1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
1 et de largeur d’idées. Une soirée consacrée à la fédération vint interrompre les discussions philosophiques provoquées par ces de
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
2 dans certains articles du Semeur , organe de la fédération chrétienne d’étudiants. Mais il y a là le germe d’un mouvement qui de
3 er. Signalons enfin la revue internationale de la Fédération des étudiants, le Student World, qui sous l’impulsion de W. A. Visser
3 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
4 « Introduction à une discussion organisée par la fédération au Foyer international, le 15 janvier 1933. » Le Foyer international
4 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
5 e entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes qui sont à la base de l’économie et de la
5 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
6 que concluent les Compagnons, groupe fondé par la Fédération des étudiants chrétiens, sur le modèle des Équipes sociales de Robert
6 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
7 sère avec le nombre des ouvriers. Kagawa fonde la fédération japonaise du travail et prend la tête du mouvement ouvrier. Il condui
7 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
8 9. Introduction à une discussion organisée par la Fédération des étudiants chrétiens au Foyer international du boulevard Saint-Mic
8 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
9 auserie donnée au cercle d’études marxistes de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 44. Cf. Aron et Dandieu
9 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
10 e entre la commune ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spir
10 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
11 ition ; les tâches politiques étant confiées à la fédération des « petites patries régionales ».   « Primauté du spirituel », nous
11 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
12 ommunes ou les corporations, les syndicats ou les fédérations . Les attardés qui nous demandent : « Mais enfin, vous sentez-vous plu
12 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
13 2. Introduction à une discussion organisée par la Fédération des étudiants chrétiens au Foyer international du boulevard Saint-Mic
13 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
14 auserie donnée au cercle d’études marxistes de la Fédération des étudiants de Paris, au mois de mai 1933. 37. Cf. Aron et Dandieu
14 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
15 e entre la commune ou la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Je ne puis m’attacher ici qu’à définir une attitude spir
15 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
16 ition ; les tâches politiques étant confiées à la fédération des « petites patries régionales ».
16 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
17 des vocations, des idéaux et des nations, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode dichotomique — que be
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
18 des vocations, des idéaux et des nations, et leur fédération sur pied d’égalité. Ainsi encore, notre méthode dichotomique — que be
18 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
19 éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la fédération , non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
20 le ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
19 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
21 éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la fédération , non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
22 le ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
20 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
23 éelle — même là où l’on refuse encore ce nom — la fédération , non la masse ; et non la tyrannie d’un seul, et non le gigantisme na
24 e ». Restaurer, recréer cette force, bâtir cette fédération de personnes et de groupes organiques, c’est obéir à notre vocation p
21 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
25 mais dans le principe communautaire qui anime la fédération . Or, la force d’un tel principe se mesure au niveau de la culture. (E
22 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
26 s ce qu’en termes moins romantiques nous appelons fédération . Sur ce point, qui est central, l’accord de Nietzsche et de ses disci
23 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
27 en tant que telles. Plus encore tout membre de la fédération devra avoir la possibilité de principe de réclamer l’intervention du
28 ement dynamique que sera le Conseil suprême de la fédération ON. Elles suffisent aussi — l’expérience nous l’a souvent prouvé — à
29 uses ou non religieuses, dans les communes et les fédérations de communes. Il n’est pas nécessaire, il serait même totalement absur
30 er une mesure commune extérieure et unifiée à une fédération dont le principe commun est justement « personnaliste », c’est-à-dire
31 t justement « personnaliste », c’est-à-dire à une fédération dont la vie même suppose la libre et pleine expression des diversités
24 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
32 ; milice au service du principe constituant de la fédération — et c’est pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons.
33 s. Il est important de rappeler que l’armée d’une fédération n’a pas de raison d’être en soi, si l’on ne croit pas à cette fédérat
34 aison d’être en soi, si l’on ne croit pas à cette fédération et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redoutables. Il es
35 est ce « reste » justement qui donne un sens à la fédération , donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les arm
25 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
36 on d’un étudiant chinois au congrès mondial de la Fédération des étudiants chrétiens. (Cf. Student World, automne 1933.) 55. Tell
26 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
37 iens du 7e Génie ; — les Blessés du Poumon ; — la Fédération des Familles nombreuses. Cette dernière amicale d’« accidentés » est
27 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
38 deux principes. D’une part la SDN ne fut pas une fédération , aucun des États constituants n’ayant renoncé à aucune de ses préroga
39 ce à toute hégémonie, au nom d’un idéal latent de fédération des peuples sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la p
40 ynamique de l’Occident : l’utopie agissante d’une fédération des égaux, dont la seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans ce
28 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
41 paix avait été sauvée, et avec elle le sort de la fédération , on le devait par-dessus tout à l’action de l’ermite du Ranft. (Remar
29 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
42 e même pas. Les Églises locales s’organiseront en fédérations , délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
43 s précis où je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
44 Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des fédérations de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
45 sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
30 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
46 ’équipe, et de virile entraide, qui a forgé notre fédération , et l’a préservée jusqu’ici de la tentation dictatoriale. Nous nous m
31 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
47 se risquerait d’entraîner la dislocation de notre fédération , si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la néces
32 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. IV : Notre « mission spéciale » (16 mars 1940)
48 nes prises de position peut-être, les bases de la fédération européenne. L’illustrer, c’est le réaliser, ici et maintenant et dans
33 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
49 avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant un
34 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). III. Organisation de la Ligue
50 ses nécessaires diversités, mais nous voulons la fédération de leurs éléments les plus vivants. Rien ne se fera sans confiance r
51 ue groupe particulier qui assurera la force de la fédération . Sinon nous les rassemblerons, par cantons, sous l’égide de notre équ
52 cantons, sous l’égide de notre équipe locale. La fédération des équipes cantonales d’une part, et des représentants des groupes d
35 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
53 e même pas. Les Églises locales s’organiseront en fédérations , délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
54 ns précis où je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
55 Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des fédérations de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
56 sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
36 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
57 ; milice au service du principe constituant de la fédération — et c’est pourquoi elle appartient à l’État et non pas aux cantons.
58 c. Il est important de rappeler que l’armée d’une fédération ne conserve sa raison d’être que si l’on croit à cette fédération et
59 nserve sa raison d’être que si l’on croit à cette fédération et à la tâche qui lui incombe au milieu de voisins redoutables. Il es
60 est ce « reste » justement qui donne un sens à la fédération , donc à l’armée qui la défend. Je ne crois pas d’ailleurs que les arm
37 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
61 se risquerait d’entraîner la dislocation de notre fédération , si nous venions à prendre parti. Notons que cet argument de la néces
62 nes prises de position peut-être, les bases de la fédération européenne. L’illustrer, c’est le réaliser, ici et maintenant, et dan
38 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
63 ne peut durer que si nous lui donnons pour fin la fédération de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition. Fédération veut dire :
64 on de l’Occident. 1. Tout d’abord une définition. Fédération veut dire : union dans la diversité. Le mot fédéralisme, en Suisse ro
65 sur l’union. Quand je parle de fédéralisme et de fédération , j’entends à la fois union et autonomie des parties qui s’unissent ;
66 bien de rester des idées « en l’air ». L’idée de fédération européenne par exemple. Essayons donc de la faire redescendre dans le
67 otre action, à hauteur d’homme. 3. Promouvoir une fédération , ce n’est pas créer un nouvel ordre systématique, simple de lignes, c
68 as de résumés traduits. 4. Prenons maintenant la fédération suisse au seul titre d’exemple enseignant pour l’Europe. En vérité, c
69 seulement de non-agression.) D’où vient que cette fédération ait triomphé de toutes les crises d’une histoire violente et complexe
70 e qu’il ne faut pas faire si l’on veut réussir la fédération d’Occident. 8. Le premier enseignement négatif de notre petite expéri
71 faut renoncer à tout système pour promouvoir une fédération . Il faut partir d’une connaissance aussi intime que possible des dive
72 égémonie éducatrice et organisatrice de la future fédération . Beaucoup de gens s’imaginent, hors de Suisse, que l’Europe ne peut ê
73 nt sans cesse toute tentative hégémonique dans la fédération , et cela dès les premiers jours, dès le temps où les Waldstätten s’un
74 tre la France et l’Angleterre soit le germe d’une fédération . Il est certain que ce germe sera tué si l’un de ces États, ou tous l
75 s États, ou tous les deux ensemble, conçoivent la fédération comme un corps dont ils seraient la tête. C’est le renoncement à tout
76 t à toute idée d’hégémonie qui est créateur de la fédération . 10. Le fédéralisme est une éducation mutuelle, plutôt qu’une éducati
77 le résoudre le conflit permanent au sein de toute fédération  : celui qui oppose le pouvoir central et l’autonomie des régions fédé
78 e conscience vigilante des buts derniers de toute fédération . 12. Le troisième enseignement négatif que nous devons tirer de l’exp
79 leur amour… sinon de leur avidité. Construire la fédération européenne, ce sera peut-être simplement développer tout d’abord, et
80 s gardent aussi leur légitimité relative.) 13. La fédération européenne, si elle se fait, sera faite par des personnes, et non poi
81 us apte qu’aucun autre à préparer les bases de la fédération européenne. (Un « personnel » : il faut sauver ce mot de sa déchéance
39 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
82 avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les partis à programme restreint, représentant un
40 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
83 e même pas. Les Églises locales s’organiseront en fédérations , délégueront des députés à des synodes, et il n’y aura pas de pape po
84 ns précis où je l’entends. Diversité des Églises, fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelles : tout cel
85 Provinces-Unies des Pays-Bas ; qu’il s’agisse des fédérations de défense constituées par les huguenots ; ou de nos jours, bien que
86 sous Henry IV, conçut le « Grand Dessein » d’une fédération européenne ? Certes, les historiens attribuent à ces faits des causes
41 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
87 alisation d’un des grands idéaux calvinistes : la fédération organique des Églises, leur union spirituelle dans la diversité admis
42 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
88 elle sera normalement celle du bon citoyen d’une fédération . La devise paradoxale du fédéralisme helvétique : « Un pour tous, tou
89 par une loi rigide et uniforme, puisque dans une fédération l’on peut toujours adhérer à divers groupes, l’un religieux, l’autre
90 frontières extérieures des groupes qui forment la fédération , il cherche à vivifier leurs foyers. Et de la sorte, à l’équilibre mé
91 es particulières ». Elle doit donc s’organiser en fédération de paroisses et de provinces, par synodes. Ce type de relations ecclé
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
92 plus vastes qui vont déclencher l’aventure de la fédération de l’Europe, entreprise capitale de ce temps. Ici s’ouvre une « époqu
44 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
93 ique des Églises, origine d’un autre mouvement de fédération , qui lui aussi va s’épanouir après la guerre, et qui sera l’une des m
94 ital assuré gratuitement à tous les membres de la fédération . xiii. — L’État ne doit pas être au-dessus des personnes, mais à leu
45 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
95 ciens du 7e Génie ; — les blessés du poumon ; la Fédération des familles nombreuses. Cette dernière amicale d’« accidentés » est
46 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
96 deux principes. D’une part, la SDN ne fut pas une fédération , aucun des États constituants n’ayant renoncé à aucune de ses préroga
97 ce à toute hégémonie, au nom d’un idéal latent de fédération des peuples sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la p
98 ynamique de l’Occident : l’utopie agissante d’une fédération des égaux, dont la seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans ce
47 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
99 aul Van Zeeland, et parlé du personnalisme, de la fédération européenne, enfin de l’art nouveau de la propagande. On me demande s’
48 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
100 Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)i Six associations d’étudian
101 préalables qu’on oppose couramment à l’idée d’une fédération mondiale, d’autre part sur l’urgence de discuter les vrais problèmes
102 toute institution humaine), le fait est que cette fédération paraît aujourd’hui le seul remède contre la guerre. Dans un monde où,
103 désormais qu’aux dimensions de la planète. i. «  Fédération ou dictature mondiale ? », Carrefour, Paris, n° 134, 9 avril 1947, p.
49 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
104 x provisoire. C’est d’elles que naît l’appel à la fédération . Et si les hommes d’État qui se trouvent chargés d’administrer l’ONU
50 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
105 mbre d’entre nous de douter de la naissance d’une fédération européenne. Mais ce qui me paraît important et encourageant tout à la
51 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
106 isse illustre très clairement. En effet, les mots fédération et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les
107 s qui, d’une manière tout empirique, ont formé la fédération suisse. Et je vais les choisir parmi ceux qui me paraissent applicabl
108 état présent de l’Europe. Premier principe. — La fédération ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatr
109 certains « grands » s’arroger l’initiative d’une fédération continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, d
110 eurs kilomètres carrés. Quatrième principe. — La fédération n’a pas pour but d’effacer les diversités et de fondre toutes les nat
111 r propre. Elles comprendraient aussi que dans une fédération , elles n’auraient pas à se mélanger, mais au contraire à fonctionner
112 rganique et vivant. Enfin, sixième principe : Une fédération se forme de proche en proche, par le moyen des personnes et des group
113 tre ou par le moyen des gouvernements. Je vois la fédération européenne se composer lentement, un peu partout, et de toutes sortes
114 te à nouveau l’ONU, que cela empêche de vivre. La fédération européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
115 érêts de leur nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
116 des 22 cantons. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
117 pourront jamais l’être, ils s’apercevront que la fédération est non seulement possible, mais facile à réaliser, et rapidement, co
52 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
118 le congrès de Montreux9 : « Vous y croyez à cette fédération de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de la vouloir. « Mais
119 n mot d’ordre s’en dégage. Quelques faits La fédération de l’Europe est inscrite dans les faits les plus neufs de ce siècle,
120 nière un peu différente : « Vous y croyez à cette fédération de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête d’un sourire compli
53 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
121 , nous constatons que ce sont sans contredit : la fédération suisse, et les royaumes démocratiques et socialistes du Nord, Scandin
122 alentendu ! Ne demandons pas l’instauration d’une fédération européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
123 us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
124 fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
54 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
125 Car l’État unifié se fonde sur les masses, si la fédération se fondait sur les groupes. Et les masses, elles-mêmes tyrans, n’obéi
55 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
126 a seule produire la proclamation solennelle de la fédération européenne. Il se passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se
56 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
127 lle et concrète que nous poserons les bases de la fédération , qui est notre seul espoir de la sauver. Primauté de la culture en
128 lques-uns des problèmes brûlants que nous pose la fédération . Tout d’abord, celui des nations. La diversité des nations, correspon
129 our sauver nos diversités (le sens de La Haye) », Fédération , Paris, n° 41, juin 1948, p. 14-15.
57 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
130 ans ce beau mouvement d’horlogerie que compose la fédération de vingt-deux États inégaux, de deux religions, de trois ou quatre la
131 t l’image agrandie de la Suisse à la veille de sa fédération . En plus tragique, bien sûr. L’urgence est donc plus grande. Mais les
132 sentiment plus d’énergie. » Les adversaires de la fédération du continent (peu s’avouent tels) et les sceptiques (dont l’espèce es
58 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
133 u position. Ne demandons pas l’instauration d’une fédération européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
134 us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
135 fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
136 critique autant que de son sens inventif. […] La fédération européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
137 érêts de leur nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
138 gt-deux cantons. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
59 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
139 les voix concertées de l’Europe, proclament leur fédération , pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin
60 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
140 me certains « grands » prendre l’initiative d’une fédération européenne ou mondiale. L’échec de Napoléon et celui d’Hitler dans le
61 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
141 bscurcissement de l’Europe, pour que l’idée de la fédération du continent s’éveille un peu partout, spontanément, comme un réflexe
142 , nous constatons que ce sont sans contredit : la fédération suisse, et les royaumes démocratiques et socialistes du Nord, Scandin
143 alentendu ! Ne demandons pas l’instauration d’une fédération européenne pour que se crée un troisième bloc, un bloc-tampon, ou un
144 us dont il a infesté le monde entier. Il n’y a de fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a d
145 fédération européenne imaginable qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de paix et donc d’avenir imaginable que dans l’eff
146 e d’un esprit européen, seule base sérieuse de la fédération dont quelques-uns se risquaient à parler. C’est ainsi que s’institua,
62 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
147 isse illustre très clairement. En effet, les mots fédération et fédéralisme sont compris de deux manières très différentes par les
148 ui, d’une manière tout empirique, ont formé notre fédération . Et je vais les choisir parmi ceux qui me paraissent applicables, imm
149 at présent de l’Europe.   Premier principe. — La fédération ne peut naître que du renoncement à toute idée d’hégémonie organisatr
150 certains « Grands » s’arroger l’initiative d’une fédération continentale ou mondiale. L’échec de Napoléon, puis celui d’Hitler, d
151 rs kilomètres carrés.   Quatrième principe. — La fédération n’a pas pour but d’effacer les diversités et de fondre toutes les nat
152 r propre. Elles comprendraient aussi que dans une fédération elles n’auraient pas à se mélanger, mais au contraire à fonctionner d
153 t organique et vivant.   Sixième principe. — Une fédération se forme de proche en proche, par le moyen des personnes et des group
154 tre ou par le moyen des gouvernements. Je vois la fédération européenne se composer lentement, un peu partout, et de toutes sortes
155 te à nouveau l’ONU, que cela empêche de vivre. La fédération européenne ne sera pas l’œuvre des gouvernants chargés de défendre le
156 érêts de leur nation contre le reste du monde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de personnes qui prendront l’initiative de
157 gt-deux cantons. Ce serait impraticable. Ces deux fédérations sont gouvernées, au-dessus de leurs États, et en dehors d’eux, par un
158 pourront jamais l’être, ils s’apercevront que la fédération est non seulement possible, mais facile à réaliser, et rapidement, co
159 lles n’eût avoué qu’elle préférait la guerre à la fédération (puisque telle est l’alternative), mais toutes étaient victimes d’une
160 plan d’union douanière, de trêve politique, ou de fédération , sera toujours qualifié de prématuré. Mais pour peu qu’il s’agisse de
161 amine, et ce sont aujourd’hui les saboteurs de la fédération européenne, staliniens et nationalistes, fascistes de tous les déguis
162 re On me dit encore : « Vous y croyez, à cette fédération de l’Europe ? » Je réponds qu’il s’agit plutôt de la vouloir. « Mais
163 qu’un mot d’ordre s’en dégage. Quelques faits La fédération de l’Europe est inscrite dans les faits les plus neufs de ce siècle,
164 ière un peu différente : « Vous y croyez, à cette fédération de l’Europe ?… » Derrière ce scepticisme en quête d’un sourire compli
63 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
165 sommes, dès maintenant, bel et bien engagés : la fédération de l’Europe. Il y a l’utopie de l’Europe, et il y a l’aventure de l’E
166 ons valablement les bases et les structures de la fédération qui a pour but de la sauvegarder. Je sais bien ce que certains vont m
167 principaux obstacles au progrès immédiat vers la fédération européenne. Ce sont, pour parler très clairement : l’opposition de la
168 sses — la Sainte Russie ou les Soviets — dans une fédération européenne, la question, aujourd’hui, ne se pose pas. Que nous le vou
169 s’ils croient un instant que l’un des buts de la fédération soit de faire la guerre à la Russie. Mais le croient-ils ? Il y a un
170 r bloc oriental, mais nous n’avons pas fait notre fédération . Même attitude lorsqu’il s’agit du plan Marshall, ou de quelque congr
171 e, c’est de créer très vite, et solidement, notre fédération occidentale. Car la question sérieuse n’est pas pour nous de réfuter
172 Vous venez de le voir : les vrais obstacles à la fédération de l’Europe ne sont pas d’abord à l’Est, mais d’abord parmi nous. Tou
173 a fécondité de sa culture. Et l’un des buts de la fédération , c’est de la sauver. Mais par suite de la collusion de la nation et d
174 e. Eh bien tout cela suppose, implique, exige, la fédération de l’Europe. Un socialiste qui, en tant que tel, n’est pas pour la fé
175 ocialiste qui, en tant que tel, n’est pas pour la fédération , peut être un homme sincère et respectable, mais il serait difficile
176 sérieux. Plus tard, une fois le but atteint et la fédération consolidée, rien ne les empêchera plus de se livrer à leur distractio
177 bien clair, c’est que s’ils échouent à fonder la fédération , ils perdront fatalement, demain, l’un des droits qui leur est le plu
178 a seule produire la proclamation solennelle de la fédération européenne. Il se passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se
179 bjections courantes que peuvent élever contre une fédération européenne les sceptiques, les réactionnaires, les sectaires de la ga
180 t à noyer les termes trop précis — comme celui de fédération  — dans des vœux généraux et qui n’engagent à rien, mais qui du moins
181 is aussi l’insertion de l’Europe fédérée dans une fédération mondiale, l’urgence de « réaliser une synthèse entre les aspirations
182 nfin créerait une Europe unitaire, et non pas une fédération . » Et c’est ainsi que l’on vit toutes les tendances s’accorder sur u
64 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
183 ples du continent représentés ici ou non — en une fédération qui sera le premier pas vers la fédération mondiale. Résolution pr
184 en une fédération qui sera le premier pas vers la fédération mondiale. Résolution proposée au Congrès de l’Europe, le 9 mai 194
185 roit ; 6. D’appuyer tous les efforts tendant à la fédération des universités européennes, et à la garantie de leur indépendance pa
186 droits ; Le Congrès de l’Europe estime : Que la fédération européenne implique l’existence d’une Cour suprême, instance supérieu
187 (soit 14,5 % de la population mondiale)   La fédération européenne (sans les États de l’Est, provisoirement) comprendrait don
65 1949, Réforme, articles (1946–1980). « Êtes-vous partisan du rapprochement franco-allemand ? » (29 janvier 1949)
188 pour nous, Européens, de construire ensemble une fédération solide. Il existe certes des problèmes franco-allemands, mais pas de
189 n russe. On parle d’obstacles économiques à cette fédération . C’est oublier que la situation présente est impossible. La solution
66 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
190 t active à l’un de ces congrès où s’élabore notre fédération européenne. Car c’est précisément quand on veut les unir, qu’on décou
191 les voix concertées de l’Europe, proclamant leur fédération , pourront se faire entendre au monde entier comme la voix forte enfin
192 « Pour sauver la paix : commencer par l’Europe », Fédération , Paris, n° 49, février 1949, p. 70-77.
67 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
193 qui écrivait : « Le xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations , ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » C’était ver
194 ur donner ses assises morales et doctrinales à la fédération européenne. C’est alors qu’apparurent en France les premiers groupes
195 la question : « Qu’a-t-on fait jusqu’ici pour la fédération de l’Europe ? » cet historique succinct permet donc de répondre : nou
196 faite par des ministres. Et cela ne va pas à une fédération , mais à quelques mesures empiriques (ils disent : pratiques) qui ne p
68 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
197 u’on attend de nous dans l’œuvre collective de la fédération . Qu’on ne pense pas, surtout, qu’il s’agisse là d’une manière de nous
198 onseil de l’Europe étant acquis), à mesure que la fédération du continent se dessine et prend corps, la nécessité de lui donner un
69 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Découverte de l’Europe (octobre 1949)
199 r le but et qui ont osé lui donner son vrai nom : fédération . Les progrès surprenants de l’idée fédéraliste parmi les députés euro
200 éjà déclarer qu’il s’orientera nettement vers une fédération finale. Il est clair qu’une formule fédérale implique certaines limit
70 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
201 voient combattus par l’élan vers l’union, vers la fédération , dont témoignent notre Mouvement, l’espoir encore tremblant des masse
202 proprement européen, c’est celui de réussir notre fédération , et de retrouver par là même une puissance capable d’imposer la paix.
203 (NDLR). l. « Raisons et buts d’une conférence », Fédération , Paris, n° 60, janvier 1950, p. 19-25. Il s’agit du discours prononcé
71 1950, Articles divers (1948-1950). Un gage à Jean Paulhan ! (avril 1950)
204 oir effacer les diversités sans lesquelles aucune fédération n’est possible. » C’est la seule page de ce gros livre où vous aviez
72 1950, Articles divers (1948-1950). Il est impossible de sauver l’Europe sans sauver sa culture (5 août 1950)
205 prononcée par Denis de Rougemont au congrès de La Fédération à Beaune. Nous tenons à remercier M. de Rougemont pour son autorisati
73 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
206 la parade puissante que pourrait constituer notre fédération . On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
74 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, on vous attend encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)
207 la parade puissante que pourrait constituer notre fédération . On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
75 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
208 e la neutralité représente un apport positif à la fédération du continent, c’est-à-dire à ses vrais intérêts. Mais sur le plan pré
209 Il semble que les obstacles qui s’opposent à une fédération européenne se font plus difficiles et plus nombreux. Les Suisses doiv
210 pter en face de l’Europe unie ? À supposer qu’une fédération européenne se réalisât prochainement, dans quelle mesure la neutralit
211 lle un obstacle majeur à notre entrée dans ladite fédération  ? Une conception trop restrictive de cette neutralité n’empêche-t-ell
76 1950, Lettres aux députés européens. Cinquième lettre
212 la parade puissante que pourrait constituer notre fédération . On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne
77 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
213 systématiquement » le Conseil de l’Europe avec la fédération du continent : le premier n’étant, comme chacun sait, qu’un effort en
78 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
214 s leurs différences essentielles. Si demain notre fédération s’établit à Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments moderne
79 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Contre-offensive de la liberté
215 s leurs différences essentielles. Si demain notre fédération s’établit à Strasbourg ou ailleurs, nous dotant d’instruments moderne
80 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
216 lleur moyen possible de prévenir la guerre. La fédération nécessaire Sauver l’Europe signifie pratiquement la fédérer, ou bi
217 e raisonnable et de concret. Ce qui s’oppose à la fédération , dont la nécessité n’est plus même discutée, c’est d’abord l’esprit d
218 aisons de ne rien faire. Les vrais obstacles à la fédération ne résident pas dans les réalités, mais bien dans la paresse des espr
219 en mettant à leur disposition des instruments de fédération  ; et ceux qui approuvent nos buts, veulent suivre nos efforts, et che
81 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
220 es gouvernements qui se déclarent en faveur de la fédération européenne soutiennent matériellement, sans plus tarder, les Institut
221 re européen de la culture a créé le noyau de leur fédération . Mais il faut les aider tout d’abord à survivre (c’est une question d
82 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
222 e professeur Rappard, qui ajoutait : L’idée d’une fédération européenne est maintenant une idée américaine, qui aurait trouvé son
223 rononcé son discours, donc avant que l’idée d’une fédération européenne soit devenue américaine, M. Rappard avait encore été un de
224 ellement inférieur à notre commerce avec d’autres fédérations comme les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent
225 et si comme le prétend M. Rappard l’idée de cette fédération européenne est une idée américaine, notre adhésion à l’Europe unie ne
226 bund européen me semble tout aussi erronée. Cette fédération n’est pas une ligue séparée, elle n’est pas en révolte contre une lig
227 le le souhaite. Elle n’est pas plus opposée à une fédération plus vaste que la Confédération des huit ou des treize cantons ne pou
228 Reste le problème de notre neutralité dans une fédération européenne ? Reconnaissons qu’à suivre les suggestions de M. Rappard,
83 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
229 ture ; accentuer le caractère « européen » de nos fédérations de guildes et de festivals ; établir un plan de recherches communes p
84 1952, Articles divers (1951-1956). Grandeur de la Petite Europe (5 décembre 1952)
230 répétant qu’un noyau fédéral fait obstacle à une fédération plus étendue, ils ont contre eux les leçons de l’Histoire entière et
85 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
231 anant des intéressés, que les gouvernements ou la fédération s’attachent à leur rôle d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de
86 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
232 anant des intéressés, que les gouvernements ou la fédération s’attachent à leur rôle d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de
87 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
233 e « si l’Europe est en panne ». Les uns voient la fédération en plein démarrage, les autres la disent au point mort. Mais la contr
234 L’idée fausse qui les rameutait, à savoir qu’une fédération doit être faite contre quelqu’un ou quelque chose, et par suite que l
235 ’est plus discutable. Elle tient en un seul mot : fédération . On ne fédère pas des armes et des machines, des équations et des do
88 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
236 lliance confédérale devait être remplacée par une fédération . Un projet de constitution fut voté par leurs délégués, réunis à Phil
89 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
237 lliance confédérale devait être remplacée par une fédération . Un projet de Constitution fut voté par leurs délégués, réunis à Phil
90 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
238 le canton qui a été le dernier à se rallier à la fédération suisse en 1848. Jusqu’à cette date, Neuchâtel était une principauté d
239 si fut fait. Mon discours publié en brochures par Fédération fut largement répandu parmi les militants du nouveau mouvement, l’Uni
240 Luxembourg ? Naturellement. Je suis aussi pour la fédération des Six. Il est conforme à la doctrine et surtout à la pratique fédér
241 a Suisse ne soit le dernier pays à entrer dans la fédération européenne. Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la fédérati
242 Mais alors, cette adhésion sera la preuve que la fédération est ferme et solide. Et ce sera aussi l’aboutissement de ce que j’ai
91 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
243 l’Europe. C’est assez pour ouvrir les voies de la fédération nécessaire. Les esprits ne sont pas encore mûrs pour aller plus loin,
244 ant la liberté et l’efficacité, elle tend vers la fédération , vers l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’hab
245 a fédération, vers l’union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour commencer, de plus du double lorsqu’
246 nde, l’ayant rétablie dans son sein. 5. Une telle fédération ne suppose pas « l’abandon de nos souverainetés », mais au contraire
247 ècle : l’Europe entière. Ce que l’on attend de la fédération , c’est qu’elle instaure l’indépendance européenne. C’est qu’elle crée
248 s nations fédérées, et parce qu’en fait, dans une fédération , l’on s’y réfère presque quotidiennement, comme le prouve l’expérienc
249 encore un Pacte, mais il prépare les voies de la fédération . S’il faut le modifier, que ce soit dans cette vue : afin de ménager
250 endrait compromettre l’évolution normale vers une fédération  : nous pensons au droit de veto, ou à des clauses d’avance paralysant
251 ceux qui ont distingué que le maximum, qui est la fédération de nos vingt pays, s’inscrit dans les données concrètes de notre Hist
92 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
252 st une charte des devoirs communaux au sein d’une fédération librement constituée par des égaux. En voici le début et la fin : Au
253 C’est en effet la clause de la foi jurée. Or une fédération , comme l’indique l’étymologie (fœdus), est précisément une alliance j
254 ent de souligner, c’est que ce mode pluraliste de fédération , purement empirique et non rationnel, assurait à chaque ville ou vall
255 contre l’extérieur. Mais à l’intérieur même de la fédération , l’esprit communautaire se traduisit par deux traits bien remarquable
256 mmes ». On croit volontiers, de nos jours, qu’une fédération ne peut se constituer que sous l’égide d’une puissance organisatrice.
257 l nous paraît plus concluant. On peut dire que la fédération suisse s’est formée et consolidée précisément dans la lutte constante
258 tes les fois qu’un ou plusieurs des membres de la fédération crurent le moment venu d’accaparer le pouvoir et d’imposer leur polit
259 accomplissement suprême dans l’instauration d’une fédération mondiale ayant sa capitale en Suisse. Mais une fois le premier enthou
260 en présence d’une nation, mais bel et bien d’une fédération , c’est-à-dire à la fois d’une fonction et d’un ensemble d’institution
261 e de la foi jurée et de l’alliance des égaux : la fédération . Quant aux institutions, leur connaissance sommaire va nous mettre en
93 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
262 rocessus que s’est constituée, historiquement, la fédération helvétique. En effet, comme l’a souligné dans plusieurs ouvrages le p
263 e large mesure, allait faciliter le passage de la fédération d’États qu’était l’ancienne Suisse à l’État fédératif qu’elle devint
264 à cent ans de distance, entre les partisans de la fédération et ceux de la souveraineté sans restriction, qu’il s’agisse des canto
265 Pellegrino Rossi14, le plus brillant avocat de la fédération , critiquait la situation créée par le Pacte de 1815. La faiblesse du
266 autonomies locales et de l’union. En effet, si la fédération limite en droit la souveraineté des cantons, elle sauvegarde en fait
267 er formé de représentants des États membres de la fédération , à raison de deux députés par État, grand ou petit16. Le mode d’élect
268 de vigilance et d’arbitrage pour l’ensemble de la fédération . À ce propos, il faut remarquer que les 28 juges composant le Tribuna
94 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
269 dérative du personnel des administrations, et des fédérations d’employés, d’instituteurs, de techniciens, etc. (environ 200 000 mem
270 les ou avantagerait la majorité linguistique. Les fédérations qui composent l’Union syndicale suisse, et surtout celles de la Suiss
271 privées avec l’étranger. La Radio suisse est une fédération de studios locaux largement autonomes, mais le Conseil fédéral nomme
95 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
272 suisse » comme telle n’existe guère, n’est qu’une fédération assez lâche d’Églises cantonales, et pourrait difficilement prendre u
96 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
273 xtension qu’à l’ensemble du continent. Seule, une fédération européenne se trouverait, en effet, remplir les conditions qui défini
274 s faits démontrent qu’en Suisse — prototype d’une fédération d’États autonomes et librement associés — neutralité et collaboration
275 e fois-ci, à l’égard des tentatives d’union ou de fédérations jugées prématurées ou peu sincères. Lorsque la Suisse fut invitée à e
276 longue expérience, les conditions d’une véritable fédération , et qu’ils doutent que celles-ci se trouvent réunies dans le cas de l
277 réticences lorsqu’on lui propose les plans d’une fédération de dimensions continentales. Le paradoxe, pourtant, n’est qu’apparen
278 ans les cantons suisses. Encore faut-il que cette fédération soit bien réelle et sincèrement voulue : qu’elle contribue effectivem
97 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
279 eté sans limites des nations. En vérité, c’est la fédération qu’ils craignent, incapables qu’ils sont de l’imaginer comme autre ch
280 use de ces maux, ceux qui entendent sauver par la fédération le meilleur de notre culture : non point la tolérance indifférente, m
281 assez bien l’extrême confusion des débats sur la fédération de l’Europe. Le fédéralisme est beaucoup moins une doctrine qu’une pr
282 on la doctrine mais l’attitude fédéraliste. 1. La fédération des nations de l’Europe doit entraîner leur fédéralisation interne :
98 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
283 x, l’union politique de l’Europe, c’est-à-dire sa fédération . La Russie à Berlin, ou l’Europe caricaturée Il était facile de
284 u. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vraie base aient jamais été considérés comme monnaie d’éch
285 iste une forte majorité populaire en faveur de la fédération . M. Molotov lui-même vient de reconnaître le bien-fondé des efforts d
286 donc à convaincre les hommes de bonne foi que la fédération européenne est à la fois nécessaire, possible et souhaitée ; qu’elle
287 tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur fédération ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
288 as unie en temps utile si les efforts présents de fédération des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) C
99 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
289 ut-on fédérer des États souverains ? Parmi les fédérations réussies, l’on peut citer la Suisse sans soulever d’objections. Tout
100 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
290 u. Non point que le projet de CED et le projet de fédération qui est sa vraie base aient jamais été considéré comme monnaie d’écha
291 tre la France et l’Allemagne par le moyen de leur fédération , ce serait agir en « bellicistes », puisque ce serait fermer l’Europe
292 as unie en temps utile si les efforts présents de fédération des Six échouent. (Début modeste, si l’on veut, mais seul concret.) C