1
is sa foulée, bondissante et posée, est pleine du
désir
de l’air. Danse-t-il sur une musique que je n’entends pas ? » — Mais
2
voilà reparti dans un égoïsme triomphant, pur du
désir
d’action qui empêtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait mal
3
ses tenants, ils y voient la suprême liberté. Le
désir
se précisait en moi de commettre enfin l’acte vraiment indéfendable d
4
e encore, n’est pas si bonne que de céder à vous,
désirs
, et d’être vaincu sans bataille. On voit assez à quel genre de sophis
5
me de fatigue. Mais tout cela : dégoût universel,
désir
de violences, gratuité des pensées et des actes, rêves éveillés, tout
6
esse brisé par les élans alternés ou confondus du
désir
et de la prière. On sort lentement d’une chambre bleue qui est le mys
7
ence dont la triste profession est de détruire le
désir
qu’elle excite par curiosité passagère, il monologue. « Oui, je le re
8
que tous menaient en eux-mêmes loyalement. Et ce
désir
d’arriver à quelque chose de définitif à la fois et d’intelligent, je
9
ès bien cette force — ici, je tape du pied —, ces
désirs
, ce corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. Mais enc
10
forces et tant d’autres faiblesses, tant d’autres
désirs
contradictoires ; au gré du temps, d’un sourire, d’un sommeil, tant d
11
qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes
désirs
. Qu’ils viennent battre ce corps triste, qu’ils l’emportent d’un flot
12
ais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce
désir
qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son plaisi
13
et lèchent alternativement, « en vraies bêtes de
désir
». Une intelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’hom
14
violemment contractée, par la grâce de l’éternel
Désir
? 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à l’appu
15
ne homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du
désir
certaines pages magnifiques et sobres, jetées de haut avec la nonchal
16
bes nous parviennent au ras du fleuve sombre. Nul
désir
en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui s’impose
17
ouve une sorte d’unité vivante dans le rythme des
désirs
jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire souri
18
aient en réalité on sait quel dégoût, et certains
désirs
de grabuge moins avouables, — la sincérité, masque fier et un peu dou
19
e je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs,
désirs
, élans, hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un dé
20
ns, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un
désir
d’action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais jus
21
i était élan devient recul, et l’évocation de mes
désirs
anciens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me rega
22
surance d’une continuité entre ses actions et ses
désirs
, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste, mais incline discrètement le
23
e, l’affirmation prouve moins une certitude qu’un
désir
de certitude né de quelque doute au fond. » (René Crevel) b. « Parad
24
ciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur
désir
de gagner le ciel, persuadent Louis XIV que la révocation serait une
25
ent attirante ; et je pensais que la force de mon
désir
était telle que vous en éprouviez vaguement la menace. Je dis menace,
26
dant ce temps, vous pouviez paraître enfin où mon
désir
surmené vous appelait encore, haletant. Et le temps passait, à la foi
27
ette déception insupportable et définitive de mon
désir
. Je ne vous en accuse pas. À peine si je puis encore évoquer votre vi
28
la sainteté que hantent les fantômes adorables du
désir
, — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra pl
29
voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un
désir
. Elle était donc venue. Il la suivait entre les devantures qui se pas
30
t point raison. Mais justement je n’éprouve aucun
désir
d’avoir raison. Je sens aussi bien que vous ce que mes principes peuv
31
é de vacances, quand les premières inquiétudes du
désir
viennent troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et c’est Un vi
32
esses avec la même joie, mon cheval fou, mon beau
Désir
s’ébroue et part sitôt que je vais m’endormir, ah ! galope, caracole,
33
’une offre et d’une demande sans rapport avec ses
désirs
réels, et dont il subit docilement l’abstraite et commerciale nécessi
34
oi-même, me dis-je bientôt. Car je professe qu’un
désir
vraiment pur parvient toujours à créer son objet, de même qu’atteigna
35
constitue une tentation pour tous les poètes. Le
désir
de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’une psycholo
36
Il y cherche une révélation et n’y trouve que le
désir
d’une révélation. Peut-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’
37
’entend pas encore gronder les eaux profondes. Le
désir
de s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais il fuit son propre
38
mais qui raconte dans son autobiographie que son
désir
constant était que tous les hommes vivant sous lui conservassent la v
39
urire adorable de savoir la dansante liberté d’un
désir
à sa naissance L’étoile qui l’accueille au sommet ravi d’un silence
40
urs que représente son positivisme esthétique, ce
désir
de connaissance, puis désigne chez les surréalistes certains sophisme
41
nduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand
désir
d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux d
42
rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le
désir
. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
43
ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les
désirs
les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
44
placent l’exigence intérieure. On n’avoue que des
désirs
archéologiques, d’ailleurs mensongers. Alors que dans ce domaine, plu
45
s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon
désir
? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
46
le souvenir des pays désertés enfièvre encore un
désir
de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
47
d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «
Désir
désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégri
48
nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce
désir
, comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
49
écises et humiliantes, à ces moments de doute, de
désir
ou d’ennui qui constituent la trame réelle de notre activité et qui d
50
aux bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux
désirs
. L’un était de se sauver au plus vite de cet horrible endroit et de j
51
le mal du siècle c’est l’impuissance. La proie de
désirs
divergents qui prennent rarement assez de violence pour nous déchirer
52
on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensers, d’un
désir
ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
53
res. Un peu plus d’humilité, c’est-à-dire le réel
désir
d’être « utile », et c’est le juste point : les Affinités. D’ailleurs
54
on vit mal comme on vit peu de temps au seul
désir
tant de corps refusés au seul plaisir un seul ange tombé et celui
55
mplairement ambiguë. Rien de plus légitime que le
désir
d’être entendu du grand public, et c’est pourquoi l’on ne voudrait pa
56
ue la grandeur de l’autre, et peut-être le secret
désir
de l’éveiller à la conscience. Le but de ce débat, celui de Kierkegaa
57
se le mal ; à celui-ci le Bien ; d’où naissent le
désir
et la nécessité du Mal absolu ; sur quoi il reste béant. Mais la réal
58
ppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos
désirs
d’hommes pourrait nous certifier dans le fond de nos âmes un salut qu
59
de localiser dans l’espace des sentiments ou des
désirs
sans fin, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? To
60
l se sent moins porté à généraliser, et borne son
désir
à l’immédiat. — À la limite de la puissance, c’est la réaction goethé
61
il détient plus de réalité que la sensation5. Le
désir
et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
62
oi-même, me dis-je bientôt. Car je professe qu’un
désir
vraiment pur parvient toujours à créer son objet, de même qu’atteigna
63
qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des
désirs
de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
64
x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du
désir
d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
65
rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le
désir
. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
66
ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les
désirs
les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
67
placent l’exigence intérieure. On n’avoue que des
désirs
archéologiques, d’ailleurs mensongers, alors que dans ce domaine, plu
68
s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon
désir
? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
69
le souvenir des pays désertés enfièvre encore un
désir
de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
70
d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «
Désir
désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégr
71
nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce
désir
, comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
72
e y court en vain sur la trace des figures de son
désir
. (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
73
ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers
désirs
même ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
74
assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au
désir
de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
75
ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un
désir
ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
76
qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les
désirs
qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
77
oque des lenteurs et des retards d’où naissent le
désir
et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
78
lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le
désir
peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
79
nduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand
désir
d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux d
80
de localiser dans l’espace des sentiments ou des
désirs
sans fins, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? T
81
l se sent moins porté à généraliser, et borne son
désir
à l’immédiat. À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéen
82
il détient plus de réalité que la sensation4. Le
désir
et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
83
qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des
désirs
de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
84
x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du
désir
d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
85
rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le
désir
. Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
86
ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les
désirs
les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
87
s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon
désir
? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
88
le souvenir des pays désertés enfièvre encore un
désir
de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
89
d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «
Désir
désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé,
90
nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce
désir
, comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
91
e y court en vain sur la trace des figures de son
désir
. (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
92
ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers
désirs
mêmes ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
93
assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au
désir
de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
94
ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un
désir
ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
95
qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les
désirs
qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
96
oque des lenteurs et des retards d’où naissent le
désir
et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
97
lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le
désir
peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
98
autre ; une connaissance intime de la neige ; le
désir
des pays chauds ; et un petit lièvre. Je me souviens de ce retour du
99
risque de mourir pour la réalisation même de ses
désirs
matériels, dans cette énorme aventure qui « règne » sur le monde comm
100
l’éditeur, habile à saisir dès leur naissance les
désirs
à peine conscients du grand public. On n’a pas cessé pour autant de p
101
la plume d’un stalinien de Paris, elle exprime le
désir
de déconsidérer à peu de frais l’adversaire, plutôt que de porter un
102
s encore dans son établissement, nous trouvons ce
désir
trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
103
rselle semble n’avoir voulu mettre en figures nos
désirs
et nos ambitions que pour mieux nous en révéler l’essentielle inanité
104
ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses
désirs
réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par compa
105
e en l’homme nulle conscience effective. Seul, le
désir
qu’il dit avoir de « communier » avec la Nature, révèlerait encore qu
106
es irréprochables et parfaitement conformes à nos
désirs
. Examinons, choisissons les doctrines qui offusquent le moins nos con
107
oses afin d’y exaucer (comment et pourquoi ?) nos
désirs
. Cette sorte de providence brute tout à fait inintelligible est le si
108
le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses
désirs
réalisés. Cet amour à peu près unanime figure la bonne conscience con
109
on attitude créatrice. Je dirai donc ce que notre
désir
invoque. Je vois un grand dessin véhément et humble de Rembrandt, des
110
tes qui, chacun selon ses moyens, témoignent d’un
désir
de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Mais nous
111
’expriment mal, ils trahissent leur pensée, leurs
désirs
, ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer leur pei
112
nt donc nos idoles ? Ce sont les créations de nos
désirs
divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos
113
s encore dans son établissement, nous trouvons ce
désir
trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
114
ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses
désirs
réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par compa
115
tion. Tous les autres calculent, jusque dans leur
désir
de scandaliser le bourgeois. Il n’y a qu’une façon réelle de mettre l
116
ibles ; mais la vérité nous accuse, parce que nos
désirs
sont menteurs. N’est pas « témoin de la vérité » qui veut. Ce n’est p
117
nt donc nos idoles ? Ce sont les créations de nos
désirs
divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos
118
s encore dans son établissement, nous trouvons ce
désir
trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
119
ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses
désirs
réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standard de vie, défini par compa
120
tion. Tous les autres calculent, jusque dans leur
désir
de scandaliser le bourgeois. Il n’y a qu’une façon réelle de mettre l
121
s rigoureusement matérialiste. d) À l’inverse du
désir
de ces nouveaux « physiocrates », nous voyons, depuis peu, la politiq
122
tion de ce monde, ce n’est pas en vertu des seuls
désirs
humains, qu’il a certainement lui aussi, mais qu’il n’aurait aucun dr
123
’il prêche cette transformation, non pas comme un
désir
mais comme une certitude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nou
124
te et tremblement, et non pas revendiquées par le
désir
des hommes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations-là
125
itique avec vigueur la poésie de propagande et le
désir
secret de « sécurité » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un r
126
jeu d’un être humain : rien ne flatte mieux notre
désir
d’ubiquité. À cet égard, le livre de Dorothy Brett est beaucoup plus
127
nstant éternel12, — le temps, la succession et le
désir
. C’est le retard de l’acte et le retrait de Dieu, c’est le doute qui
128
as et qu’il ne croit à aucun acte. Il vit dans le
désir
et dans la nostalgie, et son regard n’est pas une vision dans un visa
129
te soit puissance et jouissance, il y a ce moi de
désir
qui veut que l’acte — l’instant ! — soit durée… Mais l’absolu qui vie
130
s rigoureusement matérialiste. d) À l’inverse du
désir
de ces nouveaux « physiocrates », nous voyons, depuis peu, la politiq
131
l’atteindre — devait résulter une scission, et le
désir
d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
132
efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le
désir
d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
133
sorte de compensation tout inconsciente, c’est au
désir
de prolonger le merveilleux dialogue interrompu que l’auteur du Royau
134
igneur ? Louis-Claude de Saint-Martin (L’Homme de
désir
.) J’ai parlé d’une mesure « vraie ». Mais quels sont les critères ob
135
, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
désirs
les plus naïfs, et qui fascine les élites et les flatte dans une part
136
l’atteindre — devait résulter une scission, et le
désir
d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
137
efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le
désir
d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
138
Or on ne se défend bien qu’en attaquant. Le seul
désir
de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre cul
139
é par le fait même qu’il prend sa source dans les
désirs
de nos cœurs actuels. Or, ce n’est pas une image flatteuse conçue com
140
ui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un
désir
, une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide l
141
généreusement se ranger aux côtés du peuple. (Le
désir
de compensation doit les porter naturellement de ce côté.) C’est qu’e
142
nguée ne suppose pas, en fin de compte, le secret
désir
de réduire l’humanité à une image bien homogène, qui serait celle de
143
alisme85 naît de la séparation de la pensée ou du
désir
et de son acte. C’est pour cela que nous sommes si fiévreux et excess
144
le attend avec une angoisse qui ressemble fort au
désir
, les bouleversements politiques qui lui donneront peut-être une foi n
145
-à-dire d’une violence spirituelle supérieure aux
désirs
anarchiques de la nature. La vraie révolution n’est pas la prise du p
146
que de l’accommoder. On l’assimile par exemple au
désir
de nouveauté, au sens des couturiers bien entendu. (Dans le même sens
147
lesse, parce que l’on est vaincu, jusque dans ses
désirs
, par le milieu. On peut être conformiste pour se tenir à l’abri du co
148
on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensées, d’un
désir
ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
149
t et le confondant un instant avec l’objet de son
désir
. On comprendra peut-être mieux maintenant le reproche d’inactualité e
150
igneur ? Louis-Claude de Saint-Martin (L’Homme de
désir
.) J’ai parlé d’une mesure « vraie ». Mais quels sont les critères ob
151
, qui fascine les masses et les flatte dans leurs
désirs
les plus naïfs, et qui fascine les élites et les flatte dans une part
152
l’atteindre — devait résulter une scission, et le
désir
d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
153
efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le
désir
d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
154
Or on ne se défend bien qu’en attaquant. Le seul
désir
de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre cul
155
é par le fait même qu’il prend sa source dans les
désirs
de nos cœurs actuels. Or, ce n’est pas une image flatteuse conçue com
156
ui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un
désir
, une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide l
157
généreusement se ranger aux côtés du peuple. (Le
désir
de compensation doit les porter naturellement de ce côté.) C’est qu’e
158
nguée ne suppose pas, en fin de compte, le secret
désir
de réduire l’humanité à une image bien homogène, qui serait celle de
159
alisme88 naît de la séparation de la pensée ou du
désir
et de son acte. C’est pour cela que nous sommes si fiévreux et excess
160
le attend avec une angoisse qui ressemble fort au
désir
, les bouleversements politiques qui lui donneront peut-être une foi n
161
-à-dire d’une violence spirituelle supérieure aux
désirs
anarchiques de la nature. La vraie révolution n’est pas la prise du p
162
que de l’accommoder. On l’assimile par exemple au
désir
de nouveauté, au sens des couturiers, bien entendu. (Dans le même sen
163
lesse, parce que l’on est vaincu, jusque dans ses
désirs
, par le milieu. On peut être conformiste pour se tenir à l’abri du co
164
on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensées, d’un
désir
ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
165
ve pourtant, grande image collective exprimant le
désir
et l’inconscient d’un peuple, ses ambitions démesurées, ses utopies q
166
rdinairement irritable de mauvaise conscience, de
désir
, de peur, de préjugés, de revendications secrètes, de jalousie, de sn
167
« les gens », bien sûr. C’est instructif. Mais le
désir
de s’instruire a des limites. Déjà les relations se stabilisent, les
168
u’il excite ou crée, chez celui qui l’éprouve, le
désir
de s’en délivrer en l’exprimant. Et c’est ainsi que Chamisso introdui
169
rs le corps a honte de sa pensée, et celle-ci des
désirs
de son corps — comme d’un embrassement sans amour, ou d’un amour qui
170
plein dans sa peau », partagent les richesses du
désir
. Et l’homme a retrouvé son ombre. Suite et fin de la fable Pete
171
é au-delà de lui-même par l’attrait puissant d’un
désir
— reviendra s’asservir le poète… ⁂ C’est une des gloires du romantism
172
s désespoirs chez les adolescents troublés par le
désir
, s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leur état ju
173
end aussi pourquoi elles mentent, et quel immense
désir
de réveiller le peuple elles traduisent chez certains qui les prononc
174
de bonne foi. Elles le trahissent d’ailleurs, ce
désir
, en essayant de le faire passer d’ores et déjà pour une réalité. Deux
175
as de quoi je m’occupe. C’est peut-être un secret
désir
, un inconscient désir que j’ai d’être reconnu par eux à ma juste vale
176
. C’est peut-être un secret désir, un inconscient
désir
que j’ai d’être reconnu par eux à ma juste valeur. Exactement ce que
177
ui donne une forme grande à nos obscurs et grands
désirs
informulés. En finissant, je craignis un moment de les avoir trompés,
178
e l’île : cette série de questions précises et ce
désir
de rapporter ce que j’avais dit à leur situation concrète. Esprit cri
179
dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon
désir
de sympathie humaine, d’échange direct sur pied d’égalité. Le père Re
180
ersonne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par
désir
famélique de créer du nouveau. Car c’est une consolation aussi que d’
181
e le plus bas. Ainsi l’on en vient peu à peu, par
désir
de se montrer original, à tenir pour acquis que les « vertus » sont d
182
éjà je ne comprends plus pourquoi j’ai eu ce fort
désir
soudain, dans le métro, de tutoyer mes compagnons de route. Était-ce
183
)b (Quelques remarques sur la méthode) Le
désir
de savoir à quoi pense le voisin trahit sans doute, à l’origine, une
184
n organe qui s’efforce de traduire fidèlement les
désirs
officiels du Parti : la revue Deutsches Volkstum par exemple. Ce péri