1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 istrés ensemble. L’opération faite, il a pourtant fallu la justifier, ce qui n’a pas été sans quelques tours de passe-passe d
2 est sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder la conduite des jeunes gens : celle-ci empêche les abus, mais
3 cteur, un entraîneur, et qui joue franc jeu. S’il faut lutter contre lui, nous savons qu’il observera les règles. Saluons-le
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 availlerait le levain des vertus guerrières. « Il faut que la paix, ce soit vivre. » Par tout un livre libéré de souvenirs h
5 lorsqu’on parle de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la personnalité révélée ou dans la
6 ire à la Barrès, dont il est capable et qu’il lui faudra livrer au « feu de vérité » qui brûle dans son temple intérieur, s’il
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 aussi les grimaces de douleur de ses tableaux. Il faut louer Paul Colin de n’avoir rien caché des médiocrités de cette vie :
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
8 ertie du peuple qui donnait tant de mal lorsqu’il fallait l’éveiller, l’entraîne au-delà du but. Le Tarramagnou voit son œuvre
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
9 t les Gandhi, demi-européanisés. Ceci convenu, il faut reconnaître que l’enquête des Cahiers du Mois donne un fort intéressa
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
10 ent de parcourir quelque superficialité, du moins faut -il le louer d’avoir conservé une vision générale de notre temps et un
7 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
11 saint véritable. Il n’y a pas de saints, mais il faut être parfait. Tel est l’enseignement de Jésus, telle est la pensée qu
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
12 n publique, il est trop tard pour les éduquer, il faudrait balayer. Je parle en général, sachant bien qu’un Romier, un Bainville
13 les partis, on comprendra ce que je veux dire. Il faudrait balayer, — et mettre qui à la place ? Nos penseurs, nos écrivains ont
14 s émules de Barrès comme chez ceux de Gide, qu’il faut préciser. L’éthique et l’esthétique convergent dans la littérature d’
15 raphe de toute la littérature moderne. Il n’a pas fallu longtemps aux Français pour pousser à bout l’expérience3. Ingénieux é
16 fait à Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger, tout de même nous avons un corps, et c’est
17 ite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fallu que le temps pour une folie de s’emballer. La plupart des romans de j
18 génération de cobayes » remarque Paul Morand.) Il faut agir, ou bien être agi. Donner une conscience à l’époque, ou se défai
19 pas de la Société ; ils savent que pour lutter il faut des armes et ne méprisent pas la culture ; sans autre parti pris que
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
20 tement résolu dès les premières pages, mais qu’il faut louer Mme Rivier d’avoir posé courageusement. Dirai-je que l’abus des
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
21 sacrée, le Secret professionnel, etc.) Sans doute faudrait -il préciser ce qu’il entend par ordre, et montrer que si cet ordre l’
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
22 on sous cet aspect comme sous les autres, il nous faut mieux que des dictateurs : des Architectes, de l’esprit et de la mati
12 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
23 je ne sais plus… Je suis beaucoup de personnages, faudrait choisir. Vous me direz qui je suis, mes amis ; quel est le vrai ? — I
24 Mais c’est encore une question… Je crois qu’il ne faut pas attendre immobile dans sa prière, qu’une révélation vienne cherch
25 éparerai les voies. Agir ? Sur moi d’abord. Il ne faut plus que je respecte tout en moi. Je ne suis digne que par ce que je
26 à sa sauvegarde ou à sa transformation. Mais il y faut une doctrine, me dit-on. L’avouerai-je, quand je médite sur une doctr
27 est se surpasser). J’entends des phrases qu’il ne faut pas encore comprendre — tout est si fragile —, mais je sais quelle lé
13 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
28 ens envahi par un rythme impérieux au point qu’il faut que certaines voix en moi taisent leur protestation, étouffées par de
14 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
29 si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut -il s’entendre : les meilleurs documents sur l’Orient sont les œuvres
15 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
30 ers humain ». M. Fernandez a tout le talent qu’il faut pour lui faire acquérir droit de cité. Voici enfin un critique qui sa
31 rale et l’esthétique modernes. Et à ce propos, il faut souhaiter que M. Fernandez aborde par ce biais l’œuvre de Gide, qui p
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
32 s taurologiques avec lesquels, pour communier, il faudrait sans doute être né sous le signe du Taureau. Mais il sera pardonné à
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
33 e sourire, on le sent ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement
18 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
34 he prendre corps parmi les ruines de ce temps. Il fallait bien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne veut pas avouer qu
35 avons vécu jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait pouvoir sauter hors de soi. Seule, une méthode d’observation et de dé
36 ent-ils chaque fois qu’ils ne comprennent pas. Il faudrait s’entendre. Et, ici encore, prenons garde de confondre le plan littér
37 sincérisme. C’est plus exactement faillite qu’il faudrait . Faillite de toute introspection, en littérature et en morale. Imposs
38 trait moral : je me compose plus laid que nature. Faut -il conclure avec Gide : « L’analyse psychologique a perdu pour moi to
39 as extrême d’un Crevel nous montre assez ce qu’il faut penser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des limites assez étro
40 et, bientôt, incapacité d’agir efficacement. (Il faut , pour sauter, une confiance dans l’élan qui échappe à toute analyse p
41 la sincérité presque pure de cet âge. Mais il le faut dépasser.)   Si j’en crois l’intensité d’un sentiment intime, ce moi
42 ............................. Le vent se lève, il faut tenter de vivre. Paul Valéry. Certes, du sein de ma triste lucidité
19 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
43 eu mieux quand vous aurez lu nos huit numéros. Il faut que notre revue reste cette chose unique et indéfinissable, comme tou
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
44 qualités et des défauts pareillement énormes. Il faut remonter loin dans notre littérature pour trouver semblable dominatio
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
45 iper le charme perfide qui les tourmente. Mais il faudrait d’abord qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce mot, ce ges
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
46 e, mais vrai. » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excuse : c’est un peu prétentieux de vous écrire au
47 t plus que vous n’y croirez pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous dise qu’il fait très froid dans ma chambre : le feu
48 e en route dans l’ascenseur descendant… Il aurait fallu monter, mais l’idée de vous trouver peut-être assise en face de votre
49 élait soudain un trait de votre visage. Il aurait fallu courir après celle-là qui venait de tourner à l’angle de cette rue et
50 il n’y a plus qu’un glissement gris, sans fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime,
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
51 e, par exemple, serait un poète surréaliste. « Il faut jeter une bombe, dit-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de c
52 urréaliste. « Il faut jeter une bombe, dit-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de ces orages qui rafraîchissent l’ai
53 ne bombe, dit-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de ces orages qui rafraîchissent l’air. » Il prétend « traquer l’i
54 r : il l’a trop bien organisé. En somme, ce qu’il faut reprocher à Cocteau, c’est d’avoir réussi complètement une pièce, pro
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
55 Messieurs, disait Dardel, y a pas à tortiller, il faut faire quelque chose. Nous devons, nous pouvons faire quelque chose. Q
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
56 verie d’un homme qui en sait long… Et, certes, il faut être un peu mage pour porter tant de richesses avec cette mélancoliqu
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
57 (mars 1927)i Surprendre est peu de chose, il faut transplanter. Max Jacob. Ce soir-là, le programme comprenait : un fi
58 mais accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut , approuve et dit : « C’est bien ça, c’est comme quand on rêve. » Un d
59 ce sont là critiques de style. D’ores et déjà, il faut admirer dans les films de René Clair un sens du miracle assez bouleve
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
60 aniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)ag Il faut souhaiter que ce témoignage sur les générations nouvelles et leurs ma
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
61 is c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de séductions nous ont en vain tentés, ô to
62 ux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il faudrait être sûr de n’avoir pas la tête en bas par rapport au soleil. Quelque
63 ragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926
64 l’incommunicable secret de l’invention.   Il nous faut des entrepreneurs de tempêtes. Un grand principe de violence command
29 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
65 éfauts mêmes ou ses fausses négligences ; mais il faut pour comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’accès. Ce q
66 e ces machines à explorer l’au-delà. En vérité il faut être sorcier ou artiste pour changer en instruments métaphysiques ces
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
67 au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échappé au surréalisme en tant qu’il n’est que le
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
68 s qui sont parfois des actions en puissance15. Il faudrait des choses plus lourdes et plus irrésistibles, percutantes. Qui vous
32 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
69 eux pour caractériser tout lyrisme germanique, il faudra opposer l’excellent petit livre d’Edmond Jaloux. C’est un recueil de
33 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
70 ement et j’étais possédé de joies et de peurs. Il fallut se lever, traverser le café dans la musique et la rumeur des clients.
71 chose. Je suis plein de rêves, certains soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’embrasse et me regarde avec
34 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
72 rêve, dans l’utopie, dans une belle doctrine… Il faudrait d’abord prendre conscience du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici
73 es d’autos. Seulement, pour pouvoir continuer, il faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut créer la consommati
74 faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut créer la consommation. La réclame s’en charge. Par le procédé très si
75 déterminé par la réclame, les produits Ford qu’il faut user, etc. Il a pour but véritable d’augmenter la consommation. Il re
76 icieux : plus la production s’intensifie, plus il faut créer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsister qu’
77 est le fruit. On ne saurait mieux dire. Mais il faudrait en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et se remet à d
35 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
78 me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais qui fallait -il accuser de cette duperie, qui rendre responsable de ma déception,
79 le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en un
36 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
80 e de la « vérité trop évidente » ; alors qu’il la faudrait , sans rien fausser, transcender… aw. « Daniel-Rops : Le Prince ment
37 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
81 on temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher de devenir quelqu’un. En d’autres termes, on lui
82 qu’on ne comprend que ce qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il y a dans l’homme moderne un besoin d
83 propos de rien, Stéphane pense avec fièvre : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais en vérité. Peut-être te
38 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
84 aconte sa vie avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir la grossièreté de lui répondre d’un air connaisseur que c’est b
39 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
85 de poèmes est comme une initiation au silence. Il faut s’en approcher avec une douceur patiente, et le laisser créer en nous
40 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
86 e fleurs et d’eau… elle est tellement d’ailleurs… Faut -il donc que l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soud
41 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
87 tive poétique de Rimbaud, l’on s’étonne qu’il ait fallu plus d’un demi-siècle pour qu’une telle interprétation voie le jour.
42 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
88 ais ces affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces auteurs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda,
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
89 Avant-propos Le dire une bonne fois. Il ne faut pas songer à décrire en quarante petites pages tous les méfaits de l’
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
90 t… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre v
91 acides, et naturellement, la phrase sacrée : « Il faut que tous fassent la même chose, ici ! » Dans la suite, on se chargea
92 contre moi-même à cause des autres desquels il ne fallait pas différer, profondément hypocrite donc, et le cerveau saturé d’évi
93 ent la cause déterminante de notre malaise. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef e
94 e égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la démocratie prospère et étende ses conqu
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
95 à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, e
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
96 te n’est pas toujours l’esprit de vérité, il s’en faut . Or je ne suis pas de ceux qui subordonnent la vérité à la tranquilli
97 u deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension u
98 t qu’on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur t
99 t insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit occasion de développer les vertus
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
100 u apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait . Sinon l’on retombera dans des absurdités. On a créé par exemple des
101 spirituelle. Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les pr
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
102 ’irait pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, v
103 oter et truquer légalement les votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’instruction civique, pour qu’on sache à quoi c
104 e, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfance pour façonner des contribuables i
105 façonner des contribuables inoffensifs. Enfin, il faut un nombre considérable de leçons, et le plus longtemps possible, pour
106 était liée aux intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie siècle qu’une u
107 ure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
108 on. Or il semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mai
109 travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis. Ma
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
110 i a meilleure façon que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique
111 d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut -il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes
112 conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un régime établi dans des fauteu
113 e, est un ramassis de lieux communs. Mais il s’en faut , hélas, de beaucoup que la majorité des électeurs les considèrent com
114 oncevait à la place de la royauté absolue. Il eût fallu certes une imagination prodigieuse au dit sujet pour se représenter m
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
115 ’une civilisation aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites, et cela ne se peut que
116 ne réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut . Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer les instit
117 c’est cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est. Mais comment retourner contre l’ennemi ses prop
118 n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour redonner quelque saveur à ses jugement
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
119 Avant-propos Le dire une bonne fois.   Il ne faut pas songer à décrire en 50 petites pages tous les méfaits de l’instru
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
120 t… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre v
121 acides, et naturellement, la phrase sacrée : « Il faut que tous fassent la même chose ici ! » Dans la suite, on se chargea d
122 contre moi-même à cause des autres desquels il ne fallait pas différer, profondément hypocrite donc, et le cerveau saturé d’évi
123 ent la cause déterminante de notre malaise. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à cette idée. Je tenais cette clef e
124 e égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la démocratie prospère et étende ses conqu
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
125 à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils méprisent le plus, e
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
126 te n’est pas toujours l’esprit de vérité, il s’en faut . Or je ne suis pas de ceux qui subordonnent la vérité à la tranquilli
127 u deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension u
128 t qu’on ne peut laisser aux élèves le temps qu’il faut pour assimiler ce qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur t
129 t insuffisantes pour former le petit citoyen : il faut que l’enseignement tout entier soit occasion de développer les vertus
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
130 u apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait . Sinon l’on retombera dans des absurdités. On a créé par exemple des
131 spirituelle. Qui sait ?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les pr
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
132 ’irait pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, v
133 oter et truquer légalement les votes. Ensuite, il faut de l’histoire, et de l’instruction civique, pour qu’on sache à quoi c
134 e, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfance pour façonner des contribuables i
135 façonner des contribuables inoffensifs. Enfin, il faut un nombre considérable de leçons, et le plus longtemps possible, pour
136 était liée aux intérêts de la démocratie. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie siècle qu’une u
137 ure une véritable révolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
138 on. Or il semble bien que nous en soyons-là, s’il faut en croire les signes de révolte qui apparaissent de toutes parts. Mai
139 travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen bagnard auquel il est promis. Ma
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
140 i a meilleure façon que le reste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne sais quoi de déclamatoire, de… journalistique
141 d’avoir inventé un instrument de progrès : encore faut -il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes
142 conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un régime établi dans des fauteu
143 e, est un ramassis de lieux communs. Mais il s’en faut , hélas, de beaucoup pour que la majorité des électeurs les considèren
144 oncevait à la place de la royauté absolue. Il eût fallu certes une imagination prodigieuse au dit sujet pour se représenter m
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
145 ’une civilisation aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites et cela ne se peut que s
146 ne réforme suffisante. C’est une révolution qu’il faut . Alors, supprimer les écoles, raser les collèges, renvoyer les instit
147 c’est cela, préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est. Mais comment retourner contre l’ennemi ses prop
148 n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour redonner quelque saveur à ses jugement
61 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
149 amata, Saisons suisses (mars 1930)be Peut-être faut -il venir du Japon pour accueillir du premier regard, dans un matin pl
150 roseaux d’une baie ses poules d’eaux noires. Il y fallait cette féminité ingénue et précieuse, toujours prête à épouser tout le
62 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
151 lique. Servir leur paraît ridicule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’o
152 cule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela
153 n ni disciple de Nietzsche, demandera pourquoi il faut faire la révolution morale. Voilà notre aphorisme démontré. 9. Enfin
63 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
154 rébucher dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité m
155 frei’n, Dann muss sie am Rheine Geboren sein… Il faudrait la mélodie. La fanfare s’éloigne. La nuit est chaude sur les collines
64 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
156 s’y sont trompés. M. Gide déclarait naguère qu’il fallait voir en Lautréamont « le maître des écluses pour la littérature de de
65 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
157 Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chai
158 ione, ce « Portrait d’un homme » devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. 3. Au tombeau de Gül Baba
159 le lendemain, m’échappant du programme, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’avait-o
160 . Doutes sur la nature du Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écrire d’abord
161 up de nouilles. Mais voici, par exemple, ce qu’il faudrait essayer d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas
162 société est fondée sur la peur du risque. 13. Il faut ajouter aux autres causes de l’incompréhension des journalistes la ru
66 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
163 mbre 1930)bj 11. Le retour d’Esztergóm Il faut se pencher aux portières et laisser l’air furieux emmêler les cheveux
164 et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à
165 vole sur place, mais tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorables… Si je « lâch
166 onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il faut d’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru beau, en faire le
167 es appellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pa
168 oyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à
169 u’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La vie est presque partout la même… — Mais en voyage
170 trangement mêlées. 18. Les clefs perdues Il faudrait sortir à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier,
171 . Est-ce encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier cons
172 est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut -il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et c’est alors seulement
173 qu’une fois l’on aimera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer pour connaître, alors qu’au
174 i saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer !… Je me souviens de ces terrains de sable noir,
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
175 uelques remarques nous placent sous l’angle qu’il faut pour situer le petit livre de M. P. Nizan12, dans sa perspective la p
176 égitime… — Nous pensions vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-value. — Qui donc nous aurait r
177 nt bourgeois, enfant du loisir économique, il lui faudra se réfugier dans la sphère des abstractions les plus exsangues. Je pe
178 parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous faut . Saluons enfin le règne de l’homme ! » Mais le chrétien, qui sait un
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
179 initive, les éléments d’un art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent pour qu’une
180 . Espérons qu’un prochain salon, organisé s’il le faut dans de plus vastes locaux, pourra donner accès à un ensemble aussi c
181 it d’abord une définition nette de notre foi : il faut qu’on sache sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvo
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
182 seconde, ovationné à la dernière, Keyserling, il faut le reconnaître, a su, par trois fois, tenir en haleine une salle énor
183 uvaient préparés pour en jouir convenablement. Il faut organiser la conquête et la distribution de ces biens : d’où la techn
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
184 e. — Elle l’est presque, mais pas tout à fait. Il faut l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des Oliviers. Blanche se souv
185 e. On se convertit simplement. (Simplement…) — Il faut souligner cette insuffisance du vocabulaire religieux. 19. Soulignon
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
186 , il mourut. Comme Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkegaard dans notre Panthéon spirituel : Kierkegaard fut l
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
187 nous donner un livre bien utile22. En vérité, il fallait une sorte d’intrépidité pour entreprendre cette « traversée » de deux
188 atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il faut être créé pour cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendr
73 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
189 étiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’autobiographie de Toyohiko Kagawa, pu
190 articulièrement importante. Il avait appris qu’il faut avoir une volonté de fer, lorsqu’on tombe dans la lie de la société.
191 les penchants humains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement
192 oujours à l’effarante sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrable
193 Il se disait que ce n’était pas dans la mer qu’il fallait se jeter, mais dans les merveilles du monde. Et voici que, le 14 févr
74 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
194 qu’il espère. Par incompétence radicale. Ce qu’il faut certainement déplorer, c’est de le voir utiliser des dons incomparabl
195 n’est plus de certaines complaisances ? Pourquoi faut -il que l’image de cet aviateur m’évoque la fable : « Je suis oiseau,
75 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
196 , c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait . M. Martinet a pris pour épigraphe la citation suivante, empruntée à
197 rançaise n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une manière de Genève maritime, de Hollande atlantique :
76 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
198 ité parce qu’il est vraiment souverain. Peut-être faut -il reconnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans c
199 sner, comme aussi de son apparente obscurité1. Il faut savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce
200 savoir être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellec
201 mprendre intellectuellement sans « réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu’en elles-mêmes et com
77 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
202 semblable à celui des athées, — au lieu qu’il eût fallu du premier coup le dénoncer, comme radicalement contraire à notre foi
203 tocritique à la fois peureuse et agressive ? Il y faudrait une puissance décuplée, excessive, et qui, par la force des choses, t
204 angélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait pour en douter que l’on ait oublié les plus grands noms : Milton, Bac
78 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
205 au sein d’une nature hostile, de sorte qu’il lui faut sans cesse s’efforcer, ne connaissant que peu de repos de son adolesc
206 re des Écritures. La Fin des Temps est proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte aux pages », mais voic
207 et efficace des choses les plus simples. Mais il faut dire maintenant l’actualité tout à fait singulière d’un tel livre. Il
79 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
208 t l’on s’attire pourtant une responsabilité. » Il faut bien constater que plusieurs générations2 cultivèrent ce défaut d’exi
209 ’Éthique ne commence pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir, mais dans un savoir qui exige sa réalisation ». Phras
210 s l’appliquer. Comment le pourraient-ils ? Car il faut qu’un idéal ait « pris corps » pour qu’il devienne « applicable ». On
211 imaginer de « réalisation » que sociale : car il faut bien qu’on s’y mette à plusieurs, — rassurante perspective, puisqu’on
212 tions, d’oublis feints et de brusques retours. Il faut tout cela, et les mille petites souffrances de la souffrance, pour qu
213 re — mais ce n’est pas si simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne peut être mastiquée, puis av
80 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
214 e que par une qualité nouvelle de silence. Encore faut -il que le destin favorise concrètement cette assomption intérieure. P
215 ment le choix de Goethe a trouvé sa forme. Il lui faudra maintenant le renouveler perpétuellement durant toute sa vie. Et comp
216 ne parviendrait pas seule à le sauvegarder. Il y faudra le dressage de la souffrance. L’excès verbal de Werther couvre d’abor
217 e à étreindre. » C’est le cri même de Faust. « Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se donner à l’instant, à cette
218 tire ses forces, toujours renouvelées. Mais il y faut une prudence peu commune, et même tellement soutenue qu’elle informe
219 pour soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut pour qu’elles puissent être de quelque avantage aux autres11… L’homme
220 rait à des jugements de valeurs humaines. Mais il faudrait mettre en balance une longue fidélité peut-être orgueilleuse, puisque
221 onte de n’être pas Rimbaud ?) Plus que jamais, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une vo
222 à-dire : à l’actualisation de notre réalité. « Il faut être absolument moderne ». 8. Conversations avec Eckermann, 4 févr
81 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
223 e des données religieuses. Mais, d’autre part, il faudrait un libéralisme dont nous nous sentons incapables pour admettre dans l
82 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
224 serait trahir. Si l’on veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’époque dans la peau ; c’est aujourd’hui en disant vit
225 utes et les plus quotidiennes à la fois. Car s’il faut une morale simple, nous ne saurions admettre que celle qui dirait : «
226 e, et pensez ce que vous n’oserez jamais faire. » Faut -il, pour d’autres, préciser que le manque d’originalité de telles rem
227 r, jusqu’à la fin de leurs loisirs fiévreux, s’il faut faire quelque chose, et comment et pourquoi. Ce que nous devons faire
83 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
228 . Ils sont devenus méchants comme des châtiés. Il faut que la violence soit saine, c’est-à-dire : d’abord spirituelle. « Le
84 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
229 ctorales, journalistiques ou philanthropiques. Il faut avouer que l’instrument révèle son insuffisance quand c’est un virtuo
230 comme dérivatif, assure son conformisme foncier ? Faut -il y voir une sorte de sublimation à rebours du sens de la révolte ?
85 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
231 utionnaires qui ne paraissent « pas très comme il faut  », et, pour tout dire, « confusionnistes » à ces terroristes de café.
232 pourra nous être utile. Petits purs, petits purs, faut -il rire ou se fâcher ? Ceux qui se demandent si je suis bien « dans l
233 t qu’une forme polémique de la générosité. Hélas, fallait -il perdre une page à dire qu’ils ne méritent pas de vous dégoûter de
86 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
234 le vice de la « pensée désintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une « liberté » stérilisante. Ils ne voient pas à quel
235 devient possible ; ils ne voient pas encore qu’il faut choisir. Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond : christiani
236 ont tort de penser ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur r
237 eur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur rappeler des vérités d’un ordre tel que leur seule existence — s
238 st pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut . Ce n’est pas son pessimisme que je reproche à M. Thierry Maulnier. (
239 bourgeois. C’est le prolétaire pour Marx. Il s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste, fondée sur des cons
87 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
240 à M. Hermann-Paul par l’actualité (peut-être même faudrait -il dire : par la nécessité) la plus brûlante : Américains et Allemand
241 ard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il faut tout de même que nos camarades de la jeunesse allemande, qui s’en inq
242 d’une imbécillité proprement répugnante et qu’il faudrait qualifier de criminelle si elle n’était avant tout veule, plate et sé
88 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
243 et militaire qu’ils engendrèrent légitimement. Il fallait voir comment ces Messieurs de la Cour accueillaient certaines tirades
244 erte. Une carrière pour les réformistes ! Mais il faut rendre à Martin cette justice que sa muette intransigeance a bien plu
89 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
245 tenables les dernières ruses de la sécurité. ⁂ Il faut les entendre parler du « protestantisme ». Les uns l’accusent de fome
246 t. Il s’agirait de s’entendre ; mais pour cela il faudrait tout d’abord connaître la position du calvinisme dialectique en face
90 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
247 ir ?… — Paralysie. — Le salut qu’on lui offre, il faudrait qu’elle le paie du prix de l’âme même. On nous donne à choisir entre
248 ns pas l’homme tel qu’il est, sous prétexte qu’il faut se hâter, et qu’en Russie c’est en train de marcher. Nous jouerons to
249 illeurs la conception historique que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne est un facteur « décisif », sino
250 elques-uns22. Proposition antirévolutionnaire, il faut le dire, et niée par les faits dont elle se réclame implicitement, Lé
251 éalité qui seule peut garantir son être. — Encore faut -il que les conditions matérielles permettent à ce suprême et quotidie
252 mise en question réelle. Je la cherche. Ce qu’il faut pour légitimer un système d’idées en elles-mêmes justes et opportunes
253 es hommes éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une masse volontaire, une pesante contrainte de fo
254 ue sous la forme d’une accusation personnelle. Il faut savoir entendre ce mutisme formidable. Je crois que seule la foi peut
91 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
255 ’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en faut pas plus pour ébranler le souvenir. Naissent alors des images champêt
256 les mots-clés de l’Europe sentimentale. Pourquoi faut -il que notre langue les traduise, en vertu d’une convention qu’il ser
92 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
257 me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais qui fallait -il accuser de cette duperie, qui rendre responsable de ma déception,
93 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
258 air mystérieux qu’on prend ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts rideaux dorés, pour écouter Moza
259 attendre, qui sait ? — qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où trépigne un orchestre
260 se, et y boire des liqueurs transfigurantes, — il faudrait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on ve
261 té est signe de sang mêlé. Ici comme ailleurs, il faut être conforme, au moins en apparence. Mais ce n’est pas à une routine
94 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
262 Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il faudrait réveiller tant de beautés redoutables pour atteindre la dernière chai
263 ands dieux ! je le vois bien, à tout prix il vous faut un prétexte avouable… On me demandera donc toujours des passeports ?
264 ione, ce « Portrait d’un homme » devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. iii Au tombeau de Gül Baba
265 mme admirable, nourrissant et officiel, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’avait-o
266 i Doutes sur la nature du sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écrire d’abord
267 up de nouilles. Mais voici, par exemple, ce qu’il faudrait essayer d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas
268 ce dans l’air… xi Le retour d’Esztergom Il faut se pencher aux portières et laisser l’air furieux emmêler les cheveux
269 et en effet, que serait un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à
270 vole sur place, mais tout se met à fuir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorables… Si je « lâch
271 onde trop légère. Mais pour connaître un lac, il faut d’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru beau, en faire le
272 es appellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pa
273 oyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à
274 u’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! — La vie est presque partout la même… — Mais en voyag
275 ngement mêlées. xviii Les clefs perdues Il faudrait sortir à l’air frais, mais chaque porte est obstruée par un douanier,
276 . Est-ce encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier cons
277 est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut -il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et c’est alors seulement
278 qu’une fois l’on aimera. Et les uns disent qu’il faut connaître pour aimer ; les autres, aimer pour connaître. Débat qui se
279 i saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je me souviens de ces terrains de sable noir, p
280 sur la peur du risque. Je vis plutôt mal. 8. Il faut ajouter aux autres causes de l’incompréhension des journalistes la ru
95 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
281 e fleurs et d’eau… elle est tellement d’ailleurs… Faut -il donc que l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soud
96 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
282 es buissons qui surplombent un sentier rapide. Il faut enjamber le portail rouillé, redescendre quelques marches enfouies so
283 s plus constamment provocants de son siècle, — il faudra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus germaniques. J’ai t
284 marks que paie la Caisse de décès y suffiront. Il faut que chacun des participants s’en retourne avec cette conviction : « C
285 it se ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu
286 réhensible et d’une vulgarité toute naturelle. Il faut aller dormir. Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir
287 ei’n, Dann, muss sie am Rheine Geboren sein… (Il faudrait la mélodie.) La fanfare s’éloigne. La nuit est chaude sur les colline
288 ou bien c’est encore une gare en géraniums, et il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la ré
97 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
289 , durant des heures sans dire un mot, — car il ne fallait pas effrayer le gibier sensible au moindre son de voix humaine. (Tout
290 hozes soviétiques. Dépersonnalisation du pouvoir. Faut -il le déplorer ? Tout jugement affectif s’évapore devant une évolutio
98 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
291 rébucher dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine en vérité m
99 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
292 s pousse un peu, vous finirez par démontrer qu’il faut être chrétien pour comprendre quoi que ce soit à la pluie et au beau
293 tu l’as possédé. Tu comprends maintenant qu’il ne faut pas choisir parmi tant de choses créées, mais seulement distinguer en
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
294 ’abord par leur frisson particulier. Mais il n’en faut pas plus pour ébranler le souvenir. Naissent alors des images champêt
295 les mots-clés de l’Europe sentimentale. Pourquoi faut -il que notre langue les traduise, en vertu d’une convention qu’il ser