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uit parisien qui, comme tout ce qui est parisien,
hait
Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à di
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t pas des êtres, mais leurs abstractions que nous
haïssions
. Notre haine de certaine morale ne venait-elle pas de ce qu’en son no
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us amère encore, saurai-je un jour te désirer, te
haïr
… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) k. « Dés ou la c
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ue et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui
haïssent
la religion parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur sale cara
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Ils me voient dans la nudité du rêve, oh ! je les
hais
de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremble… Comtesse Adéla
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Ils me voient dans la nudité du rêve, oh ! je les
hais
de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremble… Comtesse Adéla
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ssesse, « humilité » ; la soumission à ceux qu’on
hait
, « obéissance » (c’est-à-dire l’obéissance à quelqu’un dont ils disen
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x points fondamentaux : ils croient à l’argent et
haïssent
celui qui croit en Dieu. Voilà la seule opposition réelle, la seule q
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x points fondamentaux : ils croient à l’argent et
haïssent
celui qui croit en Dieu. Voilà la seule opposition réelle, la seule q
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as le bien que j’aime, mais je fais le mal que je
hais
. » C’est pourquoi, lorsque Paul critique la vie des chrétiens de son
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s’amuse, il s’effraie de ses personnages, il les
hait
furieusement, il les approche avec méfiance et tout d’un coup les pou
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esse, dans ce temps où les partisans ont l’air de
haïr
davantage la cause adverse qu’ils n’aiment la leur.) Quelle est l’att
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provinciaux ignorent obstinément, peut-être même
haïssent
la couleur verte, le soleil, la nature, la propreté. Ils aiment le no
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du « peuple ». Par contre, il est très facile de
haïr
et de condamner un certain ordre de choses qui nous vexe et dont nous
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du « peuple ». Par contre, il est très facile de
haïr
et de condamner un certain ordre de choses qui nous vexe et dont nous
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provinciaux ignorent obstinément, peut-être même
haïssent
la couleur verte, le soleil, la nature, la propreté. Ils aiment le no
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ère, fatigue, laideurs partout, toutes raisons de
haïr
et aucune d’admirer. Au sortir de la gare Montparnasse, ces bouffées
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ayant tué en lui toute autre vanité que celle de
haïr
le temps — c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard peut enfin parle
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eci dit, il nous faut agir. Or agir, ce n’est pas
haïr
. Je ne veux, sous aucun prétexte pieux, exciter de la haine contre ce
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le assurée par l’État prolétarien, celui que vous
haïssez
réalise votre rêve, et plus habilement que Staline : loin de vous fus
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nègres blancs ! Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
22
l faut inventer un amour qui permette au moins de
haïr
tout ce qui passe, tout ce qui cède, toute l’impudeur et la lourdeur
23
ut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le
hais
s’il me force : et quand j’aime, je veux Que de ma volonté dépendent
24
er à l’aimer que quand il lui a donné sujet de le
haïr
. L’aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psycho
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sente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
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ut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le
hais
s’il me force : et quand j’aime, je veux Que de ma volonté dépendent
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er à l’aimer que quand il lui a donné sujet de le
haïr
. » L’aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psych
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ut point nourrir d’amour qui ne nous cède : Je le
hais
s’il me force : et quand j’aime, je veux Que de ma volonté dépendent
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er à l’aimer que quand il lui a donné sujet de le
haïr
. » L’aveu est complet cette fois-ci. Mais dans le plan purement psych
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. Alors on verrait le réel, alors on cesserait de
haïr
, ou d’être déçu par l’amour, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glisse
31
nous n’aurions pas de haine ni d’amertume : on ne
hait
pas les catastrophes, les incendies et les tremblements de terre. Not
32
abuser. Ainsi l’Europe, en d’autres temps, avait
haï
les sans-culottes avec passion, quand ils n’étaient encore qu’une tro
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sente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
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sente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
35
is « passées ». Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement et de toute sa nature la foi chrétienne, tournée vers le
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e « l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
37
e va-t-il pas souffrir, et peut-être bientôt vous
haïr
? Alors vous l’accuserez d’une injustice dont il n’est pas plus respo
38
ors il ne voit plus qu’il aime peut-être comme on
hait
, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise, que ses dons sont autan
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« l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
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e va-t-il pas souffrir, et peut-être bientôt vous
haïr
? Alors vous l’accuserez d’une injustice dont il n’est pas plus respo
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ors il ne voit plus qu’il aime peut-être comme on
hait
, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise, que ses dons sont autan
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e « l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
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e va-t-il pas souffrir, et peut-être bientôt vous
haïr
? Alors vous l’accuserez d’une injustice dont il n’est pas plus respo
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ors il ne voit plus qu’il aime peut-être comme on
hait
, que sa tendresse avide tyrannise ou méprise, que ses dons sont autan
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Alors, on verrait le réel, alors on cesserait de
haïr
, ou d’être déçu par l’amour, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glisse
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se connaissent distincts, paraît bien être de se
haïr
. L’office des élites est au contraire de se comprendre en tant que di
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t tué en lui toute autre vanité que celle même de
haïr
le temps — c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard peut enfin parle
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. Alors on verrait le réel, alors on cesserait de
haïr
, ou d’être déçu par l’amour, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glisse
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nous n’aurions pas de haine ni d’amertume : on ne
hait
pas les catastrophes, les incendies et les tremblements de terre. Not
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abuser. Ainsi l’Europe, en d’autres temps, avait
haï
les sans-culottes avec passion, quand ils n’étaient encore qu’une tro
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Ils me voient dans la nudité du rêve, oh ! je les
hais
de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremble… Comtesse Adéla
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du « peuple ». Par contre, il est très facile de
haïr
et de condamner un certain ordre de choses qui nous vexe et dont nous
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provinciaux ignorent obstinément, peut-être même
haïssent
la couleur verte, le soleil, la nature, la propreté. Ils aiment le no
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ère, fatigue, laideurs partout, toutes raisons de
haïr
et aucune d’admirer. Au sortir de la gare Montparnasse, ces bouffées
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le assurée par l’État prolétarien, celui que vous
haïssez
réalise votre rêve, et plus habilement que Staline : loin de vous fus
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nègres blancs ! Qui ne voit qu’une telle religion
hait
mortellement la foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur éter
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. Alors on verrait le réel, alors on cesserait de
haïr
, ou d’être déçu par l’amour, ou de s’inquiéter des rumeurs qui glisse
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nous n’aurions pas de haine ni d’amertume : on ne
hait
pas les catastrophes, les incendies et les tremblements de terre. Not
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sion : « Ainsi l’Europe, en d’autres temps, avait
haï
les sans-culottes avec passion, quand ils n’étaient encore qu’une tro
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lire aux pages 219-220 : « Les autres, écrit-il,
haïssent
tous quelque chose. Et ils ont tous quelque chose qu’ils aiment plus
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l faut inventer un amour qui permette au moins de
haïr
tout ce qui passe, tout ce qui cède, toute l’impudeur et la lourdeur
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dénoncé par les voisins ; le droit d’aimer et de
haïr
, le droit d’épouser qui l’on veut… Il n’est pas un seul de ces droit
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dénoncé par les voisins ; le droit d’aimer et de
haïr
, le droit d’épouser qui l’on veut… Il n’est pas un seul de ces droit
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qu’il accepte trop du mobilier d’aujourd’hui. Je
hais
les meubles. » Qu’on ne voie pas là une dérobade devant le grand choi
65
ns l’abaissement et l’humiliation, homme méconnu,
haï
, détesté, insulté, outragé, bafoué ; c’est un homme qui est flagellé,
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formation, et surtout pour la France, que Schiner
haïssait
. Cet État se fût mêlé à toutes les luttes pour l’hégémonie européenne
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par une force extérieure qu’ils peuvent arriver à
haïr
, ils ne s’aiment pas vraiment ! J’aimerais que l’amour fût moins fata
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c m’intéresseraient-ils ? Vous aimez seulement me
haïr
. Cherchez ailleurs que dans mes dons les moyens d’assouvir votre hain
69
e Kassner92, l’oncle Hammond Sterne, de Bath, qui
haïssait
les boutons et n’admettait au monde que les boucles : Mon oncle s’ag
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férentes, ayant appris par cœur les raisons de se
haïr
dans leurs manuels d’histoire primaires et secondaires, s’imaginent q
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des, nos refus bien tranchés, nos raisons de nous
haïr
et de nous craindre ? Quand Khrouchtchev réitère que ses positions id
72
our fasciné par le désir de ce qu’il aime peut-il
haïr
vraiment ce qu’il lui sacrifie ? Le masochisme n’est-il pas le moment
73
porel à la vocation de l’amour. Mais celui qui se
hait
de cette manière ne peut pas aimer le prochain : il ne peut voir en l
74
pas sans raison : « Il faut craindre celui qui se
hait
lui-même, car nous serons les victimes de sa colère et de sa vengeanc
75
: La nouvelle passion. — Pourquoi craignons et
haïssons
-nous la possibilité d’un retour à la barbarie ? Serait-ce peut-être p
76
l s’exalte et les nie — ou bien il renonce et les
hait
. Bientôt aimanté par le sexe, il y prend une nouvelle énergie, ou des
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ns l’abaissement et l’humiliation, homme méconnu,
haï
, détesté, insulté, outragé, bafoué ; c’est un homme qui est flagellé,
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l faut inventer un amour qui permette au moins de
haïr
tout ce qui passe, tout ce qui cède, toute l’impudeur et la lourdeur
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La nouvelle passion. — Pourquoi craignons-nous et
haïssons
-nous la possibilité d’un retour à la barbarie ? Serait-ce peut-être p
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l s’exalte et les nie — ou bien il renonce et les
hait
. Bientôt aimanté par le sexe, il y prend une nouvelle énergie, ou des
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e Kassner93, l’oncle Hammond Sterne, de Bath, qui
haïssait
les boutons et n’admettait au monde que les boucles : Mon oncle s’ag
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our fasciné par le désir de ce qu’il aime peut-il
haïr
vraiment ce qu’il lui sacrifie ? Le masochisme n’est-il pas le moment
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porel à la vocation de l’amour. Mais celui qui se
hait
de cette manière ne peut pas aimer le prochain : il ne peut voir en l
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pas sans raison : « Il faut craindre celui qui se
hait
lui-même, car nous serons les victimes de sa colère et de sa vengeanc
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5). Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui
hait
sa vie dans ce monde la sauvera pour la vie éternelle (Jean, XII, 25)
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crainte. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il
haïsse
son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’i
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s qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu
haïras
ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien
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Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous
haïssent
et priez pour ceux qui vous maltraitent, afin que vous soyez fils de
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XII, 46-50). Si quelqu’un vient à moi et s’il ne
hait
pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs,
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t le contraire qui arrive. LIX. — Ainsi l’Anglais
hait
le Français uniquement parce qu’il est Français. Le Breton hait l’Éco
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is uniquement parce qu’il est Français. Le Breton
hait
l’Écossais simplement parce qu’il est Écossais. L’Allemand ne s’enten
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’abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas
haïr
les ennemis et ne pas mépriser les malheureux.284 Ne jamais admire
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vent. Et c’est dans le décor de Manhattan (qu’il
haïssait
), granit poli, brique enfumée, verre et ciment, que nous nous sommes
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je ne dis pas qu’ils sont tous les mêmes. Ils se
haïssent
, non sans quelques raisons, mais cela ne compte pas. Les structures q
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ateurs, conditionnés pendant deux heures, vont me
haïr
comme un seul homme. Et en effet, je n’ai pas fini ma première phrase
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e humaine ») que les colonisés auraient raison de
haïr
. Aujourd’hui, Sartre signe des manifestes contre l’élection au suffra
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ent d’être ensemble, de marcher, de chanter et de
haïr
ensemble, a fait basculer dans l’absurde des dizaines de millions de
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x, mais cela n’a jamais duré plus que le temps de
haïr
ensemble des ennemis désignés officiellement, et dont on ne connaît q
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veut la vie, et c’est pourquoi, l’État-nation la
hait
, lui qui n’est fait que pour la guerre. 158. Cf. Henri Schwamm, «
100
re toute guerre impossible, vous allez bientôt me
haïr
. Je sais trop bien que l’un ou l’autre, hors de soi, finira par crier
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je ne dis pas qu’ils sont tous les mêmes. Ils se
haïssent
non sans quelques raisons, mais cela ne compte pas « objectivement ».
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politiques de conquête du passé ou du présent. Je
hais
l’impérialisme sous toutes ses formes et je me méfie fondamentalement
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que c’eût été son triomphe majeur ? Se garder de
haïr
le diable. — La plus grave, peut-être, des critiques que je me fais,
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condamnais sans rémission, mais surtout que je le
haïssais
comme un bourgeois hait l’anarchiste, ou un communiste le bourgeois,
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ais surtout que je le haïssais comme un bourgeois
hait
l’anarchiste, ou un communiste le bourgeois, l’un étant le cauchemar
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que nous peint la littérature depuis Milton. Mais
haïr
est sentimental, par suite inadéquat à la situation qu’il a créée et
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voir. Non moins futile que de se fouetter pour le
haïr
serait de condamner ce diable sans lequel nous n’irions pas loin. Car