1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 sol, dieux rivaux, se le disputent, et il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art, entre terre et ciel. Mais sa foulée,
2 il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art, entre terre et ciel. Mais sa foulée, bondissante et posée, est pleine du dé
3 choses ne se font pas en vain. Le chef se dresse entre les dix qui sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’aime. Je
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
4 ouligner l’importance de telles prises de contact entre artiste et public ? b. « Conférence Meili », Feuille d’Avis de Neuc
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 tibles que par le fait d’une fortuite coïncidence entre l’univers du poète et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces
6 cette « vieillerie poétique » qui, avoue Rimbaud, entre encore pour une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et je ne p
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
7 fois le rôle de l’Europe « conscience du monde », entre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses gratte-ciel comme des t
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
8 e idée de ce que fut la littérature d’avant-garde entre 1900 et 1910. Depuis, la maison paraît s’être un peu embourgeoisée… D
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
9 d’appui plus central. Pour notre époque déchirée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés, pour notre nouveau mal du sièc
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
10 rémédiable. Peut-être pouvons-nous choisir encore entre un ressaisissement profond et la ruine. Mais certes, il est temps qu’
11 rtant se débattent les mêmes brouilles de famille entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la cul
12 ousser à bout l’expérience3. Ingénieux équilibres entre la raison et les sens, entre le moi et le monde : l’ennui est venu av
13 Ingénieux équilibres entre la raison et les sens, entre le moi et le monde : l’ennui est venu avant l’épuisement des combinai
14 uite. Mais trop lucide, hésite, trébuche, oscille entre la violence et le désespoir (c’est l’amour), et, déchiré de contradic
15 vélation : « C’est peut-être que je suis médiocre entre les hommes ». C’est plutôt qu’il est trop attaché encore à se regarde
16 évolution qui a son origine dans l’œuvre de Gide. Entre les Nourritures terrestres, les Caves du Vatican et Dada, il y a plac
17 r. La plupart des romans de jeunes qui se situent entre Gide et Aragon nous montrent le même personnage : un être sans foi, à
8 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
18 mante. On y vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banquier et un philosophe au milieu d’une centaine d’étudiants et
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
19 e vieillesse au soleil. Jouve semble avoir hésité entre plusieurs styles de roman. Un chapitre d’observation psychologique ir
10 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
20 tant, on eut l’impression, durant les discussions entre de Saussure et Bertrand, que les orateurs exprimaient tour à tour les
11 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
21 ntelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlant note à plusieurs rep
22 e de l’instinct de Bergson. Bergson suppose aussi entre le sphex qui pique une chenille précisément aux trois-centres nerveux
12 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
23 ur : car il n’est guère de comparaison valable qu’ entre individus, et comme type d’individu européen Robert de Traz ne pouvai
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
24 nt que l’on doit nier toute communication directe entre l’œuvre et le moi, comme le fait M. Fernandez dans un essai sur l’Aut
14 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
25 s cris mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades longues que la ville présente au couchant, dans ce c
15 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
26 e sagace et obstinée l’assurance d’une continuité entre ses actions et ses désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun geste, ma
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
27 e. Ce ne sont pas les termes d’un traité de paix. Entre moi et vous, c’est la guerre. » Voilà pour les critiques, « punaises
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
28 e, Urbain donc, premier mauvais garçon d’une race entre toutes bénie — par qui ? elle était anticléricale, on ne saurait le t
18 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
29 . Esmonin montra avec beaucoup de clarté comment, entre 1578, date de la proclamation de l’édit, et 1685, date de la révocati
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
30 e déprendre de leurs rêves. Un malentendu grandit entre eux dans leur isolement, inexplicable et mal avoué. L’on songe à une
31 s. Il règne dans la Maladère une étrange harmonie entre le climat des sentiments et celui des campagnes désolées où ils se dé
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
32 e vie voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline, un amour se noue, qui commence où souvent l’on f
33 finit. Et peut-être l’amour n’est-il possible qu’ entre deux cœurs que l’épreuve du plaisir n’a pas exténués. Mais alors quel
34 toutes les morts du plaisir », car elle sait « qu’ entre les êtres, le bonheur est un lien sans durée. Seules la souffrance ou
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
35 lver est chargé, sur cette table. (Je le caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce geste de ma mort aussi me lasse, l’i
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
36 moins. Quelquefois, Mossoul amène un scénario né entre deux cafés-nature, et presque sans qu’il s’en soit rendu compte. Cler
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
37 du roman lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inconscients : l’époque et l’être secret du héros. Il sait m
38 t : « Personne ne peut juger du drame qui se joue entre deux êtres, personne, pas même eux ». Dans ce roman, comme dans l’Âge
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
39 nque guère à ce devoir sacré. » (Edmond Jaloux.) Entre un monsieur en noir : Permettez-moi de me présenter… d’ailleurs une a
40 ur désinvolture, car enfin, elle est déesse. Mais entre leurs mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle nous
41 n’est qu’une manifestation de ce divorce radical entre l’époque et les quelques centaines (?) d’individus pour qui l’esprit
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
42 d’un désir. Elle était donc venue. Il la suivait entre les devantures qui se passaient de l’une à l’autre deux séries de pro
26 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
43 tel, dans cette petite maison qu’on reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus qui ornaient les fenêtres, dans une cham
44 toiles de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne entre deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait re
45 liefs du BIT où se manifeste un heureux équilibre entre le réalisme imposé par les sujets et un style qui sait rester ample,
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
46 usement gracieux des noctambules. Rêves éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire croire que
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
47 quoi s’agit-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ces deux tentations, cédant à l’une autant qu’à l’autre, Drieu s’exam
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
48 les pieds dans le plat, de dire de ces choses qu’ entre gens du métier l’on a convenu de passer sous silence. C’est assez drô
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
49 qui existe, en dépit des protestations de haine, entre les athées de l’antidémocratisme et les athées du Capitalisme quand i
31 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
50 7)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elles que la forme : ce sont de lentes réminiscences, des évocations
51 isent les circonstances d’une aventure ancienne. Entre hier et demain : Une femme « encore jeune » se souvient d’un danseur
32 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
52 à se regarder vivre qui est bien d’aujourd’hui — entre autres. ap. « Léon Bopp : Interférences (La Renaissance du Livre, P
33 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
53 rant. Pour dix sous et le prétexte d’un apéro, on entre ici dans le jardin des songeries les plus étranges qu’appelle la musi
34 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
54 Ford lui a donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus rien — que l’envie.
55 damné à ne plus saisir que des rapports abstraits entre les choses. Il ne comprend presque plus rien à l’Univers. Par la tech
35 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
56 s de la Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un pa
57 ère reconnaissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace
58 ire une place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings,
36 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
59 elle le suit au long des trottoirs, il l’aperçoit entre des souliers, des étiquettes, des poupées ; elle le précède au restau
37 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
60 re grand-chose de plus. On ne se comprend bien qu’ entre jeunes hommes ivres. Mais alors point n’est besoin de formuler cette
38 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
61 yante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô
62 isiteurs, et seulement de 2 à 4… Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts de l’Église du Chapitre : je
63 est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur.
39 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
64 lire ce petit livre et le parallèle qu’il établit entre le yogabb telle que l’enseignaient les upanishads et la tentative poé
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
65 ur éducative des choses n’apparaît qu’à celui qui entre en commerce intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille,
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
66 ur éducative des choses n’apparaît qu’à celui qui entre en commerce intime avec elles. On apprend plus de deux que de mille,
42 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
67 qu’un ou deux pas que les souvenirs s’épousent entre eux pendant que tes yeux s’ouvrent n’attends rien d’autre qu’un déser
43 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
68 mmer l’avarice française, il vous reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schiller. Romancer la vie de ces exc
44 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
69 éreuse que ne veut le croire M. Gide, — si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’un chat subtil et ironique
70 ’a pas peur… ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement dans un hôtel tr
45 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
71  des choses » — et réciproquement. La distinction entre « choses » et « fantômes » est relative à des habitudes individuelles
46 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
72 les conclusions qu’elles nécessitent ? Celle-ci, entre autres, que Lautréamont ne va pas à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est
47 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
73 ’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit d’un autre bal et cette perspective de voyage au hasar
74 On aboutit à une plate-forme dallée, surchauffée, entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle
75 dans l’ensemble des constructions. C’est là qu’on entre . Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau
76 heures, temps qu’ils réservent à la mastication, entre deux séries d’heures de travail consacrées, si l’on ose dire, à assur
77 te sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais du Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à rêver l
78 sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées entre leurs doigts gantés étincellent. Parfois un collier de la Toison d’Or
79 puisque enfin cet état d’esprit que j’admire est, entre autres, belliqueux. Or je suis pacifiste. Comment ne pas l’être ? Mai
48 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
80 ysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses grattées par les vents, aux arbres rares, mais au
81 e sont qu’une ivresse aux cent visages, lorsque j’ entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent
82 talon qui les secoue jusqu’à la chevelure. Graves entre leurs éclats de rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des ges
83 que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont
84 il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsidérer n
85 ôt « cela » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ?
49 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
86 berté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité également funestes, également démesurées
87 la Grèce, le sentiment d’une harmonie nécessaire entre nos gestes et nos pensées, nos créations et notre connaissance ; le s
50 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
88 éalisme de cette espèce est inévitablement coincé entre une philosophie religieuse concrète d’une part, et le matérialisme hi
89 es marxistes — et c’est ici le nœud de divergence entre eux et nous — si le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est
51 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
90 ités et les enthousiasmes en désordre s’agitaient entre les murs d’où nous arrachions les moulures et les vieux papiers à fle
91 le merveilleux, on mettait notre volonté aimante, entre toutes les pages, sur toutes les choses. Nous écrivions aux auteurs,
52 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
92 le genre d’Osaka, écrits sur des lampes carrées. Entre les stations, des étendues de toits de tuiles, avec de la fumée noire
93 ière visite aux bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux désirs. L’un était de se sauver au plus vite de cet horrible end
94 à une grève, et le récit se termine par une scène entre le procureur et le prévenu, qui vaut d’être citée : — Pourquoi me re
53 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
95 révélateur, car quoi qu’on dise de la différence entre la vie et le roman, la composition de celui-ci dépend toujours de la
54 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
96 ganique — nous sommes nécessiteux — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe d’aujo
97 tien existe en tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ;
55 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
98 libéralisme l’absence de toute exigence unifiante entre la pensée et l’action. Certes, nos prédicateurs affirmaient le salut
56 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
99 , le danger d’un écart, par ailleurs confortable, entre nos idéaux généreux et nos petites activités s’étant manifesté avec q
100 uir ni de le déplorer — où le choix n’est plus qu’ entre marxisme et christianisme3, entre vérité collective et vérité personn
101 x n’est plus qu’entre marxisme et christianisme3, entre vérité collective et vérité personnifiée. Ou encore, entre la réalisa
102 ité collective et vérité personnifiée. Ou encore, entre la réalisation fatale d’une doctrine du fait et la réalisation héroïq
103 qui est le Signe de la condition humaine déchirée entre le Temps et l’Éternité. 1. Kierkegaard : « Conclusion peu scientifi
104 uisent bien souvent à des questions de préséance, entre philosophes-professeurs qui connaissent les règles du jeu… 5. C’est
57 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
105 n, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’ entre autres choses un écrivain, et se soucia de l’être dans la mesure seul
106 ’avance fortement contre la lumière, et les yeux, entre cette bouche et ce front, disent d’un sobre et méditant regard le mot
107 cher où tend ce problème, et ensuite se maintenir entre les limites de l’intelligible »12. L’on découvre ici la source de l’é
58 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
108 s les plus patents, de prétendre que le choix est entre non-violence et violence. Le seul choix qui nous reste est entre la v
109 nce et violence. Le seul choix qui nous reste est entre la violence bourgeoise et capitaliste, infiniment diverse dans ses ma
110 oscou, les petits Russes naissent avec un couteau entre les dents.) Ainsi, la violence bourgeoise est caractérisée par son hy
59 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
111 ture de ces pages où maints paragraphes apportent entre deux tours repris des meilleurs auteurs, une de ces approximations vu
60 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
112 ste un scandaleux écart, une scandaleuse distance entre ce qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux hommes en dépit de s
61 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
113 tolèrent.) 4° Il n’y a qu’un rapport de trahison entre les idéaux pour lesquels nous nous ferions tuer, et les buts de ceux
114 emprisonne. 5° Il n’y a qu’un rapport de trahison entre la religion chrétienne et la religion de l’Écho de Paris. « Nous avon
115 e aveugle… » 6° Il n’y a qu’un rapport de lâcheté entre les formes de la justice actuelle et les fins que lui assigne l’« ord
62 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
116 e jusqu’à l’absurde et au martyre, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché, entre la foi et ce qui nous paraît la « défi
117 re, à l’« agonie » entre la Promesse et le péché, entre la foi et ce qui nous paraît la « défier ». Que faire donc ? Briser d
63 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
118 ontinuer, ayant certains intérêts dans l’affaire. Entre eux, la masse des braves gens persuadés qu’après tout ça va se remett
119 ie du prix de l’âme même. On nous donne à choisir entre un régime bourgeois odieux, raté, dont nous mourrons, — et d’autre pa
120 er — si « penser » est inséparable d’une action — entre une bourgeoisie déchue et un marxisme faux ? Il reste à faire la révo
121 er tous ceux qui n’imaginent de choix possible qu’ entre un capitalisme plus ou moins fascistisé, et le communisme (plus ou mo
122 y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doctrinale
123 lectuels, même marxistes. Abdication de la pensée entre les mains du prolétaire qui, justement, avait besoin d’être conduit p
124 st pas à débattre sur le plan de l’humanité, mais entre l’homme, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son êt
125 re sur le plan de l’humanité, mais entre l’homme, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — Encore fa
64 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
126 t tourmenté du continent —, cette région escarpée entre Munich, Salzbourg et Prague, qui forme le décor voluptueux et lugubre
65 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
127 s de la Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre deux airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un pa
128 ère reconnaissance empêcha ma raison d’intervenir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace
129 e une place dans leur vie aux « divertissements » entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schilling,
66 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
130 u’on les ignore ou qu’on le feigne ? D’un balcon, entre deux hautes colonnes, je vois des jardins florentins doucement lumine
131 e époque où tout ce qui vaut qu’on l’aime oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris admirables ou des
132 ns nos pas jusqu’aux jardins tendus en tapisserie entre les arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie l
133 e l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vide absurde où
134 ision qu’elles ont. J’allume encore une cigarette entre mes lèvres sèches. Le hall s’éclaire d’un jour de balayage, il reste
67 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
135 ’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective invraisemblable d’un voyag
136 On aboutit à une plate-forme dallée, surchauffée entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle
137 dans l’ensemble des constructions. C’est là qu’on entre . Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très beau
138 heures, temps qu’ils réservent à la mastication, entre deux séries d’heures de travail consacrées, si l’on ose dire, à assur
139 te sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais du Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à rêver l
140 sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées entre leurs doigts gantés étincellent. Parfois un collier de la Toison d’Or
141 ysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses grattées par les vents, aux arbres rares, mais au
142 e sont qu’une ivresse aux cent visages, lorsque j’ entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent
143 talon qui les secoue jusqu’à la chevelure. Graves entre leurs éclats de rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des ges
144 que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont
145 il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsidérer n
146 ôt « cela » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ?
147 puisque enfin cet état d’esprit que j’admire est, entre autres, belliqueux. Or je suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mai
68 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
148 yante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô
149 isiteurs, et seulement de 2 à 4. Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts de l’Église du Chapitre : je
150 est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur.
69 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
151 uveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entre la vente des articles de sport et les joies de l’esprit. Quand le nég
152 e. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un voile de brume bleue, dans une grande p
153 et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes humeurs et le chiffre de mes années, « peu de liaison ».
154 ces voies qui sont celles mêmes par où la pensée entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de somme
155 L’homme est un point de vue central et médiateur entre les corps et les esprits. C’est en cela seulement que réside son orig
156 1929 Werther. J’ai mis des feuilles de buvard entre les pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant, parlez-moi du mo
157 ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je pense, tournant les choses, les vidant, a
158 de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme se compose de voluptés d
159 abandonnée à sa manie de tomber. Dès que l’esprit entre dans le jeu, il provoque des lenteurs et des retards d’où naissent le
160 a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui
70 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
161 t front, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décr
162 Soudain, des pelouses filent à gauche et à droite entre des hêtres rouges, piquées au loin de massifs éclatants, le gravier d
163 alle à manger s’ouvre à deux battants et le comte entre le premier, à grands pas, suivi par toute la famille et par les hôtes
164 s, et débite son rapport en deux minutes. Puis on entre fumer un cigare. Une cordialité militaire, sans nulle gêne, unit le m
165 de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridges, que les « terreux » sont démodés. Bien joli quand ils n
71 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
166 reuse que ne veut le croire M. Gide, —  si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’un chat subtil et ironique
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
167 t tourmenté du continent, — cette région escarpée entre Munich, Salzbourg et Prague, qui forme le décor voluptueux et lugubre
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
168 u’on les ignore ou qu’on le feigne ? D’un balcon, entre deux hautes colonnes, je vois des jardins florentins doucement lumine
169 une époque où tout ce qui vaut qu’on aime oscille entre l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris admirables ou des
170 ns nos pas jusqu’aux jardins tendus en tapisserie entre les arcades d’un péristyle sombre. Le bleu glacé du petit jour noie l
171 e l’amour, à la minute où l’on voit de très près, entre la nuit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vide absurde où
172 ision qu’elles ont. J’allume encore une cigarette entre mes lèvres sèches. Le hall s’éclaire d’un jour de balayage, il reste
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
173 ’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective invraisemblable d’un voyag
174 On aboutit à une plate-forme dallée, surchauffée, entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle
175 dans l’ensemble des constructions. C’est là qu’on entre . Murs nus. Un catafalque de bois, au milieu, recouvert d’un très bea
176 te sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais du Régent et celui d’un des archiducs, quel décor à rêver l
177 sur leurs sabres d’or recourbés dont les poignées entre leurs doigts gantés étincellent. Parfois un collier de la Toison d’Or
178 ysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses grattées par les vents, aux arbres rares, mais au
179 e sont qu’une ivresse aux cent visages, lorsque j’ entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde pas à oublier ce qui est lent
180 talon qui les secoue jusqu’à la chevelure. Graves entre leurs éclats de rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des ges
181 que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont
182 il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pas encore »… Bon point de vue pour déconsidérer n
183 ôt « cela » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la seule réalité absolument tragique… Une chose ?
184 puisque enfin cet état d’esprit que j’admire est, entre autres, belliqueux. Or je suis pacifiste. Comment ne pas l’être ! Mai
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
185 t front, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nous décr
186 Soudain, des pelouses filent à gauche et à droite entre des hêtres rouges, piquées au loin de massifs éclatants, le gravier d
187 alle à manger s’ouvre à deux battants et le comte entre le premier, à grands pas, suivi par toute la famille et par les hôtes
188 s, et débite son rapport en deux minutes. Puis on entre fumer un cigare. Une cordialité militaire, sans nulle gêne, unit le m
189 de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridges, que les « terreux » sont démodés. Bien joli quand ils n
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
190 yante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô
191 isiteurs, et seulement de 2 à 4. Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts de l’Église du Chapitre : je
192 est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel, les dieux le vouent au malheur.
77 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
193 uveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entre la vente des articles de sport et les joies de l’esprit. Quand le nég
194 e. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un voile de brume bleue, dans une grande p
195 et ma vieillesse que je porte ainsi tour à tour. Entre l’âge de mes humeurs et le chiffre de mes années, « peu de liaison ».
196 ces voies qui sont celles mêmes par où la pensée entre en contact avec tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de somme
197 L’homme est un point de vue central et médiateur entre les corps et les esprits. C’est en cela seulement que réside son orig
198 1929 Werther. J’ai mis des feuilles de buvard entre les pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant, parlez-moi du mo
199 ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce que je vois et ce que je pense, tournant les choses, les vidant, a
200 de vin allemand que l’on boit à petites gorgées, entre des bouffées de pipe, à l’auberge. Le charme se compose de voluptés d
201 abandonnée à sa manie de tomber. Dès que l’esprit entre dans le jeu, il provoque des lenteurs et des retards d’où naissent le
202 a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui
78 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
203 ophétisé : le 15 juin j’entrerai dans Paris. Il y entre , en effet, mais ce n’est plus Paris. Et telle est sa défaite irrémédi
204 e parut le 17 juin dans la Gazette de Lausanne , entre l’arrivée au pouvoir de Pétain dans la nuit du 16 juin, et l’appel de
205 River. Un quadrimoteur argenté passait très haut entre deux tours babyloniennes, l’une phallique, l’autre en Moïse de Michel
206 Nostalgie anticipée Princeton, 27 mars 1946 Entre les deux mondes. — L’avion partira dans trois jours. Déjà par l’imagi
207 n de l’Avoir, chaque amour enrichit tout l’amour. Entre deux mondes aimés différemment, que l’amour ne soit pas déchiré ! Mai
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
208 ner ; tout un petit monde de contrastes intenses, entre l’austérité des montagnes au nord et les rives latines au midi, la Fr
209 uit mal dormie, le moment de refermer les valises entre deux coups d’œil par la fenêtre. Tout va trop vite pour le souvenir.
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
210 s Rougemont en Suisse, en France et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai sur Socrate et Jésus-Christ jusqu
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
211 se, qu’il faut choisir l’un contre l’autre, et qu’ entre ces amours il n’est que de la haine. Comment un Suisse le croirait-il
212 de leur terre, lui le nomade ? Qu’y a-t-il encore entre eux et lui ? Peu de chose, ou rien si l’on veut. Rien d’autre qu’un p
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
213 écage, longtemps se mêlent à la terre et filtrent entre les roseaux. » (L’Immoraliste.) Près de ces eaux, ma vie sentimentale
214  » sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Nous parlons entre nous d’un air grave, d’un air de ne pas regarder les filles qui passe
215 ne d’années, se dirige vers le lac qu’on aperçoit entre les peupliers, et dont les longues vagues limoneuses accablent sans r
216 joint, c’était cette chose absurde et magnifique, entre haut mal et bien suprême, qu’on nomme si légèrement l’amour.
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
217 é. (Quand il s’agit de la famille, ce moyen terme entre l’individu et la patrie, on ne sait plus sur quel pied danser.) Pour
84 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
218 t trop vaste, la venue des bien-aimées clairières entre deux pluies, ni d’une femme ni d’une fièvre pour agrandir et soudain
85 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
219 votre solennelle répudiation de toute solidarité entre « vous » et « nous », sont de nature à induire en erreur un lecteur q
86 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
220 la Fin du bourgeois, au sommaire duquel figurent entre autres les noms de Eugen Rosenstock, G. D. H. Cole (Angleterre) Carlo
87 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
221 Comment rompre ? (mars 1933)c Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci,
222 la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc :
223 ollusion s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour
224 u nom de l’Évangile2. Elle ne peut se produire qu’ entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame e
225 me n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a au
226  ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre autres. 7. Traité du désespoir, trad. Gateau (Gallimard), p. 178. C
88 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
227 christianisme n’était qu’une politique possible, entre autres ! Comme si les situations humaines comportaient, en général, u
228 ne espèce de puissance continuellement disponible entre nos mains incertaines, et que nous pourrions appliquer — oh ! avec qu
89 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
229 nisme et la révolution. (Sur la confusion moderne entre le patriotisme « chose motivée et avantageuse », et le nationalisme a
90 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
230 matériels. Or, il n’y a pas de communion possible entre des objets. Communier est le fait des esprits créateurs, c’est un mod
91 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
231 simplement l’état accidentel d’un conflit absurde entre deux opérations dont nous avons perdu le contrôle, pour les avoir fol
92 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
232 nous entraînent dans une oscillation gigantesque, entre deux infinis contradictoires. On conçoit que le fidèle habitué à veni
233 rapporte aux réalités dernières. Qu’y a-t-il donc entre ce non dernier et tous nos sic et non ? Qu’y a-t-il entre cette conda
234 non dernier et tous nos sic et non ? Qu’y a-t-il entre cette condamnation globale et tous les jugements quotidiens que nous
235 t notre acceptation de cette mort. Et qu’y a-t-il entre ce oui dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t-il entre cette justif
236 e oui dernier et tous nos sic et non, qu’y a-t-il entre cette justification totale et toutes les affirmations orgueilleuses o
93 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
237 orel, qui ne veut, qui ne peut plus rien risquer. Entre le spirituel et le temporel, il y a, pour nous, le lien d’une totale
238 poser, ce principe ne sera jamais effectif s’il n’ entre pas immédiatement en action. Nous tenons donc pour une nécessité vita
239 Aucune confusion ne nous paraît dès lors possible entre le ressort spirituel de L’Ordre nouveau et l’esprit bourgeois ou libé
240 bourgeois ou libéral. Aucune confusion non plus, entre le spirituel chrétien et notre personnalisme. Le spirituel de L’Ordre
241 Ordre nouveau que de leur attribuer une confusion entre le spirituel, tel que nous venons de le définir, et le Saint-Esprit d
242 uelle fasse défaut, l’armée ne sera plus une arme entre ses mains déficientes. On pourra peut-être payer encore la troupe : o
94 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
243 stitue leur parenté la plus profonde. Mais il y a entre ces trois « dictatures de la masse » une autre ressemblance, sans dou
95 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
244 uvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu
245 de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et p
96 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
246 roblème dominant dans cette région de la Sibérie. Entre eux, une jeune et touchante Irina, qui choisira bien entendu Kolka dè
97 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
247 plan politique la tension nécessaire et créatrice entre la petite patrie décentralisatrice d’une part, et d’autre part l’univ
248 impliquant une distinction profonde et effective entre le travail créateur et libre d’une part, et le travail indifférencié
98 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
249 nstant le rapprochement qu’on nous invite à faire entre barthisme, thomisme et réaction. Barth, croyons-nous, n’a jamais prop
99 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
250 é… Mais ce nous est-il autre chose qu’une moyenne entre le je des libéraux et le ils des collectivistes ? N’est-il pas, lui a
251 parce qu’elle figure l’image du rapport véritable entre les hommes, mais qu’elle la figure dans l’abstrait, dans le plan même
252 e ce qu’elle croit mépriser. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la communauté des personnes responsables. Mais la c
100 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
253 ns en dépit du bon sens. Pourquoi ne pas glisser, entre l’auteur d’Adolphe et celui des Discours religieux, par exemple, cet