1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 une allégresse héroïque qu’infuse à son corps la douce matière. L’air et le sol, dieux rivaux, se le disputent, et il oscill
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 is la joie d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’être vai
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
3 s’arrêtaient avec un sifflement particulièrement doux pour ma fatigue, et ces gens pressés et songeurs respectaient la foli
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 moins spirituel et plus cinglant. Au lieu de vin doux , on nous sert des cocktails (un Musset triple-sec). Au lieu du cynism
5 va crever sur le monde. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos langues aériennes. On n’acceptera plus
5 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
6 pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adieu, et l
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
7 Mais l’ombre de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’e
7 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
8 aveur ; une phrase naturellement grave ; une voix douce et virile ; et quel beau titre ! « Saisir » n’est-ce point l’acte ess
8 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
9 là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « C
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
10 s-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), n
10 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
11 paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je pense à ce qu’
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
12 leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce lumière d’un soleil caché14. » Écrire, tout en se taisant. Et ceux-là
12 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
13 de Coty. Description des « petits purs » De doux jeunes gens trop bien peignés viennent vous tenir des théories effara
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
14 Mais l’ombre de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’e
14 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
15 s-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), n
16 paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
17 là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande…14 » Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
18 din, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malentendu qui nous rapproche sous la forme, respectivement, d’une ca
19 ux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux . Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu’irai-je d
20 ulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout
21 x rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux , hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfai
22 ui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus do
23 qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que toutes choses est la rencontre sous un arbre noir d’une femme aba
24 ans mes bras. Elle rêvait, ses mains étaient très douces , et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle éta
25 e paire de saucisses croquantes et de la moutarde douce . Le journal local m’avait apporté cette ration de bouleversements, lo
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
26 s-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), n
27 paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
28 là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande… »13 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « C
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
29 din, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malentendu qui nous rapproche sous la forme, respectivement, d’une ca
30 ux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux . Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu’irai-je d
31 ulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout
32 x rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux , hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfai
33 ui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus do
34 qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que toutes choses est la rencontre sous un arbre noir d’une femme aba
35 ans mes bras. Elle rêvait, ses mains étaient très douces , et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle éta
36 e paire de saucisses croquantes et de la moutarde douce . Le journal local m’avait apporté cette ration de bouleversements, lo
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
37 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
38 e rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, q
39 ue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt doux . Shannon, Irlande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame q
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
40 a qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la respirati
22 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
41 ’esprit, la réalité réelle. Ils sont tolérants et doux , non dépourvus de ce sadisme qui marque les humanitaires. Ils nous tr
23 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
42 et du Cirque. Les héros de Pierre Girard sont de doux ahuris, qui partent dans la vie avec une conscience pure et des gants
24 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
43 elevé mon front de la poussière. Ils ont mis leur douce main sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais voir tes yeux ! Ils se s
25 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
44 ue les romantiques allemands n’aient été que de «  doux rêveurs », alors qu’ils furent souvent, en réalité, des esprits d’une
26 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
45 ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux . Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne brûlée.
27 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
46 vient, et qui l’accable de présences bizarres, ou douces , mais aussi quelques fois, hostiles. (Et cela peut être comme une pre
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
47 e : matinée. Tout ce qu’il y a de clarté, d’éclat doux , d’abandon à la force sereine de l’air, tout cela dit par les trois s
48 s s’en vont prendre l/10e de billet. Un fort vent doux passe de grandes caresses sur le pelage d’oliviers de la colline tout
29 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
49 uvre d’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans
50 tants, et se coucher ensuite sur la dune, au vent doux . Villages blancs au-dessus des lagunes. Une odeur forte de varech séc
30 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
51 uvre d’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans
52 ondes, et se coucher ensuite sur la dune, au vent doux . Villages blancs au-delà des lagunes transfigurés en mirages de Venis
31 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
53 ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux . Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne brûlée.
54 e : matinée. Tout ce qu’il y a de clarté, d’éclat doux , d’abandon à la force sereine de l’air, tout cela dit par les trois s
55 partis pris ? 21 février 1935 Un fort vent doux passe de grandes caresses sur le pelage d’oliviers de la colline tout
32 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
56 rle peu, on boit son bock, sa grenadine, dans une douce détente apathique. En somme, que ce soit dans la société bourgeoise o
33 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
57 s-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est poète aussi, et très belle). N
34 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
58 les cafés, dans la ville médiévale, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristesse des ciels pesants sur les ru
59 n se croyait tout permis, et nous pensons avec un doux ricanement à cette époque wilhelminienne où un « Akademiker » (étudia
35 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
60 perd peu à peu dans la campagne, par des courbes douces et nettes. Nul disparate en tout cela : voilà le miracle hollandais.
36 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
61 Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Beau doux copain, tant riche est ce séjour Que ne veux jamais plus voir aube ni
62 œur ne s’en doit point défaire Ni jamais joie, ni douce , ni bonne. Ne puis entrevoir en promesse : Cent joies aurais-je par p
63 e suis envers elles humble, complaisant, loyal et doux , tendre, respectueux et fidèle… Je n’aime rien, sauf cet anneau qui m
64 . 81. Ibid., p. 298. 82. Histoire de Bailé au doux langage, trad. G. Dottin (L’Épopée irlandaise, Paris 1926). 83. H. 
37 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
65 Nuit. C’est dans la mort que l’amour est le plus doux  ; pour le vivant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux my
66 vant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux mystères. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le
38 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
67 ite encore une strophe de Thibaut de Champagne : Douce dame, s’il vos plesoit un soir M’avriez vos plus de joie doné C’onque
39 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
68 u te tiendras devant le frère, avec ses yeux tout doux qui vous transpercent comme un petit vent du matin sur l’alpage. 1
69 Que la paix soit avec vous Par Jésus au nom très doux . (Pendant le chant, le vieillard a disparu.) Scène ii. Ulri
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
70 se réjouit à cause du renouveau si agréable et si doux , et à cause du château de Fanjeaux, qui me semble le Paradis ; car am
71 m’a si bien conquis que, par Dieu et ma foi ! ses doux ris restent dans mon cœur ! » Or nous savons que tous ces châteaux so
72 Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Beau doux copain, tant riche est ce séjour Que ne veux jamais plus voir aube ni
73 œur ne s’en doit point défaire Ni jamais joie, ni douce , ni bonne, Ne puis entrevoir en promesse : Cent joies aurais-je par p
74 e suis envers elles humble, complaisant, loyal et doux , tendre, respectueux et fidèle… Je n’aime rien, sauf cet anneau qui m
75 (Marcabru.) Écoutez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !83.
76 peut y rester. On y accède par quatre degrés très doux , mais là n’entrent ni vilains ni malotrus, ces gens-là sont logés dan
77 op. cit., Il, p. 298. 95. Histoire de Bailé au doux langage, trad. G. Dottin (L’Épopée irlandaise, Paris, 1926). 96. Hu
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
78 Nuit. C’est dans la mort que l’amour est le plus doux  ; pour le vivant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux my
79 vant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux mystères. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le
42 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
80 se réjouit à cause du renouveau si agréable et si doux , et à cause du château de Fanjeaux, qui me semble le Paradis ; car am
81 ’a si bien conquis, que, par Dieu et ma foi ! ses doux ris restent dans mon cœur ! ». Or nous savons que tous ces châteaux s
82 Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Beau doux copain, tant riche est ce séjour Que ne veux jamais plus voir aube ni
83 œur ne s’en doit point défaire Ni jamais joie, ni douce , ni bonne, Ne puis entrevoir en promesse : Cent joies aurais-je par p
84 e suis envers elles humble, complaisant, loyal et doux , tendre, respectueux et fidèle… Je n’aime rien, sauf cet anneau qui m
85 (Marcabru.) Écoutez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue75 (M
86 peut y rester. On y accède par quatre degrés très doux , mais là n’entrent ni vilains ni malotrus, ces gens-là sont logés dan
87 op. cit., II, p. 298. 87. Histoire de Bailé au doux langage, trad. G. Dottin (L’Épopée irlandaise, 1926). 88. H. Hubert
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
88 Nuit. C’est dans la mort que l’amour est le plus doux  ; pour le vivant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux my
89 vant, la mort est une nuit de noces, un secret de doux mystères. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
90 ite encore une strophe de Thibaut de Champagne : Douce dame, s’il vos plesoit un soir M’avriez vos plus de joie doné C’onqu
45 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
91 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
46 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
92 erre comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de rimes, je te tire une crotte sur le nez, trois dans
93 de lui nous montre, à la fin de sa vie, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec la véracité d’un
47 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
94 largement assis et attablé, dans une nature moins douce , mais plus drue. Je m’étais bien promis d’y retourner, et c’est encor
48 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
95 ules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux , le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et
49 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
96 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
50 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
97 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
51 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
98 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
52 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
99 ules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux , le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et
53 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
100 leur éclat sur tout ce que nous ferons, comme la douce lumière d’un soleil caché 12 ». Écrire, tout en se taisant. Et ceux-l
54 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
101 octobre 1945)j Lake George (USA) Le clapotis doux d’une pagaie trahit seul le glissement d’un canoë vers le pied du roc
55 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
102 ue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt doux . Shannon, Irlande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame q
56 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
103 en somme qu’exécuter la volonté commune… « Viens, douce mort ! » ce beau choral de Bach, n’est-ce pas le soupir enfantin que
104 que l’on croit parfois distinguer, très bas, très doux , comme une voix du rêve, dans les intervalles effrayants de la cacoph
57 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
105 upation américaine en Allemagne : « Ils sont trop doux , ils sont naïfs, ils ne comprennent rien aux problèmes de l’Europe, d
58 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
106 e rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, q
59 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
107 s’ouvrent les espaces de pâturages nus, en pente douce . Très loin, en silhouette sur la crête d’une colline, nous voyons deu
60 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
108 e rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, q
109 Le paysage pourrait bien être européen : collines douces , bois et prairies, une rivière lente et les longs bâtiments des filat
110 s’ouvrent les espaces de pâturages nus, en pente douce . Très loin, en silhouette sur la crête d’une colline, nous voyons deu
61 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
111 perd peu à peu dans la campagne, par des courbes douces et nettes. Nul disparate en tout cela : voilà le miracle hollandais.
112 erre comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de rimes, je te tire une crotte sur le nez, trois dans
113 de lui nous montre, à la fin de sa vie, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec la véracité d’un
114 ules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux , le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et
62 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
115 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
63 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
116 e rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, q
64 1946, Journal des deux mondes. Virginie
117 s’ouvrent les espaces de pâturages nus, en pente douce . Très loin, en silhouette sur la crête d’une colline, nous voyons deu
65 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
118 n 1945 Le dernier des Mohicans. — Le clapotis doux d’une pagaie trahit seul le glissement d’un canoë vers le pied du roc
119 Le paysage pourrait bien être européen : collines douces , bois et prairies, une rivière lente et les longs bâtiments des filat
66 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
120 ue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt doux . Shannon, Irlande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame q
67 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
121 en somme qu’exécuter la volonté commune… « Viens, douce mort ! » ce beau choral de Bach, n’est-ce pas le soupir enfantin que
122 que l’on croit parfois distinguer, très bas, très doux , comme une voix du rêve, dans les intervalles effrayants de la cacoph
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
123 en somme qu’exécuter la volonté commune… « Viens, douce mort ! » ce beau choral de Bach, n’est-ce pas le soupir enfantin que
124 que l’on croit parfois distinguer, très bas, très doux , comme une voix du rêve, dans les intervalles effrayants de la cacoph
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
125 s-midi est immense. Nous buvons des vins dorés et doux que nous verse Ilonka Babits (elle est aussi poète, et très belle), n
126 paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’objet inconnu, — quand je pense à ce qu’
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
127 là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande…10 » Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
128 din, du premier Faust. Presque les mêmes mots !). Doux malentendu qui nous rapproche sous la forme d’une carte postale et d’
129 ux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux . Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu’irais-je
130 ulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout
131 x rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop doux , hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfai
132 i s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus do
133 qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que toutes choses est la rencontre sous un arbre noir d’une femme aba
134 ans mes bras. Elle rêvait, ses mains étaient très douces , et lorsque mes paupières cédaient au sommeil, je croyais qu’elle éta
135 e paire de saucisses croquantes et de la moutarde douce . Le journal local m’avait apporté cette ration de bouleversements, lo
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
136 uvre d’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans
137 ondes, et se coucher ensuite sur la dune, au vent doux . Villages blancs au-delà des lagunes transfigurés en mirages de Venis
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
138 ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux . Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne brûlée.
139 e : matinée. Tout ce qu’il y a de clarté, d’éclat doux , d’abandon à la force sereine de l’air, tout cela dit par les trois s
140 partis pris ? 21 février 1935 Un fort vent doux passe de grandes caresses sur le pelage d’oliviers de la colline tout
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
141 rle peu, on boit son bock, sa grenadine, dans une douce détente apathique. En somme, que ce soit dans la société bourgeoise o
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
142 les cafés, dans la ville médiévale, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristesse des ciels pesants sur les ru
143 n se croyait tout permis, et nous pensons avec un doux ricanement à cette époque wilhelminienne où un « Akademiker » (étudia
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
144 perd peu à peu dans la campagne, par des courbes douces et nettes. Nul disparate en tout cela : voilà le miracle hollandais.
145 erre comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de rimes, je te tire une crotte sur le nez, trois dans
146 de lui nous montre, à la fin de sa vie, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec la véracité d’un
147 ules et des peupliers blancs. Il faisait lourd et doux , le goudron de la route sentait plus fort que les champs de roses, et
148 de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fière qu’aucune autre portait les traces pacifiées. N’importe
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
149 andis qu’une amie me disait : « La mort doit être douce à Montevideo… » Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul g
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
150 emps, mais la saison s’émeut obscurément. Un vent doux , venu de la mer, remontait les avenues infinies, très légèrement doré
151 elles s’ouvrent sur le ciel. Suffit-il d’un vent doux , d’un peu d’or au lointain, d’un beau ciel de nuées atlantiques, pour
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
152 e rentre et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, q
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
153 s’ouvrent les espaces de pâturages nus, en pente douce . Très loin, en silhouette sur la crête d’une colline, nous voyons deu
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
154 n 1945 Le dernier des Mohicans. — Le clapotis doux d’une pagaie trahit seul le glissement d’un canoë vers le pied du roc
155 Le paysage pourrait bien être européen : collines douces , bois et prairies, une rivière lente et les longs bâtiments des filat
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
156 ue promenade sur des pistes en ciment. Et l’arrêt doux . Shannon, Irlande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame q
83 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
157 , et qui l’accable de présences bizarres, parfois douces mais parfois hostiles. (Et cela peut-être comme une première influenc
84 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
158 ccupation américaine en Allemagne : ils sont trop doux , ils sont naïfs, ils ne comprennent rien aux problèmes intérieurs de
85 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
159 ne pensez plus, avec le proverbe latin, qu’il est doux et honorable de mourir pour la terre des ancêtres, mais, au contraire
86 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
160 l’humain pourraient-ils m’échapper ? Sa voix est douce , mais nette ; il s’exprime avec gravité. Souvent un sourire accompagn
87 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
161 a qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la respirati
88 1948, Suite neuchâteloise. VII
162 a qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la respirati
89 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
163 se d’une corbeille fleurie, figure « le sentiment doux  » de l’assistance. Les garçons défilent à cheval, en uniformes. « Son
90 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
164 ns la catastrophe de la mort des amants. « Viens, douce mort », chante l’âme apaisée au plus pur des chorals de Bach. La « Jo
91 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
165 (Marcabru.) Écoutez ! Sa voix (d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous lui coupez la queue !25
166 peut y rester. On y accède par quatre degrés très doux , mais là n’entrent ni vilains ni malotrus, ces gens-là sont logés dan
92 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
167 se d’une corbeille fleurie, figure « le sentiment doux  » de l’assistance. Les garçons défilent à cheval, en uniforme. « Sont
93 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
168 ais M. de Rougemont, écrit Sartre, c’est un homme doux , bien élevé, et par-dessus le marché un Suisse : le prestige militair
94 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
169 ns la catastrophe de la mort des amants. « Viens, douce mort », chante l’âme apaisée au plus pur des chorals de Bach. La « Jo
95 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
170 parfois que l’union de l’Europe est une manie de doux rêveurs, d’idéalistes, ou, au contraire, d’impérialistes européens. L
96 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
171 jamais sublimes et tragiques ! Oh ! comme il est doux d’exister. Comme il est doux de vivre sur la terre et d’aimer la vie 
172  ! Oh ! comme il est doux d’exister. Comme il est doux de vivre sur la terre et d’aimer la vie ! Oh ! comme l’on voudrait di
97 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
173 e Moschos Une fois, Kypris envoya à Europé un doux songe. C’était l’heure où commence le troisième tiers de la nuit et o
174 l’aurore est proche, l’heure où le sommeil, plus doux que le miel, posé sur les paupières des hommes, détend leurs membres
175 es sur son dos étalé, tant il a l’air paisible et doux , et aimable, sans aucune ressemblance avec les autres taureaux ; un e
98 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
176 que la température la plus habituelle en est plus douce  ; d’où il suit encore que les peuples qui l’habitent sont d’un nature
177 les peuples qui l’habitent sont d’un naturel plus doux et d’un esprit plus pénétrant. Mais ces caractères tiennent à la temp
178 courage, moins belliqueux et d’un caractère plus doux que les Européens, c’est encore dans la nature des saisons qu’il faut
179 ertile et a un air naturellement tempéré, un ciel doux , et il n’y a dedans nulle pénurie de vin et d’arbres fruitiers. En su
180 tes de biens, et les peuples y sont ordinairement doux , honnêtes, civilisés et très propres pour les sciences et les arts.
99 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
181 iale au reste de l’humanité. Elle aura la gravité douce d’une aînée. […] Cette nation aura pour capitale Paris, et ne s’appel
100 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
182 même les primitifs de la Polynésie, aux mœurs si douces , observent tous des rites plus cruels l’un que l’autre, afin de sacra