1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
1 purement poétique dans un monde qu’il s’est créé. Jamais banal, il est parfois facile : la description du monde qu’il invente
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 secrètement de construire et de nous construire. Jamais l’on ne fut plus loin de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
3 e Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa plus incontestable réussite à ce jour est le Sec
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
4 e placer en face des choses, tout près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être
5 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
5 Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui nous accompagne depuis un moment sur le chemin de l’autr
6 ne buée sans couleurs, nous quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des om
7 uement heureuse d’être pliée au vent qui ne parle jamais . Nous fûmes si près de choir dans ton silence. Nature ! qui nous eniv
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
8 e sorte d’unité vivante dans le rythme des désirs jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire sourire, on
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
9 ratuité. Le geste le plus incongru du héros n’est jamais que le résultat d’un mécanisme inconscient, aussi révélateur du perso
10 -être juste assez pour qu’ils vous aident3 — mais jamais au point d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pour un mo
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
11 Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que jamais , et plus que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être
12 exigent, d’ailleurs, plus que jamais, et plus que jamais , nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être. La vie d’aujourd’h
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
13 a timidité. Peut-être était-ce vous. Je ne saurai jamais . À l’arrêt de la Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlant, sans
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
14 e est sans pitié. » « Le véritable symbole n’est jamais prévu par l’auteur », écrivait Cocteau dans la préface des Mariés de
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
15 pas la foi. Topin, Mahomet désabusé, constate que jamais « la Montagne » ne saura venir au prophète, même s’il se nomme Mossou
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
16 r. Une confidence, un baiser, et il ne la reverra jamais . Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de p
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
17 el, le matérialisme le plus pauvre auquel se soit jamais abaissée une civilisation. Mais nous sommes encore quelques-uns à jou
18 revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini de chasser parce qu’elle n’a pas mérité du premier coup qu’on se
19 surantes de la « saine raison », sans se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
20 e sourire d’amitié mortel de tout ce qui n’arrive jamais . Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa que c’était un ange, de
15 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
21 paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux exigences de la technique décorative ! Voilà qui laisse espérer p
22 e, il peint Florence avec des roses et des jaunes jamais mièvres, sous l’œil méfiant des fascistes qui le prennent pour un agi
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
23 s que je pourrais leur soustraire ne compenseront jamais cette escroquerie morale dont je fus la victime, ce vol de quelques j
24 s quelques réactions élémentaires qui ne manquent jamais de succéder au moindre vol. » J’ajouterai, cher Monsieur, que l’analy
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
25 lle écrire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour
18 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
26 alope, caracole, éclabousse, ils n’y comprendront jamais rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs cris indignés qui cou
27 usement. Et de cette nuit peut-être, je ne saurai jamais rien… (sinon qu’au lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai jamais
28 qu’au lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai jamais revu l’étranger. Quelquefois je songe à ses paroles — ou peut-être n’
19 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
29 secondaire de son activité. Le but de sa vie n’a jamais été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalisé comme il
30 mbat les techniciens imparfaits. Il ne se demande jamais si la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrifices qu’e
20 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
31 … Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, u
21 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
32 t sur toutes les portes le fameux : « Non ! non ! jamais  ! » Officiers élégants, tout de noir vêtus, belles femmes aux voix ag
33 a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais  ! » La rue est sale à cause de la fonte de la neige (une boue ocre, é
22 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
34 es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
35 prennent les hommes en liberté. Mais ils ne sont jamais méchants, et seulement aux dernières pages du livre, un peu amers… On
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
36 x dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer, je me propose de marquer ici la distinction classique d
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
37 ’avaient pas bougé. Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instit
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
38 de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caract
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
39 inent ce verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ;
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
40 rant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
41 x dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer, je me propose de marquer ici la distinction classique d
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
42 ’avaient pas bougé. Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instit
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
43 de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caract
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
44 inent ce verbe en action et ne disparaisse à tout jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ;
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
45 rant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du livre,
34 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
46 u’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surhomme, jamais absent d’ici, et je reprends ma liberté. Beausire admire Léonard d’av
35 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
47 e d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agr
36 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
48 Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont pas pour moi « des choses » — et réciproquement. La dis
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
49 hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
50 e que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seulement que tout y a son écho le plus pur.
51 une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais , je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
52 e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
38 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
53 ie difficile, trois fois remise à pied d’œuvre et jamais achevée, donne moins que les Poèmes cette impression bizarre d’être d
54 seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est jamais abandonné par lui-même ; il peut au-dessus de lui-même, s’élever auss
55 Jean Jouve a traduits dans la langue fluide mais jamais abstraite qui est celle de ses Noces. Jouve est le plus « germanique 
39 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
56 question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
57 un qui se réveille dans ma tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
58 rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler en vers et la pr
59 un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer !… Je
60 résence réelle… Comme j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
40 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
61 oximations, 4e série (novembre 1930)bk Je n’ai jamais cherché rien d’autre que d’approcher mon sujet, en m’identifiant d’au
62 -elle pas précisément dans son refus de sacrifier jamais l’éthique à l’esthétique, et dans ce sens chez tant d’autres émoussé,
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
63 ui se donnent une espèce d’autorité en ne parlant jamais que par allusions et mots couverts. Il intimide un peu le lecteur qui
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
64 fuse aux truquages, aux trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du beau et le goût intransigeant du vrai, c’est le trait
43 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
65 a vie que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté. » Blanche, anglicane « de naissance », a donc épousé un Ita
66 udain que cette femme, qui a subi sans les mettre jamais en question les exigences les plus terribles de la société insulaire,
67 ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement sans jamais aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Église romai
44 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
68 stituent « le plus violent réquisitoire qu’on ait jamais écrit contre elles ». Pour Rousseau, la montagne, c’est surtout le fo
69 ni de pieuse fadeur. La montagne, ne serait-elle jamais qu’un écrasant symbole de l’éternité ? — C’est aussi quelque chose qu
45 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
70 ndaleuse à maints lecteurs. Kagawa ne « décolle » jamais de la réalité psychologique et matérielle, et c’est par là que dans s
71 éterminations, farouchement idéaliste et pourtant jamais dupe de ses beaux sentiments lorsqu’il s’y mêle des motifs tout matér
72 it quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tenta
73 peint, aux prises avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux rien du moralisme glacial des « hon
46 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
74 ait que protestant veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus loin du protestantisme que dans cette attitude serein
75 ologie et des ruses de l’art, sans que ne s’ouvre jamais une perspective poétique ou métaphysique. À cette heure où le monde t
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
76 lus voilées, plus inquiètes qu’elles ne le furent jamais . Serait-ce la civilisation toute seule qui les aurait travaillées à c
48 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
77 , peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais . Cet homme indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intér
78 t sa distraction vient de l’intérieur. Il ne peut jamais sortir de son moi sans trahison et chaque manifestation de son essenc
49 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
79 r un plan supérieur à toute polémique : s’agit-il jamais en effet pour les témoins d’une confession, de faire le compte de leu
80 du péché ; un certain ascétisme de la forme, mais jamais rien d’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces trois rom
81 ce, mais comme on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi elle révèle la faiblesse de sa théologie. Ca
82 atteints par tout ceci. Mais quoi ? Le but ne fut jamais de démolir, mais bien plutôt de dénoncer un principe destructeur. C’e
50 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
83 pas révolutionnaires.) Et ce n’est pas qu’il ait jamais craint de tirer sur ces racines, fortement : mais il a vu qu’elles te
84 té singulière. La surimpression par exemple n’est jamais pour Ramuz ce qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du mystèr
51 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
85 dispense de penser. En vérité, ces gens-là n’ont jamais pensé. N’ont fait que de la classification avec les idées des autres,
86 au bourgeois seul, cela ne se peut concevoir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un héros, n’entreprendra ja
87 ir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un héros, n’entreprendra jamais la « réalisation » personnelle d’une
88 eois n’étant donc jamais un héros, n’entreprendra jamais la « réalisation » personnelle d’une pensée. Par contre, s’il est act
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
89 u’ils s’opposent le plus. Pourtant Rimbaud ne fut jamais un écrivain, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre aut
90 ssante circonspection, pendant soixante ans, sans jamais s’abandonner aux bienheureuses violences de l’orage, au repos de la d
91 ira de la honte de n’être pas Rimbaud ?) Plus que jamais , il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puiss
53 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
92 ès-Haut, et même la plus puissante qu’il nous ait jamais été donné, à nous enfants de la terre, de percevoir. » Et certes, on
54 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
93 mme tout-le-monde, et pensez ce que vous n’oserez jamais faire. » Faut-il, pour d’autres, préciser que le manque d’originalité
94 ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Jamais , peut-être, une génération n’avait trouvé spontanément pareille commu
95 ommunauté d’attitude essentielle. C’est qu’aucune jamais n’eut à dévisager une menace aussi pressante et planétaire. Rien ne p
55 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
96 , sont en réalité les complices de cette violence jamais avouée. Il est faux et contraire aux faits les plus patents, de prét
97 ar son abstraction. Il importe qu’elle ne s’avoue jamais , qu’elle invoque toujours un prétexte élevé : maintenir l’ordre, port
98 être « de culture ». Il importe qu’elle ne revête jamais un aspect proprement brutal, à moins que ce ne soit à de grandes dist
99 demande par quel sophisme un régime d’opinion put jamais être confondu avec un régime de liberté. La liberté d’opposition est
100 idéalistes : l’« imperfection naturelle » ne sera jamais supprimée dans l’œuvre humaine3. Mais la santé révolutionnaire consis
56 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
101 particulièrement. Les philosophes ne s’adressent jamais à tel homme dans telle situation quotidienne, répète M. Nizan. Et il
57 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
102 éthique, devant huit officiers corrects qui n’ont jamais rien entendu de pareil, ainsi qu’en témoignent leurs visages anonymes
103 Quelqu’un me demandait, à la sortie : « Avez-vous jamais vu un soldat défensif ? Comment est-ce que c’est fait ? » 7° Certes,
58 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
104 er telles autres. Car notre opposition ne prendra jamais son point de départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une réalité
59 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
105 ur la terre, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le principe de cet activisme que les Européens trou
106 ltats terrestres de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront tout au plus d’être eux-mêmes pardonnés. C
107 la posséder dans la durée ; elle « survient », et jamais nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une force à notre disposit
108 trêmes, nous tient quitte de la foi. Il ne s’agit jamais pour nous de rendre cette vie possible, mais tout au plus d’abattre l
109 . Un certain nombre de compromissions nous sont à jamais impossibles : et tout le reste est affaire d’obéissance aux ordres im
60 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
110 e promettent que du pain, finalement n’en donnent jamais . Nous avons en commun avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutt
61 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
111 ssant, vivant les unes des autres, contrastes qui jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages — états d’âme impo
112 entalisme particulier, synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirit
113 la lisière de la forêt, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’orage s’amassait. Ma mère me dit : « Il va y avoir une averse.
114 estera de bonté dans notre cœur, plus inutile que jamais , dominatrice et bafouée. (Chevreuse, 1932) 1. Un seul être vous m
62 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
115 … Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, u
63 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
116 offre son bras et l’entraîne dans le bal. Vit-on jamais plus courtoise dérision du génie. Spectacle en vérité terriblement in
64 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
117 hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
118 e que les poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous savons seulement que tout y a son écho le plus pur.
119 une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais , je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
120 e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
121 question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
122 un qui se réveille dans ma tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
123 rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la pro
124 un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je m
125 sence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
65 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
126 es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
66 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
127 on glacé dont le parquet craque sans que nul pied jamais ne s’y pose, et tous ces corridors si hauts où l’on devine à tâtons d
128 d’une de ces maisons isolées où je ne l’amènerai jamais , à cette heure qui serait celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès
67 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
129 ède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de
130 ient-ils de mes éloges, même sincères ? Ils n’ont jamais mis en question la nécessité de leur genre de vie, et verraient une s
68 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
131 e d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agr
69 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
132 Artur. — Je pense sérieusement que vous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez jamais su si vous préfériez le bonheur o
133 ous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez jamais su si vous préfériez le bonheur ou la tristesse. Car vous ne savez pa
134 le contraire de « mauvais » temps, et vous n’avez jamais cherché ce que doit être le « bon » temps, ni si les tempêtes sont « 
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
135 ssant, vivant les unes des autres, contrastes qui jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages-états d’âme imposa
136 entalisme particulier, synthèse « paradoxale » et jamais suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirit
137 la lisière de la forêt, des renards qu’on n’avait jamais vus, l’orage s’amassait. Ma mère me dit : « Il va y avoir une averse.
138 estera de bonté dans notre cœur, plus inutile que jamais , dominatrice et bafouée. (Chevreuse, 1932.) 1. Un seul être vous
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
139 offre son bras et l’entraîne dans le bal. Vit-on jamais plus courtoise dérision du génie. Spectacle en vérité terriblement in
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
140 hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
141 une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et jamais , je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
142 e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
143 question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
144 un qui se réveille dans la tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
145 rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la pro
146 un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je m
147 sence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que jamais plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
148 ède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a jamais vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de
149 ient-ils de mes éloges, même sincères ? Ils n’ont jamais mis en question la nécessité de leur genre de vie, et verraient une s
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
150 es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
151 on glacé dont le parquet craque sans que nul pied jamais ne s’y pose, et tous ces corridors si hauts où l’on devine à tâtons d
152 d’une de ces maisons isolées où je ne l’amènerai jamais , à cette heure qui serait celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
153 égner. Des lois adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, cette espèce de nature
154 it d’aimer, cette bonté humaine, plus inutile que jamais , dominatrice et bafouée. Demain, la guerre ! Le soir du 28 août
155 Suisse, ce vrai cœur de l’Europe, je ne m’en suis jamais approché sans ressentir une émotion que j’essaie en vain de qualifier
156 es plus émouvantes du monde : il ne les connaîtra jamais . Il ne verra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout jamais de
157 rra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout jamais de quelque chose d’irremplaçable, de quelque chose qu’on peut tuer, m
158 que celle de l’occupation. Un conquérant n’occupe jamais que l’extérieur, mais l’étranger s’infiltre au cœur de l’être. Commen
159 t un peu du temps de mon enfance. (On ne l’a donc jamais recimentée ?) Pourquoi faire ce voyage vers les lieux et les choses q
160 ront pourquoi, je ne saurai pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de penser
161 i elle vaut mieux que l’Europe, si j’y reviendrai jamais  ! Et l’homme est né pour circuler, non pour s’enraciner comme une vic
77 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
162 ui faut à la fin se la représenter comme il n’eût jamais fait en y restant. Dans sa cité, il était d’une famille, et pour sa f
163 que ne vais-je pas y découvrir, à mon retour, que jamais je n’ai su regarder ? On lui dit : — Vous êtes Suisse ? Vous en avez
78 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
164 des autres hommes ; et sans lequel il n’y aurait jamais de plénitude du présent. Dans le silence d’une vaste pièce où j’étais
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
165 nts donateurs à l’Abbaye de la Trappe. « N’oublie jamais  », me disait un de mes oncles, « que plus l’ancêtre dont on se réclam
166 ice, et le respect des principes aux intérêts. Si jamais la noblesse a valu quelque chose, c’est quand elle a dédaigné toutes
167 indigne d’une pensée. Et certes, il n’en parlait jamais . Le peu que j’en dis l’eût gêné. Mais ce sens naturel du service, il
168 uvement de retrait devant une charge honorifique, jamais devant les risques et les déboires d’un témoignage vigilant ; père, c
169 ui se passe en nous, et sans lequel il n’y aurait jamais de plénitude du présent. Jours prolongés comme un accord qui réveille
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
170 naire. Les nations, les plus vastes patries n’ont jamais été vues par personne : c’est l’esprit qui les croit comme il croit a
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
171 l penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où vient cet agrément, et pourquoi
172 beau. Pourquoi l’ai-je quitté ? …Et nous n’irons jamais au lac d’Amatitlán, au pied du fabuleux volcan de Sant’Anna, mais je
173 agrins taciturnes. Souffrir auprès d’un lac n’est jamais sans douceur. Je suis sur la jetée, près du hangar des trams, et l’ea
174 t déserte et mon cœur assoiffé. Personne ne passe jamais , voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à moi comme le mirac
175 x mêmes lieux, elle se réserve… Elle ne sera plus jamais tout à fait comme avant.) Ce soir, elle est encore d’une présence env
176 te hâte inconnue, qu’il se flattait de n’éprouver jamais , bien au contraire, avant un rendez-vous ? Cette envie de crier : « J
82 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
177 du monde. Et ce fait est nouveau dans l’Histoire. Jamais le document n’a été recherché avec une telle avidité. « Ce que je pré
83 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
178 ux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est jamais avec ceux qui le défendent6, mais peut-être avec ceux qu’il excite à
179 it à ce dérèglement8 ». Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positi
180 e : elle donne des ordres, simplement. Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée, étant la rupture de toute duré
84 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
181 llement la bonne humeur. Le sérieux ne consistera jamais , pour nous, dans une attitude d’humilité lugubre. Le sérieux et le re
85 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
182 ble entreprise d’assurance-vie que l’humanité ait jamais conçue. C’est à ce titre que le « marxisme-léninisme » peut être oppo
86 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
183 s’exprime en notes, digressions et plaisanteries jamais dépourvues d’ailleurs d’une certaine onction épiscopale, d’une certai
87 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
184 ralisme bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura jamais de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spir
185 stème dont il importe que les victimes ne mettent jamais en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pou
88 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
186 problème de notre génération. La sécurité ne sera jamais garantie par la signature des vieillards ; elle repose sur la puissan
89 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
187 le domaine propre de Ramuz qui est l’élémentaire. Jamais il ne fut mieux lui-même. Il y fallait un cas très simple, un de ces
90 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
188 its sont les faits, et aucune idéologie ne pourra jamais nous libérer de leurs inéluctables conséquences. » Du bourgeois posit
91 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
189 ls partent donc de la nécessité. Ils n’arriveront jamais à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’
190 as à l’origine d’un système, elle ne s’introduira jamais dans ses effets (à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout tr
191 nimum de vie se trouve condamné par là même à ne jamais suffire à cette nécessité. Car la seule défense efficace, c’est l’att
92 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
192 ité d’un autre ordre et que les mots n’atteignent jamais directement ?… Nous développerons un jour ces thèmes que je me borne
193 rt ton Soleil Resplendira comme aujourd’hui, et à jamais  ! Et cela fait, tu as fini, Je n’ai plus peur. John Donne e. « P
93 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
194 ges. Mais Proust nous persuade qu’on ne s’atteint jamais . Et les philosophies de l’Occident mettent le comble à cette gigantes
195 uer le oui par le non, et le non par le oui, sans jamais nous arrêter un instant sur le oui ou sur le non. » Car la réalité dé
94 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
196 e part pas tout de suite de l’acte, on ne partira jamais . Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part n
197 ces que nous venons de poser, ce principe ne sera jamais effectif s’il n’entre pas immédiatement en action. Nous tenons donc p
198 omme de ces biens matériels, on ne le prive pas à jamais de toute possibilité spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d
95 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
199 ion sans issue : le plan matérialiste. Qui pourra jamais fixer absolument ce fameux minimum de vie nécessaire ? Il varie dans
96 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
200 e, thomisme et réaction. Barth, croyons-nous, n’a jamais proposé ni prôné de dogmes « si possible immuables » (p. 14). On pour
201 récédent — d’une confusion dont le profit ne sera jamais pour la foi. Car l’opération de la foi ne relève pas d’un « invariant
97 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
202 d cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’ont jamais été notre problème ? Car un problème n’est jamais réel que pour celui
203 jamais été notre problème ? Car un problème n’est jamais réel que pour celui qui peut l’incarner dans sa vie, le résoudre au c
204 Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais qu’une métamorphose. L’individu n’est mort que pour renaître dans le
98 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
205 our éviter Amiel. Faut-il désespérer de le revoir jamais  ? Mais non, il faut lire d’abord Pierre Girard et Charles-Albert Cing
206 at civil. « Je n’ai pas de passeport ; je n’en ai jamais eu ; s’il doit être que j’en doive un avoir un, je veux qu’il ne soit
99 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
207 ds panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne fut plus facile de reconnaître les choix nécessaires. Désordre,
208 oix nécessaires. Désordre, oui, et plus grand que jamais . Désarroi ? Non. Les doctrines sont contradictoires ? Les évaluations
209 e la connaissance désintéressée, nous ne trouvons jamais aucun principe qui unifie. Mais, au contraire, dès que nous nous poso
210 lle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a jamais eu autant de ligues, de groupements, de partis et d’associations qu’a
211 rtis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’amour des homme
212 jourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la collect
213 rde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècl
214 notre misère matérielle. Mais elles ne pénètrent jamais dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme q
100 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
215 sonnes existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, d
216 s assurances. Pour nous, la liberté ne consistera jamais dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour ch
217 n user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront jamais cotées sur leurs marchés. Mais nous nous adressons à des hommes révei