à trois temps est une arbitraire projection dans les chose
119
umaine en une synthèse, en un « troisième terme »
dialectique
, — tout comme Kierkegaard critiquait chez Hegel cette mécanique de l’
120
hez les communistes, matérialisme et matérialisme
dialectique
.) « Primauté du spirituel », nous retrouvons cette affirmation dans l
121
de force d’exposer clairement, sans la trahir, la
dialectique
« abyssale » de cette œuvre. Personne n’a fait plus que Jean Wahl pou
122
voyant au livre de M. Thurneysen. La conception «
dialectique
» de l’homme illustrée par les personnages de Dostoïevski, commentée
123
anisme nouveau ont adopté sa vraie théologie : la
dialectique
historique de Karl Marx. En vertu de cet acte de foi, fait en révolte
124
tuel a donné au christianisme sa rhétorique et sa
dialectique
; de la sorte, il a empêché le christianisme de mourir de sa pauvreté
125
et concrètement, par d’autres formes. Le principe
dialectique
qui sert de guide dans le monde physionomique est celui des correspon
126
e notre condition chrétienne est celle du conflit
dialectique
: L’Église est ordonnée à cette condition de batailler continuelleme
127
mérité son titre. Je veux dire que la part de la
dialectique
professionnelle, professorale, la tractation correcte et à mon sens p
128
t sortant les uns des autres, par un jeu purement
dialectique
. Procès rarement troublé — le moins possible — par des inventions per
129
outissant par une série d’actions et de réactions
dialectiques
« au romantisme, au révolutionnarisme et à l’anarchie » (selon M. Tru
130
l. Car si l’on voit à la rigueur le passage de la
dialectique
de Boehme à la philosophie de Fichte et de Hegel, d’où sont effective
131
fragments n’étaient que les premiers termes d’une
dialectique
au cours de laquelle ils devaient être radicalement niés, on a incité
132
humain apparaît affecté d’un humour désespéré. La
dialectique
de Kierkegaard consiste alors à déconsidérer le sérieux et le pathéti
133
ronie, l’ironie du sérieux, voilà les pôles d’une
dialectique
dont le plus étrange, sans doute, est qu’elle embrasse avec une famil
134
essaire, p. 251.) (C’est sans doute une lecture «
dialectique
» de nos textes qui permet à l’auteur d’affirmer que « toute l’idéolo
135
ais l’auteur se considère, lui, comme un « esprit
dialectique
», donc un matérialiste raffiné, tout en souplesse… Cette pudeur nouv
136
ellement », la mitrailleuse n’étant qu’une arme «
dialectique
» lorsqu’elle est maniée par un vrai marxiste, au service d’un État «
137
n’ignore pas que les partisans du « matérialisme
dialectique
» ou Diamat, refusent avec indignation l’épithète de matérialistes.
138
ance et de la Vie. Ceci tuerait cela. Et de cette
dialectique
, on a tiré quelques rayons d’in-octavos. Mais Claudel : « Vivre, c’es
139
ceux des employés, selon le schéma hégélien de la
dialectique
du maître et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des styles de
140
les faits, moyennant le fameux renversement de la
dialectique
de l’Esprit en dialectique de la Matière économique. Marx à lui seul,
141
eux renversement de la dialectique de l’Esprit en
dialectique
de la Matière économique. Marx à lui seul, d’ailleurs, illustre tout
142
mais non pas celui de Proudhon, qui combattit la
dialectique
déterministe, ni celui de Sorel dont la théorie de la violence est ir
143
n’ignore pas que les partisans du « matérialisme
dialectique
» (ou Diamat) refusent avec indignation l’épithète de matérialistes.
144
entiel. Lorsqu’un marxiste, aujourd’hui, parle de
dialectique
, il s’agit moins de tension et d’action que d’une évolution historiqu
145
rgeois. Le matérialisme n’a pas besoin de se dire
dialectique
pour qu’apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie tris
146
Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie
dialectique
de l’histoire, d’où Marx, Engels et Feuerbach devaient tirer le matér
147
ne peut être, dans l’état présent, que d’un usage
dialectique
. Elle réunit, en une seule phrase, en un seul geste, deux aspects du
148
éthique nouvelle, non point d’une ingéniosité.
Dialectique
de l’incarnation Tout ce que j’ai dit contre une certaine pensée,
149
r la pensée côtoiera ce double péril. C’est là sa
dialectique
particulière, c’est à cela même qu’on peut reconnaître sa présence. N
150
tyle qui permettront de penser avec les mains. La
dialectique
du conformisme et de l’évasion nous indiquera au moins ce qu’ils ne d
151
rent, dans leur structure, visible ou secrète, la
dialectique
joyeuse de la personne en acte. Que celui qui s’engage dans leur lect
152
par la voie des négations. Nous avons proposé une
dialectique
critique dont les deux termes négatifs sont évasion et conformisme. E
153
ceux des employés, selon le schéma hégélien de la
dialectique
du maître et du serviteur — de Man oppose des éthiques, des styles de
154
les faits, moyennant le fameux renversement de la
dialectique
de l’Esprit en dialectique de la Matière économique. Marx à lui seul,
155
eux renversement de la dialectique de l’Esprit en
dialectique
de la Matière économique. Marx à lui seul, d’ailleurs, illustre tout
156
mais non pas celui de Proudhon, qui combattit la
dialectique
déterministe, ni celui de Sorel, dont la théorie de la violence est i
157
n’ignore pas que les partisans du « matérialisme
dialectique
» (ou Diamat) refusent avec indignation l’épithète de matérialistes.
158
entiel. Lorsqu’un marxiste, aujourd’hui, parle de
dialectique
, il s’agit moins de tension et d’action que d’une évolution historiqu
159
rgeois. Le matérialisme n’a pas besoin de se dire
dialectique
pour qu’apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie tris
160
Les attaques de Kierkegaard contre la philosophie
dialectique
de l’histoire, d’où Marx et Engels devaient tirer le matérialisme his
161
ne peut être, dans l’état présent, que d’un usage
dialectique
. Elle réunit, en une seule phrase, en un seul geste, deux aspects du
162
éthique nouvelle, non point d’une ingéniosité.
Dialectique
de l’incarnation Tout ce que j’ai dit contre une certaine pensée,
163
r la pensée côtoiera ce double péril. C’est là sa
dialectique
particulière, c’est à cela même qu’on peut reconnaître sa présence. N
164
tyle qui permettront de penser avec les mains. La
dialectique
du conformisme et de l’évasion nous indiquera au moins ce qu’ils ne d
165
rent, dans leur structure, visible ou secrète, la
dialectique
joyeuse de la personne en acte. Que celui qui s’engage dans leur lect
166
par la voie des négations. Nous avons proposé une
dialectique
critique dont les deux termes négatifs sont évasion et conformisme. E
167
doutes sur la signification orthodoxe, vraiment «
dialectique
», que l’on donne, chez les communistes, à l’expression bonne foi. La
168
e l’oppression stalinienne. Et pas un mot de la «
dialectique
». Et puis, qu’est-ce que l’Esprit qu’il veut servir ? La majuscule n
169
s capitalistes, ou comme il dit : « libérer de la
dialectique
des propriétaires les valeurs de propriété personnelle ». La plupart
170
et la plus claire28. Or, cette langue d’échanges
dialectiques
rapides se trouve par là même inefficace sur le « peuple ». Elle manq
171
’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une
dialectique
sobre et têtue, qui va droit au point décisif, envisage honnêtement l
172
’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une
dialectique
sobre et têtue qui va droit au point décisif, envisage honnêtement le
173
r son développement, mais d’une manière négative,
dialectique
, ou mieux encore : pédagogique. Il est de l’essence de toute saine po
174
nteraction à quoi se réduit en fin de compte la «
dialectique
» dont tout le monde parle depuis cent ans. Ne perdons plus de temps
175
rès belle occasion de développer en profondeur la
dialectique
individu-personnalité-personne, qui est fondamentale pour tout notre
176
t au tout ; que vous n’entendez rien au « devenir
dialectique
», dont la dictature actuelle n’est qu’un stade nécessaire mais provi
177
n doctrinal. Informez-vous alors de cette fameuse
dialectique
: vous apprendrez qu’elle fut inventée par Hegel, qui eut le tort de
178
tre, vous commencez à entrevoir ce que signifie :
dialectique
. C’est en fait, l’obéissance au parti, l’obéissance aveugle à Staline
179
ard sur l’événement !) par des nécessités dites «
dialectiques
»… Les communistes sincères comprendront-ils que cette méthode figure
180
es détours les plus tortueux, mettons les détours
dialectiques
, de l’action du parti communiste41. La « cause » justifie les moyens…
181
lisme polémique : nous l’appellerons matérialisme
dialectique
, pour indiquer qu’il n’est que provisoire, instrumental, qu’il doit s
182
Ainsi Staline peut justifier en bonne doctrine «
dialectique
» ses négations actuelles du but final de Marx. Il légitime son étati
183
onnels, sans quoi le matérialisme ne serait pas «
dialectique
». « La coïncidence de la modification des circonstances et de la mod
184
et la plus claire13. Or, cette langue d’échanges
dialectiques
rapides se trouve par là même inefficace sur le « peuple ». Elle manq
185
r son développement, mais d’une manière négative,
dialectique
, ou mieux encore : pédagogique. Il est de l’essence de toute saine po
186
’ordre social. Aujourd’hui, on invoque le devenir
dialectique
de l’histoire (« Progrès ») et l’idéal prolétarien (« Valeurs spiritu
187
’une certitude pesante, vraiment « grave », d’une
dialectique
sobre et têtue, qui va droit au point décisif, envisage honnêtement l
188
prévenu : la « difficulté » de Kierkegaard et sa
dialectique
du sérieux et de l’ironie. Kierkegaard est difficile parce qu’il est
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Karl Jaspers. La troisième théologique : l’école
dialectique
, qui sous l’impulsion de Karl Barth est en train de sauver l’honneur
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es et sacrés, qui lui font aujourd’hui défaut. Sa
dialectique
mortelle pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques.
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— on les invente s’il n’y en a pas — et toute la
dialectique
de la passion qui se distingue de celle du désir en ce qu’elle refuse
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ut-être un attrape-nigaud. Réponse : matérialisme
dialectique
. (Juin). — La Duchesse de Friedland, nouvelle de Drieu la Rochelle. «
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ssitôt en évoque une contraire ; c’est un vertige
dialectique
. Un petit industriel. — Avant 1933, sa vie était impossible : grèv
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on de foi inspirée par Karl Barth et la théologie
dialectique
, l’ensemble des chrétiens luthériens et calvinistes qui refusent de l
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as. Et il n’est pas sans intérêt de dégager cette
dialectique
de l’obstacle dans le Roman. Lorsque ce sont les circonstances social
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ire un retard de la Mort. ⁂ On retrouvera la même
dialectique
entre les deux mariages du Roman ; celui d’Iseut la Blonde avec le Ro
197
l’on assiste, in extremis, au renversement de la
dialectique
passion-obstacle. Vraiment ce n’est plus l’obstacle qui est au servic
198
onstate que l’instinct et le sexe connaissent une
dialectique
spontanée, analogue à certains égards, à celle de la passion dans not
199
ux autre chose que le support physiologique de la
dialectique
passionnelle. Il faut bien que la passion se serve des corps, et qu’e
200
prême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La
dialectique
d’Éros introduit dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythm
201
femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la
dialectique
platonicienne de l’Amour. La femme figure aux yeux des druides un êtr
202
ue, qui aboutit à les nier. Le but final de cette
dialectique
, c’est la non-vie, la mort du corps. La Nuit et le Jour étant incompa
203
’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
dialectique
de fond en comble. Au lieu que la mort soit le terme dernier, elle de
204
Pour introduire plus de clarté dans ce dédale
dialectique
, je proposerai le schéma suivant : doctrine application théo
205
leures chances de surprendre à l’état naissant la
dialectique
des « choses bizarres »… 2.Tristan : une aventure mystique Nous
206
t arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette
dialectique
permanente pour en faire la donnée première. 7.Libération finale d
207
, voire les défis à une mort libératrice. Mais la
dialectique
sauvage de Tristan n’est plus ici que coquetterie, et le combat du Jo
208
volage, la coquette, le hardi, etc. — donne à la
dialectique
des sentiments sa meilleure garantie de précision, et disons même de
209
oug ». D’où l’harmonie voluptueuse de l’un, et la
dialectique
tendue de l’autre ; l’un s’abandonnant au courant, l’autre lui résist
210
omphe de la mort de l’amante, renversant toute la
dialectique
de Tristan et de Roméo : Et la mort à mes yeux dérobant la clarté R
211
et cela fait partie de notre ascèse ! Une fureur
dialectique
s’empare de Sade. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le m
212
le Héloïse, toute notre exégèse de Tristan, notre
dialectique
de l’obstacle. Il y a pourtant cette différence capitale que Rousseau
213
thousiasme et la tristesse métaphysique. C’est la
dialectique
abyssale de l’hérésie manichéenne, le renversement perpétuel du jour
214
lors la musique seule sera capable d’exprimer la
dialectique
transcendentale, le caractère éperdument contradictoire, contrapuntiq
215
ions. C’est elle (ou lui) qui assume désormais la
dialectique
de l’obstacle exaltant, de l’ascèse et de la course inconsciente à la
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res et sacrés qui lui font aujourd’hui défaut. Sa
dialectique
mortelle pourra de nouveau mimer des intrigues épiques ou politiques.
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as. Et il n’est pas sans intérêt de dégager cette
dialectique
de l’obstacle dans le Roman. Lorsque ce sont les circonstances social
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ire un retard de la Mort. ⁂ On retrouvera la même
dialectique
entre les deux mariages du Roman : celui d’Iseut la Blonde avec le Ro
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l’on assiste, in extremis, au renversement de la
dialectique
passion-obstacle. Vraiment ce n’est plus l’obstacle qui est au servic
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onstate que l’instinct et le sexe connaissent une
dialectique
spontanée, analogue à certains égards, à celle de la passion dans not
221
ux autre chose que le support physiologique de la
dialectique
passionnelle. Il faut bien que la passion se serve des corps, et qu’e
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prême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La
dialectique
d’Éros introduit dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythm
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femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la
dialectique
platonicienne de l’Amour. La femme figure aux yeux des druides un êtr
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ue, qui aboutit à les nier. Le but final de cette
dialectique
, c’est la non-vie, la mort du corps. La Nuit et le Jour étant incompa
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’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
dialectique
de fond en comble. Au lieu que la mort soit le terme dernier, elle de
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Pour introduire plus de clarté dans ce dédale
dialectique
, je proposerai le schéma suivant : doctrine application théo
227
istianisme apporte au problème du Mal une réponse
dialectique
et paradoxale qui se résume dans les mots de liberté et de grâce. Plu
228
familiers au poète qu’il imite bien souvent leur
dialectique
de la souffrance, du désir et de l’extase, quitte à en inverser les c
229
trouver dans l’épisode de la Minnegrotte toute la
dialectique
qui sera celle des grands mystiques du xiiie et du xviie siècles :
230
leures chances de surprendre à l’état naissant la
dialectique
des « choses bizarres »… 2.Tristan : une aventure mystique Nous
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t arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette
dialectique
permanente pour en faire la donnée première. 7.Libération finale d
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, voire les défis à une mort libératrice. Mais la
dialectique
sauvage de Tristan n’est plus ici que coquetterie, et le combat du Jo
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volage, la coquette, le hardi, etc. — donne à la
dialectique
des sentiments sa meilleure garantie de précision, et disons même de
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oug ». D’où l’harmonie voluptueuse de l’un, et la
dialectique
tendue de l’autre ; l’un s’abandonnant au courant, l’autre lui résist
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omphe de la mort de l’amante, renversant toute la
dialectique
de Tristan et de Roméo : Et la mort à mes yeux dérobant la clarté R
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et cela fait partie de notre ascèse ! Une fureur
dialectique
s’empare de Sade. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le m
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le Héloïse, toute notre exégèse de Tristan, notre
dialectique
de l’obstacle. Il y a pourtant cette différence capitale que Rousseau
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thousiasme et la tristesse métaphysique. C’est la
dialectique
abyssale de l’hérésie manichéenne, le renversement perpétuel du jour
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lors la musique seule sera capable d’exprimer la
dialectique
transcendantale, le caractère éperdument contradictoire, contrapuntiq
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ions. C’est elle (ou lui) qui assume désormais la
dialectique
de l’obstacle exaltant, de l’ascèse et de la course inconsciente à la
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as. Et il n’est pas sans intérêt de dégager cette
dialectique
de l’obstacle dans le Roman. Lorsque ce sont les circonstances social
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ire un retard de la Mort. ⁂ On retrouvera la même
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entre les deux mariages du Roman : celui d’Iseut la Blonde avec le ro
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l’on assiste, in extremis, au renversement de la
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passion-obstacle. Vraiment ce n’est plus l’obstacle qui est au servic
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onstate que l’instinct et le sexe connaissent une
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spontanée, analogue à certains égards à celle de la passion dans notr
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ux autre chose que le support physiologique de la
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passionnelle. Il faut bien que la passion se serve des corps, et qu’e
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prême du désir aboutit à ce qui est non-désir. La
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d’Éros introduit dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythm
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femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la
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platonicienne de l’Amour. La femme figure aux yeux des druides un êtr
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ue, qui aboutit à les nier. Le but final de cette
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, c’est la non-vie, la mort du corps. La Nuit et le Jour étant incompa
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’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
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de fond en comble. Au lieu que la mort soit le terme dernier, elle de
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Pour introduire plus de clarté dans ce dédale
dialectique
, je proposerai le schéma suivant : doctrine application théo
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istianisme apporte au problème du Mal une réponse
dialectique
et paradoxale qui se résume dans les mots de liberté et de grâce. Plu
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familiers au poète qu’il imite bien souvent leur
dialectique
de la souffrance, du désir et de l’extase, quitte à en inverser les c
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trouver dans l’épisode de la Minnegrotte toute la
dialectique
qui sera celle des grands mystiques du xiiie et du xviie siècle : l
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leures chances de surprendre à l’état naissant la
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des « choses bizarres »… 2.Tristan : une aventure mystique Nous
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t arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette
dialectique
permanente pour en faire la donnée première. 7.Libération finale d
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, voire les défis à une mort libératrice. Mais la
dialectique
sauvage de Tristan n’est plus ici que coquetterie, et le combat du Jo
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volage, la coquette, le hardi, etc. — donne à la
dialectique
des sentiments sa meilleure garantie de précision, et disons même de
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oug ». D’où l’harmonie voluptueuse de l’un, et la
dialectique
tendue de l’autre ; l’un s’abandonnant au courant, l’autre lui résist
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omphe de la mort de l’amante, renversant toute la
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de Tristan et de Roméo : Et la mort à mes yeux dérobant la clarté r
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et cela fait partie de notre ascèse ! Une fureur
dialectique
s’empare de Sade. Le meurtre seul peut rétablir la liberté, mais le m
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le Héloïse, toute notre exégèse de Tristan, notre
dialectique
de l’obstacle. Il y a pourtant cette différence capitale que Rousseau
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thousiasme et la tristesse métaphysique. C’est la
dialectique
abyssale de l’hérésie manichéenne, le renversement perpétuel du jour
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lors la musique seule sera capable d’exprimer la
dialectique
transcendantale, le caractère éperdument contradictoire, contrapuntiq
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ions. C’est elle (ou lui) qui assume désormais la
dialectique
de l’obstacle exaltant, de l’ascèse et de la course inconsciente à la