1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 chante cette « violence ordonnée et calme » des «  grands corps athlétiques ». Sur le stade au soleil se déploient les équipes,
2 qui gouverna le monde ancien : La moitié est plus grande que le tout ». Le sport comme un apprentissage de la vie : tout servi
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 vre libéré de souvenirs héroïques, peut-être trop grands pour la paix, c’est vers de plus sereines exaltations qu’il va porter
4 les romans « intéressants » ou « curieux » ; le «  grand lyrisme » à la Chateaubriand, voire à la Barrès, dont il est capable
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 tique » qui, avoue Rimbaud, entre encore pour une grande part dans l’« alchimie du verbe » ; et je ne puis m’empêcher d’accuse
6 mage qui ne fera plus longtemps impression. C’est grand dommage pour les lettres françaises qui risquent d’y perdre au moins
7 françaises qui risquent d’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier Breton, enchanteur des images
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
8 mant la paix. M. Fabre avait là les éléments d’un grand roman : autour d’un sujet de vaste envergure, et brûlant, une intrigu
9 livre on a presque l’impression qu’il a réussi ce grand roman… Qu’y manque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-ce pas
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
10 découverte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos contemporains accumulent les docum
11 M. Massis, par exemple, qui cependant produit un grand nombre de citations à l’appui de ses sophismes, ne se livre pas moins
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
12 uve au tableau des auteurs édités depuis lors les grands noms de la littérature européenne d’avant-guerre mêlés à ceux des maî
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
13 ique. Ce n’est que dans sa discrétion à louer une grande œuvre qu’on trouvera la mesure de son admiration et le gage de sa lég
14 veulent être, subissent, une fois qu’ils sont, le grand malentendu de la personnalité. Tandis que chez Unamuno une volonté d’
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
15 de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajouter à sa grande étude sur les rapports du christianisme et du romantisme. M. Seillièr
16 lante les richesses intellectuelles et morales du grand vaudois. Vraiment, tout ce qui semble viable et humain dans la critiq
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
17 ois noms qui permettent, je crois, de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simone Téry ne f
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
18 ns le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement est la résultante de millions de petits. Voici naître la ré
19 ns un cœur, puis dans une famille. Et une fois le grand bouleversement accompli dans la « Cité secrète » de la vie privée, qu
20 d’ailleurs assez peu choquants, que le revers de grandes qualités de réalisation d’idées en faits ou en situations dramatiques
21 du réduit, et se blottit là, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi le moujik devant le bolc
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
22 es morales, si singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souvent sceptique ou railleur. Au cœur de la c
23 nervée lui permet de brutaliser quelque peu les «  grands problèmes », et le voilà reparti dans un égoïsme triomphant, pur du d
24 mieux, dit encore Vinet, ne voir d’abord que les grands traits de sa nature, ne connaître que les grands mots de la langue mo
25 grands traits de sa nature, ne connaître que les grands mots de la langue morale, suivre à l’égard de soi-même la méthode de
26 es petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et par ce moyen nous met tout d’abord en présence, non de nou
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
27 Folie de l’espace (avril 1926)q Un artiste de grand talent à qui la guerre a fait perdre le goût des théories d’écoles et
28 patricien que dans la création d’un caractère de grand peintre. Pourtant, malgré des longueurs, on ne lira pas sans plaisir
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
29 notre vie moderne un décor utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de force en mouvement, est aujourd’hui une catastrop
30 stallisation d’un rêve de joie et de raison où de grandes ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre civilisation s
14 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
31 e qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que
15 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
32 enciel, et comme on déroule une litanie. Sous les grands cils brillants, lustrés par la lumière descendante, les prunelles lai
33 ons antiques, de rapprochements superstitieux, de grands symboles païens, et l’on se perd dans un syncrétisme effarant, où Mit
34 utôt stoïcien, celui-là. Et c’est un moraliste de grande race, qui peut nous mener à des hauteurs où devient naturel ce cri de
35 lui. Certes, il ne soulève directement aucun des grands problèmes de l’heure. La violence même qui sourd dans son être intime
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
36 dans les prairies célestes, pour avoir donné une grande gloire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère
17 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
37 le ciel fut le signe d’un équilibre retrouvé. Un grand pont de fer, près de nous, érigeait l’image de la lutte et des forces
18 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
38 ure française. Il le proclame « J’appartiens à la grande race des torrents ». Génie inégal s’il en fut, voici parmi trop de ta
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
39 poches, ôta ses gants qu’il jeta, puis, après un grand coup de pied dans le vide symbolique des systèmes, sortit, c’est-à-di
20 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
40 é des lettres de Grenoble, traita mardi soir à la Grande salle des Conférences, devant un très bel auditoire, est un des plus
41 date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclamant la liberté religieus
42 France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie. En proclamant la liberté religieuse, Henry IV mettait le ro
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
43 ammes sur l’orchestre pensif. Ton regard est plus grand que le chant des violons. Aube dure ! En ma tête rôde ton souvenir, c
44 du Printemps. J’ai rôdé dans la joie féminine des grands magasins, n’osant pas repasser trop souvent devant les ascenseurs. « 
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
45 ertes, les qualités scéniques de cette pièce sont grandes . Je ne saurais même indiquer aucun endroit par où elle pèche contre l
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
46 la scène. Titre : Socrate et Narcisse, un acte à grande figuration. » Enfin l’on joua aux petits dés le sort de notre parade
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
47 amis affligés mangent les couronnes et suivent à grands sauts lents, solennels. Ils revoient la danseuse, font une ronde auto
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
48 la fois mystique et anarchique : ce sont bien les grands traits de notre inquiétude. (Mais peut-être M. Rops a-t-il trop négli
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
49 rodigué et des phrases d’un fascinant éclat : « Ô grand Rêve, au matin pâle des édifices, ne quitte plus, attiré par les prem
50 t vif, insolent et ombrageux. « J’appartiens à la grande race des torrents. » Une belle phrase, n’est-ce pas ? Je ne sais qu’u
51 st trouvé des Maurras et autres « héritiers de la grande tradition gréco-latine » pour assigner à Minerve le bassin de la Médi
52   Il nous faut des entrepreneurs de tempêtes. Un grand principe de violence commandait à nos mœurs. … et nous portant dans n
53 de nos forces, notre joie parmi vous fut une très grande joie. Saint-John Perse. Nous appelions une Révolution perpétuelle un
54 nyme de magnifique perdition dans des choses plus grandes que nous. Nous nous connaissions dans les coins et nous mourions d’en
55 on. Balayez ces douanes de l’esprit, proclamez le grand Libre-Échange, voici déjà s’avancer des prodiges à cette invite la pl
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
56 rd, je songe qu’il est des visites à de certaines grandes dames où je préférais — et lui aussi — me rendre seul et sans argent.
28 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
57 pression, à voir ses dernières toiles, d’une plus grande certitude intérieure. Les visages sont plus calmes, les couleurs s’av
58 ostume est drapé avec un soin minutieux, mais une grande mèche insolente retombe devant le visage. Aurèle tient un livre ouver
59 is, Léon Perrin semble avoir évolué vers une plus grande harmonie de lignes. Je pense surtout à ses bas-reliefs du BIT où se m
29 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
60 par l’argent qu’on domine notre âge : il devient grand industriel, assure sa fortune au prix du peu cynique reniement de ses
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
61 e avenue et ses autos rouges, tout un couchant de grand port de la Méditerranée. Nous nous aimâmes en sifflotant encore par i
31 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
62 eure où dans les bibliothèques désertes glisse un grand souffle oblique plein de fraîcheur et de pardon. » am. « Pierre Gir
32 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
63 ensée tendre pour un ami poète. « L’autre jour au Grand Écart… », dit quelqu’un. À ce coup, l’évocation de Cocteau fait fleur
64 ns qu’elle exige me coûteront des sacrifices plus grands que les bienfaits que j’en escompte, il sera temps de songer sérieuse
65 de Fermé la nuit, titres également scandaleux. Le Grand Écart, roman de M. Cocteau, a donné son nom à un établissement de nui
33 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
66 miracle. Et puis, ils ont des vieux un peu là, du grand Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (On a fait ses preuve
67 eu là, du grand Arthur-Alfred-Albert au non moins grand Tanner. (On a fait ses preuves, quoi !) Et puis, qui sait, peut-être
34 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
68 s la mienne et s’assit sans paraître me voir. Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le journal et se m
35 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
69 cette machine de route, jusqu’au jour présent, ma grande et constante ambition a été de construire une bonne machine routière.
70 ts, et le charme un peu facile mais fort goûté du grand public, de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la populari
71 à l’heure quel fut le but de la vie de Ford, sa «  grande et constante ambition ». Il semble que toute sa carrière — pensée, mé
72 a fort bien montré, dans un article intitulé « Le grand paradoxe du monde moderne »3, ce qu’il y a de profondément antihumain
73 et cent autres pareilles, composent, au total, la grande Liberté idéale et mettent de l’huile dans les rouages de la vie quoti
74 ui que M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de
75 les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande part des forces humaines, il travaille contre l’Esprit. Rien n’est gr
76 rrogant avec lequel, de nos jours, on tranche les grandes questions humaines est une des manifestations les plus frappantes de
77 ueur de la nécessité — puisqu’elle est inutile au grand dessein matérialiste de l’Occident. La logique, parlant par la bouche
78 à Genève a révélé que les livres les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches,
79 s de langue allemande, son succès est encore plus grand , et de meilleure qualité. Je ne parle pas de l’Amérique. 2. Victor C
36 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
80 uge, souterrain où nous nous engouffrâmes dans un grand bruit de saxophones et de cors anglais jouant la Marche de Tannhäuser
81 lluminées. Des autos attendaient devant le porche grand ouvert. Les chauffeurs faisaient les cent pas dans la neige fraîche o
82  ». Soudain les autos se mirent à ronfler. Par le grand escalier, au fond de la cour du palais, descendaient les invités du b
37 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
83 es poètes savent se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le véhicule à la mode pour conduire des mil
84 e jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus grand créateur de mythes modernes, du seul écrivain dont l’influence soit c
85 térature si pédante qu’elle exclut un de nos plus grands conteurs sous prétexte qu’il n’est styliste ni psychologue ? Laissero
38 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
86 nsi l’image d’un romantisme assez morose ; mais à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser le tableau avec beaucoup d’ad
39 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
87 ince russe et entretient autour de sa vie le plus grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes terrifiantes d
40 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
88 je suis ! » Un peu plus tard, ce fut un jour de grand soleil sur toutes les verreries de la capitale. Les fenêtres battaien
41 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
89 e pourrait-il pas être considéré un jour comme le grand tueur de son époque ? Rendre impuissant c’est à coup sûr tuer. Or on
42 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
90 énouée de ta vie comme de cette nuit le jour d’un grand été   qui consent… Ailleurs Colombes lumineuses des mains de m
43 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
91 ne, puis une banque en style hongrois, façade aux grandes lignes verticales, peinturlurée de bleu, d’or et de violet. Puis une
92 nheur et vous voyez bien que Mme Varshany est une grande artiste. Vous vous êtes levé, comme tout le monde, à l’entrée d’un de
93 sur des divans couverts de coussins Rothermere et Grande Hongrie… Ivresse dans le malheur, passion et pauvreté, espoirs presqu
44 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
94 e folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande … »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce piano dont
95 que, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le
96 eau et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies d
97 Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait de
98 montent au Séminaire protestant : il leur fait de grandes révérences… La rumeur et le cliquetis d’une grande terrasse de café
99 ndes révérences… La rumeur et le cliquetis d’une grande terrasse de café au bord du Neckar, sous les marronniers. À quatre he
100 même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable
101 ine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour, tout juste
45 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
102 début, puis plus tard encore, dans les songes des grandes personnes, — puis tous se perdent, comme des souvenirs, et l’on retro
103 ommage qu’il s’égare parfois dans les maisons des grands bourgeois, où tout, soudain, devient plus terne. Mais bien vite un in
46 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
104 les autres. Soudain il lui pousse des ailes, une grande paire d’ailes. Allait-on s’émerveiller ? Mais déjà Freud expliquait l
105 fort simple qui d’ailleurs était la bonne, car le grand Remède, c’est un Simple. Des hurlements de rage ne tardèrent point à
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
106 ’est-ce qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
107 dire est sans doute injuste et faux dans un très grand nombre de cas, mais pourquoi ai-je envie de le dire ? L’instituteur s
108 votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
109 es » comparables à ceux que l’on établit lors des grandes épreuves cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’ins
110 avoir enivré l’espoir et enflammé l’ambition d’un grand nombre de régents, ne laissent pas que d’être assez spéciales. Il arr
111 t pas beaucoup ma superstition, par ailleurs fort grande . Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diver
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
112 de ces principes, et ce peut être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a de révolution véritable que de la sensi
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
113 elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
114 ébordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui emportera toute
115 distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces jo
116 c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’es
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
117 itude de l’âme. Ceci revient à dire que seule une grande vague de l’imagination collective peut désensabler le vieux bateau oc
118 ga à lui : toutes les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai deux exemples : la
119 dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire, une sensibilité plus
120 res et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du mot,
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
121 itut Rousseau. 2. Guguss, journal comique d’une grande vulgarité qui jouait alors le rôle de nos bandes dessinées.
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
122 ’est-ce qui ressemble plus au souci quotidien des grandes personnes ? Mais l’enfance est ailleurs. Je revois ce fond de jardin
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
123 dire est sans doute injuste et faux dans un très grand nombre de cas, mais pourquoi ai-je envie de le dire ? L’instituteur s
124 votre vie, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature. Quelle peut bien être la vertu éducatrice d’un
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
125 es » comparables à ceux que l’on établit lors des grandes épreuves cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’ins
126 avoir enivré l’espoir et enflammé l’ambition d’un grand nombre de régents, ne laissent pas que d’être assez spéciales. Il arr
127 éciales. Il arrive en effet que nos petits futurs grands citoyens ayant accompli de « fortes études primaires et secondaires »
128 t pas beaucoup ma superstition, par ailleurs fort grande . Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diver
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
129 de ces principes, et ce peut être le signal de la grande débâcle printanière. Il n’y a pas de révolution véritable que de la s
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
130 elle enseigne à connaître, elle constitue la plus grande force antireligieuse de ce temps. L’instruction religieuse qui prend
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
131 ébordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui emportera toute
132 distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces jo
133 c’est notre sécheresse sentimentale. Et c’est le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; c’es
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
134 itude de l’âme. Ceci revient à dire que seule une grande vague de l’imagination collective peut désensabler le vieux bateau oc
135 ga à lui : toutes les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai deux exemples : la
136 dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une meilleure mémoire, une sensibilité plus
137 res et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein sens du mot,
62 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
138 minceur décrit la passion d’une jeune fille de la grande bourgeoisie pour une gamine qui lui sert de modèle dans son atelier.
63 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
139 énouée de ta vie comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… o. « Le prisonnier de la nuit », Latitude longitu
64 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
140 seule l’activité de la critique. Trois ou quatre grands écrivains — Claudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous rassurer sur la
141 avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine plus réels que leurs personnages ; des êtr
142 pas désespérer, cinq ou six poètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme disent Beausire et la Grammaire — mon en
143 n de mes certitudes » — comme disent Simond et ce grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un homme… » Un ou deux. Il s
65 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
144 me conduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans
145 e, ce qui revient au même. Une femme fatale et un grand incompris sont là. Enfin, Jean Cassou, représentant Mgr le marquis de
146 dans sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur le thème des pl
147 er, je chantonnais la Barcarolle en descendant le Grand Canal, — c’est une romance assez déchirante, à mi-voix… .............
148 ’éloigne. La nuit est chaude sur les collines. Un grand verre de bière à l’auberge déserte, ma pipe et mon chien qui bougonne
66 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
149 somme, que reprendre, quitte à les parodier, les grands thèmes du romantisme. Mais il les a poussés à un paroxysme verbal qui
67 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
150 crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres, qui est un Collège célèbre. 2. La
151 notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vous au moins connaissiez ce qui caus
152 omme le soleil se couchait, nous avons repassé un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe. Mais dès le lendemain,
153 ins dont les arbustes sèchent, vers une espèce de grande villa baroque assez décrépite, décor en pierre brune peu solide, rong
154 tte banque à la façade violette, or et bleue, aux grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange, si l’on so
155 lles d’un ancien couvent. Nous pénétrons dans une grande salle vivement éclairée. Murs chaulés, et de nouveau de hautes voûtes
156 et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit, sacrifice.) … feuilletons un peu ma Hongrie. 7. Les ma
157 ple, ce qu’il faudrait essayer d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas enragés dès qu’ils perçoivent de
158 ant du Nyugât (l’Occident), revue fondée par deux grands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, es
68 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
159 encore la connaissance au sein d’une flamme plus grande , l’autre seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est jamais aba
160 s grande, l’autre seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il peut au-dessus de lui-
161 l un souffle tempétueux arrache cette flamme trop grande pour son support. Reste une cendre où longtemps encore palpiteront de
69 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
162 t ; saisir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands cris ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours pl
163 rs et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à tourbillonner sur place. 14. L’amour e
164 me compose pas de morceaux choisis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay
165 e morceaux choisis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ce
166 ssés, des juifs, des paysans, des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le bourgeois supporterait diffic
167 modernes, de statues, de pylônes plantés dans un grand désordre de piétons et de chars à bœufs parmi les trams. Les habitant
168 ce : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est auss
169 prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sorta
170 ciété18  de ceux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être fa
171 dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard,
172 noires aux palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle autre rencontre espérer — maintenant ?) 1
70 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
173 a installer ses machines : elles avaient l’air de grands joujoux ; et l’on continua d’apprendre rosa : la rose, d’admirer le P
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
174 é » et le « conforme » au vrai. Mais n’est-il pas grand temps de dépasser une réaction de vulgarité non moins artificielle qu
175 ure d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce résidu
176 e divergence entre eux et nous — si le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement matériel n’y
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
177 tes de venir dans notre cercle. Héritiers du plus grand affranchissement et de la plus héroïque résistance, nous voulons alle
178 ndissaient autour des livres dont nous savions de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de poèmes, une spiritu
179 », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel simplifié. Et voilà, n’est-ce
180 art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent pour qu’une réponse valable pût être es
181 de la peinture à sujet religieux qu’annonce cette grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique, le cor
182 guré en symbole mystique sur le ciel vert du plus grand jour de l’Histoire. On a beaucoup remarqué la part importante ménagée
73 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
183 Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)g M. Mau
184 l’antagonisme fait le fond de presque toutes les grandes œuvres romanesques : une individualité et un milieu social bien défin
185 utrement. 20. Pages 495-499. g. « Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche de Maurice Baring », Foi et Vie, Paris,
74 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
186 prochaine des œuvres principales de l’un des plus grands esprits du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au
187 ractérise cette existence (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été trè
188 tombe de l’évêque, le loua d’avoir été l’un des «  grands détenteurs de la vérité, dont la longue chaîne part des apôtres ». Ma
189 Panthéon spirituel : Kierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christ
190 r grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autres para
191 t-être d’autant plus intéressant qu’il émane d’un grand théologien. Il s’agit maintenant de nous révéler ce « héros de la foi
75 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
192 ait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui, après lui, feront intervenir la montagne dans l
193 ’ordre social. Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation d
76 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
194 glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la grande majorité des chrétiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il fau
195 chef du Jeune Japon, l’initiateur de réformes de grande envergure, commencées dans les bas-fonds de la ville de Kobé et peu à
196 nger dans la vie active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-il y avoir de plus noble que de partager la vie qu
197 journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements intérieurs de
77 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
198 doyer pour André Gide. J’avoue qu’il sait dans un grand nombre de cas me convaincre ; et que, dans la plupart des autres, il
199 orte subtile de loyauté à des fins rien moins que grandes . Car l’excès même de ces scrupules les fait tourner soudain, les fait
78 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
200 otre époque est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour elles une autre issue : la prière en portait l’
79 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
201 Barth, génial disciple du Danois, et dont il est grand temps qu’on nous traduise quelques essais théologiques. L’œuvre de Ru
80 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
202 t que personne, croyons-nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l’année 1931 soient allés à trois romans d’
203 ue ici le moralisme survivant, c’est au nom d’une grande espérance. Que devons-nous attendre ? Tout, d’un réveil dogmatique qu
204 drait pour en douter que l’on ait oublié les plus grands noms : Milton, Bach, Rembrandt, les sœurs Brontë, Henrik Ibsen et ces
205 vres modernes inspirées, comme le furent les plus grandes , par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est
206 œuvres nées sous le signe fatal du moralisme. La grande poésie naît du tragique et de la joie surabondante : verrons-nous que
81 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
207 ondition la plus nue. « Alors on voit paraître le grand , c’est-à-dire on voit paraître l’homme dans sa grandeur, c’est-à-dire
208 nt ensemble fortement, comme dans le tableau d’un grand peintre ». Ah ! la grandeur de ce peuple ramuzien, qui se meut dans j
209 le soir, il éclate tragiquement. Est-ce la fin ? Grande heure de terreur et de prière. Puis, « la page du ciel a été tournée 
210 nteur qu’elle impose, nous replace dans la vision grande et efficace des choses les plus simples. Mais il faut dire maintenant
211 . Aussi, par le passage à la limite : car la plus grande crise imaginable, c’est l’arrêt absolu, suprême : le Jugement dernier
212 le poète, Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et les réalise dans sa vision, cet homme sera toujours en puis
213 que l’époque 1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la vécurent. c. « Les Signes parmi nous, par C. F.
82 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
214 ne. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses grandes et secrètes » comme parle Jérôme Cardan, l’on en trouve dans toutes s
215 st béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des di
216 ccupe un temps, c’est l’action, la Tätigkeit — le grand mot goethéen — qui triomphera désormais. Mais une action qui par avan
217 bend sich bemüht, — Den können wir erlösen ». Les grandes entités symboliques l’accueillent dans leur harmonie : c’est la « gra
218 ues l’accueillent dans leur harmonie : c’est la «  grande Magie » que Faust enfin rejoint dans la pleine possession de ses forc
219 et de l’immédiat éthique. Et quels sont les plus grands Occidentaux ? Ceux qui ont incarné le choix le plus audacieux. Pascal
220 ’on citait plus haut : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin. » « Point de cantiques : tenir le pas gagné… la réal
221 tempérament démoniaque l’on enlève la force plus grande encore du caractère, et voici la confession éruptive : les Illuminati
83 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
222 es du monde nouent leur effroi je t’appelle à grande voix sans un son sans un écho le silence autour de toi déroule
84 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
223 vent sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans Foi et V
224 depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les fragments des Conversations avec Eckermann que nous donnon
225 circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique allemand, Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un
226 es) ; nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands hommes — ni même d’avoir quoi que ce soit —, mais seulement d’être, e
85 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
227 simplicité : tout un programme. Et définissons à grands traits les réactions du bon sens vis-à-vis de ce programme du sens co
228 ct proprement brutal, à moins que ce ne soit à de grandes distances, et bien au-delà du cercle qui intéresse concrètement le bo
229 de fleurs les lombes des « victimes du devoir ». Grand troupeau pitoyable et maintenant des « ennemis de la violence » ! On
230 xcréments, la terre même reste stérilisée pour un grand nombre de saisons. ⁂ Mais revenons à notre interviewé. Nous allions o
86 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
231 nchement, tirent à hue et à dia et engendrent une grande confusion. En ce sens, le dernier livre de M. Duhamel, consacré à la
232 n de plus légitime que le désir d’être entendu du grand public, et c’est pourquoi l’on ne voudrait pas reprocher à M. Duhamel
233 turs. Mais lorsqu’il stigmatise les méfaits des «  grandes brutes mécaniques », sa verve — qu’il me pardonne l’image technique —
87 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
234 e qu’il veut dégonfler, c’est la philosophie avec grand P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette pensée fabriquée par
235 eoise de la vie, et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeois. Les Chiens de garde 39, tel est le ti
236 rite de poser simplement, brutalement, une de ces grandes questions que la pensée moderne a convenu d’appeler « naïves », parce
88 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
237 t touchante, ni petit nègre, ni bêtifiante, d’une grande force d’expression concrète. Le petit chien Botte raconte ses journée
89 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
238 ertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Grand Midi ; et sa vertu : dépassement. Jouhandeau à son tour se place dans
90 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
239 des « laquais de forges ». On nous entendra. Six grandes pages de dessins inspirés à M. Hermann-Paul par l’actualité (peut-êtr
91 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
240 acres d’aucune sorte. Qui trompe-t-on ici ? Les «  grands principes » de 89 ou les commanditaires de la prochaine dernière ? Il
92 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
241 ’accommoder les relations dans le sens de la plus grande facilité de réalisation. La politique est un art de synthèses pratiqu
242 a sécurité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande liberté d’action et de révolution est promise à celui que n’empêtre a
93 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
243 ible qui seule rend la vie possible, c’est-à-dire grande . Devant les solutions qu’on nous propose d’urgence, il est clair que
94 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
244 igne dans une inguérissable nostalgie, celle d’un grand accord complexe qui chercherait en vain sa résolution. ⁂ M’attardant
245 . Alors nous entrerons dans cette joie sauvage du Grand Jour, où nous irons avec ce qu’il restera de bonté dans notre cœur, p
95 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
246 uge, souterrain où nous nous engouffrâmes dans un grand bruit de saxophones et de cors anglais jouant la Marche de Tannhäuser
247 lluminées. Des autos attendaient devant le porche grand ouvert. Les chauffeurs battaient la semelle dans la neige fraîche ou
248  ». Soudain les autos se mirent à ronfler. Par le grand escalier, au fond de la cour du palais, descendaient les invités du b
96 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
249 ontent et descendent de toutes parts, du haut des grands escaliers que décorent trois opulents Tiepolo, du fond d’un hall péri
250 t, plus loin que la rumeur des voix, orchestre du grand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondi
251 faudrait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impr
252 es ficelles ! Quelle figuration pour une satire à grand spectacle de notre civilisation finissante ! (Vous souriez ? Vous mou
253 establement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et personne n’a l’idée d’y croire.
254 ci de lui-même l’image la plus flattée : son plus grand musicien, des écrivains célèbres, des cantatrices et des acteurs, des
255 a dansent autour d’une vasque, dans un théâtre de grands buis taillés à l’italienne. Un projecteur balaie les gazons, les terr
256 mmobile présente de profil son visage un peu plus grand que nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je aimée ? — Je lui s
257 quelle approche me saisit ? Parfois, au cœur des grandes fêtes, une sphère de silence descend, s’arrête quelques secondes, et
258 par degrés. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelou
259 archer au long des trottoirs que le soleil lave à grande eau, et me laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du monde mèn
97 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
260 crois bien, jeunesse… Je me suis endormi dans une grande maison calme aux voûtes sombres, qui est un Collège célèbre. ii L
261 notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vous au moins connaissiez ce qui caus
262 omme le soleil se couchait, nous avons repassé un grand pont vibrant et nous sommes rentrés en Europe. Mais le lendemain, m’é
263 ins dont les arbustes sèchent, vers une espèce de grande villa ou palais baroque assez décrépit, un décor en pierre brune peu
264 tte banque à la façade violette, or et bleue, aux grandes lignes verticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange, si l’on so
265 lles d’un ancien couvent. Nous pénétrons dans une grande salle vivement éclairée. Murs chaulés, et de nouveau de hautes voûtes
266 et intéressé, ce geste s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit sacrifice.) … feuilletons un peu ma Hongrie. vii Les m
267 ple, ce qu’il faudrait essayer d’obtenir : que la grande majorité des gens ne deviennent pas enragés dès qu’ils perçoivent de
268 du Nyugât (l’Occident), revue fondée par ces deux grands poètes : André Ady et Michel Babits. Ady, le sombre et pathétique, es
269 t ; saisir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands cris ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours pl
270 rs et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à tourbillonner sur place. xiv L’amour
271 me compose pas de morceaux choisis11. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay
272 e morceaux choisis11. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ce
273 ssés, des juifs, des paysans, des communistes, de grands nobles, et des Tziganes. D’ailleurs, le bourgeois supporterait diffic
274 terrasses de Debrecen. Debrecen est une sorte de grande ville indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobá
275 modernes, de statues, de pylônes plantés dans un grand désordre de piétons et de chars à bœufs parmi les trams. Les habitant
276 ce : or le rêve de l’enfant, c’est de devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est auss
277 prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie. En sorta
278 ociété13 de ceux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être fa
279 dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard,
280 noires aux palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre. Quelle autre rencontre espérer — maintenant ?) x
98 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
281 e folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande …14 » Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce piano dont i
282 que, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le
283 eau et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu. Les joies
284 Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait de
285 des révérences…   La rumeur et le cliquetis d’une grande terrasse de café au bord du Neckar, sous les marronniers. À quatre he
286 même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable
287 ine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour, tout juste
99 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
288 disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables, plein de p
289 s, secrète sous un voile de brume bleue, dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui
290 réelles, aux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux. Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu
291 s de voix fausses mais aériennes, des chansons du Grand Duché de Bade qui sont ce que je connais de plus indiciblement nostal
292 ’éloigne. La nuit est chaude sur les collines. Un grand verre de bière à l’auberge déserte, ma pipe et mon chien qui bougonne
293 iller le chien. Un chaud soleil pénétrait dans la grande maison fraîche. Maintenant la journée commence, avec les pas de la se
294 souveraine, — elle seule domine l’amour. Les plus grands spectacles naturels sont des spectacles de lenteur ou d’immobilité da
295 it ceci d’étrange que la matière à certaines très grandes vitesses commence de se spiritualiser. À la vitesse suprême, elle s’é
296 rêt. Mais cette fois c’est une fée qui monte, une grande jeune fille nette aux yeux bleu-vert, au teint de princesse d’Anderse
297 enait au bûcher. Alors vinrent d’un seul vol onze grands cygnes blancs. Ils se posèrent autour d’elle et battirent de leurs gr
298 s se posèrent autour d’elle et battirent de leurs grandes ailes. Et le peuple effrayé recula. » Mais la princesse jette sur eux
100 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
299 parmi les blés violents ; le ciel paraissait plus grand que la terre. Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant
300 ssage à la chaussée impériale dont brillaient les grandes portées blanches sur les ondulations sablonneuses de la plaine. Des p
301 bientôt un vaste portail, aux piles couronnées de grands cerfs de bronze. La piste se fait plane, la forêt s’ordonne. Échappée
302 eures, tout le monde se réunit en silence dans la grande salle du château. Une douzaine de domestiques, homme et femmes, pénèt
303 e à deux battants et le comte entre le premier, à grands pas, suivi par toute la famille et par les hôtes qui se précipitent p
304 peu de bière, mais surtout du lait froid dans de grands verres : il n’est pas de boisson plus rafraîchissante, ni qui se mari
305 au labeur des journées. Nous voici délivrés de la grande bourgeoisie, de ces gens qui croient devoir, ou se devoir. De ces gen
306 res Tharaud dénonçaient récemment encore, dans un grand quotidien de Paris, ces junkers qui, d’après eux, constituent la frac
307 lez donc voir un peu dans les cryptes secrètes du grand capitalisme. Satan lui-même y donne ses directives. Et regardez les t
308 e sont très irrégulièrement fertiles ; seules les grandes entreprises « tiennent le coup » lors d’une inondation ou d’une séche
309 rxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Frédéric par les méthodes de Lénine… Race de colonisateurs, dominant