1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 se à son corps la douce matière. L’air et le sol, dieux rivaux, se le disputent, et il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi m
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
2 s tombes de leurs saints une forme d’adoration de dieux protecteurs. Cette croyance se répand, favorisée par la souplesse don
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
3 a lumière descendante, les prunelles laiteuses du dieu avaient un reflet bleu clair, soudain inquiètes à l’approche de l’inc
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
4 ut dans ses lumières. Architectures ! langage des dieux , ô joies pour notre joie mesurées, courbes qu’épousent nos ferveurs,
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
5 ’appel vertigineux du Silence. On nous montre des Dieux , mais c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer
6 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
6 es couleurs, à encadrer des glaces. Et plaise aux dieux que les visages qui s’y reflèteront soient aussi beaux que ceux qu’il
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
7 agment) (mai 1927)m … et je jure par Mercure, dieu du commerce, qu’on m’a appris à voler. Aristophane (« Les Chevaliers
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
8 tique. Vous réveillerez-vous pour les désaltérer, dieux de l’Orient et de l’Occident ? » Certains cris qui nous échappèrent
9 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
9 s généalogies étourdissantes qui commencent à des dieux et finissent aux pierres précieuses en passant par toutes les formes
10 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
10 e, par besoin de définir, par défiance envers les dieux . À chaque regard dans notre miroir, nous perdons une Eurydice. Les mi
11 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
11 i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la facilité atroc
12 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
12 lots perdus sous la coupole errante des prières à dieux perdus. II Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’om
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
13 toutes les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il se jette d
14 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
14 adence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux  ; nous aurons celui des races de la Terre. Non plus une foi commune,
15 ntal. Un seul fut parfaitement Homme : c’était un dieu . N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous désigne un but, ni
16 arder vierge parmi nous — voici déjà tant de faux dieux — le fascinant éclat de ce vide ? 5. Je songe à la « psychologie sc
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
17 rche l’effet pittoresque. « Les curés de tous les dieux blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
18 ène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon h
17 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
19 ssède la mesure au sein d’un tout fini : famille, dieux , nature. Il ne se recherche pas soi-même, il vise à la plénitude élém
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
20 qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend
21 n souveraine d’une âme tout occupée à dompter ses dieux . Une haute menace, invisible à tout autre, l’accompagne sans trêve, e
19 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
22 e d’une civilisation de plus en plus soumise à ce dieu imbécile qu’elle honore sur les « places » et qui s’appelle Productio
20 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
23 s idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous certifier dans le fond de n
24 ultimes défaites de notre volonté de vivre ? Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
25 s généalogies étourdissantes qui commencent à des dieux et finissent aux pierres précieuses en passant par toutes les formes
22 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
26 i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la facilité atroc
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
27 i entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur. » O cette chambre, où pénètre la facilité atroc
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
28 culer, non pour s’enraciner comme une victime des dieux subitement transformée en lierre ou en légume. On peut aimer un pays
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
29 a, vaisseau de rêve aux nombreux ponts chargés de dieux , passagers immobiles, un bras levé… J’habite au lac de Garde un palai
26 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
30 s la langue de l’époque, Soleil ou Fils. hymne à dieu le père Pardonneras-tu ce péché où j’ai pris naissance, Ce péché mie
27 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
31 rieuse… parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mots, mais en les répé
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
32 rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux , tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
33 iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
34 mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de dieux , c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
35 ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
36 e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
37 à le définir en termes positifs, cette fois. Les dieux , les mythes du siècle, sont tout-puissants sur nous. Dénoncer leurs m
38 -moi de renverser la question : Qu’est-ce que ces dieux et ces mythes collectifs ? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont de
29 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
39 arde ma raison. Et, pour le reste, sacrifions aux dieux . ⁂ Un panthéisme angoissé, ressort d’une révolte rationnelle contre l
30 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
40 olé dans sa prétendue « vie privée », de ce petit dieu ridicule qui n’a d’autre pouvoir que d’adorer son illusoire autonomie
31 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
41 rine que nous voyons parader en Europe devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux anti
42 nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieilles tyrannies importées
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
43 , et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieux , ont réveillé quelques esprits, dont témoigne la renaissance, ou pour
44 « réveil de la masse » pour affirmer que tous ces dieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelo
45  » pour affirmer que tous ces dieux sont des faux dieux  ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’e
46 ieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ? Mais non, nous appelons
47 orgueil fantastique. Le solitaire et les faux dieux Nous croyons à la foule, aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’év
48 l présent, et tout cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux d
49 viduelle. Chaque fois que nous disons d’un de nos dieux qu’il est puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a
50 évaloir pour rendre un culte sanguinaire aux faux dieux qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la vie doit ê
33 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
51 , je dois la nourriture de ma maison, comme à des dieux . « Aidez-moi ! », dit cette femme. Mais la plupart des autres, la pl
34 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
52 hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux dieux qu’on invoque pour couvrir des impuissances trop humaines8. La plupar
35 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
53 rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux , tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
54 iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
55 mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de dieux , c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
56 ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
57 e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
58 à le définir en termes positifs, cette fois. Les dieux , les mythes du siècle, sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs m
59 ettez-moi de renverser la question : que sont ces dieux et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai
36 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
60 royant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absol
37 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
61 toute une civilisation, dont on ne voit pas quel dieu serait l’auteur, et que rien dans le passé de l’humanité ne peut perm
38 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
62 es créations de nos désirs divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos folies, et que nous invoquon
63 ns contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l’homme est un loup pour l’homme
64 ue seront pour lui ses créatures divinisées ! Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
39 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
65 rigine du monde, les hommes ont toujours appelé «  dieu  » le principe de cohérence de leur vie sociale et privée. Le fascisme
40 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
66 ans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le dieu glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir. Et cet éclat rougeâtre
67 se prépare, c’est l’Inauguration de la Statue du dieu au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés
41 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
68 rine que nous voyons parader en Europe devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux anti
69 nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieilles tyrannies importées
42 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
70 hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux dieux qu’on invoque pour couvrir des impuissances trop humaines. La plupart
43 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
71 rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux , tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
72 iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
73 mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de dieux , c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
74 ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
75 e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
76 à le définir en termes positifs, cette fois. Les dieux , les mythes du siècle, sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs m
77 ettez-moi de renverser la question : que sont ces dieux et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai
44 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
78 royant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absol
45 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
79 toute une civilisation, dont on ne voit pas quel dieu serait l’auteur, et que rien dans le passé de l’humanité ne peut perm
46 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
80 es créations de nos désirs divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos folies, et que nous invoquon
81 ns contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les dieux que l’homme fait à son image. Or, si l’homme est un loup pour l’homme
82 ue seront pour lui ses créatures divinisées ! Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
47 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
83 rigine du monde, les hommes ont toujours appelé «  dieu  » le principe de cohérence de leur vie sociale et privée. Le fascisme
48 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
84 ans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le dieu glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir fasciste ou stalinien.
85 se prépare, c’est l’Inauguration de la Statue du dieu au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés
49 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
86 vous croyez qu’il y a, à côté de Dieu, encore un dieu  : morale, devoir kantien, conscience, notion humaine de la justice, s
50 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
87 monde. Non pas en planant hors du temps, comme un dieu , comme un « idéal » ou comme l’esprit « sublime » des clercs, mais au
88 rcs, « l’esprit » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu Progrès ne rend plus. Peu à peu, Renan découvre (« grand résultat pou
51 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
89 éter, déguisée en nourrice. Elle veut en faire un dieu , et pour cela le couche chaque soir sur un lit de braises. « Il suppo
90 a les braises et, pour sauver l’enfant, perdit le dieu . » La légende est belle. C’est une légende… Elle traduit à mes yeux c
91 as croire au péché. Mais moi, je ne crois pas aux dieux . Pour nous, la révolution ne créera pas un homme nouveau ou un surhom
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
92 ruellement utilisés par tous les prêtres des faux dieux . Cette même raison sceptique et purificatrice soutient la bourgeoisie
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
93 comme un idéal religieux, comme un Dieu, mais un dieu vérifiable, comme une Providence plus rigoureuse que l’autre, et dont
94 s mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul dieu , qui s’appelle la Force des Choses ; elles croient l’une et l’autre à
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
95 ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux dieux « faits de main d’homme », les « idoles de leur invention ». Mon peu
96 espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
97 le au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers —, mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. Ca
55 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
98 croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux dieux , en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas d
99 de l’Esprit, révélation. Elle tue en nous le faux dieu du moi pur, pour ressusciter le vrai Dieu. C’est pourquoi dans le tem
56 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
100 ruellement utilisés par tous les prêtres des faux dieux et même du Vrai. Cette raison sceptique et purificatrice soutient la
57 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
101 comme un idéal religieux, comme un Dieu, mais un dieu vérifiable, comme une Providence plus rigoureuse que l’autre, et dont
102 s mêmes : elles honorent l’une et l’autre un seul dieu , qui s’appelle la Force des Choses ; elles croient l’une et l’autre à
58 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
103 ils se rebellent contre lui, pour suivre les faux dieux « faits de main d’homme », les « idoles de leur invention ». Mon peu
104 espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
59 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
105 croient pas, mais je sais qu’on ne croit aux faux dieux , en tous temps, que pour fuir l’Éternel. Et je ne leur souhaite pas d
106 de l’Esprit, révélation. Elle tue en nous le faux dieu du moi pur, pour ressusciter le vrai Dieu. C’est pourquoi dans le tem
60 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
107 véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement
108 ctions extraordinaires, surhumaines : se rire des dieux du monde est assez héroïque, dans notre monde, pour qu’il soit vain d
61 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
109 du moins qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux , voudraient bien être pris pour des gens raisonnables. Voilà pourquoi
62 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
110 bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les dieux locaux me seraient-ils donc défavorables ? Je me vengerai d’eux en éc
63 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
111 à adorer les instruments d’un culte, oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre gran
64 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au dossier d’une vieille querelle (novembre 1937)
112 Si on y agit bien — disait-il — on offensera les dieux  ; donc on ne s’en doit point mêler. » Mais Aristote témoigne qu’on lu
113 Si on y garde la vraie justice, on contentera les dieux . Donc on s’en doit mêler. » La Logique observe à propos du premier di
65 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
114 gique et passionné s’étale sous le grand rire des dieux  ! Armés de treilles à long manche, les jambes nues, nous courons sur
66 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
115 véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement
116 ctions extraordinaires, surhumaines : se rire des dieux du monde est assez héroïque aux yeux du monde, pour qu’il soit vain d
117 bout de mon rouleau. Impécuniosité cyclique. Les dieux locaux me seraient-ils donc défavorables ? Je me vengerai d’eux en éc
67 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
118 x se rebellent, ils fuient dans le culte des faux dieux , rassurants parce que « faits de main d’homme »… Mais sans relâche, d
119 e dépassement… Oui, la Richesse est notre dernier dieu , et c’est peut-être le secret de l’expansion, mais aussi de l’anarchi
120 espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » — cela condamne la mythologie et la fabulation, où l
121 ablement plus familiers que les métamorphoses des dieux païens. Si bien qu’on a pu dire75 que l’Ancien Testament était la vra
122 le au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. 67
68 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
123 r tout dire, je ne suis pas sans espoir. Les faux dieux ne font pas de miracles. Je ne me lasserai jamais de le répéter — c’e
69 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
124 délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu , il cesse d’être un démon 97. Et il retrouve sa juste place, et vivif
125 in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
70 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
126 rts, reste avec nous, Amen ! » C’est la prière au dieu de la tribu. Quant au Livre qui dit : « Aimez vos ennemis », on nous
127 ire d’une foi plus vraie, et le prouver. Les faux dieux font de faux miracles ; mais les sceptiques et les malins sont destin
71 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
128 . (Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux , légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). O
129 e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le dieu sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
72 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
130 passement infini, l’ascension de l’homme vers son dieu . Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
131 ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
132 es dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
133 forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
134 et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
135 t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
136 opposition dans les mythologies indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
137 s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar sanskrit, l’Ahrriman iranien, le Zeus pater
138 , n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
139 la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux M
140 eux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu , et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente l
141 exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d
142 , et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
143 ieux se détournait des créatures ignorées par son dieu . Mais Dieu ne s’est pas détourné. « Il nous a aimés le premier » dans
144 iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu , et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
145 orption de tous en Un, à la fusion totale avec le dieu , ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
146 fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de dieu , comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Et j’appellerai
147 -dire la fusion essentielle de l’individu dans le dieu . L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
148 du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
149 mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
150 el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
151 s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profonde
152 20. Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 21.
73 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
153 st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
154 ’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
155 ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
156 e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
157 l’au-delà dont le but n’est pas de supprimer les dieux mais de s’emparer de leur pouvoir en divinisant l’ici-bas. Perdre sa
158 à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son dieu . Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
74 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
159 es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
75 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
160 délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu , il cesse d’être un démon 200. Et il retrouve sa juste place dans l’é
161 in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
76 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
162 République romaine, quand le César est devenu un dieu . Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
163 . (Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux , légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.). O
164 e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le dieu sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
165 passement infini, l’ascension de l’homme vers son dieu . Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
166 ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
167 es dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
168 forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
169 et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
170 t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
171 opposition dans les mythologies indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
172 s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahrriman iranien, le Jupiter latin
173 , n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
174 la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux
175 ux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu , et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le
176 xil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d’
177 , et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
178 ieux se détournait des créatures ignorées par son dieu . Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l
179 Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l’on connaît — ne s’est pas détourné, au contraire : « Il nous a
180 iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu , et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
181 orption de tous en Un, à la fusion totale avec le dieu , ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
182 fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de dieu , comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Tout cela suppos
183 -dire la fusion essentielle de l’individu dans le dieu . L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
184 du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
185 eu final et le personnage sacré. 2. Œdipe et les dieux . — Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
186 solide, la puissance du père plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
187 ine se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux , comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
188 rète (shakti) qui anime le cosmos et soutient les dieux (en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es
189 ou images enfermant les symboles du monde et des dieux ) de transcender la condition humaine. Le tantrisme bouddhique trouve
190 mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
191 el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
192 s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂  Gaston Paris remarquait avec profond
193 23. - Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 24.
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
194 st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
195 ’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
196 ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
197 e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
198 l’au-delà dont le but n’est pas de supprimer les dieux mais de s’emparer de leur pouvoir en divinisant l’ici-bas. Perdre sa
199 à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son dieu . Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
200 es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
201 délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu , il cesse d’être un démon 218. Et il retrouve sa juste place dans l’é
202 in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
203 . (Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux , légendes expliquant les sacrifices ou l’origine des tabous, etc.) On
204 e » se substituerait à la leur. Ce n’était pas le dieu sans nom du philtre, une force aveugle ou le Néant, qui s’emparaient
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
205 passement infini, l’ascension de l’homme vers son dieu . Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iraniennes et orphiq
206 ime à la fois le désir de mort. D’autre part, les dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux somb
207 es dieux celtiques forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du du
208 forment deux séries opposées : dieux lumineux et dieux sombres. Il nous importe de souligner ce fait du dualisme fondamental
209 et de leur lutte mortelle dans l’homme. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du m
210 t un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèbres, auteur du mal, qui domine toute la Création visible. Des
211 opposition dans les mythologies indo-européennes. Dieux lumineux : l’Ahura-Mazda (ou Ormuzd) des Iraniens, l’Apollon grec, l’
212 s Iraniens, l’Apollon grec, l’Abellion celtibère. Dieux sombres : le Dyaus Pitar hindou, l’Ahriman iranien, le Jupiter latin,
213 , n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-delà les étoiles, c’est le royaume de Dispater, le pèr
214 la nuit de la matière. Issu de la lumière et des dieux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux M
215 eux Me voici en exil et séparé d’eux. Je suis un dieu , et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le
216 exil et séparé d’eux. Je suis un dieu, et né des dieux Mais maintenant réduit à souffrir. Ainsi lamente le Moi spirituel d’
217 , et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et sublime nos désirs, les rassemblant dans un Désir uniq
218 ieux se détournait des créatures ignorées par son dieu . Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l
219 Dieu des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l’on connaît — ne s’est pas détourné, au contraire ; « Il nous a
220 iques païennes le sublimaient jusqu’à en faire un dieu , et en même temps le vouaient à la mort, le christianisme le replace
221 orption de tous en Un, à la fusion totale avec le dieu , ou s’il n’y a pas de dieu, comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un
222 fusion totale avec le dieu, ou s’il n’y a pas de dieu , comme dans le bouddhisme, avec l’Être-Un universel. Tout cela suppos
223 -dire la fusion essentielle de l’individu dans le dieu . L’individu distinct — cette erreur douloureuse — doit s’élever jusqu
224 du mariage. Mais cette ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit
225 e personnage sacré (Appendice 7). 2. Œdipe et les dieux . — Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
226 solide, la puissance du père plus assurée, et le dieu dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
227 ine se divise elle-même, soit en une pluralité de dieux , comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
228 rète (shakti) qui anime le cosmos et soutient les dieux (en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es
229 ou images enfermant les symboles du monde et des dieux ) de transcender la condition humaine. Le tantrisme bouddhique trouve
230 mbries et plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la
231 el. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît
232 s et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légendes populaires. ⁂ Gaston Paris remarquait avec profonde
233 . H. Hubert, op. cit., I, p. 20. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms latins sans se transformer autrement. 17.
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
234 st pas ce ciel-là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en son
235 ’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fat
236 ette la faute : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.)
237 e prendre. Et l’on parle de « passionnettes ». Le dieu d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque
238 à ce que peut faire l’homme qui se prend pour son dieu . Voilà le mouvement dernier de la passion, dont l’exaspération s’appe
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
239 es pour décrire les effets de l’amour naturel. Le dieu d’amour est un archer qui décoche des flèches mortelles. La femme se
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
240 délivré de son destin. Dès qu’il cesse d’être un dieu , il cesse d’être un démon 202. Et il retrouve sa juste place dans l’é
241 in. Le païen ne pouvait autrement que de faire un dieu de l’Éros : c’était son pouvoir le plus fort, le plus dangereux et le
87 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
242 la République romaine, quand César est devenu un dieu . Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
88 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
243 à adorer les instruments d’un culte, oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre gran
89 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
244 la République romaine, quand César est devenu un dieu . Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu
90 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
245 vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux , connaissant le bien et le mal1. Voyez : avant la tentation propreme
91 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
246 le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des dieux  ! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan
92 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
247 Quatrième partieLe diable dans nos dieux et dans nos maladies 27. Le diable dans nos dieux Certes, il e
248 x et dans nos maladies 27. Le diable dans nos dieux Certes, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’Incarnation
249 t exactement inverses : c’est dans l’image de nos dieux qu’il va se dissimuler, au cœur même de nos idéaux et de nos vérités
250 idoles. Voici comment les hommes s’enchaînent aux dieux qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas ont renié la Révélation.
251 à la hache, selon qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce son
252 qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Tou
253 espectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois, le diabl
254 à notre condition, nous voulons devenir comme des dieux , c’est le diable encore qui nous accueille au sommet de notre ascensi
255 ciel par leurs propres moyens pour y devenir des dieux à leur manière. Le résultat, que l’Ange pervers devait prévoir, sera
256 ire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des dieux , oubliez votre mesure d’hommes ! » Mais plus on monte et mieux on tom
257 que le Tentateur a parlé. « Vous serez comme des dieux , vous êtes seuls au monde, désormais tout vous est permis… » Mais enc
93 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
258 ns la simple certitude que nous ne sommes pas des dieux , et que nous ne sommes pas Dieu. Car alors, tout ne dépend pas de nou
259 é et dans les mains du diable. Si nous étions des dieux , il n’y aurait plus d’espoir : la catastrophe présente étant notre œu
260 he présente étant notre œuvre à tous, l’échec des dieux serait avéré, leur faillibilité démontrée sans recours. C’est pourquo
261 le serpent qui sifflait : « Vous serez comme des dieux . » Le nom même de Michel formule et définit l’ordre céleste, le gage
94 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
262 ur. (Il se trompe dans le fait, en créant de faux dieux . Mais alors, c’est dans la mesure où il néglige les aides de la Révél
263 vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux , connaissant le bien et le mal.3 Voyez : avant la tentation proprem
264 passer l’état d’image divine et se faire vraiment dieux , ils se trouvent déchus de leur humanité parfaite. « Qui veut faire l
265 ont relatifs, ont prouvé qu’ils n’étaient pas des dieux , qu’ils ne prétendaient point se mettre à la place de Dieu, et qu’ils
95 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
266 le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des dieux  ! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan
96 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
267 jovialité et vérité viagère. Vous serez comme des dieux un peu idiots mais perpétuellement hilares. Vous ne mourrez plus. Ou
97 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
268 Quatrième partieLe diable dans nos dieux et dans nos maladies 38. Le diable dans nos dieux Certes, il
269 et dans nos maladies 38. Le diable dans nos dieux Certes, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’Incarnation
270 t exactement inverses : c’est dans l’image de nos dieux qu’il va se dissimuler, au cœur même de nos idéaux et de nos vérités
271 idoles. Voici comment les hommes s’enchaînent aux dieux qu’ils créent. Ceux qui ne l’ignoraient pas ont renié la Révélation.
272 à la hache, selon qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce son
273 qu’il s’agit respectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Tou
274 espectivement du dieu Classe ou du dieu Race. Les dieux des hommes sont sans pardon. Ce sont des diables. Toutefois, le diabl
275 à notre condition, nous voulons devenir comme des dieux , c’est le diable encore qui nous accueille au sommet de notre ascensi
276 ciel par leurs propres moyens pour y devenir des dieux à leur manière. Le résultat, que l’Ange pervers devait prévoir, sera
277 ire. « Montez ! dit le diable, et soyez comme des dieux , oubliez votre mesure d’hommes ! » Mais plus on monte et mieux on tom
278 que le Tentateur a parlé. « Vous serez comme des dieux , vous êtes seuls au monde, désormais tout vous est permis… » Mais enc
98 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
279 ns la simple certitude que nous ne sommes pas des dieux , et que nous ne sommes pas Dieu. Car alors, tout ne dépend pas de nou
280 é et dans les mains du diable. Si nous étions des dieux , il n’y aurait plus d’espoir : la catastrophe présente étant notre œu
281 he présente étant notre œuvre à tous, l’échec des dieux serait avéré, leur faillibilité démontrée sans recours. C’est pourquo
282 le serpent qui sifflait : « Vous serez comme des dieux . » Le nom même de Michel formule et définit l’ordre céleste, le gage
99 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
283 ur. (Il se trompe dans le fait, en créant de faux dieux . Mais alors, c’est dans la mesure où il néglige les aides de la Révél
284 vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des Dieux , connaissant le bien et le mal.4 Voyez : avant la tentation propreme
285 passer l’état d’image divine et se faire vraiment dieux , ils se trouvent déchus de leur humanité parfaite. « Qui veut faire l
286 ont relatifs, ont prouvé qu’ils n’étaient pas des dieux , qu’ils ne prétendaient point se mettre à la place de Dieu, et qu’ils
100 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
287 le : « Vous ne mourrez pas ! Vous serez comme des Dieux  ! » En combattant le traité de Versailles, « cette Gorgone terrorisan