1
issons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies
heureuses
que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîmes le procè
2
vivre pleinement. En priant, je m’arrête parfois,
heureux
: « J’ai donc la foi ? » Mais c’est encore une question… Je crois qu’
3
ur fade de fleuve, un sommeil de plante vaguement
heureuse
d’être pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes si près de choir
4
par dedans… comment bien dire ? inquiet ? aride ?
heureux
? » pour lui, comme pour Barnabooth, il s’agit de « déjouer le complo
5
ralysa. Je venais d’entrevoir l’image d’un couple
heureux
et banal, votre sourire répondant au mien, comme on voit au dénouemen
6
-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’est
heureux
. Nous manquons d’entraînement dans le domaine du merveilleux moderne.
7
Comment aurions-nous accepté le sort communément
heureux
de nos contemporains qui ont puisé dans Auguste Comte cette tranquill
8
rtout à ses bas-reliefs du BIT où se manifeste un
heureux
équilibre entre le réalisme imposé par les sujets et un style qui sai
9
ental que cruel. « J’ai la beauté facile et c’est
heureux
. » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré qu’on ne
10
d sympathique. Et puis, tout de même, on est bien
heureux
de rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à c
11
plus étrangement prosaïque à la fois et bêtement
heureux
. Le lendemain était le premier jour du printemps. Les rues riaient. L
12
e lier des valeurs morales aux cours de bourse. «
Heureux
quoique pauvre » comme ils disent dans leurs manuels scolaires. Les v
13
m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pas
heureux
. Je sais très bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis plein
14
fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre
heureux
sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre
15
e que suscite en moi seul peut-être cette plainte
heureuse
des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ravissante
16
soleil. Des formes purifiées, un relief net, une
heureuse
alliance de charme et de rigueur, de moelleux et de précision… À la d
17
Son espagnolisme et son germanisme révèlent ici d’
heureuses
complicités sentimentales. Ce qui gêne pourtant, en plusieurs endroit
18
aît dans une soirée pure et le baiser d’un couple
heureux
. Rarement la forme authentique de Ramuz atteignit une autorité compar
19
ster qu’« une seule chose est nécessaire ». Et qu’
heureux
sont les pauvres en esprit. ⁂ Notre but n’est pas d’imposer des idées
20
e que suscite en moi seul peut-être cette plainte
heureuse
des violons. Le diable sort des parois, noir et blanc, la ravissante
21
u scintille une mer dorée. Tout impose un silence
heureux
. Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers la Russi
22
u scintille une mer dorée. Tout impose un silence
heureux
. Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers la Russie,
23
ocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un rêve
heureux
où l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-conscience d’
24
es souvenirs. Non qu’ils me parlent tous de jours
heureux
, mais la mémoire des plus amers ou des plus seuls a gardé le charme d
25
notice suivante : « Nous sommes particulièrement
heureux
de donner ici le témoignage de M. Denis de Rougemont, qui appartient
26
Mystère dont l’Évangile répète plusieurs fois : «
Heureux
celui qui ne s’en scandalise pas. » ⁂ Retrouver cette réalité, c’étai
27
ue qu’il ait publiée depuis sa conversion. On est
heureux
de constater qu’elle marque un élargissement en même temps qu’une sim
28
gèrement pris par toute espèce de sceptiques ou d’
heureux
ignorants, — il est le seul. Et l’on n’en peut sortir sans quitter, d
29
nt-ils au-delà du romantisme allemand — qu’on est
heureux
pourtant de les voir découvrir, comme l’étymologie de leur pensée ? I
30
a toujours disant : individu ! Individu ! Je suis
heureux
de notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si
31
notre accord, malgré les mots, et je serais plus
heureux
encore si je vous entendais confirmer mon point de vue. Réponse. — J
32
dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
heureux
les ventres pleins, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est
33
on pas une aventure au hasard ! 65. L’expression
Heureux
les… dans le Sermon sur la Montagne, opposée à Malheur à vous, ne con
34
de Dieu. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être
heureux
, mais il s’agit d’obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire.
35
a toujours disant : individu ! Individu ! Je suis
heureux
de notre accord, malgré les mots, et je serais plus heureux encore si
36
notre accord, malgré les mots, et je serais plus
heureux
encore si je vous entendais confirmer mon point de vue. Réponse. — J
37
dire de précis, sauf à tomber dans la trivialité (
heureux
les ventres pleins, etc.), car chacun sait que l’état de bonheur est
38
on pas une aventure au hasard ! 57. L’expression
Heureux
les… dans le Sermon sur la Montagne, opposée à Malheur à vous, ne con
39
de Dieu. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être
heureux
, mais il s’agit d’obéir à Dieu ; de Lui plaire, non pas de se plaire.
40
ion d’un « homme nouveau », d’une humanité riche,
heureuse
, orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique, et comme délivré
41
de l’art sont également possibles ; les échanges
heureux
entre l’analyse et les actes, singulièrement probables : pensée merve
42
ns, ou les liens du métier, ou certains accidents
heureux
, entre des jeunes bourgeois, des jeunes paysans et ouvriers plus ou m
43
parfois trop furtive, d’autres fois si précise et
heureuse
, comment ne pas distinguer avec joie la plupart des thèmes humains au
44
on nomme les « techniciens ». Cette mode, parfois
heureuse
, repose en fait sur un malentendu. On respecte le technicien et on le
45
erveilles. Le choix des textes me paraît des plus
heureux
, la traduction ferme et coulante. La plupart des mystiques que M. Chu
46
erveilles. Le choix des textes me paraît des plus
heureux
, la traduction ferme et coulante. La plupart des mystiques que M. Chu
47
sir de tout ce que la jouissance me promet d’être
heureux
, ce qui fait qu’il ne me coûte pas d’en être aussitôt privé ». Et par
48
aît dans une soirée pure et le baiser d’un couple
heureux
. Rarement la forme authentique de Ramuz atteignit une autorité compar
49
ion d’un « homme nouveau », d’une humanité riche,
heureuse
, orgueilleuse de sa force, libérée de tout tragique, et comme délivré
50
substituer à la réalité le rêve d’une vie plus «
heureuse
». C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre,
51
ici, c’est de persuader aux gens qu’on est moins
heureux
qu’eux partout ailleurs. L’on n’y peut arriver qu’en empêchant soigne
52
oulu se hisser au sublime, où le siècle bien trop
heureux
d’être débarrassé de son contrôle, la laisse poliment dépérir, en att
53
ulu se hisser au sublime, où le siècle, bien trop
heureux
d’être débarrassé de son contrôle, la laisse poliment dépérir. Au myt
54
e furtif d’une génération littéraire. Nous sommes
heureux
de lire enfin un manuel où Rimbaud, Sénancour et Stendhal trouvent le
55
récoce. Ce n’est pas un mal, je pense, si je suis
heureux
, bien que sans ressources. Mais d’autre part, est-ce que le fait que
56
Mais d’autre part, est-ce que le fait que je suis
heureux
suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la fran
57
sorte de résumé — très peu systématique, et c’est
heureux
— des positions maîtresses de la Réforme. Quant à la thèse particuliè
58
ut ma bonne conscience. Au fond, je me sens assez
heureux
de cette découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me f
59
ble de me faire agir, ou plus exactement, je suis
heureux
de l’aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plu
60
de leurs publications que ne marque une invention
heureuse
et une audace très raisonnable. Ils restaurent depuis quelques années
61
ous le faites pour son bonheur, car il est plus «
heureux
» que vous. Il faudrait croire fanatiquement à une vérité absolue, qu
62
la révélation de secrets qui suffiraient à rendre
heureux
les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
63
e : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’
heureux
étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occup
64
t environ la trentaine en 1900 fut une génération
heureuse
; la génération d’après-guerre, en appelant ainsi l’ensemble des homm
65
irconstances. » D’où résulte que les anciens, les
heureux
, méprisaient l’action politique, — cultivaient la vérité désintéressé
66
udel, de Rolland, de Bergson, qui tous, bien qu’«
heureux
» (selon Benda) ont défendu les thèses que M. Benda attribue à notre
67
efusa de répondre. La génération des anciens, des
heureux
, des intellectuels riches, c’est M. Benda, et personne d’autre. Et lo
68
la révélation de secrets qui suffiraient à rendre
heureux
les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
69
laisse à imaginer les rêves du lecteur allemand,
heureux
bénéficiaire de ces « cadeaux de Noël ». d. « Lectures dirigées dan
70
eviendraient plus habiles à s’entendre et à vivre
heureux
? « Changer la vie », criait l’enfant Rimbaud ! Et les intellectuels
71
e : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’
heureux
étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensées, je les occup
72
x et bu un verre de vin, à la lueur d’une bougie.
Heureux
de nous retrouver chez nous, dans notre campement au bout du monde. C
73
ous le faites pour son bonheur, car il est plus «
heureux
» que vous. Il faudrait croire fanatiquement à une vérité absolue, qu
74
la révélation de secrets qui suffiraient à rendre
heureux
les plus indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais q
75
ut ma bonne conscience. Au fond, je me sens assez
heureux
de cette découverte en moi d’une superstition réelle, capable de me f
76
le de me faire agir ; ou plus exactement, je suis
heureux
de l’aveu que je viens de m’en faire. Comment ne l’ai-je pas fait plu
77
récoce. Ce n’est pas un mal, je pense, si je suis
heureux
, bien que sans ressources ? Mais d’autre part, est-ce que le fait que
78
Mais d’autre part, est-ce que le fait que je suis
heureux
suffit à me nourrir et à me vêtir ? Vous n’avez qu’à regarder la fran
79
ns étant remplies, les bourgeois ne sont pas plus
heureux
que les ouvriers. Et pourquoi je suis beaucoup plus heureux qu’un bou
80
e les ouvriers. Et pourquoi je suis beaucoup plus
heureux
qu’un bourgeois, avec ma pompe à eau et ma lampe à pétrole. 21 mar
81
trottoirs immenses, des enfants jouent pieds nus,
heureux
. Les arbres du boulevard sont encore verts, ici ; il y a de l’espace.
82
e, tout ce petit monde me paraît libre et presque
heureux
. Soir villageois, ciel de province, jeux d’enfants et chansons, accor
83
isfaits. Qu’est-ce que cela fait s’ils sont enfin
heureux
, délivrés des maux dégradants, de la misère et du taudis ? Je réponds
84
on destin, après la mort de Jésus-Christ. Je suis
heureux
de pouvoir donner ci-après un développement qui n’avait pas sa place
85
ais j’avoue que cet article de Parisien est moins
heureux
que celui de la Romorantine. M. Porché estime que dans le Journal «
86
la note suivante de la rédaction : « Nous sommes
heureux
de compter, parmi les amis et collaborateurs de la Vie protestante, M
87
qui estimait que la religion devait être un amour
heureux
, un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
88
dans une perspective ouverte et dans l’attente —
heureuse
ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
89
utiants et empiriques, d’une science du « mariage
heureux
»). Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
90
traire, dont ils s’engagent à assumer les suites,
heureuses
ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
91
i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage
heureux
selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
92
conscience de l’amour, mais seulement la sobriété
heureuse
de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
93
t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis
heureux
. Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au nom de ce
94
e répondais à mon ami : — À chacun selon sa faim.
Heureux
ceux qui ont une grande faim, c’est à cause d’eux qu’il y a de grande
95
ille avec la foule nous rappelleront la nostalgie
heureuse
des Wandervögel d’autres temps. Pauvre Allemagne, gauche et raidie da
96
dre, mais non pas de comprendre (et c’est souvent
heureux
) ; où l’État devient le seul représentant du bien commun, mais ne se
97
nent de publier Les Cahiers protestants . Je suis
heureux
de l’occasion qui m’est offerte de préciser ici les résultats de mon
98
ocs. Car elle est vraiment comme un rêve, un rêve
heureux
où l’on circule avec aisance, gardant seulement l’arrière-conscience
99
ective. Voilà pourquoi des millions d’hommes sont
heureux
d’être « mis au pas ». Faut-il choisir entre anarchie et dictature ?
100
es, d’où naît-il, dans quel souvenir d’une patrie
heureuse
et perdue ? On aura bientôt fait de répondre en alléguant notre doubl
101
es ces tentatives constituent, pour reprendre une
heureuse
expression de l’auteur, autant « d’appels plastiques à l’avenir ». Un
102
à Honegger. En trois mois, tout fut terminé. Mois
heureux
, où le temps s’écoulait au rythme même de l’œuvre en marche. L’accord
103
gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
104
Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus
heureuse
auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
105
eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus
heureuse
dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
106
ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’
heureux
accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
107
n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
108
nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour
heureux
— malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
109
istorique Paganisme Union mystique (amour divin
heureux
). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
110
d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage
heureux
.) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication d
111
dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour
heureux
, comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
112
c l’intensité de la passion et non son apaisement
heureux
. Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
113
t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour
heureux
. On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
114
xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus
heureux
que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
115
e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance
heureuse
, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
116
rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui
heureux
ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
117
bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus
heureux
— en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré !
118
de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus
heureuse
. C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
119
guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe
heureux
, dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
120
sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’
heureuse
mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
121
s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
heureux
d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
122
aite pour les passions sent d’abord que cette vie
heureuse
(le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
123
stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime
heureuse
d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
124
st un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop
heureux
capitaine, écrit Brantôme165 qui avez combattu et tué tant d’hommes e
125
ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop
heureux
encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
126
t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie
heureuse
, immorale et très pacifique172 qu’allaient se jeter les troupes franç
127
qui estimait que la religion devait être un amour
heureux
, un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
128
dans une perspective ouverte et dans l’attente —
heureuse
ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
129
utiants et empiriques, d’une science du « mariage
heureux
».) Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
130
traire, dont ils s’engagent à assumer les suites,
heureuses
ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
131
i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage
heureux
selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
132
conscience de l’amour, mais seulement la sobriété
heureuse
de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
133
t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis
heureux
. Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
134
gement de la reine Éléonore : Demande. Un amant
heureux
avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une aut
135
ifier cette contradiction affligeante ? Je serais
heureux
que la question vous ait paru curieuse, ou peut-être grave, ou en tou
136
Dorothée. — Parle. Nicolas. — Ma vie semble
heureuse
et bénie. Mais au-dessus de moi plane une lourde menace, comme un aig
137
ène ii. Ulrich. — Ô frère Claus, quel signe
heureux
sur la journée nouvelle ! N’est-ce pas un ange qui t’a visité ? Ni
138
un ange qui t’a visité ? Nicolas. — Un signe
heureux
et un avertissement ! Quand Dieu nous envoie tel message, cela veut d
139
es, ô frère Claus : c’est la paix. Je t’apporte l’
heureuse
nouvelle d’un traité conclu par nos soins avec le roi de France Louis
140
is le monde angoissé te rappelle ! Nicolas. —
Heureux
l’homme qui trouve sa paix dans le désert et la prière ! Haimo. —
141
a paix dans le désert et la prière ! Haimo. —
Heureux
l’homme qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui souffrent !
142
gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
143
Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus
heureuse
auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
144
eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus
heureuse
dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
145
ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’
heureux
accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
146
n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
147
nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour
heureux
— malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
148
istorique Paganisme Union mystique (amour divin
heureux
). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
149
d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage
heureux
.) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication d
150
dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour
heureux
, comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
151
c l’intensité de la passion et non son apaisement
heureux
. Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
152
t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour
heureux
. On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
153
xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus
heureux
que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
154
e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance
heureuse
, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
155
rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui
heureux
ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
156
bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus
heureux
– en contemplant le ciel qui tourne autour de toi Immortel et paré !
157
de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus
heureuse
. C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
158
guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe
heureux
, dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
159
sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’
heureuse
mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
160
s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
heureux
d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
161
aite pour les passions sent d’abord que cette vie
heureuse
(le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
162
stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime
heureuse
d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
163
st un thème de rhétorique inépuisable, « Ô ! trop
heureux
capitaine, écrit Brantôme183, qui avez combattu et tué tant d’hommes
164
ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop
heureux
encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
165
t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie
heureuse
, immorale et très pacifique190 qu’allaient se jeter les troupes franç
166
qui estimait que la religion devait être un amour
heureux
, un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
167
dans une perspective ouverte et dans l’attente —
heureuse
ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
168
utiants et empiriques, d’une science du « mariage
heureux
». Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est posé
169
traire, dont ils s’engagent à assumer les suites,
heureuses
ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
170
i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage
heureux
selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
171
conscience de l’amour, mais seulement la sobriété
heureuse
de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
172
t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis
heureux
. Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
173
gendes, et dans nos plus belles chansons. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour mortel, c’est-à-
174
Quant à elle, on sent bien qu’elle se trouve plus
heureuse
auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus heureuse dans le malheur d’
175
eureuse auprès du roi qu’auprès de son ami ; plus
heureuse
dans le malheur d’amour que dans leur vie commune du Morois… ⁂ On sai
176
ore l’amour dont quelque entrave vient retarder l’
heureux
accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient,
177
n tombe dans une idylle de carte postale. L’amour
heureux
n’a pas d’histoire dans la littérature occidentale. Et l’amour qui n’
178
nt Paul aux Corinthiens.) De plus, c’est un amour
heureux
— malgré les entraves du péché — puisqu’il connaît dès ici-bas, dans
179
istorique Paganisme Union mystique (amour divin
heureux
). Amour humain malheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée. Chr
180
d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage
heureux
.) Conflits douloureux, passion exaltée. Le principe d’explication
181
dantesque qu’un thème : l’amour ; et pas l’amour
heureux
, comblé ou satisfait (ce spectacle ne peut rien engendrer), l’amour p
182
c l’intensité de la passion et non son apaisement
heureux
. Plus leur passion est vive et plus elle les détache des choses créée
183
t à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour
heureux
. On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exprimer en termes de pa
184
xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plus
heureux
que lorsqu’il peut « ramener » le supérieur à l’inférieur, le spiritu
185
e l’ascèse chrétienne ramène l’âme à l’obéissance
heureuse
, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la créature, mais dans u
186
rrache de ton cœur toute racine De ce plaisir qui
heureux
ne le peut jamais rendre… Il n’a que trop longtemps mis son espoir e
187
bjet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus
heureux
en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré ! S’
188
de substituer à la réalité le rêve d’une vie plus
heureuse
. C’est encore une aspiration à la vie sublime, tout comme l’autre, ma
189
guère qu’un élément d’exquise perfection, de luxe
heureux
, dernière touche d’une fantaisie qui sent presque l’impertinence. (Le
190
sant que la rhétorique profane. C’est l’acedia, l’
heureuse
mélancolie cultivée par l’ermite de Vaucluse. Qu’on relise les sommai
191
s la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme
heureux
d’être malade. Le voici donc dans la situation d’un médecin qui étudi
192
aite pour les passions sent d’abord que cette vie
heureuse
(le mariage) l’ennuie, et peut-être aussi qu’elle ne lui donne que de
193
stes ne sont plus en mesure de justifier. Victime
heureuse
d’ailleurs, et cela suffit à l’empêcher de pousser plus avant son enq
194
st un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop
heureux
capitaine, écrit Brantôme170, qui avez combattu et tué tant d’hommes
195
ieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop
heureux
encore une fois, et plus, qui avez combattu et vaincu à tant d’autres
196
t » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie
heureuse
, immorale et très pacifique176 qu’allaient se jeter les troupes franç
197
qui estimait que la religion devait être un amour
heureux
, un mariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « ess
198
dans une perspective ouverte et dans l’attente —
heureuse
ou malheureuse — du parfait. Je sais que je tente une entreprise foll
199
utiants et empiriques, d’une science du « mariage
heureux
».) Il faut le reconnaître honnêtement : le problème qui nous est pos
200
traire, dont ils s’engagent à assumer les suites,
heureuses
ou non. Ce n’est pas là un éloge du « coup de tête » : car tant que l
201
i s’opposait aux yeux de Kierkegaard à un mariage
heureux
selon le monde. Ici l’obstacle indispensable à la passion est d’une n
202
conscience de l’amour, mais seulement la sobriété
heureuse
de l’agir. Dans l’analogie de la foi, l’on peut alors concevoir que l
203
t de la grâce. Sans fin ni cesse, malheureux puis
heureux
. Mais l’horizon n’est plus le même. Une fidélité gardée au Nom de ce
204
gement de la reine Eléonore : Demande. Un amant
heureux
avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une aut
205
uis quelques années, nous avons renoncé, et c’est
heureux
, à regarder notre neutralité comme une chose qui irait de soi, qui au
206
ue soudain, un « à venir » m’est rendu, un rythme
heureux
du temps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’attente. D’ici
207
? Si j’y croyais vraiment, sans cesse, je serais
heureux
sans cesse et en tout lieu ! Si tout dépendait d’un avenir assez loin
208
on collective (l’assemblée debout chante : « Ô qu’
heureux
est celui dont la transgression est remise… Mon âme, bénis l’Éternel…
209
ant à l’avenir. Nous sommes donc particulièrement
heureux
d’en présenter à nos lecteurs, à titre de spécimen, le dernier chapit