1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 is sa foulée, bondissante et posée, est pleine du désir de l’air. Danse-t-il sur une musique que je n’entends pas ? » — Mais
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 voilà reparti dans un égoïsme triomphant, pur du désir d’action qui empêtrait Barrès dans des dilemmes où l’art trouvait mal
3 ses tenants, ils y voient la suprême liberté. Le désir se précisait en moi de commettre enfin l’acte vraiment indéfendable d
4 e encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs , et d’être vaincu sans bataille. On voit assez à quel genre de sophis
5 me de fatigue. Mais tout cela : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et des actes, rêves éveillés, tout
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
6 esse brisé par les élans alternés ou confondus du désir et de la prière. On sort lentement d’une chambre bleue qui est le mys
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
7 ence dont la triste profession est de détruire le désir qu’elle excite par curiosité passagère, il monologue. « Oui, je le re
5 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
8 que tous menaient en eux-mêmes loyalement. Et ce désir d’arriver à quelque chose de définitif à la fois et d’intelligent, je
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
9 ès bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs , ce corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. Mais enc
10 forces et tant d’autres faiblesses, tant d’autres désirs contradictoires ; au gré du temps, d’un sourire, d’un sommeil, tant d
11 qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs . Qu’ils viennent battre ce corps triste, qu’ils l’emportent d’un flot
12 ais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son plaisi
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
13 et lèchent alternativement, « en vraies bêtes de désir  ». Une intelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’hom
14 violemment contractée, par la grâce de l’éternel Désir  ? 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à l’appu
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
15 ne homme qui écrivit naguère sur les Fontaines du désir certaines pages magnifiques et sobres, jetées de haut avec la nonchal
9 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
16 bes nous parviennent au ras du fleuve sombre. Nul désir en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui s’impose
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
17 ouve une sorte d’unité vivante dans le rythme des désirs jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire souri
11 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
18 aient en réalité on sait quel dégoût, et certains désirs de grabuge moins avouables, — la sincérité, masque fier et un peu dou
19 e je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs , élans, hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un dé
20 ns, obscurités, etc.). Supposons que j’éprouve un désir d’action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’aurais jus
21 i était élan devient recul, et l’évocation de mes désirs anciens ne me restitue qu’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me rega
22 surance d’une continuité entre ses actions et ses désirs , un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste, mais incline discrètement le
23 e, l’affirmation prouve moins une certitude qu’un désir de certitude né de quelque doute au fond. » (René Crevel) b. « Parad
12 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
24 ciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur désir de gagner le ciel, persuadent Louis XIV que la révocation serait une
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
25 ent attirante ; et je pensais que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement la menace. Je dis menace,
26 dant ce temps, vous pouviez paraître enfin où mon désir surmené vous appelait encore, haletant. Et le temps passait, à la foi
27 ette déception insupportable et définitive de mon désir . Je ne vous en accuse pas. À peine si je puis encore évoquer votre vi
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
28 la sainteté que hantent les fantômes adorables du désir , — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra pl
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
29 voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un désir . Elle était donc venue. Il la suivait entre les devantures qui se pas
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
30 t point raison. Mais justement je n’éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens aussi bien que vous ce que mes principes peuv
17 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
31 é de vacances, quand les premières inquiétudes du désir viennent troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et c’est Un vi
18 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
32 esses avec la même joie, mon cheval fou, mon beau Désir s’ébroue et part sitôt que je vais m’endormir, ah ! galope, caracole,
19 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
33 ’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstraite et commerciale nécessi
20 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
34 oi-même, me dis-je bientôt. Car je professe qu’un désir vraiment pur parvient toujours à créer son objet, de même qu’atteigna
21 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
35 constitue une tentation pour tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’une psycholo
22 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
36 Il y cherche une révélation et n’y trouve que le désir d’une révélation. Peut-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’
37 ’entend pas encore gronder les eaux profondes. Le désir de s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais il fuit son propre
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
38 mais qui raconte dans son autobiographie que son désir constant était que tous les hommes vivant sous lui conservassent la v
24 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
39 urire adorable de savoir la dansante liberté d’un désir à sa naissance L’étoile qui l’accueille au sommet ravi d’un silence
25 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
40 urs que représente son positivisme esthétique, ce désir de connaissance, puis désigne chez les surréalistes certains sophisme
26 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
41 nduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux d
27 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
42 rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir . Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
43 ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
44 placent l’exigence intérieure. On n’avoue que des désirs archéologiques, d’ailleurs mensongers. Alors que dans ce domaine, plu
28 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
45 s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon désir  ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
46 le souvenir des pays désertés enfièvre encore un désir de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
47 d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «  Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégri
48 nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce désir , comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
49 écises et humiliantes, à ces moments de doute, de désir ou d’ennui qui constituent la trame réelle de notre activité et qui d
50 aux bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux désirs . L’un était de se sauver au plus vite de cet horrible endroit et de j
30 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
51 le mal du siècle c’est l’impuissance. La proie de désirs divergents qui prennent rarement assez de violence pour nous déchirer
31 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
52 on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensers, d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
53 res. Un peu plus d’humilité, c’est-à-dire le réel désir d’être « utile », et c’est le juste point : les Affinités. D’ailleurs
33 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
54 on vit mal comme on vit peu de temps au seul désir tant de corps refusés au seul plaisir un seul ange tombé et celui
34 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
55 mplairement ambiguë. Rien de plus légitime que le désir d’être entendu du grand public, et c’est pourquoi l’on ne voudrait pa
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
56 ue la grandeur de l’autre, et peut-être le secret désir de l’éveiller à la conscience. Le but de ce débat, celui de Kierkegaa
57 se le mal ; à celui-ci le Bien ; d’où naissent le désir et la nécessité du Mal absolu ; sur quoi il reste béant. Mais la réal
36 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
58 ppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous certifier dans le fond de nos âmes un salut qu
37 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
59 de localiser dans l’espace des sentiments ou des désirs sans fin, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? To
60 l se sent moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédiat. — À la limite de la puissance, c’est la réaction goethé
61 il détient plus de réalité que la sensation5. Le désir et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
38 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
62 oi-même, me dis-je bientôt. Car je professe qu’un désir vraiment pur parvient toujours à créer son objet, de même qu’atteigna
39 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
63 qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
64 x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
40 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
65 rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir . Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
66 ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
67 placent l’exigence intérieure. On n’avoue que des désirs archéologiques, d’ailleurs mensongers, alors que dans ce domaine, plu
68 s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon désir  ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
69 le souvenir des pays désertés enfièvre encore un désir de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
70 d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «  Désir désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégr
71 nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce désir , comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
41 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
72 e y court en vain sur la trace des figures de son désir . (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
73 ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers désirs même ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
74 assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
75 ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
76 qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
77 oque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
78 lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
42 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
79 nduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux d
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
80 de localiser dans l’espace des sentiments ou des désirs sans fins, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? T
81 l se sent moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédiat. À la limite de la puissance, c’est la réaction goethéen
82 il détient plus de réalité que la sensation4. Le désir et le regret sont plus certains que le plaisir. Seuls ils supportent
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
83 qui m’environne, ah ! que n’êtes-vous celles des désirs de l’amour ! La traîne d’une robe tournoie, éclair de roses sur un se
84 x qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la pose la pl
45 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
85 rois déceptions par jour ne peuvent qu’énerver le désir . Parfois j’imagine que le facteur va m’apporter ce Paquet inouï, cade
86 ns repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incompréhensibles s’emparent de moi comme des superstitions.
87 s ce désordre lumineux, le verrai-je naître à mon désir  ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans Noms, ça ne sera pas
88 le souvenir des pays désertés enfièvre encore un désir de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plain
89 d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton «  Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé,
90 nfortuné roi Charles. Non, non, plutôt emmener ce désir , comme un tendre souvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la v
46 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
91 e y court en vain sur la trace des figures de son désir . (« Oh ! qu’il garde ses flèches, il ne tuerait qu’un songe. ») La nu
92 ouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers désirs mêmes ne sont pas accomplis. Tant que je serai étendu dans la maison,
93 assé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir de celui qui marche dans une campagne nocturne. Mais plus douce que t
94 ne puissance de l’esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe grise insensiblement, c’est plutôt
95 qu’il les aime et qu’il ressente à leur égard les désirs qu’auparavant il dédiait à quelque amie de haut parage spirituel. Le
96 oque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la conscience. De là des pertes de temps ; mais de là aussi les in
97 lle. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se retournant souvent vers son passé, méditant sur l’o
47 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
98 autre ; une connaissance intime de la neige ; le désir des pays chauds ; et un petit lièvre. Je me souviens de ce retour du
48 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
99 risque de mourir pour la réalisation même de ses désirs matériels, dans cette énorme aventure qui « règne » sur le monde comm
100 l’éditeur, habile à saisir dès leur naissance les désirs à peine conscients du grand public. On n’a pas cessé pour autant de p
49 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
101 la plume d’un stalinien de Paris, elle exprime le désir de déconsidérer à peu de frais l’adversaire, plutôt que de porter un
50 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
102 s encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
51 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
103 rselle semble n’avoir voulu mettre en figures nos désirs et nos ambitions que pour mieux nous en révéler l’essentielle inanité
52 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
104 ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par compa
53 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
105 e en l’homme nulle conscience effective. Seul, le désir qu’il dit avoir de « communier » avec la Nature, révèlerait encore qu
54 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
106 es irréprochables et parfaitement conformes à nos désirs . Examinons, choisissons les doctrines qui offusquent le moins nos con
55 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
107 oses afin d’y exaucer (comment et pourquoi ?) nos désirs . Cette sorte de providence brute tout à fait inintelligible est le si
56 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
108 le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à peu près unanime figure la bonne conscience con
109 on attitude créatrice. Je dirai donc ce que notre désir invoque. Je vois un grand dessin véhément et humble de Rembrandt, des
57 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
110 tes qui, chacun selon ses moyens, témoignent d’un désir de changer quelque chose à cette mécanique qu’hier encore… Mais nous
58 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
111 ’expriment mal, ils trahissent leur pensée, leurs désirs , ils n’osent pas dire, ils n’ont pas de formules pour avouer leur pei
59 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
112 nt donc nos idoles ? Ce sont les créations de nos désirs divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos
60 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
113 s encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
61 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
114 ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standing de vie, défini par compa
62 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
115 tion. Tous les autres calculent, jusque dans leur désir de scandaliser le bourgeois. Il n’y a qu’une façon réelle de mettre l
63 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
116 ibles ; mais la vérité nous accuse, parce que nos désirs sont menteurs. N’est pas « témoin de la vérité » qui veut. Ce n’est p
64 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
117 nt donc nos idoles ? Ce sont les créations de nos désirs divinisés, ce sont les dieux que nous nous fabriquons avec toutes nos
65 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
118 s encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur
66 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
119 ses. L’homme cessa de croire à ses besoins, à ses désirs réels, et s’hypnotisa sur l’idée du standard de vie, défini par compa
67 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
120 tion. Tous les autres calculent, jusque dans leur désir de scandaliser le bourgeois. Il n’y a qu’une façon réelle de mettre l
68 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
121 s rigoureusement matérialiste. d) À l’inverse du désir de ces nouveaux « physiocrates », nous voyons, depuis peu, la politiq
69 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
122 tion de ce monde, ce n’est pas en vertu des seuls désirs humains, qu’il a certainement lui aussi, mais qu’il n’aurait aucun dr
123 ’il prêche cette transformation, non pas comme un désir mais comme une certitude, c’est qu’elle a déjà été faite ! Ce que nou
124 te et tremblement, et non pas revendiquées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations-là
70 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
125 itique avec vigueur la poésie de propagande et le désir secret de « sécurité » qu’elle trahit. Il veut que l’esprit soit un r
71 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
126 jeu d’un être humain : rien ne flatte mieux notre désir d’ubiquité. À cet égard, le livre de Dorothy Brett est beaucoup plus
72 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
127 nstant éternel12, — le temps, la succession et le désir . C’est le retard de l’acte et le retrait de Dieu, c’est le doute qui
128 as et qu’il ne croit à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la nostalgie, et son regard n’est pas une vision dans un visa
129 te soit puissance et jouissance, il y a ce moi de désir qui veut que l’acte — l’instant ! — soit durée… Mais l’absolu qui vie
73 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
130 s rigoureusement matérialiste. d) À l’inverse du désir de ces nouveaux « physiocrates », nous voyons, depuis peu, la politiq
74 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
131 l’atteindre — devait résulter une scission, et le désir d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
132 efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le désir d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
75 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
133 sorte de compensation tout inconsciente, c’est au désir de prolonger le merveilleux dialogue interrompu que l’auteur du Royau
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
134 igneur ? Louis-Claude de Saint-Martin (L’Homme de désir .) J’ai parlé d’une mesure « vraie ». Mais quels sont les critères ob
77 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
135 , qui fascine les masses et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs, et qui fascine les élites et les flatte dans une part
78 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
136 l’atteindre — devait résulter une scission, et le désir d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
137 efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le désir d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
79 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
138 Or on ne se défend bien qu’en attaquant. Le seul désir de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre cul
80 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
139 é par le fait même qu’il prend sa source dans les désirs de nos cœurs actuels. Or, ce n’est pas une image flatteuse conçue com
140 ui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir , une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide l
81 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
141 généreusement se ranger aux côtés du peuple. (Le désir de compensation doit les porter naturellement de ce côté.) C’est qu’e
142 nguée ne suppose pas, en fin de compte, le secret désir de réduire l’humanité à une image bien homogène, qui serait celle de
82 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
143 alisme85 naît de la séparation de la pensée ou du désir et de son acte. C’est pour cela que nous sommes si fiévreux et excess
144 le attend avec une angoisse qui ressemble fort au désir , les bouleversements politiques qui lui donneront peut-être une foi n
145 -à-dire d’une violence spirituelle supérieure aux désirs anarchiques de la nature. La vraie révolution n’est pas la prise du p
146 que de l’accommoder. On l’assimile par exemple au désir de nouveauté, au sens des couturiers bien entendu. (Dans le même sens
147 lesse, parce que l’on est vaincu, jusque dans ses désirs , par le milieu. On peut être conformiste pour se tenir à l’abri du co
148 on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensées, d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
83 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
149 t et le confondant un instant avec l’objet de son désir . On comprendra peut-être mieux maintenant le reproche d’inactualité e
84 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
150 igneur ? Louis-Claude de Saint-Martin (L’Homme de désir .) J’ai parlé d’une mesure « vraie ». Mais quels sont les critères ob
85 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
151 , qui fascine les masses et les flatte dans leurs désirs les plus naïfs, et qui fascine les élites et les flatte dans une part
86 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
152 l’atteindre — devait résulter une scission, et le désir d’une mesure plus vivante. La scission vient de s’opérer, et seule l’
153 efs soviétiques réussit à masquer son étendue. Le désir d’une mesure plus vivante se manifeste bien souvent à l’insu de ceux
87 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
154 Or on ne se défend bien qu’en attaquant. Le seul désir de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre cul
88 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
155 é par le fait même qu’il prend sa source dans les désirs de nos cœurs actuels. Or, ce n’est pas une image flatteuse conçue com
156 ui obéis en fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir , une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide l
89 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
157 généreusement se ranger aux côtés du peuple. (Le désir de compensation doit les porter naturellement de ce côté.) C’est qu’e
158 nguée ne suppose pas, en fin de compte, le secret désir de réduire l’humanité à une image bien homogène, qui serait celle de
90 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
159 alisme88 naît de la séparation de la pensée ou du désir et de son acte. C’est pour cela que nous sommes si fiévreux et excess
160 le attend avec une angoisse qui ressemble fort au désir , les bouleversements politiques qui lui donneront peut-être une foi n
161 -à-dire d’une violence spirituelle supérieure aux désirs anarchiques de la nature. La vraie révolution n’est pas la prise du p
162 que de l’accommoder. On l’assimile par exemple au désir de nouveauté, au sens des couturiers, bien entendu. (Dans le même sen
163 lesse, parce que l’on est vaincu, jusque dans ses désirs , par le milieu. On peut être conformiste pour se tenir à l’abri du co
164 on l’oublie. Ainsi de tant d’autres pensées, d’un désir ou d’un idéal : ils ne s’incarnent qu’à ce prix. Combien d’étreintes,
91 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
165 ve pourtant, grande image collective exprimant le désir et l’inconscient d’un peuple, ses ambitions démesurées, ses utopies q
92 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
166 rdinairement irritable de mauvaise conscience, de désir , de peur, de préjugés, de revendications secrètes, de jalousie, de sn
167 « les gens », bien sûr. C’est instructif. Mais le désir de s’instruire a des limites. Déjà les relations se stabilisent, les
93 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
168 u’il excite ou crée, chez celui qui l’éprouve, le désir de s’en délivrer en l’exprimant. Et c’est ainsi que Chamisso introdui
169 rs le corps a honte de sa pensée, et celle-ci des désirs de son corps — comme d’un embrassement sans amour, ou d’un amour qui
170  plein dans sa peau », partagent les richesses du désir . Et l’homme a retrouvé son ombre. Suite et fin de la fable Pete
171 é au-delà de lui-même par l’attrait puissant d’un désir — reviendra s’asservir le poète… ⁂ C’est une des gloires du romantism
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
172 s désespoirs chez les adolescents troublés par le désir , s’apaisent tout d’un coup le jour où ils découvrent que leur état ju
95 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
173 end aussi pourquoi elles mentent, et quel immense désir de réveiller le peuple elles traduisent chez certains qui les prononc
174 de bonne foi. Elles le trahissent d’ailleurs, ce désir , en essayant de le faire passer d’ores et déjà pour une réalité. Deux
175 as de quoi je m’occupe. C’est peut-être un secret désir , un inconscient désir que j’ai d’être reconnu par eux à ma juste vale
176 . C’est peut-être un secret désir, un inconscient désir que j’ai d’être reconnu par eux à ma juste valeur. Exactement ce que
177 ui donne une forme grande à nos obscurs et grands désirs informulés. En finissant, je craignis un moment de les avoir trompés,
178 e l’île : cette série de questions précises et ce désir de rapporter ce que j’avais dit à leur situation concrète. Esprit cri
96 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
179 dans ma vanité, c’est entendu, mais bien dans mon désir de sympathie humaine, d’échange direct sur pied d’égalité. Le père Re
180 ersonne. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du nouveau. Car c’est une consolation aussi que d’
97 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
181 e le plus bas. Ainsi l’on en vient peu à peu, par désir de se montrer original, à tenir pour acquis que les « vertus » sont d
98 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
182 éjà je ne comprends plus pourquoi j’ai eu ce fort désir soudain, dans le métro, de tutoyer mes compagnons de route. Était-ce
99 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
183 )b (Quelques remarques sur la méthode) Le désir de savoir à quoi pense le voisin trahit sans doute, à l’origine, une
100 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
184 n organe qui s’efforce de traduire fidèlement les désirs officiels du Parti : la revue Deutsches Volkstum par exemple. Ce péri