1
organisation politique radicalement antiétatiste,
fédéraliste
, ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte20, te
2
x qu’on a fondés sur l’individu libéral, c’est le
fédéralisme
. L’individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses
3
ontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne
fédéraliste
, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. Mussolini, en
4
à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le principe
fédéraliste
. Dans l’ordre politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui o
5
iets ; antinationalistes et cependant patriotes ;
fédéralistes
dans le plan politique européen, et personnalistes dans le plan moral
6
organisation politique radicalement antiétatiste,
fédéraliste
, ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte78, t
7
problèmes tels que le chômage, le machinisme, le
fédéralisme
ou l’État, — comme si les parlements et les partis n’avaient jamais e
8
du pouvoir, opération fort improbable — l’aspect
fédéraliste
, communaliste de la révolution. Nous touchons ici au caractère essent
9
x qu’on a fondés sur l’individu libéral, c’est le
fédéralisme
. L’individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses
10
ontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne
fédéraliste
, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. Mussolini, en
11
à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le principe
fédéraliste
. Dans l’ordre politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui o
12
iets ; antinationalistes et cependant patriotes ;
fédéralistes
dans le plan politique européen, et personnalistes dans le plan moral
13
organisation politique radicalement antiétatiste,
fédéraliste
, ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte, tel
14
oc entre Rohan et Richelieu — dernières luttes du
fédéralisme
contre la conception maniaque de l’unité —, on est fondé à dire que l
15
c’est-à-dire qu’on écarte brutalement la solution
fédéraliste
qui seule eût pu permettre l’établissement normal de cette tension, s
16
nté d’indiquer au passage l’exemple des solutions
fédéralistes
qui furent réalisées à l’étranger.) Mais nous avons voulu souligner f
17
cation sans réserve de l’écrasement de la Commune
fédéraliste
, et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-ce tout simplement l’
18
ays est le plus beau du monde ». C’est la formule
fédéraliste
. — Inutile d’ajouter que le salut temporel de l’Europe dépend de sa f
19
san, nous distinguons les germes d’une conscience
fédéraliste
qui appelle des institutions Ordre nouveau. Enfin, un peu partout, l’
20
naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes
fédéralistes
, c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
21
-ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «
fédéraliste
» ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
22
tion et automatisme ; libéralisme et discipline ;
fédéralisme
et étatisme ; enfin, personne et individu. Cette dernière « tension »
23
l n’est « démocratique » que dans la mesure où le
fédéralisme
suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités
24
« à la française ». Parce que nous sommes pour le
fédéralisme
communaliste, pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes
25
, où l’auteur s’efforce de sauver les restes d’un
fédéralisme
dont il faudrait pourtant refaire les bases…) Quant à la position d’H
26
ment pratique du socialisme56 — dans un ordre non
fédéraliste
— ne peut être, n’a jamais été, et ne sera jamais que le fascisme. Si
27
-ce que pour cette seule raison, nous serons donc
fédéralistes
. 53. Comme l’a fort bien montré M. André Siegfried dans son Tablea
28
i ont paré aux premières menaces de soviétisation
fédéraliste
de l’Allemagne, en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg e
29
ue une voie impraticable. Signal de la révolution
fédéraliste
, non plus fondée sur les anciennes « régions », non plus « séparatist
30
, artificielles, épouvantent le modèle lui-même ?
Fédéralisme
: dernière chance de la paix ! Qu’on se le dise : tous les efforts de
31
communisant, mais les anarchistes de la FAI sont
fédéralistes
. Or c’est Staline, l’impérialiste centralisateur, l’oppresseur des mi
32
fascisme et contre le stalinisme, pour l’Espagne
fédéraliste
. Ce ne peut être encore de notre part qu’un vœu. Mais qui engage tout
33
eprésentant en mission — ; elle sera au contraire
fédéraliste
, c’est-à-dire qu’elle veillera à la sauvegarde des expressions person
34
ges une seule et même réalité, qui est la réalité
fédéraliste
. Or il se trouve que notre position personnaliste est fondamentalemen
35
re — au nom de la démocratie réelle, communale et
fédéraliste
, mais au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nat
36
faudrait une conscience très forte de la réalité
fédéraliste
et de ce qu’elle implique à la fois de diversités reconnues, totaleme
37
tuels, de synthèse vivante. Dès que la conscience
fédéraliste
vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à l’école de l
38
nts de la région sont absolument dans la ligne du
fédéralisme
réel78. Mais que valent dans le fait, dans le concret, ces justificat
39
nez par exemple une valeur positive à un principe
fédéraliste
qui ne traduit historiquement — de même que la neutralité — qu’une cr
40
uctures politiques et morales, et d’une tradition
fédéraliste
, qui se trouvent réaliser, en théorie, parfois en fait sinon toujours
41
presse locale. Il faut bien dire aussi que notre
fédéralisme
tend à se réduire à l’esprit de clocher, à une limitation des horizon
42
ropéennes, mais de la manière la plus fatale à ce
fédéralisme
tant vanté. Autant de constatations qui dictent à notre action des ob
43
sprit intitulé « Le problème suisse : personne et
fédéralisme
», coordonné par Denis de Rougemont et ouvert par une lettre de C. F.
44
nistes défendaient alors, par principe, un régime
fédéraliste
. Mais si nous remontons plus haut, jusqu’au règne de François Ier, c’
45
ique62 correspond nécessairement une organisation
fédéraliste
de l’Église, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répète
46
va mettre aux prises l’étatisme totalitaire et le
fédéralisme
libre. Responsabilité des chrétiens vis-à-vis des marxistes On
47
me est essentiellement pluraliste, c’est-à-dire :
fédéraliste
. Il exalte les différences en ce qu’elles ont de créateur. Il veut un
48
au sens suisse de leurs adhérents : on revient au
fédéralisme
tel que nous sommes chargés de le défendre, et qui s’oppose autant au
49
force est dans notre idéal personnaliste, et donc
fédéraliste
. Notre seule force sérieuse est d’ordre spirituel. Les « réalistes »
50
s seulement comme Suisse, convaincu de la mission
fédéraliste
de son pays ; je vous le dis aussi comme chrétien. Refuser le jeu de
51
omiquement parlant) de M. Coquelle-Viance ? Le
Fédéraliste
(n° 2, 1938). — Manifeste des Bretons fédéralistes. On s’y réclame tr
52
Fédéraliste (n° 2, 1938). — Manifeste des Bretons
fédéralistes
. On s’y réclame très curieusement de la « nation » bretonne, du manif
53
clairement écrit, sans équivoques, intégralement
fédéraliste
(et non régionaliste) doit être considéré comme l’un des premiers act
54
naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes
fédéralistes
, c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
55
-ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «
fédéraliste
» ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
56
l n’est « démocratique » que dans la mesure où le
fédéralisme
suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités
57
« à la française ». Parce que nous sommes pour le
fédéralisme
communaliste, pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes
58
i ont paré aux premières menaces de soviétisation
fédéraliste
de l’Allemagne, en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg e
59
ue une voie impraticable. Signal de la révolution
fédéraliste
, non plus fondée sur les anciennes « régions », non plus « séparatist
60
, artificielles, épouvantent le modèle lui-même ?
Fédéralisme
: dernière chance de la paix ! Car les efforts de la diplomatie franç
61
re une guerre fatale. Désespérer de la révolution
fédéraliste
, c’est désespérer de la paix. Et c’est précisément parce qu’il est tr
62
oir pas su ou pas voulu à temps adopter un régime
fédéraliste
que les Tchèques ont donné prétexte au chantage brutal du Führer. L’a
63
rmément à d’autres groupes. 22. C’est pourquoi le
fédéralisme
est la seule forme humaine de la justice. 23. Le but du personnalism
64
communautaires. 24. C’est un but essentiellement
fédéraliste
. 25. Il ne s’agit pas de s’emparer d’un pouvoir impuissant, mais d’ex
65
elois de naissance — et d’origine. Bel exemple de
fédéralisme
. Notre Nicolas de Flue comprend trois parties, j’hésite à dire troi
66
térieure ou uniformité géométrique et militaire —
fédéralisme
ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
67
rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
fédéralisme
. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
68
raire des plans d’allure et d’intention nettement
fédéralistes
. L’absolutisme, la confusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
69
vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire
fédéraliste
. Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
70
je maintiens que la cause profonde de la tendance
fédéraliste
protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
71
rotestants à comprendre et à soutenir les régimes
fédéralistes
. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
72
dre mieux que tout autre le paradoxe politique du
fédéralisme
: la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
73
omprendre une bonne fois le sens profond de notre
fédéralisme
, seule doctrine politique existante qui soit radicalement contraire à
74
icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le
fédéralisme
, ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise fasciste
75
ène son lieu privilégié ? Serait-ce enfin dans le
fédéralisme
qu’il faudrait rechercher l’origine de ce besoin d’activité en groupe
76
mes ; choristes des montagnes et du vignoble — le
fédéralisme
ne perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du canton ! Certes, l
77
onditions proprement suisses, et plus précisément
fédéralistes
, de ce théâtre communautaire qu’il m’a paru intéressant d’énumérer. J
78
c’est tout le problème à résoudre. La solution
fédéraliste
Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
79
prévoir pour la cité et la culture une structure
fédéraliste
. Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes et non des mass
80
cité et la culture une structure fédéraliste. Le
fédéralisme
, en effet, suppose des petits groupes et non des masses, et c’est seu
81
qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le
fédéralisme
suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
82
ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit
fédéraliste
, avec sa devise paradoxale : Un pour tous, tous pour un. Et me voici
83
c’est cela que nous avons à défendre : la réalité
fédéraliste
en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
84
ns infiniment diverses — celles que suppose notre
fédéralisme
, dans la vie quotidienne comme dans la politique. Un mot encore, pend
85
t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du
fédéralisme
; principe, notons-le bien, radicalement contraire a tout système tot
86
t ces mots : défendre et illustrer le principe du
fédéralisme
? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
87
de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du
fédéralisme
. Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
88
paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée
fédéraliste
, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
89
s voisins, forts que nous sommes d’une expérience
fédéraliste
de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
90
aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre
fédéralisme
, c’est-à-dire à le mieux réaliser, d’une manière qui le rende exempla
91
e — au sens étroit — du problème. J’estime que le
fédéralisme
est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
92
elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens
fédéraliste
intime, qui suppose toute une morale, toute une manière de vivre et d
93
e répand la vraie charité ; c’est toute l’éthique
fédéraliste
. Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développé dans mes a
95
s qu’aucune autre Église au monde. Nos traditions
fédéralistes
devraient nous préparer tout spécialement à cette mission de compréhe
96
emple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
97
irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
98
ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
», ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
99
peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
100
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
101
tes ont également tort, c’est évident, puisque le
fédéralisme
véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
102
viste de notre État. À quand le parti de la santé
fédéraliste
? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
103
gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «
fédéralistes
» ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
104
ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «
fédéralistes
» (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
105
les complexités concrètes, choisis pour leur sens
fédéraliste
, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
106
sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le
fédéralisme
véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
107
aine de notre vie, même « privée », c’est nier le
fédéralisme
et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
108
l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un
fédéralisme
sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
109
État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de
fédéralistes
, des drôles de Suisses11. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
110
ne saurait ébranler notre foi dans la démocratie
fédéraliste
, d’esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse. 3. La défen
111
les véritables oppositions politiques (telles que
fédéralisme
ou totalitarisme). 8. La jeunesse se tourne aujourd’hui de plus en pl
112
n de la Ligue correspond à la fois à la tradition
fédéraliste
de notre État et à l’esprit nouveau qui doit animer notre action civi
113
jours seulement. La vitalité de notre démocratie
fédéraliste
dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-ci se voit m
114
apparence : protestantisme, culture, neutralité,
fédéralisme
et défense de la Suisse. Si je me décide à réunir ces textes — les un
115
rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
fédéralisme
. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
116
raire des plans d’allure et d’intention nettement
fédéralistes
. L’absolutisme, la collusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
117
vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire
fédéraliste
. Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
118
je maintiens que la cause profonde de la tendance
fédéraliste
protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
119
rotestants à comprendre et à soutenir les régimes
fédéralistes
. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
120
dre mieux que tout autre le paradoxe politique du
fédéralisme
: la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
121
prendre une bonne fois le sens spirituel de notre
fédéralisme
, seule doctrine politique existante qui doit radicalement contraire à
122
icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le
fédéralisme
, ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise collecti
124
c’est tout le problème à résoudre. La solution
fédéraliste
Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
125
prévoir pour la cité et la culture une structure
fédéraliste
. Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes, et non des mas
126
cité et la culture une structure fédéraliste. Le
fédéralisme
, en effet, suppose des petits groupes, et non des masses, et c’est se
127
qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le
fédéralisme
suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
128
ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit
fédéraliste
, avec sa devise paradoxale : Un pour tous, mais aussi : tous pour un.
129
à défendre en défendant notre patrie : la réalité
fédéraliste
en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
130
re — au nom de la démocratie réelle, communale et
fédéraliste
, mais au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nat
131
faudrait une conscience très forte de la réalité
fédéraliste
et de ce qu’elle implique à la fois de diversités reconnues, totaleme
132
tuels, de synthèse vivante. Dès que la conscience
fédéraliste
vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à l’école de l
133
nts de la région sont absolument dans la ligne du
fédéralisme
réel26. Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’
134
nez par exemple une valeur positive à un principe
fédéraliste
qui ne traduit historiquement — de même que la neutralité — qu’une cr
135
uctures politiques et morales, et d’une tradition
fédéraliste
, qui se trouvent réaliser, en théorie, parfois en fait, les « utopies
136
presse locale. Il faut bien dire aussi que notre
fédéralisme
tend souvent à se réduire à l’esprit de clocher, à une limitation des
137
ropéennes, mais de la manière la plus fatale à ce
fédéralisme
tant vanté. Autant de constatations qui dictent à notre action des ob
138
résentent la négation la plus radicale de l’idéal
fédéraliste
qui nous unit, par conséquent, la plus grave menace pour notre État.
139
t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du
fédéralisme
; principe, notons-le bien, radicalement contraire à tout système tot
140
t ces mots : défendre et illustrer le principe du
fédéralisme
? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
141
de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du
fédéralisme
. Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
142
paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée
fédéraliste
, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
143
uisse. Il n’en va pas de même pour notre vocation
fédéraliste
: elle s’appuie sur une tradition et sur des données très solides. De
144
préciser dès maintenant le plan d’une entreprise
fédéraliste
européenne, sur l’initiative de la Suisse. Or on pourrait me faire re
145
s voisins, forts que nous sommes d’une expérience
fédéraliste
de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
146
aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre
fédéralisme
, c’est-à-dire à le réaliser d’une manière qui le rende exemplaire au
147
tique au sens étroit du problème. J’estime que le
fédéralisme
est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
148
elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens
fédéraliste
intime, sens qui suppose toute une morale, et qui, notez-le bien, s’e
149
eule la véritable charité ; c’est toute l’éthique
fédéraliste
, et c’est aussi tout l’idéal œcuménique, que nos Églises devraient so
150
Esquisses d’une politique
fédéraliste
Il se peut que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une nécess
151
s d’une politique fédéraliste Il se peut que le
fédéralisme
n’ait été à son origine qu’une nécessité naturelle. Il se peut que du
152
d’autres pays). Il y a donc aujourd’hui pour le
fédéralisme
une nécessité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se défendre.
153
s afin de nous mettre en mesure de « prêcher » le
fédéralisme
, il nous faut savoir d’où il vient ; savoir aussi à quoi il tend ; et
154
ue dirais-je ? Il faut le vivre. ID’où vient le
fédéralisme
? Dans le temps, dans le monde du péché, tout commence par la néce
155
ire à ne point retomber à la bête.) Ainsi pour le
fédéralisme
. Qu’il soit né de la géographie, c’est un fait dont il faut partir so
156
toire prit son départ. Les données matérielles du
fédéralisme
conditionnent notre destinée, mais ne la déterminent pas. À négliger
157
la Suisse semble l’avoir prédestinée à un statut
fédéraliste
. C’est tout ce qu’on peut dire après coup. Le compartimentage des rég
158
t dû être improvisé, et c’eût été la fin de notre
fédéralisme
; ou bien les provinces annexées auraient pris une trop grande influe
159
e l’union, et c’est le nouveau fondement de notre
fédéralisme
. Ainsi l’on a passé progressivement d’une alliance avant tout nécessa
160
d’égalité des cantons italiens et romands. Notre
fédéralisme
actuel ne date donc que de 1848 ; et ce n’est même qu’à partir de 191
161
n de reculer ou de tourner en rond. IIOù va le
fédéralisme
? C’est ici qu’apparaît au concret le problème, ou la nécessité, d
162
t le problème, ou la nécessité, d’une philosophie
fédéraliste
. Car lorsqu’il s’agit de prévoir, l’empirisme ne suffit plus. La vue
163
ivre ont-elles l’ambition de poser le problème du
fédéralisme
sur le seul plan où nos conflits internes aient quelque chance de se
164
hance de se résoudre : le plan de l’Europe. Notre
fédéralisme
ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la fédération de l’Occ
165
ation veut dire : union dans la diversité. Le mot
fédéralisme
, en Suisse romande surtout, a pris le sens restreint et inexact d’aut
166
Bund n’insiste que sur l’union. Quand je parle de
fédéralisme
et de fédération, j’entends à la fois union et autonomie des parties
167
ative politique de notre temps : totalitarisme ou
fédéralisme
(et non point gauche ou droite, capitalisme libre ou étatisme, commun
168
C’est là mon ordre personnel, mon « arrangement »
fédéraliste
, conforme au sens et aux qualités propres à chacun de ces feuillets,
169
fait aujourd’hui de la pratique traditionnelle du
fédéralisme
helvétique une sorte de programme, et même de manifeste. Par la force
170
héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le
fédéralisme
, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle est sa
171
gagner en conscience de ses fins. De même pour le
fédéralisme
européen. Un sentiment commun se formait peu à peu, depuis la guerre
172
en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment
fédéraliste
fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
173
ls et des systèmes. Or tout système, fût-il nommé
fédéraliste
, est unitaire par essence, et donc antifédéraliste. Il l’est dans son
174
nc aussi, et fatalement, dans son application. Le
fédéralisme
réel est le contraire absolu d’un système, toujours conçu par un cerv
175
idée, d’un centre abstrait. Je définirais même le
fédéralisme
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
176
t pourquoi l’on ne peut concevoir une philosophie
fédéraliste
que sous une forme non logique : aphoristique. Telle que j’essaie ici
177
timées que se nouent les unions fécondes. L’union
fédéraliste
est un mariage, et non pas un alignement militaire et géométrique. 9.
178
gémonie qui est créateur de la fédération. 10. Le
fédéralisme
est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducation autoritaire. C’es
179
’ailleurs la seule philosophie acceptable pour le
fédéraliste
. Je définis la personne comme l’homme à la fois libre et engagé, à la
180
e un ouvrier qualifié et un manœuvre. La solution
fédéraliste
en économie est alors celle-ci : centraliser tout ce qui est de l’ord
181
ommes ici en présence d’une maladie spécifique du
fédéralisme
. Elle se manifeste par divers symptômes non trompeurs : intolérance m
182
le caractère non systématique et non unitaire du
fédéralisme
sain. Il est essentiel que les groupes, ou les individus qui les comp
183
rits intolérants sont ceux qui ne conçoivent le «
fédéralisme
» que sous la forme du Kantönligeist, c’est-à-dire d’un patriotisme a
184
canton d’abord ou uniquement et appellent cela «
fédéralisme
», alors qu’ils ruinent le principe même dont ils forment le nom de l
185
mple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
186
irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
187
ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
», ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
188
peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
189
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
190
tes ont également tort, c’est évident, puisque le
fédéralisme
véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
191
viste de notre État. À quand le parti de la santé
fédéraliste
? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
192
gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «
fédéralistes
» ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
193
ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «
fédéralistes
» (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
194
les complexités concrètes, choisis pour leur sens
fédéraliste
, et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
195
sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le
fédéralisme
véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
196
aine de notre vie, même « privée », c’est nier le
fédéralisme
et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
197
l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un
fédéralisme
sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
198
État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de
fédéralistes
, des drôles de Suisses41. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
199
s. Or ce problème n’existe plus chez nous ; notre
fédéralisme
séculaire l’a résolu par le droit et le fait, sur des bases chrétienn
200
ans de Jérémie Gotthelf. Et puisque j’ai parlé de
fédéralisme
, permettez-moi de terminer par une petite citation qui prouvera aux p
201
rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
fédéralisme
. Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens mét
202
raire des plans d’allure et d’intention nettement
fédéralistes
. L’absolutisme, la collusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
203
vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire
fédéraliste
. Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
204
je maintiens que la cause profonde de la tendance
fédéraliste
protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
205
rotestants à comprendre et à soutenir les régimes
fédéralistes
. L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus qu
206
dre mieux que tout autre le paradoxe politique du
fédéralisme
: la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
207
xemple. Clarifions notre langage ! — Puisque le
fédéralisme
est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
208
vers l’ensemble, il n’est pas absurde de nommer «
fédéraliste
» un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
209
ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «
fédéralistes
» ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ceu
210
peut-être plus de droits à revendiquer le nom de
fédéralistes
, dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
211
» ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur
fédéralisme
se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
212
est de préparer le terrain pour la reconstruction
fédéraliste
du monde de demain. Si les totalitaires sont vaincus, ce seront les n
213
nt vaincus, ce seront les nations protestantes et
fédéralistes
d’esprit qui auront obtenu la victoire. Elles ne sauront la rendre fé
214
a fait leur force : la tradition personnaliste et
fédéraliste
de la Réforme. Enfin, la troisième perspective qui s’ouvre au protest
215
perte, il y a des valeurs morales. Il y a l’idée
fédéraliste
que nous devons conserver comme un héritage à nos descendants. Voilà
216
Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le
fédéralisme
, est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
217
Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le
fédéralisme
, est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
218
Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le
fédéralisme
, est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
219
sponsabilité, communautés organiques, pluralisme,
fédéralisme
. Ils définissent une attitude et une action. Certes, beaucoup de phil
220
taculaires du siècle, le personnalisme se déclara
fédéraliste
, ou « pluraliste ». Au centre unique, étendant sur l’économie, la vie
221
tème militaire de la Suisse, traduisant un régime
fédéraliste
. Les événements de 1940 et toute l’évolution ultérieure de la guerre
223
enter. La santé politique et économique s’appelle
fédéralisme
. La santé morale et civique s’appelle personnalisme. La santé religie
224
personne dont l’application est une politique du
fédéralisme
. 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le malentendu que
225
logie et de cette philosophie. 3. Politique du
fédéralisme
Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais facile de voir q
226
religion ne peut correspondre que l’organisation
fédéraliste
en politique. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normal
227
citoyen d’une fédération. La devise paradoxale du
fédéralisme
helvétique : « Un pour tous, tous pour un », est également valable su
228
atrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le
fédéralisme
exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres, et le régionali
229
mme intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le
fédéralisme
part des groupes locaux (région, commune, entreprises, etc.) et l’œcu
230
ce qui est la définition même de l’oppression. Le
fédéralisme
, comme l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la
231
pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le
fédéralisme
en remplaçant « âmes » par « églises » et par « régions ». Enfin nous
232
notre tableau en indiquant au moins ceci : que le
fédéralisme
implique dans l’ordre économique la vitalité des syndicats ouvriers e
233
suivantes : l’œcuménisme, le personnalisme et le
fédéralisme
sont les aspects divers d’une seule et même attitude spirituelle. Ils
234
la personne et la communauté fédérale. Vouloir le
fédéralisme
sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique
235
s accepter l’œcuménisme sans vouloir également le
fédéralisme
, ce serait ne pas accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec tout
236
puisse allier la liberté à la communauté. Dans le
fédéralisme
, démocrates et totalitaires de droite et de gauche pourront trouver l
237
séparés, et par là même déformés. À mon sens, le
fédéralisme
est la seule possibilité pratique de réaliser la vraie démocratie. Ma
238
ule possibilité qui demeure, c’est l’organisation
fédéraliste
du monde. Elle seule apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois
239
es devait trouver sa traduction politique dans un
fédéralisme
plus ou moins accentué selon les nations : Confédération helvétique,
240
la philosophie de la personne et la politique du
fédéralisme
sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les vérités disjoi
241
appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie
fédéraliste
. Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’intellectuels
242
as un mot à changer au diagnostic qui suit. x. «
Fédéralisme
et œcuménisme », Foi et Vie, Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p.
243
itarisme et pour la démocratie réelle, qui est le
fédéralisme
. Un régime de tyrannie n’aboutit jamais à la liberté. On le voit, M.
244
ntérieure ou uniformité géométrique et militaire.
Fédéralisme
ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
245
sortiront les chefs de file des futurs mouvements
fédéralistes
, ces hommes venus de neuf pays en guerre qui, au printemps de 1944, s
246
u domaine colonisé par la raison et la technique,
fédéralisme
de bas en haut, agressivité scientifico-technique mise au service de
247
as un hasard si l’on retrouve dans les mouvements
fédéralistes
européens à partir de 1946, ceux des auteurs du Cahier qui sont resté
248
second a préparé la Résistance, qui engendrera le
fédéralisme
européen. En somme, ceux qui ont le moins « fait » pendant ce temps-l
249
tes européens de la Résistance (1944), du congrès
fédéraliste
de Montreux (1947) et du Congrès de l’Europe à La Haye (1948). Voici
250
ix. — À l’étatisme totalitaire, nous opposons le
fédéralisme
politique et économique, seul régime capable de sauvegarder les liber
251
guerres totales. x. — Dans l’ordre politique, le
fédéralisme
ne peut se constituer que sur la base des communes autonomes et des c
252
és régionales. xi. — Dans l’ordre économique, le
fédéralisme
ne peut se constituer que sur la base des entreprises autonomes, libr
253
au intitulé « Par-dessus les frontières. Vers le
fédéralisme
» (novembre 1934). 25. « Depuis qu’existe cette revue, depuis que s
254
naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes
fédéralistes
, c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
255
-ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «
fédéraliste
» ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
256
épendance des nations et régions qui s’appelle le
fédéralisme
. Seul le fédéralisme est propre à recréer, sur le plan politique, une
257
et régions qui s’appelle le fédéralisme. Seul le
fédéralisme
est propre à recréer, sur le plan politique, une commune mesure des n
258
se meurt de rhétorique périmée). Et j’entends par
fédéralisme
: dévalorisation de toutes les frontières économiques, politiques, mi
259
core que loin d’être utopique au mauvais sens, le
fédéralisme
sur tous les plans serait au contraire le seul système non seulement
260
mais raisonnable. Et pourtant, dès qu’on parle de
fédéralisme
, on déclenche le reproche d’utopie. D’où vient cette résistance — au
261
ntérieure ou uniformité géométrique et militaire.
Fédéralisme
ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
262
ouer un rôle considérable dans une reconstruction
fédéraliste
de l’Europe, après la guerre, si quelque chose comme une Ligue du Got
263
iques et multiples. La solution est donc dans le
fédéralisme
, qui admet une pluralité de communautés juxtaposées ou superposées, u
264
à condition que celle-ci reste ouverte. — Liberté
fédéraliste
: définie par la possibilité d’appartenir à plusieurs communautés, ou
265
ses » ne peuvent jouer, il y faut des équipes. Le
fédéralisme
est un système d’équipes unies par un même respect indiscuté des règl
266
0-31 août 1947)n L’émouvante profession de foi
fédéraliste
qu’a entendue le congrès des fédéralistes européens de la bouche de M
267
n de foi fédéraliste qu’a entendue le congrès des
fédéralistes
européens de la bouche de M. Denis de Rougemont a eu un retentissemen
268
il avait été amené à formuler une philosophie du
fédéralisme
aussi profonde et aussi originale. Nous avons posé la question à M. d
269
us a répondu simplement : De tout temps, j’ai été
fédéraliste
, et je me suis fait une philosophie qui cadre avec les institutions d
270
i, il ne faut pas se leurrer, il y a une crise du
fédéralisme
suisse. Et cette crise vient de ce que nous sommes entourés d’États-n
271
mmes entourés d’États-nations, qui menacent notre
fédéralisme
. Cela explique aussi pourquoi le centralisme fait chez nous des progr
272
ts. Aussi suis-je convaincu que le salut de notre
fédéralisme
ne peut venir que d’une Europe fédérée. n. « Conversation à bâtons
274
or, rien n’est plus contraire à l’essence même du
fédéralisme
que l’esprit théorique et les généralisations. D’autre part, j’ai tou
275
és humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit
fédéraliste
d’une manière indirecte, par implication, et je m’en tiendrai le plus
276
’accord, tacitement, si nous souhaitons un régime
fédéraliste
? Nous n’en parlerions pas si nous pensions que le type d’homme le pl
277
’autonomie et la solidarité, correspond le régime
fédéraliste
. J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schéma trop rapid
278
urt de soif et celui qui se noie. Et de même, le
fédéralisme
ne naîtra jamais d’un habile dosage d’anarchie et de dictature, de pa
279
larisme borné et de centralisation oppressive. Le
fédéralisme
est sur un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sa
280
ption plus concrète de l’attitude et des méthodes
fédéralistes
. ⁂ L’an dernier, aux Rencontres internationales de Genève, le philoso
281
’attache qu’aux détails de la mise en pratique du
fédéralisme
en Suisse, mais non pas si l’on cherche à dégager de cette expérience
282
l’on cherche à dégager de cette expérience l’idée
fédéraliste
qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est nécessairement pl
283
pourquoi, dans notre tentative de définir l’idée
fédéraliste
en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette expérience-tém
284
cluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’idée
fédéraliste
est très simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en u
285
ste. À mon sens, le mouvement intime de la pensée
fédéraliste
ne saurait être mieux comparé qu’à un rythme, à une respiration, à l’
286
tuelle de la diastole et de la systole. La pensée
fédéraliste
ne projette pas devant elle une utopie européenne qu’il s’agirait sim
287
sur ce double mouvement qui caractérise la pensée
fédéraliste
, sur cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
288
qui est le battement même du cœur de tout régime
fédéraliste
. L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans un malenten
289
très clairement. En effet, les mots fédération et
fédéralisme
sont compris de deux manières très différentes par les Suisses aléman
290
sse romande, au contraire, ceux qui se proclament
fédéralistes
sont en réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons cont
291
t dire simplement : s’unir. Pour les autres, être
fédéraliste
veut dire simplement : rester libre chez soi. Or les uns et les autre
292
rce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable
fédéralisme
ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule au
293
e je viens de signaler en Suisse. Nous aurons des
fédéralistes
qui ne penseront qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons
294
ire l’union et à la renforcer, et nous aurons des
fédéralistes
préoccupés avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation cont
295
vrons constamment rappeler aux deux partis que le
fédéralisme
véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
296
e constater qu’ils n’emploient jamais le terme de
fédéralisme
, qu’ils l’ignorent, et qu’ils ne touchent que très rarement, et très
297
nt que très rarement, et très vaguement, à l’idée
fédéraliste
en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le disais tout
298
tique. Il est incontestable, en effet, que l’idée
fédéraliste
n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des meilleurs hom
299
héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le
fédéralisme
suisse, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle
300
gagner en conscience de ses fins. De même pour le
fédéralisme
européen. Un instinct commun se formait peu à peu, depuis la guerre d
301
en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment
fédéraliste
fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
302
re de l’union véritable. Deuxième principe. — Le
fédéralisme
ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce que je
303
e d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude
fédéraliste
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
304
articuler dans un tout. Troisième principe. — Le
fédéralisme
ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
305
en germe) dans tout système quantitatif ; il y a
fédéralisme
partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire v
306
présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le
fédéraliste
, il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire pour
307
œur à être un bon cœur. Cinquième principe. — Le
fédéralisme
repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
308
et même économiques, telle est la santé du régime
fédéraliste
. Et ses pires ennemis sont ceux dont le grand Jakob Burckhardt annonç
309
st la vitalité civique d’un peuple. Une politique
fédéraliste
soucieuse de se mouler sur la réalité toujours complexe, suppose infi
310
l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique
fédéraliste
n’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par exce
311
rière-plan, il y a le totalitarisme, et il y a le
fédéralisme
. Une menace et une espérance. Cette antithèse domine le siècle. Elle
312
r des cas lui sont subordonnées. Les principes du
fédéralisme
, tels que je viens de les rappeler, s’opposent diamétralement et poin
313
ple et rigide, comme la guerre, comme la mort. Le
fédéralisme
est complexe et souple, comme la paix comme la vie… Et parce qu’il es
314
os esprits, même et surtout quand nous parlons de
fédéralisme
. Si au contraire, à la faveur de ces débats, nous parvenons à dévelop
315
ous parvenons à développer des réflexes de pensée
fédéraliste
, si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéraliste
316
aliste, si nous devenons nous-mêmes intégralement
fédéralistes
— fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moiti
317
devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes —
fédéralistes
comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Car s
318
tié gagnée. Car si l’Europe doit durer, c’est aux
fédéralistes
qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
319
récent congrès de Montreux, qui fédérait tous les
fédéralistes
, dans la conviction sobre et ferme que, cette fois-ci, on ne nous lai
320
sserait plus le temps de rater. o. « L’attitude
fédéraliste
», La NEF, Paris, n° 35, octobre 1947, p. 49-60. Texte introduit par
321
tte note : « Le congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
, qui s’est tenu à Montreux en août dernier, a fait ressortir que le f
322
Montreux en août dernier, a fait ressortir que le
fédéralisme
n’était pas seulement une doctrine empirique pour régler les rapports
323
qu’en matière philosophique. Cette conception du
fédéralisme
intégral apparaît par les textes groupés ici, et où se manifestent à
325
s’arrêter aux frontières d’un pays. Voilà donc le
fédéralisme
. L’opposition Il semble à première vue qu’un tel programme soit
326
veut pas la paix de l’Europe. Invités aux congrès
fédéralistes
, les communistes répondent en tirant le rideau de fer, s’enferment et
327
formule d’un ordre neuf… Où irons-nous ? Seul le
fédéralisme
ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
328
que les libertés : le but, l’essence de la pensée
fédéraliste
étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
329
en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le
fédéralisme
, qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la
330
urope. 9. Le congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
, qui s’est tenu à Montreux à la fin du mois d’août. q. « Une Europe
331
d’unifier » l’Europe mais de « l’unir ». Seul, le
fédéralisme
est capable de réaliser cette unité dans la diversité et c’est pourqu
332
la diversité et c’est pourquoi je suis résolument
fédéraliste
. Il est évident que le rôle de la France ne sera pas celui d’un conqu
333
culièrement active. C’est que nous sommes un pays
fédéraliste
. Le fédéralisme n’est pas un système de la quantité, mais de la quali
334
ve. C’est que nous sommes un pays fédéraliste. Le
fédéralisme
n’est pas un système de la quantité, mais de la qualité. Et croyez-vo
335
s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai :
fédéralistes
. Ici, Mesdames et Messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation
336
osophiques de ces deux termes : la personne et le
fédéralisme
. Cette manière d’apparence rigoureuse s’autoriserait trop facilement
337
e nation, comme le parti le plus irréductible. Le
fédéralisme
, au contraire, veut unir et non pas unifier. Et justement parce qu’il
338
est l’invention de structures politiques du type
fédéraliste
, seules créatrices de paix et seules capables de sauvegarder la liber
339
oût dernier, au congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
, qui se tenait à Montreux, j’ai prononcé une conférence où je dévelop
340
une conférence où je développais les principes du
fédéralisme
. Il ne peut naître, disais-je, que d’un renoncement à toute idée d’hé
341
la guerre et la mort, il est simple et rigide. Le
fédéralisme
, au contraire, est complexe et souple comme la paix, comme la vie. Il
342
toutes les aspirations pourront s’exprimer que le
fédéralisme
européen pourra s’imposer. Mais sa réalisation ne vous semble-t-elle
343
ous parvenons à développer des réflexes de pensée
fédéraliste
, si ceux qui militent deviennent eux-mêmes intégralement fédéralistes
344
x qui militent deviennent eux-mêmes intégralement
fédéralistes
, je vous l’assure, la partie sera plus qu’à moitié gagnée. Voici venu
345
l’union est en bonne voie, et que notre agitation
fédéraliste
est par conséquent superflue. Je persiste à penser, pour ma part, que
346
ernier, lors du congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
: Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, e
347
fédéralistes : Si l’Europe doit durer, c’est aux
fédéralistes
qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
348
en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le
fédéralisme
qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la R
349
iegfried, à propos de la Suisse et de sa réussite
fédéraliste
, montre autant de méfiance qu’un vrai Bernois pour la généralisation.
350
pense que la sagesse suisse, qui est le bon sens
fédéraliste
, n’est pas objet d’exportation, n’a pas de valeur universelle. C’est
351
ur faire si l’on admire leur solution. Certes, le
fédéralisme
est le contraire d’un système. Ce n’est pas une structure abstraite e
352
is bien entendu : c’est précisément la méthode du
fédéralisme
authentique. La Suisse vient de fêter le centenaire de sa constitutio
353
fait qui réfute les meilleurs arguments contre le
fédéralisme
en soi. Quant à ceux qui militent pour l’union de nos peuples, ils ne
355
et un législatif issus des peuples. […] Seul, le
fédéralisme
ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
356
que les libertés : le but, l’essence de la pensée
fédéraliste
étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
357
’autonomie et la solidarité, correspond le régime
fédéraliste
. aw. « Thèses du fédéralisme », Esprit, Paris, n° 150, novembre 194
358
rrespond le régime fédéraliste. aw. « Thèses du
fédéralisme
», Esprit, Paris, n° 150, novembre 1948, p. 608-610. Il s’agit d’extr
360
surmonter la crise européenne : c’est la méthode
fédéraliste
. Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré
361
dre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit
fédéralisme
dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses appar
362
ion forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique
fédéraliste
, simple dans son principe comme le bon sens lui-même, mais en fait co
363
rmer une vigilance de fer (à l’égard du mouvement
fédéraliste
), ce n’est pas être absent, c’est être deux fois présent. Merci, mes
364
; si vous voulez l’Europe, vous devez vouloir le
fédéralisme
, si vous voulez demeurer libres, enfin, c’est aujourd’hui qu’il faut
365
embre du Comité central de l’Union européenne des
fédéralistes
, une conférence en Sorbonne. Les extraits que l’on va en lire montren
367
lle-là. Je ne parlerai donc ici que de notre idée
fédéraliste
en soi. Elle est très simple, comme toutes les grandes idées, mais no
368
ui est le battement du cœur de ce système. Car le
fédéralisme
ne consiste pas seulement dans l’union, comme le mot Bund peut inclin
369
ens, il nous sera permis de dire que la politique
fédéraliste
n’est rien d’autre que la politique tout court, au sens le plus légit
370
que et vivant. ⁂ C’est peut-être parce que l’idée
fédéraliste
est à la fois très simple à sentir et très délicate à formuler, qu’on
371
ré l’action tout empirique de nos ancêtres. 1. Le
fédéralisme
ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie éducatrice
372
ification, caricature de l’union véritable. 2. Le
fédéralisme
ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce qui va
373
i d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude
fédéraliste
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
374
s de respecter et d’articuler dans un tout. 3. Le
fédéralisme
ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
375
en germe) dans tout système quantitatif ; il y a
fédéralisme
partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitarisme
376
présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le
fédéraliste
, il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire pour
377
itants ou de leurs kilomètres carrés. 4. Enfin le
fédéralisme
repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
378
et même économiques, telle est la santé du régime
fédéraliste
. Ses pires ennemis sont ceux que Jacob Burckhardt qualifiait dans une
379
que d’un peuple qu’on écrase ainsi. Une politique
fédéraliste
, telle qu’on vient de la décrire, suppose infiniment plus de soins, d
380
re en restant fidèles à nous-mêmes. b. « L’idée
fédéraliste
», La Démocratie suisse (1848-1948), Morat, Éditions patriotiques, 19
381
appeler l’union de l’Europe au nom de la doctrine
fédéraliste
. Je trouvais cette doctrine impliquée dans une philosophie de la pers
382
er ma « politique de la personne » et la doctrine
fédéraliste
qui en résulte, avec les réalités européennes nées de la guerre et de
383
s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai :
fédéralistes
. Ici, mesdames et messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation
384
osophiques de ces deux termes : la personne et le
fédéralisme
. Cette manière d’apparence rigoureuse s’autoriserait trop facilement
385
e nation, comme le parti le plus irréductible. Le
fédéralisme
, au contraire, veut unir et non pas unifier. Et justement parce qu’il
386
est l’invention de structures politiques du type
fédéraliste
, seules créatrices de paix et seules capables de sauvegarder la liber
387
ionales, par le congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
. Les délégués d’une cinquantaine d’associations diverses, venus de se
388
r l’union du continent, sur la base des principes
fédéralistes
illustrés par le pays même dans lequel ils se rassemblaient. La confé
389
cisme ou des routines politiciennes. L’attitude
fédéraliste
Les organisateurs de ce congrès ont voulu qu’il s’ouvrît par une é
390
ouvrît par une étude des fondements spirituels du
fédéralisme
. Le danger que présente un tel sujet, c’est qu’il risque d’entraîner
391
or, rien n’est plus contraire à l’essence même du
fédéralisme
que l’esprit théorique et les généralisations. Et cette phrase résume
392
és humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit
fédéraliste
d’une manière indirecte, par implication, et je m’en tiendrai le plus
393
, puisqu’en fait nous voici réunis pour parler du
fédéralisme
? Nous ne serions pas ici si nous pensions que le type d’homme le plu
394
’autonomie et la solidarité, correspond le régime
fédéraliste
. J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schéma trop rapid
395
urt de soif et celui qui se noie. Et, de même, le
fédéralisme
ne naîtra jamais d’un habile dosage d’anarchie et de dictature, de pa
396
larisme borné et de centralisation oppressive. Le
fédéralisme
est sur un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sa
397
ption plus concrète de l’attitude et des méthodes
fédéralistes
. ⁂ L’an dernier, aux Rencontres internationales de Genève, le philoso
398
’attache qu’aux détails de la mise en pratique du
fédéralisme
en Suisse, mais non pas si l’on cherche à dégager de cette expérience
399
l’on cherche à dégager de cette expérience l’idée
fédéraliste
qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est nécessairement pl
400
pourquoi, dans notre tentative de définir l’idée
fédéraliste
en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette expérience-tém
401
cluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’idée
fédéraliste
est très simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en u
402
ste. À mon sens, le mouvement intime de la pensée
fédéraliste
ne saurait être mieux comparé qu’à un rythme, à une respiration, à l’
403
tuelle de la diastole et de la systole. La pensée
fédéraliste
ne projette pas devant elle une utopie européenne qu’il s’agirait sim
404
sur ce double mouvement qui caractérise la pensée
fédéraliste
, sur cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
405
qui est le battement même du cœur de tout régime
fédéraliste
. L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans un malenten
406
très clairement. En effet, les mots fédération et
fédéralisme
sont compris de deux manières très différentes par les Suisses aléman
407
sse romande, au contraire, ceux qui se proclament
fédéralistes
sont en réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons cont
408
t dire simplement : s’unir. Pour les autres, être
fédéraliste
veut dire simplement : rester libre chez soi. Or les uns et les autre
409
rce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable
fédéralisme
ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule au
410
viens de signaler pour la Suisse. Nous aurons des
fédéralistes
qui ne penseront qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons
411
ire l’union et à la renforcer, et nous aurons des
fédéralistes
préoccupés avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation cont
412
vrons constamment rappeler aux deux partis que le
fédéralisme
véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
413
e constater qu’ils n’emploient jamais le terme de
fédéralisme
, qu’ils l’ignorent, et qu’ils ne touchent que très rarement, et très
414
nt que très rarement, et très vaguement, à l’idée
fédéraliste
en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le disais tout
415
tique. Il est incontestable, en effet, que l’idée
fédéraliste
n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des meilleurs hom
416
héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le
fédéralisme
suisse, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle
417
agner en conscience de ses fins. De même pour le
fédéralisme
européen. Un sentiment commun se formait peu à peu, depuis la guerre
418
en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment
fédéraliste
fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
419
de l’union véritable. Deuxième principe. — Le
fédéralisme
ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce que j
420
e d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude
fédéraliste
comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
421
ticuler dans un tout. Troisième principe. — Le
fédéralisme
ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
422
en germe) dans tout système quantitatif ; il y a
fédéralisme
partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire v
423
présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le
fédéraliste
, il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire plus
424
r à être un bon cœur. Cinquième principe. — Le
fédéralisme
repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
425
et même économiques, telle est la santé du régime
fédéraliste
. Et ses pires ennemis sont ceux dont le grand Jacob Burckhardt annonç
426
st la vitalité civique d’un peuple. Une politique
fédéraliste
soucieuse de se mouler sur la réalité, toujours complexe, suppose inf
427
l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique
fédéraliste
n’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par exce
428
ière-plan — il y a le totalitarisme, et il y a le
fédéralisme
. Une menace et une espérance. Cette antithèse domine le siècle. Elle
429
des cas, lui sont subordonnées. Les principes du
fédéralisme
, tels que je viens de les rappeler, s’opposent diamétralement et poin
430
ple et rigide, comme la guerre, comme la mort. Le
fédéralisme
est complexe et souple, comme la paix, comme la vie. Et parce qu’il e
431
os esprits, même et surtout quand nous parlons de
fédéralisme
. Si, au contraire, à la faveur de ces débats, nous parvenons à dévelo
432
ous parvenons à développer des réflexes de pensée
fédéraliste
, si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéraliste
433
aliste, si nous devenons nous-mêmes intégralement
fédéralistes
— fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moiti
434
devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes —
fédéralistes
comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Messi
435
s les délégués, si l’Europe doit durer, c’est aux
fédéralistes
qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter,
436
mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitation
fédéraliste
dans toute l’Europe qui les poussera. De cette agitation, que je voud
437
ul fait que nous sommes ici pour fédérer tous les
fédéralistes
, dans la conviction sobre et ferme que, cette fois-ci, on ne nous lai
438
s’arrêter aux frontières d’un pays. Voilà donc le
fédéralisme
. L’opposition Il semble à première vue qu’un tel programme soit si cl
439
formule d’un ordre neuf… Où irons-nous ? Seul, le
fédéralisme
ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
440
que les libertés : le but, l’essence de la pensée
fédéraliste
étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
441
n’était pas terminé que l’idée naissait, chez les
fédéralistes
, d’en élargir l’action et le retentissement en convoquant, pour le pr
442
agissait pas, dans son esprit, d’une entreprise «
fédéraliste
» au sens précis du terme qu’on vient de définir, mais plutôt d’une a
443
e la lutte entre les tendances « unioniste » et «
fédéraliste
» qui devait animer les débats de La Haye, et qui se révéla souvent f
444
l’union est en bonne voie, et que notre agitation
fédéraliste
est par conséquent superflue. Je persiste à penser, pour ma part, que
445
ernier, lors du congrès de l’Union européenne des
fédéralistes
: « Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra,
446
édéralistes : « Si l’Europe doit durer, c’est aux
fédéralistes
qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
447
ave : au congrès de La Haye, la place de nos amis
fédéralistes
de toute l’Europe de l’Est restera vide. Et cela n’a pas manqué de do
448
distinction fondamentale pour tout le vocabulaire
fédéraliste
, et par suite décisive pour toute l’action européenne. Dans le cas de
449
en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le
fédéralisme
, qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la
450
Nous ne sommes pas ici pour faire une révolution
fédéraliste
! » — un froid silence fut seul à lui répondre. Après cela, l’on fut
451
ut moins surpris de voir quelques-unes des thèses
fédéralistes
acceptées par une assemblée unanime, alors que la majorité des délégu
452
te fournissant une base d’offensive : la position
fédéraliste
, qui se trouve être en fait « non-conformiste », dans l’état présent
453
je crois la connaître — une doctrine orthodoxe du
fédéralisme
. Et parfois ses tenants s’inquiètent de voir les conclusions pratique
454
ons-nous cependant de confondre les ordres. Si le
fédéralisme
veut être une politique, non pas une secte ou une théologie (quoiqu’i
455
parlé du Congrès de l’Europe comme d’un congrès «
fédéraliste
». En réalité, les groupes fédéralistes s’y trouvaient en minorité à
456
congrès « fédéraliste ». En réalité, les groupes
fédéralistes
s’y trouvaient en minorité à tous égards. Tant par le nombre que par
457
larer contre un peu plus d’union en général ? Les
fédéralistes
, au contraire, réclamaient des mesures précises, et surtout des insti
458
à La Haye que le rôle d’un frein, par rapport au
fédéralisme
cohérent et sûr de ses fins. C’est en effet ce qui se produisit. La p
459
. La plupart des thèses défendues par la tendance
fédéraliste
— et qu’on trouve déjà formulées dans le rapport du congrès de Montre
460
ination, mais qui n’en est pas moins le programme
fédéraliste
. Les grandes institutions que proposait Montreux ont été adoptées en
461
développement de cette économie. ⁂ Le succès des
fédéralistes
, à La Haye, n’est pas celui d’un parti sur un autre. Car l’unionisme
462
tape normale dans l’évolution des esprits vers un
fédéralisme
efficace. Très peu parmi les délégués se déclarèrent adversaires de n
463
èses. Certains ne redoutaient à vrai dire qu’« un
fédéralisme
intégral » partant de la commune et de l’entreprise, qu’il n’était pa
464
divergences souvent verbales entre unionistes et
fédéralistes
, le seul conflit profond qui divisa le congrès fut celui qui opposa s
465
vers la prudence, surtout de la part de mes amis
fédéralistes
. Car il est clair qu’un appel de ce genre était précisément ce qu’on
466
re nommée par les États, sauvegardant le principe
fédéraliste
des qualités contre la quantité. (Car chaque pays, grand ou petit, y
467
entre, ni surtout sans partis : mais au contraire
fédéraliste
. Nous ne voulons pas l’Europe française ou britannique, mais au contr
468
quatre mouvements suivants : Union européenne des
fédéralistes
(président H. Brugmans) ; United Europe Committee (président Winston
469
x tardifs) ; une seule nation souveraine, de type
fédéraliste
; et la question sociale, au lieu de s’exacerber tend à se résorber d
470
la situation présente est impossible. La solution
fédéraliste
a l’avantage d’être au moins concevable, et il est impossible qu’elle
471
surmonter la crise européenne : c’est la méthode
fédéraliste
. Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré
472
dre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit
fédéralisme
dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses appar
473
ion forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique
fédéraliste
, simple dans son principe comme le bon sens lui-même, — mais en fait
474
les Suisses.) Inutile d’insister : la méthode du
fédéralisme
est la seule qui soit adaptée à nos réalités européennes. Faire du fé
475
soit adaptée à nos réalités européennes. Faire du
fédéralisme
, c’est donc faire de l’Europe, c’est-à-dire, pratiquement, faire les
476
que sont nos adversaires. Mais en préconisant le
fédéralisme
à tous les étages de la société, dans la commune et l’entreprise d’ab
477
allier l’opinion active derrière nos avant-gardes
fédéralistes
, et d’imprimer un grand élan à notre propagande populaire, ou pour mi
478
souhaiter bonne chance aux courageux pionniers du
fédéralisme
. » C’est une manière de dire : « Allez-y, faites-vous tuer, nous suiv
479
rmer une vigilance de fer (à l’égard du mouvement
fédéraliste
), ce n’est pas être absent, c’est être deux fois présent. Merci, mes
480
r pour l’Europe. Nous l’avons provoquée, nous les
fédéralistes
, en invitant gouvernements et parlements à convoquer cette année une
481
. C’est maintenant — ou peut-être jamais — que le
fédéralisme
court sa chance, et avec elle les chances de la paix. Si nous voulons
482
si nous voulons l’Europe, nous devons vouloir le
fédéralisme
; si nous voulons demeurer libres, c’est aujourd’hui qu’il faut en co
483
s pour fédérer l’Europe. Origines du mouvement
fédéraliste
Il y eut Sully, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalit
484
Il y eut Victor Hugo, prophétisant l’avènement du
fédéralisme
: « La Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot… » Il y eut Proud
485
ue l’on aboutissait à un programme communautaire,
fédéraliste
, anticapitaliste mais antiétatique. Le grand public nous ignorait. No
486
pit de toutes les censures. Et l’idée d’un avenir
fédéraliste
de l’Europe devenait, pour beaucoup, le symbole de l’espoir à l’horiz
487
s toute l’Europe un pullulement de petits groupes
fédéralistes
. On y retrouvait toutes les nuances politiques, nationales et religie
488
tâche qui s’imposait, c’était de fédérer tous ces
fédéralistes
dispersés. Dès 1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des fédé
489
1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des
fédéralistes
se constituait et pouvait convoquer pour le mois d’août 1947, à Montr
490
agissait pas, dans son esprit, d’une entreprise «
fédéraliste
» au sens précis, mais plutôt d’une action de propagande destinée à f
491
re organisations suivantes : Union européenne des
fédéralistes
(présidents H. Brugmans et Ignazio Silone) ; United Europe Committee
492
Au début de novembre 1948, l’Union européenne des
fédéralistes
réunissait à Rome son deuxième congrès annuel. À Montreux, nous avion
493
discours du président de la République, lui-même
fédéraliste
convaincu. Le comte Sforza vint à l’une des séances nous parler comme
494
sympathie » pour l’œuvre urgente conduite par les
fédéralistes
. Peu avant le congrès de Rome, le Comité de coordination des groupeme
495
s, les résistances à vaincre. L’Assemblée. — Les
fédéralistes
ayant fait triompher à La Haye le principe d’une représentation aussi
496
ion française. Je la nommerais plutôt la position
fédéraliste
. Car si l’on veut que les peuples soient représentés, c’est que l’on
497
s. Parmi les mesures que défendent la plupart des
fédéralistes
, signalons l’abaissement progressif des barrières douanières, l’insta
498
emain (La Baconnière) qui groupe les déclarations
fédéralistes
des mouvements de la Résistance dans neuf pays. d. « Le Mouvement eu
499
de février 1949, M. Denis de Rougemont, le grand
fédéraliste
, parle chaque semaine au micro du « dialogue » qu’est l’Europe. De lu
500
tiques de « s’engager » dans l’œuvre du mouvement
fédéraliste
; d’autre part, faire valoir les droits de l’esprit de la culture, da
501
t international ; gardiens enfin d’une expérience
fédéraliste
qui peut servir d’exemple au continent, les Suisses seront fidèles à
502
eloppés depuis quelques années par les mouvements
fédéralistes
, et depuis un an par le Mouvement européen. Mais cet aboutissement sp
503
gauche et la droite traditionnelles, mais bien le
fédéralisme
et l’unionisme, formant une gauche et une droite nouvelles, propremen
504
pécher, bien au contraire, par optimisme. Et les
fédéralistes
ont beau jeu de leur répondre : où prendrez-vous le temps d’être prud
505
m : fédération. Les progrès surprenants de l’idée
fédéraliste
parmi les députés européens sont attestés par un fait capital : la Co
506
C’est dire que la question centrale posée par les
fédéralistes
, celle d’un gouvernement au-dessus des États, n’a pas pu être refoulé
507
blir l’union réelle ? La seconde école, celle des
fédéralistes
, tient que l’origine normale du pouvoir à créer réside dans l’Assembl
508
uisses, si attentifs à respecter dans leur régime
fédéraliste
les droits des langues, des races, des religions et des groupes, se m
509
culture. Elles naissent et meurent avec l’esprit
fédéraliste
, qui est le génie de l’union dans la diversité. f. « L’Europe ou le
510
ds, à vous lire dans Liberté de l’Esprit, que les
fédéralistes
ont exclu la Russie de l’Europe ; que les États-Unis d’Europe sont fa
511
ir » ; que si l’on veut savoir ce que pensent les
fédéralistes
, c’est Guéhenno, c’est Jaspers, et surtout Benda qu’il faut interroge
512
, et surtout Benda qu’il faut interroger ; que le
fédéralisme
est contre les patries (mais qu’il juge bon de le « cacher ») ; et qu
513
u’il juge bon de le « cacher ») ; et qu’enfin les
fédéralistes
« n’ont jamais été amoureux ». Heureusement pour l’Europe, et pour le
514
oureux ». Heureusement pour l’Europe, et pour les
fédéralistes
, il n’y a pas un mot de vrai dans tout cela. Vous jugez notre projet
515
te. Mais d’où sort-il ? Je ne connais pas un seul
fédéraliste
qui puisse y reconnaître sa doctrine, ni son action, ni ses espoirs.
516
seule déclaration qui exprime la satisfaction des
fédéralistes
devant ce statut ; qui dise que c’était cela que nous voulions : je v
517
qu’on ne compte à Strasbourg qu’une trentaine de
fédéralistes
sur cent-un députés.) 3° La Grèce fait partie du Conseil de l’Europe,
518
rinaire », et je voudrais bien qu’il se déclare «
fédéraliste
»… 5° Ai-je vraiment, à mon insu, « annoncé la fin du désespoir et de
519
y a « de faux ou d’imbécile » dans le projet des
fédéralistes
, vous décidez de les interroger. Que ne le faites-vous ? Mais non, pa
520
choisissez Julien Benda, qui est à peu près aussi
fédéraliste
que vous êtes stalinien ou moi bouddhiste. Vous prenez vos « fédérali
521
es stalinien ou moi bouddhiste. Vous prenez vos «
fédéralistes
» dans L’Esprit européen, recueil de neuf conférences prononcées à Ge
522
g Lukács et Karl Jaspers. Parmi ces neuf, un seul
fédéraliste
déclaré. Voyez donc la page 60 : « Je reproche à Benda de confondre u
523
z la chance de tomber sur un point de la doctrine
fédéraliste
. Que ne l’avez-vous citée, au lieu de m’attribuer des sottises ? 7° N
524
n parlez pas. Garry Davis ? Vous l’approuvez. Les
fédéralistes
? Jamais. Au contraire, vous rejoignez ici une partie de leurs positi
525
je vous envoie ma petite brochure sur L’Attitude
fédéraliste
. Vous y trouverez beaucoup d’attaques contre le nationalisme, contre
526
ns de penser que ce texte exprime le « projet des
fédéralistes
» plus fidèlement que M. Benda. Mais quoi, cette lettre est inutile,
527
lettre est inutile, si l’on a décidé d’appeler «
fédéralistes
» tous ceux, qui, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe avec une
528
mple vivant tend à nous démontrer que la solution
fédéraliste
n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
529
is au nom d’une centaine de milliers de militants
fédéralistes
, qui pensent comme des millions que le temps presse, et que les lente
530
uelques-uns d’entre vous, comme je le crois, sont
fédéralistes
, qu’ils le disent, qu’ils proclament leur but, et tout changera dans
531
s présenteront leurs candidats. Et les mouvements
fédéralistes
aussi. Et les groupes d’intérêts professionnels, syndicats patronaux
532
mple vivant tend à nous démontrer que la solution
fédéraliste
n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
533
tis présenteront les candidats. Et les mouvements
fédéralistes
aussi. Et les groupes d’intérêts professionnels, syndicats patronaux
534
mple vivant tend à nous démontrer que la solution
fédéraliste
n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
535
is au nom d’une centaine de milliers de militants
fédéralistes
, qui pensent comme des millions que le temps presse et que les lenteu
536
uelques-uns d’entre vous, comme je le crois, sont
fédéralistes
, qu’ils le disent, qu’ils proclament leur but, et tout changera dans