1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 cidental, tout ce qui peut servir d’antidote à sa fièvre et à sa logique. » On confond Japon et Arabie, Indes et Chine sous un
2 e maudire l’Orient ou chercher la guérison de nos fièvres . Mais nous aurons entrevu peut-être pour la première fois le rôle de
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
3  » On sait que Beyle appelait cristallisation une fièvre d’imagination qui orne de beautés illusoires l’objet de l’amour. Mais
4 jeunes gens de ce temps ne cultivent point cette fièvre . Et comme la morale ne sait plus leur imposer de feindre encore ce qu
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
5 irez. Au contraire, il s’agit de l’envisager sans fièvre , pour en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étude un in
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
6 nous permet donc de considérer la situation sans fièvre , sans lamentations d’adieu.   On nous a parfois traités de fous (avec
5 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
7 raison effarée. L’étranger s’animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir sur son visage je ne sais quel plaisir cruel. C’ét
6 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
8 jeune Français par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusieurs incidents éveillent les soupçons du «
7 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
9 . Un jour, à propos de rien, Stéphane pense avec fièvre  : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais en vérit
8 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
10 mplainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre … L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, v
11 e, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre , — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grande
9 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
12 chambre où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pleurs de
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
13 entures des deux explorateurs aux prises avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au personna
14 ême ardeur épuisante à vivre contre la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de tous les sentiments qu’une « f
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
15 ite des heures et de la vie : l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses qui s’égrènent une à une dan
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
16 unesse, commence d’écrire vers ce temps, mais, la fièvre tombée, poursuivra durant toute sa vie une « activité littéraire ». C
13 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
17 n pas de cette jubilation nostalgique, mais d’une fièvre brève qui révélait la trouble densité de l’atmosphère. La rumeur de l
18 e ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés de la vie végétale. C’e
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
19 mplainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre … L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse,
20 e, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre , — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grande
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
21 i j’écris, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’ombre et des fr
22 enir violemment une espèce de joie qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette journée baignée de l’air des collines, il
23 Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomique qui commence par le cœur et se contente de
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
24 chambre où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pleurs de
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
25 n pas de cette jubilation nostalgique, mais d’une fièvre brève qui révélait la trouble densité de l’atmosphère. La rumeur de l
26 e ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés de la vie végétale. C’e
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
27 mplainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre … L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, vo
28 e, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre , — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grande
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
29 i j’écris, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’ombre et des fr
30 enir violemment une espèce de joie qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette journée baignée de l’air des collines, il
31 Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomme qui commence par le cœur et se contente de ra
20 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
32 rières entre deux pluies, ni d’une femme ni d’une fièvre pour agrandir et soudain noyer de suie le regard ni d’une lueur muett
21 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
33 rme aventure qui « règne » sur le monde comme une fièvre , le romanesque éclate, remplit nos vies, ou s’il n’y pénètre pas enco
22 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
34 e de rénover radicalement. Mal préparées, dans la fièvre et le désespoir de situations économiques qui ne permettaient pas d’é
23 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
35 L’État fasciste a réussi à faire prendre pour une fièvre d’héroïsme le conformisme tremblant des militants. Mais qui ne voit l
24 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
36 L’État fasciste a réussi à faire prendre pour une fièvre d’héroïsme le conformisme tremblant des militants. Mais qui ne voit l
25 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
37 C’était sortir du drame, pour se perdre dans une fièvre nostalgique. Schleiermacher est l’expression géniale de cette hérésie
26 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
38 a vie morale de la nation. Il devient un foyer de fièvre et un facteur d’énervement. Les deux forces antagonistes artificielle
27 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
39 a bouche ! » J’avais parlé longtemps, et non sans fièvre . Je m’arrêtai soudain, plutôt confus de ma véhémence. Les jeunes bart
28 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
40 ration, et surtout ses erreurs, ses plaisirs, ses fièvres , ce qu’elle voudrait réellement si elle pouvait disposer d’elle-même.
29 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
41 que la jeunesse d’aujourd’hui ne voie plus qu’une fièvre morbide. Mais la forme excessivement libre de cet ouvrage le sauve de
30 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
42 t passagère, elles se réduisent à des poussées de fièvre politique ou idéologique. Mais si ces religions nouvelles ne constitu
31 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
43 t passagère, elles se réduisent à des poussées de fièvre politique ou idéologique. Mais si ces religions nouvelles ne constitu
32 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
44 t passagère, elles se réduisent à des poussées de fièvre politique ou idéologique. Pourtant, à supposer qu’elles ne constituen
33 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
45 La fièvre romanesque (janvier 1937)y Marcel Arland note à propos du roman d’
46 nages n’y semblent naître et se nourrir que de la fièvre de l’auteur. » N’est-ce pas, en somme, toujours ainsi que les personn
47 ’en rien laisser paraître. Oui, c’est toujours sa fièvre que le romancier moderne nous propose, mais très diversement vêtue, e
48 ents. Il entend bien nous la faire attraper cette fièvre mais secrètement, à la faveur de mille « observations » dites objecti
49 gnorer qu’on a chauffé le thermomètre…) y. « La fièvre romanesque », Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937, p. 656.
34 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
50 sa main du lit, cela fumait. « Vous avez eu de la fièvre  ! » Elle ne sait pas. Elle ne veut pas de médecin. Sa fille dit : « E
35 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
51 entre les derniers jours passés à Paris non sans fièvre , et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et
52 ici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme. C’est quelque chose. Je ne dis pa
36 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
53 et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre . Plus lucide souvent que les jours. Ici, tout repose complètement. Un
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
54 entre les derniers jours passés à Paris non sans fièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et j
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
55 moderne n’a rien en eux. Ils sont indemnes de nos fièvres . Ils ne connaîtront pas nos douloureuses confusions, nos inadaptation
56 ici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme. C’est quelque chose. Je ne dis pa
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
57 main du lit, cela fumait. — « Vous avez eu de la fièvre  ! » — Elle ne sait pas. Elle ne veut pas de médecin. Sa fille dit : «
40 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
58 pression architecturale et mécanique de l’état de fièvre . C’est une divagation souterraine de lueurs et de visages superposés
41 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
59 et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre . Plus lucide souvent que les jours. Ici, tout repose complètement. Un
42 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
60 amour, c’est le désir, c’est l’amour sensuel, sa fièvre et son bonheur, un « aspect éternel du cœur humain » — si vous voulez
43 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
61 iblement, impitoyablement. Dans l’obscurité et la fièvre , je perçois mille correspondances. Cette Diète de Stans où le message
44 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
62 êvée comme un idéal, non point redoutée comme une fièvre maligne ; partout où sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comm
45 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
63 êvée comme un idéal, non point redoutée comme une fièvre maligne ; partout où sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comm
46 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
64 nt synonymes. Ainsi, guérissant son ennui par une fièvre passagère, « lui pour la deuxième fois, elle pour la quatrième », l’A
65 dent. Tenter de la couper, comme on le fait d’une fièvre , serait bien moins la guérir que nous priver de nos chances d’en comp
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
66 cultive, et veut d’autres fondements qu’une belle fièvre . Les voies de cette révolution nous sont encore imprévisibles ; je m’
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
67 êvée comme un idéal, non point redoutée comme une fièvre maligne ; partout où sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comm
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
68 nt synonymes. Ainsi, guérissant son ennui par une fièvre passagère, « lui pour la deuxième fois, elle pour la quatrième », l’A
69 dent. Tenter de la couper, comme on le fait d’une fièvre , serait bien moins la guérir que nous priver de nos chances d’en comp
50 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
70 leine cure morale, me dit-il, après quatre ans de fièvre . Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la vie politique ou intellectu
51 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
71 ses de sa vie : toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure. Pourquoi les hommes les plus vivants de c
52 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
72 (Je tenais sa main. Je sentis qu’elle avait de la fièvre .) Je suis là parce que tu es venu, tout simplement. Nous étions couch
53 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
73 une passion naissante, on espère, on provoque sa fièvre  : ce serait vivre ! (Faut-il qu’on vive peu.) Plus tard on dit : « C’
74 (Je tenais sa main. Je sentis qu’elle avait de la fièvre .) Je suis là parce que tu es venu, tout simplement. Nous étions couch
54 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
75 une passion naissante, on espère, on provoque sa fièvre  : ce serait vivre ! (Faut-il qu’on vive peu.) Plus tard on dit : « C’
76 (Je tenais sa main. Je sentis qu’elle avait de la fièvre ). Je suis là parce que tu es venu, tout simplement. Nous étions couch
55 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
77 une passion naissante, on espère, on provoque sa fièvre  : ce serait vivre ! (Faut-il qu’on vive peu.) Plus tard on dit : « C’
78 e. (Je tenais sa main. Je sentis qu’elle avait la fièvre .) Je suis là parce que tu es venu, tout simplement. Nous étions couch
56 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
79 eunesse, commence à écrire vers ce temps, mais la fièvre tombée, il n’en poursuit pas moins son « activité littéraire ». Ces d
57 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Les enfants américains réclament des bombes atomiques (20 décembre 1945)
80 de paix jamais fait à l’humanité ? ou bien cette fièvre de rivaliser dans la dépense en fin d’année, est-elle comme chez les
58 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Les résultats de la guerre (21 décembre 1945)
81 en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique des démocraties physiquement ou moralement déprimées. J’y
59 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
82 fois que ceux-ci se seront remis de leur crise de fièvre électorale. Comment sauver les partis Car il ne s’agit pas de d
60 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Noël à New York (décembre 1946)
83 de paix jamais fait à l’humanité ? Ou bien cette fièvre de rivaliser dans la dépense, en fin d’année, est-elle comme chez les
61 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
84 leine cure morale, me dit-il, après quatre ans de fièvre . Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la vie politique ou intellectu
62 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
85 ses de sa vie : toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure. Pourquoi les hommes les plus vivants de
63 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
86 de Paix jamais fait à l’humanité ? Ou bien cette fièvre de rivaliser dans la dépense, en fin d’année, est-elle comme chez les
64 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
87 en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique des grandes démocraties physiquement ou moralement déprimé
65 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
88 en plein essor, contrecoup fatal de la guerre, et fièvre spécifique des grandes démocraties physiquement ou moralement déprimé
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
89 n pas de cette jubilation nostalgique, mais d’une fièvre brève qui révélait la trouble densité de l’atmosphère. La rumeur de l
90 e ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés de la vie végétale. C’e
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
91 mplainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre … L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voi
92 e, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre , — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grande
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
93 i j’écris, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout est mythe de nouveau. Mythes de l’ombre et des fr
94 enir violemment une espèce de joie qui attrape la fièvre dans mon corps. Toute cette journée baignée de l’air des collines, il
95 Souabe grise insensiblement, c’est plutôt qu’une fièvre une jubilation bonhomique qui commence par le cœur et se contente de
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
96 entre les derniers jours passés à Paris non sans fièvre et cette arrivée au soleil dans une liberté naïve et nue, pauvre et j
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
97 moderne n’a rien en eux. Ils sont indemnes de nos fièvres . Ils ne connaîtront pas nos douloureuses confusions, nos inadaptation
98 et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre . Plus lucide souvent que les jours. Ici, tout repose complètement. Un
99 ici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme. C’est quelque chose. Je ne dis pa
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
100 main du lit, cela fumait. — « Vous avez eu de la fièvre  ! » — Elle ne sait pas. Elle ne veut pas de médecin. Sa fille dit : «
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
101 pression architecturale et mécanique de l’état de fièvre . C’est une divagation souterraine de lueurs et de visages superposés
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
102 nq heures du matin et je me couchais tremblant de fièvre . Quelques jours plus tard, à peu près guéri d’une angine prise en ple
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
103 leine cure morale, me dit-il, après quatre ans de fièvre . Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la vie politique ou intellectu
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
104 ses de sa vie : toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure. Pourquoi les hommes les plus vivants de c
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
105 de paix jamais fait à l’humanité ? Ou bien cette fièvre de rivaliser dans la dépense, en fin d’année, est-elle comme chez les
77 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
106 appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fièvre , à 12 ans, quand je lisais sur les longs wagons bruns qui s’engouffra
78 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
107 celle du moi séparé. Un jour, Stéphane pense avec fièvre  : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors on se verrait en vérit
79 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
108 sa vue nette, il s’éprouve cependant chargé d’une fièvre . Ce n’est pas l’impatience de combattre, mais au contraire un besoin
80 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
109 ’avouer leur maladie, et qu’ils puisent dans leur fièvre seule une énergie surexcitée. Santé de la démocratie américaine
81 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
110 sociales, les crises, les grèves, les poussées de fièvre politique… Mais non, la Suisse s’obstine et, presque seule dans le mo
82 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
111 te période de guerres, de corruption générale, de fièvres ambitieuses. Il en avait vu de près les effets, comme aumônier dans l
83 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
112 Allons plus loin : cette absence d’excitation, de fièvre politique, peut très bien signifier que le peuple suisse est satisfai
84 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
113 sie tout entière est menacée de « prendre » notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore bénigne, contre
114 oudaine d’un coup de baguette magique. Couper ces fièvres aurait un effet dévastant : ne serait-ce pas nous vider d’une affecti
85 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
115 appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fièvre , à 12 ans, quand je lisais sur les longs wagons bruns qui s’engouffra
86 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
116 sie tout entière est menacée de « prendre » notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore bénigne, contre
117 oudaine d’un coup de baguette magique. Couper ces fièvres aurait un effet dévastant : ne serait-ce pas nous vider d’une affecti
87 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
118 ur, sur une côte aussi sauvage, avec une si forte fièvre , dans cet état ; tout espoir d’en réchapper étant mort ; […] d’une vo
88 1958, Articles divers (1957-1962). Pourquoi la guerre ? Un échange de lettres prophétique entre Einstein et Freud (avril 1958)
119 cher un pacifisme désarmant. Pourtant, un soir de fièvre , il a signé la lettre proposant à Roosevelt de fabriquer la bombe. To
89 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
120 que dans une trêve de vingt ans pour apaiser les fièvres guerrières des souverains d’Europe. Un grand seigneur livonien, J. H.
90 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
121 exes personnels. Devant la crise économique et la fièvre nationaliste du tiers-monde, devant la crise morale de l’URSS, l’heur
91 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
122 r ces lignes : « Devant la crise économique et la fièvre nationaliste du tiers-monde, l’heure n’est pas de cracher sur nos val
92 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
123 ieurs continents naguère colonisés, qui cause les fièvres et les poussées de haine contre l’Europe que subissent depuis quelque
93 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
124 exes personnels. Devant la crise économique et la fièvre nationaliste du tiers-monde, devant la crise morale de l’URSS, l’heur
94 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
125 orité des mariages modernes, en Occident, est une fièvre généralement légère, considérée comme infiniment intéressante à subir
126 nd trop souvent pour l’amour même. La romance, la fièvre amoureuse, le sentiment que décrivent et qu’exaltent la grande majori
127 . Épouser quelqu’un « pour la vie » à cause d’une fièvre de deux mois n’est pas un acte de courage mais de stupidité. Nous fer
95 1964, Articles divers (1963-1969). De la marche / De l’échec (1964)
128 t-il. À la Lenk, cette nuit-là, j’eus un accès de fièvre qui me tint éveillé jusqu’au matin. Les énergies alertées dans mon co
96 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
129 Allons plus loin : cette absence d’excitation, de fièvre politique, de « débats idéologiques », peut très bien signifier que l
97 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
130 appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fièvre , à 12 ans, quand je lisais sur les longs wagons bruns qui s’engouffra
131 ses de sa vie : toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure. Pourquoi les hommes les plus vivants de c
98 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
132 affective. La passion retranche du monde comme la fièvre  ; quand la fièvre est retombée, la réalité est là : les problèmes iné
133 ion retranche du monde comme la fièvre ; quand la fièvre est retombée, la réalité est là : les problèmes inéluctables que pose
99 1970, Articles divers (1970-1973). La passion en 1970, est-ce possible ? (mai 1970)
134 marie en état de passion, c’est-à-dire en état de fièvre , c’est exactement comme si l’on voulait prendre une décision grave le
100 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
135 ée d’éclatement. La Grande-Bretagne envisage sans fièvre sa mutation en une fédération d’autonomies administratives, parlement