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uis de l’Europe, c’est-à-dire avec une mission de
grand-garde
au cœur de notre continent, à la fois autonome à l’égard de toute pui
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l’origine de la Confédération. Celle-ci reste une
grand-garde
montée perpétuellement autour du cœur physique du continent, mais aus
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querelles entre les voisins, tout de même qu’une
grand-garde
, en toute armée, a l’ordre de ne se laisser détourner sous aucun prét
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ue sur le point qu’elle protège. Cette mission de
grand-garde
au cœur même de l’Europe — d’abord physique, puis symbolique — est an
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conditions qui définissent la neutralité suisse :
grand-garde
montée autour d’un principe universel, et sauvegarde d’une alliance e
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ayant reçu ses premières libertés pour assurer la
grand-garde
du Gothard, elle a seule conservé jusqu’à nos jours le principe de l’
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s, c’est à cause de leur position particulière de
grand-garde
du col du Gothard ; et c’est l’empereur qui leur accorde ces franchis
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concret de leur mission commune : ils en sont la
grand-garde
pour l’Empire, contre les entreprises des féodaux. Et, d’autre part,
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ayant reçu ses premières libertés pour assurer la
grand-garde
du Gothard, elle a seule conservé jusqu’à nos jours le principe de l’
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lle est née des communes rurales qui formaient la
grand-garde
du col. Et ce sont les greffiers des villes lombardes, traversant le