1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 phores comme d’autres de raisonnements. Plaisante ironie , si cette attitude n’était qu’une protestation contre nos poncifs int
2 teau — ils « embaument de vieilles anarchies ». L’ ironie qui sauva Dada du ridicule le cède ici à un ton de mage qui ne fera p
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
3 é froide et massive d’un théorème de Spinoza. Une ironie dure, la densité du style révèlent seules l’écrivain ; et aussi quelq
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
4 classique sobriété mais d’une brutalité et d’une ironie romantiques, laisse la même impression de grandeur désolée qu’un Grec
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
5 tu m’offrais un visage un peu crispé, signe d’une ironie secrète et pour moi douloureuse encore. Pitoyable, trop visiblement,
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
6 » — avec une indignation où j’admire une pointe d’ ironie vraiment supérieure. Car rien ne pouvait mieux exciter, signe d’aise
6 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
7 s promène sur le monde des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’on ne croit, mais il a toujou
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
8 ique, qu’une expression nouvelle, et non dénuée d’ ironie , de mon mépris pour ce qu’ils appellent, ridiculement, les fondements
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
9 la guerre et la paix, la tradition, l’anarchie, l’ ironie , le sentiment, un réveil des vieux, Maurras, Lounatcharsky, la SDN, e
9 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
10 erté d’esprit, une pénétration de jugement et une ironie assez amère qui étonnent de la part d’une femme aussi femme que l’aut
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
11 s, jusqu’au jour où, comme on dit, sans doute par ironie , « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
12 Sentimentalisme capricieux d’ailleurs, dépourvu d’ ironie , mais non pas de légèreté. C’est une sorte d’inconstance folâtre qui
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
13 des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’ ironie tranquille du bon sens bafoué et qui s’en moque, décrit la stupidité
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
14 douter s’ils étaient sensibles aux finesses de l’ ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutil
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
15 des laideurs et de la prétention. L’autre, avec l’ ironie tranquille du bon sens bafoué et qui s’en moque, décrit la stupidité
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
16 douter s’ils étaient sensibles aux finesses de l’ ironie paysanne. Mais je n’en dirai pas plus, de peur de m’échauffer inutile
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
17 ien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ ironie indulgente et cette pitié à peine jalouse que l’on réserve aux égarem
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 peut dire, avec plus de louange d’ailleurs que d’ ironie , qu’elle touche à tout dans l’homme et dans la société. Elle a l’abse
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
19 ques de cette exposition se sont demandé non sans ironie où était le calvinisme dans tout ceci. Eussent-ils posé, à propos d’u
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
20 uire et commenter avec la discrétion et souvent l’ ironie légère qui conviennent. Plus encore que par leur valeur proprement li
20 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
21 hez Kierkegaard, cette présence s’accommode d’une ironie qui chez d’autres serait plutôt le fait du détachement. Une ironie à
22 ’autres serait plutôt le fait du détachement. Une ironie à l’intérieur des choses, qui les fouille et les purifie, une ironie
23 r des choses, qui les fouille et les purifie, une ironie née de la rigueur et non du scepticisme2. Le dialogue de Laurence Ste
24 ue leur conception de l’« existence » et que leur ironie , ce qui rapproche Kassner et son maître c’est leur vision tragique du
25 . 2. Ici encore, on ne peut opposer ce concept d’ ironie qu’à celui que formulèrent les romantiques allemands. Rien de commun
21 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
26 ’est pas bon qu’un conteur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses personnages ; car il risque de les priver par là de
22 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
27 t, mais qu’ils manifestent en même temps avec une ironie plus cruelle souvent que la stérilité. Sécheresse désolée de Benjamin
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
28 e suppose : la sobriété, la solidité, le manque d’ ironie , la bonhomie sérieuse, l’absence de toute complaisance à soi. Certes,
24 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
29 histoire avec beaucoup de grâces et des pointes d’ ironie anachroniques. Cela frise Salammbô plus que Laforgue d’ailleurs, avec
25 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
30 puissent être dites avec tout le sérieux, toute l’ ironie , toute la décence, toute la violence qu’elles imposent, des vérités a
26 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
31 premier des Doktor phil. venu évoque le concept d’ ironie selon Jean-Paul, la dialectique selon Hegel, et peut-être la passion
27 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
32 Sentimentalisme capricieux d’ailleurs, dépourvu d’ ironie mais non pas de légèreté. C’est une sorte d’inconstance folâtre qui c
28 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
33 ien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ ironie indulgente et cette pitié à peine jalouse que l’on réserve aux égarem
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
34 premier des Doktor phil. venu évoque le concept d’ ironie selon Jean-Paul, la dialectique selon Hegel, et peut-être la passion
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
35 ien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ ironie indulgente et cette pitié à peine jalouse que l’on réserve aux égarem
31 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
36 a morale en vertu d’un dogme), le nationalisme, l’ ironie , le scepticisme, le pompiérisme, — mais ils savent que cela est antip
32 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
37 de fait, voulons-nous croire, mais aggravée par l’ ironie dont le professeur nous accable à cette occasion. Erreur qui lèse à l
33 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
38 profondément paradoxale, assumée dans sa tragique ironie , que le théologien doit avoir conscience, s’il veut parler valablemen
34 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
39 en plus rigide, de plus en plus perfectionné — ô ironie — pour assurer précisément, d’en haut, le fameux minimum libérateur !
35 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
40 itudes, il revendique la charité mystérieuse de l’ ironie  ; contre l’histoire, il pose l’acte de l’homme responsable de son des
41 tre le message du « solitaire devant Dieu ». L’ ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe, à travers la confusion
42 r le chrétien moyen de ce temps ? C’est ici que l’ ironie de Kierkegaard tourne son aiguillon contre le « monde chrétien », cel
36 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
43 me semble qu’une foi vraie ne va pas sans quelque ironie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’éprouve par de bien aut
44 pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d’ ironie possible vis-à-vis de son œuvre. Si tous les hommes n’arrivent pas au
37 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
45 la paraîtra sans doute un comble d’ingénuité ou d’ ironie — au choix — à toutes les personnes averties de l’état politique de l
38 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
46 me semble qu’une foi vraie ne va pas sans quelque ironie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’éprouve par de bien aut
47 pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d’ ironie possible vis-à-vis de son œuvre. Si tous les hommes n’arrivent pas au
39 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
48 la paraîtra sans doute un comble d’ingénuité ou d’ ironie — au choix — à toutes les personnes averties de l’état politique de l
40 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
49 n de nos auteurs n’ait été pure de toute espèce d’ ironie . Le plus grave, sans doute, c’est qu’ils croyaient bien faire. Et per
50 rs imposée, de cet état me permet d’affirmer sans ironie qu’il n’en est pas de plus recommandable pour l’intellectuel soucieux
41 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
51 ue des choses simples, raisonnables, parfois avec ironie , mais sans amertume ; et ses gestes sont souples, n’ont plus rien de
42 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
52 suppose : la sobriété, la solidité, le refus de l’ ironie , la bonhomie sérieuse, l’absence de toute complaisance à soi, le « dé
43 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
53 in, l’éternité doit apparaître comme une espèce d’ ironie cruelle ; mais du point de vue de l’éternité, le sérieux humain appar
54 l’éternelle vérité n’est encore qu’une grandiose ironie tant qu’elle n’est pas actualisée dans l’acte de foi. Il n’y eut jama
55 tte sur tous nos sérieux, poses et amusettes, une ironie , ou ce qui est pire, un soupçon d’insondable ironie. Un soupçon : car
56 onie, ou ce qui est pire, un soupçon d’insondable ironie . Un soupçon : car peut-être, l’acte de foi n’existe pas ? Peut-être n
57 tude combattante — et combattue. Le sérieux de l’ ironie , l’ironie du sérieux, voilà les pôles d’une dialectique dont le plus
58 ttante — et combattue. Le sérieux de l’ironie, l’ ironie du sérieux, voilà les pôles d’une dialectique dont le plus étrange, s
44 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
59 ournaliste n’ont pas coutume d’admettre la légère ironie qu’on pourrait opposer à leurs affaires sous prétexte que le vrai tra
60 ette tolérance serait-elle d’aventure une sorte d’ ironie philosophique ? « Parle toujours, tu as la force pour toi, mais moi j
61 ens des mots et leur valeur ! » — Non, non, nulle ironie dans la politesse de ces clercs. Preuve en soit la manière dont ils u
45 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
62 nvers de toute chose, et avec des accents d’amère ironie , proclamait que la justice à l’ancienne manière ne devait jamais être
46 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
63 de pensée prolétarisée. En vérité, c’est une dure ironie qui fit glisser nos maîtres distingués, par le détour de cette distin
64 esoin de se dire dialectique pour qu’apparaisse l’ ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cette tristesse des mo
65 apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cette tristesse des moyennes qui n’est jamais mêlée de joie
66 s et leurs hérauts publicitaires, les dictateurs. Ironie , disions-nous : communistes, bourgeois, libéraux et fascistes ont tou
67 usque dans ma colère, déchiré par l’insurmontable ironie  ! Et sinon je ne crierais point. Mais le silence n’est pas donné à l’
68 hors de cette condamnation. On n’a pas assez vu l’ ironie qui se cache sous son doute moral. Et que Descartes est avant tout un
47 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
69 ue, qui n’est qu’une évasion par l’intérieur, une ironie perpétuelle et désabusée. Il y a enfin la manière banale d’être non c
70 sique, ou un effort contraint d’originalité, ou l’ ironie désespérée du futurisme et de Dada. Il ne s’agit ni de réglementer le
71 rément soumis aux intermittences de la foi, que l’ ironie chez lui jaillit au point précis où soudain la joie cesse de soutenir
48 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
72 ournaliste n’ont pas coutume d’admettre la légère ironie qu’on pourrait opposer à leurs affaires sous prétexte que le vrai tra
73 ette tolérance serait-elle d’aventure une sorte d’ ironie philosophique ? « Parle toujours, tu as la force pour toi, mais moi j
74 ens des mots et leur valeur ! » — Non, non, nulle ironie dans la politesse de ces clercs. Preuve en soit la manière dont ils u
49 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
75 nvers de toute chose, et avec des accents d’amère ironie , proclamait que la justice à l’ancienne manière ne devait jamais être
50 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
76 de pensée prolétarisée. En vérité, c’est une dure ironie qui fit glisser nos maîtres distingués, par le détour de cette distin
77 esoin de se dire dialectique pour qu’apparaisse l’ ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cette tristesse des mo
78 apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cette tristesse des moyennes qui n’est jamais mêlée de joie
79 s et leurs hérauts publicitaires, les dictateurs. Ironie , disions-nous : communistes, bourgeois, libéraux et fascistes ont tou
80 usque dans ma colère, déchiré par l’insurmontable ironie  ! Et sinon je ne crierais point. Mais le silence n’est pas donné à l’
81 hors de cette condamnation. On n’a pas assez vu l’ ironie qui se cache sous son doute moral. Et que Descartes est avant tout un
51 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
82 ue, qui n’est qu’une évasion par l’intérieur, une ironie perpétuelle et désabusée. Il y a enfin la manière banale d’être non c
83 sique, ou un effort contraint d’originalité, ou l’ ironie désespérée du futurisme et de Dada. Il ne s’agit ni de réglementer le
84 rément soumis aux intermittences de la foi, que l’ ironie chez lui jaillit au point précis où soudain la joie cesse de soutenir
52 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
85 C’est jeune (10 avril 1937)j L’ ironie est parfois la meilleure des prudences. C’est la conclusion que je ti
53 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
86 e à la thèse adverse toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son choix la force et la simplici
87 s’applique à répondre, et c’est même la plus dure ironie — quoique involontaire, je le suppose —, dont il pouvait, en l’occurr
54 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
88 nôtres gagnent toujours. » Deuxième figure. — L’ ironie du metteur en scène s’exerce aux dépens des uns et des autres : Franc
55 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
89 vie au comble de la volonté de puissance et de l’ ironie  ». Il me paraît que c’est bien à quoi devait aboutir le véritable et
90 n de réellement destructeur dans cette réaction d’ ironie désespérée. Seuls les constructeurs détruisent bien, détruisent avec
56 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
91 e à la thèse adverse toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son choix la force et la simplici
57 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
92 . Le sens de la révolte se perd. Il se sublime, ô ironie , en rouspétance, en criailleries électorales, journalistiques. Il s’é
58 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
93 ’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans ce coi
94 uche, et une certaine espèce d’intelligence, ou d’ ironie … Pour de tels hommes, certes il n’est pas deux France ! Ou plutôt ell
59 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
95 , retrouvent ici leur grâce et leur prestige. Une ironie sereine, à peine amère, les décape de toute niaiserie, et déjoue tout
60 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
96 ’un archiviste du continent. Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements qui se déroulèrent dans ce coi
97 uche, et une certaine espèce d’intelligence, ou d’ ironie … Pour de tels hommes, certes il n’y a pas deux France ! Ou plutôt ell
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
98 sins et les journaux, nous irrite ou excite notre ironie . Si l’on nous écoutait, il faudrait refaire ce petit monde de fond en
99 . Le sens de la révolte se perd. Il se sublime, ô ironie , en rouspétance, en criailleries électorales, journalistiques. Il s’é
62 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
100 nvers de toute chose, et avec des accents d’amère ironie , proclamait que la justice à l’ancienne manière ne devait jamais être
63 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
101 e à la thèse adverse toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son choix la force et la simplici
102 ’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique involontaire, je le suppose — dont il pouvait en l’occurren
64 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
103 scent impénitent. ⁂ Je ne sais trop quelle dose d’ ironie M. Beausire joint à son vœu final : « Qu’ils s’emparent hardiment du
65 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
104 Kierkegaard et sa dialectique du sérieux et de l’ ironie . Kierkegaard est difficile parce qu’il est simple. « La pureté du cœ
105 isie baroque de certaines paraboles, de certaines ironies polémiques. Et tout d’un coup on s’aperçoit qu’elles nous jettent en
106 rkegaard déconsidère le sérieux « humain », par l’ ironie de l’éternité. L’éternité, pour lui, est une ironie sur le temps, à l
107 onie de l’éternité. L’éternité, pour lui, est une ironie sur le temps, à laquelle le temps finira bien par succomber. Mais, ay
108 s si peu plaisantes en général), un « soupçon » d’ ironie qui est infiniment pire qu’une ironie. Car peut-être que l’acte de fo
109 soupçon » d’ironie qui est infiniment pire qu’une ironie . Car peut-être que l’acte de foi n’existe pas, n’est qu’une figure de
66 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
110 ent, ou pour essayer de l’imiter. C’est une belle ironie sur le libéralisme impénitent que cette manière libérale de « rendre
67 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
111 philistins ont eu mauvaise conscience devant les ironies du romantique. Mais elles sont mises en pleine déroute par la simple
68 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
112 ous faut bien nommer Hitler, c’est une effrayante ironie machinée par la Providence : — « Ah ! vous ne croyez plus au mystère 
113 ail. Ils en parlent avec nonchalance et même avec ironie , mais sans rancune, exactement comme un jeune Français vous parle de
69 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
114 ent, ou pour essayer de l’imiter. C’est une belle ironie sur le libéralisme impénitent que cette manière libérale de « rendre
70 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
115 Führer vont se dresser et nous cingler de grosses ironies . Nous avons perdu le sens de la grandeur, nous n’avons plus de buts c
71 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
116 qu’à la fin du sillon, possède en même temps une ironie affectueuse et amusée qui allège ce que ses sujets et sa manière risq
117 téresse à une étude où l’on parle de l’amour sans ironie comme sans sentimentalisme. Et j’ai surtout rencontré la faveur du pu
72 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
118 et sacrée, dans sa pureté monumentale, comme une ironie salutaire sur nos complaisances tortueuses et sur notre impuissance à
73 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
119 ise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies , en France surtout. Sismondi faisait remonter aux Arabes le mysticism
74 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
120 aité sur les fées, sans trace de scepticisme ou d’ ironie . Nous ne savons presque rien de Shakespeare, — mais nous avons le Son
121 r le xviie siècle. Ce refoulement du mythe par l’ ironie universelle, et le triomphe applaudi des « félons », préparent les pl
122 séparation essentielle. Tel est le tragique de l’ Ironie transcendentale, ce mouvement perpétuel du romantisme, cette passion
123 u monde… C’est ce moment de joie bizarre, né de l’ ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les donnée
124 ce européenne, même orthodoxe, et par une sorte d’ ironie , donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands sain
75 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
125 ’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort qui fit que cette fleur des chevaliers errants à la mode de B
126 éponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’ ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que
76 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
127 u philistin ont eu mauvaise conscience devant les ironies du romantique. Mais elles sont mises en pleine déroute par la simple
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
128 et sacrée, dans sa pureté monumentale, comme une ironie salutaire sur nos, complaisances tortueuses et sur notre impuissance
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
129 ise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies , en France surtout. Sismondi faisait remonter aux Arabes le mysticism
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
130 aité sur les fées, sans trace de scepticisme ou d’ ironie . Nous ne savons presque rien de Shakespeare — mais nous avons le Song
131 r le xviie siècle. Ce refoulement du mythe par l’ ironie universelle, et le triomphe applaudi des « félons », préparent les pl
132 séparation essentielle. Tel est le tragique de l’ Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du romantisme, cette passion
133 u monde… C’est ce moment de joie bizarre, né de l’ ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les donnée
134 ce européenne, même orthodoxe, et par une sorte d’ ironie , donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands sain
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
135 ’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort qui fit que cette fleur des chevaliers errants à la mode de B
136 éponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’ ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
137 u philistin ont eu mauvaise conscience devant les ironies du romantique. Mais elles sont mises en pleine déroute par la simple
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
138 et sacrée, dans sa pureté monumentale, comme une ironie salutaire sur nos complaisances tortueuses et sur notre impuissance à
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
139 ise, les spécialistes l’accablent des plus aigres ironies , en France surtout. Sismondi faisait remonter aux Arabes le mysticism
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
140 aité sur les fées, sans trace de scepticisme ou d’ ironie . Nous ne savons presque rien de Shakespeare — mais nous avons le Song
141 r le xviie siècle. Ce refoulement du mythe par l’ ironie universelle, et le triomphe applaudi des « félons », préparent les pl
142 séparation essentielle. Tel est le tragique de l’ Ironie transcendantale, ce mouvement perpétuel du romantisme, cette passion
143 u monde… C’est ce moment de joie bizarre, né de l’ ironie métaphysique, qui fait défaut au romantisme français. Ici, les donnée
144 ce européenne, même orthodoxe, et par une sorte d’ ironie , donner sa rhétorique passionnelle au mysticisme des plus grands sain
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
145 ’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort qui fit que cette fleur des chevaliers errants à la mode de B
146 éponse du xviiie fut le cynisme de Don Juan et l’ ironie rationaliste. Mais le romantisme ne fut pas une réponse, à moins que
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
147 u philistin ont eu mauvaise conscience devant les ironies du romantique. Mais elles sont mises en pleine déroute par la simple
87 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
148 ervosité latine et la ténacité germanique ; notre ironie critique et leur humour. Et tout ce qu’il y a dans la culture romande
88 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
149 ous faut bien nommer Hitler, c’est une effrayante ironie machinée par la Providence : — « Ah ! vous ne croyez plus au mystère 
89 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
150 dans l’exercice ému de sa charité, et trop peu d’ ironie dans l’exercice occasionnel de sa raison. Elle manque de forme, et c’
90 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
151 i vous opposez au diable la ruse, la subtilité, l’ ironie et l’intelligence froide, vous risquez de devenir méchants, c’est-à-d
152 ster au diable par la ruse et la subtilité, par l’ ironie et l’intelligence froide, et en même temps, par toutes les armes de l
91 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
153 ous faut bien nommer Hitler, c’est une effrayante ironie machinée par la Providence : — « Ah ! vous ne croyez plus au mystère 
92 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
154 dans l’exercice ému de sa charité, et trop peu d’ ironie dans l’exercice occasionnel de sa raison. Elle manque de forme, et c’
93 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
155 i vous opposez au diable la ruse, la subtilité, l’ ironie et l’intelligence froide, vous risquez de devenir méchants, c’est-à-d
156 ster au diable par la ruse et la subtilité, par l’ ironie et l’intelligence froide, et en même temps, par toutes les armes de l
94 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
157 ous faut bien nommer Hitler, c’est une effrayante ironie machinée par la Providence : « Ah ! vous ne croyez plus au mystère ?
95 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
158 dans l’exercice ému de sa charité, et trop peu d’ ironie dans l’exercice pédagogique de sa raison. Elle manque de forme, et c’
96 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
159 i vous opposez au diable la ruse, la subtilité, l’ ironie et l’intelligence froide, vous risquez de devenir méchants, c’est-à-d
160 ster au diable par la ruse et la subtilité, par l’ ironie et l’intelligence froide, et en même temps, par toutes les armes de l
97 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
161 de mots et de phrases qui puissent, comme par une ironie , être compris en soi et dans leur lettre, mais dont le sens dernier n
98 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
162 ’un seul coup. Et sa sagesse, peut-être aussi son ironie secrète, est justement d’avoir choisi de confondre son être avec un j
163 x. » Ici paraît la dialectique du sérieux et de l’ ironie . C’est en la reportant sur l’existence apparemment la moins « jouée »
164 elle se limite. Kierkegaard la déconsidère par l’ ironie de l’éternité. Car en effet, l’éternité est une ironie sur le temps,
165 e de l’éternité. Car en effet, l’éternité est une ironie sur le temps, une ironie sous le regard de laquelle le temps finira b
166 ffet, l’éternité est une ironie sur le temps, une ironie sous le regard de laquelle le temps finira bien par succomber : à not
167 ous nos sérieux, poses et amusettes, un soupçon d’ ironie infiniment plus grave qu’une ironie. Car peut-être que l’acte de foi
168 un soupçon d’ironie infiniment plus grave qu’une ironie . Car peut-être que l’acte de foi n’existe pas, n’est qu’une figure de
169 itudes, il revendique la charité mystérieuse de l’ ironie  ; contre l’Histoire, il pose l’acte de l’homme responsable de son des
170 r le chrétien moyen de ce temps ? C’est ici que l’ ironie de Kierkegaard tourne son aiguillon contre le monde chrétien, contre
99 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
171 ne à la thèse adverse toutes ses chances non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son choix la force et la simplici
172 ’applique à répondre ; et c’est même la plus dure ironie — quoique involontaire, je le suppose — dont il pouvait, en l’occurre
100 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
173 suppose : la sobriété, la solidité, le refus de l’ ironie , la bonhommie sérieuse, l’absence de toute complaisance à soi, le « d