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e, sans obscurité, riche et décantée, profonde et
délicieuse
, gagnera à son auteur beaucoup d’amis inconnus. af. « Edmond Jaloux
2
ologues appellent une conduite magique. Or il est
délicieux
de réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’
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nt tout de suite une chose éthérée, déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on a
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ologues appellent une conduite magique. Or il est
délicieux
de réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’
5
s escargots, et les framboises humides avaient un
délicieux
goût fade. Je rentrais toute fière de mes genoux griffés comme ceux d
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nt tout de suite une chose éthérée, déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on a
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ologues appellent une conduite magique. Or il est
délicieux
de réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’
8
age, avant la nuit, dans une gloire déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor
9
rsuite et qui éveille l’avidité de posséder, plus
délicieuse
que toute possession au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la f
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age, avant la nuit, dans une gloire déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor
11
bissons le charme, nous co-naissons au « tourment
délicieux
». Toute condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige. M
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econnaissaient pas. Ce qui les rive au « tourment
délicieux
» n’appartient ni à l’un ni à l’autre, mais relève d’une puissance ét
13
e malheur, selon la force de notre âme, soit la «
délicieuse
tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transf
14
lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et
délicieuse
brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul
15
é, mais en tant qu’elle éveille en lui la brûlure
délicieuse
du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exaltation d’un
16
etient dans sa fourmilière un parasite à la sueur
délicieuse
, lequel finit par tout détruire. On a voulu comparer cette tendance m
17
de Tristan123, c’est dans le cri de la « torture
délicieuse
», du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étinc
18
ersonne — sans lui sacrifier toutefois les effets
délicieux
et torturants du fatal « philtre » (ici métaphorique). Bien mieux : c
19
124. Sainte Thérèse : « C’est un martyr à la fois
délicieux
et cruel ». 125. Sainte Thérèse : « L’âme… voudrait ne jamais voir f
20
cle) parle déjà des « luttes d’amour » et de la «
délicieuse
défaite » de celui « qui tombe sous les traits inévitables d’Éros ».
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rsuite et qui éveille l’avidité de posséder, plus
délicieuse
que toute possession au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la f
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bissons le charme, nous connaissons au « tourment
délicieux
». Toute condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige. M
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econnaissaient pas. Ce qui les rive au « tourment
délicieux
» n’appartient ni à l’un ni à l’autre, mais relève d’une puissance ét
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e malheur, selon la force de notre âme, soit la «
délicieuse
tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transf
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lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et
délicieuse
brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul
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é, mais en tant qu’elle éveille en lui la brûlure
délicieuse
du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exaltation d’un
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etient dans sa fourmilière un parasite à la sueur
délicieuse
, lequel finit par tout détruire. On a voulu comparer cette tendance m
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de Tristan141, c’est dans le cri de la « torture
délicieuse
», du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étinc
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ersonne — sans lui sacrifier toutefois les effets
délicieux
et torturants du fatal « philtre » (ici métaphorique). Bien mieux : c
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42. Sainte Thérèse : « C’est un martyre à la fois
délicieux
et cruel. » 143. Sainte Thérèse : « L’âme… voudrait ne jamais voir f
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cle) parle déjà des « luttes d’amour » et de la «
délicieuse
défaite » de celui « qui tombe sous les traits inévitables d’Éros ».
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rsuite et qui éveille l’avidité de posséder, plus
délicieuse
que toute possession au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la f
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bissons le charme, nous co-naissons au « tourment
délicieux
». Toute condamnation serait vaine : on ne condamne pas le vertige. M
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econnaissaient pas. Ce qui les rive au « tourment
délicieux
» n’appartient ni à l’un ni à l’autre, mais relève d’une puissance ét
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e malheur, selon la force de notre âme, soit la «
délicieuse
tristesse » et le spleen de la décadence, ou la souffrance qui transf
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lieu d’aimer l’idée de l’amour ou sa mortelle et
délicieuse
brûlure. (« Il vaut mieux se marier que de brûler », écrit saint Paul
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é, mais en tant qu’elle éveille en lui la brûlure
délicieuse
du désir. L’amour-passion tend à se confondre avec l’exaltation d’un
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etient dans sa fourmilière un parasite à la sueur
délicieuse
, lequel finit par tout détruire. On a voulu comparer cette tendance m
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de Tristan130, c’est dans le cri de la « torture
délicieuse
», du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô tendres, angéliques étinc
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ersonne — sans lui sacrifier toutefois les effets
délicieux
et torturants du fatal « philtre » (ici métaphorique). Bien mieux ; c
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31. Sainte Thérèse : « C’est un martyre à la fois
délicieux
et cruel. » 132. Sainte Thérèse : « L’âme… voudrait ne jamais voir f
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cle) parle déjà des « luttes d’amour » et de la «
délicieuse
défaite » de celui « qui tombe sous les traits inévitables d’Éros ».
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rsuite et qui éveille l’avidité de posséder, plus
délicieuse
que toute possession au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la f
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age, avant la nuit, dans une gloire déchirante et
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comme les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor
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age, avant la nuit, dans une gloire déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor
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ologues appellent une conduite magique. Or il est
délicieux
de réaliser une idée fixe injustifiable : c’est le plaisir même de l’
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age, avant la nuit, dans une gloire déchirante et
délicieuse
comme les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor
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s escargots, et les framboises humides avaient un
délicieux
goût fade. Je rentrais toute fière de mes genoux griffés comme ceux d
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re, elle obsède nos rêves, elle met un « tourment
délicieux
» dans nos vies. Sous des formes à vrai dire dégradées, de plus en pl
50
s, celle dont la contagion rarement mortelle mais
délicieuse
atteint tous ceux qui ont ressenti, un jour ou l’autre, la différence
51
tan qu’il a trouvé son expression la plus totale,
délicieuse
et tragique à la fois. C’est à ce mythe qu’il doit, depuis le xiie s
52
ons peut-être les derniers à subir son « tourment
délicieux
», selon l’expression célèbre de Thomas, l’un des auteurs de la légen
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, celle dont la contagion, rarement mortelle mais
délicieuse
, atteint tous ceux qui ont ressenti, un jour ou l’autre, la différenc
54
i, un Boecklin restent des petits maîtres isolés,
délicieux
ou extravagants, et leurs succès se font à Paris, Londres et Berlin.
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er jusqu’à faire préférer à ses victimes le « mal
délicieux
» à la santé, à la carrière sociale, à l’ambition, à toutes les forme
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serait capable de combler l’absence du « tourment
délicieux
», et de rendre Agapè plus exaltant qu’Éros. Mais nous n’avons pas le
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« l’Art ».) Mais tous ces petits maîtres isolés,
délicieux
ou extravagants, dont le succès nous est revenu de Paris, de Londres
58
ourier, ombre frémissante de Flora Tristan, ombre
délicieuse
du Père Enfantin… une grande réparation vous est due », écrira-t-il d
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ourier, ombre frémissante de Flora Tristan, ombre
délicieuse
du Père Enfantin… une grande réparation vous est due », écrira-t-il d
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re, elle obsède nos rêves, elle met un « tourment
délicieux
» dans nos vies. Sous des formes à vrai dire dégradées, de plus en pl
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mour voilé et secret, chaste et brûlant, tourment
délicieux
et mal dont nul ne veut guérir, passion salutaire et qui s’épanouit d
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e l’âme. La passion est ce trouble effrayant mais
délicieux
que provoque la présence de certains êtres, pour des raisons qu’eux-m
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lergie que l’on aime, allergie positive, allergie
délicieuse
— et pas mieux expliquée que les autres, jusqu’ici ? Passion et dr
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passion anéantit son objet. Sa brûlure, au début
délicieuse
, qu’on appelle l’état amoureux, n’est que sa forme encore voilée — «
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tan qu’il a trouvé son expression la plus totale,
délicieuse
et tragique à la fois. C’est à ce mythe qu’il doit, depuis le xiie s
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ons peut-être les derniers à subir son « tourment
délicieux
», selon l’expression célèbre de Thomas, l’un des auteurs de la légen
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est l’objet ou l’occasion, les surprises les plus
délicieuses
— ou les plus inquiétantes, selon que l’on se sent « deviné », « vrai