1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ballon. Si l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus comme une lutte sauvage
2 un constructeur, un entraîneur, et qui joue franc jeu . S’il faut lutter contre lui, nous savons qu’il observera les règles.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 voici le Chant funèbre, adieu à la guerre et aux jeux , avant de partir pour de nouvelles conquêtes. Terriblement lucide, ce
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
4 urréalistes trouvent à montrer leur talent en des jeux moins lassants. Dada, éclat de rire d’un désespoir exaspéré, commanda
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
5 nt de leurs multiples « redents » des terrains de jeux et des parcs, la nature annexée à la ville. « C’est un spectacle orga
6 re avec les ressources de la plastique qui est le jeu de formes sous la lumière ». Cristallisation d’un rêve de joie et de
5 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
7 la vie, comme ils disent. Je me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jour où l’on me fit comprendre qu’il n’est que le
8 jour où l’on me fit comprendre qu’il n’est que le jeu de sauter follement d’une habitude dans une autre. Il ne me resta qu’
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 mobile. Et son âme divine s’échappa, pleurant ses jeux , et les génisses, et la chère plaine. De tels passages qui abondent
7 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
10 ronnent d’une obscure confiance. Livrons-nous aux jeux des hommes-qui-font-des-gestes. Les autos répètent sans fin les notes
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
11 vidu — en dehors du corps. Et ce ne sont point là jeux d’idées et jongleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! Voir l
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
12 harme le psychanalyste. Je pourrais poursuivre le jeu . Et puis, il y a aussi des sortes de calembours… Art chrétien, a-t-o
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
13 très bien photographiée. C’est le film du type «  Jeux de soleil dans les jardins, complets variés, ça fait toujours plaisir
14 sse. Rigueur voluptueuse d’une colonnade, puis un jeu d’échec serré, mais sur la corniche d’un gratte-ciel, d’où se met à d
15 un miracle de ciné. Et les fées paraissent vieux jeu avec leur baguette, pour moi qui chaque soir crée ma chambre en tourn
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
16 r le scandale qui a le mérite de n’être pas qu’un jeu littéraire. Mais enfin, c’est encore un Musset, seulement transposé d
17 olitique, et ne voyez-vous pas que c’est faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux dans leur langue et de crier roug
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
18 ues, pour le plaisir de la perfection exercée par jeu . Mais quel support à de nouvelles songeries ! Ces horlogeries impossi
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
19 René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)ai Le jeu de tout dire est une des plus tragiques inventions de l’inquiétude ac
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
20 udiants qui ne sont que la traduction en actes de jeux de mots plus ou moins cruels… » — Je vous entends, interrompit Saint-
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
21 laît. Il est temps de sortir de ce café et de ces jeux , simulacres de vie, qui sont à la vraie vie ce que le flirt est à l’a
16 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
22 visage je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple où l’esprit libre de calculs se tend ardemment vers la co
17 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
23 peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche les ouvriers et leur donne
24 ncurrence, tout notre effort de création, tout le jeu de nos facultés semblent dirigés uniquement vers la production matéri
25 , l’homme s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie calculé une fois pour toutes et qu’il sent i
18 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
26 un film où les épisodes s’appellent par le simple jeu des images, se voient par transparence au travers de l’autre. Il dit 
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
27 , l’organisation et le sabotage. On y découvre le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs pour l’une ou l’autre de ce
20 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
28 ietzsche lui fournissent deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez troubles du personnage central une résonance
21 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
29 mythomane brouille les cartes mais reste dans le jeu . Jusque dans la ruse que ses mensonges exigent, il se reconnaît tribu
22 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
30 garder dans les yeux. Il varie sur son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il découvre une sorte de rire au coin de
23 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
31 l’on peut se permettre quelques malices, quelques jeux d’esprit ou de méchanceté, assuré que l’on est désormais d’être absou
24 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
32 onfondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu . Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le mon
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
33 , avec des ennemis et des alliés imaginaires, des jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un rêve, des matins de diman
34 rousel, les chemins dans la forêt en automne, des jeux , des feuillages, des rêveries, des recoins, une longue aventure série
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
35 fin qu’ils consomment deux fois plus de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus des résultats, on les fait t
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
36 rait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne peut manquer d’inventer. Je ne p
37 xviiie dans l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu . Durant tout le xixe elle est descendue dans la bourgeoisie et dans
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
38 , avec des ennemis et des alliés imaginaires, des jeux en cachette, odeurs de peaux, comme dans un rêve, des matins de diman
39 rousel, les chemins dans la forêt en automne, des jeux , des feuillages, des rêveries, des recoins, une longue aventure série
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
40 fin qu’ils consomment deux fois plus de machines. Jeu du chat avec la souris. On n’impose plus de résultats, on les fait tr
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
41 rait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que l’humanité de demain ne peut manquer de s’inventer. Je n
42 xviiie dans l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu . Durant tout le xixe elle est descendue dans la bourgeoisie et dans
31 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
43 ise de sa technique ! Et qui eût pensé qu’avec un jeu de noirs et de gris l’on pût recréer toute la ferveur d’un coucher de
32 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
44 se que Beausire et Simond se livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de roman
45 l’on nommait joliment un fin lettré. (Vraiment le jeu est trop facile. Allez donc vous mettre en colère contre l’insignifia
46 ne peuvent résoudre sur-le-champ. Ils mettent en jeu des systèmes de valeurs plus ramifiés, plus organiques. Ils ne sont p
33 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
47 t dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux , un violon décrit vite quelque chose, d’une ligne nette, insaisissabl
48 licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son jeu des définitions)… pas de but. — C’est vous qui le dites ! — Vous, nat
34 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
49 itique littéraire ; il arrive qu’elles mettent en jeu de gros problèmes à propos d’ouvrages bien minces. C’est qu’aujourd’h
35 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
50 deux dates limitent : 1851-1914. Ainsi met-il en jeu les deux éléments dont l’antagonisme fait le fond de presque toutes l
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
51 que le mystère des choses les attire moins que le jeu des passions et des intérêts sociaux. Or, en face de la montagne, l’h
37 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
52 timents : doutes, passions, conflits qu’il met en jeu , c’est toujours l’absence absolue d’hypocrisie de sa part qui donne a
53 ns s’en tirent en réfutant le marxisme — c’est un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les réformes socialistes — mais
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
54 anticipé un esprit qui s’honore — on excusera le jeu de mots — d’être « non-prévenu ». Mais voici ce qu’il y a : l’on épro
55 ui, pourtant, seule l’intéresse, n’est plus qu’un jeu d’équilibres relatifs, variables et réversibles. Plus de sanctions tr
39 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
56 er avant tout dans l’ordre des faits qu’il met en jeu , dans la problématique qu’il parvient à susciter au cours de ces brèv
40 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
57 être qu’en révolte contre la foi de ses pères. Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son œuvre des traces qui « malgr
58 qui « malgré tout » révèlent ses origines. Triste jeu . 33. Représentatifs d’une atmosphère moraliste, quelles que soient l
41 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
59 eux et obscur comme les ruses de la volupté, à ce jeu serré de refus, de tentations, d’oublis feints et de brusques retours
60 osophes-professeurs qui connaissent les règles du jeu … 5. C’est même peut-être la première fois que les mots bourgeois et
42 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
61 et que les adversaires de la religion eurent beau jeu d’exploiter, on le sait. Mais, comme l’établit fort justement Curtius
43 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
62 oire non-violence : ce serait en réalité faire le jeu des maîtres de l’heure. Nous proclamons une violence spirituelle abso
44 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
63 , enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un équilibre fina
64 e rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu , ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel
45 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
65 out à gagner à se laisser berner et houspiller au jeu des sentiments. Elle perd son mordant à n’ordonner que des idées, tro
46 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
66 un film où les épisodes s’appellent par le simple jeu des images, se voient par transparence l’un au travers de l’autre. Il
47 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
67 nsonge dans le grand monde : plutôt des règles de jeu , et personne n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie
68 tement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le sérieux dans les affaires : une civ
69 se souviennent. Tout est lumière dans cet espace, jeu silencieux de lustres, de glaces et d’acajous polis. On entend le ryt
48 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
70 t dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux , un violon décrit vite quelque chose, d’une ligne nette, insaisissabl
71 licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son jeu des définitions)… pas de but. — C’est vous qui le dites ! — Vous, nat
49 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
72 onfondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu . Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le mon
50 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
73 a manie de tomber. Dès que l’esprit entre dans le jeu , il provoque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la
51 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
74 e la matinée se passe à cheval au bord de la mer. Jeux du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans les flo
75 son se prolongent jusque vers onze heures, en des jeux infinis sur les vastes ondulations des terres. À l’horizon, des ailes
76 ous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enfants prussiens : s’asseoir à six ou sept sur un bœuf jusqu’à c
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
77 out à gagner à se laisser berner et houspiller au jeu des sentiments. Elle perd son mordant à n’ordonner que des idées, tro
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
78 nsonge dans le grand monde : plutôt des règles de jeu , et personne n’a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la vie
79 tement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le sérieux dans les affaires : une civ
80 se souviennent. Tout est lumière dans cet espace, jeu silencieux de lustres, de glaces et d’acajous polis. On entend le ryt
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
81 t dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux , un violon décrit vite quelque chose, d’une ligne nette, insaisissabl
82 licence poétique… (Voici bien la fatigue avec son jeu des définitions)… Pas de but. — C’est vous qui le dites ! — Vous, nat
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
83 e la matinée se passe à cheval au bord de la mer. Jeux du rivage : sur les montures à poil on s’élance au galop dans les flo
84 son se prolongent jusque vers onze heures, en des jeux infinis sur les vastes ondulations des terres. À l’horizon, des ailes
85 ous empêtrent, jusqu’au-delà de nos adolescences. Jeux des enfants prussiens : s’asseoir à six ou sept sur un bœuf jusqu’à c
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
86 onfondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu . Dix années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le mon
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
87 a manie de tomber. Dès que l’esprit entre dans le jeu , il provoque des lenteurs et des retards d’où naissent le désir et la
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
88 flements majestueux où la lumière fait ses grands jeux , de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vien
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
89 étroit du terme — le roman, le poème, l’essai, le jeu d’idées — est restée chez nous pauvre ou nulle. Nous n’avons rien tir
90 aine plus tôt, chez les Heyd, nous avions joué au jeu des questions et réponses. L’un écrit trois questions, et l’autre en
91 onses. Puis on lit à haute voix les deux papiers. Jeu de hasard, ou de télépathie. J’avais écrit, dernière question : — Qu’
92 re. Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu devenait bien personnel, et proposa des bouts-rimés.
60 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
93 sorte plus « actuels », plus directement mêlés au jeu des puissances modernes, que les Français ne le furent jusqu’à ces to
94 que le lecteur m’aura compris — ce n’est plus de jeux de l’esprit, d’acrobaties de psychologues, de curiosités académiques
61 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
95 ci que la dignité de l’homme consiste à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nou
96 renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu , c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide
97 tendu assume dans ses desseins la nécessité et le jeu , les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de
62 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
98 an de Menasce).   N. B. — Le poème contient deux jeux de mots intraduisibles : « When thou hast done, thou hast not done »
63 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
99 sse. Tel qu’il est, ce petit volume nous offre un jeu serré et subtil, et dont le spectacle n’est pas vain. M. Schmidt ne s
64 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
100 es numéros de l’Officiel. D’ailleurs ce serait un jeu d’allonger la liste et de montrer — sans prendre parti et sur le seul
65 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
101 statistique. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes,
66 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
102 statistique. 7° Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des classes,
67 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
103 tiques ; elle alimentera quelque temps encore les jeux de société des congrès de mathématiciens et de logisticiens ; et pend
68 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
104 y eût de l’être, que tout ne se réduisît pas à un jeu d’apparences successives et inconsistantes — ce dernier mot est essen
105 critiquer, comme s’ils n’étaient pas eux-mêmes en jeu  ! Mais, dit l’auteur, « je ne puis me dispenser de me demander du mêm
69 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
106 On les trouvait plus amusants que les acteurs du jeu classique… Ils n’étaient que le non d’un non. Dirons-nous non à notre
107 — mais rien de grave ne se passe. C’est comme au jeu de pigeon vole. Il reste quelques écrivains qui échappent à toutes le
70 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
108 donc, encore que ce drame puisse être qualifié de jeu , et légèrement pris par toute espèce de sceptiques ou d’heureux ignor
71 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
109 , mais on ne pouvait faire que cela. Ce serait un jeu que de les classer dans les catégories du désespoir analysées par Kie
110 alors, vont-ils reconnaître le sérieux réel de ce jeu  ? Et qu’il y va vraiment de tout, c’est-à-dire d’un peu plus que de l
72 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
111 lle sorte que la pensée n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui vivent
112 trine, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu commun. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectiv
73 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
113 larités concrètes. Ou encore : assurer leur libre jeu . C’est peut-être, en dernier ressort, remettre le pouvoir à quelques-
114 s, laissant à l’activité des personnes un certain jeu , supportent beaucoup plus facilement l’irruption de l’imprévisible, e
74 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
115 e Marx à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique. On a pu lui opposer une série d’objections qu
116 ement livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord jeu , liberté, création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme,
75 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
117 , enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un équilibre fina
118 e rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu , ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel
76 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
119 pectent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à
77 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
120 ifice total, et de mort au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant. Il serait temps que nos bourgeo
78 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
121 s pour l’une et l’autre partie, mais d’assurer le jeu des tensions normales. Le groupe de L’Ordre nouveau a exposé dans u
79 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
122 ci que la dignité de l’homme consiste à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nou
123 renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu , c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide
124 tendu assume dans ses desseins la nécessité et le jeu , les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de
80 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
125 lle sorte que la pensée n’est plus pour lui qu’un jeu d’oisifs, — l’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui vivent
126 trine, mais bien, et quoi qu’on veuille, jouer le jeu commun. C’est condamner ou absoudre après coup des passions collectiv
81 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
127 larités concrètes. Ou encore : assurer leur libre jeu . C’est peut-être, en dernier ressort, remettre le pouvoir à quelques-
128 s, laissant à l’activité des personnes un certain jeu , supportent beaucoup plus facilement l’irruption de l’imprévisible, e
82 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
129 e Marx à Engels, ou telle conséquence imprévue du jeu de bascule dialectique. On a pu lui opposer une série d’objections qu
130 ement livrée à la nécessité. L’esprit est d’abord jeu , liberté, création imprévue. Mais cette évasion hors du déterminisme,
83 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
131 , enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un équilibre fina
132 e rétablissant sur un plan supérieur une sorte de jeu , ou mieux d’humour, qui se mêle au tragique quotidien comme un rappel
84 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
133 pectent que la vie, ils savent trop bien jouer le jeu commun. Le croyant rit un peu de ces adresses. Il s’amuse parfois à p
85 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
134 ifice total, et de mort au monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme devient flagrant. Il serait temps que nos bourgeo
86 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
135 s pour l’une et l’autre partie, mais d’assurer le jeu des tensions normales. Le groupe de L’Ordre nouveau a exposé dans u
87 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
136 ci que la dignité de l’homme consiste à mettre en jeu sa vie, à la risquer jusqu’à la perdre si la mesure de notre acte nou
137 renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu , c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide
138 tendu assume dans ses desseins la nécessité et le jeu , les combinant selon sa loi pour créer un risque nouveau. Le temps de
88 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
139 rique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vieilles rancunes, y priment nécessairement toute espèce de souci
140 tée. Pour réfuter le colonel de la Rocque — petit jeu pour les débutants — les intellectuels de gauche n’ont rien trouvé de
141 re de calcul. Ils réduisent toute la politique au jeu subalterne des fonctions étatiques. En somme, ils donnent à la majori
142 ire du monde ? La politique, voyez-vous, c’est un jeu beaucoup plus impur, c’est la bataille des intérêts, des orgueils et
89 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
143 conservent une vue d’ensemble, qui contemplent le jeu de la vie et qui y participent, tantôt ici, tantôt [p  . 16] là, mais
90 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
144 rète de la communauté qui peut s’instituer par le jeu des passions, ou les liens du métier, ou certains accidents heureux,
91 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
145 introduire une intensité délirante. C’est là son jeu , délibéré, comme l’est aussi le coup final : car l’excès même de cett
146 e cette intensité finit par faire éclater tout le jeu . Les réactions accélérées se neutralisent, ou provoquent des explosio
92 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
147 s, de masses électorales, de lois économiques. Un jeu secret qui se joue sur nos têtes et dont la Presse nous donne l’image
148 cer et de combattre tout ce qui s’oppose au libre jeu des vocations dans la cité : dénoncer le capitalisme avec son princip
93 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
149 laires, contre les démagogues apeurés qui font le jeu d’une dictature aux ordres des nationalistes russes. Nous sommes cont
94 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
150 genre d’écrit, c’est de nous laisser lire dans le jeu d’un être humain : rien ne flatte mieux notre désir d’ubiquité. À cet
95 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
151 i à l’empire des intérêts. Sorel a bien montré ce jeu dans ses Illusions du progrès : le maximum d’hypocrisie sociale — ou
152 qu’elle décrit sortant les uns des autres, par un jeu purement dialectique. Procès rarement troublé — le moins possible — p
153 t pour prendre cette initiative ?41 Laissons ce jeu . Les utopies sont nécessaires, mais il y a un temps pour les rêver et
154 erme, par suite inapte à modifier le réel par son jeu même, d’une manière immédiate. L’idéalisme excessif n’a pu que renfor
96 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
155 ’étroitesse positiviste, qui réduira tout cela au jeu des complexes freudiens ? Tout dépend de ce que l’on attend de l’homm
97 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
156 e », et même d’économie, brouille absolument « le jeu  ». M. Léon Pierre-Quint en prend volontiers son parti. M. Brasillach,
98 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
157 qui s’en lave les mains ne risque pas de faire le jeu des clercs qui crient avec les loups, et de trahir de la sorte double
99 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
158 te, à la spéculation, aux profits commerciaux, au jeu abstrait des trusts, bref, à une série de nécessités artificielles qu
100 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
159 n point de la forme toute faite, cadre imposé aux jeux d’une invention prévue, mais de la forme en devenir, expressive du de