1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 issons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîmes le procè
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 vivre pleinement. En priant, je m’arrête parfois, heureux  : « J’ai donc la foi ? » Mais c’est encore une question… Je crois qu’
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
3 ur fade de fleuve, un sommeil de plante vaguement heureuse d’être pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes si près de choir
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
4 par dedans… comment bien dire ? inquiet ? aride ? heureux  ? » pour lui, comme pour Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complo
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
5 ralysa. Je venais d’entrevoir l’image d’un couple heureux et banal, votre sourire répondant au mien, comme on voit au dénouemen
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
6 -même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est heureux . Nous manquons d’entraînement dans le domaine du merveilleux moderne.
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 Comment aurions-nous accepté le sort communément heureux de nos contemporains qui ont puisé dans Auguste Comte cette tranquill
8 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
8 rtout à ses bas-reliefs du BIT où se manifeste un heureux équilibre entre le réalisme imposé par les sujets et un style qui sai
9 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
9 ental que cruel. « J’ai la beauté facile et c’est heureux . » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré qu’on ne
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
10 d sympathique. Et puis, tout de même, on est bien heureux de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à c
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
11 plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement heureux . Le lendemain était le premier jour du printemps. Les rues riaient. L
12 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
12 e lier des valeurs morales aux cours de bourse. «  Heureux quoique pauvre » comme ils disent dans leurs manuels scolaires. Les v
13 m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pas heureux . Je sais très bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis plein
13 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
14 fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre
14 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
15 e que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ravissante
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
16 soleil. Des formes purifiées, un relief net, une heureuse alliance de charme et de rigueur, de moelleux et de précision… À la d
16 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
17 Son espagnolisme et son germanisme révèlent ici d’ heureuses complicités sentimentales. Ce qui gêne pourtant, en plusieurs endroit
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
18 aît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heureux . Rarement la forme authentique de Ramuz atteignit une autorité compar
18 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
19 ster qu’« une seule chose est nécessaire ». Et qu’ heureux sont les pauvres en esprit. ⁂ Notre but n’est pas d’imposer des idées
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
20 e que suscite en moi seul peut-être cette plainte heureuse des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ravissante
20 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
21 u scintille une mer dorée. Tout impose un silence heureux .   Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers la Russi
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 u scintille une mer dorée. Tout impose un silence heureux . Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers la Russie,
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
23 ocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-conscience d’
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
24 es souvenirs. Non qu’ils me parlent tous de jours heureux , mais la mémoire des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme d
24 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
25 notice suivante : « Nous sommes particulièrement heureux de donner ici le témoignage de M. Denis de Rougemont, qui appartient
25 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
26 Mystère dont l’Évangile répète plusieurs fois : «  Heureux celui qui ne s’en scandalise pas. » ⁂ Retrouver cette réalité, c’étai
26 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
27 ue qu’il ait publiée depuis sa conversion. On est heureux de constater qu’elle marque un élargissement en même temps qu’une sim
27 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
28 gèrement pris par toute espèce de sceptiques ou d’ heureux ignorants, — il est le seul. Et l’on n’en peut sortir sans quitter, d
28 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
29 nt-ils au-delà du romantisme allemand — qu’on est heureux pourtant de les voir découvrir, comme l’étymologie de leur pensée ? I
29 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
30 a toujours disant : individu ! Individu ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si
31 notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si je vous entendais confirmer mon point de vue. Réponse. — J
30 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
32 dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité ( heureux les ventres pleins, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est
33 on pas une aventure au hasard ! 65. L’expression Heureux les… dans le Sermon sur la Montagne, opposée à Malheur à vous, ne con
34 de Dieu. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux , mais il s’agit d’obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire.
31 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
35 a toujours disant : individu ! Individu ! Je suis heureux de notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si
36 notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si je vous entendais confirmer mon point de vue. Réponse. — J
32 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
37 dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité ( heureux les ventres pleins, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est
38 on pas une aventure au hasard ! 57. L’expression Heureux les… dans le Sermon sur la Montagne, opposée à Malheur à vous, ne con
39 de Dieu. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux , mais il s’agit d’obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire.
33 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
40 ion d’un « homme nouveau », d’une humanité riche, heureuse , orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique, et comme délivré
34 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
41 de l’art sont également possibles ; les échanges heureux entre l’analyse et les actes, singulièrement probables : pensée merve
35 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
42 ns, ou les liens du métier, ou certains accidents heureux , entre des jeunes bourgeois, des jeunes paysans et ouvriers plus ou m
43 parfois trop furtive, d’autres fois si précise et heureuse , comment ne pas distinguer avec joie la plupart des thèmes humains au
36 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
44 on nomme les « techniciens ». Cette mode, parfois heureuse , repose en fait sur un malentendu. On respecte le technicien et on le
37 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
45 erveilles. Le choix des textes me paraît des plus heureux , la traduction ferme et coulante. La plupart des mystiques que M. Chu
38 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (2 novembre 1935)
46 erveilles. Le choix des textes me paraît des plus heureux , la traduction ferme et coulante. La plupart des mystiques que M. Chu
39 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
47 sir de tout ce que la jouissance me promet d’être heureux , ce qui fait qu’il ne me coûte pas d’en être aussitôt privé ». Et par
40 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
48 aît dans une soirée pure et le baiser d’un couple heureux . Rarement la forme authentique de Ramuz atteignit une autorité compar
41 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
49 ion d’un « homme nouveau », d’une humanité riche, heureuse , orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique, et comme délivré
42 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
50 substituer à la réalité le rêve d’une vie plus «  heureuse  ». C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre,
43 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
51 ici, c’est de persuader aux gens qu’on est moins heureux qu’eux partout ailleurs. L’on n’y peut arriver qu’en empêchant soigne
44 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
52 oulu se hisser au sublime, où le siècle bien trop heureux d’être débarrassé de son contrôle, la laisse poliment dépérir, en att
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
53 ulu se hisser au sublime, où le siècle, bien trop heureux d’être débarrassé de son contrôle, la laisse poliment dépérir. Au myt
46 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
54 e furtif d’une génération littéraire. Nous sommes heureux de lire enfin un manuel où Rimbaud, Sénancour et Stendhal trouvent le
47 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
55 récoce. Ce n’est pas un mal, je pense, si je suis heureux , bien que sans ressources. Mais d’autre part, est-ce que le fait que
56 Mais d’autre part, est-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la fran
48 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
57 sorte de résumé — très peu systématique, et c’est heureux — des positions maîtresses de la Réforme. Quant à la thèse particuliè
49 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
58 ut ma bonne conscience. Au fond, je me sens assez heureux de cette découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me f
59 ble de me faire agir, ou plus exactement, je suis heureux de l’aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plu
50 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
60 de leurs publications que ne marque une invention heureuse et une audace très raisonnable. Ils restaurent depuis quelques années
51 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
61 ous le faites pour son bonheur, car il est plus «  heureux  » que vous. Il faudrait croire fanatiquement à une vérité absolue, qu
62 la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
52 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
63 e : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’ heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occup
53 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
64 t environ la trentaine en 1900 fut une génération heureuse  ; la génération d’après-guerre, en appelant ainsi l’ensemble des homm
65 irconstances. » D’où résulte que les anciens, les heureux , méprisaient l’action politique, — cultivaient la vérité désintéressé
66 udel, de Rolland, de Bergson, qui tous, bien qu’«  heureux  » (selon Benda) ont défendu les thèses que M. Benda attribue à notre
67 efusa de répondre. La génération des anciens, des heureux , des intellectuels riches, c’est M. Benda, et personne d’autre. Et lo
54 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
68 la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
55 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
69 laisse à imaginer les rêves du lecteur allemand, heureux bénéficiaire de ces « cadeaux de Noël ». d. « Lectures dirigées dan
56 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
70 eviendraient plus habiles à s’entendre et à vivre heureux  ? « Changer la vie », criait l’enfant Rimbaud ! Et les intellectuels
57 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
71 e : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’ heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occup
72 x et bu un verre de vin, à la lueur d’une bougie. Heureux de nous retrouver chez nous, dans notre campement au bout du monde. C
73 ous le faites pour son bonheur, car il est plus «  heureux  » que vous. Il faudrait croire fanatiquement à une vérité absolue, qu
74 la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
58 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
75 ut ma bonne conscience. Au fond, je me sens assez heureux de cette découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me f
76 le de me faire agir ; ou plus exactement, je suis heureux de l’aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plu
77 récoce. Ce n’est pas un mal, je pense, si je suis heureux , bien que sans ressources ? Mais d’autre part, est-ce que le fait que
78 Mais d’autre part, est-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la fran
79 ns étant remplies, les bourgeois ne sont pas plus heureux que les ouvriers. Et pourquoi je suis beaucoup plus heureux qu’un bou
80 e les ouvriers. Et pourquoi je suis beaucoup plus heureux qu’un bourgeois, avec ma pompe à eau et ma lampe à pétrole. 21 mar
59 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
81 trottoirs immenses, des enfants jouent pieds nus, heureux . Les arbres du boulevard sont encore verts, ici ; il y a de l’espace.
82 e, tout ce petit monde me paraît libre et presque heureux . Soir villageois, ciel de province, jeux d’enfants et chansons, accor
83 isfaits. Qu’est-ce que cela fait s’ils sont enfin heureux , délivrés des maux dégradants, de la misère et du taudis ? Je réponds
60 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
84 on destin, après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de pouvoir donner ci-après un développement qui n’avait pas sa place
61 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
85 ais j’avoue que cet article de Parisien est moins heureux que celui de la Romorantine. M. Porché estime que dans le Journal «
62 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
86 la note suivante de la rédaction : « Nous sommes heureux de compter, parmi les amis et collaborateurs de la Vie protestante, M
63 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
87 qui estimait que la religion devait être un amour heureux , un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
88 dans une perspective ouverte et dans l’attente — heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
89 utiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux  »). Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
90 traire, dont ils s’engagent à assumer les suites, heureuses ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
91 i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage heureux selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
92 conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
93 t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux . Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au nom de ce
64 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
94 e répondais à mon ami : — À chacun selon sa faim. Heureux ceux qui ont une grande faim, c’est à cause d’eux qu’il y a de grande
65 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
95 ille avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel d’autres temps. Pauvre Allemagne, gauche et raidie da
66 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
96 dre, mais non pas de comprendre (et c’est souvent heureux ) ; où l’État devient le seul représentant du bien commun, mais ne se
67 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
97 nent de publier Les Cahiers protestants . Je suis heureux de l’occasion qui m’est offerte de préciser ici les résultats de mon
68 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
98 ocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un rêve heureux où l’on circule avec aisance, gardant seulement l’arrière-conscience
69 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
99 ective. Voilà pourquoi des millions d’hommes sont heureux d’être « mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et dictature ?
70 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
100 es, d’où naît-il, dans quel souvenir d’une patrie heureuse et perdue ? On aura bientôt fait de répondre en alléguant notre doubl
71 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
101 es ces tentatives constituent, pour reprendre une heureuse expression de l’auteur, autant « d’appels plastiques à l’avenir ». Un
72 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
102 à Honegger. En trois mois, tout fut terminé. Mois heureux , où le temps s’écoulait au rythme même de l’œuvre en marche. L’accord
73 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
103 gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
104 Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus heureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
105 eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
106 ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’ heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
107 n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour heureux n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
74 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
108 nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour heureux — malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
109 istorique Paganisme Union mystique (amour divin heureux ). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
110 d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux .) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication d
111 dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour heureux , comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
75 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
112 c l’intensité de la passion et non son apaisement heureux . Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
113 t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux . On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
114 xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heureux que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
115 e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance heureuse , c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
76 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
116 rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui heureux ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
117 bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus heureux — en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré !
118 de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus heureuse . C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
119 guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe heureux , dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
120 sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’ heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
121 s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme heureux d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
122 aite pour les passions sent d’abord que cette vie heureuse (le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
123 stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
77 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
124 st un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme165 qui avez combattu et tué tant d’hommes e
125 ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
126 t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse , immorale et très pacifique172 qu’allaient se jeter les troupes franç
78 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
127 qui estimait que la religion devait être un amour heureux , un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
128 dans une perspective ouverte et dans l’attente —  heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
129 utiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux  ».) Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
130 traire, dont ils s’engagent à assumer les suites, heureuses ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
131 i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage heureux selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
132 conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
133 t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux . Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
79 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
134 gement de la reine Éléonore : Demande. Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une aut
80 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
135 ifier cette contradiction affligeante ? Je serais heureux que la question vous ait paru curieuse, ou peut-être grave, ou en tou
81 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
136 Dorothée. —  Parle. Nicolas. —  Ma vie semble heureuse et bénie. Mais au-dessus de moi plane une lourde menace, comme un aig
82 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
137 ène ii. Ulrich. —  Ô frère Claus, quel signe heureux sur la journée nouvelle ! N’est-ce pas un ange qui t’a visité ? Ni
138 un ange qui t’a visité ? Nicolas. —  Un signe heureux et un avertissement ! Quand Dieu nous envoie tel message, cela veut d
139 es, ô frère Claus : c’est la paix. Je t’apporte l’ heureuse nouvelle d’un traité conclu par nos soins avec le roi de France Louis
83 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
140 is le monde angoissé te rappelle ! Nicolas. —  Heureux l’homme qui trouve sa paix dans le désert et la prière ! Haimo. — 
141 a paix dans le désert et la prière ! Haimo. —  Heureux l’homme qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui souffrent !
84 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
142 gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
143 Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus heureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
144 eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
145 ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’ heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
146 n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour heureux n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
85 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
147 nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour heureux — malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
148 istorique Paganisme Union mystique (amour divin heureux ). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
149 d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux .) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication d
150 dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour heureux , comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
86 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
151 c l’intensité de la passion et non son apaisement heureux . Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
152 t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux . On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
153 xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heureux que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
154 e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance heureuse , c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
87 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
155 rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui heureux ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
156 bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus heureux  – en contemplant le ciel qui tourne autour de toi Immortel et paré !
157 de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus heureuse . C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
158 guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe heureux , dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
159 sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’ heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
160 s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme heureux d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
161 aite pour les passions sent d’abord que cette vie heureuse (le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
162 stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
88 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
163 st un thème de rhétorique inépuisable, « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme183, qui avez combattu et tué tant d’hommes
164 ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
165 t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse , immorale et très pacifique190 qu’allaient se jeter les troupes franç
89 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
166 qui estimait que la religion devait être un amour heureux , un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
167 dans une perspective ouverte et dans l’attente —  heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
168 utiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux  ». Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est posé
169 traire, dont ils s’engagent à assumer les suites, heureuses ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
170 i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage heureux selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
171 conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
172 t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux . Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
90 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
173 gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour heureux n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
174 Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus heureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
175 eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
176 ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’ heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
177 n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour heureux n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
91 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
178 nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour heureux — malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
179 istorique Paganisme Union mystique (amour divin heureux ). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
180 d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heureux .) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication
181 dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour heureux , comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
92 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
182 c l’intensité de la passion et non son apaisement heureux . Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
183 t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux . On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
184 xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus heureux que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
185 e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance heureuse , c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
93 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
186 rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui heureux ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
187 bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus heureux en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré ! S’
188 de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus heureuse . C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
189 guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe heureux , dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
190 sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’ heureuse mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
191 s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme heureux d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
192 aite pour les passions sent d’abord que cette vie heureuse (le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
193 stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime heureuse d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
194 st un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantôme170, qui avez combattu et tué tant d’hommes
195 ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
196 t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse , immorale et très pacifique176 qu’allaient se jeter les troupes franç
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
197 qui estimait que la religion devait être un amour heureux , un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
198 dans une perspective ouverte et dans l’attente —  heureuse ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
199 utiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux  ».) Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
200 traire, dont ils s’engagent à assumer les suites, heureuses ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
201 i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage heureux selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
202 conscience de l’amour, mais seulement la sobriété heureuse de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
203 t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux . Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
204 gement de la reine Eléonore : Demande. Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une aut
97 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
205 uis quelques années, nous avons renoncé, et c’est heureux , à regarder notre neutralité comme une chose qui irait de soi, qui au
98 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
206 ue soudain, un « à venir » m’est rendu, un rythme heureux du temps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’attente. D’ici
207  ? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux sans cesse et en tout lieu ! Si tout dépendait d’un avenir assez loin
99 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
208 on collective (l’assemblée debout chante : « Ô qu’ heureux est celui dont la transgression est remise… Mon âme, bénis l’Éternel…
100 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
209 ant à l’avenir. Nous sommes donc particulièrement heureux d’en présenter à nos lecteurs, à titre de spécimen, le dernier chapit