1
les flammes, les soleils et aussi les grimaces de
douleur
de ses tableaux. Il faut louer Paul Colin de n’avoir rien caché des m
2
laisir : déjà nous en sommes à cultiver certaines
douleurs
, plaisirs rares ; et les dissonances les plus aiguës prennent la plac
3
tes les émotions de l’âme, et lui multipliant ses
douleurs
en les lui nommant », ils décrivent le tourment dont sortira peut-êtr
4
r ma vie — toute ma joie ! » Ce n’était plus une
douleur
rare que j’aimais dans ces brutalités, c’était ma liberté agissante.
5
deur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa
douleur
. Les bœufs blancs, les roues peintes du char, l’Italie des poètes… Ma
6
ait plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la
douleur
nette d’un amour réveillé l’envahit. Et Closain rencontre, dans l’iné
7
aste et profond comme l’époque. « Voulez-vous des
douleurs
, la mort ou des chansons ? » On a l’hallucination du décor des capita
8
, sans doute parce que c’est là que se nouent les
douleurs
les plus atrocement inutiles. La première fois, au théâtre. Dans l’om
9
s ; car on pardonne l’ivresse, mais non certaines
douleurs
. Même, je fus obligé de confier à un ami que j’en avais repris … Les
10
origines. Le vieux père s’effondre de honte et de
douleur
. « On vend de l’étoffe… eux ils se vendent ! » Mais Jacob a renié ses
11
il y a dans l’œuvre de René Crevel un sens de la
douleur
et un sérieux humain qui forcent la sympathie. ai. « René Crevel :
12
Paul Éluard, Capitale de la
douleur
(mai 1927)aj Nocturnes aux caresses coupantes comme certaines herb
13
préhensible. aj. « Paul Éluard : Capitale de la
douleur
(NRF) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 192
14
e glisse un poème où vous aimiez à la folie votre
douleur
. Narcisse se contemple au miroir de son monocle. Au petit matin, il s
15
isirs, avec assurance contre faillites morales et
douleurs
d’amour — ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les ca
16
Sauter follement d’une destinée dans l’autre, de
douleurs
en ivresses avec la même joie, mon cheval fou, mon beau Désir s’ébrou
17
t de Liszt et de Chopin, c’était l’amour, donc la
douleur
; ici, c’est l’absence d’amour, par refus de souffrir. Mais chez un ê
18
cet axiome qui devint la formule de mes premières
douleurs
morales. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué
19
t ceci il y a surtout de la nervosité, de petites
douleurs
de jeunes bourgeois. Essayer de venir me dire ça chez moi, n’est-ce p
20
cet axiome qui devint la formule de mes premières
douleurs
morales. Après six ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué
21
t ceci il y a surtout de la nervosité, de petites
douleurs
de jeune bourgeois. Essayez de venir me dire ça chez moi, n’est-ce pa
22
temporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa
douleur
aussi, douleur d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie car l’
23
yant cure des statistiques — et sa douleur aussi,
douleur
d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie car l’orgueil hongroi
24
ention, que l’on pourrait baptiser la pensée sans
douleur
, et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle ! Elle en
25
le malthusianisme des virtuoses de la pensée sans
douleur
, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone et de l’ascens
26
e humiliation rénovatrice, une joie au sein de la
douleur
, la force de supporter des souffrances physiques, la force et la joie
27
vidu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans
douleur
!), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre
28
temporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa
douleur
aussi, douleur d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car
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yant cure des statistiques — et sa douleur aussi,
douleur
d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car l’orgueil hongr
30
temporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa
douleur
aussi, douleur d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car
31
yant cure des statistiques — et sa douleur aussi,
douleur
d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car l’orgueil hongr
32
oque à l’occasion des Auvergnats, mais grimace de
douleur
à nous entendre. Écoutez les jeunes gens dans la rue (« sur la rue »
33
dormir, mais en vain : elle s’est fait mal, et la
douleur
tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que cet « ordre » so
34
long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
douleur
, non plus que sans volupté. Mais le sens et la fin seuls importent, e
35
pose. Et l’on voit que son rire n’est rien que la
douleur
du témoin de l’Esprit au milieu de la foule. L’originalité Qu’e
36
ux voluptés de l’aventure, à la psychologie de la
douleur
physique. Ses héros subissent, avec un héroïsme et une révolte plus é
37
l’homme est un acte La joie de l’homme, ou sa
douleur
, tels sont les signes de son existence concrète, cependant que l’ango
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dormir, mais en vain : elle s’est fait mal, et la
douleur
tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que cet « ordre » so
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vidu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans
douleur
!), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre
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long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
douleur
, non plus que sans volupté. Mais le sens et la fin seuls importent, e
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dormir, mais en vain : elle s’est fait mal, et la
douleur
tient réveillé. On a essayé de nous faire croire que cet « ordre » so
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vidu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans
douleur
!), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre
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long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans
douleur
, non plus que sans volupté. Mais le sens et la fin seuls importent, e
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ssionniste et complaisant dans la description des
douleurs
physiques. Au total, Edschmid est plus fort. Attendrons-nous la proch
45
). Mais la pensée se dégage mieux. Quoique toute
douleur
morale puisse être ramenée à un système de coordonnées sociales, on a
46
c’est lui qui nous contrôle, c’est lui qui, sans
douleur
, marque tant de « travaux » de son poinçon d’inefficacité67. Machines
47
— que doit s’adresser la pitié. La pensée sans
douleur
Cette sobriété méfiante et cette absence de pétulance intellectuel
48
invention, que l’on peut baptiser la pensée sans
douleur
et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle. Elle en fi
49
rend son examen relativement aisé. La pensée sans
douleur
, en effet, est d’abord une pensée systématique. Cet adjectif évoque d
50
de joie secrète, ni jamais secouée de sursauts de
douleur
, puisqu’elle prend son gîte à l’abri des atteintes de la mort, mais a
51
eté sociale par décret des tyrans, la pensée sans
douleur
par des diplômes et des titres, la religion sans foi par le respect p
52
c’est lui qui nous contrôle, c’est lui qui, sans
douleur
, marque tant de « travaux » de son poinçon d’inefficacité69. Machines
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— que doit s’adresser la pitié. La pensée sans
douleur
Cette sobriété méfiante et cette absence de pétulance intellectuel
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invention, que l’on peut baptiser la pensée sans
douleur
et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle. Elle en fi
55
rend son examen relativement aisé. La pensée sans
douleur
, en effet, est d’abord une pensée systématique. Cet adjectif évoque
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de joie secrète, ni jamais secouée de sursauts de
douleur
, puisqu’elle prend son gîte à l’abri des atteintes de la mort, mais a
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eté sociale par décret des tyrans, la pensée sans
douleur
par diplômes et titres, la religion sans foi par le respect public ;
58
vre. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des
douleurs
dans les jambes, et m’en parle d’abord, pour me mettre en confiance.
59
vre. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des
douleurs
dans les jambes, et m’en parle d’abord, pour me mettre en confiance.
60
vre. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des
douleurs
dans les jambes, et m’en parle d’abord, pour me mettre en confiance.
61
, la création tout entière soupire et souffre des
douleurs
de l’enfantement… Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. » (R
62
. Le capital est en bonne voie d’étatisation sans
douleur
. Idéalisme et réalisme ont fait faillite. Le seul adversaire du régim
63
te, intense, infiniment intéressante… Or c’est la
douleur
seule qui rend consciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime sou
64
. Le capital est en bonne voie d’étatisation sans
douleur
. Idéalisme et réalisme ont fait faillite. Le seul adversaire du régim
65
fureur dionysiaque où la joie de détruire devient
douleur
, et dans l’angoisse d’une puissance anéantie par son succès, que Niet
66
reud) de telle manière que la cause secrète de sa
douleur
en vient à se confondre avec le fait de vivre en général. D’où l’idée
67
réjouis de lui ; mon mal est ce que je veux et ma
douleur
est ma santé. Je ne vois donc pas de quoi je me plains, car mon mal m
68
je souffre agréablement, et tant de joie dans ma
douleur
que je suis malade avec délices. Chrétien de Troyes. Il faut avoir
69
nte, si animale pourrait-on dire, qu’il oublie la
douleur
et le danger dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de s
70
romantique occidental comme un homme pour qui la
douleur
, et spécialement la douleur amoureuse, est un moyen privilégié de con
71
un homme pour qui la douleur, et spécialement la
douleur
amoureuse, est un moyen privilégié de connaissance. Certes, cela vaut
72
’obsession de l’Européen : connaître à travers la
douleur
, c’est le secret du mythe de Tristan, l’amour-passion à la fois parta
73
a vie non par lassitude de vivre, par peur ou par
douleur
, mais dans un état de parfait détachement de la matière… Cinq genres
74
t fin à sa vie « non par lassitude ni par peur ou
douleur
, mais dans un état de parfait détachement de la matière…48 ». Voici
75
eux fond breton. Ce principe, c’est l’amour de la
douleur
considérée comme une ascèse, le « mal aimé » des troubadours. Voici T
76
fût pas porté. Ainsi Tristan veut se venger de sa
douleur
et de ses peines, et contre son mal, il avise un remède dont il doubl
77
d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une
douleur
qu’elle est amère. Comment cela peut-il s’expliquer ? Tout le monde r
78
e répond, sans hésiter, que lorsqu’on parle d’une
douleur
amère, on s’exprime par métaphore, au figuré. Le sens propre du mot «
79
En vérité, il n’y a pas moins d’amertume dans la
douleur
que dans le goût du sel, mais ce que nous désignons dans l’une et l’a
80
dant — une illusion de gloire libératrice dont la
douleur
serait encore le signe ! Ainsi s’opère le renversement tragique : se
81
reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
douleur
, se soulage en regardant un miroir et croit y voir l’image de ses pet
82
s misères !) je me repais de ces peines et de ces
douleurs
-là avec une sorte de volupté si poignante que, si l’on vient m’en arr
83
bien le cours des choses de ce monde ? Est-ce une
douleur
physique, ou bien quelque rigueur injuste de fortune ? Pétrarque. —
84
ement, « cette joie majestueuse qui fait toute la
douleur
du Roman ». Car pour l’atteindre ou seulement la pressentir, il eût f
85
toujours lié à notre haine, et nos plaisirs à nos
douleurs
. Il n’est pas de cause isolée qui nous détermine purement. Entre la j
86
. C’est parce que la passion n’existe pas sans la
douleur
qu’elle nous rend désirable notre perte. Écoutons la Religieuse portu
87
z-moi donc toujours, faites-moi souffrir de pires
douleurs
encore ! » Vers la fin du xviiie siècle, c’est une autre femme qui d
88
ité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la
douleur
, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ressentir étern
89
r sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette
douleur
qui m’est indiciblement chère… Notre engagement n’était pas pris pour
90
produit pas la moitié autant d’impression que la
douleur
, ensuite, outre ce désagrément dans la quantité d’émotion, la sympath
91
s excitent. » Voilà qui est vrai : nous aimons la
douleur
, et le bonheur nous ennuie un peu… Cela vous paraît tout naturel ? Et
92
qui en un instant pénètre l’âme entière naît une
douleur
qui la transporte au-dessus d’elle-même et de tout le créé. Elle n’as
93
te, intense, infiniment intéressante… Or c’est la
douleur
seule qui rend consciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime sou
94
réjouis de lui ; mon mal est ce que je veux et ma
douleur
est ma santé. Je ne vois donc pas de quoi je me plains, car mon mal m
95
je souffre agréablement, et tant de joie dans ma
douleur
que je suis malade avec délices. Chrétien de Troyes. Il faut avoir
96
nte, si animale pourrait-on dire, qu’il oublie la
douleur
et le danger dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de s
97
romantique occidental comme un homme pour qui la
douleur
, et spécialement la douleur amoureuse, est un moyen privilégié de con
98
un homme pour qui la douleur, et spécialement la
douleur
amoureuse, est un moyen privilégié de connaissance. Certes, cela vaut
99
’obsession de l’Européen : connaître à travers la
douleur
, c’est le secret du mythe de Tristan, l’amour-passion à la fois parta
100
t fin à sa vie « non par lassitude ni par peur ou
douleur
, mais dans un état de parfait détachement de la matière…48 ». Voici l
101
eux fond breton. Ce principe, c’est l’amour de la
douleur
considérée comme une ascèse, le « mal aimé » des troubadours. Voici T
102
fût pas porté. Ainsi Tristan veut se venger de sa
douleur
et de ses peines, et contre son mal, il avise un remède dont il doubl
103
d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une
douleur
qu’elle est amère. Comment cela peut-il s’expliquer ? Tout le monde r
104
e répond, sans hésiter, que lorsqu’on parle d’une
douleur
amère, on s’exprime par métaphore, au figuré. Le sens propre du mot «
105
En vérité, il n’y a pas moins d’amertume dans la
douleur
que dans le goût du sel, mais ce que nous désignons dans l’un et l’au
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dant — une illusion de gloire libératrice dont la
douleur
serait encore le signe ! Ainsi s’opère le renversement tragique : se
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reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
douleur
, se soulage en regardant un miroir et croit y voir l’image de ses pet
108
s misères !) je me repais de ces peines et de ces
douleurs
-là avec une sorte de volupté si poignante que, si l’on vient m’en arr
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bien le cours des choses de ce monde ? Est-ce une
douleur
physique, ou bien quelque rigueur injuste de fortune ? Pétrarque. — R
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ement, « cette joie majestueuse qui fait toute la
douleur
du Roman ». Car pour l’atteindre ou seulement la pressentir, il eût f
111
toujours lié à notre haine, et nos plaisirs à nos
douleurs
. Il n’est pas de cause isolée qui nous détermine purement. Entre la j
112
. C’est parce que la passion n’existe pas sans la
douleur
qu’elle nous rend désirable notre perte. Écoutons la Religieuse portu
113
z-moi donc toujours, faites-moi souffrir de pires
douleurs
encore ! » Vers la fin du xviiie siècle, c’est une autre femme qui d
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ité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la
douleur
, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ressentir étern
115
r sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette
douleur
qui m’est indiciblement chère… Notre engagement n’était pas pris pour
116
produit pas la moitié autant d’impression que la
douleur
, ensuite, outre ce désagrément dans la quantité d’émotion, la sympath
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s excitent. » Voilà qui est vrai : nous aimons la
douleur
, et le bonheur nous ennuie un peu… Cela vous paraît tout naturel ? Et
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qui en un instant pénètre l’âme entière naît une
douleur
qui la transporte au-dessus d’elle-même et de tout le créé. Elle n’as
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te, intense, infiniment intéressante… Or c’est la
douleur
seule qui rend consciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime sou
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réjouis de lui ; mon mal est ce que je veux et ma
douleur
est ma santé. Je ne vois donc pas de quoi je me plains, car mon mal m
121
je souffre agréablement, et tant de joie dans ma
douleur
que je suis malade avec délices. Chrétien de Troyes. Il faut avoir
122
nte, si animale pourrait-on dire, qu’il oublie la
douleur
et le danger dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de s
123
romantique occidental comme un homme pour qui la
douleur
, et spécialement la douleur amoureuse, est un moyen privilégié de con
124
un homme pour qui la douleur, et spécialement la
douleur
amoureuse, est un moyen privilégié de connaissance. Certes, cela vaut
125
’obsession de l’Européen : connaître à travers la
douleur
, c’est le secret du mythe de Tristan, l’amour-passion à la fois parta
126
t fin à sa vie « non par lassitude ni par peur ou
douleur
, mais dans un état de parfait détachement de la matière… »41. Voici l
127
eux fond breton. Ce principe, c’est l’amour de la
douleur
considérée comme une ascèse, le « mal aimé » des troubadours. Voici T
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fût pas porté. Ainsi Tristan veut se venger de sa
douleur
et de ses peines, et contre son mal, il avise un remède dont il doubl
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d’un goût qu’il est amer mais on dira aussi d’une
douleur
qu’elle est amère. Comment cela peut-il s’expliquer ? Tout le monde r
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e répond, sans hésiter, que lorsqu’on parle d’une
douleur
amère, on s’exprime par métaphore, au figuré. Le sens propre du mot «
131
En vérité, il n’y a pas moins d’amertume dans la
douleur
que dans le goût du sel, mais ce que nous désignons dans l’une et l’a
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dant — une illusion de gloire libératrice dont la
douleur
serait encore le signe ! Ainsi s’opère le renversement tragique : se
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reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
douleur
, se soulage en regardant un miroir et croit y voir l’image de ses pet
134
s misères !) je me repais de ces peines et de ces
douleurs
-là avec une sorte de volupté si poignante que, si l’on vient m’en arr
135
bien le cours des choses de ce monde ? Est-ce une
douleur
physique, où bien quelque rigueur injuste de fortune ? Pétrarque. —
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ement, « cette joie majestueuse qui fait toute la
douleur
du Roman ». Car pour l’atteindre ou seulement la pressentir, il eût f
137
toujours lié à notre haine, et nos plaisirs à nos
douleurs
. Il n’est pas de cause isolée qui nous détermine purement. Entre la j
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. C’est parce que la passion n’existe pas sans la
douleur
qu’elle nous rend désirable notre perte. Écoutons la Religieuse portu
139
z-moi donc toujours, faites-moi souffrir de pires
douleurs
encore ! » Vers la fin du xviiie siècle, c’est une autre femme qui d
140
ité d’aimer comme je l’ai fait. Lorsqu’on fuit la
douleur
, c’est qu’on ne veut plus aimer. Celui qui aime devra ressentir étern
141
r sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette
douleur
qui m’est indiciblement chère… Notre engagement n’était pas pris pour
142
produit pas la moitié autant d’impression que la
douleur
, ensuite, outre ce désagrément dans la quantité d’émotion, la sympath
143
s excitent. » Voilà qui est vrai : nous aimons la
douleur
, et le bonheur nous ennuie un peu… Cela vous paraît tout naturel ? Et
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qui en un instant pénètre l’âme entière naît une
douleur
qui la transporte au-dessus d’elle-même et de tout le créé. Elle n’as
145
te, intense, infiniment intéressante… Or c’est la
douleur
seule qui rend consciente la passion, et c’est pourquoi l’on aime sou
146
asier cendreux. Pendant la nuit — grande était sa
douleur
— la pierre se mit à luire sous la cendre, et le grand feu flamba sou
147
fice et impérialisme, haine et tendresse, joie et
douleur
, sagesse et folie, vie et mort. Rien de plus rare qu’une passion véri
148
a les dents. Il aurait bien voulu parler, mais la
douleur
tordait les mots avant qu’ils aient quitté sa langue. Il essaya de di
149
et le mutisme de la mort, il est plus pur que nos
douleurs
, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 8. La morale du succès,
150
ont parle Baudelaire devrait être plutôt nommée :
douleur
aimée, désir inconscient de la mort. Car ici se sont déclenchés les m
151
fice et impérialisme, haine et tendresse, joie et
douleur
, sagesse et folie, vie et mort. Rien de plus rare qu’une passion véri
152
a les dents. Il aurait bien voulu parler, mais la
douleur
tordait les mots avant qu’ils aient quitté sa langue. Il essaya de di
153
et le mutisme de la mort, il est plus pur que nos
douleurs
, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 18. La morale du succès
154
ont parle Baudelaire devrait être plutôt nommée :
douleur
aimée, désir inconscient de la mort. Car ici se sont déclenchés les m
155
fice et impérialisme, haine et tendresse, joie et
douleur
, sagesse et folie, vie et mort. Rien de plus rare qu’une passion véri
156
a les dents. Il aurait bien voulu parler, mais la
douleur
tordait les mots avant qu’ils aient quitté sa langue. Il essaya de di
157
et le mutisme de la mort, il est plus pur que nos
douleurs
, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel. 20. La morale du succès
158
ct de cet infini, plus puissant que la joie et la
douleur
. Dans le vertige de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul
159
pose. Et l’on voit que son rire n’est rien que la
douleur
du témoin de l’Esprit, au milieu de la foule. 4.L’originalité Q
160
eud), de telle manière que la cause secrète de sa
douleur
en vient à se confondre avec le fait de vivre en général. D’où l’idée
161
-ce que cela nous ferait ? Ce serait la fin de la
douleur
du monde. Certains jours, il me semble que la folie des peuples, des
162
que la conscience s’éveille généralement dans la
douleur
, mais ils préfèrent l’anesthésie. Aussi n’ont-ils pas de philosophes,
163
-ce que cela nous ferait ? Ce serait la fin de la
douleur
du monde. Certains jours, il me semble que la folie des peuples, des
164
-ce que cela nous ferait ? Ce serait la fin de la
douleur
du monde. Certains jours, il me semble que la folie des peuples, des
165
emporelle, n’ayant cure des statistiques — et sa
douleur
aussi, douleur d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car
166
ant cure des statistiques — et sa douleur aussi,
douleur
d’orgueil blessé, mais qui emporte la sympathie : car l’orgueil hongr
167
le malthusianisme des virtuoses de la pensée sans
douleur
, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone et de l’ascens
168
vidu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée sans
douleur
!), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre
169
vre. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des
douleurs
dans les jambes, et m’en parle d’abord, pour me mettre en confiance.
170
, la création tout entière soupire et souffre des
douleurs
de l’enfantement… Car c’est en espérance que nous sommes sauvés » (Ro
171
le plaindre et le réconforter, le mari se tord de
douleur
. « La femme a mal, dit-on, mais c’est l’homme qui souffre. » Une sema
172
. Le capital est en bonne voie d’étatisation sans
douleur
. Idéalisme et réalisme ont fait faillite. Le seul adversaire du régim
173
. On me fusille et on le pend d’office. Fin de la
douleur
de Duperrier. Mais voilà !… les Américains ont gagné la guerre. La Su
174
rrier sur un procès perdu (décembre 1947)j Ta
douleur
, du Périer, sera donc éternelle ? Et les tristes discours… … Est-ce q
175
. On me fusille et on le pend d’office. Fin de la
douleur
de Duperrier. Mais voilà… Les Américains ont gagné la guerre. L
176
ct de cet infini, plus puissant que la joie et la
douleur
. Dans le vertige de revenir toucher cet absolu, sensible à celui seul
177
fureur dionysiaque où la joie de détruire devient
douleur
, et dans l’angoisse d’une puissance anéantie par son succès, que Niet
178
agitées par l’Esprit submergent le psalmiste, la
douleur
l’a noyé, et son salut n’est plus que dans la mort par l’eau. L’amert
179
ts, l’eau-mère. Et l’homme s’y noie et y meurt de
douleur
, il est noyé par l’amertume non par l’eau. C’est la saveur d’une vie
180
n écrit, c’est pour agir : il acceptera donc sans
douleur
d’amour-propre les conditions prescrites de l’action, définies par le
181
que la conscience s’éveille généralement dans la
douleur
, mais ils préfèrent l’anesthésie. Aussi n’ont-ils pas de philosophes,
182
oque à l’occasion des Auvergnats, mais grimace de
douleur
à nous entendre. Écoutez les jeunes gens dans la rue (« sur la rue »
183
omme les fumées d’un sol volcanique, la haine, la
douleur
et l’espérance. Europe, vaste spectacle en désordre, où l’homme se tr
184
t comprendre, écrit-il, cette contradiction de la
douleur
: ne point se révéler et faire mourir l’amour ; se révéler et faire m
185
amertume : « Elle a choisi le cri, j’ai gardé la
douleur
», tandis qu’Hamlet pousse Ophélia au suicide et semble indifférent à
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! Ils tirent sur les ouvriers ! » Le vieux cri de
douleur
des villes européennes, le cri de douleur des faubourgs s’est propagé
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cri de douleur des villes européennes, le cri de
douleur
des faubourgs s’est propagé dans les avenues lugubres de Berlin, entr
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! Ils tirent sur les ouvriers ! » Le vieux cri de
douleur
des villes européennes, le cri de douleur des faubourgs s’est propagé
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cri de douleur des villes européennes, le cri de
douleur
des faubourgs s’est propagé dans les avenues lugubres de Berlin, entr
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r les avantages d’un peu plus de coopération sans
douleur
, tout en se gardant d’attaquer de front les préjugés nationalistes et
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« la création tout entière soupire et souffre les
douleurs
de l’enfantement » et qu’elle attend « dans un ardent désir la révéla
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« la création tout entière soupire et souffre les
douleurs
de l’enfantement » et qu’elle attend « dans un ardent désir la révéla
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e : « Qui a cent sortes d’amours a cent sortes de
douleurs
; qui a un amour a une douleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de doule
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a cent sortes de douleurs ; qui a un amour a une
douleur
; qui n’a pas d’amour n’a pas de douleur. » Si l’on s’en tient aux te
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ur a une douleur ; qui n’a pas d’amour n’a pas de
douleur
. » Si l’on s’en tient aux textes, la cause est entendue : l’Asie méta
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élité. « Qui comprendra cette contradiction de la
douleur
: ne point se révéler, et faire mourir l’amour ; se révéler, et faire
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us profond que le jour ne l’a vu. Profonde est sa
douleur
— Mais la joie plus profonde encore que la peine : La douleur dit : P
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is la joie plus profonde encore que la peine : La
douleur
dit : Passe et finis ! Mais toute joie veut l’éternité, Veut la profo
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lus jamais aussi nettement distinct de tout autre
douleur
ou joie. Le sentiment qu’expriment les troubadours est typiquement ad
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t comprendre, écrit-il, cette contradiction de la
douleur
: ne point se révéler et faire mourir l’amour ; se révéler et faire m
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amertume : « Elle a choisi le cri, j’ai gardé la
douleur
», tandis qu’Hamlet pousse Ophélia au suicide et semble indifférent à