1
purement poétique dans un monde qu’il s’est créé.
Jamais
banal, il est parfois facile : la description du monde qu’il invente
2
secrètement de construire et de nous construire.
Jamais
l’on ne fut plus loin de l’idéal goethéen : au lieu de tout composer
3
e Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’est
jamais
moins qu’en vers. Sa plus incontestable réussite à ce jour est le Sec
4
e placer en face des choses, tout près, mais sans
jamais
s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être
5
Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson
jamais
entendue qui nous accompagne depuis un moment sur le chemin de l’autr
6
ne buée sans couleurs, nous quittons un mystère à
jamais
impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des om
7
uement heureuse d’être pliée au vent qui ne parle
jamais
. Nous fûmes si près de choir dans ton silence. Nature ! qui nous eniv
8
e sorte d’unité vivante dans le rythme des désirs
jamais
simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à faire sourire, on
9
ratuité. Le geste le plus incongru du héros n’est
jamais
que le résultat d’un mécanisme inconscient, aussi révélateur du perso
10
-être juste assez pour qu’ils vous aident3 — mais
jamais
au point d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pour un mo
11
Les circonstances l’exigent, d’ailleurs, plus que
jamais
, et plus que jamais, nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être
12
exigent, d’ailleurs, plus que jamais, et plus que
jamais
, nous semble-t-il, notre revue a sa raison d’être. La vie d’aujourd’h
13
a timidité. Peut-être était-ce vous. Je ne saurai
jamais
. À l’arrêt de la Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlant, sans
14
e est sans pitié. » « Le véritable symbole n’est
jamais
prévu par l’auteur », écrivait Cocteau dans la préface des Mariés de
15
pas la foi. Topin, Mahomet désabusé, constate que
jamais
« la Montagne » ne saura venir au prophète, même s’il se nomme Mossou
16
r. Une confidence, un baiser, et il ne la reverra
jamais
. Il aime encore sa femme, « mais comme on aime une petite maison de p
17
el, le matérialisme le plus pauvre auquel se soit
jamais
abaissée une civilisation. Mais nous sommes encore quelques-uns à jou
18
revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a
jamais
fini de chasser parce qu’elle n’a pas mérité du premier coup qu’on se
19
surantes de la « saine raison », sans se demander
jamais
si cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des
20
e sourire d’amitié mortel de tout ce qui n’arrive
jamais
. Il s’est trompé, ce n’est pas elle. Il pensa que c’était un ange, de
21
paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait
jamais
aux exigences de la technique décorative ! Voilà qui laisse espérer p
22
e, il peint Florence avec des roses et des jaunes
jamais
mièvres, sous l’œil méfiant des fascistes qui le prennent pour un agi
23
s que je pourrais leur soustraire ne compenseront
jamais
cette escroquerie morale dont je fus la victime, ce vol de quelques j
24
s quelques réactions élémentaires qui ne manquent
jamais
de succéder au moindre vol. » J’ajouterai, cher Monsieur, que l’analy
25
lle écrire pour vivre, possible ; mais, pour sûr,
jamais
vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour
26
alope, caracole, éclabousse, ils n’y comprendront
jamais
rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs cris indignés qui cou
27
usement. Et de cette nuit peut-être, je ne saurai
jamais
rien… (sinon qu’au lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai jamais
28
qu’au lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai
jamais
revu l’étranger. Quelquefois je songe à ses paroles — ou peut-être n’
29
secondaire de son activité. Le but de sa vie n’a
jamais
été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalisé comme il
30
mbat les techniciens imparfaits. Il ne se demande
jamais
si la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrifices qu’e
31
… Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent
jamais
rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, u
32
t sur toutes les portes le fameux : « Non ! non !
jamais
! » Officiers élégants, tout de noir vêtus, belles femmes aux voix ag
33
a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non,
jamais
! » La rue est sale à cause de la fonte de la neige (une boue ocre, é
34
es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
jamais
rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
35
prennent les hommes en liberté. Mais ils ne sont
jamais
méchants, et seulement aux dernières pages du livre, un peu amers… On
36
x dérangements, même violents, que cela ne manque
jamais
de provoquer, je me propose de marquer ici la distinction classique d
37
’avaient pas bougé. Et pour cause : ils n’étaient
jamais
sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instit
38
de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que
jamais
on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caract
39
inent ce verbe en action et ne disparaisse à tout
jamais
dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ;
40
rant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans avoir
jamais
soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier
41
x dérangements, même violents, que cela ne manque
jamais
de provoquer, je me propose de marquer ici la distinction classique d
42
’avaient pas bougé. Et pour cause : ils n’étaient
jamais
sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instit
43
de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que
jamais
on n’avait songé à leur donner une extension universelle et un caract
44
inent ce verbe en action et ne disparaisse à tout
jamais
dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ;
45
rant, 100 %. Beaucoup de gens mourront sans avoir
jamais
soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du livre,
46
u’ensuite on fasse appel à Valéry ou au Surhomme,
jamais
absent d’ici, et je reprends ma liberté. Beausire admire Léonard d’av
47
e d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est
jamais
mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agr
48
Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura
jamais
s’ils ne sont pas pour moi « des choses » — et réciproquement. La dis
49
hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura
jamais
adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
50
e que les poètes essaient de décrire sans l’avoir
jamais
vu, et dont nous savons seulement que tout y a son écho le plus pur.
51
une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et
jamais
, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
52
e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien,
jamais
je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
53
ie difficile, trois fois remise à pied d’œuvre et
jamais
achevée, donne moins que les Poèmes cette impression bizarre d’être d
54
seulement d’une plus faible… Le grand poète n’est
jamais
abandonné par lui-même ; il peut au-dessus de lui-même, s’élever auss
55
Jean Jouve a traduits dans la langue fluide mais
jamais
abstraite qui est celle de ses Noces. Jouve est le plus « germanique
56
question de transport. Un vrai voyage, on ne sait
jamais
où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
57
un qui se réveille dans ma tête.) — On ne voyage
jamais
que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
58
rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on
jamais
pu « déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler en vers et la pr
59
un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura
jamais
la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer !… Je
60
résence réelle… Comme j’ai peine à m’imaginer que
jamais
plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
61
oximations, 4e série (novembre 1930)bk Je n’ai
jamais
cherché rien d’autre que d’approcher mon sujet, en m’identifiant d’au
62
-elle pas précisément dans son refus de sacrifier
jamais
l’éthique à l’esthétique, et dans ce sens chez tant d’autres émoussé,
63
ui se donnent une espèce d’autorité en ne parlant
jamais
que par allusions et mots couverts. Il intimide un peu le lecteur qui
64
fuse aux truquages, aux trompe-l’œil, ne dissocie
jamais
la recherche du beau et le goût intransigeant du vrai, c’est le trait
65
a vie que je suis parfaitement certain de n’avoir
jamais
regretté. » Blanche, anglicane « de naissance », a donc épousé un Ita
66
udain que cette femme, qui a subi sans les mettre
jamais
en question les exigences les plus terribles de la société insulaire,
67
ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement sans
jamais
aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Église romai
68
stituent « le plus violent réquisitoire qu’on ait
jamais
écrit contre elles ». Pour Rousseau, la montagne, c’est surtout le fo
69
ni de pieuse fadeur. La montagne, ne serait-elle
jamais
qu’un écrasant symbole de l’éternité ? — C’est aussi quelque chose qu
70
ndaleuse à maints lecteurs. Kagawa ne « décolle »
jamais
de la réalité psychologique et matérielle, et c’est par là que dans s
71
éterminations, farouchement idéaliste et pourtant
jamais
dupe de ses beaux sentiments lorsqu’il s’y mêle des motifs tout matér
72
it quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait
jamais
une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tenta
73
peint, aux prises avec toutes les formes du mal,
jamais
vous ne surprendrez dans ses yeux rien du moralisme glacial des « hon
74
ait que protestant veut dire témoin (protestari),
jamais
Gide n’est plus loin du protestantisme que dans cette attitude serein
75
ologie et des ruses de l’art, sans que ne s’ouvre
jamais
une perspective poétique ou métaphysique. À cette heure où le monde t
76
lus voilées, plus inquiètes qu’elles ne le furent
jamais
. Serait-ce la civilisation toute seule qui les aurait travaillées à c
77
, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine
jamais
. Cet homme indiscret est distrait, et sa distraction vient de l’intér
78
t sa distraction vient de l’intérieur. Il ne peut
jamais
sortir de son moi sans trahison et chaque manifestation de son essenc
79
r un plan supérieur à toute polémique : s’agit-il
jamais
en effet pour les témoins d’une confession, de faire le compte de leu
80
du péché ; un certain ascétisme de la forme, mais
jamais
rien d’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces trois rom
81
ce, mais comme on craint le risque, que Jésus n’a
jamais
craint. Et c’est en quoi elle révèle la faiblesse de sa théologie. Ca
82
atteints par tout ceci. Mais quoi ? Le but ne fut
jamais
de démolir, mais bien plutôt de dénoncer un principe destructeur. C’e
83
pas révolutionnaires.) Et ce n’est pas qu’il ait
jamais
craint de tirer sur ces racines, fortement : mais il a vu qu’elles te
84
té singulière. La surimpression par exemple n’est
jamais
pour Ramuz ce qu’elle fut pour d’autres : un moyen de créer du mystèr
85
dispense de penser. En vérité, ces gens-là n’ont
jamais
pensé. N’ont fait que de la classification avec les idées des autres,
86
au bourgeois seul, cela ne se peut concevoir, n’a
jamais
existé5. Le bourgeois n’étant donc jamais un héros, n’entreprendra ja
87
ir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc
jamais
un héros, n’entreprendra jamais la « réalisation » personnelle d’une
88
eois n’étant donc jamais un héros, n’entreprendra
jamais
la « réalisation » personnelle d’une pensée. Par contre, s’il est act
89
u’ils s’opposent le plus. Pourtant Rimbaud ne fut
jamais
un écrivain, ni ne se soucia de l’être. Et Goethe ne fut qu’entre aut
90
ssante circonspection, pendant soixante ans, sans
jamais
s’abandonner aux bienheureuses violences de l’orage, au repos de la d
91
ira de la honte de n’être pas Rimbaud ?) Plus que
jamais
, il faudrait s’appliquer à distinguer dans ce vertige la réelle puiss
92
ès-Haut, et même la plus puissante qu’il nous ait
jamais
été donné, à nous enfants de la terre, de percevoir. » Et certes, on
93
mme tout-le-monde, et pensez ce que vous n’oserez
jamais
faire. » Faut-il, pour d’autres, préciser que le manque d’originalité
94
ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.)
Jamais
, peut-être, une génération n’avait trouvé spontanément pareille commu
95
ommunauté d’attitude essentielle. C’est qu’aucune
jamais
n’eut à dévisager une menace aussi pressante et planétaire. Rien ne p
96
, sont en réalité les complices de cette violence
jamais
avouée. Il est faux et contraire aux faits les plus patents, de prét
97
ar son abstraction. Il importe qu’elle ne s’avoue
jamais
, qu’elle invoque toujours un prétexte élevé : maintenir l’ordre, port
98
être « de culture ». Il importe qu’elle ne revête
jamais
un aspect proprement brutal, à moins que ce ne soit à de grandes dist
99
demande par quel sophisme un régime d’opinion put
jamais
être confondu avec un régime de liberté. La liberté d’opposition est
100
idéalistes : l’« imperfection naturelle » ne sera
jamais
supprimée dans l’œuvre humaine3. Mais la santé révolutionnaire consis
101
particulièrement. Les philosophes ne s’adressent
jamais
à tel homme dans telle situation quotidienne, répète M. Nizan. Et il
102
éthique, devant huit officiers corrects qui n’ont
jamais
rien entendu de pareil, ainsi qu’en témoignent leurs visages anonymes
103
Quelqu’un me demandait, à la sortie : « Avez-vous
jamais
vu un soldat défensif ? Comment est-ce que c’est fait ? » 7° Certes,
104
er telles autres. Car notre opposition ne prendra
jamais
son point de départ dans ces idées mêmes, mais bien dans une réalité
105
ur la terre, mais elle oublie que cela nous est à
jamais
impossible. C’est le principe de cet activisme que les Européens trou
106
ltats terrestres de cet effort ne nous mériteront
jamais
le Pardon ; ils mériteront tout au plus d’être eux-mêmes pardonnés. C
107
la posséder dans la durée ; elle « survient », et
jamais
nous ne pouvons en tirer argument, comme d’une force à notre disposit
108
trêmes, nous tient quitte de la foi. Il ne s’agit
jamais
pour nous de rendre cette vie possible, mais tout au plus d’abattre l
109
. Un certain nombre de compromissions nous sont à
jamais
impossibles : et tout le reste est affaire d’obéissance aux ordres im
110
e promettent que du pain, finalement n’en donnent
jamais
. Nous avons en commun avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutt
111
ssant, vivant les unes des autres, contrastes qui
jamais
ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages — états d’âme impo
112
entalisme particulier, synthèse « paradoxale » et
jamais
suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirit
113
la lisière de la forêt, des renards qu’on n’avait
jamais
vus, l’orage s’amassait. Ma mère me dit : « Il va y avoir une averse.
114
estera de bonté dans notre cœur, plus inutile que
jamais
, dominatrice et bafouée. (Chevreuse, 1932) 1. Un seul être vous m
115
… Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent
jamais
rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un regard, u
116
offre son bras et l’entraîne dans le bal. Vit-on
jamais
plus courtoise dérision du génie. Spectacle en vérité terriblement in
117
hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura
jamais
adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
118
e que les poètes essaient de décrire sans l’avoir
jamais
vu, et dont nous savons seulement que tout y a son écho le plus pur.
119
une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et
jamais
, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
120
e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien,
jamais
je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
121
question de transport. Un vrai voyage, on ne sait
jamais
où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
122
un qui se réveille dans ma tête.) — On ne voyage
jamais
que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
123
rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on
jamais
pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la pro
124
un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura
jamais
la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je m
125
sence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que
jamais
plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
126
es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
jamais
rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
127
on glacé dont le parquet craque sans que nul pied
jamais
ne s’y pose, et tous ces corridors si hauts où l’on devine à tâtons d
128
d’une de ces maisons isolées où je ne l’amènerai
jamais
, à cette heure qui serait celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès
129
ède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
jamais
vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de
130
ient-ils de mes éloges, même sincères ? Ils n’ont
jamais
mis en question la nécessité de leur genre de vie, et verraient une s
131
e d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est
jamais
mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agr
132
Artur. — Je pense sérieusement que vous ne l’avez
jamais
su. Pas plus que vous n’avez jamais su si vous préfériez le bonheur o
133
ous ne l’avez jamais su. Pas plus que vous n’avez
jamais
su si vous préfériez le bonheur ou la tristesse. Car vous ne savez pa
134
le contraire de « mauvais » temps, et vous n’avez
jamais
cherché ce que doit être le « bon » temps, ni si les tempêtes sont «
135
ssant, vivant les unes des autres, contrastes qui
jamais
ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages-états d’âme imposa
136
entalisme particulier, synthèse « paradoxale » et
jamais
suffisante, du rêve et du réel. Ignorer, méconnaître ces faits spirit
137
la lisière de la forêt, des renards qu’on n’avait
jamais
vus, l’orage s’amassait. Ma mère me dit : « Il va y avoir une averse.
138
estera de bonté dans notre cœur, plus inutile que
jamais
, dominatrice et bafouée. (Chevreuse, 1932.) 1. Un seul être vous
139
offre son bras et l’entraîne dans le bal. Vit-on
jamais
plus courtoise dérision du génie. Spectacle en vérité terriblement in
140
hrase, l’unique phrase que Richard Strauss m’aura
jamais
adressée en cette vie : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais
141
une loterie qui peut-être n’a pas de gros lot, et
jamais
, je crains bien, jamais je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie
142
e n’a pas de gros lot, et jamais, je crains bien,
jamais
je ne parviendrai à le regretter… » L’ironie indulgente et cette piti
143
question de transport. Un vrai voyage, on ne sait
jamais
où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus q
144
un qui se réveille dans la tête.) — On ne voyage
jamais
que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvrir ce s
145
rien à déclarer, quelle tristesse. Mais qu’a-t-on
jamais
pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la pro
146
un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura
jamais
la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer ! Je m
147
sence réelle… Comment j’ai peine à m’imaginer que
jamais
plus je ne la reverrai, cette lumière en ce lieu, secrète et familièr
148
ède et la bête se trouve sans défense. Tacite n’a
jamais
vu d’élan. Ces animaux d’allure fantastique déambulent à la tombée de
149
ient-ils de mes éloges, même sincères ? Ils n’ont
jamais
mis en question la nécessité de leur genre de vie, et verraient une s
150
es à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
jamais
rien ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une pe
151
on glacé dont le parquet craque sans que nul pied
jamais
ne s’y pose, et tous ces corridors si hauts où l’on devine à tâtons d
152
d’une de ces maisons isolées où je ne l’amènerai
jamais
, à cette heure qui serait celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès
153
égner. Des lois adroites et humaines ne suffiront
jamais
à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, cette espèce de nature
154
it d’aimer, cette bonté humaine, plus inutile que
jamais
, dominatrice et bafouée. Demain, la guerre ! Le soir du 28 août
155
Suisse, ce vrai cœur de l’Europe, je ne m’en suis
jamais
approché sans ressentir une émotion que j’essaie en vain de qualifier
156
es plus émouvantes du monde : il ne les connaîtra
jamais
. Il ne verra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout jamais de
157
rra que d’aveugles façades. Il s’est privé à tout
jamais
de quelque chose d’irremplaçable, de quelque chose qu’on peut tuer, m
158
que celle de l’occupation. Un conquérant n’occupe
jamais
que l’extérieur, mais l’étranger s’infiltre au cœur de l’être. Commen
159
t un peu du temps de mon enfance. (On ne l’a donc
jamais
recimentée ?) Pourquoi faire ce voyage vers les lieux et les choses q
160
ront pourquoi, je ne saurai pas répondre. Sait-on
jamais
pourquoi l’on aime un être ? Voici longtemps qu’on a cessé de penser
161
i elle vaut mieux que l’Europe, si j’y reviendrai
jamais
! Et l’homme est né pour circuler, non pour s’enraciner comme une vic
162
ui faut à la fin se la représenter comme il n’eût
jamais
fait en y restant. Dans sa cité, il était d’une famille, et pour sa f
163
que ne vais-je pas y découvrir, à mon retour, que
jamais
je n’ai su regarder ? On lui dit : — Vous êtes Suisse ? Vous en avez
164
des autres hommes ; et sans lequel il n’y aurait
jamais
de plénitude du présent. Dans le silence d’une vaste pièce où j’étais
165
nts donateurs à l’Abbaye de la Trappe. « N’oublie
jamais
», me disait un de mes oncles, « que plus l’ancêtre dont on se réclam
166
ice, et le respect des principes aux intérêts. Si
jamais
la noblesse a valu quelque chose, c’est quand elle a dédaigné toutes
167
indigne d’une pensée. Et certes, il n’en parlait
jamais
. Le peu que j’en dis l’eût gêné. Mais ce sens naturel du service, il
168
uvement de retrait devant une charge honorifique,
jamais
devant les risques et les déboires d’un témoignage vigilant ; père, c
169
ui se passe en nous, et sans lequel il n’y aurait
jamais
de plénitude du présent. Jours prolongés comme un accord qui réveille
170
naire. Les nations, les plus vastes patries n’ont
jamais
été vues par personne : c’est l’esprit qui les croit comme il croit a
171
l penser que la souffrance au bord d’un lac n’est
jamais
sans quelque douceur ? Cherchant d’où vient cet agrément, et pourquoi
172
beau. Pourquoi l’ai-je quitté ? …Et nous n’irons
jamais
au lac d’Amatitlán, au pied du fabuleux volcan de Sant’Anna, mais je
173
agrins taciturnes. Souffrir auprès d’un lac n’est
jamais
sans douceur. Je suis sur la jetée, près du hangar des trams, et l’ea
174
t déserte et mon cœur assoiffé. Personne ne passe
jamais
, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à moi comme le mirac
175
x mêmes lieux, elle se réserve… Elle ne sera plus
jamais
tout à fait comme avant.) Ce soir, elle est encore d’une présence env
176
te hâte inconnue, qu’il se flattait de n’éprouver
jamais
, bien au contraire, avant un rendez-vous ? Cette envie de crier : « J
177
du monde. Et ce fait est nouveau dans l’Histoire.
Jamais
le document n’a été recherché avec une telle avidité. « Ce que je pré
178
ux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est
jamais
avec ceux qui le défendent6, mais peut-être avec ceux qu’il excite à
179
it à ce dérèglement8 ». Et pourtant, nous n’avons
jamais
à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positi
180
e : elle donne des ordres, simplement. Elle n’est
jamais
entrée en collusion avec aucune durée, étant la rupture de toute duré
181
llement la bonne humeur. Le sérieux ne consistera
jamais
, pour nous, dans une attitude d’humilité lugubre. Le sérieux et le re
182
ble entreprise d’assurance-vie que l’humanité ait
jamais
conçue. C’est à ce titre que le « marxisme-léninisme » peut être oppo
183
s’exprime en notes, digressions et plaisanteries
jamais
dépourvues d’ailleurs d’une certaine onction épiscopale, d’une certai
184
ralisme bourgeois ou « quinquennal ». Il n’y aura
jamais
de liberté possible, efficace, pratique, que dans un monde où le spir
185
stème dont il importe que les victimes ne mettent
jamais
en question les buts réels : le capitalisme a ses tabous. Nul ne pou
186
problème de notre génération. La sécurité ne sera
jamais
garantie par la signature des vieillards ; elle repose sur la puissan
187
le domaine propre de Ramuz qui est l’élémentaire.
Jamais
il ne fut mieux lui-même. Il y fallait un cas très simple, un de ces
188
its sont les faits, et aucune idéologie ne pourra
jamais
nous libérer de leurs inéluctables conséquences. » Du bourgeois posit
189
ls partent donc de la nécessité. Ils n’arriveront
jamais
à la liberté, au loisir plein. Si la liberté n’est pas à l’origine d’
190
as à l’origine d’un système, elle ne s’introduira
jamais
dans ses effets (à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout tr
191
nimum de vie se trouve condamné par là même à ne
jamais
suffire à cette nécessité. Car la seule défense efficace, c’est l’att
192
ité d’un autre ordre et que les mots n’atteignent
jamais
directement ?… Nous développerons un jour ces thèmes que je me borne
193
rt ton Soleil Resplendira comme aujourd’hui, et à
jamais
! Et cela fait, tu as fini, Je n’ai plus peur. John Donne e. « P
194
ges. Mais Proust nous persuade qu’on ne s’atteint
jamais
. Et les philosophies de l’Occident mettent le comble à cette gigantes
195
uer le oui par le non, et le non par le oui, sans
jamais
nous arrêter un instant sur le oui ou sur le non. » Car la réalité dé
196
e part pas tout de suite de l’acte, on ne partira
jamais
. Tel est le ressort de la révolution de L’Ordre nouveau. D’une part n
197
ces que nous venons de poser, ce principe ne sera
jamais
effectif s’il n’entre pas immédiatement en action. Nous tenons donc p
198
omme de ces biens matériels, on ne le prive pas à
jamais
de toute possibilité spirituelle, non seulement d’en posséder, mais d
199
ion sans issue : le plan matérialiste. Qui pourra
jamais
fixer absolument ce fameux minimum de vie nécessaire ? Il varie dans
200
e, thomisme et réaction. Barth, croyons-nous, n’a
jamais
proposé ni prôné de dogmes « si possible immuables » (p. 14). On pour
201
récédent — d’une confusion dont le profit ne sera
jamais
pour la foi. Car l’opération de la foi ne relève pas d’un « invariant
202
d cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’ont
jamais
été notre problème ? Car un problème n’est jamais réel que pour celui
203
jamais été notre problème ? Car un problème n’est
jamais
réel que pour celui qui peut l’incarner dans sa vie, le résoudre au c
204
Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est
jamais
qu’une métamorphose. L’individu n’est mort que pour renaître dans le
205
our éviter Amiel. Faut-il désespérer de le revoir
jamais
? Mais non, il faut lire d’abord Pierre Girard et Charles-Albert Cing
206
at civil. « Je n’ai pas de passeport ; je n’en ai
jamais
eu ; s’il doit être que j’en doive un avoir un, je veux qu’il ne soit
207
ds panneaux-réclame qui parlent un langage clair.
Jamais
il ne fut plus facile de reconnaître les choix nécessaires. Désordre,
208
oix nécessaires. Désordre, oui, et plus grand que
jamais
. Désarroi ? Non. Les doctrines sont contradictoires ? Les évaluations
209
e la connaissance désintéressée, nous ne trouvons
jamais
aucun principe qui unifie. Mais, au contraire, dès que nous nous poso
210
lle que l’individualisme avait dissoute. Il n’y a
jamais
eu autant de ligues, de groupements, de partis et d’associations qu’a
211
rtis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aussi
jamais
moins d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’amour des homme
212
jourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord réel,
jamais
plus de haine déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la collect
213
rde, c’est l’acte le plus révolutionnaire qui ait
jamais
paru dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècl
214
notre misère matérielle. Mais elles ne pénètrent
jamais
dans l’intimité de notre être, là où réside le désespoir de l’homme q
215
sonnes existent, bien que brimées. L’individu n’a
jamais
existé qu’à l’état de définition. Parti[r] des conflits quotidiens, d
216
s assurances. Pour nous, la liberté ne consistera
jamais
dans la suppression des obligations, mais dans la possibilité pour ch
217
n user ? Sans doute. Et nos « valeurs » ne seront
jamais
cotées sur leurs marchés. Mais nous nous adressons à des hommes révei