1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 le des sports anglais, morale qui veut former des hommes maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres. Et cela me semble d’autant
2 ive ou de la morale jésuite. Mais enfin, voici un homme , et non plus seulement un homme de lettres. Un homme en qui s’équilib
3 s enfin, voici un homme, et non plus seulement un homme de lettres. Un homme en qui s’équilibrent déjà l’enthousiasme d’une j
4 me, et non plus seulement un homme de lettres. Un homme en qui s’équilibrent déjà l’enthousiasme d’une jeunesse saine et la r
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
5 int ? Et venant de l’auteur du Songe, d’un de ces hommes qui « descendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend-elle p
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
6 x-mêmes, sans le secours des lecteurs ? Quand les hommes se comprendront-ils individuellement ? » Que M. Breton donne des « re
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 avec évidence. Van Gogh fut une proie du génie. L’ homme tel que nous le peint Paul Colin, est peu intéressant. On en a connu
8 vant le spectacle d’une œuvre qui ne dut rien à l’ homme , d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie sans talent. c.
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
9 oniqueur scientifique, « Prix Goncourt », curieux homme . Il se livre à des travaux de précision : il calcule un plan, un poèm
10 oland le Camisard, ce « Tarramagnou », ce « petit homme de la terre », qui va susciter un formidable mouvement de protestatio
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
11 s imposent », dit un héros de Mauriac. C’est un «  homme seul » qu’a peint « par le dedans » M. Jean Prévost, en un saisissant
12 en un saisissant raccourci psychologique. « Tout homme normal est fait de plusieurs fous qui s’annulent », écrit-il. Ce fou
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
13 incessant d’oiseaux de la mer ? » « Quel est cet homme dont l’âme fait des signes solennels ? » Une voix lente aux méandres
8 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
14 cours des siècles. Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on é
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
15 es financiers, des industriels. Il y a encore les hommes politiques, mais on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesur
16 lles. Toute la jeune littérature décrit un type d’ homme profondément antisocial, glorifie une morale résolument anarchiste. C
17 « C’est peut-être que je suis médiocre entre les hommes  ». C’est plutôt qu’il est trop attaché encore à se regarder chercher,
18  : Certes ce ne seront ni les lois importunes des hommes , ni les craintes, ni la pudeur, ni le remords, ni le respect de moi n
19 eraient vite l’âge de la pierre, à la condition d’ homme la plus nue ; la plus éloignée de celle qui permet le surréalisme. 1
20 elle qui permet le surréalisme. 10. Une équipe d’ hommes solides suffirait à restaurer une élite, efficace. (Je vois Jean Prév
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
21 questions de partis, avec une passion contenue d’ hommes qui ont vu, qui ont souffert, et qui ne se payent plus de mots ni d’u
22 des salaires. Ce que nous voulons, c’est élever l’ homme au-dessus de la plus dégradante condition, et nous n’y arriverons que
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
23 èmes de l’auteur de Tragiques et de Vous êtes des hommes . p. « Pierre Jean Jouve : Paulina 1880 (NRF, Paris) », Bibliothèque
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
24 ne lira pas sans plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du large, parmi des gens qui craignent de s’e
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
25 que. Tirer des lignes droites, est le propre de l’ homme . Toutes les civilisations fortes l’ont osé. Créer un espace architect
26 ment à cette parfaite expression du triomphe de l’ homme sur la Nature. Architecture : « tout ce qui est au-delà du calcul… Ce
14 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
27 aux instincts combatifs et dominateurs par quoi l’ homme ne se distingue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout ce qui
28 siste à retrouver l’instinct le plus profond de l’ homme , la vertu conservatrice qui ne peut dicter que les gestes les plus fa
15 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
29 nce si profonde de la vie animale suppose entre l’ homme et la bête une sympathie que Montherlant note à plusieurs reprises. C
30 iva avec emphase à la cime de son spasme, comme l’ homme à la cime de son plaisir, et comme lui, elle y resta immobile. Et son
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
31 la psychologie à la volée », et donc connaître l’ homme dans l’élan qui fait sa véritable unité. Je me borne à signaler encor
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
32 es violences, qui composent la séduction de cet «  homme de la Renaissance », pour quelques descriptions des prairies espagnol
18 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
33 n moment sur le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs. Comme une appar
34 un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’ homme chante une plainte inouïe de pureté. Deux phrases rapides ondulent da
35 quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’ homme , nous fuyons ces bords où conspirent des ombres informes et des harmo
36 rumeurs de villes d’usines. Il y avait la vie des hommes pour demain, et il était beau d’y songer un peu avant de nous abandon
19 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
37 oi tout intérêt du jour où je me suis avisé que l’ homme éprouve ce qu’il imagine d’éprouver. » Non. Car à supposer que l’anal
38 pendant, n’est-ce pas lui-même qui ajoutait que l’ homme sincère « en vient à ne plus pouvoir même souhaiter d’être différent 
39 uelques sophismes libérateurs La fonction de l’ homme est aussi bien de croire que de constater. F. Raub. La sincérité o
40 Petite anthologie ou que le « style » est de l’ homme même J’en étais à peu près à ce point de mes notes — à ce point de
41 à son propre regard. Ainsi la valeur morale d’un homme équivalait-elle à l’illusion qu’il était capable d’entretenir sur lui
42 st maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’ homme même. (André Maurois.) (Quel effroi, ce jour de l’adolescence où l’
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
43 , et le fait jouer bien maladroitement son rôle d’ homme … « Captif de sa propre jeunesse. » C’est ici un autre sujet du roman,
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
44 (février 1927)ad L’on aime que, pour certains hommes , écrire ne soit que le recensement passionné de leur vie, ou l’aveu d
45 connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’ homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne peut pas nous tromper là-des
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
46 )af M. Edmond Jaloux offre l’exemple rare d’un homme que son évolution naturelle a rapproché, dans sa maturité, des jeunes
47 une certaine discrétion, cet air de rêverie d’un homme qui en sait long… Et, certes, il faut être un peu mage pour porter ta
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
48 up trop à mon gré). Qu’une sorcière transforme un homme en chien, cela n’a rien d’étonnant au cinéma. C’est la photographie d
49 ma, c’est, par exemple, l’éclosion d’une rose, un homme qui court au ralenti, certaines coïncidences de mouvements… C’est une
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
50 ntent les fantômes adorables du désir, — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra plus en eux. Ni même
51 u’elle puisse en aucun cas servir d’argument à un homme . » Voilà qui nous fait oublier certaines morales d’extrême moyenne d’
52 rceptant les messages égarés de l’infini… Un tel homme , — est-ce encore Aragon, sinon qui ? — sa grandeur, c’est qu’il lui f
53 he, — nulle part sur cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins
54 r l’évidence définitive de notre absurdité. Car l’ homme « s’est fait une vérité changeante et toujours évidente, de laquelle
55 aît le merveilleux. » Au vrai, et surtout pour un homme qui élit Freud « président de la République du Rêve » – c’est presque
25 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
56 esse des possibilités imprévues. Il y a un côté «  homme de la Renaissance » chez un Charles Humbert livré à sa fougue origina
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
57 rencontrer chez les jeunes écrivains français un homme qui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire et si tr
58 in, brutal : mais faisons-lui confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque sans pose, et décidé à mépriser le bluff. al
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
59 n qui l’a exprimé : « On publie pour chercher des hommes , et rien de plus. » Chercher des hommes ! Ah ! cher ami, nous ne somm
60 rcher des hommes, et rien de plus. » Chercher des hommes  ! Ah ! cher ami, nous ne sommes pas tant, n’est-ce pas, à poursuivre
61 général), 1770-1842. Louis Aragon et Paul Éluard, hommes de lettres et poètes surréalistes. Paul Valéry, de l’Académie françai
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
62 secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atrocement positiviste des Maurras et d
63 des Mussolini, des Lénine et des Ford. Alors les hommes hurleront un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous pour les
29 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
64 ses 20 ans, d’une aventure qui aurait pu être… Un homme médite à côté du corps de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont a
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
65 tographie morale, mais une sorte de synthèse de l’ homme et de l’homme dans son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vra
66 le, mais une sorte de synthèse de l’homme et de l’ homme dans son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vrai, je veux dir
31 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
67 , alors : une si belle rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique, qui se tint un moment immobile, cherchant une ta
68  ; des jaquettes de couleur pour ma femme… Mais l’ homme avait posé son journal. Soudain, portant la main à son gilet, il en r
69 s’imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave homme qui est en train de me soutirer les quelque billets de mille dont je
32 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
70 préfère affirmer que tout est incompréhensible. L’ homme moderne recule devant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa ci
71 er autour de nous et d’en croire nos yeux. I. L’ homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole du monde modern
72 autre, il l’a réalisé comme il est donné à peu d’ hommes de le faire : 7000 voitures par jour, et la possibilité d’augmenter e
73 ’heure de la juger. Le héros de l’époque, c’est l’ homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’on puisse
74 décision qu’une passion contenue peut donner à l’ homme d’action. Enfin, le voici en mesure de produire des quantités énormes
75 fication : « Sur quoi repose la société ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on transporte. 
76 d à faire de ce monde un séjour meilleur pour les hommes . » C’est le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. « Ce q
77 ctionnée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’ homme moderne. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui
78 . Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’ homme à qui tout réussit, messianisme de la machine, méconnaissance glorieu
79 ées », c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’ homme qu’on pourrait appeler le plus actif du monde, l’un de ceux qui influ
80 euvent exister sans leur substance religieuse.) L’ homme moderne manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare.
81 nsensible et que la fatigue semble disparaître, l’ homme s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie
82 sans prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’ homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature, lié par les li
33 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
83 vous allez me dire que c’est trop facile pour un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite
84 à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment
85 mes sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient pour des baise-mains silencieux et mécaniques. Je recon
34 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
86 monde moderne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’action les forces caractéristiques du temps — argent, races — et se
87 poétique. Mais cette fois tout est concrétisé en hommes , en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la vie intense et instable de
35 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
88 faut sortir de soi pour se voir ? Il y a dans l’ homme moderne un besoin de vérifier qui n’est plus légitime dès l’instant q
36 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
89 Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)ax Le critique se sent désarmé et légèrement absurde
90 face d’un récit comme celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir
91 du passage où il rappelle qu’il écrit la vie d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaître sous cet
92 ur l’époque. Anderson est avant tout un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modernes, dégrad
93 si je m’approchais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme quelconque, et disais “houu !” il ou elle se secouerai
94 is pour lui faire endosser le blâme, mais comme l’ homme nommé Ford, de Détroit, a contribué davantage que n’importe quel autr
95 graphie que son désir constant était que tous les hommes vivant sous lui conservassent la virilité et le respect de soi était
96 Sherwood Anderson : Mon père et moi et Je suis un homme (Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
37 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
97 i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’ homme qui me conduit est le propriétaire actuel. « Monsieur connaît Hölderl
38 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
98 uoi, cet air dangereux et tendre que prennent les hommes en liberté. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement aux derniè
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
99 ntre que la science apprise à l’école appauvrit l’ homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place q
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
100 d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mai
101 e me posai la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
102 tre défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on l
103 e 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi peut m
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
104 fondent les réputations, où se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
105 rendement le plus élevé. On cultive les petits d’ hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
106 ut ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme . Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
107 par le moyen de l’instruction publique, limite l’ homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’hom
108 ’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’ homme tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord c
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
109 le.) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les fice
110 qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’ homme . Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle dénature l
111 e sens technique qui tient lieu d’imagination à l’ homme moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants, ni d’aucu
112 rigadé. L’anarchiste que j’aime est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !…
113 Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une me
114 nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’ homme sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 décembre 192
115 chin que vous attaquez est pourtant un très brave homme , il fait partie du conseil de la paroisse, etc. » — Il semble qu’en a
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
116 ntre que la science apprise à l’école appauvrit l’ homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui donne à la place q
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
117 d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est stérile, mai
118 me posais la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut : Il faut que
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
119 tre défini par son incompréhension méthodique des hommes et son mépris pour les paysans. Qu’il soit officier ou troupier, on l
120 e 10 à 11 ans : « J’ai bien su mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater. » On imagine à quoi peut m
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
121 fondent les réputations, où se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
122 rendement le plus élevé. On cultive les petits d’ hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
123 ut ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme . Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
124 par le moyen de l’instruction publique, limite l’ homme au citoyen. Il s’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’hom
125 ’agit donc de dépasser le citoyen, de retrouver l’ homme tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : d’abord c
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
126 le.) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les fice
127 qu’il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’ homme . Elle punit froidement la spontanéité et l’invention. Elle dénature l
128 e sens technique qui tient lieu d’imagination à l’ homme moderne n’est pas créateur d’êtres spirituellement vivants, ni d’aucu
129 rigadé. L’anarchiste que j’aime est simplement un homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !…
130 Je ne sais s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une plus grande puissance intellectuelle, une me
131 nous ?… Par la force des choses et de l’Esprit, l’ homme sera-t-il sauvé de sa folie démocratique ?   Areuse, 26 décembre 192
132 chin que vous attaquez est pourtant un très brave homme , il fait partie du conseil de la paroisse, et… » — Il semble qu’en at
55 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
133 chwicg croit ou non à la divinisation finale de l’ homme par le progrès des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. d
134 tre tués par des statues !) Tout d’un coup, trois hommes qui ont du cran. Deux qui viennent : Bernanos et Malraux ; un qui s’é
135 envie, ma passion d’admirer, je cherche en vain l’ homme qui brisant « les grilles de la raison » libère « le lion de mes cert
136 grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un homme … » Un ou deux. Il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables be
137 ent donner une solution décisive au problème de l’ homme  ; ils manquent également de cette énergie créatrice et critique qui l
138 ordre de valeurs « arbitraire », mais obligent l’ homme à « assumer » d’autant plus héroïquement sa vérité — une vérité qu’il
139 Les problèmes qu’il se pose sont le meilleur de l’ homme — à condition qu’il les surmonte. « Car l’homme est quelque chose qui
140 l’homme — à condition qu’il les surmonte. « Car l’ homme est quelque chose qui doit être surmonté » comme dit Zarathoustra — d
56 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
141 que la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ homme , cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il
142 ’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’ homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. A
57 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
143 jet de l’épopée qu’est Maldoror — la révolte de l’ homme contre son Créateur — et il analyse les principaux thèmes de l’œuvre
58 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
144 de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme  » devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. 3.
145 duite féconde. Il me semble que la servitude de l’ homme moderne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant : c’est à la sens
146 ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’ homme , — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
147 États de l’Europe se formule en revendications d’ hommes d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
148 -à-dire de s’en libérer. Ainsi la France conçut l’ homme rationnel ; Empédocle, au contraire est celui qui passe toutes les me
60 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
149 demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
150 la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
151 libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si
61 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
152 dire de sa critique qu’elle pose le problème de l’ homme dans sa totalité, et c’est je crois l’éloge de choix. Mais de ce prob
62 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
153 alité également funestes, également démesurées, l’ homme ne peut subsister qu’en tant que son génie parvient à composer les de
154 humanisme l’art de composer pour la défense de l’ homme et son illustration des puissances de nature inhumaine. Nous pourrons
155 e de gauchir notre civilisation à tel point que l’ homme , affolé, soudain, doute s’il est encore maître de la redresser. C’est
156 sme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’ homme . Peut-être a-t-il existé un modèle gréco-latin, un canon de l’âme aus
157 plus avant la dégradation de cette idole qu’est l’ Homme pour l’homme. Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui
158 dégradation de cette idole qu’est l’Homme pour l’ homme . Toute décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux ; n
159 ours : il le nomme péché.) Tous les modèles que l’ homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils peuvent être atteints. Mai
160 tre atteints. Mais ce qui parfait la stature de l’ homme , c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’homme ne se compre
161 c’est l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’ homme ne se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’homme » et partici
162 e se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’ homme  » et participe, en esprit, d’un ordre transcendental. Un seul fut par
163 un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement Homme  : c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous d
164 il y réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’ homme moderne, c’est un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère
165 t de voir encore le surhumain. Être véritablement homme , c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’humanisme « chrétie
166 r d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’ homme , le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable condu
167 me est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme . Tout humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lu
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
168 certains égards et qui cette fois ne montre pas l’ homme aux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sau
169 égard des valeurs établies…, goût des actions des hommes lié à la conscience de leur vanité…, refus surtout. » Refus des « con
170 t en définitive une méditation sur le destin de l’ homme . Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’idéal, même
171 personnification la plus frappante d’un certain «  homme moderne », — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, m
172 lus frappante d’un certain « homme moderne », — l’ homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie
173 ’il refuse de lui trouver un sens dans la mort. L’ homme qui pourrait se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme
174 se définir : « Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’ homme seul ; areligieux, relié à rien. Plutôt aventurier que conquérant ; p
175 agressif qu’elle apporte à décrire la figure de l’ homme moderne en proie au seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la r
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
176 lleurs que d’ironie, qu’elle touche à tout dans l’ homme et dans la société. Elle a l’absence de scrupules des gens qui ont un
177 rtie de notre vie. Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous para
178 e nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légiti
179 ivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pensions vie intérie
180 mpitoyable, descriptible et sec ». Ici la vie des hommes se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l’état écono
181 ons matérielles de la vie humaine. Je crois que l’ homme ne peut être transformé que spirituellement. Et cette révolution-là a
182 oit la Tchéka régnante, il y aura toujours plus d’ hommes dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront
183 s dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arr
184 omme périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un homme de 1931 a dépassé ce « stade », qu’il n’est plus permis de nos jours…
185 ce monstre, cet amphibie plus exactement, est un homme du xxe siècle que l’idéaliste salue comme son contemporain ; en tant
186 rnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous
187 ons du même ordre. Lui est des pieds à la tête un homme de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cepe
188 problèmes identiques, celui de la puissance de l’ homme , celui de la valeur de son action, celui, en somme, de l’imperfection
189 civilisation, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on s
190 lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critique
191 viste » répondra qu’il croit en la puissance de l’ homme pour se dégager des servitudes provisoires de la technique. Mais rien
192 ites qu’il nous faut. Saluons enfin le règne de l’ homme  ! » Mais le chrétien, qui sait un peu ce qu’est ce monstre, se demand
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
193 e, par exemple, l’admirable Goethe, histoire d’un homme , d’Émile Ludwig (Attinger, éd.), ouvrage sur lequel nous aurons l’occ
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
194 l’expression la plus caractéristique de ce nouvel homme , qui a dépassé le romantisme, est la nouvelle psychologie. L’œuvre la
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
195 ivement l’âme humaine. La montagne qui repousse l’ homme , la montagne farouche, effrayante, leur a semblé incompréhensible ».
196 s intérêts sociaux. Or, en face de la montagne, l’ homme est seul. Sénancour, c’est tout autre chose. Lui, cherche un refuge.
197 it la voie », note fort justement notre auteur. L’ homme seul en face des sommets, qu’écrira-t-il ? — Shelley : « L’immensité
198 ille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’ homme que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
199 ret de son autorité sur lui. L’état d’esprit de l’ homme d’action s’accommode rarement d’une réflexion impartiale et d’une des
200 encore qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme sans partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues
201 Pire que cela, elle portait à croire que tous les hommes sont coupables. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi…
202 u’il était inutile de dire quoi que ce soit à cet homme en colère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le Procureur reg
203 pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme toutes
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
204 ute, la psychologie moderne a-t-elle montré que l’ homme était beaucoup moins simple qu’il ne le croyait. Mais la question res
205 Les faiblesses, les abandons, les déchéances de l’ homme , nous les connaissons de reste et la littérature de nos jours n’est q
206 psychologique considérable : que le bonheur de l’ homme n’est pas dans la liberté, mais dans l’acceptation d’un devoir. Gide
207 premiers, l’a prononcé en France. Kierkegaard, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais là où d
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
208 re en portait l’expression, loin des oreilles des hommes , jusqu’au trône de Dieu. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme es
209 e paix dans une intimité purement humaine : Et l’ homme seul répond à l’homme épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les
210 té purement humaine : Et l’homme seul répond à l’ homme épouvanté 27. Il nous manque une étude sur les critiques protestants
71 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
211 notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’ homme antique peut atteindre la grandeur parce qu’il possède la mesure au s
212 élémentaire, définie par la loi, par son astre. L’ homme chrétien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la dé
213 , par son astre. L’homme chrétien au contraire, l’ homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut pre
214 res et incohérence. Que l’on considère en effet l’ homme moderne, l’homme sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi
215 e. Que l’on considère en effet l’homme moderne, l’ homme sans mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de ten
216 nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet homme indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intérieur. Il ne
217 d’illustrer. Ainsi selon Kierkegaard, le premier homme qui s’avisa de défendre la religion mériterait-il d’être appelé Judas
72 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
218 r si nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a d
219 Schlumberger une volonté consciente de réduire l’ homme à sa seule virtu. Donc : refus ou ignorance des catégories de la grâc
220 e où la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’ homme , mais confiante dans la grâce, cède le champ aux idées de Rousseau, o
221 champ aux idées de Rousseau, optimistes quant à l’ homme et pratiquement athées. Voici donc l’homme, dans sa condition menacée
222 nt à l’homme et pratiquement athées. Voici donc l’ homme , dans sa condition menacée, réduit aux seules défenses qu’invente son
223 ux seules défenses qu’invente son calcul. Voici l’ homme livré à lui-même, c’est-à-dire à son pire ennemi. Morne triomphe de l
73 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
224 araître le grand, c’est-à-dire on voit paraître l’ homme dans sa grandeur, c’est-à-dire dans l’élémentaire : un être qui est n
225 e, que Ramuz. Sa conception tragique du sort de l’ homme suffirait à l’attester. Mais plus sûrement encore son acceptation pro
226 s sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz, l’ homme qui vit concrètement les grands mythes et les réalise dans sa vision,
227 grands mythes et les réalise dans sa vision, cet homme sera toujours en puissance d’aujourd’hui, enraciné profondément dans
74 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
228 l’action jusque sur le plan de l’éthique. Or, un homme qui professe cette distinction — essentiellement moderne — admet ains
75 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
229 Le silence de Goethe (mars 1932)d « L’ homme , dit Goethe, ne reconnaît et n’apprécie que ce qu’il est lui-même en
230 d’esprit qui voudrait que l’on considère ces deux hommes avant tout comme des écrivains ? C’est par la chose écrite, par la le
231 », à cet acte de fécondation spirituelle par où l’ homme pénètre dans la réalité mystique. Et cet acte ne peut se produire que
232 se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’ homme actif 8, l’on découvre que c’est la magie encore qui n’a cessé de l’e
233 e le premier, dans une phase plus « réalisée ». L’ homme moderne est peu fait pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait
234 littérature. Car il n’est pas donné à beaucoup d’ hommes de devenir un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur des
235 puissent être de quelque avantage aux autres11… L’ homme n’est pas né pour résoudre le problème de l’univers, mais bien pour r
236 aux belles dames qui n’ont rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà conscience d’être quelque chose ici-bas, et qui
237 eur ne tenteront pas nos âmes jusqu’à la mort ? L’ homme ne peut juger que plus bas que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le
238 d’enchaînement Si j’étais devant toi, ô nature un homme solitaire, Sans doute vaudrait-il alors la peine d’être un homme.
239 , Sans doute vaudrait-il alors la peine d’être un homme . 10. Conversations avec Eckermann, 2 mai 1824. 11. Ibid., 30 ma
76 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
240 ce du phénomène Goethe. Maintenant ajoutons que l’ homme fut supérieur à la somme de toutes ces activités et domina constammen
241 la venue du Christ a modifié la nature même de l’ homme et l’ensemble des données religieuses. Mais, d’autre part, il faudrai
242 dmettre dans la communauté de la foi chrétienne l’ homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ comme devant la « ré
243 l droit refusons-nous donc d’appeler chrétien, un homme qui se prétendit tel en maintes occasions, de la façon la plus expres
244 l juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éthique, en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réa
245 es : le scandale divin, le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un argument pour nul part
246 juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme , dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une leçon d’activi
247 ous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands hommes — ni même d’avoir quoi que ce soit —, mais seulement d’être, efficace
77 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
248 e s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’ homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la gra
249 e de ses moyens d’actualisation. L’humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Ré
250 volution ? Humanisme ou Révolution : défense de l’ homme total contre tout ce qui tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le
251 e. Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’ homme , il recouvre exactement le concept et les méthodes de la Révolution n
252 consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
253 ; et ce n’est pas détruire. C’est le salut10 de l’ homme en tant qu’homme et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réali
254 détruire. C’est le salut10 de l’homme en tant qu’ homme et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-
255 s ; mais elle reste le seul effort effectif que l’ homme d’aujourd’hui peut produire pour se tirer de l’Enfer, où il s’est mis
78 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
256 ions de gens vous répondront cela. Des millions d’ hommes dont vous n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni même la
257 combat spirituel est aussi dur que la bataille d’ hommes  », écrit Rimbaud. Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond l
79 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
258 e de son temps qu’il déclare ce qu’il attend de l’ homme . Après quoi seulement l’on distinguerait l’ordre de grandeur du grief
80 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
259 témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des hommes , ils abusent de l’empire et de la condamnation style Saint-Just, bref
260 érente et rationnelle que nous défendons, c’est l’ homme en tant que l’état social actuel l’empêche atrocement d’être humain.
81 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
261 une obligation urgente à se risquer en faveur des hommes , un acte, un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait
262 que de ce journal. Le titre : La Crise est dans l’ homme 38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou marxist
263 ce la critique de tout cela qui agite le cœur des hommes . Ce n’est pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut. Ce n’e
264 lui reproche de manquer d’exigence vis-à-vis de l’ homme  ; de se borner à sa défense ; de ne pas voir que la vraie défense, c’
265 ui dit et croit qu’elle se déroule au profit de l’ homme , est-elle dirigée réellement, et non plus en discours et croyances, e
266 non plus en discours et croyances, en faveur des hommes concrets ? À quoi sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les hom
267 i sert cette philosophie ? Que fait-elle pour les hommes  ? Que fait-elle contre eux ? Selon M. Nizan, la philosophie régnante
268 ce qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux hommes en dépit de sa promesse. » M. Brunschvicg fait un cours sur la techni
269 ogiques de la méditation pourraient expliquer aux hommes vulgaires … la tuberculose de leurs filles, les colères de leurs femm
270 de leurs recherches tout ce qui intéresse chaque homme et tout l’homme, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne
271 ches tout ce qui intéresse chaque homme et tout l’ homme , et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne tombe pas sous l
272 osophes bourgeois font et comptent faire pour les hommes . Très bien. Nous le demandons aussi. (Nous avons même un scepticisme
273 ns : que fait, que compte faire M. Nizan pour les hommes  ? — Il compte leur apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le ma
274 t clair que le marxisme prétend travailler pour l’ homme en général, il n’est pas moins clair qu’il tombe par là même sous le
275 à celle que M. Nizan adresse à M. Brunschvicg. L’ homme en général, même si on l’appelle avec Marx, l’homme concret (ce qui n
276 mme en général, même si on l’appelle avec Marx, l’ homme concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’homme au singulier de
277 e concret (ce qui n’est encore qu’une formule), l’ homme au singulier des philosophes, on sait ce qu’en vaut l’aune : ce n’est
278 une extension orgueilleuse et démesurée du type d’ homme qui intéresse tel groupe de philosophes, et qui vient se substituer à
279 les que la plus-value, recouvre la réalité de tel homme concret et réel que vous ou moi pouvons connaître. Mais, en vérité, l
280 . Nizan n’inspire pas la certitude qu’il aime les hommes , qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane un
281 certitude qu’il aime les hommes, qu’il aime aucun homme réel et concret. Au contraire, il en émane une sorte de mépris satisf
282 ment. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel homme dans telle situation quotidienne, répète M. Nizan. Et il propose Marx
283 iment humaine, dont les pensées concernent chaque homme dans chaque situation de sa vie de chaque jour, si cet appel n’a pas
82 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
284 une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la premiè
285 us, que le monde fabriqué pour leur usage par les hommes de ce temps est à tous points de vue le plus irrespirable à l’homme.
286 est à tous points de vue le plus irrespirable à l’ homme . 2° Les fondements idéologiques de ce monde sont morts ou n’en valent
287 ’isole comme un signal de rupture consommée. Tout homme qui agit, sa pensée est en rupture de bourgeoisie. Jacques Martin, da
83 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
288 vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient même pas qu’ils n’ont plus de réponses à offrir à leurs
289 ’un des prophètes de ce temps, que la raison d’un homme n’est pas sa raison d’être : « Cogitor, ergo sum. » (Je suis pensé…).
290 ci pourra paraître orgueil et vanité aux yeux des hommes . Ceci n’est rien, en vérité, qu’un acte de soumission et d’espérance,
291 e soumission et d’espérance, car ce n’est pas aux hommes que nous disons : nous voici. a. « Hic et nunc », Hic et Nunc, Pari
84 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
292 t que saisie et vécue, c’est-à-dire assumée par l’ homme . Sortir du paradoxe pour s’évader dans une synthèse quelconque, ratio
293 inomies dans un cadre hiérarchique qui préserve l’ homme du désespoir et lui fournisse un équilibre durable, dont le péché for
294 elles ; bien plus, elle crée des conflits là où l’ homme naturel n’en pouvait distinguer ; et surtout elle impose un choix d’a
295 choix d’ailleurs humainement impossible, là où l’ homme naturel s’abandonnait en paix à ses déterminations physiques et moral
296 lons. C’est de la foi vivante. Or, cette foi, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée ; elle « survient », et ja
297 rdre que nous recevons et qui nous meut parmi les hommes tels qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour su
298 ous meut parmi les hommes tels qu’ils sont, — des hommes qui ont besoin d’une politique pour suppléer à leur faiblesse, qui on
299 Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’ hommes pourrait nous certifier dans le fond de nos âmes un salut qui se rit
300 foi, les idoles, les synthèses dans lesquelles l’ homme cherche sa sécurité, et qui n’ont pas de vérité. ⁂ La plus grande lib
85 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
301 ous avons à lutter hic et nunc, mais pour que les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent
302 mais pour que les hommes vivent et demeurent des hommes . Il y a deux camps : ceux qui veulent en sortir, — et ceux qui voudr
303 t plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’ homme . Henri Lefebvre l’a montré, je n’ajouterai rien à sa déclaration si s
304 étaires-avides-des-richesses-d’autrui », mais des hommes menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, tout
305 e, temporaire, et d’ailleurs discutable ? C’est l’ homme qui se révolte en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et no
306 . Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’ homme tel qu’il est, sous prétexte qu’il faut se hâter, et qu’en Russie c’e
307 — La seule révolution qui nous importe concerne l’ homme , exprime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du c
308 du matériel qu’ils prônent est meilleure pour les hommes que le présent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mi
309 ent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’ homme mieux que nous. Je ne les vois pas plus forts. Je vois bien l’accumul
310 sons, aggravées23. Ils jouent sur une révolte des hommes contre le capitalisme : mais cette révolte va se tourner contre eux.
311 st pas une classe que nous devons sauver, c’est l’ homme menacé dans son intégrité. Sauver l’homme, ce n’est pas sauver des co
312 c’est l’homme menacé dans son intégrité. Sauver l’ homme , ce n’est pas sauver des consommateurs. Ce n’est pas sauver des entre
313 débattre sur le plan de l’humanité, mais entre l’ homme , entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — En
314 plan de l’humanité, mais entre l’homme, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — Encore faut-il que
315 vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas répondre, car c’est une question personnelle
316 ence impossible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une m
317 répondre qu’un dogmatique « Tu te trompes » ? Les hommes n’entendront de nous que notre volonté de sacrifice, de pauvreté. C’e
318 etrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les hommes le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force sur
86 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
319 consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
87 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
320 nt la notion chrétienne et la notion antique de l’ homme  ; telles, dans une certaine mesure, la notion germanique et la notion
321 ervation suivante : au sortir de l’adolescence, l’ homme devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marqu
322 ntait les chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienve
88 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
323 vous allez me dire que c’est trop facile pour un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite
324 à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment
325 mes sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient pour des baise-mains silencieux et mécaniques. Je recon
89 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
326 racle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et r
90 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
327 de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme  » devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. ii
328 duite féconde. Il me semble que la servitude de l’ homme moderne apparaît ici sous un aspect bien inquiétant : c’est à la sens
329 ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’ homme , — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
330 États de l’Europe se formule en revendications d’ hommes d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
331 demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
332 la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
333 libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si
91 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
334 i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’ homme qui me conduit est le propriétaire actuel. « Monsieur connaît Hölderl
92 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
335 ciel ni sur la terre. Car enfin, qu’est-ce que l’ homme  ? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de chair et d’âme ? — Parac
336 rg s’accorderaient, je le crois, pour répondre. L’ homme est un point de vue central et médiateur entre les corps et les espri
337 res qui peuplent ces villes, là-bas, que le nom d’ homme ne saurait plus les désigner sans fraude. Un bel assortiment de monst
338 az ! Ah ! Diogène, Diogène ! cesse de chercher un homme . Tâche plutôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent l
339 table une servante respectueuse des plaisirs des hommes , et peut-être aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir-là
340 retraite sensuelle. N’est-ce point de cela que l’ homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit d
341 édition cartonnée d’Andersen, mais sans cesse des hommes entrent, cherchent une place, ouvrent la fenêtre, ou bien c’est un co
342 ers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parlent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou
93 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
343 de salle du château. Une douzaine de domestiques, homme et femmes, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur
344 ratiques, tout l’apprentissage de la conduite des hommes , des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un
345 u’au sein d’une nature qui, sans cesse exige de l’ homme la maîtrise et le déploiement de ses instincts ? Ici, pas d’autres em
346 maître à serviteur, des rapports personnels de l’ homme à la nature sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées
347 u’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces hommes durs, silencieux, et sains, servants des terres conquises par les che
94 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
348 que la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ homme , cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il
349 ’être trouvé. J’ai toujours méprisé le geste de l’ homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à double tour. A
95 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
350 ne suis pas plus coquette qu’une autre. Mais les hommes comme vous aiment que les femmes soient coquettes à les faire douceme
351 a surface des choses pour renaître au centre de l’ homme . Et, dès lors, de tous les événements qui paraissent autour de nous,
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
352 nt la notion chrétienne et la notion antique de l’ homme  ; telles dans une certaine mesure, la notion germanique et la notion
353 ervation suivante : au sortir de l’adolescence, l’ homme devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marqu
354 ntait les chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu, — c’est le secret de votre bienve
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
355 racle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et r
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
356 de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme  » devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. Au
357 ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’ homme , — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
358 États de l’Europe se formule en revendications d’ hommes d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
359 demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
360 la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
361 libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
362 de salle du château. Une douzaine de domestiques, hommes et femmes, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur
363 ratiques, tout l’apprentissage de la conduite des hommes , des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un
364 u’au sein d’une nature qui, sans cesse exige de l’ homme la maîtrise et le déploiement de ses instincts ? Ici, pas d’autres em
365 maître à serviteur, des rapports personnels de l’ homme à la nature sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées
366 qu’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces hommes durs, silencieux, servants des terres conquises par les chevaliers te
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
367 i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’ homme qui me conduit est le propriétaire. « Monsieur connaît Hölderlin ? qu