1
« Pour un
humanisme
nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)b Deux menaces mortelles a
2
une résultante qui est la civilisation. Appelons
humanisme
l’art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des
3
de nature inhumaine. Nous pourrons définir un tel
humanisme
: l’organe d’équilibre de la civilisation. Nous tenions de l’Antiquit
4
maître de la redresser. C’est qu’il n’y a plus d’
humanisme
, s’il subsiste des humanités. L’humanisme est compromis virtuellement
5
plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’
humanisme
est compromis virtuellement dès lors que la science proclame son auto
6
inéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel
humanisme
sera de nous dégager des fatalités dont nous voyons l’empire s’étendr
7
les sources de notre foi. Qui parlait donc d’un «
humanisme
scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse par nos inventions ma
8
tenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’
humanisme
moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son no
9
té qui est le signe du monde matériel. Je vois l’
humanisme
nouveau sous l’aspect d’une culture des facultés mystiques ; d’une te
10
i qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel
humanisme
, il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guet
11
re une tentation qui le guette et à laquelle tout
humanisme
paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-être a-t-il
12
u corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’
humanisme
de nos humanités. Il est certain qu’il a perdu son ascendant. D’aille
13
me : c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel
humanisme
qu’il nous désigne un but, ni même une direction : il y réussirait tr
14
c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’
humanisme
« chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du no
15
. Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’
humanisme
est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme
16
homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout
humanisme
véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui demander de pl
17
ties les plus actives de la pensée. b. « Pour un
humanisme
nouveau », Cahiers de « Foi et Vie », Paris, numéro spécial, 1930, p.
18
rier, inaugurant une série d’études sur un nouvel
humanisme
, à laquelle nous renvoyons tous ceux qu’aura passionné l’enquête de M
19
alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’
Humanisme
, je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
20
ionnaire. Et en même temps la définition de notre
humanisme
, s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
21
de travail et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’
humanisme
du xvie siècle qui nous chaut, et encore moins celui du xixe , resté
22
i de nos bons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un
humanisme
qui dresserait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à
23
lleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre
humanisme
ne saurait être conçu à la manière des intellectuels bourgeois, dans
24
bstraction faite de ses moyens d’actualisation. L’
humanisme
d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, —
25
, — c’est la Révolution. Mais quelle révolution ?
Humanisme
ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce qui tend à le
26
ent la cause commune de la jeunesse européenne. L’
humanisme
n’est rien s’il n’est commun comme le péril qui nous menace ; s’il ne
27
est une réponse et un écho à l’étude Autour de l’
humanisme
en marche, de Gilbert Trolliet, que nous avons publiée en tête du num
28
e la Trahison des clercs, autour du problème de l’
humanisme
(Conversion à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l
29
in, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l’
humanisme
nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drieu la Rochelle, de Benjam
30
Humanisme
et christianisme (mars 1933)a Je ne suis pas venu pour vous apport
31
de suite dissiper un malentendu : par le terme d’
humanisme
, on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
32
la question des humanités. Nous prendrons le mot
humanisme
au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
33
s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3.
Humanisme
contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
34
on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’
humanisme
constitue pour lui une sorte d’obligation, à priori fondamentale : l’
35
une sorte d’obligation, à priori fondamentale : l’
humanisme
c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, na
36
du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’
humanisme
n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
37
’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’
humanisme
, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
38
s chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’
humanisme
n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
39
table en l’humain. Le communisme est le véritable
humanisme
de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
40
devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’
humanisme
triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
41
Le chrétien est un embusqué de l’infini. » a. «
Humanisme
et christianisme », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1933, p. 286-293. La
42
ritique ». Tel qu’il est, un petit chef-d’œuvre d’
humanisme
poétique. Car l’« érudition » de Cingria reste si constamment précise
43
s, à force de les éclaircir », et l’impureté d’un
humanisme
que l’on croyait tempéré et limpide, mais que l’on voit « s’échauffer
44
de la parole de Dieu. Insuffisance radicale de l’
humanisme
, du piétisme, du moralisme, du spiritualisme, de l’historicisme, de t
45
ndance. C’est là le point de la rupture avec tout
humanisme
imaginable (l’homme sauvé par son progrès). 27. Pas la Nature de Ro
46
ue une position théologique. Il évoque un certain
humanisme
, un certain moralisme, un certain optimisme évolutionniste, tout un e
47
de suite dissiper un malentendu : par le terme d’
humanisme
, on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
48
la question des humanités. Nous prendrons le mot
humanisme
au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
49
s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3.
Humanisme
contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
50
on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’
humanisme
constitue pour lui une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
51
une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
humanisme
, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, n
52
du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’
humanisme
n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
53
’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’
humanisme
, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
54
es chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’
humanisme
n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
55
table en l’humain. Le communisme est le véritable
humanisme
de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
56
devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’
humanisme
triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
57
on avec le monde. Il n’est plus que le défi que l’
humanisme
total adresse à notre christianisme. Il nous met en demeure de radica
58
édie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’
humanisme
fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une mena
59
se d’Avila : « Je meurs de ne pas mourir. » Qu’un
humanisme
religieux, qui trop souvent exprime la croyance courante de bien des
60
ue une position théologique. Il évoque un certain
humanisme
, un certain moralisme, un certain optimisme évolutionniste, tout un e
61
de suite dissiper un malentendu : par le terme d’
humanisme
, on se borne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gr
62
la question des humanités. Nous prendrons le mot
humanisme
au sens plus général, non moins précis, qui désigne une conception gé
63
s d’un puits en se soulevant par la chevelure. 3.
Humanisme
contre christianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touc
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on ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’
humanisme
constitue pour lui une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
65
une sorte d’obligation a priori, fondamentale : l’
humanisme
, c’est le péché même, si l’on peut définir le péché par la volonté, n
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du risque opposé à l’homme des assurances. Car l’
humanisme
n’est, aux yeux de la foi, qu’une vaste entreprise d’assurance-vie. L
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’espoir de vous faire mieux sentir à quel point l’
humanisme
, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude de
68
es chrétiens eux-mêmes. Ce n’est pas à dire que l’
humanisme
n’ait pas ses doctrines, et même une expression politique cohérente.
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table en l’humain. Le communisme est le véritable
humanisme
de notre temps. La seule tentative pleinement consciente et avouée po
70
devenir une personne devant Dieu. Le succès de l’
humanisme
triomphant serait-il tout simplement d’enlever à l’homme toute raison
71
on avec le monde. Il n’est plus que le défi que l’
humanisme
total adresse à notre christianisme. Il nous met en demeure de radica
72
édie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’
humanisme
fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une mena
73
st-ce pas celui qu’un de mes amis, effrayé de son
humanisme
, a baptisé l’homme qui ne veut pas mourir ? » — Il y a des gens qui o
74
é de la cène ; enfin, aux diverses mystiques de l’
humanisme
antichrétien et c’est le Traité des scandales. Ce troisième traité n’
75
toires. Peut-être allons-nous revenir non pas à l’
humanisme
mais à l’homme, considéré comme un miroir du ciel entier. Certes, ell
76
ont les travaux marient avec aisance théologie et
humanisme
, il me répondit simplement : « Bossuet ne saurait être tenu pour un P
77
qui les commande directement : celle d’un certain
humanisme
chrétien. L’ouvrage littéralement énorme (hors de la norme) qui vient
78
anière fort imprévue, la renaissance d’un certain
humanisme
, d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
79
intégrer. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «
humanisme
révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
80
anière fort imprévue, la renaissance d’un certain
humanisme
, d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
81
nnateurs. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «
humanisme
révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
82
essaire d’insister sur la direction générale de l’
humanisme
soviétique. Malgré les racines qu’il plonge dans le xviiie siècle fr
83
anière fort imprévue, la renaissance d’un certain
humanisme
, d’un certain orgueil humaniste, d’une certaine insolence joyeuse à n
84
nnateurs. Qu’on baptise cette nouvelle anarchie «
humanisme
révolutionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du Plan en tant
85
essaire d’insister sur la direction générale de l’
humanisme
soviétique. Malgré les racines qu’il plonge dans le xviiie siècle fr
86
e, c’est ce sens français de l’universel, c’est l’
humanisme
français qui demeurent les meilleurs garants de la volonté française
87
à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’
humanisme
laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdité, une contra
88
e insoluble. Érasme était encore catholique ; son
humanisme
mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
89
a vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste d’
humanisme
libéral. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Stal
90
à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’
humanisme
laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdité, une contra
91
e insoluble. Érasme était encore catholique ; son
humanisme
mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
92
x arguments de saint Paul, qui valent contre leur
humanisme
. Que dit l’Apôtre ? « Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne poin
93
egaard. Alors éclate le conflit véritable entre l’
humanisme
et la foi, le scandale au sens paulinien, tout ce que le sage jugera
94
eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’
humanisme
et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tou
95
x arguments de saint Paul, qui valent contre leur
humanisme
. Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point
96
eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’
humanisme
et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tout
97
x arguments de saint Paul, qui valent contre leur
humanisme
. Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point t
98
eu de ce foyer, l’on encourt le double péril de l’
humanisme
et de l’idéalisme. L’hérésie des cathares consistait à idéaliser tou
99
x arguments de saint Paul, qui valent contre leur
humanisme
. Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point
100
« l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’
humanisme
laïque, autonome, est simplement nié comme une absurdité, une contrad
101
nsoluble. Érasme était encore un catholique ; son
humanisme
mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran
102
ier à une attitude politique, inspirée par un pur
humanisme
. Mais, dans le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement
103
alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’
Humanisme
, je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
104
ionnaire. Et en même temps la définition de notre
humanisme
, s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
105
rolétariat tout abruti de travail et de cinéma. L’
humanisme
d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, c’
106
volution » trop de choses, ou trop peu. Quant à «
humanisme
»… vous m’accorderez bien que c’est surtout ce qui dépasse l’homme qu
107
n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’
humanisme
, est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
108
n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’
humanisme
, est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
109
n d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’
humanisme
, est celle de l’homme doublement responsable envers sa vocation et en
110
à Einsiedeln que Zwingli, jeune abbé passionné d’
humanisme
et « chapelain acolyte » du pape, apprend en 1517 ce qui vient de se
111
sité de Bâle, fondée en 1460, devenait un foyer d’
humanisme
avec Érasme. D’autre part, la mystique allemande du sud travaillait l
112
d’hommes en Orient n’ont rien à manger, parler d’
humanisme
et de l’évolution de l’idéal de l’homme n’est qu’une caricature ; il
113
e nombreux esprits occidentaux. 95. Cité d’après
Humanisme
et éducation en Occident et en Orient, recueil édité par l’Unesco en
114
ie qui s’institue, dans la terreur et la pitié. L’
humanisme
n’est plus cette chose molle qu’on obtient en évaporant l’essence chr
115
oisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’
humanisme
opprimé par la technique, et prédisent la mise en esclavage de l’homm
116
848, et qui s’annonçait dans l’œuvre de Herder. L’
humanisme
nouveau, celui qui inspire les fondateurs de l’instruction publique o
117
ce pas l’espoir de la chrétienté de jadis ? Car l’
humanisme
, l’héritage des Grecs, ont-ils jamais été plus qu’une atmosphère mora
118
naissances… Mais les uns veulent être fidèles à l’
humanisme
libéral, tandis que les autres y voient la source de nos maux. Si nou
119
périr. Ainsi Thomas Mann (1875-1955) : Dans tout
humanisme
il y a un élément de faiblesse qui vient de sa répugnance pour tout f
120
ont nous aurions besoin aujourd’hui, ce serait un
humanisme
militant, un humanisme qui affirmerait sa virilité et qui serait conv
121
aujourd’hui, ce serait un humanisme militant, un
humanisme
qui affirmerait sa virilité et qui serait convaincu que le principe d
122
par le fanatisme sans vergogne de ses ennemis. L’
humanisme
européen est-il devenu incapable d’une résurrection qui rendrait à se
123
refuge hors du temps et de l’espace.271 Or, cet
humanisme
, précisément, cet idéal européen moderne de la Raison, du Progrès, de
124
lui aussi au nom du thomisme les « erreurs » de l’
humanisme
libéral, entend faire confiance non point à quelque réaction utopique
125
int à quelque réaction utopique, mais à un nouvel
humanisme
, à un « humanisme intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondia
126
tion utopique, mais à un nouvel humanisme, à un «
humanisme
intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, dans une confé
127
nifestèrent chez nous : les formes anciennes de l’
humanisme
n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’humanisme d’un Érasme, sembla
128
humanisme n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’
humanisme
d’un Érasme, semblait-il, n’était plus qu’une affaire d’érudits, celu
129
tait trop lié à l’esthétique. C’était d’un nouvel
humanisme
que l’on avait besoin, embrassant le tout de l’homme, non seulement l
130
ent la pensée et le sentiment, mais l’action. Cet
humanisme
éthique et politique plaçait au centre la notion de Paideia, de cultu
131
t remontait, en fait, à ce qui fut l’origine de l’
humanisme
isocratique et cicéronien. Toutefois, il n’entendait pas nous ramener
132
ale » (ve au xie siècle). Il ne croit pas que l’
humanisme
et la technique nous sauveront seuls. Mais il ne décrète pas non plus
133
’influence orientale succédèrent quatre siècles d’
humanisme
et d’autonomie occidentale. Aujourd’hui l’Europe est menacée de voir
134
profondes, et il nous faut remonter au-delà de l’
humanisme
et des triomphes superficiels de la civilisation moderne, si nous ten
135
t commencé au xvie siècle avec la Renaissance, l’
Humanisme
et la Réforme. La réalité toute différente, c’est qu’alors, au xvie
136
us les hommes et pour chacun, le Christ a fondé l’
humanisme
sur une base spirituelle indestructible et a donné à l’individu une v
137
fait aujourd’hui.) Or, poursuit Rougier, c’est l’
humanisme
chrétien qui a réhabilité le travail manuel : Jésus charpentier, Paul
138
tale, c’est l’acceptation de l’inconnu. Il y a un
humanisme
possible, mais il faut bien nous dire, et clairement, que c’est un hu
139
faut bien nous dire, et clairement, que c’est un
humanisme
tragique. Nous sommes en face d’un monde inconnu ; nous l’affrontons
140
parce que l’homme ne sait pas où il va, et sur l’
humanisme
parce qu’il sait d’où il part et où est sa volonté… … Nous sommes au
141
ux, c’est Pascal. L’héritage de l’Europe, c’est l’
humanisme
tragique. … Nous avons fait un certain nombre d’images qui valent qu’
142
impose, centrés autour d’une plus vaste poussée d’
humanisme
intégral. Et qui, mieux que l’Europe, peut faire face à ce grand prob
143
é et efficacité au vieux trésor impérissable de l’
humanisme
antique et chrétien. Ses devoirs envers l’avenir ont pu se réduire su
144
Je n’aime guère ce terme. On a tendance à opposer
humanisme
et christianisme, et je me sens plutôt du côté du christianisme. Au m
145
ier à une attitude politique, inspirée par un pur
humanisme
. Mais, dans le domaine de la culture, il en est tout à fait autrement
146
a vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste d’
humanisme
libéral. Le fait est que la grosse majorité des communistes suit Stal
147
de naissance. Le christianisme par exemple, ou l’
humanisme
, ou les sciences, ou les styles majeurs de nos arts, ne sont pas des
148
en avant les Ligues suisses. Tout commence avec l’
humanisme
de la Réforme. Bâle avec sa jeune université fondée en 1460 attire Ér
149
à Einsiedeln que Zwingli, jeune abbé passionné d’
humanisme
et « chapelain acolyte » du pape, apprend en 1517 ce qui vient de se
150
sité de Bâle, fondée en 1460, devenait un foyer d’
humanisme
avec Érasme. D’autre part, la mystique allemande du sud travaillait l
151
eut Érasme, Hollandais exilé à Bâle, qui a fait l’
humanisme
et qui a fait Bâle. Beaucoup plus près de nous, on peut citer Nietzsc
152
ce, avec toute sa génération, à la recherche d’un
humanisme
socialiste de type marxiste ou chrétien. À l’entendre approfondir la
153
oisie, chantent sur tous les tons la plainte de l’
humanisme
opprimé par la technique, et prédisent le triomphe prochain des robot
154
ainsi : amateur de lettres, de langage, amateur d’
humanisme
. Philologue, cela veut dire maître de la lente lecture. On finit mêm
155
ts et libertés individuelles, et d’œuvrer pour un
humanisme
de développement, n’a été plus évidente et plus nécessaire qu’aujourd
156
une génération. Une génération tiraillée entre l’
humanisme
chrétien et la tradition libertaire, et qui fait encore figure d’accu
157
l avait trouvé l’occasion d’y donner des leçons d’
humanisme
aux philosophes. Je le rencontrais quelques fois dans l’avion de Genè
158
t fondées notamment sur une tradition séculaire d’
humanisme
laïque et religieux, source de leur attachement inaliénable à la libe
159
ent premier de ces cultures est une tradition d’«
humanisme
laïque » (d’où l’adjectif « séculaire », tandis que l’humanisme relig
160
ue » (d’où l’adjectif « séculaire », tandis que l’
humanisme
religieux est deux fois millénaire, comme on sait). Faut-il en conclu