1
. Les plus beaux types créés par Unamuno sont ces
femmes
dures et passionnées, Raquel et Catherine, ou cet Alexandro Gomez cyn
2
s un réduit, Markovitch, l’idéaliste, surprend sa
femme
, la vertueuse Véra avec un des Anglais) : Ils s’embrassaient comme d
3
d’exclamation — trait commun à presque toutes les
femmes
auteur, et qui plaît aux lectrices — m’agace un peu ? C’est une vétil
4
king et un œillet, pauvre gentillesse d’une autre
femme
dont le seul défaut fut de m’aimer… (Froid aux genoux, odeur de vieil
5
be dure ! En ma tête rôde ton souvenir, comme une
femme
nue dans une chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d’un sommei
6
finissais par vous voir partout. Chaque visage de
femme
révélait soudain un trait de votre visage. Il aurait fallu courir apr
7
vait que des dames. Personne ne parlait. La jeune
femme
qui s’était penchée vous ressemblait tant. Mais je n’osais presque pa
8
ds angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les
femmes
que j’ai fait souffrir cette nuit d’un long regard de damné. À minuit
9
ent l’air. » Il prétend « traquer l’inconnu ». Sa
femme
l’accuse de « vouloir faire admettre que la poésie consiste à écrire
10
ôme Parseval, journaliste parisien, rencontre une
femme
qui incarne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il attend de l’amour. Une
11
er, et il ne la reverra jamais. Il aime encore sa
femme
, « mais comme on aime une petite maison de province quand on a failli
12
erdrait corps et biens dans sa grandeur comme une
femme
merveilleuse nous perdrait corps et âme dans l’ivresse amoureuse ; no
13
nos forces et séductions, comme on cherche cette
femme
à travers toutes les femmes. C’était un vice, la révolution-vice. Mai
14
comme on cherche cette femme à travers toutes les
femmes
. C’était un vice, la révolution-vice. Mais on ne vit, on ne meurt que
15
r comme une joue, École errait, École suivait une
femme
dans les rues tant soit peu métaphysiques d’une capitale de mes songe
16
u modèle, le soir, à la lampe, en compagnie de sa
femme
(elle peint aussi, d’un œil regardant le sujet, de l’autre ce qu’en f
17
ord, une patte en l’air, becquètent le cœur d’une
femme
qui va les étrangler doucement. Ces vers sont de jolies flèches empoi
18
risais trop sincèrement. » Vers cette époque, une
femme
me regarda longuement. » Mes parents me savaient vierge et c’était la
19
t, je ne détournai pas mes yeux des yeux de cette
femme
, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir qu’elle pleurait
20
e, on marchait dans le bleu. Je sortis avec cette
femme
, qui m’aimait, et nous étions très jolis de bonheur et d’insouciance
21
e ensoleillée d’un café ; une brise passa, et une
femme
en robe bleue légère qui me regarda un instant, si doucement… Je me l
22
que tour du tambour des bouffées de musique. » La
femme
en bleu dansait en regardant au plafond. Après deux tangos, nous mont
23
Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des
femmes
(juillet 1927)am Quand vous avez fermé ce petit livre, vous partez
24
épargnés si nous ne regardions que les jambes des
femmes
», dit-il, pour vous apprendre ! — sans se douter que rien ne saurait
25
m. « Pierre Girard : Connaissez mieux le cœur des
femmes
(Simon Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Ge
26
ne aventure ancienne. Entre hier et demain : Une
femme
« encore jeune » se souvient d’un danseur de ses 20 ans, d’une aventu
27
édite à côté du corps de son ami suicidé pour une
femme
qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’
28
raffinées telles qu’on en découvre chez certaines
femmes
et l’on y voit une préciosité sentimentale qui touche à la névrose ou
29
salle à manger ; des jaquettes de couleur pour ma
femme
… Mais l’homme avait posé son journal. Soudain, portant la main à son
30
, et la musique noyait mes pensées. Je vis qu’une
femme
était assise à notre table, en robe rouge, et très fardée. Elle jouai
31
es dés roulèrent, pour un dernier enjeu. Alors la
femme
lança sur la table cette rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit
32
s soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma
femme
m’embrasse et me regarde avec inquiétude, parce que je ne suis plus t
33
s. Mais dans ce roman, il n’y a plus seulement la
femme
, avec le miracle perpétuel de sa sensibilité. Il y a encore la prince
34
ironie assez amère qui étonnent de la part d’une
femme
aussi femme que l’auteur du Perroquet Vert. Mais là-dessus, le roman
35
z amère qui étonnent de la part d’une femme aussi
femme
que l’auteur du Perroquet Vert. Mais là-dessus, le roman repart dans
36
de me trouver à côté d’une place vide : la jolie
femme
qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le ren
37
de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une
femme
à chaque bras, l’air de ne pas trop s’amuser. — Ceci du moins n’a guè
38
se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une
femme
— au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la m
39
a même sous deux attributs différents. Toutes les
femmes
qui m’ont retenu un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet am
40
mprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette
femme
! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai su en retro
41
ant qu’elle devait les donner à la première jolie
femme
qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, à une devanture de
42
ui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune
femme
, chapeau rouge et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et ce qu
43
passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune
femme
refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour
44
y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une
femme
pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard att
45
âillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des
femmes
au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer
46
hillings, dans un décor banal et imposé, avec des
femmes
qui élargissent des sourires à la mesure de votre générosité. Vos boî
47
tante de faux luxe. La misère est de voir ici des
femmes
aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve, avec tant de
48
r du palais, descendaient les invités du bal. Des
femmes
sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient po
49
xés intensément, à la sortie des invités, sur une
femme
qui s’en allait toute seule vers une auto à l’écart des autres. Une f
50
ute seule vers une auto à l’écart des autres. Une
femme
aux cheveux noirs en bandeaux, au teint pâle, l’air d’autrefois. Il a
51
se fila devant moi ; je reconnus la voiture de la
femme
aux bandeaux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà on criait
52
res yeux, c’est pourquoi il fait peur à certaines
femmes
. Un soir, après quelques alcools et un échange de pensées au même ti
53
rappante, il croit saisir dans un regard de cette
femme
l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comm
54
« Ton visage me cache tous les miroirs » — à une
femme
qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
55
hais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une
femme
quelconque, et disais “houu !” il ou elle se secouerait enfin, que mo
56
» Officiers élégants, tout de noir vêtus, belles
femmes
aux voix agréablement rauques… Sortez pour en suivre une, arrêtez-vou
57
cre, épaisse, on envie les bottes que portent les
femmes
), encombrée de piétons qui traversent en tous sens, évitant vivement
58
sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une
femme
, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
59
, et le guide désigne familièrement l’image d’une
femme
par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêt
60
y engager chaque jour le fou au profil de vieille
femme
qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
61
s humaine, est plus divine, quand c’est une telle
femme
qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c
62
ples à la mode. Mais en écrivant il pensait à une
femme
blonde assise près de lui. Ayant demandé un timbre pour attirer l’att
63
demandé un timbre pour attirer l’attention de la
femme
blonde — sans résultat —, il écrivit une adresse réelle, et mit la le
64
adressâtes une déclaration d’amour destinée à une
femme
blonde. Je suis noire. Mais je sais qui c’est. J’ai fait suivre. Alex
65
, mais bien Dollonne, ce qui revient au même. Une
femme
fatale et un grand incompris sont là. Enfin, Jean Cassou, représentan
66
uitta Naples où il habitait alors, abandonnant sa
femme
, et se mit à errer dans les campagnes, en quête de l’inspiration qui
67
dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des
femmes
si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
68
Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les
femmes
comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont
69
ons bariolés et des secrets qui feraient peur aux
femmes
, cet objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux, un v
70
ure est brillamment représentée par un « Torse de
femme
» de Marcel Gimond, des animaux pleins d’innocence et de drôlerie de
71
pas moins pure. C’est l’histoire de la vie d’une
femme
, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue, « roman-fle
72
puis avec un jeune lord ; toute l’existence d’une
femme
qui ne cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’aimer et de souffrir par s
73
m’y ennuie. » Et l’on découvre soudain que cette
femme
, qui a subi sans les mettre jamais en question les exigences les plus
74
terre, les pierres, le sable, la nourriture, les
femmes
, les filles, les bateaux à vapeur, même le vide qu’il avait cherché,
75
tuberculose de leurs filles, les colères de leurs
femmes
, leur service militaire et ses humiliations, leur travail, leur chôma
76
de me trouver à côté d’une place vide : la jolie
femme
qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le ren
77
de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une
femme
à chaque bras, l’air de ne pas trop s’amuser. Ceci du moins n’a guère
78
se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une
femme
— au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la m
79
a même sous deux attributs différents. Toutes les
femmes
qui m’ont retenu un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet am
80
mprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette
femme
! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai su retrouve
81
qu’elle devait les donner au hasard, à une jolie
femme
qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, auprès d’une devan
82
ui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune
femme
, chapeau rouge et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et ce qu
83
passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune
femme
refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour
84
y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une
femme
pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard att
85
âillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des
femmes
au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer
86
chilling, dans un décor banal et imposé, avec des
femmes
qui élargissent des sourires à la mesure exacte de leur générosité. V
87
te de faux luxe. La misère, c’est de voir ici des
femmes
aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve, avec tant de
88
r du palais, descendaient les invités du bal. Des
femmes
sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient po
89
xés intensément, à la sortie des invités, sur une
femme
qui s’en allait toute seule vers une voiture à l’écart des autres. Un
90
seule vers une voiture à l’écart des autres. Une
femme
aux cheveux noirs en bandeaux, au teint pâle, l’air d’autrefois. Il a
91
se fila devant moi ; je reconnus la voiture de la
femme
aux bandeaux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà on cria
92
r écouter Mozart et attendre, qui sait ? — qu’une
femme
s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où
93
ter longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une
femme
qui ne le regarderait pas, qui aurait l’air seulement d’écouter autre
94
es cantatrices et des acteurs, des princes et des
femmes
à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces a
95
r que j’aie pu bouger, a baisé sur les lèvres une
femme
qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un repr
96
ourir dans une légèreté éperdue… Mais une main de
femme
au bord du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces ge
97
! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une
femme
qui tremble… Comtesse Adélaïde en soie d’aurore, voici l’heure que no
98
e saisit va-t-il ainsi nous séparer ? Ce corps de
femme
défend encore sa nuit, si nu pourtant dans la soie et le velours, dan
99
dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des
femmes
si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
100
Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les
femmes
comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont
101
ons bariolés et des secrets qui feraient peur aux
femmes
, cet Objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux, un v
102
sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une
femme
, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
103
, et le guide désigne familièrement l’image d’une
femme
par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêt
104
y engager chaque jour le fou au profil de vieille
femme
qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
105
s humaine, est plus divine, quand c’est une telle
femme
qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c
106
choses est la rencontre sous un arbre noir d’une
femme
abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage
107
r moments il y a la Lune et le visage blanc de la
femme
debout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la
108
où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une
femme
étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de
109
s, lorsque au point du jour je vis pâlir la jeune
femme
. Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt contre mes lèvres.
110
ssi la curiosité sournoise des ouvriers, des deux
femmes
qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le château endormi pour al
111
où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des
femmes
, mais de soi-même, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux
112
du château. Une douzaine de domestiques, homme et
femmes
, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long ca
113
T. A. Hoffmann est là, sous un nom d’emprunt. Une
femme
fatale et un grand incompris sont là. Enfin Jean Cassou, représentant
114
uitta Naples où il habitait alors, abandonnant sa
femme
, et se mit à errer dans les campagnes, en quête de l’inspiration qui
115
nnette. — Lord Artur, je ne suis pas une mauvaise
femme
, et si vous n’étiez pas si retors, vous verriez bien que je ne suis p
116
autre. Mais les hommes comme vous aiment que les
femmes
soient coquettes à les faire doucement frémir de rage ; ils aiment s’
117
rbes mouillées. Lord Artur. — On dit souvent des
femmes
qu’elles sont naturellement païennes. Mais les peuples païens sont to
118
les païens sont toujours religieux, alors que les
femmes
de ce temps sont seulement sournoises. Sonnette. — Lord Artur, vous
119
r écouter Mozart et attendre, qui sait ? — qu’une
femme
s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où
120
ter longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une
femme
qui ne le regarderait pas, qui aurait l’air seulement d’écouter autre
121
es cantatrices et des acteurs, des princes et des
femmes
à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces a
122
ur que j’ai pu bouger, a baisé sur les lèvres une
femme
qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un repr
123
ourir dans une légèreté éperdue… Mais une main de
femme
au bord du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces ge
124
! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une
femme
qui tremble… Comtesse Adélaïde en soie d’aurore, voici l’heure que no
125
e saisit va-t-il ainsi nous séparer ? Ce corps de
femme
défend encore sa nuit, si nu pourtant dans la soie et le velours, dan
126
dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des
femmes
si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
127
Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les
femmes
comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont
128
ons bariolés et des secrets qui feraient peur aux
femmes
, cet objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux, un v
129
u château. Une douzaine de domestiques, hommes et
femmes
, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long ca
130
sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une
femme
, pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
131
, et le guide désigne familièrement l’image d’une
femme
par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêt
132
y engager chaque jour le fou au profil de vieille
femme
qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
133
us humaine, est plus divine quand c’est une telle
femme
qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c
134
choses est la rencontre sous un arbre noir d’une
femme
abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage
135
r moments il y a la Lune et le visage blanc de la
femme
debout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la
136
où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une
femme
étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de
137
s, lorsque au point du jour je vis pâlir la jeune
femme
. Elle comprit que j’allais parler et mit un doigt contre mes lèvres.
138
ssi la curiosité sournoise des ouvriers, des deux
femmes
qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le château endormi pour al
139
où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des
femmes
, mais de soi-même, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux
140
ecteur n’était pas satisfait de son ensemble. Une
femme
du chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce soir. Les mots v
141
rès, ces jardins suspendus où circulent de jeunes
femmes
en maillot de bain. L’une se penche sur ses géraniums, l’autre ajuste
142
ut aimer un pays comme sa mère, un autre comme sa
femme
, un autre comme les femmes, un autre enfin comme une passion. L’amour
143
mère, un autre comme sa femme, un autre comme les
femmes
, un autre enfin comme une passion. L’amour n’est pas encore rationné,
144
r bruit de pas dans la rue. Semelles de bois. Une
femme
de ménage sort ses clés, ouvre une porte de service à côté du portail
145
plus de charbon pour cet hiver ; des millions de
femmes
ont été violées dans toute l’Europe centrale et orientale, des millio
146
es ascendants directs du nom de mon père. Par les
femmes
, on en trouve davantage, mais là encore les traditions intellectuelle
147
passe jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une
femme
venait à moi comme le miracle que j’attends, je lui dirais : c’est un
148
ien-aimées clairières entre deux pluies, ni d’une
femme
ni d’une fièvre pour agrandir et soudain noyer de suie le regard ni d
149
Rose de Thuringe et Connaissez mieux le cœur des
femmes
, de Girard, et de Cingria, ce que vous aurez la chance d’en trouver,
150
-frais. Ils ne tardent pas à rencontrer une jeune
femme
qui leur fait perdre toute mesure. Le monde est plein de malins, de g
151
s scandales héroïques qui vous valent l’amour des
femmes
et quelque honneur parmi les hommes. Autant de gags chaplinesques, in
152
merveilleuse ingénuité devant le printemps et les
femmes
, cette aisance de l’écriture, sans égale parmi nous, cette musique d’
153
s saisit le cœur, à chaque page. Toute une vie de
femme
se déroule sur un rythme large à travers une humanité vivement contra
154
sages baignés d’une longue lumière boréale. Cette
femme
n’est pas un ange, ni une sainte. Elle pèche, elle désespère, elle to
155
ces campagnes désertiques : il y a des fous, des
femmes
possédées ; des ivrognes qui citent les Écritures ; peut-être aussi d
156
pas « l’histoire ». Cette chronique d’une vie de
femme
n’est pas de celles qui se résument. Il y a là vingt figures qui méri
157
Marius, telle est la vérité. Mais trois ou quatre
femmes
, dans l’illusion d’être une foule et que personne peut-être ne saurai
158
. 63. Il est curieux de noter que pas une seule
femme
n’apparaît dans tout le roman. 64. Je ne sais quel sort le Troisième
159
députés (?) élus au suffrage universel intégral (
femmes
comprises) pour une durée de 6 ans. Le vote sera obligatoire sous pei
160
s saisit le cœur, à chaque page. Toute une vie de
femme
se déroule sur un rythme large à travers un peuple de personnages viv
161
sages baignés d’une longue lumière boréale. Cette
femme
n’est pas un ange ni une sainte. Elle a péché gravement, elle a touch
162
ces campagnes désertiques ; il y a des fous, des
femmes
possédées ; des ivrognes qui citent les Écritures ; peut-être aussi d
163
5 août, une nouvelle de Jean Giono intitulée « La
femme
morte », qui n’est pas une nouvelle bien faite, mais qui est un peu m
164
’homme. L’auteur entre dans les confidences d’une
femme
non mariée (on ne voudrait pas dire une vieille fille) — une femme de
165
(on ne voudrait pas dire une vieille fille) — une
femme
de la campagne vaudoise, qui a eu des malheurs, qui les conte assez m
166
Nietzsche à peu près le contraire de ce que cette
femme
veut expliquer à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part du roma
167
nité émouvante, — émouvante par l’erreur même. La
femme
poursuit : Mais ne vante-t-on pas partout votre courage ? N’aurez-vo
168
ec des automobiles, des divans, des hommes et des
femmes
qui couchaient tellement ensemble qu’ils en étaient perpétuellement i
169
n, comme à des dieux. « Aidez-moi ! », dit cette
femme
. Mais la plupart des autres, la plupart de nos contemporains, est-ce
170
nément imaginé les conditions dans lesquelles les
femmes
, venues au sépulcre, n’avaient pas trouvé le corps de Jésus. Cette cr
171
e l’ange qui apparaît au tombeau vide rassure les
femmes
, au verset 6, alors qu’elles s’enfuient épouvantées, au verset 8, M.
172
mogène ». Certes. Mais qu’on imagine un groupe de
femmes
qui pénètrent dans un tombeau, qui le trouvent vide, qui voient un an
173
ci que cet ange leur parle ! Les réactions de ces
femmes
n’auront probablement rien d’homogène et seront même plus contradicto
174
’amour d’un homme de cinquante ans et d’une jeune
femme
forme l’unique sujet de cette méditation. Deux êtres très divers se s
175
e griffes sur Gide et Balthazar Gracian. La jeune
femme
qu’il aime et qu’il entreprend de conduire à la maîtrise de soi-même,
176
l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah, sa
femme
— de ce miracle. Et maintenant Dieu lui commande d’offrir Isaac en sa
177
udiante ; et pour de bon, deux ans plus tard, une
femme
mariée. Enfin il retrouve l’étudiante et l’épouse en vitesse au derni
178
est jugement et action : « Quiconque regarde une
femme
avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’adultère avec elle. »
179
e cette transformation. (Exemples : le chapitre «
Femmes
» dans les Œuvres posthumes : tantôt il attaque ceux qui idéalisent l
180
thumes : tantôt il attaque ceux qui idéalisent la
femme
, tantôt ceux qui l’animalisent. Il formule contre le mariage des reve
181
qui s’entretuent, la relation de l’homme et de la
femme
perd tout caractère rationnel — ce qui n’est certes pas à priori un m
182
le facilité — que la relation de l’homme et de la
femme
n’est guère mieux pensable dans les catégories chrétiennes absolues,
183
réel aux prises avec son métier, ses voisins, sa
femme
, son argent ou son manque d’argent ; avec des ustensiles, une scie, u
184
attant les murs de la halle, cent-mille hommes et
femmes
attendaient sous les haut-parleurs. Et sur toutes les places de la vi
185
ciens du Service de travail, de jeunes filles, de
femmes
mal vêtues : ils ne disaient presque rien. On se passait un journal,
186
et d’échappées romantiques (sur le silence de la
femme
, par exemple, à la fin du Miroir de la Parole) une appréhension si to
187
s”, des domestiques, des manœuvres, des hommes et
femmes
“de journée”, et j’allais dire : des pauvres. Il n’y a plus de classe
188
vibrants panégyriques de « l’Ursse », ce sont des
femmes
du monde émancipées qui vous les prêchent aujourd’hui. Si vous risque
189
vibrants panégyriques de « l’Ursse », ce sont des
femmes
du monde émancipées qui vous les prêchent aujourd’hui. Si vous risque
190
n objet, par masochisme. Un jeune mari trouble sa
femme
, et la perd enfin, à force de souffrir d’une infidélité qu’elle pourr
191
l’on s’imagine un auteur à succès choyé par les «
femmes
du monde », hommes de toutes les fortunes et bonnes fortunes, et trav
192
a lectrice, car en France, paraît-il, ce sont les
femmes
qui lisent et qui se passionnent pour les romans. Ainsi, à force de m
193
» Ajoutons que le jardinier s’appelle Simard, sa
femme
Marguerite, son chien basset Pernod. Et qu’il va falloir modifier cet
194
signalé la famille d’un mineur retraité, dont la
femme
fait des journées. Considérant que richesse oblige — car je gagne à p
195
passages étroits. Sur les seuils, des groupes de
femmes
en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jo
196
isons seulement, sur 200, ont l’eau courante. Les
femmes
vont avec des cruches à la fontaine qui coule son filet sur la grande
197
n furieux surgit de la maison, suivi d’une grande
femme
en noir. C’est la propriétaire, Madame Turc. Elle nous fait entrer. P
198
ve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux
femmes
le dirigent seules depuis la mort de M. Turc. Elles ont un peu de pei
199
lons que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux
femmes
seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même, Madame… » Elle sourit
200
suis un « monsieur ». La fille rentre : une forte
femme
, environ 35 ans, un peu masculine. Elle nous conduit à la chambre de
201
Classes ». À quelle classe appartiennent ces deux
femmes
? Je résume mes renseignements : famille paysanne, de tout temps. Vie
202
4 Minuit. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma
femme
dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernièr
203
rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les
femmes
, qui sont la part la plus civilisée de la population. Ce sont elles q
204
« travaillent le mazet », ce qui n’est rien. Les
femmes
vont à la filature — la dernière qui marche encore — et gagnent leurs
205
dition laïque.) L’autre jour, dans l’autocar, une
femme
dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du
206
vec eux ? — Guère. Là encore, ce sont surtout les
femmes
qu’on voit. Eux sont au travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous
207
née une conférence au profit des vieux, hommes et
femmes
, âgés de 60 ans au mois de juillet 1930 29 . Tous ceux qui ne bénéfic
208
t d’Hofmannsthal, et compris mal l’intrigue de la
Femme
sans ombre. Je voyais une actrice parcourir la scène en hurlant : ell
209
fants dans la rue, les valets qui le servent, les
femmes
qu’il rencontre, surtout la lumière du jour, et même la clarté de la
210
r tout ce qu’il a, qui n’est pas lui. Ce sont les
femmes
, bien entendu, qui le devinent. Quel est le rapport social le plus ré
211
e Peter parvient à la cacher à tous sauf aux deux
femmes
qu’il voudrait épouser. Mais n’allons pas conclure trop vite. Les éta
212
sthal — contre-épreuve — décrit le tourment d’une
femme
stérile, l’impératrice qui a perdu son ombre et qui emprunte celle d’
213
auds, perd son ombre à force de rêver d’une jeune
femme
qu’il perçoit de sa fenêtre. « Mais dans les climats chauds, les chos
214
s les épiceries de province où se rencontrent les
femmes
de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïca
215
ue chose à comprendre… 23 février Au moment où ma
femme
allait secouer les miettes de la nappe par la fenêtre, au-dessus du p
216
on public, de s’entretenir avec ces hommes et ces
femmes
pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des diversités merv
217
vre que le public, c’est une série d’hommes et de
femmes
isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et singulières de
218
iers devraient être classés dans la catégorie des
femmes
à barbe et des veaux à deux têtes qu’on montre aux foires. On dit que
219
it. Vendredi, c’était grand soleil. Et les bonnes
femmes
disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça, comme tout est dérang
220
inconsciences, de misères médiocres, que quelques
femmes
, dans une église, présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du r
221
» ! Je n’ai pas plutôt soufflé à l’oreille de ma
femme
: « C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’
222
« dames », l’une très vieille. Ce sont les seules
femmes
. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : un homme jeune
223
s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
femmes
travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
224
l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les
femmes
ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
225
dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces
femmes
accrochés à cette terre pauvre, qu’ils grattent lentement pour en tir
226
et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les
femmes
ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
227
déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa
femme
et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
228
e, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la
femme
de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle me tend une formu
229
re : 280 francs par mois « en comptant tout ». Sa
femme
fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et les vendent au
230
tête. Je vais chercher une bougie, je réveille ma
femme
. Nous essayons de soulever par les ailes la poule qui fait un caquet
231
quittant, il lui a crié qu’il n’épouserait qu’une
femme
que Dieu lui aurait désignée. La première qu’il croisera en allant au
232
ais cela ne compte pas, car il est entendu que la
femme
désignée par Dieu doit venir à sa rencontre. Un peu plus loin, il ent
233
issante, priant et reprenant courage. Soudain une
femme
sort du jardin juste en face de lui ; une jeune Dalécarlienne, dans s
234
tu as rencontré un ours ! » C’est Anna Svärd, la
femme
que Dieu lui envoie, qu’il épousera envers et contre tous. Elle ne sa
235
e, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la
femme
de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle me tend une formu
236
re : 280 francs par mois « en comptant tout ». Sa
femme
fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et les vendent au
237
de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma
femme
lit des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce journal. Tout d’a
238
et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les
femmes
ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
239
la côte Atlantique. J’allai m’y installer avec ma
femme
, au mois de novembre, et j’y restai jusqu’à l’été. L’année suivante,
240
teurs, des chauffeurs d’autocars, un pasteur, une
femme
de ménage, des communistes, des propriétaires… Ce sont des êtres myst
241
Ce cochon-là » refuse, prétextant une hernie ; sa
femme
aussi, prétextant sa jambe « coupée ». (Bonne occasion pourtant de la
242
rie et ce relent de fauves de certains parfums de
femmes
, rien que pour regarder des êtres, et vivre un moment auprès d’eux, l
243
cent — et sûrement ce serait bien autre chose… La
femme
descend sans se retourner ; l’homme déplie un journal que je n’aime p
244
ivre récentc : L’autre jour, dans l’autocar, une
femme
dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean du
245
n directe qui eût ainsi pu faire répondre à cette
femme
: « À quoi je pense avant tout, c’est au pain quotidien. » ⁂ Il est r
246
sociale plus toutes les autres. Et l’amour d’une
femme
pour son peuple, au lieu de ces vantardises en service commandé d’oud
247
lus ou moins décorés. Selma Lagerlöf est la seule
femme
de la littérature européenne dont le génie ait eu la force de recréer
248
st son propre maître. Tous les Suédois, hommes et
femmes
, jouissent des mêmes droits politiques. » 47. On n’en connaissait j
249
ur ; La mère allemande (80e mille) ; Le livre des
femmes
nationales-socialistes ; Race, peuple, soldat ; La paysannerie, sourc
250
èce de trappe. Nous restons seuls sur le pont, ma
femme
et moi, à entasser nos valises tant bien que mal à l’abri. Un autre é
251
e, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la
femme
de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle me tend une formu
252
re : 280 francs par mois « en comptant tout ». Sa
femme
fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et les vendent au
253
! Je n’ai pas plus tôt soufflé à l’oreille de ma
femme
« C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’éc
254
, je vais travailler à la cuisine, pendant que ma
femme
prépare les repas. On est très bien, dans les cuisines, pour travaill
255
le-ci est plus moral que matériel, d’ailleurs. Ma
femme
ne dispose que d’un vieux fourneau difficile à allumer et à entreteni
256
« dames », l’une très vieille. Ce sont les seules
femmes
. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : c’est un homme
257
de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma
femme
lit des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce journal. Tout d’a
258
s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
femmes
travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
259
l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les
femmes
ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
260
dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces
femmes
accrochés à cette terre pauvre qu’ils grattent lentement pour en tire
261
et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les
femmes
ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
262
déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa
femme
et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
263
tête. Je vais chercher une bougie, je réveille ma
femme
. Nous essayons de soulever par les ailes la poule, qui fait un caquet
264
t. Reste : 90 francs. Une remarque ironique de ma
femme
sur mes petits comptes, avait amené la première explosion de mauvaise
265
Au bout du compte, Don Juan ne comprend rien aux
femmes
, Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-
266
ue le jardinier s’appelle Simard, « Fernane », sa
femme
Marguerite, son chien basset, Pernod. Et qu’il va falloir modifier ce
267
signalé la famille d’un mineur retraité, dont la
femme
fait des journées. Considérant que richesse oblige — car je gagne à p
268
passages étroits. Sur les seuils, des groupes de
femmes
en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jo
269
eulement, sur deux-cents, ont l’eau courante. Les
femmes
vont avec des cruches à la fontaine qui coule son filet sur la grande
270
n furieux surgit de la maison, suivi d’une grande
femme
en noir. C’est la propriétaire, Mme Turc. Elle nous fait entrer. Pour
271
ve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux
femmes
le dirigent seules depuis la mort de M. Turc. Elles ont un peu de pei
272
lons que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux
femmes
seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même, madame… — Elle sourit
273
suis un « monsieur ». La fille rentre : une forte
femme
, environ 35 ans, un peu masculine. Elle nous conduit à la chambre de
274
asses ». — À quelle classe appartiennent ces deux
femmes
? Je résume mes renseignements : famille paysanne, de tout temps. Vie
275
Minuit. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma
femme
dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernièr
276
rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les
femmes
, qui sont la part la plus civilisée de la population. Ce sont elles q
277
« travaillent le mazet », ce qui n’est rien. Les
femmes
vont à la filature — une sur dix-huit marche encore — et gagnent leur
278
dition laïque.) L’autre jour, dans l’autocar, une
femme
dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du
279
, elle trouve cela « joli » ; et « — Tiens, cette
femme
ressemble… à qui ressemble-t-elle donc ? ne [dirait-on pas] un peu Co
280
ec eux ? — Guère. Là encore, ce sont surtout les
femmes
qu’on voit. Eux sont au travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous
281
s les épiceries de province où se rencontrent les
femmes
de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïca
282
ise humeur singulière dont nous souffrons ici, ma
femme
et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème des gens : le
283
comprendre… 23 février 1935 Au moment où ma
femme
allait secouer les miettes de la nappe par la fenêtre, au-dessus du p
284
on public, de s’entretenir avec ces hommes et ces
femmes
pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des diversités merv
285
vre que le public, c’est une série d’hommes et de
femmes
isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et singulières de
286
iers devraient être classés dans la catégorie des
femmes
à barbe et des veaux à deux têtes qu’on montre aux foires. On dit que
287
née une conférence au profit des vieux, hommes et
femmes
, âgés de soixante ans au mois de juillet 193017. Tous ceux qui ne bén
288
it. Vendredi, c’était grand soleil. Et les bonnes
femmes
disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça, comme tout est dérang
289
seulement de la révolte. Ensuite, il faut que les
femmes
ne s’arrachent pas les cheveux dans les cuisines communes, et soient
290
de autour de moi ces hommes en casquette et leurs
femmes
. On peut penser : ce sont des ouvriers et des petits bourgeois. Costu
291
ées, lorsqu’un groupe de jeunes gens et de jeunes
femmes
sortit à vingt pas de moi d’une porte cochère, avec une espèce d’écla
292
is, des petites actrices piquantes, de toutes les
femmes
qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une je
293
compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune
femme
au profil très pur, quelques gestes autour d’une auto, le claquement
294
puis presque plus bouger, comprimé par une grosse
femme
à bagues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon journal : je v
295
Dieu voit tout ce qui se passe dans le monde. Nos
femmes
et nos serviteurs en sont persuadés comme nous : on peut apprendre de
296
s sa Réponse à Appion (I, 2) qu’un registre des «
femmes
sacerdotales » (c’est-à-dire appartenant aux familles des prêtres) ét
297
Ce cochon-là » refuse, prétextant une hernie ; sa
femme
aussi, prétextant sa jambe « coupée ». (Bonne occasion pourtant de la
298
rie et ce relent de fauves de certains parfums de
femmes
, rien que pour regarder des êtres et vivre un moment auprès d’eux, le
299
cent — et sûrement ce serait bien autre chose… La
femme
descend sans se retourner ; l’homme déplie un journal que je n’aime p
300
y aura un million d’auditeurs immédiats. Quelques
femmes
s’évanouissent, on les emporte, et cela fait un peu de place pour res
301
u bon sens. Ils me rappellent cette bonne vieille
femme
qui apportait pieusement son petit fagot au bûcher du supplice de Jea
302
ons connaissance page 92. L’auteur habite avec sa
femme
une maison prêtée ; avec la maison, il y a un jardin ; au fond du jar
303
le de la Dame, pur symbole de l’Amour, avec telle
femme
réelle et désirable ; la rhétorique de l’Amour cathare servit aux amo
304
nné, c’est l’homme qui veut trouver son « type de
femme
» et n’aimer qu’elle. Souvenez-vous du rêve de Nerval, l’apparition d
305
ébut —, un homme qui se prend de passion pour une
femme
qu’il est seul à voir belle, est présumé neurasthénique. (Dans x anné
306
soigner.) Certes, la standardisation des types de
femmes
admis pour « beaux » se produit normalement dans chaque génération, d
307
ôt politiques, en sorte que le choix d’un type de
femme
échappe de plus en plus au mystère personnel, et se trouve déterminé
308
emble pas à la star la plus obsédante. (Encore la
femme
pourra-t-elle s’efforcer de se faire une tête à la Garbo, mais alors
309
taires. L’homme qui croit désirer « son » type de
femme
se trouve intimement déterminé par des facteurs de mode ou de commerc
310
e le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette
femme
, il la reconnaît. C’est elle, la femme de son désir et de sa plus sec
311
ntre cette femme, il la reconnaît. C’est elle, la
femme
de son désir et de sa plus secrète nostalgie88, l’Iseut du rêve ; ell
312
’est toujours l’étrangère, l’étrangeté même de la
femme
, et tout ce qu’il y a d’éternellement fuyant, évanouissant et presque
313
on au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la
femme
dont on est séparé, et qu’on perd en la possédant. Alors commence une
314
l’obstacle et le combat. On imagine différente la
femme
que l’on tient dans ses bras, on la déguise et on l’éloigne en rêve,
315
de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa
femme
, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’
316
rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa
femme
qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recette dans sa
317
itude », le train-train des liens légitimes où la
femme
perd son « attrait » parce qu’il n’est plus d’obstacles entre elle et
318
son, qui est le monde de la jalousie. « Hommes et
femmes
dès qu’ils passent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème t
319
ari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres
femmes
, et dont la sienne se trouve privée (même si tous la jugent la plus b
320
ion symbolisée par le Führer. D’abord on prive la
femme
de son auréole romantique : on la réduit à sa fonction matrimoniale :
321
n ouvre une « école de fiancés » pour les futures
femmes
des SS (Schütz Staffeln : escouades de protection du régime, troupe s
322
roupe sélectionnée incarnant l’idéal racial). Ces
femmes
doivent être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ains
323
n, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de
femme
» se trouve prescrit non par les souvenirs inconscients, ni par des m
324
on institue des écoles analogues pour toutes les
femmes
allemandes, et l’on ne manquera pas de les rendre obligatoires à bref
325
e Max Brod : Die Frau nach der man sich sehnt (La
femme
que l’on désire, la femme de notre nostalgie) est la meilleure défini
326
der man sich sehnt (La femme que l’on désire, la
femme
de notre nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut. C’est la fem
327
ie) est la meilleure définition d’Iseut. C’est la
femme
que l’on perd du seul fait qu’on l’obtient. On ne peut l’aimer que lo
328
qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de
femme
. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que
329
fois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa
femme
, et que chaque femme ait son mari… La femme n’a pas autorité sur son
330
mpudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque
femme
ait son mari… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’
331
it sa femme, et que chaque femme ait son mari… La
femme
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareil
332
pas autorité sur son propre corps, mais c’est la
femme
. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord p
333
te des choses du monde, des moyens de plaire à sa
femme
. » (v. 32). ⁂ Tout ce qu’on peut dire contre le mariage est vrai, pa
334
Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni hommes ni
femmes
»), je borne ma vision et mon espoir à une perfection relative, à l’é
335
Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une
femme
pour toute la vie, l’on en vient à cette conclusion : choisir une fem
336
e, l’on en vient à cette conclusion : choisir une
femme
, c’est parier. Or la sagesse populaire et bourgeoise recommande au je
337
tretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une
femme
dépend d’un certain nombre de raisons qu’il serait possible de peser.
338
el ne signifie nullement sentimental. Choisir une
femme
pour en faire son épouse, ce n’est pas dire à Mademoiselle Untel : «
339
bler : à peine comblé je changerais ! Choisir une
femme
pour en faire son épouse, c’est dire à Mademoiselle Untel : « Je veux
340
z les excuses invoquées par le mari qui trompe sa
femme
; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, cela ne change rien à
341
ait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa
femme
une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les
342
qu’une action. Se contenter de ne pas tromper sa
femme
serait une preuve d’indigence et non d’amour. La fidélité veut bien p
343
xes, et cela de la manière la plus précise : La
femme
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareil
344
pas autorité sur son propre corps, mais c’est la
femme
. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’homme, elle ne peut donc ê
345
opre corps, mais c’est la femme. (I. Cor. 7.) La
femme
étant l’égale de l’homme, elle ne peut donc être le but idéal de l’ho
346
saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une
femme
en la traitant comme une personne humaine totale, — non comme une fée
347
n des égaux. L’exercice de la fidélité envers une
femme
accoutume à considérer les autres femmes d’une manière tout à fait no
348
nvers une femme accoutume à considérer les autres
femmes
d’une manière tout à fait nouvelle, inconnue au monde de l’Éros : com
349
me de la fidélité ne cherche plus à voir dans une
femme
seulement ce corps intéressant ou désirable, seulement ce geste invol
350
re de concevoir la réalité de la personne chez la
femme
. C’est autant dire qu’il ne sait pas encore aimer. Le viol et la poly
351
encore aimer. Le viol et la polygamie privent la
femme
de sa qualité d’égale — en la réduisant à son sexe. L’amour sauvage d
352
t : — « Oui, toi tu seras un vrai guerrier ! » Sa
femme
: — « Voyons, tu es stupide de dire des choses pareilles devant des F
353
lonté, dans la bouche d’un SA convaincu, ou de sa
femme
! Serais-je contaminé par l’optimisme de commande en ce pays ? Je me
354
in, il s’agissait de l’innocente biographie d’une
femme
de bien… — Est-ce un ouvrage politique ? me demande l’employé. — Comm
355
ciens du Service de travail, de jeunes filles, de
femmes
pauvrement vêtues : ils ne disent presque rien. On se passe une lorgn
356
lle hommes battent les murs de la halle. Quelques
femmes
s’évanouissent, on les emporte, et cela fait un peu de place pour res
357
ion d’officier ne suffit plus à l’entretien de sa
femme
et de son enfant. Pendant les vacances universitaires, il travaille d
358
d’avance pour mes voisins, Emmanuel Mounier et sa
femme
.) C’est le discours classique du chef local, anthologie de « paroles
359
u bon sens. Ils me rappellent cette bonne vieille
femme
qui apportait pieusement son petit fagot au bûcher du supplice de Jea
360
t de suite familière, où il passe l’hiver avec sa
femme
et Colinet, son petit garçon. Denis de Rougemont est grand, souple, i
361
age. L’amour courtois est chaste, il accorde à la
femme
une prééminence dont l’Église a bien senti le danger, puisqu’elle a d
362
était marié, à s’abstenir de tout contact avec sa
femme
. Les cathares admettaient le suicide. Glorification de l’esprit d’amo
363
la première fois ce fameux triangle, le mari, la
femme
et l’amant, qui est le sujet essentiel de toute la littérature occide
364
, la passion se réfugie dans l’adultère. Maris et
femmes
, chacun de leur côté, rêvent de l’aventure qui leur apparaît comme la
365
nception chrétienne du mariage, suppose chez les
femmes
, qui doivent être sans cesse capables de se renouveler, un ensemble d
366
’a déjà valu de nombreuses lettres d’hommes et de
femmes
qui se trouvaient mal mariés. Ils me disent que mon livre les aide à
367
lus loin de la nature. Voyez comme il se sert des
femmes
: incapable de les posséder, il les viole d’abord moralement pour s’i
368
attrait superficiel que presque toutes les jolies
femmes
peuvent exercer sur presque tous les hommes, n’évoque pas une idée de
369
rquoi ne peut-il désirer que la nouveauté dans la
femme
? Et pourquoi désire-t-on du nouveau, du nouveau à tout prix, quel qu
370
goissé et cruel… S’il le trouvait, ce « type » de
femme
rêvé ! J’imagine cette métamorphose. On le voit interrompre sa course
371
oute à ma liste des mille e tre”. » C’étaient les
femmes
qu’il n’avait pas eues, par fidélité à la sienne. Où est la tricherie
372
ant sur un autre être. On ne peut pas épouser une
femme
comme Iseut, parce qu’alors on verrait la femme réelle. Iseut épousée
373
e femme comme Iseut, parce qu’alors on verrait la
femme
réelle. Iseut épousée cesse d’être Iseut pour devenir madame Tristan,
374
t à me fuir… Le soir même, rentrant de voyage, ma
femme
m’apporte un livre qu’on lui a prêté : une biographie de Nicolas de F
375
gine proprement religieuse. Or les hommes, et les
femmes
, tolèrent fort bien que l’on parle d’amour, et même ils ne s’en lasse
376
mais comme type des relations de l’homme et de la
femme
dans un groupe historique donné : l’élite sociale, la chevalerie du x
377
années plus tard, le roi Marc décide d’épouser la
femme
dont un oiseau lui apporta un cheveu d’or. C’est Tristan qu’il envoie
378
mise duquel Tristan offre au roi de lui rendre sa
femme
. Marc promet son pardon. Les amants se séparent à l’approche du cortè
379
t surtout s’il s’agit du droit d’un homme sur une
femme
: c’est l’enjeu habituel des tournois. Pourquoi Tristan n’use-t-il pa
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une étonnante rapidité ? En ceci qu’il donne à la
femme
le rôle qui revenait précédemment au suzerain. Le chevalier breton, t
381
Quand l’« affaire » tournait mal, on répudiait sa
femme
. Le prétexte de l’inceste, curieusement exploité, trouvait l’Église s
382
siques et psychologiques de cet homme et de cette
femme
sont parfaitement conventionnels et rhétoriques. Lui, c’est « le plus
383
isse jamais épouser Iseut. Elle est le type de la
femme
qu’on n’épouse point, car alors on cesserait de l’aimer, puisqu’elle
384
œur. Cette erreur — provoquée par le nom des deux
femmes
— est la seule « raison » du mariage de Tristan. L’on voit qu’il lui
385
n d’un progrès décisif. Ce mariage blanc avec une
femme
qu’il trouve belle, c’est l’obstacle qu’il ne peut surmonter que par
386
ctement l’objet de ce livre : la conception de la
femme
chez les Celtes n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne
387
peler la dialectique platonicienne de l’Amour. La
femme
figure aux yeux des druides un être divin et prophétique. C’est la Ve
388
? », dit-elle. Éros a revêtu les apparences de la
Femme
, symbole de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser le
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n nous entraîne », dira Goethe. Et Novalis : « La
femme
est le but de l’homme. » Ainsi l’aspiration vers la Lumière prend pou
390
ment ont « reçu » la lumière. Et tout homme né de
femme
qui croit cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à soi-même e
391
icités. Souvenons-nous du culte druidique pour la
Femme
, être prophétique, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les Celte
392
plus, nous le savons depuis Freud : le « type de
femme
» que chaque homme porte dans son cœur et qu’il assimile d’instinct à
393
vingtaine d’années, naissance d’une vision de la
femme
entièrement contraire aux mœurs traditionnelles — (la femme se voit é
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èrement contraire aux mœurs traditionnelles — (la
femme
se voit élevée au-dessus de l’homme, dont elle devient l’idéal nostal
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reflète aucunement la réalité, la condition de la
femme
n’ayant pas été, dans les institutions féodales du Midi, moins humble
396
ir ni jurer, à s’abstenir de tout contact avec sa
femme
s’il était marié 41, à ne tuer ni ne manger nul animal, enfin à tenir
397
encore qu’ici le doute s’insinue — qui est-elle,
femme
ou symbole ? Pourquoi sont-ils tous à jurer que jamais ils ne trahiro
398
a chanson « Du moindre tiers d’Amour », celui des
femmes
— Guiraut de Calanson dit des deux autres tiers, l’amour des parents
399
ure de ces poèmes amoureux ? Il s’agit bien d’une
femme
réelle51 comme dans le Cantique des Cantiques, mais là aussi, le ton
400
, tout « simplement » qu’une manie d’idéaliser la
femme
et l’amour naturel. Mais d’où provient donc cette manie ? D’une « hum
401
impures, de la révolte. Au culte symbolique de la
Femme
, le clergé eut la grande sagesse d’opposer une croyance « orthodoxe »
402
té envers la Vierge, il rend hommage à toutes les
femmes
et marche dans la boue pour laisser passer une pauvresse. Sublime enc
403
eigneur jaloux qui tue le troubadour favori de sa
femme
, et fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange s
404
boliste. Raimbaut d’Orange écrit un poème sur les
femmes
. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez brutaux, « donnez-
405
cie pas d’aimer. Je ne veux pas me gêner pour les
femmes
, pas plus que si toutes étaient mes sœurs ; c’est pourquoi je suis en
406
commît jamais parmi eux, surtout entre hommes et
femmes
(?), des excès sensuels. Or, si les religieux ne se sont pas tus par
407
ante68. « Nou’m » est le nom conventionnel de la
femme
aimée, et signifie ici Dieu. Or les troubadours nommaient aussi la Da
408
doctrine dualiste de l’Univers, et faisait de la
femme
un symbole du divin. Et c’est dans le fonds celtibérique que l’hérés
409
uisée des cathares. (Parzival, fils d’Herzeloïde,
femme
du Castis, chez Wolfram d’Eschenbach, serait le comte Ramon Roger Tre
410
re l’amour courtois, la possession physique d’une
femme
réelle, la « profanation » de l’amour. Et c’est à cause de cette faut
411
nt d’un druide, et se trouvaient mis à l’abri des
femmes
. « Cette institution qu’on appelle généralement du nom anglo-normand
412
ique (en dépit de la sublimation religieuse de la
femme
par les druides) est avant tout l’amour sensuel84. Le fait que dans c
413
nches mains, il ne peut se résoudre à posséder sa
femme
: « Tristan désire Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa b
414
l fait qu’Iseut aux blanches mains est devenue sa
femme
légitime, il ne doit plus et ne peut plus la désirer : Jamais il n’e
415
Barjac. On connaît d’autres cas où l’amant d’une
femme
— toujours mariée — brûlait des cierges à tous les saints pour obteni
416
ne sont pas de nature à expliquer le culte de la
femme
. On y reviendra. 33. A. Jeanroy, La Poésie lyrique des troubadours,
417
souvent contradictoires — sur la condition de la
femme
en Languedoc. Vernon Lee, par exemple, dans un essai intitulé Medieva
418
e, sauf qu’elle représentait pour eux non pas une
femme
de chair, mère de Jésus, mais leur Église. 47. Traduit par C.-A. Cin