1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ée encore et nuancée jusqu’à l’ennui. La guerre a donné le coup de grâce à cet esthétisme énervant qu’on appelle symbolisme ;
2 sme énervant qu’on appelle symbolisme ; et elle a donné naissance à la doctrine de M. de Montherlant, qui en est sortie toute
3 Stades que parcourent de jeunes et purs courages, donnez -moi votre silence jusqu’à l’heure. Que je taise votre mot de rallieme
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
4 mprendront-ils individuellement ? » Que M. Breton donne des « recettes pour faire un poème » cette mystification est dans la
5 rait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit ê
6 , tout cet appareil psychologique si scolaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement formel. Car c’est ici le
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
7 ernement cède. Mais la même inertie du peuple qui donnait tant de mal lorsqu’il fallait l’éveiller, l’entraîne au-delà du but.
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
8 aut reconnaître que l’enquête des Cahiers du Mois donne un fort intéressant tableau des multiples réactions de l’Europe placé
9 hristianisme, religion missionnaire, ne peut nous donner qu’une supériorité provisoire et qui porte en son principe le germe d
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
10 s de ces auteurs qui composent l’Almanach Fischer donnent une juste idée de ce que fut la littérature d’avant-garde entre 1900
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
11 de la réalité la plus intime, de celle qu’ils se donnent eux-mêmes dans leur pure volonté d’être ou de ne pas être… ». Mais le
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
12 c ses écumeurs ? Déjà un Mac Orlan, un Kessel ont donné de beaux exemples du parti que peut tirer le nouveau romantisme de ce
13 d’idées en faits ou en situations dramatiques. Je donnerai tous les essais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scè
8 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
14 éhension et de sympathie que le sien propre. Cela donne à ses conclusions cette sécurité dont trop souvent un brillant appare
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
15 que Paul Morand.) Il faut agir, ou bien être agi. Donner une conscience à l’époque, ou se défaire avec elle et dériver vers un
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
16 ond sombre et riche de passions inconscientes qui donnent à tous les actes une signification plus profonde. (Il serait aisé de
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
17 Il en est peu de plus effrayants. Ah ! Seigneur, donnez -nous la force et le courage de contempler nos corps et nos cœurs sans
12 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
18 pide sur mon état qui peut m’être dangereuse. (On donne corps à une faiblesse en la nommant ; or je ne veux plus de faiblesse
13 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
19 pétuelle palpitation de vie anime ce livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’il y a de plus bond
20 s-nous besoin d’un autre amour que celui que nous donnons  ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans les Bestiaires qu’une évocati
14 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
21 n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui donne à ses notations tout leur prix. Elles ne nous renseignent pas sur une
15 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
22 u’en publiant ce recueil d’essais, M. Fernandez a donné la première œuvre importante du mouvement de construction et de synth
23 rie des « intermittences du cœur » dont Fernandez donne une critique décisive. Et c’est justement par opposition à la concept
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
24 rnellement dans les prairies célestes, pour avoir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui écriv
17 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
25 et de déduction passablement sèche pourrait nous donner l’illusion et peut-être certains bénéfices de cette opération idéale.
26 Le contraire de la liberté. D’autre part, on veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle ce qu’il y
27 e l’âme humaine ? Que si l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire, ou mieux : intéressé, tandis q
28 t déjà suffisamment son rôle en se bornant à nous donner de nous-mêmes une connaissance plus intense et plus émouvante ; mais
29 Arland, de Soupault et surtout de René Crevel ont donné les exemples les plus récents et significatifs ? Tous ces livres évoq
30 ulait se voir le plus purement (« cette curiosité donnée comme raison d’une perpétuelle attente »), — ce que l’auteur découvre
31 ère est celle qui est douée d’assez de force pour donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le pe
18 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
32 ui, nous voulons l’espérer, ne sera pas sans leur donner quelque bénéfice en retour. Certes, nous ne demandons pas qu’on prenn
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
33 qui vous connaît4, de me présenter. Il m’en avait donné la promesse. Vos regards rencontrèrent les miens plus d’une fois pend
34 tant du bal, au vestiaire, je vous avais entendue donner un rendez-vous au thé du Printemps. J’ai rôdé dans la joie féminine d
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
35 re. Ainsi les rêves publiés par les surréalistes, donnés à la fois comme poèmes et comme dictées de l’inconscient, au fond des
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
36 ur et une perfection dont une brève vue verticale donne la clé… Un enterrement bourgeois, mais le corbillard est traîné par u
37 nes russes. (J’ai regretté que René Clair ne nous donne pas la vision du mort.) Enfin le cercueil roule dans les marguerites,
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
38 e qu’elle n’a pas mérité du premier coup qu’on se donne la peine de l’écraser, — c’est qu’il symbolise tout cet état d’esprit
39 e qu’il y a de plus français ; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si authentiquement, si déplorabl
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
40 aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en disant que ce n’
24 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
41 Charles Harder, qui est mort jeune, sans avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’une sûreté un peu
42 lus l’on peut admirer la salutaire leçon de style donnée par le cubisme aux artistes qui ont su se dégager de son outrance thé
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
43 rt. La sincérité audacieuse mais sans bravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain, nuit à sa valeur littéraire.
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
44 tait véritablement dans ces quelques effets, nous donnerions peut-être raison à M. Y. Z., qui, dans un petit article du Journal d
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
45 t l’adresse de Patsy, mais il ne veut pas vous la donner . Alors pour vous venger, vous lui dites que, « d’abord », son livre n
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
46 re : votre mépris pour ses réalisations actuelles donne la mesure de ce que vous attendez d’elle. Pour dire le fond de ma pen
47 candaleux. Le Grand Écart, roman de M. Cocteau, a donné son nom à un établissement de nuit très en vogue à Paris. Cambronne (
29 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
48 ssuscitée… » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une si exquise humanité : par lui le « charme » repre
30 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
49 « rêve » était autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’hommes de le faire : 7000 voitures par jour, et la possibilit
50 té et cette décision qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des quantit
51 to. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre cours. Il ne s’agit plus maintenant que de lui donner une appar
52 re cours. Il ne s’agit plus maintenant que de lui donner une apparence d’utilité publique. À chaque page de ses livres, on pou
53 la souris ; si Ford relâche les ouvriers et leur donne une apparence de liberté, c’est pour mieux les prendre dans son engre
54 s, humains et divins. Mauvais loisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il
55 nicienne est une victoire à la Pyrrhus. Elle nous donne une liberté dont nous ne sommes plus dignes. Nous perdons, en l’acqué
31 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
56 sorte de compromis sentimental, à l’Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien qui unissait
57 n jusque dans les choses — et c’est cela seul qui donna un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me
58 llets rouges en lui expliquant qu’elle devait les donner à la première jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes no
59 la jeune femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne sûmes pas
60 nterrompre une comédie aux attitudes convenues et donner l’air bête aux acteurs. Puis Gérard embrassa paternellement la belle
32 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
61 des très rares parmi les jeunes qui ait vraiment donné quelque chose. C’est pourquoi j’ai lu ce livre, malgré son premier ch
62 ilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ». Mais donner l’air bête à ceux qui le sont en créant une belle œuvre serait, par e
33 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
63 sche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez troubles du personnage central une résonance plus p
34 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
64 nt, demande-t-il aux êtres plus qu’ils ne peuvent donner … D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-ce pas ? Il en tombe d’accord 
65 d’attendre comme un enfant sage que le monde lui donne , en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fallait la mér
35 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
66 ’une et l’autre de ces capitales suffit à vous en donner la sensation : ce que vous pourrez voir durant le reste de votre séjo
36 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
67 signe maintenant Scardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’étai
68 t de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plu
69 Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pr
70 Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’éc
37 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
71 -t-il ? Veux-tu conserver, ô cruel, des ailes qui donnent des rhumes à ton grand-père et sont en scandale aux meilleurs esprits
72 iration, un doute lui vint. Il alla au cinéma. On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui écriv
73 rit et conclut : « L’inspiration est le nom qu’on donne en poésie à une suite de malentendus heureusement enchaînés. » Cette
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
74 e tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’iron
75 uête préalable qui seule eût pu, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche,
76 er, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez -lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-lui le Guguss, des b
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
77 er. » On imagine à quoi peut mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point les méthodes. Simple remarque
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
78 ut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caractère obligatoire. L’école exige
79 histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils donnent une image mensongère de l’ancienne Suisse, à l’usage du peuple souver
80 e somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que l
81 son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie Z pour avoir trouvé : « Quant il neige, c’est comme
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
82 elle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en le
83 amère des connaissances. On songe à M. Ford, qui donne à ses ouvriers un second dimanche, afin qu’ils consomment deux fois p
84 nnent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à ce mot.
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
85 s, ma rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies pol
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
86 les enfants à l’Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, sans lesque
87 un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard
88 quel il est promis. Mais elle tue tout ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens. Vaste distillerie d’
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
89 tion existante peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles
90 à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner  : des modèles de pensée. Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une s
91 ’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté en même temps qu’un peu de calme. Ces années de
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
92 e tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place que des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’iron
93 uête préalable qui seule eût pu, à la rigueur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je sais qu’à droite comme à gauche, i
94 er, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez -lui sa choucroute, tapez-lui dans le dos, amenez-lui le Guguss 2, des
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
95 er. » On imagine à quoi peut mener l’enseignement donné par des êtres qui brouillent à ce point les méthodes. Simple remarque
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
96 ut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caractère obligatoire. L’école exige
97 histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils donnent une image mensongère de l’ancienne Suisse, à l’usage du peuple souver
98 e somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’école. (Cet argent de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que l
99 son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3 sur 10 à Sylvie pour avoir trouvé : « Quand il neige, c’est comme d
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
100 elle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en le
101 amère des connaissances. On songe à M. Ford, qui donne à ses ouvriers un second dimanche afin qu’ils consomment deux fois pl
102 nnent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à ce mot, p. 57.
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
103 s, ma rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par définition. Après tout, peu m’importent les idéologies pol
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
104 les enfants à l’Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, sans lesque
105 un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard
106 quel il est promis. Mais elle tue tout ce qui lui donnerait l’envie de se libérer — et peut-être les moyens. Vaste distillerie d’
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
107 tion existante peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles
108 à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner  : des modèles de pensées. Un entraînement de l’esprit, au lieu d’une
109 ’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté, en même temps qu’un peu de calme. Ces années d
52 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
110 nt de la même impuissance. Ils désirent également donner une solution décisive au problème de l’homme ; ils manquent également
111 rvir leur paraît ridicule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on s’y d
112 N’est-ce point oublier que l’existence du Christ donne à « l’humaine liberté » des limites d’une nature que Léonard ne soupç
53 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
113 soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre. C’est tout près parce que j’ai peur
54 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
114 ant par le moyen d’un organe interne, puisse nous donner des connaissances plus complètes que l’expérience commune ?” Depuis (
55 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
115 estiaire, il enfilait une manche de pardessus, me donnait l’autre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de
116 tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » 10. Visite à Babits Personne, à ma connaissan
117 ès d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’ét
118 littéraire de cette race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident), revue fondée par deux
56 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
119 ois fois remise à pied d’œuvre et jamais achevée, donne moins que les Poèmes cette impression bizarre d’être d’aujourd’hui. C
120 est de ces mythes tels qu’il n’est peut-être pas donné à une race d’en créer plus d’un, c’est-à-dire de s’en libérer. Ainsi
57 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
121 doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale17. Les signes parlent, et certains sages : nous
122 phrases simples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stride
123 s écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne s
124 itte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle m’a donné  ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet devie
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
125 la forêt tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au personnage un relief étonnant, mais contribue à créer des obscurit
126 gens — on en rencontre dans les affaires — qui se donnent une espèce d’autorité en ne parlant jamais que par allusions et mots
127 is tenté de dire : son moi idéal, celui auquel il donne sa plus profonde et intime adhésion. Nous avons tous en nous de quoi
128 opriété officielle de bas-reliefs cambodgiens. Je donne l’histoire comme une fable. Il est peut-être curieux de noter que les
59 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
129 la question sociale. Ainsi, sommes-nous amenés à donner une « importance » relative à des œuvres qui « signifient » plus qu’e
130 e normalien marxiste. Citons quelques phrases qui donneront le ton et les thèmes principaux : J’avais vingt ans. Je ne laisserai
131 tre époque » — pour reprendre la définition qu’en donnait ici même M. Pierre Maury. C’est à peu près dans le même sens que M. R
60 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
132 é s’il le faut dans de plus vastes locaux, pourra donner accès à un ensemble aussi complet que possible d’artistes nés dans le
133 lui-même et aux yeux du public, des facilités que donne à sa production l’appareil des dogmes spécifiquement catholiques, con
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
134 ur de l’École de la Sagesse de Darmstadt vient de donner au Trocadéro trois conférences sur les problèmes fondamentaux de la c
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
135 st moins visible, mais dont la présence constante donne au livre toute sa gravité. Maurice Baring exprime ce troisième sujet
136 harles Du Bos, dans la très belle préface qu’il a donnée à la traduction française note avec raison que M. Baring se montre « 
137 ure religieuse. Celui de La Princesse Blanche 20 donne sans aucun doute l’accord le plus profond de l’œuvre de Baring. En vo
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
138 évirent, dans le premier, dès ses origines, ne se donnèrent cours par contre qu’à la fin du second. Le Moment et les Attaques con
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
139 et un grade de docteur ès lettres, vient de nous donner un livre bien utile22. En vérité, il fallait une sorte d’intrépidité
140 u xixe . La littérature anglaise, au contraire, a donné toute une suite de chefs-d’œuvre lyriques à sujets alpestres. « Toute
141 s : l’aviation et l’alpinisme. On commence à nous donner quelques « romans de l’air », et certains sont remarquables. Se trouv
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
142 ’il a conçu ? Et comment trouver le courage de se donner à cet idéal, dont la réalisation pratique lui répugne encore ? Il s’e
143 enaîtra bientôt à la vie, mais cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes toutes
144 urs l’absence absolue d’hypocrisie de sa part qui donne aux choses les plus banales une nouveauté frappante. Cela éclate part
145 montagne en face du mont Maya et pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enfants étaient s
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
146 ais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air — je suis prêt à le concéder au-delà de ce qu’il espère. Par in
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
147 s l’année 1886, où il publiait son essai, Frommel donnait ainsi le diagnostic du roman moderne ; ne serait-il pas frappant, en
68 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
148 essai le plus discursif, relativement, celui qui donne son titre au recueil, les mots-clés : mesure, forme, grandeur, ne son
149 omplicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sensation à peu près unique en ce temps d’une pensée autoritaire.
69 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
150 ssez ternes, pour le plaisir que par ailleurs ils donnent à notre intelligence plus avide, au fond, de formules adroites que de
151 traditionnel de l’esprit français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre les affirmations massiv
152 u péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiqu
70 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
153 Descartes est l’un des plus mauvais qui aient été donnés au monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaa
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
154 osion, l’histoire se purifiera jusqu’au mythe. La donnée initiale est bien la même : c’est l’attrait d’une vision qui transcen
155 Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se donner à l’instant, à cette heure « au moins très sévère ». Gagner 40 000 fr
156 out cela avec de la littérature. Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de devenir un mythe à force de pureté dans la réa
72 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
157 losophiques, les meilleurs de son époque. Cela ne donnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une idée de l’importance du p
158 agments des Conversations avec Eckermann que nous donnons dans ce numéro n’ont pas été choisis pour dissiper trop facilement un
159 aussi du « Sturm und Drang » auquel Goethe devait donner l’expression littéraire la plus parfaite avec Werther. Et nous ne man
160 même la plus puissante qu’il nous ait jamais été donné , à nous enfants de la terre, de percevoir. » Et certes, on ne voit gu
73 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
161 suscite l’aventure spirituelle. Le seul aussi qui donne un sens à la douceur de vivre, à la tendresse. 9. Février 1932. Pour
74 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
162 contact avec le réel, c’est le fait que celui qui donne un coup se met à portée d’une riposte. Ils préfèrent couvrir de fleur
75 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
163 es bien décidés à ne pas rancir dans une doctrine donnée . La seule pureté vraiment révolutionnaire, c’est celle de la violence
76 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
164 er ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur rappeler des vérités
165 questions. Il n’y a aucune raison de ne pas leur donner de réponses ». Au fond, M. Nizan reproche à nos philosophes d’exclure
77 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
166 . Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un
167 eau, c’est de transcender la morale et ses canons donnés d’avance. L’audace du « choix » ou du « dépassement », cette vertu qu
168 e la foi est inverse. Elle fait voir le mal comme donnée immédiate ; puis le bien ; puis le péché et le pardon. Et la grâce es
78 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
169 savoir si Martin, « objecteur de conscience », a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle
79 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
170 ceux auxquels, peut-être mieux qu’à nous, il sera donné de les comprendre en vérité, c’est-à-dire de les réaliser en obéissan
80 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
171 it qu’elle le paie du prix de l’âme même. On nous donne à choisir entre un régime bourgeois odieux, raté, dont nous mourrons,
172 ine de nos doctrines antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de pain. Ceux qui ne promettent que du pain, finalement n’en donn
173 ux qui ne promettent que du pain, finalement n’en donnent jamais. Nous avons en commun avec eux certains mots d’ordre immédiats
174 sme formidable. Je crois que seule la foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne où je veux êt
81 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
175 ce ». Elles condensent la vie de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enracinées. Il advint pourtant
176 me, dès qu’il devient délectation des sentiments, donne naissance à une lâcheté singulière devant la vie. Né d’un retard dans
177 r une averse. Cours à la rencontre de ton père et donne -lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscurité tomba
82 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
178 sorte de compromis sentimental, à l’Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien qui unissait
179 d jusque dans des objets — et c’est cela seul qui donne un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et vous allez me
180 s œillets rouges en expliquant qu’elle devait les donner au hasard, à une jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes
181 la jeune femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne sûmes pas
182 terrompre une comédie aux attitudes convenues, et donne l’air bête aux acteurs. Puis Gérard embrassa paternellement la belle
83 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
183 rieux dans les affaires : une civilisation qui se donne à elle-même un défilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de rai
184 qui est plein de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions d
84 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
185 estiaire, il enfilait une manche de pardessus, me donnait l’autre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de
186 tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » x Visite à Babits Personne, à ma connaissanc
187 ès d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’é
188 littéraire de cette race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident), revue fondée par ces
189 doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale12. Les signes parlent, et certains sages : nous
190 phrases simples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stride
191 s écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne s
192 itte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle m’a donné  ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet devie
85 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
193 signe maintenant Scardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’étai
194 t de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plu
195 Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pr
196 Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’éc
86 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
197 remière habitude. 22 avril 1929 Mes fenêtres donnent sur la rivière. En m’y penchant je puis me voir dans l’eau plate, éla
198 compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le r
199 l’âcreté des arbres désirables, que ne vous ai-je donné ma vie ! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages, de
87 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
200 teur du terme. La notion moderne de superflu, qui donne aux plaisirs mondains l’aspect absurde que nous leur connaissons, cet
201 s d’autres empêchements que ceux-là justement qui donnent sa raison d’être au labeur des journées. Nous voici délivrés de la gr
202 s secrètes du grand capitalisme. Satan lui-même y donne ses directives. Et regardez les têtes qui vous entoureront. Personne,
88 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
203 soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre. C’est tout près parce que j’ai peur
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
204 ce ». Elles condensent la vie de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enracinées. Il advint pourtant
205 me, dès qu’il devient délectation des sentiments, donne naissance à une lâcheté singulière devant la vie. Né d’un retard dans
206 r une averse. Cours à la rencontre de ton père et donne -lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscurité tomba
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
207 rieux dans les affaires : une civilisation qui se donne à elle-même un défilé de mannequins. Comme tout ce qui n’a pas de rai
208 qui est plein de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclusions d
91 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
209 estiaire, il enfilait une manche de pardessus, me donnait l’autre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de
210 tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. » Visite à Babits Personne, à ma connaissance,
211 ès d’être comblé dans ce pays où les courtiers ne donnent pas encore le ton. La littérature hongroise n’est guère connue à l’ét
212 littéraire de cette race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident), revue fondée par ces
213 doit au charme égyptien du peuple errant qui lui donna sa musique nationale9. Les signes parlent, et certains sages : nous e
214 phrases simples, tragiques, à peine modulées, qui donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme, avant la chute stride
215 s écoutent au-delà de leur musique — car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne s
216 itte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle m’a donné  ? Cette notion plus vive d’un univers où la présence de l’Objet devie
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
217 teur du terme. La notion moderne de superflu, qui donne aux plaisirs mondains l’aspect absurde que nous leur connaissons, cet
218 s d’autres empêchements que ceux-là justement qui donnent sa raison d’être au labeur des journées. Nous voici délivrés de la gr
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
219 signe maintenant Scardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’étai
220 t de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plu
221 Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pr
222 Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’éc
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
223 remière habitude. 22 avril 1929 Mes fenêtres donnent sur la rivière. En m’y penchant je puis me voir dans l’eau plate, éla
224 compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le r
225 l’âcreté des arbres désirables, que ne vous ai-je donné ma vie ! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages, de
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
226 oui… et nous avec ! » Selon l’humeur du jour, je donne raison à l’une ou à l’autre de ces lettres. Pas d’importance. Ce qui
227 le disait l’autre jour à Tavannes où nous avions donné deux conférences successives devant un vaste rassemblement de jeunes
228 t pas démesurées. Elles doivent au contraire nous donner la vraie mesure de nos soucis, de nos misérables cafards, de nos crai
229 l’aube est l’heure du pardon délivrant — et je me donne au jour américain ! Sur le grand fond sonore à bouche fermée des usin
230 nt désiré, pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel, à 1
231 arer pour la suite, pour l’heure où ils devront «  donner  ». Le premier devoir d’une réserve est de maintenir ses forces intact
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
232 gêné. Mais ce sens naturel du service, il lui fut donné de l’exercer dans d’autres dimensions humaines que celles du petit Ét
233 s jours soient prolongés dans le pays que Dieu te donne  » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces mots s’an
234 cles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne  ».
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
235 re moi, l’horizon des collines, sont le cadre qui donne au tableau sa signification privilégiée. Ici le cœur et l’âme ont leu
236 la nuit, quand les violoneux du village viennent donner la sérénade. Et nous montons à ce balcon sur l’eau, accroché aux très
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
237 ous a faits républicains, voilà cent ans. Il nous donne aujourd’hui nos meilleurs socialistes. C’est un pays qui est « avancé
99 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
238 même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du genre. Son succès en Allemagne remonte aux pr
100 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
239 ude très nettement non conformiste. Elle vient de donner un remarquable fascicule intitulé la Fin du bourgeois, au sommaire du