1 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
1 organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste , ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte20, te
2 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
2 x qu’on a fondés sur l’individu libéral, c’est le fédéralisme . L’individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses
3 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
3 ontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne fédéraliste , a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. Mussolini, en
4 à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le principe fédéraliste . Dans l’ordre politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui o
4 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
5 iets ; antinationalistes et cependant patriotes ; fédéralistes dans le plan politique européen, et personnalistes dans le plan moral
6 organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste , ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte78, t
5 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
7 problèmes tels que le chômage, le machinisme, le fédéralisme ou l’État, — comme si les parlements et les partis n’avaient jamais e
8 du pouvoir, opération fort improbable — l’aspect fédéraliste , communaliste de la révolution. Nous touchons ici au caractère essent
6 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
9 x qu’on a fondés sur l’individu libéral, c’est le fédéralisme . L’individu étant conçu par les juristes à partir de l’ensemble, ses
7 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
10 ontains. Hitler, en unifiant la vieille Allemagne fédéraliste , a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. Mussolini, en
11 à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le principe fédéraliste . Dans l’ordre politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui o
8 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
12 iets ; antinationalistes et cependant patriotes ; fédéralistes dans le plan politique européen, et personnalistes dans le plan moral
13 organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste , ou mieux communaliste. L’assimilation de la personne à un acte, tel
9 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
14 oc entre Rohan et Richelieu — dernières luttes du fédéralisme contre la conception maniaque de l’unité —, on est fondé à dire que l
15 c’est-à-dire qu’on écarte brutalement la solution fédéraliste qui seule eût pu permettre l’établissement normal de cette tension, s
16 nté d’indiquer au passage l’exemple des solutions fédéralistes qui furent réalisées à l’étranger.) Mais nous avons voulu souligner f
17 cation sans réserve de l’écrasement de la Commune fédéraliste , et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-ce tout simplement l’
10 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
18 ays est le plus beau du monde ». C’est la formule fédéraliste . — Inutile d’ajouter que le salut temporel de l’Europe dépend de sa f
11 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
19 san, nous distinguons les germes d’une conscience fédéraliste qui appelle des institutions Ordre nouveau. Enfin, un peu partout, l’
12 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
20 naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes fédéralistes , c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
21 -ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «  fédéraliste  » ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
13 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
22 tion et automatisme ; libéralisme et discipline ; fédéralisme et étatisme ; enfin, personne et individu. Cette dernière « tension »
14 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
23 l n’est « démocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités
24 « à la française ». Parce que nous sommes pour le fédéralisme communaliste, pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes
15 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
25 , où l’auteur s’efforce de sauver les restes d’un fédéralisme dont il faudrait pourtant refaire les bases…) Quant à la position d’H
16 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
26 ment pratique du socialisme56 — dans un ordre non fédéraliste — ne peut être, n’a jamais été, et ne sera jamais que le fascisme. Si
27 -ce que pour cette seule raison, nous serons donc fédéralistes . 53. Comme l’a fort bien montré M. André Siegfried dans son Tablea
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
28 i ont paré aux premières menaces de soviétisation fédéraliste de l’Allemagne, en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg e
29 ue une voie impraticable. Signal de la révolution fédéraliste , non plus fondée sur les anciennes « régions », non plus « séparatist
30 , artificielles, épouvantent le modèle lui-même ? Fédéralisme  : dernière chance de la paix ! Qu’on se le dise : tous les efforts de
18 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
31 communisant, mais les anarchistes de la FAI sont fédéralistes . Or c’est Staline, l’impérialiste centralisateur, l’oppresseur des mi
32 fascisme et contre le stalinisme, pour l’Espagne fédéraliste . Ce ne peut être encore de notre part qu’un vœu. Mais qui engage tout
19 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
33 eprésentant en mission — ; elle sera au contraire fédéraliste , c’est-à-dire qu’elle veillera à la sauvegarde des expressions person
20 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
34 ges une seule et même réalité, qui est la réalité fédéraliste . Or il se trouve que notre position personnaliste est fondamentalemen
35 re — au nom de la démocratie réelle, communale et fédéraliste , mais au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nat
36 faudrait une conscience très forte de la réalité fédéraliste et de ce qu’elle implique à la fois de diversités reconnues, totaleme
37 tuels, de synthèse vivante. Dès que la conscience fédéraliste vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à l’école de l
38 nts de la région sont absolument dans la ligne du fédéralisme réel78. Mais que valent dans le fait, dans le concret, ces justificat
39 nez par exemple une valeur positive à un principe fédéraliste qui ne traduit historiquement — de même que la neutralité — qu’une cr
40 uctures politiques et morales, et d’une tradition fédéraliste , qui se trouvent réaliser, en théorie, parfois en fait sinon toujours
41 presse locale. Il faut bien dire aussi que notre fédéralisme tend à se réduire à l’esprit de clocher, à une limitation des horizon
42 ropéennes, mais de la manière la plus fatale à ce fédéralisme tant vanté. Autant de constatations qui dictent à notre action des ob
43 sprit intitulé « Le problème suisse : personne et fédéralisme  », coordonné par Denis de Rougemont et ouvert par une lettre de C. F.
21 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
44 nistes défendaient alors, par principe, un régime fédéraliste . Mais si nous remontons plus haut, jusqu’au règne de François Ier, c’
45 ique62 correspond nécessairement une organisation fédéraliste de l’Église, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répète
46 va mettre aux prises l’étatisme totalitaire et le fédéralisme libre. Responsabilité des chrétiens vis-à-vis des marxistes On
22 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
47 me est essentiellement pluraliste, c’est-à-dire : fédéraliste . Il exalte les différences en ce qu’elles ont de créateur. Il veut un
23 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
48 au sens suisse de leurs adhérents : on revient au fédéralisme tel que nous sommes chargés de le défendre, et qui s’oppose autant au
49 force est dans notre idéal personnaliste, et donc fédéraliste . Notre seule force sérieuse est d’ordre spirituel. Les « réalistes »
24 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
50 s seulement comme Suisse, convaincu de la mission fédéraliste de son pays ; je vous le dis aussi comme chrétien. Refuser le jeu de
25 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
51 omiquement parlant) de M. Coquelle-Viance ?   Le Fédéraliste (n° 2, 1938). — Manifeste des Bretons fédéralistes. On s’y réclame tr
52 Fédéraliste (n° 2, 1938). — Manifeste des Bretons fédéralistes . On s’y réclame très curieusement de la « nation » bretonne, du manif
53 clairement écrit, sans équivoques, intégralement fédéraliste (et non régionaliste) doit être considéré comme l’un des premiers act
26 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
54 naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes fédéralistes , c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
55 -ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «  fédéraliste  » ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
27 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
56 l n’est « démocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités
57 « à la française ». Parce que nous sommes pour le fédéralisme communaliste, pour l’exercice de l’autorité sur place, par des hommes
28 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
58 i ont paré aux premières menaces de soviétisation fédéraliste de l’Allemagne, en réprimant les révoltes de Münster, de Magdebourg e
59 ue une voie impraticable. Signal de la révolution fédéraliste , non plus fondée sur les anciennes « régions », non plus « séparatist
60 , artificielles, épouvantent le modèle lui-même ? Fédéralisme  : dernière chance de la paix ! Car les efforts de la diplomatie franç
61 re une guerre fatale. Désespérer de la révolution fédéraliste , c’est désespérer de la paix. Et c’est précisément parce qu’il est tr
62 oir pas su ou pas voulu à temps adopter un régime fédéraliste que les Tchèques ont donné prétexte au chantage brutal du Führer. L’a
29 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
63 rmément à d’autres groupes. 22. C’est pourquoi le fédéralisme est la seule forme humaine de la justice. 23. Le but du personnalism
64 communautaires. 24. C’est un but essentiellement fédéraliste . 25. Il ne s’agit pas de s’emparer d’un pouvoir impuissant, mais d’ex
30 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
65 elois de naissance — et d’origine. Bel exemple de fédéralisme . Notre Nicolas de Flue comprend trois parties, j’hésite à dire troi
31 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
66 térieure ou uniformité géométrique et militaire — fédéralisme ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
32 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
67 rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le fédéralisme . Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
68 raire des plans d’allure et d’intention nettement fédéralistes . L’absolutisme, la confusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
69 vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire fédéraliste . Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
70 je maintiens que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
71 rotestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes . L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
72 dre mieux que tout autre le paradoxe politique du fédéralisme  : la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
73 omprendre une bonne fois le sens profond de notre fédéralisme , seule doctrine politique existante qui soit radicalement contraire à
74 icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le fédéralisme , ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise fasciste
33 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
75 ène son lieu privilégié ? Serait-ce enfin dans le fédéralisme qu’il faudrait rechercher l’origine de ce besoin d’activité en groupe
76 mes ; choristes des montagnes et du vignoble — le fédéralisme ne perdit jamais ses droits, même à l’intérieur du canton ! Certes, l
77 onditions proprement suisses, et plus précisément fédéralistes , de ce théâtre communautaire qu’il m’a paru intéressant d’énumérer. J
34 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
78 c’est tout le problème à résoudre. La solution fédéraliste Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
79 prévoir pour la cité et la culture une structure fédéraliste . Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes et non des mass
80 cité et la culture une structure fédéraliste. Le fédéralisme , en effet, suppose des petits groupes et non des masses, et c’est seu
81 qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
82 ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit fédéraliste , avec sa devise paradoxale : Un pour tous, tous pour un. Et me voici
83 c’est cela que nous avons à défendre : la réalité fédéraliste en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
35 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
84 ns infiniment diverses — celles que suppose notre fédéralisme , dans la vie quotidienne comme dans la politique. Un mot encore, pend
36 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
85 t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du fédéralisme  ; principe, notons-le bien, radicalement contraire a tout système tot
86 t ces mots : défendre et illustrer le principe du fédéralisme  ? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
87 de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du fédéralisme . Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
88 paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée fédéraliste , si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
89 s voisins, forts que nous sommes d’une expérience fédéraliste de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
90 aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre fédéralisme , c’est-à-dire à le mieux réaliser, d’une manière qui le rende exempla
91 e — au sens étroit — du problème. J’estime que le fédéralisme est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
92 elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens fédéraliste intime, qui suppose toute une morale, toute une manière de vivre et d
93 e répand la vraie charité ; c’est toute l’éthique fédéraliste . Faut-il me résumer ? Ce sera vite fait. Je n’ai développé dans mes a
37 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
94 re tout d’abord sur le terrain cantonal, en bonne fédéraliste qu’elle s’affirme. »
38 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
95 s qu’aucune autre Église au monde. Nos traditions fédéralistes devraient nous préparer tout spécialement à cette mission de compréhe
39 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
96 emple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
97 irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «  fédéraliste  » un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
98 ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «  fédéralistes  », ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
99 peut-être plus de droits à revendiquer le nom de fédéralistes , dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
100 » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
101 tes ont également tort, c’est évident, puisque le fédéralisme véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
102 viste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste  ? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
103 gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «  fédéralistes  » ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
104 ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «  fédéralistes  » (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
105 les complexités concrètes, choisis pour leur sens fédéraliste , et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
106 sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le fédéralisme véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
107 aine de notre vie, même « privée », c’est nier le fédéralisme et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
108 l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un fédéralisme sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
109 État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes , des drôles de Suisses11. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
40 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
110 ne saurait ébranler notre foi dans la démocratie fédéraliste , d’esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse. 3. La défen
111 les véritables oppositions politiques (telles que fédéralisme ou totalitarisme). 8. La jeunesse se tourne aujourd’hui de plus en pl
41 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
112 n de la Ligue correspond à la fois à la tradition fédéraliste de notre État et à l’esprit nouveau qui doit animer notre action civi
42 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). VII. Réformes politiques
113 jours seulement. La vitalité de notre démocratie fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-ci se voit m
43 1940, Mission ou démission de la Suisse. Avertissement
114 apparence : protestantisme, culture, neutralité, fédéralisme et défense de la Suisse. Si je me décide à réunir ces textes — les un
44 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
115 rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le fédéralisme . Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens méti
116 raire des plans d’allure et d’intention nettement fédéralistes . L’absolutisme, la collusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
117 vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire fédéraliste . Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
118 je maintiens que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
119 rotestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes . L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus que
120 dre mieux que tout autre le paradoxe politique du fédéralisme  : la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
121 prendre une bonne fois le sens spirituel de notre fédéralisme , seule doctrine politique existante qui doit radicalement contraire à
122 icalement contraire à la doctrine totalitaire. Le fédéralisme , ce n’est pas seulement un pour tous — qui serait une devise collecti
123 en la liberté des Suisses et de faire cantons ». ( Fédéralisme calviniste !)
45 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
124 c’est tout le problème à résoudre. La solution fédéraliste Par quelle voie ? Je n’aime pas beaucoup la tolérance, vertu qui n
125 prévoir pour la cité et la culture une structure fédéraliste . Le fédéralisme, en effet, suppose des petits groupes, et non des mas
126 cité et la culture une structure fédéraliste. Le fédéralisme , en effet, suppose des petits groupes, et non des masses, et c’est se
127 qu’une vocation peut s’exercer. D’autre part, le fédéralisme suppose des groupes diversifiés, et par là même il offre tous les ava
128 ire exact de cet esprit, c’est justement l’esprit fédéraliste , avec sa devise paradoxale : Un pour tous, mais aussi : tous pour un.
129 à défendre en défendant notre patrie : la réalité fédéraliste en politique et dans tous les domaines de la culture, le seul avenir
46 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
130 re — au nom de la démocratie réelle, communale et fédéraliste , mais au nom d’intérêts de classe qui ne sont ni démocratiques ni nat
131 faudrait une conscience très forte de la réalité fédéraliste et de ce qu’elle implique à la fois de diversités reconnues, totaleme
132 tuels, de synthèse vivante. Dès que la conscience fédéraliste vient à faiblir, quand par exemple on se met chez nous à l’école de l
133 nts de la région sont absolument dans la ligne du fédéralisme réel26. Armée démocratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’
134 nez par exemple une valeur positive à un principe fédéraliste qui ne traduit historiquement — de même que la neutralité — qu’une cr
135 uctures politiques et morales, et d’une tradition fédéraliste , qui se trouvent réaliser, en théorie, parfois en fait, les « utopies
136 presse locale. Il faut bien dire aussi que notre fédéralisme tend souvent à se réduire à l’esprit de clocher, à une limitation des
137 ropéennes, mais de la manière la plus fatale à ce fédéralisme tant vanté. Autant de constatations qui dictent à notre action des ob
47 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
138 résentent la négation la plus radicale de l’idéal fédéraliste qui nous unit, par conséquent, la plus grave menace pour notre État.
139 t d’illustrer aux yeux de l’Europe le principe du fédéralisme  ; principe, notons-le bien, radicalement contraire à tout système tot
140 t ces mots : défendre et illustrer le principe du fédéralisme  ? Le défendre, c’est d’abord nous défendre, certes, mais c’est aussi
141 de s’offrir en exemple à l’Europe, sur le plan du fédéralisme . Ces deux aspects de notre vocation me paraissent inséparables. Il fa
142 paraissent inséparables. Il faut répandre l’idée fédéraliste , si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien qu’en attaq
143 uisse. Il n’en va pas de même pour notre vocation fédéraliste  : elle s’appuie sur une tradition et sur des données très solides. De
144 préciser dès maintenant le plan d’une entreprise fédéraliste européenne, sur l’initiative de la Suisse. Or on pourrait me faire re
145 s voisins, forts que nous sommes d’une expérience fédéraliste de six siècles. Et surtout, ne dénigrons pas les tentatives qui se fe
146 aussi, c’est le deuxième point, à illustrer notre fédéralisme , c’est-à-dire à le réaliser d’une manière qui le rende exemplaire au
147 tique au sens étroit du problème. J’estime que le fédéralisme est tout d’abord une réalité morale, et même spirituelle. Et c’est su
148 elopper en profondeur ce que j’appellerai le sens fédéraliste intime, sens qui suppose toute une morale, et qui, notez-le bien, s’e
149 eule la véritable charité ; c’est toute l’éthique fédéraliste , et c’est aussi tout l’idéal œcuménique, que nos Églises devraient so
48 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
150 Esquisses d’une politique fédéraliste Il se peut que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une nécess
151 s d’une politique fédéraliste Il se peut que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une nécessité naturelle. Il se peut que du
152 d’autres pays). Il y a donc aujourd’hui pour le fédéralisme une nécessité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se défendre.
153 s afin de nous mettre en mesure de « prêcher » le fédéralisme , il nous faut savoir d’où il vient ; savoir aussi à quoi il tend ; et
154 ue dirais-je ? Il faut le vivre. ID’où vient le fédéralisme  ? Dans le temps, dans le monde du péché, tout commence par la néce
155 ire à ne point retomber à la bête.) Ainsi pour le fédéralisme . Qu’il soit né de la géographie, c’est un fait dont il faut partir so
156 toire prit son départ. Les données matérielles du fédéralisme conditionnent notre destinée, mais ne la déterminent pas. À négliger
157 la Suisse semble l’avoir prédestinée à un statut fédéraliste . C’est tout ce qu’on peut dire après coup. Le compartimentage des rég
158 t dû être improvisé, et c’eût été la fin de notre fédéralisme  ; ou bien les provinces annexées auraient pris une trop grande influe
159 e l’union, et c’est le nouveau fondement de notre fédéralisme . Ainsi l’on a passé progressivement d’une alliance avant tout nécessa
160 d’égalité des cantons italiens et romands. Notre fédéralisme actuel ne date donc que de 1848 ; et ce n’est même qu’à partir de 191
161 n de reculer ou de tourner en rond. IIOù va le fédéralisme  ? C’est ici qu’apparaît au concret le problème, ou la nécessité, d
162 t le problème, ou la nécessité, d’une philosophie fédéraliste . Car lorsqu’il s’agit de prévoir, l’empirisme ne suffit plus. La vue
163 ivre ont-elles l’ambition de poser le problème du fédéralisme sur le seul plan où nos conflits internes aient quelque chance de se
164 hance de se résoudre : le plan de l’Europe. Notre fédéralisme ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la fédération de l’Occ
165 ation veut dire : union dans la diversité. Le mot fédéralisme , en Suisse romande surtout, a pris le sens restreint et inexact d’aut
166 Bund n’insiste que sur l’union. Quand je parle de fédéralisme et de fédération, j’entends à la fois union et autonomie des parties
167 ative politique de notre temps : totalitarisme ou fédéralisme (et non point gauche ou droite, capitalisme libre ou étatisme, commun
168 C’est là mon ordre personnel, mon « arrangement » fédéraliste , conforme au sens et aux qualités propres à chacun de ces feuillets,
169 fait aujourd’hui de la pratique traditionnelle du fédéralisme helvétique une sorte de programme, et même de manifeste. Par la force
170 héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le fédéralisme , s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle est sa
171 gagner en conscience de ses fins. De même pour le fédéralisme européen. Un sentiment commun se formait peu à peu, depuis la guerre
172 en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment fédéraliste fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
173 ls et des systèmes. Or tout système, fût-il nommé fédéraliste , est unitaire par essence, et donc antifédéraliste. Il l’est dans son
174 nc aussi, et fatalement, dans son application. Le fédéralisme réel est le contraire absolu d’un système, toujours conçu par un cerv
175 idée, d’un centre abstrait. Je définirais même le fédéralisme comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
176 t pourquoi l’on ne peut concevoir une philosophie fédéraliste que sous une forme non logique : aphoristique. Telle que j’essaie ici
177 timées que se nouent les unions fécondes. L’union fédéraliste est un mariage, et non pas un alignement militaire et géométrique. 9.
178 gémonie qui est créateur de la fédération. 10. Le fédéralisme est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducation autoritaire. C’es
179 ’ailleurs la seule philosophie acceptable pour le fédéraliste . Je définis la personne comme l’homme à la fois libre et engagé, à la
180 e un ouvrier qualifié et un manœuvre. La solution fédéraliste en économie est alors celle-ci : centraliser tout ce qui est de l’ord
181 ommes ici en présence d’une maladie spécifique du fédéralisme . Elle se manifeste par divers symptômes non trompeurs : intolérance m
182 le caractère non systématique et non unitaire du fédéralisme sain. Il est essentiel que les groupes, ou les individus qui les comp
183 rits intolérants sont ceux qui ne conçoivent le «  fédéralisme  » que sous la forme du Kantönligeist, c’est-à-dire d’un patriotisme a
184 canton d’abord ou uniquement et appellent cela «  fédéralisme  », alors qu’ils ruinent le principe même dont ils forment le nom de l
49 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
185 mple. 1. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
186 irs envers l’ensemble, il est absurde de nommer «  fédéraliste  » un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
187 ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «  fédéralistes  », ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ce
188 peut-être plus de droits à revendiquer le nom de fédéralistes , dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
189 » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
190 tes ont également tort, c’est évident, puisque le fédéralisme véritable ne commence qu’au-delà de leur opposition. Ils se font un p
191 viste de notre État. À quand le parti de la santé fédéraliste  ? Il ne sera ni de gauche ni de droite. Car sous l’opposition, indéfe
192 gressent. Les « libéraux » et les conservateurs «  fédéralistes  » ne sont que des réactionnaires inconséquents : tant que je ne les a
193 ourrai pas prendre au sérieux leurs convictions «  fédéralistes  » (ce mot étant pris dans leur sens). (Et ce ne sont pas seulement le
194 les complexités concrètes, choisis pour leur sens fédéraliste , et révocables aussitôt qu’ils le perdent. » Si vous les obtenez, la
195 sont nos meilleurs écrivains. 7. Tolérance. — Le fédéralisme véritable suppose une tolérance particulière : le respect des vocatio
196 aine de notre vie, même « privée », c’est nier le fédéralisme et ruiner les bases de la Suisse. Que nos moralistes s’en souviennent
197 l’oublient pas ! 8. Intolérance. — À mon avis, un fédéralisme sain doit se montrer radicalement intolérant envers toute influence t
198 État, c’est l’âme de l’âme », voilà des drôles de fédéralistes , des drôles de Suisses41. Je les estime intolérables, s’ils parlent e
50 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
199 s. Or ce problème n’existe plus chez nous ; notre fédéralisme séculaire l’a résolu par le droit et le fait, sur des bases chrétienn
51 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
200 ans de Jérémie Gotthelf. Et puisque j’ai parlé de fédéralisme , permettez-moi de terminer par une petite citation qui prouvera aux p
52 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
201 rsonnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le fédéralisme . Cette thèse pourra paraître un peu forcée à certains historiens mét
202 raire des plans d’allure et d’intention nettement fédéralistes . L’absolutisme, la collusion des pouvoirs politiques et spirituels, n
203 vivant, respectueux des diversités, c’est-à-dire fédéraliste . Les synodes réformés de France, vers la fin du xvie siècle, préconi
204 je maintiens que la cause profonde de la tendance fédéraliste protestante jusqu’à nos jours, est d’ordre proprement spirituel. C’es
205 rotestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes . L’homme ne vaut rien par lui-même, dit Calvin, mais il vaut plus qu
206 dre mieux que tout autre le paradoxe politique du fédéralisme  : la liberté de chacun dans une action commune, l’équilibre vivant de
53 1941, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Autocritique de la Suisse (février 1941)
207 xemple. Clarifions notre langage ! — Puisque le fédéralisme est une forme politique qui suppose l’équilibre vivant entre les droi
208 vers l’ensemble, il n’est pas absurde de nommer «  fédéraliste  » un parti qui n’a d’autre programme que la défense des intérêts loca
209 ontre le centre. Ceux qui se disent, chez nous, «  fédéralistes  » ne sont souvent, je le crains, que des nationalistes cantonaux. Ceu
210 peut-être plus de droits à revendiquer le nom de fédéralistes , dans son sens étymologique. (fœdus = traité, serment, union.) Par un
211 » ce qui procède de Berne. Il en résulte que leur fédéralisme se résume à combattre tout ce qui est dit fédéral. Comprenne qui pour
54 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
212 est de préparer le terrain pour la reconstruction fédéraliste du monde de demain. Si les totalitaires sont vaincus, ce seront les n
213 nt vaincus, ce seront les nations protestantes et fédéralistes d’esprit qui auront obtenu la victoire. Elles ne sauront la rendre fé
214 a fait leur force : la tradition personnaliste et fédéraliste de la Réforme. Enfin, la troisième perspective qui s’ouvre au protest
55 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
215 perte, il y a des valeurs morales. Il y a l’idée fédéraliste que nous devons conserver comme un héritage à nos descendants. Voilà
56 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
216 Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le fédéralisme , est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
57 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
217 Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le fédéralisme , est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
58 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
218 Je réponds que cette « utopie », qui s’appelle le fédéralisme , est la seule qui permette aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité e
59 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
219 sponsabilité, communautés organiques, pluralisme, fédéralisme . Ils définissent une attitude et une action. Certes, beaucoup de phil
220 taculaires du siècle, le personnalisme se déclara fédéraliste , ou « pluraliste ». Au centre unique, étendant sur l’économie, la vie
221 tème militaire de la Suisse, traduisant un régime fédéraliste . Les événements de 1940 et toute l’évolution ultérieure de la guerre
60 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
222 Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)x Le mouvement œcuménique ne deviendra
223 enter. La santé politique et économique s’appelle fédéralisme . La santé morale et civique s’appelle personnalisme. La santé religie
224 personne dont l’application est une politique du fédéralisme . 1. Théologie de l’œcuménisme Écartons d’abord le malentendu que
225 logie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il soit désormais facile de voir q
226 religion ne peut correspondre que l’organisation fédéraliste en politique. Quant à la philosophie de la personne, elle sera normal
227 citoyen d’une fédération. La devise paradoxale du fédéralisme helvétique : « Un pour tous, tous pour un », est également valable su
228 atrice de schismes, et la dissidence obstinée. Le fédéralisme exclut de même l’impérialisme, générateur de guerres, et le régionali
229 mme intégral dès qu’il absolutise sa liberté.) Le fédéralisme part des groupes locaux (région, commune, entreprises, etc.) et l’œcu
230 ce qui est la définition même de l’oppression. Le fédéralisme , comme l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la
231 pourrions pareillement définir l’œcuménisme et le fédéralisme en remplaçant « âmes » par « églises » et par « régions ». Enfin nous
232 notre tableau en indiquant au moins ceci : que le fédéralisme implique dans l’ordre économique la vitalité des syndicats ouvriers e
233 suivantes : l’œcuménisme, le personnalisme et le fédéralisme sont les aspects divers d’une seule et même attitude spirituelle. Ils
234 la personne et la communauté fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique
235 s accepter l’œcuménisme sans vouloir également le fédéralisme , ce serait ne pas accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec tout
236 puisse allier la liberté à la communauté. Dans le fédéralisme , démocrates et totalitaires de droite et de gauche pourront trouver l
237 séparés, et par là même déformés. À mon sens, le fédéralisme est la seule possibilité pratique de réaliser la vraie démocratie. Ma
238 ule possibilité qui demeure, c’est l’organisation fédéraliste du monde. Elle seule apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois
239 es devait trouver sa traduction politique dans un fédéralisme plus ou moins accentué selon les nations : Confédération helvétique,
240 la philosophie de la personne et la politique du fédéralisme sont seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les vérités disjoi
241 appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie fédéraliste . Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’intellectuels
242 as un mot à changer au diagnostic qui suit. x. «  Fédéralisme et œcuménisme », Foi et Vie, Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p. 
61 1946, Articles divers (1946-1948). Genève, rose des vents de l’esprit (19 décembre 1946)
243 itarisme et pour la démocratie réelle, qui est le fédéralisme . Un régime de tyrannie n’aboutit jamais à la liberté. On le voit, M.
62 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
244 ntérieure ou uniformité géométrique et militaire. Fédéralisme ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
63 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
245 sortiront les chefs de file des futurs mouvements fédéralistes , ces hommes venus de neuf pays en guerre qui, au printemps de 1944, s
64 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
246 u domaine colonisé par la raison et la technique, fédéralisme de bas en haut, agressivité scientifico-technique mise au service de
247 as un hasard si l’on retrouve dans les mouvements fédéralistes européens à partir de 1946, ceux des auteurs du Cahier qui sont resté
248 second a préparé la Résistance, qui engendrera le fédéralisme européen. En somme, ceux qui ont le moins « fait » pendant ce temps-l
249 tes européens de la Résistance (1944), du congrès fédéraliste de Montreux (1947) et du Congrès de l’Europe à La Haye (1948). Voici
250  ix. — À l’étatisme totalitaire, nous opposons le fédéralisme politique et économique, seul régime capable de sauvegarder les liber
251 guerres totales. x. — Dans l’ordre politique, le fédéralisme ne peut se constituer que sur la base des communes autonomes et des c
252 és régionales. xi. — Dans l’ordre économique, le fédéralisme ne peut se constituer que sur la base des entreprises autonomes, libr
253 au intitulé « Par-dessus les frontières. Vers le fédéralisme  » (novembre 1934). 25. « Depuis qu’existe cette revue, depuis que s
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
254 naturelles pour vouloir les anéantir. Nous sommes fédéralistes , c’est-à-dire que nous voulons que toutes les différences s’exaltent
255 -ce qu’il n’y en a pas aussi dans votre système «  fédéraliste  » ? Et, de plus, vous laissez de côté cette nécessité du déploiement
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
256 épendance des nations et régions qui s’appelle le fédéralisme . Seul le fédéralisme est propre à recréer, sur le plan politique, une
257 et régions qui s’appelle le fédéralisme. Seul le fédéralisme est propre à recréer, sur le plan politique, une commune mesure des n
258 se meurt de rhétorique périmée). Et j’entends par fédéralisme  : dévalorisation de toutes les frontières économiques, politiques, mi
259 core que loin d’être utopique au mauvais sens, le fédéralisme sur tous les plans serait au contraire le seul système non seulement
260 mais raisonnable. Et pourtant, dès qu’on parle de fédéralisme , on déclenche le reproche d’utopie. D’où vient cette résistance — au
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
261 ntérieure ou uniformité géométrique et militaire. Fédéralisme ou totalitarisme. Je comprends et je vois le secret de la paix : c’es
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
262 ouer un rôle considérable dans une reconstruction fédéraliste de l’Europe, après la guerre, si quelque chose comme une Ligue du Got
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
263 iques et multiples. La solution est donc dans le fédéralisme , qui admet une pluralité de communautés juxtaposées ou superposées, u
264 à condition que celle-ci reste ouverte. — Liberté fédéraliste  : définie par la possibilité d’appartenir à plusieurs communautés, ou
265 ses » ne peuvent jouer, il y faut des équipes. Le fédéralisme est un système d’équipes unies par un même respect indiscuté des règl
70 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
266 0-31 août 1947)n L’émouvante profession de foi fédéraliste qu’a entendue le congrès des fédéralistes européens de la bouche de M
267 n de foi fédéraliste qu’a entendue le congrès des fédéralistes européens de la bouche de M. Denis de Rougemont a eu un retentissemen
268 il avait été amené à formuler une philosophie du fédéralisme aussi profonde et aussi originale. Nous avons posé la question à M. d
269 us a répondu simplement : De tout temps, j’ai été fédéraliste , et je me suis fait une philosophie qui cadre avec les institutions d
270 i, il ne faut pas se leurrer, il y a une crise du fédéralisme suisse. Et cette crise vient de ce que nous sommes entourés d’États-n
271 mmes entourés d’États-nations, qui menacent notre fédéralisme . Cela explique aussi pourquoi le centralisme fait chez nous des progr
272 ts. Aussi suis-je convaincu que le salut de notre fédéralisme ne peut venir que d’une Europe fédérée. n. « Conversation à bâtons
71 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
273 L’attitude fédéraliste (octobre 1947)o Le danger que présente un tel sujet, c’est qu’il r
274 or, rien n’est plus contraire à l’essence même du fédéralisme que l’esprit théorique et les généralisations. D’autre part, j’ai tou
275 és humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit fédéraliste d’une manière indirecte, par implication, et je m’en tiendrai le plus
276 ’accord, tacitement, si nous souhaitons un régime fédéraliste  ? Nous n’en parlerions pas si nous pensions que le type d’homme le pl
277 ’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste . J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schéma trop rapid
278 urt de soif et celui qui se noie. Et de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’un habile dosage d’anarchie et de dictature, de pa
279 larisme borné et de centralisation oppressive. Le fédéralisme est sur un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sa
280 ption plus concrète de l’attitude et des méthodes fédéralistes . ⁂ L’an dernier, aux Rencontres internationales de Genève, le philoso
281 ’attache qu’aux détails de la mise en pratique du fédéralisme en Suisse, mais non pas si l’on cherche à dégager de cette expérience
282 l’on cherche à dégager de cette expérience l’idée fédéraliste qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est nécessairement pl
283 pourquoi, dans notre tentative de définir l’idée fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette expérience-tém
284 cluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en u
285 ste. À mon sens, le mouvement intime de la pensée fédéraliste ne saurait être mieux comparé qu’à un rythme, à une respiration, à l’
286 tuelle de la diastole et de la systole. La pensée fédéraliste ne projette pas devant elle une utopie européenne qu’il s’agirait sim
287 sur ce double mouvement qui caractérise la pensée fédéraliste , sur cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
288 qui est le battement même du cœur de tout régime fédéraliste . L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans un malenten
289 très clairement. En effet, les mots fédération et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les Suisses aléman
290 sse romande, au contraire, ceux qui se proclament fédéralistes sont en réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons cont
291 t dire simplement : s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut dire simplement : rester libre chez soi. Or les uns et les autre
292 rce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule au
293 e je viens de signaler en Suisse. Nous aurons des fédéralistes qui ne penseront qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons
294 ire l’union et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes préoccupés avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation cont
295 vrons constamment rappeler aux deux partis que le fédéralisme véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
296 e constater qu’ils n’emploient jamais le terme de fédéralisme , qu’ils l’ignorent, et qu’ils ne touchent que très rarement, et très
297 nt que très rarement, et très vaguement, à l’idée fédéraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le disais tout
298 tique. Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des meilleurs hom
299 héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le fédéralisme suisse, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle
300 gagner en conscience de ses fins. De même pour le fédéralisme européen. Un instinct commun se formait peu à peu, depuis la guerre d
301 en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment fédéraliste fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
302 re de l’union véritable. Deuxième principe. — Le fédéralisme ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce que je
303 e d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
304 articuler dans un tout. Troisième principe. — Le fédéralisme ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
305 en germe) dans tout système quantitatif ; il y a fédéralisme partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire v
306 présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fédéraliste , il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire pour
307 œur à être un bon cœur. Cinquième principe. — Le fédéralisme repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
308 et même économiques, telle est la santé du régime fédéraliste . Et ses pires ennemis sont ceux dont le grand Jakob Burckhardt annonç
309 st la vitalité civique d’un peuple. Une politique fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité toujours complexe, suppose infi
310 l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par exce
311 rière-plan, il y a le totalitarisme, et il y a le fédéralisme . Une menace et une espérance. Cette antithèse domine le siècle. Elle
312 r des cas lui sont subordonnées. Les principes du fédéralisme , tels que je viens de les rappeler, s’opposent diamétralement et poin
313 ple et rigide, comme la guerre, comme la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la paix comme la vie… Et parce qu’il es
314 os esprits, même et surtout quand nous parlons de fédéralisme . Si au contraire, à la faveur de ces débats, nous parvenons à dévelop
315 ous parvenons à développer des réflexes de pensée fédéraliste , si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéraliste
316 aliste, si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moiti
317 devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Car s
318 tié gagnée. Car si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
319 récent congrès de Montreux, qui fédérait tous les fédéralistes , dans la conviction sobre et ferme que, cette fois-ci, on ne nous lai
320 sserait plus le temps de rater. o. « L’attitude fédéraliste  », La NEF, Paris, n° 35, octobre 1947, p. 49-60. Texte introduit par
321 tte note : « Le congrès de l’Union européenne des fédéralistes , qui s’est tenu à Montreux en août dernier, a fait ressortir que le f
322 Montreux en août dernier, a fait ressortir que le fédéralisme n’était pas seulement une doctrine empirique pour régler les rapports
323 qu’en matière philosophique. Cette conception du fédéralisme intégral apparaît par les textes groupés ici, et où se manifestent à
324 ce prononcée au congrès de l’Union européenne des fédéralistes , Montreux, août 1947. »
72 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
325 s’arrêter aux frontières d’un pays. Voilà donc le fédéralisme . L’opposition Il semble à première vue qu’un tel programme soit
326 veut pas la paix de l’Europe. Invités aux congrès fédéralistes , les communistes répondent en tirant le rideau de fer, s’enferment et
327 formule d’un ordre neuf… Où irons-nous ? Seul le fédéralisme ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
328 que les libertés : le but, l’essence de la pensée fédéraliste étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
329 en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le fédéralisme , qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la
330 urope. 9. Le congrès de l’Union européenne des fédéralistes , qui s’est tenu à Montreux à la fin du mois d’août. q. « Une Europe
73 1947, Combat, articles (1946–1950). « La tâche française c’est d’inventer la paix » (26 décembre 1947)
331 d’unifier » l’Europe mais de « l’unir ». Seul, le fédéralisme est capable de réaliser cette unité dans la diversité et c’est pourqu
332 la diversité et c’est pourquoi je suis résolument fédéraliste . Il est évident que le rôle de la France ne sera pas celui d’un conqu
333 culièrement active. C’est que nous sommes un pays fédéraliste . Le fédéralisme n’est pas un système de la quantité, mais de la quali
334 ve. C’est que nous sommes un pays fédéraliste. Le fédéralisme n’est pas un système de la quantité, mais de la qualité. Et croyez-vo
74 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
335 s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes . Ici, Mesdames et Messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation
336 osophiques de ces deux termes : la personne et le fédéralisme . Cette manière d’apparence rigoureuse s’autoriserait trop facilement
337 e nation, comme le parti le plus irréductible. Le fédéralisme , au contraire, veut unir et non pas unifier. Et justement parce qu’il
338 est l’invention de structures politiques du type fédéraliste , seules créatrices de paix et seules capables de sauvegarder la liber
75 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
339 oût dernier, au congrès de l’Union européenne des fédéralistes , qui se tenait à Montreux, j’ai prononcé une conférence où je dévelop
340 une conférence où je développais les principes du fédéralisme . Il ne peut naître, disais-je, que d’un renoncement à toute idée d’hé
341 la guerre et la mort, il est simple et rigide. Le fédéralisme , au contraire, est complexe et souple comme la paix, comme la vie. Il
342 toutes les aspirations pourront s’exprimer que le fédéralisme européen pourra s’imposer. Mais sa réalisation ne vous semble-t-elle
343 ous parvenons à développer des réflexes de pensée fédéraliste , si ceux qui militent deviennent eux-mêmes intégralement fédéralistes
344 x qui militent deviennent eux-mêmes intégralement fédéralistes , je vous l’assure, la partie sera plus qu’à moitié gagnée. Voici venu
76 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
345 l’union est en bonne voie, et que notre agitation fédéraliste est par conséquent superflue. Je persiste à penser, pour ma part, que
346 ernier, lors du congrès de l’Union européenne des fédéralistes  : Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, e
347 fédéralistes : Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
348 en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le fédéralisme qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la R
77 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
349 iegfried, à propos de la Suisse et de sa réussite fédéraliste , montre autant de méfiance qu’un vrai Bernois pour la généralisation.
350 pense que la sagesse suisse, qui est le bon sens fédéraliste , n’est pas objet d’exportation, n’a pas de valeur universelle. C’est
351 ur faire si l’on admire leur solution. Certes, le fédéralisme est le contraire d’un système. Ce n’est pas une structure abstraite e
352 is bien entendu : c’est précisément la méthode du fédéralisme authentique. La Suisse vient de fêter le centenaire de sa constitutio
353 fait qui réfute les meilleurs arguments contre le fédéralisme en soi. Quant à ceux qui militent pour l’union de nos peuples, ils ne
78 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
354 Thèses du fédéralisme (novembre 1948)aw L’Europe absente, démissionnaire, colonisée, c’e
355 et un législatif issus des peuples. […] Seul, le fédéralisme ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
356 que les libertés : le but, l’essence de la pensée fédéraliste étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
357 ’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste . aw. « Thèses du fédéralisme », Esprit, Paris, n° 150, novembre 194
358 rrespond le régime fédéraliste. aw. « Thèses du fédéralisme  », Esprit, Paris, n° 150, novembre 1948, p. 608-610. Il s’agit d’extr
359 écial d’Esprit sur le thème « Les deux visages du fédéralisme européen ».
79 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
360 surmonter la crise européenne : c’est la méthode fédéraliste . Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré
361 dre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses appar
362 ion forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique fédéraliste , simple dans son principe comme le bon sens lui-même, mais en fait co
363 rmer une vigilance de fer (à l’égard du mouvement fédéraliste ), ce n’est pas être absent, c’est être deux fois présent. Merci, mes
364  ; si vous voulez l’Europe, vous devez vouloir le fédéralisme , si vous voulez demeurer libres, enfin, c’est aujourd’hui qu’il faut
365 embre du Comité central de l’Union européenne des fédéralistes , une conférence en Sorbonne. Les extraits que l’on va en lire montren
80 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
366 L’idée fédéraliste (1948)b On peut penser avec le philosophe Jaspers que l’Europe du
367 lle-là. Je ne parlerai donc ici que de notre idée fédéraliste en soi. Elle est très simple, comme toutes les grandes idées, mais no
368 ui est le battement du cœur de ce système. Car le fédéralisme ne consiste pas seulement dans l’union, comme le mot Bund peut inclin
369 ens, il nous sera permis de dire que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, au sens le plus légit
370 que et vivant. ⁂ C’est peut-être parce que l’idée fédéraliste est à la fois très simple à sentir et très délicate à formuler, qu’on
371 ré l’action tout empirique de nos ancêtres. 1. Le fédéralisme ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie éducatrice
372 ification, caricature de l’union véritable. 2. Le fédéralisme ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce qui va
373 i d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
374 s de respecter et d’articuler dans un tout. 3. Le fédéralisme ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
375 en germe) dans tout système quantitatif ; il y a fédéralisme partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitarisme
376 présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fédéraliste , il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire pour
377 itants ou de leurs kilomètres carrés. 4. Enfin le fédéralisme repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
378 et même économiques, telle est la santé du régime fédéraliste . Ses pires ennemis sont ceux que Jacob Burckhardt qualifiait dans une
379 que d’un peuple qu’on écrase ainsi. Une politique fédéraliste , telle qu’on vient de la décrire, suppose infiniment plus de soins, d
380 re en restant fidèles à nous-mêmes. b. « L’idée fédéraliste  », La Démocratie suisse (1848-1948), Morat, Éditions patriotiques, 19
81 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
381 appeler l’union de l’Europe au nom de la doctrine fédéraliste . Je trouvais cette doctrine impliquée dans une philosophie de la pers
382 er ma « politique de la personne » et la doctrine fédéraliste qui en résulte, avec les réalités européennes nées de la guerre et de
383 s mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes . Ici, mesdames et messieurs, s’ouvre béante devant moi, la tentation
384 osophiques de ces deux termes : la personne et le fédéralisme . Cette manière d’apparence rigoureuse s’autoriserait trop facilement
385 e nation, comme le parti le plus irréductible. Le fédéralisme , au contraire, veut unir et non pas unifier. Et justement parce qu’il
386 est l’invention de structures politiques du type fédéraliste , seules créatrices de paix et seules capables de sauvegarder la liber
82 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
387 ionales, par le congrès de l’Union européenne des fédéralistes . Les délégués d’une cinquantaine d’associations diverses, venus de se
388 r l’union du continent, sur la base des principes fédéralistes illustrés par le pays même dans lequel ils se rassemblaient. La confé
389 cisme ou des routines politiciennes. L’attitude fédéraliste Les organisateurs de ce congrès ont voulu qu’il s’ouvrît par une é
390 ouvrît par une étude des fondements spirituels du fédéralisme . Le danger que présente un tel sujet, c’est qu’il risque d’entraîner
391 or, rien n’est plus contraire à l’essence même du fédéralisme que l’esprit théorique et les généralisations. Et cette phrase résume
392 és humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit fédéraliste d’une manière indirecte, par implication, et je m’en tiendrai le plus
393 , puisqu’en fait nous voici réunis pour parler du fédéralisme  ? Nous ne serions pas ici si nous pensions que le type d’homme le plu
394 ’autonomie et la solidarité, correspond le régime fédéraliste . J’ajouterai une remarque encore, pour compléter ce schéma trop rapid
395 urt de soif et celui qui se noie. Et, de même, le fédéralisme ne naîtra jamais d’un habile dosage d’anarchie et de dictature, de pa
396 larisme borné et de centralisation oppressive. Le fédéralisme est sur un autre plan que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sa
397 ption plus concrète de l’attitude et des méthodes fédéralistes . ⁂ L’an dernier, aux Rencontres internationales de Genève, le philoso
398 ’attache qu’aux détails de la mise en pratique du fédéralisme en Suisse, mais non pas si l’on cherche à dégager de cette expérience
399 l’on cherche à dégager de cette expérience l’idée fédéraliste qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est nécessairement pl
400 pourquoi, dans notre tentative de définir l’idée fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette expérience-tém
401 cluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en quelques mots, en u
402 ste. À mon sens, le mouvement intime de la pensée fédéraliste ne saurait être mieux comparé qu’à un rythme, à une respiration, à l’
403 tuelle de la diastole et de la systole. La pensée fédéraliste ne projette pas devant elle une utopie européenne qu’il s’agirait sim
404 sur ce double mouvement qui caractérise la pensée fédéraliste , sur cette interaction, cette dialectique, cette bipolarité, comme on
405 qui est le battement même du cœur de tout régime fédéraliste . L’oublier serait se condamner à retomber sans cesse dans un malenten
406 très clairement. En effet, les mots fédération et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les Suisses aléman
407 sse romande, au contraire, ceux qui se proclament fédéralistes sont en réalité les défenseurs jaloux de l’autonomie des cantons cont
408 t dire simplement : s’unir. Pour les autres, être fédéraliste veut dire simplement : rester libre chez soi. Or les uns et les autre
409 rce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule au
410 viens de signaler pour la Suisse. Nous aurons des fédéralistes qui ne penseront qu’à faire l’union et à la renforcer, et nous aurons
411 ire l’union et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes préoccupés avant tout de sauvegarder les droits de chaque nation cont
412 vrons constamment rappeler aux deux partis que le fédéralisme véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais
413 e constater qu’ils n’emploient jamais le terme de fédéralisme , qu’ils l’ignorent, et qu’ils ne touchent que très rarement, et très
414 nt que très rarement, et très vaguement, à l’idée fédéraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le disais tout
415 tique. Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des meilleurs hom
416 héorie. Nous vivons ce moment de l’histoire où le fédéralisme suisse, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle
417 agner en conscience de ses fins. De même pour le fédéralisme européen. Un sentiment commun se formait peu à peu, depuis la guerre
418 en fut un autre. Dans les deux cas, le sentiment fédéraliste fut promptement détourné au profit de politiques d’hégémonie. Toutefo
419 de l’union véritable.   Deuxième principe. — Le fédéralisme ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce que j
420 e d’une idéologie. On pourrait définir l’attitude fédéraliste comme un refus constant et instinctif de recourir aux solutions systé
421 ticuler dans un tout.   Troisième principe. — Le fédéralisme ne connaît pas de problème des minorités. On objectera que le totali
422 en germe) dans tout système quantitatif ; il y a fédéralisme partout où c’est la qualité qui prime. Par exemple : le totalitaire v
423 présente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fédéraliste , il va de soi qu’une minorité puisse compter pour autant, voire plus
424 r à être un bon cœur.   Cinquième principe. — Le fédéralisme repose sur l’amour de la complexité, par contraste avec le simplisme
425 et même économiques, telle est la santé du régime fédéraliste . Et ses pires ennemis sont ceux dont le grand Jacob Burckhardt annonç
426 st la vitalité civique d’un peuple. Une politique fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité, toujours complexe, suppose inf
427 l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la politique fédéraliste n’est rien d’autre que la politique tout court, la politique par exce
428 ière-plan — il y a le totalitarisme, et il y a le fédéralisme . Une menace et une espérance. Cette antithèse domine le siècle. Elle
429 des cas, lui sont subordonnées. Les principes du fédéralisme , tels que je viens de les rappeler, s’opposent diamétralement et poin
430 ple et rigide, comme la guerre, comme la mort. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la paix, comme la vie. Et parce qu’il e
431 os esprits, même et surtout quand nous parlons de fédéralisme . Si, au contraire, à la faveur de ces débats, nous parvenons à dévelo
432 ous parvenons à développer des réflexes de pensée fédéraliste , si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéraliste
433 aliste, si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moiti
434 devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes —  fédéralistes comme on respire — la partie sera déjà plus qu’à moitié gagnée. Messi
435 s les délégués, si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter,
436 mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitation fédéraliste dans toute l’Europe qui les poussera. De cette agitation, que je voud
437 ul fait que nous sommes ici pour fédérer tous les fédéralistes , dans la conviction sobre et ferme que, cette fois-ci, on ne nous lai
438 s’arrêter aux frontières d’un pays. Voilà donc le fédéralisme . L’opposition Il semble à première vue qu’un tel programme soit si cl
439 formule d’un ordre neuf… Où irons-nous ? Seul, le fédéralisme ouvre des voies nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse —
440 que les libertés : le but, l’essence de la pensée fédéraliste étant précisément de trouver les moyens d’articuler, d’arranger sans
83 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
441 n’était pas terminé que l’idée naissait, chez les fédéralistes , d’en élargir l’action et le retentissement en convoquant, pour le pr
442 agissait pas, dans son esprit, d’une entreprise «  fédéraliste  » au sens précis du terme qu’on vient de définir, mais plutôt d’une a
443 e la lutte entre les tendances « unioniste » et «  fédéraliste  » qui devait animer les débats de La Haye, et qui se révéla souvent f
444 l’union est en bonne voie, et que notre agitation fédéraliste est par conséquent superflue. Je persiste à penser, pour ma part, que
445 ernier, lors du congrès de l’Union européenne des fédéralistes  : « Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra,
446 édéralistes : « Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls. Sur qui d’autre peut-elle compter ?
447 ave : au congrès de La Haye, la place de nos amis fédéralistes de toute l’Europe de l’Est restera vide. Et cela n’a pas manqué de do
448 distinction fondamentale pour tout le vocabulaire fédéraliste , et par suite décisive pour toute l’action européenne. Dans le cas de
449 en prendre la tête et inventer l’avenir. C’est le fédéralisme , qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la
450  Nous ne sommes pas ici pour faire une révolution fédéraliste  ! » — un froid silence fut seul à lui répondre. Après cela, l’on fut
451 ut moins surpris de voir quelques-unes des thèses fédéralistes acceptées par une assemblée unanime, alors que la majorité des délégu
452 te fournissant une base d’offensive : la position fédéraliste , qui se trouve être en fait « non-conformiste », dans l’état présent
453 je crois la connaître — une doctrine orthodoxe du fédéralisme . Et parfois ses tenants s’inquiètent de voir les conclusions pratique
454 ons-nous cependant de confondre les ordres. Si le fédéralisme veut être une politique, non pas une secte ou une théologie (quoiqu’i
455 parlé du Congrès de l’Europe comme d’un congrès «  fédéraliste  ». En réalité, les groupes fédéralistes s’y trouvaient en minorité à
456 congrès « fédéraliste ». En réalité, les groupes fédéralistes s’y trouvaient en minorité à tous égards. Tant par le nombre que par
457 larer contre un peu plus d’union en général ? Les fédéralistes , au contraire, réclamaient des mesures précises, et surtout des insti
458 à La Haye que le rôle d’un frein, par rapport au fédéralisme cohérent et sûr de ses fins. C’est en effet ce qui se produisit. La p
459 . La plupart des thèses défendues par la tendance fédéraliste — et qu’on trouve déjà formulées dans le rapport du congrès de Montre
460 ination, mais qui n’en est pas moins le programme fédéraliste . Les grandes institutions que proposait Montreux ont été adoptées en
461 développement de cette économie. ⁂ Le succès des fédéralistes , à La Haye, n’est pas celui d’un parti sur un autre. Car l’unionisme
462 tape normale dans l’évolution des esprits vers un fédéralisme efficace. Très peu parmi les délégués se déclarèrent adversaires de n
463 èses. Certains ne redoutaient à vrai dire qu’« un fédéralisme intégral » partant de la commune et de l’entreprise, qu’il n’était pa
464 divergences souvent verbales entre unionistes et fédéralistes , le seul conflit profond qui divisa le congrès fut celui qui opposa s
465 vers la prudence, surtout de la part de mes amis fédéralistes . Car il est clair qu’un appel de ce genre était précisément ce qu’on
466 re nommée par les États, sauvegardant le principe fédéraliste des qualités contre la quantité. (Car chaque pays, grand ou petit, y
467 entre, ni surtout sans partis : mais au contraire fédéraliste . Nous ne voulons pas l’Europe française ou britannique, mais au contr
468 quatre mouvements suivants : Union européenne des fédéralistes (président H. Brugmans) ; United Europe Committee (président Winston
84 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
469 x tardifs) ; une seule nation souveraine, de type fédéraliste  ; et la question sociale, au lieu de s’exacerber tend à se résorber d
85 1949, Réforme, articles (1946–1980). « Êtes-vous partisan du rapprochement franco-allemand ? » (29 janvier 1949)
470 la situation présente est impossible. La solution fédéraliste a l’avantage d’être au moins concevable, et il est impossible qu’elle
86 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
471 surmonter la crise européenne : c’est la méthode fédéraliste . Fédérer, en effet, ce n’est pas unifier, mais lier par un pacte juré
472 dre, et même sentir : sur tous les plans, qui dit fédéralisme dit toujours à la fois deux choses, pense à la fois deux choses appar
473 ion forcée à l’uniforme. Telle est la dialectique fédéraliste , simple dans son principe comme le bon sens lui-même, — mais en fait
474 les Suisses.) Inutile d’insister : la méthode du fédéralisme est la seule qui soit adaptée à nos réalités européennes. Faire du fé
475 soit adaptée à nos réalités européennes. Faire du fédéralisme , c’est donc faire de l’Europe, c’est-à-dire, pratiquement, faire les
476 que sont nos adversaires. Mais en préconisant le fédéralisme à tous les étages de la société, dans la commune et l’entreprise d’ab
477 allier l’opinion active derrière nos avant-gardes fédéralistes , et d’imprimer un grand élan à notre propagande populaire, ou pour mi
478 souhaiter bonne chance aux courageux pionniers du fédéralisme . » C’est une manière de dire : « Allez-y, faites-vous tuer, nous suiv
479 rmer une vigilance de fer (à l’égard du mouvement fédéraliste ), ce n’est pas être absent, c’est être deux fois présent. Merci, mes
480 r pour l’Europe. Nous l’avons provoquée, nous les fédéralistes , en invitant gouvernements et parlements à convoquer cette année une
481 . C’est maintenant — ou peut-être jamais — que le fédéralisme court sa chance, et avec elle les chances de la paix. Si nous voulons
482 si nous voulons l’Europe, nous devons vouloir le fédéralisme  ; si nous voulons demeurer libres, c’est aujourd’hui qu’il faut en co
87 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
483 s pour fédérer l’Europe. Origines du mouvement fédéraliste Il y eut Sully, qu’aime à citer Churchill : il rêvait d’une coalit
484 Il y eut Victor Hugo, prophétisant l’avènement du fédéralisme  : « La Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot… » Il y eut Proud
485 ue l’on aboutissait à un programme communautaire, fédéraliste , anticapitaliste mais antiétatique. Le grand public nous ignorait. No
486 pit de toutes les censures. Et l’idée d’un avenir fédéraliste de l’Europe devenait, pour beaucoup, le symbole de l’espoir à l’horiz
487 s toute l’Europe un pullulement de petits groupes fédéralistes . On y retrouvait toutes les nuances politiques, nationales et religie
488 tâche qui s’imposait, c’était de fédérer tous ces fédéralistes dispersés. Dès 1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des fédé
489 1946, ce fut chose faite : l’Union européenne des fédéralistes se constituait et pouvait convoquer pour le mois d’août 1947, à Montr
490 agissait pas, dans son esprit, d’une entreprise «  fédéraliste  » au sens précis, mais plutôt d’une action de propagande destinée à f
491 re organisations suivantes : Union européenne des fédéralistes (présidents H. Brugmans et Ignazio Silone) ; United Europe Committee
492 Au début de novembre 1948, l’Union européenne des fédéralistes réunissait à Rome son deuxième congrès annuel. À Montreux, nous avion
493 discours du président de la République, lui-même fédéraliste convaincu. Le comte Sforza vint à l’une des séances nous parler comme
494 sympathie » pour l’œuvre urgente conduite par les fédéralistes . Peu avant le congrès de Rome, le Comité de coordination des groupeme
495 s, les résistances à vaincre. L’Assemblée. — Les fédéralistes ayant fait triompher à La Haye le principe d’une représentation aussi
496 ion française. Je la nommerais plutôt la position fédéraliste . Car si l’on veut que les peuples soient représentés, c’est que l’on
497 s. Parmi les mesures que défendent la plupart des fédéralistes , signalons l’abaissement progressif des barrières douanières, l’insta
498 emain (La Baconnière) qui groupe les déclarations fédéralistes des mouvements de la Résistance dans neuf pays. d. « Le Mouvement eu
88 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
499 de février 1949, M. Denis de Rougemont, le grand fédéraliste , parle chaque semaine au micro du « dialogue » qu’est l’Europe. De lu
89 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
500 tiques de « s’engager » dans l’œuvre du mouvement fédéraliste  ; d’autre part, faire valoir les droits de l’esprit de la culture, da
501 t international ; gardiens enfin d’une expérience fédéraliste qui peut servir d’exemple au continent, les Suisses seront fidèles à
90 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
502 eloppés depuis quelques années par les mouvements fédéralistes , et depuis un an par le Mouvement européen. Mais cet aboutissement sp
503 gauche et la droite traditionnelles, mais bien le fédéralisme et l’unionisme, formant une gauche et une droite nouvelles, propremen
504 pécher, bien au contraire, par optimisme. Et les fédéralistes ont beau jeu de leur répondre : où prendrez-vous le temps d’être prud
505 m : fédération. Les progrès surprenants de l’idée fédéraliste parmi les députés européens sont attestés par un fait capital : la Co
506 C’est dire que la question centrale posée par les fédéralistes , celle d’un gouvernement au-dessus des États, n’a pas pu être refoulé
507 blir l’union réelle ? La seconde école, celle des fédéralistes , tient que l’origine normale du pouvoir à créer réside dans l’Assembl
91 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
508 uisses, si attentifs à respecter dans leur régime fédéraliste les droits des langues, des races, des religions et des groupes, se m
92 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
509 culture. Elles naissent et meurent avec l’esprit fédéraliste , qui est le génie de l’union dans la diversité. f. « L’Europe ou le
93 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
510 ds, à vous lire dans Liberté de l’Esprit, que les fédéralistes ont exclu la Russie de l’Europe ; que les États-Unis d’Europe sont fa
511 ir » ; que si l’on veut savoir ce que pensent les fédéralistes , c’est Guéhenno, c’est Jaspers, et surtout Benda qu’il faut interroge
512 , et surtout Benda qu’il faut interroger ; que le fédéralisme est contre les patries (mais qu’il juge bon de le « cacher ») ; et qu
513 u’il juge bon de le « cacher ») ; et qu’enfin les fédéralistes « n’ont jamais été amoureux ». Heureusement pour l’Europe, et pour le
514 oureux ». Heureusement pour l’Europe, et pour les fédéralistes , il n’y a pas un mot de vrai dans tout cela. Vous jugez notre projet
515 te. Mais d’où sort-il ? Je ne connais pas un seul fédéraliste qui puisse y reconnaître sa doctrine, ni son action, ni ses espoirs.
516 seule déclaration qui exprime la satisfaction des fédéralistes devant ce statut ; qui dise que c’était cela que nous voulions : je v
517 qu’on ne compte à Strasbourg qu’une trentaine de fédéralistes sur cent-un députés.) 3° La Grèce fait partie du Conseil de l’Europe,
518 rinaire », et je voudrais bien qu’il se déclare «  fédéraliste  »… 5° Ai-je vraiment, à mon insu, « annoncé la fin du désespoir et de
519 y a « de faux ou d’imbécile » dans le projet des fédéralistes , vous décidez de les interroger. Que ne le faites-vous ? Mais non, pa
520 choisissez Julien Benda, qui est à peu près aussi fédéraliste que vous êtes stalinien ou moi bouddhiste. Vous prenez vos « fédérali
521 es stalinien ou moi bouddhiste. Vous prenez vos «  fédéralistes  » dans L’Esprit européen, recueil de neuf conférences prononcées à Ge
522 g Lukács et Karl Jaspers. Parmi ces neuf, un seul fédéraliste déclaré. Voyez donc la page 60 : « Je reproche à Benda de confondre u
523 z la chance de tomber sur un point de la doctrine fédéraliste . Que ne l’avez-vous citée, au lieu de m’attribuer des sottises ? 7° N
524 n parlez pas. Garry Davis ? Vous l’approuvez. Les fédéralistes  ? Jamais. Au contraire, vous rejoignez ici une partie de leurs positi
525 je vous envoie ma petite brochure sur L’Attitude fédéraliste . Vous y trouverez beaucoup d’attaques contre le nationalisme, contre
526 ns de penser que ce texte exprime le « projet des fédéralistes  » plus fidèlement que M. Benda. Mais quoi, cette lettre est inutile,
527 lettre est inutile, si l’on a décidé d’appeler «  fédéralistes  » tous ceux, qui, un jour ou l’autre, ont parlé de l’Europe avec une
94 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
528 mple vivant tend à nous démontrer que la solution fédéraliste n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
95 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
529 is au nom d’une centaine de milliers de militants fédéralistes , qui pensent comme des millions que le temps presse, et que les lente
530 uelques-uns d’entre vous, comme je le crois, sont fédéralistes , qu’ils le disent, qu’ils proclament leur but, et tout changera dans
96 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
531 s présenteront leurs candidats. Et les mouvements fédéralistes aussi. Et les groupes d’intérêts professionnels, syndicats patronaux
97 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, n’oubliez pas l’exemple de la Suisse (3 octobre 1950)
532 mple vivant tend à nous démontrer que la solution fédéraliste n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
98 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, on vous attend encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)
533 tis présenteront les candidats. Et les mouvements fédéralistes aussi. Et les groupes d’intérêts professionnels, syndicats patronaux
99 1950, Lettres aux députés européens. Première lettre
534 mple vivant tend à nous démontrer que la solution fédéraliste n’est pas seulement praticable en principe, mais pratique. C’est asse
100 1950, Lettres aux députés européens. Deuxième lettre
535 is au nom d’une centaine de milliers de militants fédéralistes , qui pensent comme des millions que le temps presse et que les lenteu
536 uelques-uns d’entre vous, comme je le crois, sont fédéralistes , qu’ils le disent, qu’ils proclament leur but, et tout changera dans