1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ndre dans une unité supérieure » l’antinomie de l’ esprit catholique et de l’esprit sportif. « On se fait son unité comme on pe
2 eure » l’antinomie de l’esprit catholique et de l’ esprit sportif. « On se fait son unité comme on peut », avoue-t-il francheme
3 lle-ci empêche les abus, mais celles-là forment l’ esprit . » M. de Montherlant illustre sa propre pensée de cette citation d’un
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
4 es », la logique, dernier agent de liaison de nos esprits , va périr. C’est du moins ce que proclame M. Breton en un manifeste d
5 t, — on sait ce que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalisme ! Surréalisme S.A., entreprise pour l’exploitat
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
6 disons-le tout de suite, renseignent mieux sur l’ esprit occidental que sur l’oriental, en sorte que cette enquête rejoint par
7 e définit encore : « … tout ce qui est opposé à l’ esprit occidental, tout ce qui peut servir d’antidote à sa fièvre et à sa lo
8 lusions tirées de points de vue semblables, qu’un esprit analytique et organisateur d’occidental se perdra ici dans un ensembl
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
9 5)j M. Valéry Larbaud est vraiment un étonnant esprit . Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance europée
5 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
10 r lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyauté d’un esprit animé par une foi agissante. c. « Conférence Guisan », Suisse libér
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
11 s idées et des doctrines, et qu’il n’existe pas d’ esprit du siècle, hors un certain « confusionnisme ». Mais sous les épaves d
12 quel genre de sophismes conduit ce mouvement de l’ esprit qui n’utilise une borne que pour sauter plus loin. Ainsi, c’est par h
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
13 nvergent sur une machine luisante et tournante. L’ esprit de Cocteau est une arme admirable de précision, d’élégance mécanique
8 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
14 le miracle apparut, grandit. Le miracle, c’est l’ esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — ma
15 se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’ esprit de liberté, tout simplement. Mais précisons : c’est bien plus que la
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
16 trophe menaçante pour n’avoir pas été animée de l’ esprit de géométrie… Elle use et conduit lentement l’usure des milliers d’êt
17 ville est une image puissante qui actionne notre esprit  » après avoir été créée par lui, — comme la poésie. C’est ainsi que l
18 mieux que des dictateurs : des Architectes, de l’ esprit et de la matière. Si Le Corbusier réalise son plan, ce sera plus fort
19 ls formidables des ensembles soumis aux lois de l’ esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme anarchique. Tirer de
10 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
20 œuvres, si elles furent faites à l’image de notre esprit , le lui rendent bien dans la suite ; c’est peut-être pourquoi nous ac
21 se tout, et qui s’oppose au perfectionnement de l’ esprit , puisqu’elle ne permet que des associations suivant les directions de
22 nte, quelle confiance vont guider ce corps et cet esprit … Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-vous belle, mon amie, — et vous,
11 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
23 ouloureux, où ces problèmes viennent se poser à l’ esprit , profitant de son désaccord avec la vie. Ni métaphysicien, ni logicie
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
24 longue fidélité aux taureaux braves et simplets d’ esprit  ! Qu’ils paissent éternellement dans les prairies célestes, pour avoi
13 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
25 s, caressant en nous la lâche volupté de sentir l’ esprit se défaire et couler sans fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuv
26 us enivrait, promettant à nos sens, fatigués de l’ esprit qui les exerce, des voluptés plus faciles — pour infuser dans nos cor
27 qu’épousent nos ferveurs, angles purs, repos de l’ esprit qui s’appuie sur son œuvre ! La sérénité de cette façade élevée lumin
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
28 fit de ce « mythe cohérent » vers quoi tend notre esprit . La passion apparaît dans notre ordre social « comme une adroite fêlu
29 uit : c’est bien plutôt une unité supérieure de l’ esprit humain que nous découvrons, et qui nous permettra de juger à notre to
15 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
30 saire — provisoirement — que satisfaisante pour l’ esprit . C’est ainsi que nous trompant nous-mêmes, sous le prétexte toujours
31 e — ce qu’il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit pour se dégager de confusions aussi perfides et si profondément mêlée
32 pur que je décris : c’est un élan freiné dans mon esprit , c’est le frein lui-même, bientôt — par un mouvement normal de l’atte
33 s un pli de ta lèvre, un peu sceptique, quand mon esprit partait dans le rêve d’un idéal de fortune, idole naïve de ma jeune a
16 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
34 t d’en faire un tableau qu’il suppose présent à l’ esprit de ses auditeurs. Il termine en citant le jugement d’Albert Sorel, se
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
35 statation machinale ne correspond à rien dans mon esprit . Peut-être que j’ai perdu la notion du temps. Je ne me souviens plus
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
36 t morale qui protège votre paresse à concevoir en esprit . Ces trois mots vous ont délivré du plus absurde malaise, et vous ral
37 vades et de faciles tricheries8 — qu’ait connue l’ esprit humain. Sens de l’Absolu, sens de la pureté ou fanatisme de l’esprit.
38 de l’Absolu, sens de la pureté ou fanatisme de l’ esprit . Jusqu’au-boutisme désespéré. « Il s’agit de rendre impraticables que
39 bres. Avec la poésie contre vos principes. Avec l’ esprit contre votre raison. Et avec Aragon lorsqu’il vous crie : « À bas le
40 les quelques centaines (?) d’individus pour qui l’ esprit est la seule réalité. C’est pourquoi nous ne pourrons plus séparer du
41 uoi nous ne pourrons plus séparer du concept de l’ esprit celui de Révolution. Et j’entends ce mot dans son sens le plus vaste.
42 s. Quand on a entrepris la Révolution au nom de l’ esprit , on ne va pas s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans,
43 qu’ils ont dit blanc ? Pensez-vous combattre cet esprit « bien français » qui s’associe à tant d’objets de votre mépris, en p
44 des valeurs de passion. Balayez ces douanes de l’ esprit , proclamez le grand Libre-Échange, voici déjà s’avancer des prodiges
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
45 un long adieu et le corps se fige à mesure que l’ esprit s’établit sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais ch
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
46 s tant, n’est-ce pas, à poursuivre une quête de l’ esprit . Et vous savez ce qu’elle nous vaut : les mépris, les haines douloure
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
47 e mécanique sévère et dénuée de tout secours de l’ Esprit . Mais un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atr
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
48 que l’on juge au nom d’une science ou au nom de l’ esprit . « Pour moi qui aime plus que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
49 éon Bopp, c’est le combat d’un tempérament avec l’ esprit de géométrie. Un scientisme assez insolent et les joyeuses révoltes d
24 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
50 tites nouvelles ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit . Non que cela m’intéresse au fond : les faits-divers, rien de moins d
51 el plaisir cruel. C’était un jeu très simple où l’ esprit libre de calculs se tend ardemment vers la conclusion d’un hasard qui
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
52 te. Madame Bibesco y montre beaucoup de liberté d’ esprit , une pénétration de jugement et une ironie assez amère qui étonnent d
26 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
53 désert d’une époque déjà presque abandonnée par l’ Esprit . À l’heure de toucher aux buts que sa civilisation poursuit depuis pr
54 M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de philoso
55 temps ait prononcé définitivement le divorce de l’ esprit et de l’action. III. Le fordisme contre l’Esprit La formidable
56 prit et de l’action. III. Le fordisme contre l’ Esprit La formidable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de croire que
57 grave : celle qu’on ne peut faire qu’au nom de l’ Esprit et de ses exigences. Mais le « rien de nouveau sous le soleil » derri
58 complicité avec un état de choses funeste pour l’ Esprit . Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans l
59 vec un état de choses funeste pour l’Esprit. Si l’ Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui une aventu
60 la civilisation de son but véritable : aller à l’ Esprit , y conduire les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande
61 e part des forces humaines, il travaille contre l’ Esprit . Rien n’est gratuit. Nous payons notre passion de posséder la matière
62 seule possession véritable, la connaissance de l’ Esprit . C’est déjà un fait d’expérience. Et qui n’en pourrait citer un exemp
63 e d’affaires à l’américaine tient les choses de l’ Esprit . Dans le cas le plus favorable, « il se passera bien de cette littéra
64 ois qu’on a compris à quel point le fordisme et l’ Esprit sont incompatibles, le monde moderne impose ce dilemme : « en être »
65 t s’abrutir spirituellement — ou se soumettre à l’ Esprit , et tomber presque fatalement dans un anarchisme stérile. 1° Accepter
66 fort matériel l’a laissé oublier les valeurs de l’ esprit au point qu’il n’éprouve plus même cette carence ; seulement, peu à p
67 la technique a révélé des exigences telles que l’ Esprit ne peut les supporter. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtan
68 mêmes qui nous la firent désirer. 2° Accepter l’ esprit , et ses conditions. Je dis que les êtres encore doués de quelque sens
69 mes dans un monde fordisé, des anarchistes. Car l’ Esprit n’est pas un luxe, n’est pas une faculté destinée à amuser nos moment
70 on pourrait appeler les classes privilégiées de l’ esprit  : fortunes oisives ou misères sans espoir. On en rencontre encore par
71 de la vie moderne. Le triomphe de Ford réduira l’ Esprit à devenir l’apanage d’une sorte de franc-maçonnerie de quelques centa
27 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
72 mprends aujourd’hui le lien qui unissait dans mon esprit Vienne et Hoffmann : c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je
28 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
73 onnant à cela dans une époque où les valeurs de l’ esprit sont en pratique universellement méprisées. Mais les surréalistes ont
74 leur responsabilité là-dedans ; leur défense de l’ esprit s’est bornée jusqu’ici à une rhétorique très brillante contre un état
75 vaient le courage de se soumettre au concret de l’ esprit , ils comprendraient que le « service dans le temple » s’accommode mal
29 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
76 rière. Orphée perd Eurydice par scepticisme, par esprit scientifique, par doute méthodique, par besoin de définir, par défian
77 visage, ne serait-ce pas devenir un centre de pur esprit  ? » C’est un premier filet d’eau vive qui perce le sol aride : mais S
30 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
78 ut se permettre quelques malices, quelques jeux d’ esprit ou de méchanceté, assuré que l’on est désormais d’être absous avec le
79 lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit critique fort alerte. Jugez-en à la façon dont il parle de « ses quel
80 n ne se nourrissait vraiment que de petits mots d’ esprit et de malices ? Noisettes et cornichons ? t. « Souvenirs d’enfance
31 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
81 t, ce sont des perceptions de l’âme plus que de l’ esprit ou des sens. « Reste immobile et sache attendre que ton cœur se détac
82 , qui s’impose, qui apaise le vain débat de notre esprit  : « Car l’on pense beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrib
32 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
83 a plus grave — car il vécut dans ces marches de l’ esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus p
84 es de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’ Esprit et dont certains des plus purs d’entre nous se préparent à tenter le
85 Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’ esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin
33 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
86 que plus pur. « Noms de clowns qui me viennent l’ esprit  : Julien Benda… », écrit Aragon. Et Daudet nous apprend que « le peti
34 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
87 ton grand-père et sont en scandale aux meilleurs esprits  ? Voici que tu t’apprêtes visiblement à t’envoler, laissant des paren
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
88 t attentat à l’intégrité humaine qu’est en fait l’ esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la jeunesse d’au
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
89 par Numa Droz et les manuels des Frères ∴, par l’ esprit petit-bourgeois, qui est une généralisation de l’avarice, et par les
90 ins ceux-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’ esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous
91 res, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis3 qui tiennent aujourd’hui les charges de
92 us tôt découvert et nommé cet asservissement de l’ esprit et ces mythes stériles, que je les rendis responsables de ma perte de
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
93 e sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’ esprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire constitue l’appo
94 importe quelle autre classe de la société. Mais l’ esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’é
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
95 us qui défendez de parti pris ce que j’attaque. L’ esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’esprit de v
96 , avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’ esprit de vérité, il s’en faut. Or je ne suis pas de ceux qui subordonnent l
97 t, de manière à prévenir toute concentration de l’ esprit . b) plan d’études. On a divisé l’enseignement en branches bien distin
98 ité des besoins ; enfin des rythmes naturels de l’ esprit humain, qu’il se trouve que le Créateur n’a point accordés à l’actuel
99 uoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais on fausse l’ esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. Les
100 es examens. « Les examens faussent complètement l’ esprit de l’enseignement », lit-on jusque sous la plume de divers maîtres pr
101 s d’enseigner qu’il s’agit, mais de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous f
102 eviendra plus tard socialisme, morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme et parlementarisme. La culture de l’esprit démocr
103 ti, arrivisme et parlementarisme. La culture de l’ esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les instituteurs — et ell
104 oria montre une âme docile, un rassurant défaut d’ esprit critique, tandis que Sylvie appartient manifestement à la race danger
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
105 s profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit , là où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les source
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
106 ché qui n’a pas de pardon c’est le péché contre l’ Esprit . Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’information pour
107 ce qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’ esprit moderne. C’est sa façon à elle de répondre aux besoins de l’époque. P
108 cole empoisonne les germes d’une renaissance de l’ esprit dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
109 a méthode est le tirage au flanc lucratif, dont l’ esprit est la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du déc
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
110 de savoir si nous serons des hommes de chair et d’ esprit , ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu importe.) L
111 e beau miracle d’une civilisation aux ordres de l’ Esprit . Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites, et ce
112 s d’histoire et de géographie bien connus, pour l’ esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat : il est
113 ner : des modèles de pensée. Un entraînement de l’ esprit , au lieu d’une somme de connaissances mortes. Une technique spirituel
114 l est un yoga corporel, le yoga est un drill de l’ esprit . Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout
115 puissance. Et c’est pourquoi l’aristocratie de l’ esprit est nécessaire au bien public. Certains proposent en rougissant de le
116 ue dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’ Esprit , l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 déc
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
117 t attentat à l’intégrité humaine qu’est en fait l’ esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la jeunesse d’au
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
118 suite ». Nous étions marqués par Numa Droz, par l’ esprit petit-bourgeois, qui est une généralisation de l’avarice, et par les
119 ins ceux-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’ esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous
120 res, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïques et rassis qui tiennent aujourd’hui les charges de
121 us tôt découvert et nommé cet asservissement de l’ esprit et ces mythes stériles, que je les rendis responsables de ma perte de
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
122 e sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’ esprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire constitue l’appo
123 importe quelle autre classe de la société. Mais l’ esprit petit-bourgeois pris abstraitement et tel qu’il se manifeste dans l’é
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
124 s, qui défendez de parti pris ce que j’attaque. L’ esprit d’équité, avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’esprit de v
125 , avec son préjugé pacifiste n’est pas toujours l’ esprit de vérité, il s’en faut. Or je ne suis pas de ceux qui subordonnent l
126 t, de manière à prévenir toute concentration de l’ esprit . b) plan d’études. On a divisé l’enseignement en branches bien distin
127 ité des besoins ; enfin des rythmes naturels de l’ esprit humain, qu’il se trouve que le Créateur n’a point accordés à l’actuel
128 uoi vous plaignez-vous, vous ? — Mais on fausse l’ esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b.
129 es examens. « Les examens faussent complètement l’ esprit de l’enseignement », lit-on jusque sous la plume de divers maîtres pr
130 s d’enseigner qu’il s’agit, mais de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous f
131 iendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme et parlementarisme. La culture de l’esprit démocr
132 ti, arrivisme et parlementarisme. La culture de l’ esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les instituteurs — et ell
133 oria montre une âme docile, un rassurant défaut d’ esprit critique, tandis que Sylvie appartient manifestement à la race danger
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
134 s profondément, on se glisse à l’intérieur de son esprit , là où s’élabore son invention ; on capte scientifiquement les source
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
135 hé qui n’a pas de pardon, c’est le péché contre l’ Esprit . Aujourd’hui qu’il suffit d’un peu de bon sens et d’information pour
136 ce qu’il y a de spécifiquement malfaisant dans l’ esprit moderne. C’est sa façon à elle de répondre aux besoins de l’époque. P
137 cole empoisonne les germes d’une renaissance de l’ esprit dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
138 a méthode est le tirage au flanc lucratif, dont l’ esprit est la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du déc
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
139 de savoir si nous serons des hommes de chair et d’ esprit , ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu importe.) L
140 e beau miracle d’une civilisation aux ordres de l’ Esprit . Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites et cel
141 s d’histoire et de géographie bien connus, pour l’ esprit le plus dangereusement plat qui soit. (Il est plus que plat : il est
142 er : des modèles de pensées. Un entraînement de l’ esprit , au lieu d’une somme de connaissances mortes. Une technique spirituel
143 l est un yoga corporel, le yoga est un drill de l’ esprit . Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout
144 puissance. Et c’est pourquoi l’aristocratie de l’ esprit est nécessaire au bien public. Certains proposent en rougissant de le
145 ue dirons-nous ?… Par la force des choses et de l’ Esprit , l’homme sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 déc
51 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
146 Si vous avez la curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers, si vous croyez que c’est par l’extrême pointe du singulie
147 que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’ esprit pénètre dans la poésie, vous lirez Mes Propriétés. Il se peut que vou
52 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
148 Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)p 1. Un petit volume « lourd de pensée »,
149  », comme disent bizarrement les journalistes. (L’ esprit n’est-il pas ce qui allège ? Ce qui fait s’envoler les ballons ?) 2.
150 littéraire de l’époque, mais non sur le sort de l’ esprit . À côté d’eux, s’écrient nos auteurs, « qu’on nous montre un seul Fra
151 t d’écrire au sujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France ait su rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’
152 e, non la substance. p. « Au sujet “d’un certain esprit français” », Aujourd’hui, Lausanne, n° 22, 1er mai 1930, p. 4. Recens
53 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
153 , je m’intéresse aux cravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement et se dissout dans une sentimentalité
154 e l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’ esprit , comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. (Je pense à
54 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
155 t en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons vu des amateurs de pittoresque ess
156 Mais ceux-là seuls parmi nous les verront, dont l’ esprit parviendra par sa puissance d’adoration, à se créer une part angéliqu
55 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
157 emble qu’ici M. Pierre-Quint, malgré la liberté d’ esprit dont il témoigne en maint endroit, se soit laissé quelque peu impress
56 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
158 trême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’ Esprit nouveau troublé de surréalisme), groupée autour de Louis Kassák, nett
57 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
159 raire est celui qui passe toutes les mesures de l’ esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « 
58 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
160 a, car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à l’ esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et c’est même en ce passage qu
161 express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit , et tout en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je t
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
162 as là un défaut qui relève de la nature même d’un esprit « critique » dans l’exercice de sa probité ? Défaut combien plus préc
163 exceptionnel de l’orientation dans le monde de l’ esprit la sécurité de sa marche vers le centre d’une œuvre. La méthode de M.
60 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
164 siègent notre condition humaine : la liberté de l’ esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité ég
165 is-à-vis de la métaphysique. L’équilibre de notre esprit ne comporte pas l’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la sc
166 e peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’ esprit à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre mat
167 e-même cependant est tout occupée à minéraliser l’ esprit . La tâche urgente d’un nouvel humanisme sera de nous dégager des fata
168 s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’ esprit qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti pris constant en faveur de
169 asse7. Seul un parti pris constant en faveur de l’ esprit peut maintenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme
170 aveur de l’esprit peut maintenir l’équilibre de l’ esprit et de la matière. L’humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualis
171 d’autres facultés capables d’équilibrer en nous l’ esprit de géométrie. J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la vie,
172 ’en tant qu’il « passe l’homme » et participe, en esprit , d’un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement Homme : c’était
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
173 ique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’ esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en
174 e sa portée ne saurait déborder un petit cercle d’ esprits aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’action par un intel
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
175 orgueil n’a pas un caractère personnel, puisque l’ Esprit dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de personne. Je ré
176 sprit dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’ Esprit de personne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut êtr
177 ai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’ Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce que la démocratie
178 fait l’idéaliste se substitue inévitablement à l’ Esprit — et cette fois nous avons affaire à quelqu’un. Mettons-le en présenc
179 il aura beau se recommander de la Raison ou de l’ Esprit , nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’interdit nullement
180 mme de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cependant est né et dont on ne saurait prévoir les avatar
181 e, par exemple, qui lui déclare nettement que son Esprit est un produit purement bourgeois, enfant du loisir économique, il lu
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
182 e M. Baring, lui-même, manifeste cette tournure d’ esprit au cours de ses romans. Le trait satirique, ailleurs presque impercep
183 ssion ramène les mêmes arguments qui retiennent l’ esprit à la périphérie des vérités religieuses, là où elles paraissent s’opp
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
184 ne des œuvres principales de l’un des plus grands esprits du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au moins,
185 russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de cette env
186 leur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’ esprits en quête d’absolus, le maître que fut Nietzsche pour leurs aînés. Il
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
187 ons, de planches hors-texte ? C’est un repos de l’ esprit en même temps qu’une nourriture pour l’imagination. On goûtera les ci
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
188 l’on accuse de malhonnêteté, caractère impérieux, esprit étroit, et qui défend avec violence contre les idées subversives de s
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
189 iter à la barre d’un jugement dernier anticipé un esprit qui s’honore — on excusera le jeu de mots — d’être « non-prévenu ». M
190 de paradoxes et de malentendus où il semble qu’un esprit de cette classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage. Mais qu’est-
191 . Une note précise : « Divers (« Caractères. — Un esprit non prévenu. — Dictées. — Lettres »). Collection « Les Essais », à la
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
192 roduit autochtone de la terre protestante et de l’ esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de
69 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
193 bsurdité qui se dégage de pareils faits lorsque l’ esprit s’y attache et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces.
194 le cœur s’accorde en dépit de tout, tandis que l’ esprit demeure évasif et lucide devant les conditions que le monde lui propo
70 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
195 s les méritons encore. Comme le disait un homme d’ esprit , plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a de chances
196 rs faussetés et qu’ils se trouvent, aux yeux de l’ esprit , le plus durement jugés. Était-ce affaiblissement de notre foi dans l
197 octeurs, un fait prit corps, irréfutable : dans l’ esprit du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». É
198 es fondements de notre foi pour récuser, dans « l’ esprit protestant », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de
199 r ailleurs flattait un penchant traditionnel de l’ esprit français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à di
200 bourgeoise et ces blasphématoires « hygiènes de l’ esprit  » dont les ravages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
201 res. Peut-être voit-on mieux maintenant dans quel esprit Ramuz les pose, et que précisément c’est l’esprit de ces Signes. Auss
202 esprit Ramuz les pose, et que précisément c’est l’ esprit de ces Signes. Aussi serait-il bien insuffisant de dire d’une telle œ
72 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
203 enu, même moral, cependant que d’autre part notre esprit débrayé, comme un psychologue nominaliste, bavarde impunément à trave
204 ans des termes de ce genre : « penseur ingénieux, esprit subtil ». Ce n’est guère que dans les feuilles de gauche que l’on voi
205 le à celle de correction, dans les démarches de l’ esprit . Et Dostoïevski, dont on peut dire qu’il pensait par péchés et remord
206 , de retours et de morts encore, jusqu’à ce que l’ esprit enfin brisé s’abandonne comme on oublie, à tel vouloir qu’il concevai
207 s’incarne la pensée, et c’est là l’héroïsme de l’ esprit . Car toute incarnation s’opère au prix d’un héroïsme, l’on veut dire 
73 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
208 comme chez l’autre, une révolution profonde de l’ esprit dont procèdent à la fois le refus de la magie et le goût passionné de
209 intenant, ce qui ne cesse de provoquer dans notre esprit l’étonnement du premier regard, c’est la similitude de forme, c’est-d
210 conduisent réellement vers une plénitude, pour un esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit
211 aladie, et la convalescence, ont éveillé dans son esprit les premières tentations créatrices. À l’origine de son œuvre, voici
212 se produire que dans le plus profond silence de l’ esprit , dans la région où seul accède celui qui sait préserver sa passion au
213 l’exercice sans frein des arts occultes laisse l’ esprit de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le
214 e nous sommes à l’Occident. » L’Occident, c’est l’ Esprit incarné. L’incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision d
215 e est peut-être le plus important qui se pose à l’ esprit occidental, dès qu’il atteint les régions de haute tension où la seul
216 la divergence des réalisations littéraires. « Bon esprit , prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi ». Objurg
217 tésienne nous porte en des régions nouvelles de l’ esprit où l’action redevient notre seul critère de cohérence. C’est dire que
74 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
218 a vivacité n’y saurait tenir. Rien que des gens d’ esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu’avec leur première se
219 eint qu’en outrepassant les limites normales de l’ esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pen
75 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
220 e même « résolution » concrète chez les meilleurs esprits de notre génération, ceux de l’Ordre nouveau (Arnaud Dandieu, Robert
221 ert Aron), ceux du groupe naissant qui s’intitule Esprit (Georges Izard, Emmanuel Mounier), ceux encore qui, venant de ces gro
76 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
222 me général du livre. Il est inquiétant de voir un esprit de cette qualité, et qui certes veut être honnête, se complaire expre
77 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
223 Penser dangereusement (juin 1932)o « L’ esprit désintéressé est mort. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les
224 sophique, c’est en vain que l’on chercherait un «  esprit libre » selon le vœu de ce prêtre de l’abstentionnisme et du célibat
225 n faveur des hommes, un acte, un combat. Fin de l’ esprit désintéressé, cela signifierait pour les clercs, selon M. Benda, la f
226 rait pour les clercs, selon M. Benda, la fin de l’ esprit . Et pour nous, cela signifie : le renouveau, le sacrifice salutaire e
227 choix des sujets abordés dans son livre montre un esprit averti des vraies valeurs de ce temps. Il réfute MM. Berl et Guéhenno
78 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
228 les flancs. a. « À l’index (Première liste) », Esprit , Paris, n° 1, octobre 1932, p. 194-195.
79 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
229 un ordre nouveau. b. « On oubliera les juges », Esprit , Paris, n° 2, novembre 1932, p. 297-301. Signé : Jean-Pierre Cartier.
80 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
230 t nécessaire ». Et qu’heureux sont les pauvres en esprit . ⁂ Notre but n’est pas d’imposer des idées, un système nouveau, plus
81 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
231 doles, menaçantes. Et puis rester aux ordres de l’ esprit . Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons p
82 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
232 bases doctrinales exposées ici par des membres d’ Esprit , de Combat, de L’Ordre nouveau ou de Réaction, pour n’être pas entièr
233 où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’ esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de coups de for
234 ’exprimaient des vues parfois proches de celles d’ Esprit ou de Combat, il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini
235 emain, seront pour nous. L’Ordre nouveau, Combat, Esprit , travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de l
236 , je le crois, de L’Ordre nouveau, de Combat ou d’ Esprit ) c’est une violence spirituelle qui existe déjà au-delà des boulevers
83 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
237 té. Des groupes tels que L’Ordre nouveau, Combat, Esprit , Plans, Réaction, par leur volonté proclamée de rupture, et plus enco
84 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
238 t trop certain que le mot démesure désigne dans l’ esprit d’un bourgeois cartésien quelque chose dont il convient de se gausser
239 stater combien exactement ces deux attitudes de l’ esprit sont parallèles. Toutes deux ont leur origine dans un perpétuel et an
240 que la taciturne réflexion romaine, la tournure d’ esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou. Et cela n’est point t
241 ournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’ esprit hindou. Et cela n’est point trop théorique. Que l’on considère en eff
85 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
242 mprends aujourd’hui le lien qui unissait dans mon esprit Vienne et Hoffmann : c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je
86 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
243 trême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’ Esprit nouveau troublé de surréalisme), groupée autour de Louis Kassak, nett
244 a, car c’est l’ivresse10 seulement qui permet à l’ esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et c’est même en ce passage qu
245 express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit , et tout en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je t
87 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
246 a plus grave — car il vécut dans ces marches de l’ esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus p
247 es de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’ Esprit et dont certains des plus purs d’entre nous ont voulu tenter le clima
248 Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’ esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin
88 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
249 la vente des articles de sport et les joies de l’ esprit . Quand le négoce installé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienn
250 e la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français, —et je le verrai
251 e de divagation. Les lisières sont des lieux de l’ esprit où circulent des bêtes nées du rêve. Et l’Archer vierge y court en va
252 isement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l’ esprit ces formes végétales, ces cheminements brisés et délicats d’insectes
253 ces symétries minérales qu’on instruisit dans nos esprits et qui nous laissent comme perclus au milieu des métamorphoses. Il s’
254 clus au milieu des métamorphoses. Il s’agit que l’ esprit et l’espace vivant, de nouveau se répondent, se conviennent et soient
255 ent lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’ esprit de qui sait l’entendre, et celui-là peut-être, si plus tard il remont
256 e vue central et médiateur entre les corps et les esprits . C’est en cela seulement que réside son originalité dans l’univers, s
257 orat, de lenteur et d’une certaine puissance de l’ esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe gris
258 Promenades sous la pluie, à la tombée du jour. L’ esprit patient et fort trouve son repos dans les figures qu’il engendre. Il
259 ne introduction à la vie lente — celle que mène l’ esprit humain parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les conna
260 Vraiment la rapidité ne saurait être le fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination pervertie. Les effets de v
261 atière abandonnée à sa manie de tomber. Dès que l’ esprit entre dans le jeu, il provoque des lenteurs et des retards d’où naiss
262 erait l’ère des Illuminés… L’extrême tension de l’ esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extrême tension
89 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
263 la figuration la plus concrète de l’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l
264 ui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l’ esprit . Qui dit confort d’abord dit refus de tout style. Cette maison qui of
90 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
265 , je m’intéresse aux cravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement et se dissout dans une sentimentalité
266 e l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’ esprit , comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. Le goût de s
267 te — sentimentale et non point politique — dont l’ esprit s’apparente beaucoup plus à celui des Wandervogel qu’au surréalisme —
91 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
268 t trop certain que le mot démesure désigne dans l’ esprit d’un bourgeois cartésien quelque chose dont il convient de se gausser
269 e constater combien exactement ces attitudes de l’ esprit sont parallèles. Toutes deux ont leur origine dans un perpétuel et an
270 que la taciturne réflexion romaine, la tournure d’ esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou. Et cela n’est point t
271 ournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’ esprit hindou. Et cela n’est point trop théorique. Que l’on considère en eff
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
272 trême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’ Esprit nouveau troublé de surréalisme), groupée autour de Louis Kassak, nett
273 la, car c’est l’ivresse7 seulement qui permet à l’ esprit de passer d’une forme dans l’autre, — et c’est même en ce passage qu’
274 express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit , et tout en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je t
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
275 la figuration la plus concrète de l’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l
276 ui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l’ esprit . Qui dit confort d’abord dit refus de tout style. Cette maison qui of
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
277 a plus grave — car il vécut dans ces marches de l’ esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus p
278 es de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’ Esprit et dont certains des plus purs d’entre nous ont voulu tenter le clima
279 Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’ esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
280 la vente des articles de sport et les joies de l’ esprit . Quand le négoce installé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienn
281 e la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français —, et je le verra
282 e de divagation. Les lisières sont des lieux de l’ esprit où circulent des bêtes nées du rêve. Et l’Archer vierge y court en va
283 isement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l’ esprit ces formes végétales, ces cheminements brisés et délicats d’insectes
284 ces symétries minérales qu’on instruisit dans nos esprits et qui nous laissent comme perclus au milieu des métamorphoses. Il s’
285 clus au milieu des métamorphoses. Il s’agit que l’ esprit et l’espace vivant, de nouveau se répondent, se conviennent et soient
286 ent lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’ esprit de qui sait l’entendre, et celui-là peut-être, si plus tard il remont
287 e vue central et médiateur entre les corps et les esprits . C’est en cela seulement que réside son originalité dans l’univers, s
288 orat, de lenteur et d’une certaine puissance de l’ esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe gris
289 Promenades sous la pluie, à la tombée du jour. L’ esprit patient et fort trouve son repos dans les figures qu’il engendre. Il
290 ne introduction à la vie lente — celle que mène l’ esprit humain parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les conna
291 Vraiment la rapidité ne saurait être le fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination pervertie. Les effets de v
292 atière abandonnée à sa manie de tomber. Dès que l’ esprit entre dans le jeu, il provoque des lenteurs et des retards d’où naiss
293 erait l’ère des Illuminés… L’extrême tension de l’ esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extrême tension
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
294 is. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’ esprit , devant le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la vie. Je song
295 enviable, à juste titre. Les pires tourments de l’ esprit et du cœur ont toujours paru préférables à la torture physique, ou mê
296 pour discuter cela, donc en somme pour défendre l’ esprit , — qui était pourtant tout ce qu’il restait à défendre par nous, dans
297 le printanière des valeurs civiques et morales. L’ esprit d’Hitler encore, peut-être pour longtemps, tyrannise les Européens, l
298 urritures authentiques pour les corps et pour les esprits . Ne comptez plus sur vos épargnes, ni sur la seule valeur de l’inerti
299 ’il implique… Contre les risques qui se lèvent, l’ esprit de risque est la seule assurance. Les valeurs de demain, s’il y en a,
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
300 mystérieuse que celle de l’invention, dans notre esprit . Peu s’en faut, si j’y pense, que je ne les distingue plus. Tout se p
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
301 de proposer et de promulguer une loi ». Quant à l’ esprit des lois pénales, Coxe l’estime « d’une extrême douceur », et les pei
302 on des Juges… En un mot, et pour m’exprimer sur l’ esprit de cette législation dans les termes qui l’honorent le plus, je vous
303 » (II. 242). « Il jugeait ridicule et dangereux l’ esprit de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, é
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
304 es, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’ esprit . Sa première allégeance était l’Église, et par là même l’universel, c
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
305 ries n’ont jamais été vues par personne : c’est l’ esprit qui les croit comme il croit au passé, à la tradition, à l’avenir. Pl