1
e contrôle que les autres nous imposent », dit un
héros
de Mauriac. C’est un « homme seul » qu’a peint « par le dedans » M. J
2
ure volonté d’être ou de ne pas être… ». Mais les
héros
de Pirandello, s’ils veulent être, subissent, une fois qu’ils sont, l
3
nt bien les ancêtres des nouvelles générations de
héros
de roman, lesquels sont tous éperdument égoïstes. Égoïstes avec une p
4
l est ce besoin si général de s’incarner, dans le
héros
de son roman, de se voir vivre, dans son œuvre ? C’est ici la concept
5
t le surréalisme. De l’acte gratuit commis par un
héros
de roman, à la vie gratuite que prétendent mener les surréalistes, il
6
par la divination de cet amour qu’Alban (le jeune
héros
du récit) sent ce que sent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu
7
rythme des désirs jamais simultanés de ses petits
héros
. M. Spitz cherche à faire sourire, on le sent ; pourtant l’on sourit
8
même qui aboutit naguère au surréalisme. Tous les
héros
de roman se sont mis à gesticuler « gratuitement ». Et les critiques
9
y a pas de gratuité. Le geste le plus incongru du
héros
n’est jamais que le résultat d’un mécanisme inconscient, aussi révéla
10
’une sorte de sincérité les retient d’imposer aux
héros
ce rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre. Ce serait f
11
re ces confidences qu’elle livre si facilement au
héros
plus confiant et secrètement incertain de ce roman. À la veille de se
12
deux inconscients : l’époque et l’être secret du
héros
. Il sait mieux que quiconque aujourd’hui faire éclater dans un cadre
13
autant que par la sympathie de l’auteur pour ses
héros
. Indulgence et regrets, un ton qui permet le tact dans la hardiesse.
14
-vis du phénomène littéraire. La « Promenade » du
héros
de Bopp est une sorte de pensum. Cela rend peut-être moins convaincan
15
dentale. Voici donc venue l’heure de la juger. Le
héros
de l’époque, c’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus
16
ble sort des parois, noir et blanc, la ravissante
héroïne
est à son piano, c’est un duo des ténèbres et de la pureté où vibrent
17
or ? Guy de Pourtalès n’hésite pas à baptiser son
héros
« prince de l’illusion et de la solitude ». Mais un prince rêveur n’e
18
ux démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un
héros
— Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où
19
cinéma. On donnait un film voluptueux. Il aima l’
héroïne
, mais sans espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmeri
20
ngée par une barbe en crin de cheval du diable. L’
héroïne
est belle comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses l
21
i encadré et fixé au mur. Gül Baba est le dernier
héros
musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en véri
22
cuplé par la valeur qu’il prend dans l’esprit des
héros
. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en ruines de
23
ut exemple. La Société dans laquelle évoluent les
héros
de Baring est riche, « conformiste » à l’extrême, mais internationale
24
e immanente. En même temps que les actions de ses
héros
, il note les jugements contradictoires qu’elles provoquent. Et le tra
25
’ailleurs, car en définitive la conversion de son
héroïne
nous paraît être à tel point la seule solution possible qu’elle n’est
26
anquille et profonde sur l’état d’âme d’un de ses
héros
, comme sans le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dan
27
n protestant pouvait trouver pareille formule. Le
héros
de la foi, Kierkegaard, « l’Isolé », n’a plus rien en lui ni de Faust
28
logien. Il s’agit maintenant de nous révéler ce «
héros
de la foi », ce maître de la pensée chrétienne tragique, paradoxale e
29
C’est, en effet, sous la forme d’un roman dont le
héros
, Eiichi, est évidemment l’auteur lui-même, le récit de l’adolescence
30
récit de l’adolescence et de la jeunesse de notre
héros
; mais ce récit prend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie pu
31
a spontanéité, qualité dont Gide aime à douer les
héros
de ses récits, mais dont lui-même se révèle dépourvu dans une mesure
32
ibrer », un de ces jours, à les « gauchir »…) Le
héros
de Vol de nuit, non déshumanisé certes, s’élève à une vertu surhumain
33
ime, de Hollande atlantique : le maire Guiton, le
héros
, avec Rohan, de la résistance protestante contre le Cardinal, était c
34
si de la sorte nous sentons mieux sa pointe. Les
héros
du Scandale, provinciaux énervés par la vie des bars de la capitale n
35
sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif. Le
héros
est toujours seul. Par définition. Quant au bourgeois seul, cela ne s
36
mais existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un
héros
, n’entreprendra jamais la « réalisation » personnelle d’une pensée. P
37
ont les Binche ou M. Godeau ou plus récemment les
héros
de l’Amateur d’imprudence incarnèrent ailleurs toutes les complexités
38
ble sort des parois, noir et blanc, la ravissante
héroïne
est à son piano, c’est un duo des ténèbres et de la pureté où vibrent
39
i encadré et fixé au mur. Gül Baba est le dernier
héros
musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en véri
40
ux Démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un
héros
— Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où
41
ngée par une barbe en crin de cheval du diable. L’
héroïne
est belle comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses l
42
i encadré et fixé au mur. Gül Baba est le dernier
héros
musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en véri
43
ux Démon ! — je te rappelle — ou bien envoie — un
héros
— Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où
44
ngée par une barbe en crin de cheval du diable. L’
héroïne
est belle comme une ballade de Bürger, tandis qu’elle arrose de ses l
45
res les plus nobles, au lieu d’un demi-dieu, d’un
héros
ou d’un saint, un singe au naturel, en guise d’armes parlantes du bea
46
re un vent impétueux. L’orage est imminent. Notre
héros
, qui paraît âgé d’une vingtaine d’années, se dirige vers le lac qu’on
47
urgeoise ne cesse d’inspirer les attitudes de ses
héros
, en dépit des carambolages du sort. Il y a donc Toepffer. Puis on tom
48
celui des Lumières de la Ville et du Cirque. Les
héros
de Pierre Girard sont de doux ahuris, qui partent dans la vie avec un
49
te lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le
héros
véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible
50
ui de nos essais critiques. Mais Ramuz, comme ses
héros
, s’arrête encore au seuil du Nouveau Testament… 11. On confond comm
51
ixelius a su voir dans la « vie courante » de ses
héros
des drames singuliers, de bizarres et profondes folies, l’originalité
52
ttres sur la détresse humaine devant Dieu, que le
héros
adresse à « son muet confident », l’auteur. Peut-être avons-nous ici
53
tel homme existe. Que va-t-on faire de lui, de ce
héros
, n’est-ce pas, des valeurs de l’esprit que justement l’on fait profes
54
peut-être, quitte à fleurir ensuite la tombe du «
héros
», dernière insulte62. Il s’agit de savoir maintenant au nom de quoi
55
ure, à la psychologie de la douleur physique. Ses
héros
subissent, avec un héroïsme et une révolte plus émouvants d’être sile
56
mouvants d’être silencieux, des tortures dont les
héros
de Malraux n’ont pas toujours renoncé à faire de la littérature. On c
57
ombats où, entre deux bandes de mitrailleuses, le
héros
médite sur son sort, sont presque identiques. Chez l’un et l’autre, o
58
s analogues, l’humanisme fasciste et le culte des
héros
sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que le collecti
59
erfide que le collectivisme déclaré. Célébrer des
héros
dont l’authenticité n’est établie que par le décret du Parti, c’est à
60
que favorise tout au moins, un culte officiel des
héros
? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocatio
61
tout au moins, un culte officiel des héros ? — Le
héros
vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocation. Qui n’e
62
te lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le
héros
véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible
63
s analogues, l’humanisme fasciste et le culte des
héros
sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que le collecti
64
erfide que le collectivisme déclaré. Célébrer des
héros
dont l’authenticité n’est établie que par le décret du Parti, c’est à
65
que favorise tout au moins, un culte officiel des
héros
? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocatio
66
tout au moins, un culte officiel des héros ? — Le
héros
vrai n’imite personne. Il n’est conforme qu’à sa vocation. Qui n’e
67
te lui propose ou que l’État veut lui imposer. Le
héros
véritable, la personne dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible
68
st-ce point encore la vision de Dostoïevski ? Ses
héros
ne viennent-ils pas à nous comme de grands questionneurs, comme des ê
69
’origine de sa vie, la question de Dieu. Tous les
héros
de Dostoïevski apparaissent malades, comme blessés d’une atteinte pro
70
du désorienté excité. Il apparaît alors comme le
héros
du monde bourgeois. Il incarne à la puissance infinie le goût du néan
71
« journées », de ces « semaines » consacrées aux
héros
, c’est-à-dire aux maîtres de la pensée. Après l’Exposition il restera
72
uelques doutes, pendant cet entretien : des vrais
héros
parlent-ils d’héroïsme, ont-ils une théorie là-dessus, l’enseignent-i
73
it réjouir le monde entier, il ne sert de rien au
héros
; car le héros n’a connu son succès que lorsque tout était fini ; et
74
onde entier, il ne sert de rien au héros ; car le
héros
n’a connu son succès que lorsque tout était fini ; et ce n’est point
75
fini ; et ce n’est point par le succès qu’il fut
héros
, mais par son entreprise »15. Le temps de l’acte vient s’inscrire sur
76
que la personne ? C’est la vision et le visage du
héros
, sa vision contre son visage, sa vision qui crée son visage. Le visag
77
vit de Parole. À cause de l’instant éternel, « le
héros
meurt toujours avant qu’il ne meure »21. C’est le secret dernier de l
78
cheté des auteurs ? Il y a eu, de tous temps, des
héros
et des combinards et toutes les nuances intermédiaires, mais aujourd’
79
ante, et comme le juge incorruptible et amical du
héros
et de son débat, ce personnage a vécu dans ce siècle, où son nom ne c
80
tre humaine condition. On dirait qu’il incite ses
héros
à pratiquer contre la vie bourgeoise une espèce de « grève perlée » :
81
icable et monstrueux23 survenu dans la vie de son
héros
, Kafka nous amène à penser que le détail de l’existence banale, et le
82
prolongements de l’aventure du « vieux Pragois »,
héros
non tout à fait imaginaire, lui aussi, du Royaume enchanté de l’amour
83
core : l’inculpation inexplicable qui pèse sur le
héros
du Procès. c. Préface au Royaume enchanté de l’amour de Max Brod, Pa
84
tatifs, on eut des orateurs et des pantins. Et le
héros
du spirituel devint le solitaire par excellence, le méconnu et l’ango
85
sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif. Le
héros
, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourquoi le bour
86
oi le bourgeois — l’homme du bourg — n’est pas un
héros
, ou cesse d’être un bourgeois quand il devient un héros.) Précisons :
87
ou cesse d’être un bourgeois quand il devient un
héros
.) Précisons : réaliser une pensée, ce n’est pas seulement la mettre à
88
tatifs, on eut des orateurs et des pantins. Et le
héros
du spirituel devint le solitaire par excellence, le méconnu et l’ango
89
sait qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif. Le
héros
, par définition, est toujours seul. (C’est peut-être pourquoi le bour
90
oi le bourgeois — l’homme du bourg — n’est pas un
héros
, ou cesse d’être un bourgeois quand il devient un héros.) Précisons :
91
ou cesse d’être un bourgeois quand il devient un
héros
.) Précisons : réaliser une pensée, ce n’est pas seulement la mettre à
92
duel ? Mais alors : veut-on ma compassion pour un
héros
malade ou mon admiration pour son auteur ? Le livre n’est ni passionn
93
t la vraie responsable du cafouillage de 1914. Le
héros
principal — il y a bien une centaine de personnages tous nobles ou ri
94
peu illustrent la psychologie la plus secrète des
héros
. L’on prie de croire, d’ailleurs, que ces héros sont bien assez compl
95
s héros. L’on prie de croire, d’ailleurs, que ces
héros
sont bien assez complexes pour notre goût moderne ! Et que l’« analys
96
même phrase soit aussitôt mise en pratique par le
héros
, sans nulle invraisemblance, il faut que ce héros soit un croyant d’u
97
héros, sans nulle invraisemblance, il faut que ce
héros
soit un croyant d’une certaine trempe. Derrière Karl-Artur, en effet,
98
orcières, belles jeunes filles courtisées par des
héros
, épousant des benêts, vieux pasteurs ivrognes ou avares, demoiselles
99
e nordique ; Esprit allemand ; Sparte ; Arndt (
héros
des guerres d’indépendance.) Portraits d’empereurs allemands du Moye
100
du Parti : technique, morale spartiate, culte des
héros
militaires, retour au Moyen Âge germanique. Je vous laisse à imaginer
101
embre 1934 « Aidez-moi ! », dit à Jean Giono l’
héroïne
d’une de ses nouvelles : elle se plaint de ce que les auteurs des rom
102
e même que le roman psychologique, centré sur des
héros
individuels, a traduit la réalité de l’époque qui prend fin sous nos
103
ins alangui. Le pasteur a parlé de l’héroïsme. Le
héros
chrétien n’est pas celui qui meurt glorieusement pour la puissance de
104
ment jusqu’à la mort. Le Christ n’est pas mort en
héros
, mais en paria, aux yeux de sa nation. Comme je sortais, vivement imp
105
endant la guerre, Martin Niemöller fait figure de
héros
national. Son autobiographie est célèbre : Du sous-marin à la chaire.
106
e rancune, d’humiliation. Au lieu de la grâce, le
héros
venu « d’en haut » apporte à son peuple l’orgueil. Et les articles du
107
que Tristan et Iseut, les amants légendaires, les
héros
de la passion, ne s’aimaient pas ? Quand j’ai commencé à écrire mon l
108
’Exposition de Zurich. Je veux mettre en scène un
héros
suisse, le bienheureux Nicolas de Flue, qui eut une vie extraordinair
109
précisément dans le passé. Moritz décrit ainsi le
héros
d’un de ses romans : « Il lui parut qu’il s’était échappé entièrement
110
l poursuivant l’image d’Aurélia, Anton Reiser (le
héros
de Moritz) la fait dès l’enfance, lorsqu’il s’interroge sur ce qu’est
111
leur ne survit pas à sa naissance. D’où le nom du
héros
, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la lé
112
a « quête » de l’inconnue. Une tempête rejette le
héros
vers l’Irlande. Là, il combat et tue un dragon qui menaçait la capita
113
s prétextes du romancier, les actions de ses deux
héros
, et les préférences secrètes qu’il suppose chez son lecteur. Les « fa
114
la création de l’obstacle par la passion des deux
héros
(confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l
115
n et d’Isolde ! Vieille et grave mélodie, dit le
héros
, tes sons lamentables parvenaient jusqu’à moi sur les vents du soir,
116
celle de la terre, mais épurée, et dont certains
héros
pouvaient revenir, sous d’autres noms, se mêler aux vivants. Par cett
117
ues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du
héros
celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des im
118
and nombre de récits qui racontent le voyage d’un
héros
au pays des morts. Ce héros, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré
119
ontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce
héros
, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté
120
t religieuses, mais par le culte plus profane des
héros
et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légend
121
lement le point d’honneur, manie sociale. C’est l’
héroïne
, ici, qui est la plus astucieuse lorsqu’il s’agit d’imaginer des prét
122
e l’officieux Boileau — le court Dialogue sur les
Héros
de Roman — pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manu
123
nt malgré eux dans l’état de mariés, à quoi notre
héros
veut échapper non pour l’amour de la liberté — qu’il allègue — mais p
124
n éditeur, sur son protestantisme et celui de ses
héros
: mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que suspecter un « calvinism
125
hevalier à la pèlerine » ; parfois il apparaît en
héros
de roman et s’appelle le chevalier au cygne, ou porte les armes de La
126
acolant parmi les troupes ennemies — en véritable
héros
de l’Astrée qu’il fut. Et cette suprême politesse devant la mort, à F
127
t pas le cœur de chaque soldat considéré comme un
héros
qui décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif, si l’
128
d’extravagances. Chaque parole et chaque geste du
héros
devaient correspondre à des symboles déterminés. La maison de verre p
129
sérieux un drame qui se dénoue si facilement, un
héros
dont l’activité se résume dans ses « bonnes paroles » ? Les catholiqu
130
on sur l’homme et son destin particulier. D’où le
héros
, d’où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions
131
eloppements lyriques sur les ossements sacrés des
héros
suisses, sachons reconnaître les premières racines de quelque chose q
132
oir encore, Confédérés Prêtez l’oreille ! Notre
héros
et notre saint nous parle. Là-bas, tous crient : Ensemble ! Ensemb
133
en même temps, l’action doit graviter autour d’un
héros
solitaire. D’où la nécessité de recourir à des chœurs, qui peuplent e
134
ge, dans les moments où l’intérêt se déplaçait du
héros
central aux réactions de la foule, c’est-à-dire du drame de la person
135
pour créer une atmosphère qui appelle l’action du
héros
. Elle n’est plus décorative, mais proprement dramatique. Je ne saurai
136
leur ne survit pas à sa naissance. D’où le nom du
héros
, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la lé
137
a « quête » de l’inconnue. Une tempête rejette le
héros
vers l’Irlande. Là, il combat et tue un dragon qui menaçait la capita
138
s prétextes du romancier, les actions de ses deux
héros
, et les préférences secrètes qu’il suppose chez son lecteur. Les « fa
139
la création de l’obstacle par la passion des deux
héros
(confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l
140
an et d’Isolde ! Vieille et grave mélodie, dit le
héros
, tes sons lamentables parvenaient jusqu’à moi sur les vents du soir,
141
celle de la terre, mais épurée, et dont certains
héros
pouvaient revenir, sous d’autres noms, se mêler aux vivants. Par cett
142
ues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du
héros
celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des im
143
and nombre de récits qui racontent le voyage d’un
héros
au pays des morts. Ce héros, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré
144
ontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce
héros
, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté
145
t religieuses, mais par le culte plus profane des
héros
et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légend
146
lement le point d’honneur, manie sociale. C’est l’
héroïne
, ici, qui est la plus astucieuse lorsqu’il s’agit d’imaginer des prét
147
e l’officieux Boileau — le court Dialogue sur les
Héros
de Roman – pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manu
148
nt malgré eux dans l’état de mariés, à quoi notre
héros
veut échapper non pour l’amour de la liberté — qu’il allègue — mais p
149
n éditeur, sur son protestantisme et celui de ses
héros
: mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que suspecter un « calvinism
150
hevalier à la pèlerine » ; parfois il apparaît en
héros
de roman et s’appelle le chevalier au cygne, ou porte les armes de La
151
acolant parmi les troupes ennemies — en véritable
héros
de l’Astrée qu’il fut. Et cette suprême politesse devant la mort, à F
152
t pas le cœur de chaque soldat considéré comme un
héros
qui décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif, si l’
153
leur ne survit pas à sa naissance. D’où le nom du
héros
, la couleur sombre de sa vie, et le ciel d’orage qui couvre la légend
154
a « quête » de l’inconnue. Une tempête rejette le
héros
vers l’Irlande. Là, il combat et tue un dragon qui menaçait la capita
155
s prétextes du romancier, les actions de ses deux
héros
, et les préférences secrètes qu’il suppose chez son lecteur. Les « fa
156
la création de l’obstacle par la passion des deux
héros
(confondant ici ses effets avec ceux de l’exigence romanesque et de l
157
n et d’Isolde ! Vieille et grave mélodie, dit le
héros
, tes sons lamentables parvenaient jusqu’à moi sur les vents du soir,
158
celle de la terre, mais épurée, et dont certains
héros
pouvaient revenir, sous d’autres noms, se mêler aux vivants. Par cett
159
ues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du
héros
celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des im
160
and nombre de récits qui racontent le voyage d’un
héros
au pays des morts. Ce héros, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré
161
ontent le voyage d’un héros au pays des morts. Ce
héros
, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, « est attiré par une mystérieuse beauté
162
t religieuses, mais par le culte plus profane des
héros
et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu les dieux dans les légend
163
lement le point d’honneur, manie sociale. C’est l’
héroïne
, ici, qui est la plus astucieuse lorsqu’il s’agit d’imaginer des prét
164
e l’officieux Boileau — le court Dialogue sur les
Héros
de Roman — pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manu
165
nt malgré eux dans l’état de mariés, à quoi notre
héros
veut échapper non pour l’amour de la liberté — qu’il allègue — mais p
166
n éditeur, sur son protestantisme et celui de ses
héros
: mais malgré sa sincérité, l’on ne peut que suspecter un « calvinism
167
hevalier à la pèlerine » ; parfois il apparaît en
héros
de roman et s’appelle le chevalier au cygne ou porte les armes de Lan
168
acolant parmi les troupes ennemies — en véritable
héros
de l’Astrée qu’il fut. Et cette suprême politesse devant la mort, à F
169
t pas le cœur de chaque soldat considéré comme un
héros
qui décidera du sort d’une guerre, mais bien le cœur collectif, si l’
170
d’extravagances. Chaque parole et chaque geste du
héros
devaient correspondre à des symboles déterminés. La maison de verre p
171
on sur l’homme et son destin particulier. D’où le
héros
, d’où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions
172
eloppements lyriques sur les ossements sacrés des
héros
suisses, sachons reconnaître les premières racines de quelque chose q
173
r — encore lui ! — met dans la bouche d’un de ses
héros
, dans le récit intitulé Le Fanion des sept braves. Par les temps que
174
on sur l’homme et son destin particulier. D’où le
héros
, d’où la statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions
175
t complètement différent. 5. Je ne parle pas des
héros
de la guerre, mais de la paix. 6. Est-ce un si grand bien ? Pour le
176
Pour le grand nombre, oui, probablement. Pour le
héros
, non. Pour le saint, c’est indifférent. 7. Je pense à Mein Kampf, au
177
’est pourquoi l’un des premiers malheurs de notre
héros
est de ne plus pouvoir aimer ni être aimé.) J’ai dit que la liberté d
178
s savons le mieux que nous le sommes. Voyez cette
héroïne
de Stendhal : « Je ne me fais plus aucune illusion, lui disait-elle,
179
achait au mot même, qui avait électrisé jadis les
héros
de la Révolution. La morale était ennuyeuse, et le gangster plein de
180
e Parti. S’il n’y a plus de guerres, qui fera des
héros
? Qui réveillera le sens du sacrifice ? Pour qui ? Pour quoi ? Jamais
181
centrale du Wilhelm Meister ? Goethe conduit son
héros
d’épreuves en surprises, par une volonté mystérieuse qui est celle du
182
complètement différent. 12. Je ne parle pas des
héros
de la guerre, mais de la paix. 13. Est-ce un si grand bien ? Pour le
183
Pour le grand nombre, oui, probablement. Pour le
héros
, non. Pour le saint, c’est indifférent. 14. Je pense à Mein Kampf, a
184
’est pourquoi l’un des premiers malheurs de notre
héros
est de ne plus pouvoir aimer ni être aimé). J’ai dit que la liberté d
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s savons le mieux que nous le sommes. Voyez cette
héroïne
de Stendhal : « Je ne me fais plus aucune illusion, lui disait-elle,
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achait au mot même, qui avait électrisé jadis les
héros
de la Révolution. La morale était ennuyeuse, et le gangster plein de
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ébré par Burckhardt et par Nietzsche à propos des
héros
de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu près par énergie de
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e Parti. S’il n’y a plus de guerres, qui fera des
héros
? Qui réveillera le sens du sacrifice ? Pour qui ? Pour quoi ? Jamais
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centrale du Wilhelm Meister ? Goethe conduit son
héros
d’épreuves en surprises, par une volonté mystérieuse qui est celle du
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complètement différent. 14. Je ne parle pas des
héros
de la guerre, mais de la paix. 15. Est-ce un si grand bien ? Pour le
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Pour le grand nombre, oui, probablement. Pour le
héros
, non. Pour le saint, c’est indifférent. 16. Je pense à Mein Kampf, a
192
’est pourquoi l’un des premiers malheurs de notre
héros
est de ne plus pouvoir aimer ni être aimé.) J’ai dit que la liberté d
193
s savons le mieux que nous le sommes. Voyez cette
héroïne
de Stendhal : « Je ne me fais plus aucune illusion, lui disait-elle,
194
achait au mot même, qui avait électrisé jadis les
héros
de la Révolution. La morale était ennuyeuse, et le gangster plein de
195
ébré par Burckhardt et par Nietzsche à propos des
héros
de la Renaissance. On pourrait le traduire à peu près par énergie de
196
llence, à son rang et selon ses astres. Ainsi les
héros
et les rois sont les auteurs de leur éclat. Ils donnent et ne demande
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ent enfin le petit peuple français comme le grand
héros
de la France. Soudain, l’étranger s’aperçoit d’une vérité aussi vieil