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tre une Amérique affolée de vitesse, édifiant ses
gratte-ciel
comme des tours de Babel, et une Asie immobile dans sa méditation éte
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t blanc, flamboyantes au soleil. Les vingt-quatre
gratte-ciel
de la cité, au centre, s’espacent autour d’un aérodrome-gare circulai
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s un jeu d’échec serré, mais sur la corniche d’un
gratte-ciel
, d’où se met à descendre un petit bateau de papier, sur fond de boule
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es traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des
gratte-ciel
se met à luire sous la lune, au-dessus des premiers nuages. Une grand
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aissance flamande, un hôtel du xviiie siècle, un
gratte-ciel
et des entrepôts de marchandises venues des Indes. Cette même rue se
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ers multicolores descendait lentement du haut des
gratte-ciel
, dansant à travers les faisceaux des projecteurs de cinéma. De quelqu
7
’avait dit que New York est une île en forme d’un
gratte-ciel
couché. C’est la ville la plus simple du monde. Douze avenues parallè
8
uand le soleil couchant flambait les hauteurs des
gratte-ciel
, de cette couleur orangée aérienne qu’on voit aux crêtes des parois r
9
nt capables de supporter le formidable poids d’un
gratte-ciel
de cent étages. Et les blocs erratiques, débités en tranches, polis e
10
e. On ne pouvait plus rien ajouter aux plus hauts
gratte-ciel
de New York, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les
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répliques modernes. (Je ne fais pas allusion aux
gratte-ciel
, ces beaux joujoux inoffensifs, souvent grandioses et toujours un peu
12
us entendus lors de la construction de ce premier
gratte-ciel
, c’est que l’entreprise était trop vaste, simplement. En effet, pour
13
xorable joie entre les verticalités argentées des
gratte-ciel
. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la
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répliques modernes. (Je ne fais pas allusion aux
gratte-ciel
, ces beaux joujoux inoffensifs, souvent grandioses et toujours un peu
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us entendus lors de la construction de ce premier
gratte-ciel
, c’est que l’entreprise était trop vaste, simplement. En effet, pour
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xorable joie entre les verticalités argentées des
gratte-ciel
. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la
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répliques modernes. (Je ne fais pas allusion aux
gratte-ciel
, ces beaux joujoux inoffensifs, souvent grandioses et toujours un peu
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us entendus lors de la construction de ce premier
gratte-ciel
, c’est que l’entreprise était trop vaste, simplement. En effet, pour
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xorable joie entre les verticalités argentées des
gratte-ciel
. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la
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rien ne sera suffisant. New York a les plus hauts
gratte-ciel
du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier, promené pendant une heure da
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m’en avaient appris à l’avance. C’était cela, les
gratte-ciel
et Broadway, les grandes plaines couvertes d’usines, les villages aux
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et des cités, et des usines colossales, puis des
gratte-ciel
à cent étages. « Le ciel est la limite », disait alors leur dicton fa
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que les maisons bourgeoises en France. Quant aux
gratte-ciel
, l’ère en est bien passée. Sauf à New York, ils ne sont pas rentables
24
e, à la voir la première et de si près, avant les
gratte-ciel
, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger
25
e pauvres petites églises tout écrasées entre des
gratte-ciel
triomphants. On ne m’avait pas dit que ces églises, d’ailleurs immens
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et fréquentées par la moitié des habitants de ces
gratte-ciel
, qui ne voient d’ailleurs aucun inconvénient à ce qu’un lieu de culte
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es traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des
gratte-ciel
se met à luire sous la lune, au-dessus des premiers nuages. Une grand
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m’avait dit que New York est une île en forme de
gratte-ciel
couché. C’est la ville la plus simple du monde. Douze avenues parallè
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uand le soleil couchant flambait les hauteurs des
gratte-ciel
, de cette couleur orangée aérienne qu’on voit aux crêtes des parois r
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nt capables de supporter le formidable poids d’un
gratte-ciel
de cent étages. Et les blocs erratiques, débités en tranches, polis e
31
es plaines d’alluvions ou dans les marécages, les
gratte-ciel
déjà, me dit-on, menacent de suivre l’inquiétant exemple de la célèbr
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es traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des
gratte-ciel
se met à luire sous la lune, au-dessus des premiers nuages. Une grand
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es frénétiques. New York possède aussi deux-cents
gratte-ciel
pour les bureaux et quelques belles avenues de résidences pour les di
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e. On ne pouvait plus rien ajouter aux plus hauts
gratte-ciel
de New York, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les
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aissance flamande, un hôtel du xviiie siècle, un
gratte-ciel
et des entrepôts de marchandises venues des Indes. Cette même rue se
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e, à la voir la première et de si près, avant les
gratte-ciel
, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger
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m’avait dit que New York est une île en forme de
gratte-ciel
couché. C’est la ville la plus simple du monde. Douze avenues parallè
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uand le soleil couchant flambait les hauteurs des
gratte-ciel
, de cette couleur orangée, aérienne qu’on voit aux crêtes des parois
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nt capables de supporter le formidable poids d’un
gratte-ciel
de cent étages. Et les blocs erratiques, débités en tranches, polis e
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es plaines d’alluvions ou dans les marécages, les
gratte-ciel
, déjà, me dit-on, menacent de suivre l’inquiétant exemple de la célèb
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terai : ce n’est pas le temps de bâtir. Déjà, vos
gratte-ciel
se vident au-dessus du cinquantième étage, comme un cerveau que le sa
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rt électrique sur un ciel noir, se dressaient les
gratte-ciel
livides. À ma gauche, les caïmans se sont mis à produire un bruit que
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Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul
gratte-ciel
, de vingt étages, mais il fait le profil de la cité, toute blanche, m
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violet… Minuit. Les machines ronronnent. Le petit
gratte-ciel
du Retiro va disparaître. Nous montons vers l’hiver américain. 7 n
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es traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des
gratte-ciel
se met à luire sous la lune, au-dessus des premiers nuages. Une grand
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es frénétiques. New York possède aussi deux-cents
gratte-ciel
pour les bureaux, et quelques belles avenues de résidences pour les d
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tre eux imagine de creuser un grand puits sous le
gratte-ciel
nommé Empire State qui a 400 mètres d’altitude et cent étages. On le
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tre eux imagine de creuser un grand puits sous le
gratte-ciel
nommé Empire State, qui a quatre-cents mètres d’altitude et cent étag
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aissance flamande, un hôtel du xviiie siècle, un
gratte-ciel
et des entrepôts de marchandises venues des Indes. Cette même rue se
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e, à la voir la première et de si près, avant les
gratte-ciel
, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger
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m’avait dit que New York est une île en forme de
gratte-ciel
couché. C’est la ville la plus simple du monde. Douze avenues parallè
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uand le soleil couchant flambait les hauteurs des
gratte-ciel
de cette couleur orangée aérienne qu’on voit aux crêtes des parois ro
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nt capables de supporter le formidable poids d’un
gratte-ciel
de cent étages. Et les blocs erratiques, débités en tranches, polis e
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es plaines d’alluvions ou dans les marécages, les
gratte-ciel
, déjà, me dit-on, menacent de suivre l’inquiétant exemple de la tour
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terai : ce n’est pas le temps de bâtir. Déjà, vos
gratte-ciel
se vident au-dessus du cinquantième étage, comme un cerveau que le sa
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rt électrique sur un ciel noir, se dressaient les
gratte-ciel
livides. À ma gauche, les caïmans se sont mis à produire un bruit que
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Buenos Aires, début de septembre 1941 Un seul
gratte-ciel
, de vingt étages, mais il fait le profil de la cité, toute blanche, m
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tueuse… Minuit. Les machines ronronnent. Le petit
gratte-ciel
du Retiro va disparaître. Un dernier orage rougeoie dans la direction
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es traînent, les ponts s’éteignent, le sommet des
gratte-ciel
se met à luire sous la lune, au-dessus des premiers nuages. Une grand
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es frénétiques. New York possède aussi deux-cents
gratte-ciel
pour les bureaux, et quelques belles avenues de résidences pour les d
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es frénétiques. New York possède aussi deux-cents
gratte-ciel
pour les bureaux, et quelques belles avenues de résidences pour les d
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rien ne sera suffisant. New York a les plus hauts
gratte-ciel
du monde, c’est vrai. Mais Le Corbusier, promené pendant une heure da
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m’en avaient appris à l’avance. C’était cela, les
gratte-ciel
et Broadway, les grandes plaines couvertes d’usines, les villages, au
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et des cités, et des usines colossales, puis des
gratte-ciel
à cent étages. « Le ciel est la limite », disait alors leur dicton fa
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ers multicolores descendait lentement du haut des
gratte-ciel
, dansant à travers les faisceaux des projecteurs de cinéma. De quelqu
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e pauvres petites églises tout écrasées entre des
gratte-ciel
triomphants. On ne m’avait pas dit que ces églises, d’ailleurs immens
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et fréquentées par la moitié des habitants de ces
gratte-ciel
, qui ne voient d’ailleurs aucun inconvénient à ce qu’un lieu de culte
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que les maisons bourgeoises en France. Quant aux
gratte-ciel
, l’ère en est bien passée. Sauf à New York, ils ne sont pas rentables
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e. On ne pouvait plus rien ajouter aux plus hauts
gratte-ciel
de New York, à ces grandiloquents témoins de la Crise de 1929, où les
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nt. Calvin et le puritanisme, d’un côté, plus les
gratte-ciel
, le système de Taylor-Bedault à tous les degrés, la cellophane et la
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nt. Calvin et le puritanisme, d’un côté, plus les
gratte-ciel
, le système Taylor-Bedaux à tous les degrés, la cellophane et le zipp
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meilleur de l’autre, et Pascal aux digests ou les
gratte-ciel
à nos pittoresques taudis ; parlons en égaux différents. Alors, entre
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meilleur de l’autre, et Pascal aux digests ou les
gratte-ciel
à nos pittoresques taudis ; parlons en égaux différents. Alors, entre
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x gothique luxueux, dominées de très haut par les
gratte-ciel
; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château. Plaines et villes im
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x gothique luxueux, dominées de très haut par les
gratte-ciel
; pas un seul pèlerinage et pas un vrai château. Plaines et villes im
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a-t-on, mais qui me paraît révélateur au pays des
gratte-ciel
, on persiste à construire des églises en faux gothique et même d’énor
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ar des pans de ciel abstrait entre les parois des
gratte-ciel
, un coin de l’East River canalisée, entre deux ponts, et quelques mou
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ence notable ou vraiment caractéristique entre un
gratte-ciel
de San Francisco, de Düsseldorf, de Tokyo ou de Stockholm, de Buenos
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ile homme ! De la fenêtre du vingtième étage d’un
gratte-ciel
, il tend son livre à ceux qui tombent du quarantième en leur criant :
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ile homme ! De la fenêtre du vingtième étage d’un
gratte-ciel
, il tend son livre à ceux qui tombent du quarantième en leur criant :
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rchait tête levée, regardant les nuages entre les
gratte-ciel
. Il s’arrêta et me dit, après un silence : « Et pourquoi ne ferait-on
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s coulées de béton solidifiées, ni même raser les
gratte-ciel
— un seul a-t-il jamais été détruit ? — face à l’impasse définitive o
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abricants d’autos, constructeurs d’autoroutes, de
gratte-ciel
, de centrales nucléaires, ne parlent que de la « nécessité croissante
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terre. On imaginait des puits gigantesques où les
gratte-ciel
s’engloutiraient comme des cabines d’ascenseurs. Au début des années
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re, jusqu’ici). Non seulement les machines et les
gratte-ciel
mais les paysages, les autoroutes qui arrosent de plomb, et la destru