1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
1 haque instant, d’explosion. Le géant russe est un enfant  : va-t-il rire, va-t-il pleurer ? m’embrasser ou me tuer ? Il sent au
2 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
2 de gré ou de force tous ceux qui resteront « Les enfants seront du moins catholiques, si les pères sont hypocrites », écrit Ma
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
3 ouvais un petit arrachement, comme précisément un enfant qui monte pour la première fois… Je me disais encore : Si je prends c
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
4 e consécration bien méritée du talent d’un de ses enfants … » Car le fils prodigue, s’il rentre au foyer dans une Rolls-Royce et
5 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
5 austère et probe, qui n’a d’ambition que pour ses enfants . Jacob, l’aîné se révolte. Sensualité, intelligence, brutalité : les
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 d’une locomotive routière. « Depuis l’instant où, enfant de 12 ans, j’aperçus cette machine de route, jusqu’au jour présent, m
7 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
7 a seule chose contraire à la coutume viennoise. L’ enfant était charmante, comme elles le sont presque toutes dans cette ville,
8 rard la regarda avec une certaine pitié : « Chère enfant , dit-il doucement, pauvre colombe dépareillée, vous n’avez pas de res
8 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
9 ni psychologue ? Laisserons-nous Jules Verne aux enfants  ? J’allais oublier que la littérature enfantine est le dernier bateau
9 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
10 l en tombe d’accord ; accepte d’attendre comme un enfant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a e
10 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
11 son chien en mourant, une fille qui chante et des enfants surtout, dès le début, puis plus tard encore, dans les songes des gra
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
12 e M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’aime pas les enfants , d’Henri Roorda. Le premier montre que la science apprise à l’école a
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
13 du monde. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’ enfants ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte, au son de la c
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
14 façon nécessaire de connaître la psychologie des enfants , ni même le contenu des sciences dont on écrit les noms dans les casi
15 on tînt compte des possibilités d’adaptation de l’ enfant  ; de la valeur fort inégale de ces disciplines ; de la diversité des
16 et que notre temps est précieux. D’ailleurs, les enfants ne se plaignent pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais on fau
17 nez-vous, vous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants … — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. Les examens Ce s
18 t s’explique justement par cette psychologie de l’ enfant dont je disais tout à l’heure que la connaissance n’est pas exigée de
19 éal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantit
20 La discipline scolaire consiste à faire tenir les enfants immobiles et muets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela
21 . » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en
22 ment nouveau dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 6 ans, favorise le développement de leu
23 ? Quelle est cette éducation sociale qui enlève l’ enfant à la famille ?5 Quel est cet instrument de perfectionnement civique q
24 t sacrifiés. Voici ce que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués pour les disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, fa
25 être avantageux dans certains cas de soustraire l’ enfant à l’influence d’une famille anormale. Mais d’abord c’est sanctionner
26 l y aurait sans doute d’autres moyens de sauver l’ enfant dans sa famille). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si tout
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
27 er selon des principes tirés de l’observation des enfants , c’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseigneme
28 absurdités. On a créé par exemple des « jardins d’ enfants  » où l’on apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs soulie
29 pratique. Plus tard on fait apprendre à ces mêmes enfants , et réciter par cœur et à rebours, les noms des rues et places de leu
30 e nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possibilité d
31 me, sauf que par la méthode nouvelle on atteint l’ enfant plus profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’
32 mes comme des plantes de serre dans ces jardins d’ enfants . On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On
33 rre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’ enfant  » comme on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… D
34 parle d’un produit chimique : On remarque chez l’ enfant … Dans ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfa
35 que : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’ enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensem
36 l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que les buts de
37 Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants … Je reconnais que les buts de l’école nouvelle sont honnêtement scien
38 t-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi je voudrais l’ enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins je soupç
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
39 es tommies. La machine scolaire, elle, dévore des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tou
40 ment sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants  ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
41 ure où elle réalise son ambition : soustraire les enfants à l’Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes,
42 tablissement de travaux forcés. L’école donne à l’ enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il
43 ce temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Le pasteur sème dans
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
44 nte peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’ enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensée.
45 dans la mesure sans doute faible où la nature des enfants le supporte, on économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaq
46 plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’ enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous durant quelques instants
47 s bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’ enfant , s’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’aime que la liberté.
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
48 e M. Abel Bonnard, et Le Pédagogue n’aime pas les enfants , d’Henri Roorda. Le premier montre que la science apprise à l’école a
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
49 nce à nous gâter toute une journée. Une journée d’ enfant gâtée. Et d’ailleurs, multiplier le tapissier par le prix du mètre co
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
50 du monde. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’ enfants ont un frisson de dégoût au moment de passer la porte, au son de la c
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
51 façon nécessaire de connaître la psychologie des enfants , ni même le contenu des sciences dont on écrit le nom dans les casier
52 on tînt compte des possibilités d’adaptation de l’ enfant  ; de la valeur fort inégale de ces disciplines ; de la diversité des
53 et que notre temps est précieux. D’ailleurs, les enfants ne se plaignent pas, de quoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais on fau
54 nez-vous, vous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants … — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les examens
55 t s’explique justement par cette psychologie de l’ enfant dont je disais tout à l’heure que la connaissance n’est pas exigée de
56 éal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la même quantit
57 La discipline scolaire consiste à faire tenir les enfants immobiles et muets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela
58 . » Ceci est une énorme bourde. Juxtaposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’école, vous n’aurez rien qui ressemble en
59 ment nouveau dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 5 ans, favorise le développement de leu
60 ? Quelle est cette éducation sociale qui enlève l’ enfant à la famille ? 5 Quel est cet instrument de perfectionnement civique
61 t sacrifiés. Voici ce que M. E. Duvillard dit des enfants peu doués pour les disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, fa
62 être avantageux dans certains cas de soustraire l’ enfant à l’influence d’une famille anormale. Mais d’abord c’est sanctionner
63 rait donc sans doute d’autres moyens de sauver un enfant dans sa famille). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si tout
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
64 er selon des principes tirés de l’observation des enfants , c’est-à-dire : en contradiction sur toute la ligne avec l’enseigneme
65 bsurdités. On a créé par exemple des « jardins d’ enfants  » où l’on apprend à des élèves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs soulie
66 ratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes enfants , et réciter par cœur et à rebours, les noms des rues et places de leu
67 e nature. Elle prétend donner plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possibilité d
68 , sauf que par la méthode nouvelle, on atteint un enfant plus profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit, là où s’
69 mes comme des plantes de serre dans ces jardins d’ enfants . On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On
70 rre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’ enfant  » comme on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… D
71 parle d’un produit chimique : On remarque chez l’ enfant … Dans ce milieu l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfa
72 que : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’ enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensem
73 l’enfant ne tarde pas à se développer… Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants… Je reconnais que les buts de
74 Prenez un enfant de 6 ans… Mettez ensemble trois enfants … Je reconnais que les buts de l’école nouvelle sont honnêtement scien
75 -cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi, je voudrais l’ enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins, je soup
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
76 es tommies. La machine scolaire, elle, dévore des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tou
77 ment sentimentaux qui peuvent apparaître chez les enfants  ? Ce serait de l’art pour l’art. On ne peut pas en demander tant aux
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
78 ure où elle réalise son ambition : soustraire les enfants à l’Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes,
79 tablissement de travaux forcés. L’école donne à l’ enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il
80 ce temps. L’instruction religieuse qui prend les enfants au sortir de l’école primaire, arrive trop tard. Elle sème dans un te
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
81 nte peut-on imaginer ? L’école devrait donner à l’ enfant ce que son entourage ne peut plus lui donner : des modèles de pensées
82 dans la mesure sans doute faible où la nature des enfants le supporte, on économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaq
83 plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’ enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous durant quelques instants
84 s bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’ enfant s’il est sage. Moi je m’en moque. Je n’aime que la liberté.
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
85 e à celui de la surproduction des machines et des enfants . C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils son
27 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
86 ongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’ enfant , c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : ce
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
87 il se comporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant  : il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosophe de quel
88 que son Esprit est un produit purement bourgeois, enfant du loisir économique, il lui faudra se réfugier dans la sphère des ab
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
89 e l’autre. Eiichi est provisoirement libéré. Les enfants des bas-fonds l’attendent à sa sortie, s’accrochent à ses manches et
90 bé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enfants étaient ses meilleurs réconforts. Comment et par quoi mesurer la val
30 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
91 us efficace des puissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant écrit des poèmes « magiques » puis renonce à la magie, et se tait. Go
92 cilement épurée, le mysticisme de celui qui, tout enfant , édifiait un autel à la Nature, trouvait son aliment dans une méditat
93 est si violente qu’elle a certainement angoissé l’ enfant  : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante se
31 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
94 puissante qu’il nous ait jamais été donné, à nous enfants de la terre, de percevoir. » Et certes, on ne voit guère en quoi pare
32 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
95 le primaire. Le conformisme violemment imposé aux enfants les prépare à subir le règne de l’opinion bourgeoise, dont Léon Bloy,
33 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
96 conde page, c’est à pousser des cris de joie. Les enfants comprendront-ils ? Dans la mesure seulement où le plan de dépoétisati
34 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
97 révu, la seule atteinte à la coutume viennoise. L’ enfant était charmante, comme elles le sont presque toutes dans cette ville,
98 rard la regarda avec une certaine pitié : « Chère enfant , dit-il doucement, pauvre colombe dépareillée, vous n’avez pas de res
35 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
99 er d’aise. La noblesse germanique fait encore des enfants et ils sont grands5 beaux et nombreux, racés et fades. Cette société
36 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
100 érialisme de la surproduction des machines et des enfants . C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils son
101 ongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’ enfant , c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : ce
37 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
102 ominant la ville, ses bruits de chars, ses cris d’ enfants . Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, et voici so
38 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
103 es, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long canapé ; les hôtes dans leurs fauteuils ; la comtesse est
104 enne : car à peine arrivé il crie le nom d’un des enfants et celui-ci récite une courte prière, durant laquelle il n’est plus q
105 rent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enfants prussiens : s’asseoir à six ou sept sur un bœuf jusqu’à ce que ses ge
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
106 érialisme de la surproduction des machines et des enfants . C’est parce que les Hongrois n’ont pas perdu le sentiment qu’ils son
107 ongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de l’ enfant , c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : ce
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
108 es, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long canapé ; les hôtes dans leurs fauteuils ; la comtesse est
109 enne : car à peine arrivé il crie le nom d’un des enfants et celui-ci récite une courte prière, durant laquelle il n’est plus q
110 rent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enfants prussiens : s’asseoir à six ou sept sur un bœuf jusqu’à ce que ses ge
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
111 ominant la ville, ses bruits de chars, ses cris d’ enfants . Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, et voici so
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
112 plus que le matériel soit bon, l’or abondant, les enfants bien nourris. Ni même qu’on dise merci tout le temps, à tout propos,
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
113 es travaux de Jean Piaget sur la psychologie de l’ enfant . Le seul vin suisse qui se vende à New York, mais à quel prix ! c’est
114 perçue du monde moderne. Le voyage, quand j’étais enfant , c’était quitter Couvet pour Neuchâtel, le « Vallon » pour le « Bas »
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
115  : simplement à d’autres endroits. (Exercice pour enfants des écoles du canton : corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t
45 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
116 rénologues, des herboristes, un lord tout nu, les enfants terribles de Monsieur Crépin, et la silhouette élégante du Dr Festus,
46 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
117 ique. On voit naître et grandir un fils, puis les enfants d’une troisième génération. (C’est un des grands pouvoirs des romanci
118 me « au mince visage de belette » qui enterre son enfant dans la neige avec une sorte d’innocence animale. La superstition rôd
119 lents et leurs passions étranges. Aussi, quelques enfants qui semblent incarner toute la poésie des contes scandinaves, une mer
47 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
120 par une foule en fête, il entraîne une centaine d’ enfants au bord de la mer pour célébrer la liberté. Sa ligne de bataille s’ét
48 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
121 ique. On voit naître et grandir un fils, puis les enfants d’une troisième génération. (C’est un des grands pouvoirs des romanci
122 me « au mince visage de belette » qui enterre son enfant dans la neige avec une sorte d’innocence animale. La superstition rôd
49 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
123 re sur des mots d’ordre « progressistes » que nos enfants mettront au nombre des superstitions les plus étranges du siècle athé
50 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
124 plus son maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en
51 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
125 re sur des mots d’ordre « progressistes » que nos enfants mettront au nombre des superstitions les plus étranges du siècle athé
52 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
126 plus son maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en
53 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
127 ous dix mille milliards d’années. Nous sommes des enfants de deux ans qui auraient encore dix mille ans à vivre. L’esprit métap
54 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
128 issait pas avoir fait grande impression sur cette enfant , trop habituée sans doute à la confession paternelle. Un des jeunes é
129 pense qu’on ne doit pas s’opposer au baptême des enfants , c’est-à-dire de ceux qui ne peuvent rien encore… Ainsi donc, deux ch
55 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
130 excellente application : « Il ne faut pas jeter l’ enfant avec le bain. » Jetons le bain marxiste, mais gardons l’enfant ! Car
131 e bain. » Jetons le bain marxiste, mais gardons l’ enfant  ! Car si nous condamnons en bloc le socialisme, nous condamnons aussi
132 e, des malades, des chômeurs, des vieillards, des enfants abandonnés, des ivrognes, tout le rebut d’humanité dont les bas-fonds
133 ces quartiers d’enfer. Les crimes diminuent, les enfants s’instruisent, des misères sont soulagées. C’est déjà quelque chose.
134 en ressort triomphalement escorté par une foule d’ enfants qu’il a secourus, et dès lors le mouvement est lancé, l’opinion publi
56 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
135 up les pousse par-derrière, et rit. C’est un long enfant maigre au regard narquois et inquiet, et qui s’est mis une barbe rous
57 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
136 e dirons-nous ? Le livre s’ouvre par une fable. L’ enfant Démophon est soigné par Déméter, déguisée en nourrice. Elle veut en f
137 se forgeait, écarta les braises et, pour sauver l’ enfant , perdit le dieu. » La légende est belle. C’est une légende… Elle trad
138 ieux : un négatif de l’acte de foi chrétien. Si l’ enfant se brûle, ou si Staline ne peut le sauver qu’au prix de la vie du Die
139 d’admirer bien des choses en URSS (les « parcs d’ enfants  » surtout) ; mais la plupart des excuses qu’il propose au stalinisme,
58 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
140 e ardente de la création attend la révélation des enfants de Dieu, parce que ce n’est pas de son propre gré qu’elle a été assuj
59 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
141 é. Dante appelle langage vulgaire « celui que les enfants reçoivent de leur milieu dès qu’ils commencent à distinguer les voix…
60 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
142 out cela ? — On fait l’amour, on ne fait plus des enfants . Cette formule symbolise tout le reste. Ainsi l’esprit « moderne » no
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
143 é. Dante appelle langage vulgaire « celui que les enfants reçoivent de leur milieu dès qu’ils commencent à distinguer les voix…
62 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
144 out cela ? — On fait l’amour, on ne fait plus des enfants . Cette formule symbolise tout le reste. Ainsi l’esprit « moderne » no
63 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
145 aysans. D’où prolétarisation de ces derniers. Les enfants de familles nombreuses sont forcés de se livrer, comme ouvriers agric
64 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
146 cune idée. L’angoisse m’étreint. Je suis comme un enfant devant le mystère de « la vie… ». Profitant de mon innocence, que j’e
65 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
147 femmes en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jouent au football dans le ruisseau avec un torchon
148 tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfants sales abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent
149 nt la feuille locale, qu’il naît encore pas mal d’ enfants dans ces foyers que tout menace. Faisons la part des « accidents », d
150 ces de dix sous. Une chose est claire : faire des enfants , dans les conditions actuelles, c’est défier le bon sens et la raison
151 on suit des enterrements, on se brouille avec ses enfants pour des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable e
66 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
152 er, et le moleste en mille manières. Les jeux des enfants dans la rue, les valets qui le servent, les femmes qu’il rencontre, s
67 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
153 s d’une nouvelle création, et la « révélation des enfants de lumière » ! 21 avril Voici les affiches des partis, pour la campag
68 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
154 x ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour du trépied de l’appareil, empressés à tendre les bobines de fi
155 ce soir une séance de cinéma. On entend rire des enfants . — J’ai rencontré le curé ce matin, suivi comme d’habitude d’une band
156 es politiciens de Paris. Un dimanche, ce sont les enfants communistes de la colonie de vacances qui défilent en maillots rouges
157 is séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondation « de droite » et on les applaudit : la fondation fait
158 rs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprévus — car les chauffeu
159 s assis dans sa cuisine avec sa femme et ses deux enfants . C’est un homme de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux, un
69 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
160 pir de toute la Création vers la révélation des «  enfants de lumière », et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiq
70 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
161 rs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprévus — car les chauffeu
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
162 t des mesures d’instruction militaire prenant les enfants au berceau. Car aucune force matérielle ne pourra jamais remplacer, p
72 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
163 cessairement borné. Je me servirai d’une image. L’ enfant qui rate son coup, ou qui se heurte contre un meuble, se fâche contre
164 et à vivre heureux ? « Changer la vie », criait l’ enfant Rimbaud ! Et les intellectuels de gauche reprennent aujourd’hui cette
73 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
165 t une maison simplette, telle qu’en dessinent les enfants , joli rectangle clair posé sur l’horizon, un peu au-delà des limites
74 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
166 llage vu des dunes tantôt ressemble à un dessin d’ enfant , ou à l’esquisse d’un peintre cubiste, tantôt sous une averse mêlée d
167 x ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour du trépied de l’appareil, empressés à tendre les bobines de fi
168 ce soir une séance de cinéma. On entend rire des enfants . J’ai rencontré le curé ce matin, suivi comme d’habitude d’une bande
169 des politiciens de Paris. Un dimanche ce sont les enfants communistes de la colonie de vacances qui défilent en maillots rouges
170 is séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondation « de droite » et on les applaudit : la fondation fait
171 rs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurlant et admiré, d’arrêts et de détours imprévus — car les chauffeu
172 s assis dans sa cuisine avec sa femme et ses deux enfants . C’est un homme de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux, un
173 pir de toute la création vers la révélation des «  enfants de lumière », et la restauration de l’ordre originel. Et voilà pratiq
174 ion pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or nous savons que jusqu’à ce jour, la création tout entière
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
175 femmes en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jouent au football dans le ruisseau avec un torchon
176 tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfants sales abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent
177 nt la feuille locale, qu’il naît encore pas mal d’ enfants dans ces foyers que tout menace. Faisons la part des « accidents », d
178 ces de dix sous. Une chose est claire : faire des enfants , dans les conditions actuelles, c’est défier le bon sens et la raison
179 des seconds domine, la France fera de nouveau des enfants , par suite du rationalisme, par suite la guerre. Cette alternative es
180 as totalement compromise quand il fait encore des enfants en dépit de toute raison. Mais alors il importe de trouver des moyens
181 on suit des enterrements, on se brouille avec ses enfants pour des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable e
182 s d’une nouvelle création, et la « révélation des enfants de lumière » ! 21 avril 1935 Voici les affiches des partis, pou
76 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
183 droits, propreté. Sur les trottoirs immenses, des enfants jouent pieds nus, heureux. Les arbres du boulevard sont encore verts,
184 rise d’eau. Il sifflote, il n’est pas pressé. Des enfants courent derrière la palissade. Bouffées d’odeurs, fumées grasses. La
185 eureux. Soir villageois, ciel de province, jeux d’ enfants et chansons, accordéon… Je me dis qu’on pourrait vivre là. Non pas co
77 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
186 (v. 7). Ainsi, « c’est par suite de la faute des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur pro
187 Juifs tiendront le premier lieu, comme étant les enfants aînés en la maison de Dieu. » (Commentaires, sur Rom. II, 26.) Le sor
78 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
188 « si l’on veut parler à des hommes, et non à des enfants , il faut renoncer à invoquer le Christ ». Je ne craindrai pas de lui
189 pondre que ce n’est pas là parler en homme, ni en enfant , mais en adolescent impénitent. ⁂ Je ne sais trop quelle dose d’ironi
79 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
190 diant vient d’entrer dans le Parti.) Parents et enfants . — Déjeuner chez un avocat. Madame se plaint : « Il n’y a plus de vie
191 ble, avec ce système. Tous les soirs, deux de mes enfants sur trois sont pris par le Parti. Ma fille aînée a 18 ans. Elle est F
192 eux fois, de régler des questions très délicates, enfants naturels, etc., vous me comprenez. Vous imaginez qu’avec cela, nous n
193 du Parti. Nous ne sommes que des civils pour nos enfants . Eux, ils se sentent des militaires. » Plainte vingt fois entendue. L
194 es militaires. » Plainte vingt fois entendue. Les enfants sont ravis, naturellement. Ils se sentent libres. Car la liberté, pou
80 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)
195 ération. En outre, quoi de plus important pour un enfant que la comparaison des grandeurs — « plus grand que » et « plus petit
196 maticien —, et d’Alice en particulier. On dit à l’ enfant  : mange ta soupe et tu deviendras grand. Donc il peut exister des ali
197 ar le langage, autre problème fondamental pour un enfant . Les deux hypothèses rendent compte de la plupart des « gags » dont s
81 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
198 l’union libre, de l’avortement, de l’abandon des enfants , bref de tout ce qu’on croyait contraire aux préjugés réactionnaires,
199 eux), contre l’avortement et contre l’abandon des enfants nés hors du mariage. La rigueur subite de ces lois, le choc psycholog
200 la réduit à sa fonction matrimoniale : faire des enfants , puis les élever jusqu’au moment où le Parti s’en chargera (c’est-à-d
82 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
201 e juge assez bon, de nos jours, pour attraper les enfants de la Lumière ! J’aimerais beaucoup qu’on ne déduise pas de ces propo
83 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
202 ion qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants  : aut liberi aut libri disait Nietzsche. Et Kierkegaard a raison plus
84 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
203 es, et de rappeler aux parents humiliés que leurs enfants ne sont jamais les premiers dans une classe où se trouvent des juifs…
204 ir de comprendre. Où est la gaffe ?   Parents et enfants . — Déjeuner chez un avocat. Madame se plaint : « Il n’y a plus de vie
205 ble, avec ce système. Tous les soirs, deux de mes enfants sur trois sont pris par le Parti. Ma fille aînée a 18 ans. Elle est «
206 une fois, de régler des questions très délicates, enfants naturels, etc., vous me comprenez. Vous imaginez qu’avec cela, nous n
207 du Parti. Nous ne sommes que des civils pour nos enfants . Eux, ils se sentent des militaires. » Plainte vingt fois entendue. L
208 es militaires. » Plainte vingt fois entendue. Les enfants sont ravis, naturellement. Ils se sentent libres. Car la liberté, pou
209 e suffit plus à l’entretien de sa femme et de son enfant . Pendant les vacances universitaires, il travaille donc comme ouvrier
85 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
210 ix, puis simple agriculteur, marié et père de dix enfants , lorsqu’il crut devoir obéir à l’appel de la solitude. C’est donc au
86 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
211 ans, juge et conseiller à Sachseln, où il eut dix enfants . Puis il se retira dans un ermitage, où pendant vingt ans il se morti
87 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
212 eur amour en demeure toujours frais, et que leurs enfants en viennent plus robustes. » (Amyot). La chevalerie féodale, de même,
213 leste qui donnait à manger une pomme à son tendre enfant Jésus ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les
214 èlent pas leurs pommes. Après Noël, au temps où l’ Enfant est trop jeune pour manger des fruits, Suso ne mange pas ce dernier q
215 hez les plus anciens Celtes, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison, la mais
216 st maintenue en pays celtique : nous trouvons les enfants confiés à des parents nourriciers, à l’égard desquels ils contractent
88 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
217 otester contre l’obligation de faire élever leurs enfants à l’école d’État « parcoururent les campagnes complètement dévêtus et
89 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
218 Le dieu d’Amour n’est plus un dur destin mais un enfant impertinent. Presque plus rien n’est défendu. De la pudeur, obstacle
219 du roman et du film : « et ils eurent beaucoup d’ enfants  » signifie qu’il n’y a plus rien à raconter ; ou bien c’est le baiser
90 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
220 l’union libre, de l’avortement, de l’abandon des enfants , bref de tout ce qu’on croyait contraire aux préjugés réactionnaires,
221 eux), contre l’avortement et contre l’abandon des enfants nés hors mariage. La rigueur subite de ces lois, le choc psychologiqu
222 la réduit à sa fonction matrimoniale : faire des enfants , puis les élever jusqu’au moment où le Parti s’en chargera (c’est-à-d
91 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
223 ion qu’il faut choisir de faire des livres ou des enfants  : aut liberi aut libri disait Nietzsche. Et Kierkegaard a raison plus
92 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
224 ou moins. Quant aux rapports entre la femme et l’ enfant on dit : « It is romance » ; mais Daj n’a pas trouvé le verbe avec le
93 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
225 is ce juge, puis ce père de famille — il aura dix enfants — n’est pas un type exceptionnel parmi les vieux confédérés, sinon pa
226 s Amis de Dieu. Lorsqu’il quitta sa femme et ses enfants , son idée n’était-elle pas de se rendre en Alsace, pour y rejoindre d
94 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
227 rothée Marguerite Véronique Catherine ses enfants Nicolas de Flue, 30 ans, capitaine. Nicolas de Flue, 40 ans, juge.
228 récitant. grand chœur. chœur céleste. chœur d’ enfants . soldats, démons, assistants. PERSONNAGES DU IIe ACTE N
229 e. chœur des compagnons de la Follevie. chœur d’ enfants . députés, soldats suisses et assistants.
95 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
230 ensuite en nos villages, et te voici avec tes dix enfants , seul maître sur ta terre, et le meilleur mari… Que voudrais-tu encor
231 dans la paix, cher époux. Nous nous aimons et nos enfants grandissent dans le bonheur que Dieu nous donne. Qu’aurions-nous donc
232 t que je quitte maintenant… cette maison — et nos enfants , — et toi… Pour aller vivre seul… comme un ermite… avec Dieu seul…
233 e vi. (On entend dans la coulisse le chant des enfants qui s’approchent, puis ils entrent en cortège par la gauche, portant
234 a fait le ménage ! Nicolas. —  C’est bien, mes enfants . Si vous continuez, vous pourrez bientôt vous passer de votre père.
235 voudra. Dorothée. —  Ô Claus ! Ta famille, tes enfants  ! Nicolas. —  Quiconque aura quitté à cause de Dieu sa maison, ou
236 té à cause de Dieu sa maison, ou sa femme, ou ses enfants , il recevra bien davantage dans ce siècle, et plus tard la vie éterne
237 oi ! lâche, infidèle ! Ta couche est vide, et tes enfants t’appellent ! Ha ! Ha ! ton orgueil t’entraîne ! Ha ! Ha ! Ha ! Tu vi
238 s chants ! (Le plan 2 s’éclaire. Dorothée et les enfants sont sortis devant la maison.) Chœur des enfants. Avec tous les c
239 sse nos vallées ! Ils ne sont pas orphelins Les enfants du solitaire Si tu les tiens dans ta main Éternel, ô Père ! Le ch
240 ez l’Éternel vous tous ses anges et vous tous ses enfants  ! Chante, ô peuple des bergers ! Louez Dieu sur la face des glaciers
96 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
241 ! Du pain ! Défends-nous ! Nicolas. —  Pauvres enfants  ! Vous voulez faire la guerre pour obtenir du pain ? Oh ! malheureux 
242 lerin. —  Tu nous payes de bonnes paroles, et nos enfants crient pour avoir du pain ! Tous. —  Du pain ! Du pain ! Nicola
243 oix du solitaire est faible. Parle toi-même à tes enfants , je t’en supplie ! Le chant du monde éclate à leurs oreilles et les r
97 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
244 re Claus. Mais songe aux mères, à Dorothée, à tes enfants  ! Toi seul peux nous sauver par ton exhortation ! Nicolas. —  Quan
245 ouent ! Haimo (prenant la corde). —  Un faible enfant pourrait le dénouer ! Nicolas (avec peine). —  L’homme le plus for
246 itage tinte au plan 3. Puis volée de cloches. Les enfants et Dorothée viennent se ranger sur les marches conduisant au plan 2.
98 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
247 rdre à La Chaux-de-Fonds et au Locle ; un chœur d’ enfants dans la région de Neuchâtel ; enfin un petit ensemble d’excellents am
248 a sur le degré médian, de concert avec le chœur d’ enfants  : ce seront les Suisses et les enfants de Nicolas. Enfin un petit chœ
249 le chœur d’enfants : ce seront les Suisses et les enfants de Nicolas. Enfin un petit chœur caché derrière le degré supérieur —
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
250 eur amour en demeure toujours frais, et que leurs enfants en viennent plus robustes »18. La chevalerie féodale, de même, honora
251 leste qui donnait à manger une pomme à son tendre enfant Jésus ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce que les
252 èlent pas leurs pommes. Après Noël, au temps où l’ Enfant est trop jeune pour manger des fruits, Suso ne mange pas ce dernier q
253 hez les plus anciens Celtes, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié dans une grande maison, la mais
254 st maintenue en pays celtique : nous trouvons les enfants confiés à des parents nourriciers, à l’égard desquels ils contractent
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
255 otester contre l’obligation de faire élever leurs enfants à l’école d’État « parcoururent les campagnes complètement dévêtus et