1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)b Deux menaces mortelles a
2 une résultante qui est la civilisation. Appelons humanisme l’art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des
3 de nature inhumaine. Nous pourrons définir un tel humanisme  : l’organe d’équilibre de la civilisation. Nous tenions de l’Antiquit
4 maître de la redresser. C’est qu’il n’y a plus d’ humanisme , s’il subsiste des humanités. L’humanisme est compromis virtuellement
5 plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’ humanisme est compromis virtuellement dès lors que la science proclame son auto
6 inéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel humanisme sera de nous dégager des fatalités dont nous voyons l’empire s’étendr
7 les sources de notre foi. Qui parlait donc d’un «  humanisme scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse par nos inventions ma
8 tenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’ humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son no
9 té qui est le signe du monde matériel. Je vois l’ humanisme nouveau sous l’aspect d’une culture des facultés mystiques ; d’une te
10 i qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel humanisme , il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guet
11 re une tentation qui le guette et à laquelle tout humanisme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-être a-t-il
12 u corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’ humanisme de nos humanités. Il est certain qu’il a perdu son ascendant. D’aille
13 me : c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous désigne un but, ni même une direction : il y réussirait tr
14 c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’ humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du no
15 . Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’ humanisme est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme
16 homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui demander de pl
17 ties les plus actives de la pensée. b. « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et Vie », Paris, numéro spécial, 1930, p.
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 rier, inaugurant une série d’études sur un nouvel humanisme , à laquelle nous renvoyons tous ceux qu’aura passionné l’enquête de M
3 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
19 alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’ Humanisme , je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
20 ionnaire. Et en même temps la définition de notre humanisme , s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
21 de travail et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’ humanisme du xvie siècle qui nous chaut, et encore moins celui du xixe , resté
22 i de nos bons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à
23 lleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre humanisme ne saurait être conçu à la manière des intellectuels bourgeois, dans
24 bstraction faite de ses moyens d’actualisation. L’ humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — 
25 , — c’est la Révolution. Mais quelle révolution ? Humanisme ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce qui tend à le
26 ent la cause commune de la jeunesse européenne. L’ humanisme n’est rien s’il n’est commun comme le péril qui nous menace ; s’il ne
27 est une réponse et un écho à l’étude Autour de l’ humanisme en marche, de Gilbert Trolliet, que nous avons publiée en tête du num
4 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
28 e la Trahison des clercs, autour du problème de l’ humanisme (Conversion à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l
29 in, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l’ humanisme nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drieu la Rochelle, de Benjam
5 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
30 Humanisme et christianisme (mars 1933)a Je ne suis pas venu pour vous apport
31 de suite dissiper un malentendu : par le terme d’ humanisme , on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
32 la question des humanités. Nous prendrons le mot humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
33 s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
34 on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’ humanisme constitue pour lui une sorte d’obligation, à priori fondamentale : l’
35 une sorte d’obligation, à priori fondamentale : l’ humanisme c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, na
36 du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’ humanisme n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
37 ’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’ humanisme , loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
38 s chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’ humanisme n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
39 table en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
40 devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’ humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
41  Le chrétien est un embusqué de l’infini. » a. «  Humanisme et christianisme », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1933, p. 286-293. La
6 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
42 ritique ». Tel qu’il est, un petit chef-d’œuvre d’ humanisme poétique. Car l’« érudition » de Cingria reste si constamment précise
7 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
43 s, à force de les éclaircir », et l’impureté d’un humanisme que l’on croyait tempéré et limpide, mais que l’on voit « s’échauffer
8 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
44 de la parole de Dieu. Insuffisance radicale de l’ humanisme , du piétisme, du moralisme, du spiritualisme, de l’historicisme, de t
9 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
45 ndance. C’est là le point de la rupture avec tout humanisme imaginable (l’homme sauvé par son progrès). 27. Pas la Nature de Ro
10 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
46 ue une position théologique. Il évoque un certain humanisme , un certain moralisme, un certain optimisme évolutionniste, tout un e
11 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
47 de suite dissiper un malentendu : par le terme d’ humanisme , on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
48 la question des humanités. Nous prendrons le mot humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
49 s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
50 on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’ humanisme constitue pour lui une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
51 une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’ humanisme , c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, n
52 du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’ humanisme n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
53 ’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’ humanisme , loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
54 es chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’ humanisme n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
55 table en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
56 devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’ humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
12 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
57 on avec le monde. Il n’est plus que le défi que l’ humanisme total adresse à notre christianisme. Il nous met en demeure de radica
13 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
58 édie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’ humanisme fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une mena
14 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
59 se d’Avila : « Je meurs de ne pas mourir. » Qu’un humanisme religieux, qui trop souvent exprime la croyance courante de bien des
15 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
60 ue une position théologique. Il évoque un certain humanisme , un certain moralisme, un certain optimisme évolutionniste, tout un e
16 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
61 de suite dissiper un malentendu : par le terme d’ humanisme , on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
62 la question des humanités. Nous prendrons le mot humanisme au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
63 s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
64 on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’ humanisme constitue pour lui une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
65 une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’ humanisme , c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, n
66 du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’ humanisme n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
67 ’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’ humanisme , loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
68 es chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’ humanisme n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
69 table en l’humain. Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
70 devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’ humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
17 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
71 on avec le monde. Il n’est plus que le défi que l’ humanisme total adresse à notre christianisme. Il nous met en demeure de radica
18 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
72 édie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’ humanisme fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une mena
19 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
73 st-ce pas celui qu’un de mes amis, effrayé de son humanisme , a baptisé l’homme qui ne veut pas mourir ? » — Il y a des gens qui o
20 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
74 é de la cène ; enfin, aux diverses mystiques de l’ humanisme antichrétien et c’est le Traité des scandales. Ce troisième traité n’
21 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
75 toires. Peut-être allons-nous revenir non pas à l’ humanisme mais à l’homme, considéré comme un miroir du ciel entier. Certes, ell
22 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
76 ont les travaux marient avec aisance théologie et humanisme , il me répondit simplement : « Bossuet ne saurait être tenu pour un P
23 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
77 qui les commande directement : celle d’un certain humanisme chrétien. L’ouvrage littéralement énorme (hors de la norme) qui vient
24 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
78 anière fort imprévue, la renaissance d’un certain humanisme , d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
79 intégrer. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «  humanisme révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
80 anière fort imprévue, la renaissance d’un certain humanisme , d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
81 nnateurs. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «  humanisme révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
82 essaire d’insister sur la direction générale de l’ humanisme soviétique. Malgré les racines qu’il plonge dans le xviiie siècle fr
27 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
83 anière fort imprévue, la renaissance d’un certain humanisme , d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
84 nnateurs. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «  humanisme révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
28 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
85 essaire d’insister sur la direction générale de l’ humanisme soviétique. Malgré les racines qu’il plonge dans le xviiie siècle fr
29 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
86 e, c’est ce sens français de l’universel, c’est l’ humanisme français qui demeurent les meilleurs garants de la volonté française
30 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
87  à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’ humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdité, une contra
88 e insoluble. Érasme était encore catholique ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
31 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
89 a vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste d’ humanisme libéral. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Stal
32 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
90  à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’ humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdité, une contra
91 e insoluble. Érasme était encore catholique ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
33 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
92 x arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme . Que dit l’Apôtre ? « Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne poin
34 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
93 egaard. Alors éclate le conflit véritable entre l’ humanisme et la foi, le scandale au sens paulinien, tout ce que le sage jugera
35 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
94 eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’ humanisme et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tou
36 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
95 x arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme . Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point
37 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
96 eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’ humanisme et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tout
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
97 x arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme . Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point t
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
98 eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’ humanisme et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tou
40 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
99 x arguments de saint Paul, qui valent contre leur humanisme . Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point
41 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
100 « l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’ humanisme laïque, autonome, est simplement nié comme une absurdité, une contrad
101 nsoluble. Érasme était encore un catholique ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
42 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
102 ier à une attitude politique, inspirée par un pur humanisme . Mais, dans le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement
43 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
103 alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’ Humanisme , je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
104 ionnaire. Et en même temps la définition de notre humanisme , s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
105 rolétariat tout abruti de travail et de cinéma. L’ humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, c’
106 volution » trop de choses, ou trop peu. Quant à «  humanisme  »… vous m’accorderez bien que c’est surtout ce qui dépasse l’homme qu
44 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
107 n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’ humanisme , est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
45 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
108 n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’ humanisme , est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
46 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
109 n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’ humanisme , est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
47 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
110 à Einsiedeln que Zwingli, jeune abbé passionné d’ humanisme et « chapelain acolyte » du pape, apprend en 1517 ce qui vient de se
111 sité de Bâle, fondée en 1460, devenait un foyer d’ humanisme avec Érasme. D’autre part, la mystique allemande du sud travaillait l
48 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
112 d’hommes en Orient n’ont rien à manger, parler d’ humanisme et de l’évolution de l’idéal de l’homme n’est qu’une caricature ; il
113 e nombreux esprits occidentaux. 95. Cité d’après Humanisme et éducation en Occident et en Orient, recueil édité par l’Unesco en
49 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
114 ie qui s’institue, dans la terreur et la pitié. L’ humanisme n’est plus cette chose molle qu’on obtient en évaporant l’essence chr
50 1961, Articles divers (1957-1962). Culture et technique (juillet 1961)
115 oisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’ humanisme opprimé par la technique, et prédisent la mise en esclavage de l’homm
51 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
116 848, et qui s’annonçait dans l’œuvre de Herder. L’ humanisme nouveau, celui qui inspire les fondateurs de l’instruction publique o
52 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
117 ce pas l’espoir de la chrétienté de jadis ? Car l’ humanisme , l’héritage des Grecs, ont-ils jamais été plus qu’une atmosphère mora
118 naissances… Mais les uns veulent être fidèles à l’ humanisme libéral, tandis que les autres y voient la source de nos maux. Si nou
119 périr. Ainsi Thomas Mann (1875-1955) : Dans tout humanisme il y a un élément de faiblesse qui vient de sa répugnance pour tout f
120 ont nous aurions besoin aujourd’hui, ce serait un humanisme militant, un humanisme qui affirmerait sa virilité et qui serait conv
121 aujourd’hui, ce serait un humanisme militant, un humanisme qui affirmerait sa virilité et qui serait convaincu que le principe d
122 par le fanatisme sans vergogne de ses ennemis. L’ humanisme européen est-il devenu incapable d’une résurrection qui rendrait à se
123 refuge hors du temps et de l’espace.271 Or, cet humanisme , précisément, cet idéal européen moderne de la Raison, du Progrès, de
124 lui aussi au nom du thomisme les « erreurs » de l’ humanisme libéral, entend faire confiance non point à quelque réaction utopique
125 int à quelque réaction utopique, mais à un nouvel humanisme , à un « humanisme intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondia
126 tion utopique, mais à un nouvel humanisme, à un «  humanisme intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, dans une confé
53 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
127 nifestèrent chez nous : les formes anciennes de l’ humanisme n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’humanisme d’un Érasme, sembla
128 humanisme n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’ humanisme d’un Érasme, semblait-il, n’était plus qu’une affaire d’érudits, celu
129 tait trop lié à l’esthétique. C’était d’un nouvel humanisme que l’on avait besoin, embrassant le tout de l’homme, non seulement l
130 ent la pensée et le sentiment, mais l’action. Cet humanisme éthique et politique plaçait au centre la notion de Paideia, de cultu
131 t remontait, en fait, à ce qui fut l’origine de l’ humanisme isocratique et cicéronien. Toutefois, il n’entendait pas nous ramener
132 ale » (ve au xie siècle). Il ne croit pas que l’ humanisme et la technique nous sauveront seuls. Mais il ne décrète pas non plus
133 ’influence orientale succédèrent quatre siècles d’ humanisme et d’autonomie occidentale. Aujourd’hui l’Europe est menacée de voir
134 profondes, et il nous faut remonter au-delà de l’ humanisme et des triomphes superficiels de la civilisation moderne, si nous ten
135 t commencé au xvie siècle avec la Renaissance, l’ Humanisme et la Réforme. La réalité toute différente, c’est qu’alors, au xvie
136 us les hommes et pour chacun, le Christ a fondé l’ humanisme sur une base spirituelle indestructible et a donné à l’individu une v
137 fait aujourd’hui.) Or, poursuit Rougier, c’est l’ humanisme chrétien qui a réhabilité le travail manuel : Jésus charpentier, Paul
138 tale, c’est l’acceptation de l’inconnu. Il y a un humanisme possible, mais il faut bien nous dire, et clairement, que c’est un hu
139 faut bien nous dire, et clairement, que c’est un humanisme tragique. Nous sommes en face d’un monde inconnu ; nous l’affrontons
140 parce que l’homme ne sait pas où il va, et sur l’ humanisme parce qu’il sait d’où il part et où est sa volonté… … Nous sommes au
141 ux, c’est Pascal. L’héritage de l’Europe, c’est l’ humanisme tragique. … Nous avons fait un certain nombre d’images qui valent qu’
142 impose, centrés autour d’une plus vaste poussée d’ humanisme intégral. Et qui, mieux que l’Europe, peut faire face à ce grand prob
143 é et efficacité au vieux trésor impérissable de l’ humanisme antique et chrétien. Ses devoirs envers l’avenir ont pu se réduire su
54 1963, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Mais qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)
144 Je n’aime guère ce terme. On a tendance à opposer humanisme et christianisme, et je me sens plutôt du côté du christianisme. Au m
55 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
145 ier à une attitude politique, inspirée par un pur humanisme . Mais, dans le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement
56 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
146 a vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste d’ humanisme libéral. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Stal
57 1965, Fédéralisme culturel (1965). II. « Devenons nous-mêmes ! »
147 de naissance. Le christianisme par exemple, ou l’ humanisme , ou les sciences, ou les styles majeurs de nos arts, ne sont pas des
58 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
148 en avant les Ligues suisses. Tout commence avec l’ humanisme de la Réforme. Bâle avec sa jeune université fondée en 1460 attire Ér
149 à Einsiedeln que Zwingli, jeune abbé passionné d’ humanisme et « chapelain acolyte » du pape, apprend en 1517 ce qui vient de se
150 sité de Bâle, fondée en 1460, devenait un foyer d’ humanisme avec Érasme. D’autre part, la mystique allemande du sud travaillait l
59 1968, Articles divers (1963-1969). L’Exode des cerveaux [débat] (1968)
151 eut Érasme, Hollandais exilé à Bâle, qui a fait l’ humanisme et qui a fait Bâle. Beaucoup plus près de nous, on peut citer Nietzsc
60 1969, Articles divers (1963-1969). La révolution des meilleurs (4 octobre 1969)
152 ce, avec toute sa génération, à la recherche d’un humanisme socialiste de type marxiste ou chrétien. À l’entendre approfondir la
61 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Culture et technique en Europe et dans le monde
153 oisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’ humanisme opprimé par la technique, et prédisent le triomphe prochain des robot
62 1970, Articles divers (1970-1973). La place du livre dans l’information de l’homme moderne (1970)
154 ainsi : amateur de lettres, de langage, amateur d’ humanisme . Philologue, cela veut dire maître de la lente lecture. On finit mêm
63 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
155 ts et libertés individuelles, et d’œuvrer pour un humanisme de développement, n’a été plus évidente et plus nécessaire qu’aujourd
64 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
156 une génération. Une génération tiraillée entre l’ humanisme chrétien et la tradition libertaire, et qui fait encore figure d’accu
65 1980, Articles divers (1978-1981). Lew Kowarski et la responsabilité sociale du scientifique (1980)
157 l avait trouvé l’occasion d’y donner des leçons d’ humanisme aux philosophes. Je le rencontrais quelques fois dans l’avion de Genè
66 1985, Cadmos, articles (1978–1986). Trente-cinq ans d’attentes déçues, mais d’espoir invaincu : le Conseil de l’Europe (été 1985)
158 t fondées notamment sur une tradition séculaire d’ humanisme laïque et religieux, source de leur attachement inaliénable à la libe
159 ent premier de ces cultures est une tradition d’«  humanisme laïque » (d’où l’adjectif « séculaire », tandis que l’humanisme relig
160 ue » (d’où l’adjectif « séculaire », tandis que l’ humanisme religieux est deux fois millénaire, comme on sait). Faut-il en conclu